300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
Le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ et la Confrérie du Vin et de la Truffe du Luberon organisent une vente aux enchères ce dimanche 20 juillet au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt.
Alors que le Pays d’Apt est en train de se battre pour garder le service chirurgie de son centre hospitalier qui est menacé d’être supprimé, le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’ et la Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon organisent la 5e édition de la vente aux enchères de vins au profit de l’hôpital dans le but de le moderniser.
Pour cette vente, 300 bouteilles de vin seront proposées. Les bénéfices seront consacrés à l’achat d’un mammographe et au projet de réhabilitation du secteur Grand Âge du centre hospitalier, qui comprend la modernisation, d’une part, de l’Unité de Soins de longue durée (USLD) actuellement localisée dans le bâtiment Combemiane et, d’autre part, de l’EHPAD La Madeleine qui accueille à ce jour 66 résidents. « Participer à la collecte de fonds par une vente aux enchères de vins, c’est à nos yeux contribuer au maintien d’un tissu social, économique, vivant et dynamique en Luberon tout en étant en pleine adéquation avec l’objet de notre confrérie », affirme Alain Audet, président de La Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon.
« La modernisation de ce bâtiment vise à créer un environnement d’accueil et de soins de haute qualité tant pour le patient, sa famille que pour le personnel du centre hospitalier. »
Shelagh Lester-Smith, présidente de ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’
Viticulteurs, cavistes, restaurateurs, et particuliers ont fait don de bouteilles pour soutenir ce projet. La vente se déroulera ce dimanche à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes, où les lots sont exposés ces vendredi 18 et samedi 19 juillet de 11h à 18h, et sera animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. Cette édition sera parrainée par Christophe Bacquié, chef du restaurant 2 étoiles La Table des Amis au Mas les Eydins à Bonnieux. « J’espère que nous serons nombreux à manifester notre soutien à cet événement destiné cette année au mieux-vieillir de nos aînés », explique-t-il.
Vente le dimanche 20 juillet. 17h. Maison de la Truffe et du Vin du Luberon. 43 Place de l’Horloge. Ménerbes.
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
Ancien avocat au barreau de Paris, Marie-Françoise Chevallier Le Page a décidé de quitter la Normandie il y a peu pour se retirer en Provence, dans le mas familial à Ménerbes. L’objectif pour elle était de se consacrer à l’écriture, une passion qui la suit et l’entoure depuis longtemps. « Nous sommes nombreux à écrire dans la famille, affirme-t-elle. J’avais 4 ou 5 ans quand j’ai révélé à mon père que je souhaitais écrire un livre. Mais ce n’est qu’à 60 ans que j’ai écrit le premier. »
Ce dimanche 13 juillet, la fondatrice de la maison d’édition ira à la rencontre de ses lecteurs le temps d’une séance de dédicace à Apt et présentera le troisième et dernier tome de la trilogie qui suit le personnage de Taddeuz.
Taddeuz et l’Esprit du Zambèze
Si le personnage de Taddeuz n’a que 13 ans dans le premier tome Taddeuz et le collier aztèque, il est adulte dans ce troisième tome, dévoilé le 1er avril dernier. La saga suit ce jeune garçon qui s’apprête à devenir roi et qui se retrouve plongé dans une nouvelle mission au sein de la Glenowl Academy, une école hors du commun qui enseigne au travers d’aventures grandeur nature.
Aventure, voyage et fantasy s’entremêlent dans les trois tomes. Ce dernier opus se concentre sur un sujet au cœur de l’actualité : le réchauffement climatique et son impact sur les populations, la faune et la flore. « L’Esprit du Zambèze est une ode à la jeunesse et à sa capacité à changer le monde », révèle l’auteure.
Marie-Françoise Chevallier Le Page a plusieurs cordes à son arc en termes d’écriture. Si elle présentera de la littérature jeunesse (voire pour jeune adulte) ce dimanche à Apt, elle a commencé sa carrière d’écrivaine avec des contes pour enfant. Les contes de Mamyshâ se déclinent en 15 tomes, illustrés par l’auteure elle-même, qui les a écrits pour ses petits-enfants. « J’avais du mal à trouver l’illustrateur qui correspondait à ce que je voulais donc mon mari m’a encouragée à faire moi-même les illustrations », explique-t-elle.
