17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

Combien coûte l’essence dans le monde ?

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a fait grimper les cours du pétrole et d’autres matières premières, le prix de l’essence est un sujet d’actualité brûlant dans le monde. Comme les taxes représentent la majeure partie du prix du carburant (environ 60 % en France), ce sont les pays qui taxent le moins l’essence qui continuent d’afficher les prix les plus bas, à l’image des États-Unis. Avec un prix moyen de près de 1,20 dollar par litre pour le Sans Plomb 95 (soit 1,15 euro), les Américains payent toujours beaucoup moins cher que les habitants de nombreux pays à haut revenu pour faire le plein. À l’échelle mondiale, le prix moyen se situait autour de 1,28 euro le litre le 9 mai.

C’est l’Europe qui affiche les prix de l’essence parmi les plus élevés de la planète. La plupart des Européens payent désormais plus de 1,50 euro par litre et le seuil des 2 euros a même été franchi dans plusieurs pays. C’est notamment le cas en Allemagne, au Pays-Bas, au Danemark, en Islande et en Norvège. En France, le prix hebdomadaire moyen s’élevait à 1,90 euro le 9 mai. La Norvège fait figure d’exception parmi les pays producteurs de pétrole, car elle applique une taxe particulièrement élevée sur les carburants. Le pays fonde une grande partie de sa richesse sur les hydrocarbures, mais poursuit depuis de nombreuses années une politique visant à ne plus dépendre des énergies fossiles.

D’autres pays producteurs de pétrole ont choisi le chemin inverse, en offrant l’essence à leurs citoyens à un prix inférieur à celui de l’eau en bouteille. Les exemples les plus radicaux sont le Venezuela, l’Iran et la Libye, où le litre coûte seulement quelques centimes d’euro. Parmi les régions du monde où l’essence est la moins chère figurent l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, mais aussi l’Asie centrale et la Russie. En Algérie, par exemple, l’essence ne coûte qu’environ 30 centimes par litre, alors qu’en Russie, le prix est actuellement de 70 centimes. Le litre d’essence le plus cher du monde est vendu à Hong Kong : 2,74 euros, ce qui revient à plus de 100 euros pour faire le plein d’une petite voiture.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Sur le même sujet : ce que représente le plein d’essence en pourcentage du salaire moyen.


Combien coûte l’essence dans le monde ?

Alors que le covoiturage courte distance a explosé en mars sous l’effet de la hausse du prix des carburants, le Grand Avignon est l’agglomération qui a connu la plus forte progression de la région.

Avec +223% en 1 mois, le Grand Avignon est l’agglomération de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir enregistré la plus forte progression en matière de covoiturage. La cité des papes est ainsi passée de 358 trajets en covoiturage en février 2022 à 1 157 trajets en mars selon Klaxit, plateforme leader européen du covoiturage domicile-travail centralisant à elle seule 46% de l’offre nationale.

Toujours selon ce classement basé sur les données de l’Observatoire national du covoiturage quotidien qui recense tous les trajets effectués en covoiturage courte distance par plus de 20 opérateurs partenaires, c’est la métropole Nice-Côte d’Azur qui arrive en tête (voir tableau ci-dessous) devant Aix-Marseille et la principauté de Monaco. Parti de loin, le Grand Avignon arrive désormais 6e de ce classement régional totalisant 16 544 trajets en mars. Un chiffre qui permet à la Région Sud de se classer en 8e position (+98) des 13 région françaises.

Rouen, Angers et Montpellier sur le podium
Au niveau national, entre février et mars, en 1 mois seulement, le nombre de covoiturages a bondi de 54%. Dans ce top 10 hexagonal (hors Paris), Rouen reste de loin en première position avec plus 22 000 trajets réalisés en mars 2022, suivie par Angers (14 213), Montpellier (13 758) et Nantes (12 002) dans la tranche des plus de 12 000 trajets mensuels réalisés. Toulouse (10 804), Annecy (10 286), Beauvais (10 266) et Metz (10 117) réalisent chacune plus de 10 000 trajets mensuels. Beauvais compte même plus de trajets réalisés en covoiturage que Lyon ou Marseille, en étant 25 fois plus petite. Nice et Marseille figurent ensuite respectivement en 9e et 10e position.
Bordeaux, Lille, Strasbourg, Rennes et Grenoble, qui font pourtant partie parmi les 10 plus importantes métropoles françaises, sont absentes du classement.

