13 octobre 2025 |

Ecrit par le 13 octobre 2025

Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Du 29 au 31 août 2025, le charmant village de Ménerbes, niché au cœur du Luberon, a vibré au rythme du Festival du Film Dora Maar, dont c’était la toute première édition. Porté par les cofondatrices Lucy Darwin et Natasha Bhatia, en collaboration avec le Centre culturel Dora Maar, cet événement inédit a su capter l’attention des cinéphiles comme des passionnés d’art, en rassemblant près de 500 participants venus découvrir une programmation exigeante et inspirante.

Une programmation audacieuse, pensée avec soin. Imaginé par Lucy Darwin, le programme a su tenir ses promesses malgré une météo capricieuse. Le public a pu découvrir six documentaires d’exception et assister à trois Rencontres captivantes, réunissant cinéastes, historiens, critiques et conservateurs autour de thématiques artistiques, cinématographiques et sociétales. La sélection mettait notamment en lumière des figures féminines souvent éclipsées de l’histoire de l’art, à l’image de la photographe et artiste surréaliste Dora Maar, muse et créatrice à part entière, dont l’esprit habite encore les lieux.

Un accueil enthousiaste et unanime
Dès cette première édition, le festival a su séduire les professionnels du secteur. Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et du Festival de Cannes, a salué « une initiative formidable pour les arts, le film documentaire et la vie culturelle dans le Luberon », tandis que la critique Ava Cahen a souligné « un programme riche et complet, un beau voyage contemporain ». Les réalisatrices Teresa Griffiths, Margy Kinmonth et Virginie Chardin ont, elles aussi, apprécié la chaleur de l’accueil et la qualité des échanges. Leurs films – respectivement sur Lee Miller, les femmes dans la guerre, et Sabine Weiss – ont profondément marqué le public.

Copyright Clément Puig

Des invités de prestige
Le Festival du Film Dora Maar a pu compter sur la présence de personnalités de renom, venues apporter leur soutien et partager leur expérience :
Jim Hart, scénariste de Hook, Dracula, Contact
Caroline Goodall, actrice et scénariste (La Liste de Schindler, The Dressmaker)
Mary McGuckian, réalisatrice (The Girl From Mogadishu, The Price of Desire)
Et surtout Samantha Morton, actrice et réalisatrice (Minority Report, The Whale, The Serpent Queen), qui a eu l’honneur d’ouvrir officiellement le festival, donnant ainsi le coup d’envoi d’un week-end placé sous le signe de la création.

Des Rencontres stimulantes
Au-delà des projections, les Rencontres ont constitué le cœur battant du festival. Chaque jour, dans les salons de l’Hôtel de Tingry ou à la belle étoile, des discussions animées ont réuni des intervenants de haut vol :
Mark Kermode, critique britannique réputé
Véronique Godé, journaliste et critique d’art
Linda Williams, professeure de cinéma à Exeter
Yasufumi Nakamori, conservateur et boursier Dora Maar
Karolina Ziębińska, commissaire de l’exposition Dora Maar et directrice du Musée de Varsovie
Leurs échanges ont offert au public une plongée passionnante dans les enjeux du documentaire, de la mémoire artistique et de la représentation des femmes dans l’histoire visuelle.

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Un festival à l’atmosphère unique
Ce qui a sans doute le plus marqué les festivaliers, c’est l’ambiance singulière qui a régné tout au long des trois jours : projections en plein air sous les oliviers du Domaine du Fortin, dîners conviviaux où se sont mêlés invités, artistes et bénévoles, et débats passionnés dans une atmosphère de partage et de curiosité.
« Il ne s’agissait pas seulement de regarder des films, mais de se connecter à l’esprit de la créativité. Le festival a magnifiquement mis en lumière des artistes oubliées, » a résumé un spectateur.