Mais ce n’est pas tout. La présidente des Éditions de la Safranède compte aussi deux romans à son actif : La Veuve K. ou la vie de château et sa suite, La part d’ombre ou Qu’aurais-je fait si j’avais su ?, qui mêlent enquête, suspense et vie en société. « Tous mes livres sont inspirés d’anecdotes de ma vie, ou bien de faits divers que j’ai pu lire dans l’actualité », ajoute Marie-Françoise.
Les projets de l’auteure et de la maison d’édition
En s’installant au cœur du Luberon, à Ménerbes, les Éditions de la Safranède ambitionnent de s’ancrer davantage dans le paysage littéraire local.
Après avoir fait le Salon Cav’Arts de Cavaillon en mai dernier, Marie-Françoise Chevallier Le Page, de son côté, ira à la rencontre de ses lecteurs à Apt ce dimanche 13 juillet, mais aussi à Roussillon à l’occasion de l’événement ‘Livre en fête’ le dimanche 28 septembre prochain.
Rencontre ce dimanche 13 juillet. De 10h30 à 18h. Librairie Fontaine Luberon. 16 Rue des Marchands. Apt.
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
Le mercredi 7 mai prochain, France 2 diffusera le téléfilm historique Résistantes, tourné en grande partie en Vaucluse avec Line Renaud, Jonathan Zaccaï, Elodie Navarre et Béatrice Facquer.
À l’occasion de la commémoration des 80 ans de la Libération, France Télévisions transporte les téléspectateurs dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers différents programmes, dont le film Résistantes, dont la quasi-totalité du tournage a été effectué en Vaucluse, à Pernes-les-Fontaines, Carpentras et Ménerbes.
Ce tournage, qui s’est achevé en octobre dernier, a pu se faire en grande partie grâce à la Commission du Film Luberon Vaucluse, association soutenue par le Département de Vaucluse, qui se charge de mettre en valeur les décors et le patrimoine du département, et qui propose assistance technique, liste de figurants et de compétences avec des centaines de caméramen, preneurs de son, éclairagistes, costumiers, maquilleurs, décorateurs, et bien d’autres. La réalisation du téléfilm a nécessité 60 techniciens et 130 figurants.
Le téléfilm de 90 minutes, réalisé par Renaud Bertrand, nous plonge en 1944, dans une France détruite par l’occupation allemande, où une partie de la population résiste et où des hommes et des femmes vont devenir des héros malgré eux en devenant les membres actifs de la résistance du Vaucluse.
« Ce film veut rendre hommage à ces résistants qui se sont battus pour lutter contre l’occupant, mais surtout aux femmes, trop peu reconnues pour leur engagement et leur courage pendant la Seconde Guerre mondiale. »
David Crozier et David Guichard, auteurs du film
On suit notamment le personnage de Mère Madeleine, interprété par Line Renaud, supérieure d’un institut pour jeune filles sourdes, qui va cacher dans son couvent des enfants juifs et des maquisards, au mépris de la menace allemande.
Diffusion le mercredi 7 mai à 21h10 sur France 2 et France TV.
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
La pose symbolique de la première pierre du futur centre d’incendie et de secours de Robion vient de se tenir route des Alpes. L’opération s’inscrit dans le cadre du programme annuel des travaux de restructuration et de rénovation du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS 84). La nouvelle caserne représente un investissement de 1,7M€ financé par les communes de Robion (184 204€), Maubec (63 684€), Oppède (42 779€) et Ménerbes (32 974€) jusqu’à hauteur de 25% du coût total. Le reste étant pris en charge par le SDIS 84 sur son propre budget d’investissement pour les années 2025-2026. Par ailleurs, la commune de Robion a également mis à disposition gratuitement le terrain.
« Construire un tel bâtiment n’est pas une opération anodine. »
Thierry Lagneau, président du conseil d’administration du SDIS 84
« Construire un tel bâtiment n’est pas une opération anodine. Surtout par les temps qui courent, a expliqué Thierry Lagneau, président du conseil d’administration du SDIS de Vaucluse. Les réductions des dépenses induites par un contexte économique tendu, la hausse des coûts des matériaux et les équilibres budgétaires à maintenir ont été autant de freins à l’élan qui a pourtant été impulsé dès le départ. Mais la volonté des maires des 4 communes, alliée à celle du SDIS et à celle du conseil départemental de Vaucluse, qui a participé indirectement à l’effort consenti, a eu raison de tous ces obstacles. »
Crédit : SDIS 84
Une mise en service prévue fin 2025 Conçu par l’architecte Bucco-rhodanien Bernard Cervellini après des études lancées en 2022, le nouveau centre de secours sera aménagé sur un terrain d’environ 4286 m². Il s’étendra sur 539m² et comprendra un espace de vie de 269m², un espace intervention de 270m² ainsi que des espaces dédiés aux équipements techniques. L’ensemble doit être opérationnel en décembre 2025.