Plus de succès dans les territoires qui subventionnent les trajets
« Entre février et mars, le nombre d’inscrits a été multiplié par 3 chez Klaxit, constate Julien Honnart, président et cofondateur de Klaxit. Avec la hausse du prix des carburants, les automobilistes ont donc cherché des solutions et se sont massivement inscrits sur l’application. Les volumes de trajets en covoiturage ont, eux, augmenté de 60%, soit 3,5 fois moins rapidement. Car les inscrits qui ont finalement franchi le pas et se sont mis à covoiturer sont ceux qui se situent dans des collectivités qui subventionnent les trajets. Même avec un litre de carburant à plus de 2€, les automobilistes ne voient pas leur intérêt économique sur le seul partage des frais. Il est nécessaire que le trajet soit subventionné par la collectivité pour qu’ils y trouvent un intérêt économique suffisant, laissent leur voiture au garage et deviennent passagers. »

120€ par mois pour le ‘covoitureur’
Depuis le vote de la loi LOM de décembre 2019, le modèle économique du covoiturage courte distance repose sur les incitations financières mises en place par les collectivités locales.
Elles s’établissent ainsi : l’équivalent de 1,5 passager transporté sur 20km aller/retour pendant 20 jours sur un mois = 1,5 passager x 2€ x 2 aller/retour x 20 jours = 120€/mois.
C’est ce que Klaxit appelle la ‘formule magique’ : les passagers voyagent gratuitement ou à un prix symbolique et les conducteurs sont rémunérés entre 2€ et 4€ par trajet et par passager, soit 120€ / mois pour un usage régulier. C’est la collectivité qui paye la différence et crée ainsi un intérêt économique pour les automobilistes à laisser leur voiture au garage et devenir passager d’un covoiturage.
« La hausse du prix des carburants incite massivement les automobilistes à chercher des solutions alternatives mais le déclencheur pour covoiturer est bien l’incitatif financier de la collectivité, insiste Klaxit. Même avec un prix des carburants haut, sans incitatif financier, pas de passage à l’acte ni de covoiturage régulier. Et quand cet incitatif s’arrête, le covoiturage s’arrête. »
Preuve en est, entre mi-juillet 2020 et mi-février 2021, Ile-de-France Mobilités a suspendu son financement des trajets en covoiturage, entraînant une chute de 95% des trajets réalisés en covoiturage en Ile-de-France.


Combien coûte l’essence dans le monde ?

Le projet d’arrêté interdisant la circulation des poids-lourds sur la rocade Charles-de-Gaulle aux heures de pointe semble reporté à une date non définie…

Afin de réduire le trafic routier sur la rocade Charles-de-Gaulle, la Ville d’Avignon et les services de l’Etat envisageaient un projet d’arrêté visant à interdire la circulation des poids-lourds entre 7h et 9h ainsi qu’entre 16h et 18h tous les jours.
« L’interdiction des poids lourds sur la rocade est une mesure demandée par les acteurs locaux, notamment par la maire d’Avignon depuis plusieurs années, détaillait la Dreal Provence-Alpes-Côte d’Azur en octobre dernier. Cette restriction vise les poids-lourds de plus de 40 tonnes aux heures de pointe. »
Travaillant sur la faisabilité d’un tel projet (conditions de contrôle, parkings de stockage, balisage des itinéraires, conditions de circulation des poids lourds du MIN de Châteaurenard), la Dreal Paca évoquait alors une entrée en vigueur de la mesure d’interdiction à la fin de l’année 2021.

Un remède pire que le mal ?
C’était sans compter sur la mobilisation des entreprises de transports locales ainsi que des membres de l’association du parc d’activités Avignon-Courtine. En effet, cette zone d’activités abrite de nombreuses sociétés de transports ainsi qu’une très importante plateforme multimodale (rail-route).
A ce titre, TLF-Méditerranée (regroupant les représentants régionaux l’union des entreprises de transport et logistique de France) ont fait part de leurs inquiétudes de leurs adhérents effectuant des transports de denrées périssables et des transports combinés rail-route.
S’appuyant sur des études faites par la Dreal et le Cerema, le groupe de travail réunissant les parties prenantes associées à cette réflexion (collectivités, acteurs économiques, transporteurs routiers notamment) ont estimé « qu’une telle interdiction mettrait à mal – voire en péril – le transport combiné rail-route dans le Sud de la France et compromettrait la transition énergétique ainsi que le report modal en général ».
De fait, le projet d’obligation de contournement de la rocade Sud d’Avignon semble donc reporté sine die.