Un rendez-vous appelé à s’inscrire dans la durée
La réussite de cette première édition ne laisse aucun doute : le Festival du Film Dora Maar s’impose déjà comme un rendez-vous culturel majeur en Provence. Fidèle à l’esprit de Dora Maar – femme libre, artiste audacieuse – chaque édition mettra à l’honneur une discipline artistique différente, toujours en dialogue avec le cinéma.
L’équipe du festival et le Centre culturel Dora Maar adressent leurs chaleureux remerciements à tous leurs partenaires — Maison Victoire Immobilier, Domaine du Fortin, Mairie de Ménerbes, Fondation Louis Roederer, — ainsi qu’aux nombreux bénévoles qui ont permis la réalisation de ce projet ambitieux. Ménerbes n’a pas seulement accueilli un festival ; il a vu naître une tradition. Le Festival du Film Dora Maar est bel et bien lancé, et l’on attend déjà avec impatience sa prochaine édition

Copyright Clément Puig

Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Ce vendredi 12 septembre, l’association Les Musicales du Luberon donnent rendez-vous aux amateurs de musique classique au Domaine de la Citadelle à Ménerbes pour le concert ‘Notturno, raconter, émouvoir’.

Ce vendredi, Eva Zavaro, l’une des plus brillantes violonistes françaises, et le pianiste David Bismuth, délivreront une performance unique pour faire vivre au public une expérience chargée en émotion. Les œuvres de Mozart, Schubert, Brahms et Ravel seront à l’honneur durant cet événement.

Et pour sublimer le tout, les vins du Domaine de la Citadelle seront proposé lors d’un moment convivial après le concert.

Il est encore temps de réserver votre place sur la billetterie en ligne.
Vendredi 12 septembre. 19h. De 20€ à 35€ (gratuit pour les -16ans). Domaine de la Citadelle. 601 Route de Cavaillon. Ménerbes.


Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Les cofondatrices Lucy Darwin -productrice de Lost in La Mancha, Match Point- et Natasha Bhatia annoncent la création du Dora Maar film festival, qui se tiendra les 29, 30 et 31 août prochains à Ménerbes. Un événement en partenariat avec le Centre Culturel Dora Maar.

Ce nouveau rendez-vous rend hommage à Dora Maar, artiste surréaliste emblématique qui vécut à Ménerbes. La programmation inclut une avant-première française, des projections en plein air, et des rencontres avec les réalisateurs, historiens et professionnels du monde de l’art et du cinéma. Cette première édition du festival, organisée en partenariat avec le Centre Culturel Dora Maar, mettra à l’honneur six documentaires.

Les 6 documentaires mis à l’honneur
Capturing Lee Miller de Teresa Griffiths, retrace la vie extraordinaire de cette photographe et mannequin, célèbre notamment pour son autoportrait dans la baignoire d’Hitler, et contemporaine de Dora Maar.
‘Sabine Weiss, un siècle de photographie de Camille Ménager, réalisé en étroite collaboration avec l’artiste. Le film montre comment Sabine Weiss, décédée en 2021 à l’âge de 97 ans, a travaillé toute sa vie sans jamais se considérer comme une artiste, mais comme une artisane et technicienne. Pourtant, son œuvre rivalise avec celles de ses contemporains Henri Cartier-Bresson et Robert Doisneau.
‘Dora Maar, entre ombre et lumière’ de Marie-Ève de Grave, explore l’œuvre singulière de Dora Maar et sa vie anticonformiste, y compris sa relation avec Pablo Picasso.
 »War paint – Women at war‘ Présenté par la réalisatrice Margy Kinmonth. « Un documentaire qui montre la guerre d’un point de vue féminin. La destruction, les violences sexuelles, les déplacements et génocide, à travers une perspective féminine et des yeux d’artistes. »
Source : Margy Kinmonth et ici.