+13,4% d’interventions en 2024 Dirigé par le lieutenant Michel Pianetti secondé par le lieutenant Jérôme Castellan, le centre actuel déjà situé à Robion regroupe 22 sapeurs-pompiers volontaires (14 personnels masculins et 8 personnels féminins). Il dispose d’un parc comprenant 4 véhicules d’intervention : un Véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), un Camion-citerne feux de forêt (CCFM), un Camion tout usage (CTU) et un Véhicule léger hors route (VLHR).
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
La Maison Dora Maar, située à Ménerbes, organise la 4ᵉ édition de son marché de Noël ces samedi 7 et dimanche 8 décembre. Artistes et créateurs se mêleront aux producteurs, aux artisans et aux stands gourmands.
La maison de l’artiste surréaliste Dora Maar, cadeau de rupture de Picasso, devenu centre culturel et résidence pour artistes, fait son marché de Noël ce week-end. En tout, ce sont 25 stands d’artistes, artisans et producteurs, dans cette maison qui sera exceptionnellement ouverte à tous et à tous les étages.
Chapeaux, champagne, vin, huile d’olive, bijoux artisanaux, céramique, miel, maroquinerie ou encore décoration d’intérieur, il y en aura pour tous les goûts. Le tout dans une ambiance musicale animée par Jean-Christophe Klotz au piano de 15h à 18h le samedi, et de 10h à 12h et 14h à 16h le dimanche.
La Maison Dora Maar accueillera aussi plusieurs ateliers créatifs pour tout âge durant le weekend au tarif de 10€ (réservation au 06 51 89 15 43 ou par mail à l’adresse avignon@lapetiteacademie.com). Au programme :
Sculpture : d’après Picasso (samedi à 11h et dimanche à 10h) Peinture : portrait ou autoportrait d’après Picasso (samedi à 14h et dimanche à 13h)
Collage : d’après les œuvres de Dora Maar (samedi à 16h et dimanche à 15h)
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
Patrick Canac a fondé les Musicales du Luberon en 1988, dans le but de partager sa passion pour la musique classique. Aujourd’hui, l’association organise une vingtaine d’événements par an et a toujours pour objectif de démocratiser la musique classique.
Originaire de la Drôme et après des études à Grenoble, Patrick Canac a eu une carrière riche. De la fonction publique à l’activité privée, en passant par l’enseignement, il a aussi été directeur général de la société avignonnaise GSE, puis a créé sa propre société, avant de prendre sa retraite en 2018.
Passionné de musique depuis des décennies, notamment de jazz et de chanson française, il a été proche de l’artiste Claude Nougaro. « C’est lui qui m’a un petit peu formé et incité à élargir mes goûts vers la musique classique », explique-t-il. À son arrivée dans le Luberon en 1980, Patrick Canac a assisté à plusieurs concerts à Oppède-le-Vieux dans le cadre du festival Les Semaines du Luberon. Après l’arrêt de ce dernier, Patrick, entouré de son épouse et leurs amis, a décidé d’en reprendre le format et a créé Les Musicales du Luberon en 1988, qu’il préside encore aujourd’hui aux côtés de Laure Kaltenbach.
Une association centrée sur la musique classique
À leurs débuts, Les Musicales du Luberon étaient assez diversifiées et proposaient de la musique classique, du jazz, mais aussi du théâtre, puis elles se sont centrées sur la musique classique et lyrique. Initialement, tous les concerts avaient lieu au sein de l’église Notre-Dame-Dalidon à Oppède-le-Vieux. Après des complications avec la municipalité, l’association s’est installée à Ménerbes et a commencé à étaler sa présence géographique. « Les autorités qui finançaient Les Musicales ont demandé qu’on mène une action plus large dans le Luberon », ajoute Patrick Canac.
« La forme actuelle des Musicales est établie depuis quelques années, depuis 7 ou 8 ans. »
Patrick Canac
Non seulement les Musicales du Luberon se sont diversifiées d’un point de vue géographique, mais aussi d’un point de vue temporel puisque les concerts ne sont plus uniquement donnés en été, mais toute l’année, et ce, dans divers lieux comme Ménerbes, mais aussi les Taillades, Apt, Lacoste, etc.
Il était important pour l’association de se diriger vers Apt. « On considérait qu’à Apt, il y avait une population plus grande, un public nouveau », explique Patrick Canac. Ainsi, en élargissant leur périmètre d’action, les Musicales du Luberon se sont inscrites dans une volonté d’élargir leurs publics, notamment vers la jeunesse. Une catégorie de population qui n’est pas à priori attirée par la musique classique.
« La musique classique n’est pas réservée à une élite. »
Patrick Canac
Un nouveau public a effectivement été conquis puisque, parmi les spectateurs, on pouvait apercevoir monsieur et madame tout-le-monde. « C’est une musique qui s’adresse à tous, affirme le coprésident de l’association luberonnaise. Le problème de la musique classique, c’est que pendant très longtemps elle a été défendue par des gens extrêmement compétents, mais qui avaient tendance à la présenter comme une discipline savante. » Encore aujourd’hui, ce stéréotype a la vie dure et persiste. Beaucoup pensent qu’il faut posséder certaines connaissances pour écouter et apprécier la musique classique. Une tendance que les Musicales du Luberon veulent effacer.
Des collaborations avec d’autres structures locales
Toujours dans l’objectif de viser des publics nouveaux, Les Musicales du Luberon collaborent souvent avec d’autres organismes vauclusiens, notamment l’Orchestre national Avignon-Provence, dont Patrick Canac est le vice-président depuis 20 ans. « La vocation de l’Orchestre, c’est de transporter la musique vers des lieux où elle n’est pas naturellement présente », développe le président des Musicales du Luberon. L’Orchestre a mis au point un format de concert qui est justement adapté à des lieux qui ne sont pas forcément organisés pour pouvoir recevoir des ensembles classiques. Il a d’ailleurs donné un concert à la fin du mois de septembre à la salle des fêtes d’Apt, sous la direction de Débora Waldman, dans le cadre du festival d’automne des Musicales du Luberon.
L’association culturelle collabore également avec le Conservatoire d’Apt afin de viser un public local. 70% de la fréquentation des concerts des Musicales sont d’ailleurs des habitants du Luberon. « C’est aussi pour cette raison qu’on opère toute l’année, on n’est pas seulement un festival d’été qui va chercher les touristes qui sont de passage », complète Patrick Canac. Aussi, les Musicales du Luberon accueillent de nombreux écoliers, afin d’initier les plus jeunes à la musique classique.
En plus de vouloir élargir ses publics cibles, l’association luberonnaise souhaite, avec ses manifestations, être présente sur tout le territoire et sur tout le calendrier de l’année, toujours en visant l’excellence. « On veut proposer des concerts et des artistes du niveau de ceux qui opèrent dans les grands festivals », explique le président. Aujourd’hui, les Musicales veulent se placer au même niveau que les autres grands festivals de musique classique.
« Ce n’est pas parce qu’on a volonté d’élargir le public qu’on doit proposer des concerts avec une qualité médiocre. »
Patrick Canac
Avec le peu de moyens que l’association possède, elle fait venir des artistes qui n’ont pas forcément une grande notoriété, mais qui sont tout aussi talentueux que les plus grands. Les Musicales du Luberon veulent par ailleurs favoriser l’insertion professionnelle des jeunes musiciens en début de carrière professionnelle. Au début du mois d’octobre par exemple, l’association a reçu Axelle Saint-Cirel, qui a connu un véritable essor cet été grâce à son interprétation de La Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Une association principalement bénévole
Les Musicales du Luberon comptent une dizaine de membres bénévoles, dont certains sont là depuis le début, qui portent leur force de travail pour pouvoir faire fonctionner les diverses manifestations. Il y a aussi une salariée permanente et des salariés intermittents. Comme toutes les structures culturelles, l’association ne peut pas équilibrer le coût des concerts avec le produit de la billetterie. « Ça implique la règle des trois tiers : un tiers de billetterie, un tiers de subventions publiques, puisqu’on est soutenu par la Région, le Département, l’État, la Ville d’Apt, la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, et un tiers des mécènes (privés et entreprises) », développe Patrick Canac.