Copyright Dora Maar Fil Festival Communication

Trois artistes
Dora Maar, Sabine Weiss et Lee Miller furent des pionnières dans le monde de la photographie. Grâce à leur talent et à leur indépendance, elles ont pu bâtir des carrières autonomes, expérimenter les dernières techniques, repousser les limites de leur art, sortir du studio pour capter la vie dans la rue, et créer parmi les premières œuvres photograph <iques surréalistes.

I am Martin Parr de Lee Shulman, photographe et réalisateur résidant dans le Luberon, dresse le portrait saisissant, ironique et parfois tragi-comique du photographe de l’agence Magnum Martin Parr.

‘Ernest Cole : lost & found de Raoul Peck’, révèle les archives redécouvertes d’Ernest Cole, photographe sud-africain ayant documenté l’apartheid avant son exil aux États-Unis. Ce documentaire a remporté le prix du meilleur film documentaire au Festival de Cannes 2024.

Le Domaine d’exception du Fortin, les jardins de la luxueuse maison d’hôtes. Copyright Domaine du Fortin Communication

Rencontres & débats
Des rencontres l’après-midi auront lieu à l’Hôtel de Tingry, tandis que les projections en plein air se dérouleront sous les étoiles au Domaine du Fortin, une bastide provençale. Des cinéastes, historiens d’art, conservateurs et critiques participeront aux discussions tout au long du week-end.

Les prochaines éditions
Les prochaines éditions du festival exploreront, chaque année, une discipline artistique différente : musique, arts plastiques, arts de la scène, mode, littérature, architecture, poésie, danse, design, gastronomie et œnologie.

Lucy Darwim et Natasha Bhatia
«Nous espérons que ce festival deviendra un lieu de rencontre privilégié pour les cinéastes comme pour les passionnés de cinéma,» soulignent Lucy Darwin, programmatrice et co-fondatrice et Natasha Bhatia, cofondatrice de l’événement. Les petits festivals possèdent une magie particulière : des espaces intimes où naissent des échanges sincères et profonds. Chaque film sera représenté par une personne ayant participé à sa création — qu’il s’agisse de réalisateurs, d’un monteur ou d’un historien. Ainsi, nous prolongeons la mission du Centre Culturel Dora Maar : faire venir les artistes dans le Luberon et créer des liens vivants avec le public.» «Ce nouveau festival s’inscrit dans la continuité de la mission centrale du Centre Culturel Dora Maar : créer des liens entre le public, les artistes, et les histoires qu’ils portent,» Gwen Strauss, directrice du Centre Culturel Dora Maar.

En savoir plus sur ‘Dora Maar, entre ombre et lumière’
«Insaisissable, hors-norme et guidée par une quête d’absolu, l’artiste peintre et photographe Dora Maar a laissé derrière elle une œuvre singulière et encore méconnue. Amante de Picasso, épouse de Georges Bataille, cette femme à la destinée exceptionnelle a évolué dans le sillage des plus grands noms de la scène artistique parisienne. Bousculant les conventions et s’affranchissant des normes établies, Dora Maar a redonné force et caractère à l’image de la femme du 20e siècle. Un portrait intime, réalisé avec une grande finesse et salué par la critique.»
Marie-Eve de Grave, réalisatrice.

Les mécènes
Le festival bénéficie du soutien de la Maison Victoire Immobilier de Cabrières-d’Avignon, ainsi qu’un lieu d’exception, le Domaine du Fortin à Ménerbes. Et également la Strada, la Mairie de Ménerbes, le Domaine des Jeannes.

Les infos pratiques
1er Dora Maar Film Festival. Le programme ici. Réservation ici. 30€ la journée. Possibilité de se restaurer sur place. Les résidents de Ménerbes bénéficient d’une remise de 5€ avec le code résident au moment du règlement.

Domaine du Fortin Festival luxuxy guest house

Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ et la Confrérie du Vin et de la Truffe du Luberon organisent une vente aux enchères ce dimanche 20 juillet au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt.

Alors que le Pays d’Apt est en train de se battre pour garder le service chirurgie de son centre hospitalier qui est menacé d’être supprimé, le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’ et la Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon organisent la 5e édition de la vente aux enchères de vins au profit de l’hôpital dans le but de le moderniser.

Pour cette vente, 300 bouteilles de vin seront proposées. Les bénéfices seront consacrés à l’achat d’un mammographe et au projet de réhabilitation du secteur Grand Âge du centre hospitalier, qui comprend la modernisation, d’une part, de l’Unité de Soins de longue durée (USLD) actuellement localisée dans le bâtiment Combemiane et, d’autre part, de l’EHPAD La Madeleine qui accueille à ce jour 66 résidents. « Participer à la collecte de fonds par une vente aux enchères de vins, c’est à nos yeux contribuer au maintien d’un tissu social, économique, vivant et dynamique en Luberon tout en étant en pleine adéquation avec l’objet de notre confrérie », affirme Alain Audet, président de La Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon.

« La modernisation de ce bâtiment vise à créer un environnement d’accueil et de soins de haute qualité tant pour le patient, sa famille que pour le personnel du centre hospitalier. »

Shelagh Lester-Smith, présidente de ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’

Viticulteurs, cavistes, restaurateurs, et particuliers ont fait don de bouteilles pour soutenir ce projet. La vente se déroulera ce dimanche à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes, où les lots sont exposés ces vendredi 18 et samedi 19 juillet de 11h à 18h, et sera animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. Cette édition sera parrainée par Christophe Bacquié, chef du restaurant 2 étoiles La Table des Amis au Mas les Eydins à Bonnieux. « J’espère que nous serons nombreux à manifester notre soutien à cet événement destiné cette année au mieux-vieillir de nos aînés », explique-t-il.

Vente le dimanche 20 juillet. 17h. Maison de la Truffe et du Vin du Luberon. 43 Place de l’Horloge. Ménerbes.


Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Nées en Normandie, les Éditions de la Safranède sont désormais installées au cœur de la Provence, à Ménerbes. Ce dimanche 13 juillet, leur fondatrice Marie-Françoise Chevallier Le Page, aussi auteure, sera en séance de dédicace à la librairie Fontaine Luberon à Apt.

Ancien avocat au barreau de Paris, Marie-Françoise Chevallier Le Page a décidé de quitter la Normandie il y a peu pour se retirer en Provence, dans le mas familial à Ménerbes. L’objectif pour elle était de se consacrer à l’écriture, une passion qui la suit et l’entoure depuis longtemps. « Nous sommes nombreux à écrire dans la famille, affirme-t-elle. J’avais 4 ou 5 ans quand j’ai révélé à mon père que je souhaitais écrire un livre. Mais ce n’est qu’à 60 ans que j’ai écrit le premier. »

Ce dimanche 13 juillet, la fondatrice de la maison d’édition ira à la rencontre de ses lecteurs le temps d’une séance de dédicace à Apt et présentera le troisième et dernier tome de la trilogie qui suit le personnage de Taddeuz.

Taddeuz et l’Esprit du Zambèze

Si le personnage de Taddeuz n’a que 13 ans dans le premier tome Taddeuz et le collier aztèque, il est adulte dans ce troisième tome, dévoilé le 1er avril dernier. La saga suit ce jeune garçon qui s’apprête à devenir roi et qui se retrouve plongé dans une nouvelle mission au sein de la Glenowl Academy, une école hors du commun qui enseigne au travers d’aventures grandeur nature.

Aventure, voyage et fantasy s’entremêlent dans les trois tomes. Ce dernier opus se concentre sur un sujet au cœur de l’actualité : le réchauffement climatique et son impact sur les populations, la faune et la flore. « L’Esprit du Zambèze est une ode à la jeunesse et à sa capacité à changer le monde », révèle l’auteure.