Pour veiller à l’équilibre économique, les Musicales du Luberon proposent plusieurs formats d’événements, comme des gros concerts pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes, des concerts en comité plus restreint, ou encore les Samedis des Musicales. Ce dernier format, qui rencontre beaucoup de succès, a lieu une fois par mois sur dix mois de l’année. Ce sont des conférences-écoutes d’1h30, animées par un des membres des Musicales sur un thème précis qui peut être un compositeur, une œuvre d’opéra, ou autre. Ces conférences ne sont pas animées par des musicologues. « On veut démontrer justement à travers ces conférences que quand on aime la musique classique, on a envie de la partager, même si on n’est pas spécialiste, conclut Patrick Canac. Et ça marche très bien puisqu’on reçoit plus de 500 personnes chaque année pour ces Samedis des Musicales. »
Ainsi, les Musicales du Luberon ont encore de belles années devant elles, avec toujours le même objectif : démocratiser la musique classique et partager ensemble la passion pour celle-ci.
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
Depuis le 15 juin, le centre culturel Dora Maar qui accueille régulièrement des résidences d’artistes internationaux, a mis en place à l’hôtel particulier de Tingry une exposition de dessins, peintures et sculptures intitulée « Fantômes » de l’artiste américain Joseph Havel.
En place jusqu’au 24 novembre dans la commune vauclusienne de Ménerbes, cette exposition met en avant le travail d’exploration du quotidien de Joseph Havel et son gout prononcé pour la transformation d’objets ordinaires pour amener à une réflexion sur la construction de l’identité. Nommée « Fantômes », cette présentation explore les processus liés au souvenir, à l’archivage, à la classification des histoires et des cultures aussi bien qu’à la négligence et le rejet de ces cultures.
« Pour cette exposition intitulée Fantômes à l’Hôtel de Tingry, monument historique français à Ménerbes, lieu d’une riche activité artistique et littéraire, Joseph Havel explore la manière dont on se souvient, on catégorise, on enregistre, et parfois on néglige ou on rejette, les histoires et les cultures. » a déclaré Jérôme Sans, critique d’art reconnu.
“Les œuvres exposées reprennent un motif cher à Havel, à savoir le livre, qui fait partie intégrante de sa vie quotidienne. Il apparait comme outil de connaissance, comme objet singulier qui occupe une place dans l’espace, mais aussi comme symbole d’un champ de savoir et d’expérience, et comme signe possible de distinction sociale. Pour composer ses sculptures, il arrange des livres en piles, voire en piliers, toujours savamment composés et dont l’équilibre parait souvent délicat, précaire. Dans le contexte de l’Hôtel de Tingry, ces œuvres font écho, par leur caractère « architectonique », à l’architecture environnante, tout en évoquant l’art de la nature morte, dans une veine à mi-chemin entre l’illusionnisme et l’abstraction.
Crédit Photo : MacKenzie Mercurio et Centre Culturel Dora
Les dessins exposés font partie d’une série d’œuvres sur papier commencée par Havel au printemps 2022 et initialement conçue autour de l’idée de l’autodafé de livres. Ces dessins stylistiquement très libres et vigoureux, mêlent la mine de plomb, le crayon gras, la peinture acrylique, le poivron fumé et, pour évoquer le feu, la noix de cayenne et le safran. » A pour sa part ajouté Édouard Kopp, conservateur d’art français.
Infos pratiques : Exposition « Fantômes » de Joseph Havel. Du 15 juin 2024 au 24 novembre 2024. Le mercredi et le samedi de 13h à 18h, entrée libre. Hôtel de Tingry, rue Cornille, 84560, Ménerbes.
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
La musique classique s’invite dans nos communes vauclusiennes ce mois de juillet. Lacoste, Bédoin, Ménerbes et Les Taillades vont accueillir des concerts du festival d’été des Musicales du Luberon du vendredi 12 au samedi 27 juillet.
Née en 1989, l’association Les Musicales du Luberon fait rayonner la musique classique et lyrique au travers de concerts et activités organisés dans divers lieux en Vaucluse tout au long de l’année. Depuis 35 ans, l’association a accueilli plus d’une centaine d’artistes et 160 000 spectateurs, et a organisé plus de 700 concerts.