De la littérature jeunesse au roman

Marie-Françoise Chevallier Le Page a plusieurs cordes à son arc en termes d’écriture. Si elle présentera de la littérature jeunesse (voire pour jeune adulte) ce dimanche à Apt, elle a commencé sa carrière d’écrivaine avec des contes pour enfant. Les contes de Mamyshâ se déclinent en 15 tomes, illustrés par l’auteure elle-même, qui les a écrits pour ses petits-enfants. « J’avais du mal à trouver l’illustrateur qui correspondait à ce que je voulais donc mon mari m’a encouragée à faire moi-même les illustrations », explique-t-elle.

Le dernier conte, sorti au début de l’année 2025. ©Éditions de la Safranède

Mais ce n’est pas tout. La présidente des Éditions de la Safranède compte aussi deux romans à son actif : La Veuve K. ou la vie de château et sa suite, La part d’ombre ou Qu’aurais-je fait si j’avais su ?, qui mêlent enquête, suspense et vie en société. « Tous mes livres sont inspirés d’anecdotes de ma vie, ou bien de faits divers que j’ai pu lire dans l’actualité », ajoute Marie-Françoise.

Les projets de l’auteure et de la maison d’édition

En s’installant au cœur du Luberon, à Ménerbes, les Éditions de la Safranède ambitionnent de s’ancrer davantage dans le paysage littéraire local.

Après avoir fait le Salon Cav’Arts de Cavaillon en mai dernier, Marie-Françoise Chevallier Le Page, de son côté, ira à la rencontre de ses lecteurs à Apt ce dimanche 13 juillet, mais aussi à Roussillon à l’occasion de l’événement ‘Livre en fête’ le dimanche 28 septembre prochain.

Rencontre ce dimanche 13 juillet. De 10h30 à 18h. Librairie Fontaine Luberon. 16 Rue des Marchands. Apt.


Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Le mercredi 7 mai prochain, France 2 diffusera le téléfilm historique Résistantes, tourné en grande partie en Vaucluse avec Line Renaud, Jonathan Zaccaï, Elodie Navarre et Béatrice Facquer.

À l’occasion de la commémoration des 80 ans de la Libération, France Télévisions transporte les téléspectateurs dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers différents programmes, dont le film Résistantes, dont la quasi-totalité du tournage a été effectué en Vaucluse, à Pernes-les-Fontaines, Carpentras et Ménerbes.

Ce tournage, qui s’est achevé en octobre dernier, a pu se faire en grande partie grâce à la Commission du Film Luberon Vaucluse, association soutenue par le Département de Vaucluse, qui se charge de mettre en valeur les décors et le patrimoine du département, et qui propose assistance technique, liste de figurants et de compétences avec des centaines de caméramen, preneurs de son, éclairagistes, costumiers, maquilleurs, décorateurs, et bien d’autres. La réalisation du téléfilm a nécessité 60 techniciens et 130 figurants.

Une fiction inspirée de faits réels

Le téléfilm de 90 minutes, réalisé par Renaud Bertrand, nous plonge en 1944, dans une France détruite par l’occupation allemande, où une partie de la population résiste et où des hommes et des femmes vont devenir des héros malgré eux en devenant les membres actifs de la résistance du Vaucluse.

« Ce film veut rendre hommage à ces résistants qui se sont battus pour lutter contre l’occupant, mais surtout aux femmes, trop peu reconnues pour leur engagement et leur courage pendant la Seconde Guerre mondiale. »

David Crozier et David Guichard, auteurs du film

On suit notamment le personnage de Mère Madeleine, interprété par Line Renaud, supérieure d’un institut pour jeune filles sourdes, qui va cacher dans son couvent des enfants juifs et des maquisards, au mépris de la menace allemande.

Diffusion le mercredi 7 mai à 21h10 sur France 2 et France TV.


Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

La pose symbolique de la première pierre du futur centre d’incendie et de secours de Robion vient de se tenir route des Alpes. L’opération s’inscrit dans le cadre du programme annuel des travaux de restructuration et de rénovation du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS 84).
La nouvelle caserne représente un investissement de 1,7M€ financé par les communes de Robion (184 204€), Maubec (63 684€), Oppède (42 779€) et Ménerbes (32 974€) jusqu’à hauteur de 25% du coût total. Le reste étant pris en charge par le SDIS 84 sur son propre budget d’investissement pour les années 2025-2026. Par ailleurs, la commune de Robion a également mis à disposition gratuitement le terrain.

« Construire un tel bâtiment n’est pas une opération anodine. »

Thierry Lagneau, président du conseil d’administration du SDIS 84

« Construire un tel bâtiment n’est pas une opération anodine. Surtout par les temps qui courent, a expliqué Thierry Lagneau, président du conseil d’administration du SDIS de Vaucluse. Les réductions des dépenses induites par un contexte économique tendu, la hausse des coûts des matériaux et les équilibres budgétaires à maintenir ont été autant de freins à l’élan qui a pourtant été impulsé dès le départ. Mais la volonté des maires des 4 communes, alliée à celle du SDIS et à celle du conseil départemental de Vaucluse, qui a participé indirectement à l’effort consenti, a eu raison de tous ces obstacles. »

Crédit : SDIS 84

Une mise en service prévue fin 2025
Conçu par l’architecte Bucco-rhodanien Bernard Cervellini après des études lancées en 2022, le nouveau centre de secours sera aménagé sur un terrain d’environ 4286 m². Il s’étendra sur 539m² et comprendra un espace de vie de 269m², un espace intervention de 270m² ainsi que des espaces dédiés aux équipements techniques. L’ensemble doit être opérationnel en décembre 2025.

+13,4% d’interventions en 2024
Dirigé par le lieutenant Michel Pianetti secondé par le lieutenant Jérôme Castellan, le centre actuel déjà situé à Robion regroupe 22 sapeurs-pompiers volontaires (14 personnels masculins et 8 personnels féminins). Il dispose d’un parc comprenant 4 véhicules d’intervention : un Véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), un Camion-citerne feux de forêt (CCFM), un Camion tout usage (CTU) et un Véhicule léger hors route (VLHR).


Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

La Maison Dora Maar, située à Ménerbes, organise la 4ᵉ édition de son marché de Noël ces samedi 7 et dimanche 8 décembre. Artistes et créateurs se mêleront aux producteurs, aux artisans et aux stands gourmands.

La maison de l’artiste surréaliste Dora Maar, cadeau de rupture de Picasso, devenu centre culturel et résidence pour artistes, fait son marché de Noël ce week-end. En tout, ce sont 25 stands d’artistes, artisans et producteurs, dans cette maison qui sera exceptionnellement ouverte à tous et à tous les étages.

Chapeaux, champagne, vin, huile d’olive, bijoux artisanaux, céramique, miel, maroquinerie ou encore décoration d’intérieur, il y en aura pour tous les goûts. Le tout dans une ambiance musicale animée par Jean-Christophe Klotz au piano de 15h à 18h le samedi, et de 10h à 12h et 14h à 16h le dimanche.

La Maison Dora Maar accueillera aussi plusieurs ateliers créatifs pour tout âge durant le weekend au tarif de 10€ (réservation au 06 51 89 15 43 ou par mail à l’adresse avignon@lapetiteacademie.com). Au programme :

  • Sculpture : d’après Picasso (samedi à 11h et dimanche à 10h)
    Peinture : portrait ou autoportrait d’après Picasso (samedi à 14h et dimanche à 13h)
  • Collage : d’après les œuvres de Dora Maar (samedi à 16h et dimanche à 15h)

Un souffle nouveau sur le cinéma : la première édition du Festival du Film Dora Maar, un succès retentissant à Ménerbes

Patrick Canac a fondé les Musicales du Luberon en 1988, dans le but de partager sa passion pour la musique classique. Aujourd’hui, l’association organise une vingtaine d’événements par an et a toujours pour objectif de démocratiser la musique classique.

Originaire de la Drôme et après des études à Grenoble, Patrick Canac a eu une carrière riche. De la fonction publique à l’activité privée, en passant par l’enseignement, il a aussi été directeur général de la société avignonnaise GSE, puis a créé sa propre société, avant de prendre sa retraite en 2018.

Passionné de musique depuis des décennies, notamment de jazz et de chanson française, il a été proche de l’artiste Claude Nougaro. « C’est lui qui m’a un petit peu formé et incité à élargir mes goûts vers la musique classique », explique-t-il. À son arrivée dans le Luberon en 1980, Patrick Canac a assisté à plusieurs concerts à Oppède-le-Vieux dans le cadre du festival Les Semaines du Luberon. Après l’arrêt de ce dernier, Patrick, entouré de son épouse et leurs amis, a décidé d’en reprendre le format et a créé Les Musicales du Luberon en 1988, qu’il préside encore aujourd’hui aux côtés de Laure Kaltenbach.

Une association centrée sur la musique classique

À leurs débuts, Les Musicales du Luberon étaient assez diversifiées et proposaient de la musique classique, du jazz, mais aussi du théâtre, puis elles se sont centrées sur la musique classique et lyrique. Initialement, tous les concerts avaient lieu au sein de l’église Notre-Dame-Dalidon à Oppède-le-Vieux. Après des complications avec la municipalité, l’association s’est installée à Ménerbes et a commencé à étaler sa présence géographique. « Les autorités qui finançaient Les Musicales ont demandé qu’on mène une action plus large dans le Luberon », ajoute Patrick Canac.

« La forme actuelle des Musicales est établie depuis quelques années, depuis 7 ou 8 ans. »

Patrick Canac

Non seulement les Musicales du Luberon se sont diversifiées d’un point de vue géographique, mais aussi d’un point de vue temporel puisque les concerts ne sont plus uniquement donnés en été, mais toute l’année, et ce, dans divers lieux comme Ménerbes, mais aussi les Taillades, Apt, Lacoste, etc.

L’Orchestre national Avignon-Provence en concert aux Taillades. ©Les Musicales du Luberon

Un élargissement géographique et du public

Il était important pour l’association de se diriger vers Apt. « On considérait qu’à Apt, il y avait une population plus grande, un public nouveau », explique Patrick Canac. Ainsi, en élargissant leur périmètre d’action, les Musicales du Luberon se sont inscrites dans une volonté d’élargir leurs publics, notamment vers la jeunesse. Une catégorie de population qui n’est pas à priori attirée par la musique classique.

« La musique classique n’est pas réservée à une élite. »

Patrick Canac

Un nouveau public a effectivement été conquis puisque, parmi les spectateurs, on pouvait apercevoir monsieur et madame tout-le-monde. « C’est une musique qui s’adresse à tous, affirme le coprésident de l’association luberonnaise. Le problème de la musique classique, c’est que pendant très longtemps elle a été défendue par des gens extrêmement compétents, mais qui avaient tendance à la présenter comme une discipline savante. » Encore aujourd’hui, ce stéréotype a la vie dure et persiste. Beaucoup pensent qu’il faut posséder certaines connaissances pour écouter et apprécier la musique classique. Une tendance que les Musicales du Luberon veulent effacer.