« Nous reconnaissons tous l’effet que la musique exerce sur nous qui sommes toujours en quête d’absolu, affirment Patrick Canac et Laure Kaltenbach, coprésidents des Musicales du Luberon. C’est pourquoi elle nous passionne, la musique, particulièrement la musique classique qui s’adresse, elle aussi, au cœur et à l’esprit où se situent les sources de nos émotions et de nos désirs de rêve. »
Au mois de juillet, Les Musicales du Luberon organisent leur festival d’été. Cinq dates sont encore programmées jusqu’à la fin du mois, durant lesquelles les plus grands noms de la musique classique et lyrique seront à l’honneur.
Le programme
• Le vendredi 12 juillet, François-Frédéric Guy assurera le piano et la direction de l’ensemble Microcosme, composé de 18 musiciens, dans le concert ‘Beethoven flamboyant’ à Maison Basse de l’école SCAD Lacoste. Ils joueront le Concerto pour piano n°1 en ut majeur op. 15 (transcription David Walter) et la Symphonie N°2 en ré majeur op.36 (transcription David Walter). 12 juillet. 21h30. Billetterie ici. Chemin de la Maison Basse. Lacoste.
• Le mardi 16 juillet, Les Musicales du Luberon s’éloigne du Luberon pour aller au pied du Ventoux. L’Église Saint-Pierre, à Bédoin, accueillera le concert ‘Schubert dans le vent’ durant lequel Gabriel Pidoux dirigera l’ensemble Sarbacanes. Au programme : Fierrabras D. 196 (arrangement pour octuor à vent par Felix Roth), Octuor à vent D. 72 (version complétée par Felix Roth), Die Zauberharfe D. 644, Petite Marche militaire en Ré op.51 D 733, et Impromptu N°1 en Do mineur op.90 D 899. 16 juillet. 19h30. Billetterie ici. 60 Rue de la Berqué. Bédoin.
• Le mercredi 17 juillet, ce sera au tour du Domaine de la Citadelle, situé à Ménerbes, d’accueillir l’ensemble Sarbacanes pour le concert ‘Schubert dans le vent’. 17 juillet. 19h30. Billetterie ici. 601 Route de Cavaillon. Ménerbes.
• Le mardi 23 juillet, l’Orchestre national Avignon Provence, dirigé par Debora Waldman, proposera ‘Mozart 1791’ aux Taillades avec Pierre Génisson à la clarinette et la participation exceptionnelle de la mezzo-soprano Karine Deshayes. Ils joueront Ouverture Don Giovanni, le Concerto pour Clarinette K.622, ‘Una donna a quindici anni’ (Cosi fan Tutte), Symphonie Haffner, ‘Come scoglio’ (Cosi fan Tutte), ‘Parto, parto’ (la clémence de Titus). 23 juillet. 21h30. Billetterie ici. Théâtre des carrières. Taillades.
• Le samedi 27 juillet, le Théâtre des carrières des Taillades accueillera le violoncelliste Xavier Phillips et les solistes de Lausanne. Un concert organisé par les Estivales des Taillades en partenariat avec Les Musicales du Luberon. Au programme : Concerto pour violoncelle et orchestre de Haydn en Do Majeur, Concerto pour cordes de Grazina Baczewicz, Sérénade de Tchaikovski. 27 juillet. 21h30. Billetterie ici.Théâtre des carrières. Taillades.
300 bouteilles de vin mises aux enchères au profit de l’hôpital d’Apt
Le boxeland club islois rugby, dirigé depuis le mois de juin dernier par Laurent Tamisier, organise le mercredi 20 mars son premier évènement partenaire de l’année au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. Au programme un diner-débat autour du rôle des mécènes dans la formation et l’emploi des talents locaux, pilier de la politique du club vauclusien.
Une soirée ambitieuse pour un club ambitieux. Le mercredi 20 mars, le boxeland club islois, qui évolue en Fédérale 3, organise son premier événement partenaire de la saison 2023-2024 au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes à partir de 19h30. Une manifestation organisée avec le Conservateur et qui sera centrée autour des mécènes et partenaires du club. Elle sera néanmoins ouverte à tous avec une billetterie disponible (nombre d’entrées limité) et une participation de 95 euros par personne demandée pour le repas.