La Maison Basse de SCAD Lacoste accueille régulièrement des concerts. ©Les Musicales du Luberon

Des collaborations avec d’autres structures locales

Toujours dans l’objectif de viser des publics nouveaux, Les Musicales du Luberon collaborent souvent avec d’autres organismes vauclusiens, notamment l’Orchestre national Avignon-Provence, dont Patrick Canac est le vice-président depuis 20 ans. « La vocation de l’Orchestre, c’est de transporter la musique vers des lieux où elle n’est pas naturellement présente », développe le président des Musicales du Luberon. L’Orchestre a mis au point un format de concert qui est justement adapté à des lieux qui ne sont pas forcément organisés pour pouvoir recevoir des ensembles classiques. Il a d’ailleurs donné un concert à la fin du mois de septembre à la salle des fêtes d’Apt, sous la direction de Débora Waldman, dans le cadre du festival d’automne des Musicales du Luberon.

L’association culturelle collabore également avec le Conservatoire d’Apt afin de viser un public local. 70% de la fréquentation des concerts des Musicales sont d’ailleurs des habitants du Luberon. « C’est aussi pour cette raison qu’on opère toute l’année, on n’est pas seulement un festival d’été qui va chercher les touristes qui sont de passage », complète Patrick Canac. Aussi, les Musicales du Luberon accueillent de nombreux écoliers, afin d’initier les plus jeunes à la musique classique.

Le guitariste Thibault Cauvin et les enfants de l’Orchestre à l’école d’Arles. ©Les Musicales du Luberon

Une association aux multi-objectifs

En plus de vouloir élargir ses publics cibles, l’association luberonnaise souhaite, avec ses manifestations, être présente sur tout le territoire et sur tout le calendrier de l’année, toujours en visant l’excellence. « On veut proposer des concerts et des artistes du niveau de ceux qui opèrent dans les grands festivals », explique le président. Aujourd’hui, les Musicales veulent se placer au même niveau que les autres grands festivals de musique classique.

« Ce n’est pas parce qu’on a volonté d’élargir le public qu’on doit proposer des concerts avec une qualité médiocre. »

Patrick Canac

Avec le peu de moyens que l’association possède, elle fait venir des artistes qui n’ont pas forcément une grande notoriété, mais qui sont tout aussi talentueux que les plus grands. Les Musicales du Luberon veulent par ailleurs favoriser l’insertion professionnelle des jeunes musiciens en début de carrière professionnelle. Au début du mois d’octobre par exemple, l’association a reçu Axelle Saint-Cirel, qui a connu un véritable essor cet été grâce à son interprétation de La Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Une association principalement bénévole

Les Musicales du Luberon comptent une dizaine de membres bénévoles, dont certains sont là depuis le début, qui portent leur force de travail pour pouvoir faire fonctionner les diverses manifestations. Il y a aussi une salariée permanente et des salariés intermittents. Comme toutes les structures culturelles, l’association ne peut pas équilibrer le coût des concerts avec le produit de la billetterie. « Ça implique la règle des trois tiers : un tiers de billetterie, un tiers de subventions publiques, puisqu’on est soutenu par la Région, le Département, l’État, la Ville d’Apt, la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, et un tiers des mécènes (privés et entreprises) », développe Patrick Canac.

Pour veiller à l’équilibre économique, les Musicales du Luberon proposent plusieurs formats d’événements, comme des gros concerts pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes, des concerts en comité plus restreint, ou encore les Samedis des Musicales. Ce dernier format, qui rencontre beaucoup de succès, a lieu une fois par mois sur dix mois de l’année. Ce sont des conférences-écoutes d’1h30, animées par un des membres des Musicales sur un thème précis qui peut être un compositeur, une œuvre d’opéra, ou autre. Ces conférences ne sont pas animées par des musicologues. « On veut démontrer justement à travers ces conférences que quand on aime la musique classique, on a envie de la partager, même si on n’est pas spécialiste, conclut Patrick Canac. Et ça marche très bien puisqu’on reçoit plus de 500 personnes chaque année pour ces Samedis des Musicales. »

Ainsi, les Musicales du Luberon ont encore de belles années devant elles, avec toujours le même objectif : démocratiser la musique classique et partager ensemble la passion pour celle-ci.

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