La jeunesse vauclusienne au centre de cet évènement et de l’avenir du club
« La première pierre d’une nouvelle ère », c’est par ces mots que Laurent Tamisier, président du club de rugby du BCI depuis le mois de juin 2023 qualifie cette première soirée partenaire de la saison. Le nouvel homme fort du club de rugby de L’Isle-sur-la-Sorgue souhaite redynamiser la partie partenariale au sein de l’organisation en l’alignant avec sa politique sportive et économique. « Cet évènement, on l’organise pour échanger et définir les traits de notre vision pour l’avenir, à savoir mettre la formation de nos jeunes talents au cœur de notre stratégie sportive, affirme-t-il. On veut démarrer ce projet à long terme avec nos partenaires et mécènes car ils sont essentiels. »
Cette volonté de valoriser le bassin local est née d’un constat observé par la nouvelle direction. « Depuis notre arrivée, on s’est rendu compte que le club possède un des meilleurs viviers de jeunes talents du département du Vaucluse mais on ne lui donne pas les bonnes clés pour s’épanouir et se développer », déclare Laurent Tamisier. Ce projet établi ne se limite pas à la seule formation sportive. « Ce que l’on veut avant tout, c’est remettre en avant certaines valeurs au sein de notre organisation, ajoute le président. Il faut donner à nos jeunes une éducation sportive et social, les accompagner aussi bien dans la formation professionnelle que personnel. »
Une soirée symbolique
Pour ce premier évènement partenaire, le BCI a décidé de voir les choses en grand. Un repas-débat au sein du Domaine de la Citadelle, un lieu unique qui n’a pas été choisi par hasard. « C’est un terrain de vignerons où le travail de la terre est indispensable, on donne du temps au temps pour faire de la qualité, il y a une vraie symbolique pour nous qui voulons donner le temps et les moyens à nos jeunes de pousser et emmener notre club à nos objectifs sportifs », souligne le président Tamisier.
Les dirigeants du club ont choisi de convier tous les partenaires du club autour d’un repas débat sur une thématique bien précise : « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents ». Cet échange sera animé par David Berard, journaliste France Bleu Vaucluse et pourra compter sur l’intervention d’invités prestigieux comme Guilhem Guirado. « Guilhem nous fait l’honneur d’être là, c’est un immense joueur qui a été capitaine du XV de France mais qui a démarré dans un petit club, c’est un modèle pour tous les jeunes de notre structure et sa parole aura un impact immédiat », rajoute Laurent Tamisier.
Les partenaires, « acteurs » de la stratégie de formation et d’emploi
Dans le cadre de cette soirée évènement, Paul Hermelin, président du groupe Cap Gemini, partenaire majeur de la Coupe du monde et entreprise nationale spécialisée dans le service du numérique sera présent tout comme Nicolas Chevi, délégué régional du groupe Le Conservateur et partenaire majeur du BCI.
Leurs présences et leurs prises de paroles paraissaient comme évidentes aux yeux de Laurent Tamisier. « Ce sont des acteurs économiques majeurs qui sont alignés sur nos valeurs et notre modèle d’avenir, insiste-t-il. On veut nouer des liens forts avec eux car ils sont en capacité comme tous nos partenaires de proposer des offres à l’emploi, des formations ou des alternances pour nos jeunes du club, c’est avec ces structures que l’on veut mener à bien notre projet. »
Un projet de fond et d’avenir qui devrait permettre d’apporter une meilleure structuration au club du BCI et d’emmener à terme une réussite sportive. « On veut gagner et viser plus haut bien sur mais notre réussite c’est le succès de notre formation, on veut créer un projet d’identité territoriale forte, créer des victoires avec nos jeunes et assurer leur avenir dans le rugby et en dehors », appuie Laurent Tamisier.
La suite ? Elle sera axée toujours autour de la formation des jeunes avec de nombreux projets à venir. « Notre école de rugby est essentiel on va poursuivre son développement et lui donner des moyens, on va également mettre l’accent sur notre équipe féminine car la mixité est primordiale dans un club comme le nôtre. L’idée ce n’est pas de gagner tout de suite à tout prix mais bien de créer un club pérenne ».
Infos pratiques : soirée diner-débat « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents. » Mercredi 20 mars, 19h30. Domaine de la Citadelle. 601 route de Cavaillon, Ménerbes. Billetterie en ligne ici (nombre de places limitées), 95 euros par personne.