La LEO fait cruellement défaut
Pour la Ville l’objectif de cet arrêté est de diminuer le trafic poids lourds sur la rocade. Une zone qui enregistre un transit quotidien de l’ordre 30 000 à 40 000 véhicules, dont 11% à 13% de camions. Un flux qui n’est pas sans conséquences sur la santé et la qualité de vie des 25 000 riverains des quartiers Sud de la cité des papes.
« Un périmètre reste à définir dans lequel un recours aux dérogations serait inutile car seul le transit devrait y être interdit, précise Michel Mattar, secrétaire général de TLF Méditerranée Pour les véhicules en transit, ils seraient dans l’obligation d’utiliser les itinéraires de contournement prédéfinis par la ville d’Avignon et la Dreal, mais cela engendrerait des problèmes avec les maires des communes traversées car les routes sont inadaptées et déjà très congestionnées. »
Aujourd’hui, si l’arrêté interdisant la circulation des poids-lourds sur la rocade Charles-de-Gaulle n’est donc pas pris c’est, qu’au bilan, entre les nuisances reportées sur d’autres territoires et les émissions de CO2 multipliées par la sous-utilisation de la plateforme rail-route, l’impact environnemental serait négatif.
Ainsi à l’image de difficultés rencontrées avec le plan Faubourgs, cette volonté municipale de ‘faire la chasse’ au trafic de transit se retrouve confrontée aux manques de solutions alternatives. Dévier le flux des véhicules : mais pour les faire passer où ?
Cette situation met en lumière l’absence d’infrastructures adaptées à la réalité du bassin de vie et plus particulièrement le retard pris par la LEO (Liaison Est-Ouest) dont seulement une tranche a été réalisée sur les 3 que compte le projet de contournement d’Avignon par le Sud.
Selon les projections, la mise en service de ces équipements routiers permettrait de réduire le trafic de plus de -20% sur la rocade et de -40% à -50% sur plusieurs tronçon de route compris entre la cité des papes et Châteaurenard.


Combien coûte l’essence dans le monde ?

À l’échelle mondiale, les émissions de CO₂ d’un véhicule de type pick-up sont en moyenne plus de deux fois plus élevées que celles d’une voiture de petite ou moyenne taille, ce qui représente une différence d’environ 2 000 kilogrammes de CO₂ par an (pour 15 000 km parcourus). Comme le montre notre graphique, les grands SUV et les voitures de sport font également partie des modèles qui rejettent le plus de dioxyde de carbone. Avec des ventes mondiales en hausse de 10 % en 2021, les SUV jouissent d’une popularité croissante à travers le monde. En Europe, par exemple, leur part de marché a atteint 45,5 % l’année dernière (contre 40 % en 2020). Mais l’accent mis par les constructeurs sur ce type de véhicules pourrait toutefois être mis sous pression.

L’Union européenne a récemment établi des limites plus strictes pour les émissions des voitures particulières nouvellement immatriculées. Depuis 2021, le niveau a été fixé à 95 g de CO₂/km maximum pour l’ensemble du parc automobile en Europe. S’ils ne respectent pas cette nouvelle règle, les constructeurs s’exposent à une amende de 95€ par gramme dépassé (et véhicule vendu) et sont donc désormais fortement incités à produire des voitures plus sobres énergétiquement et moins polluantes. À noter qu’à partir de 2030, la limite d’émissions sera abaissée à 61,75 CO₂/km.

Les chiffres utilisés dans cette infographie sont tirées du Mobility Market Outlook de Statista, qui présente des données et des prévisions actualisées sur les marchés automobiles et les services de mobilité dans le monde entier.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien coûte l’essence dans le monde ?

La municipalité de Villeneuve-lès-Avignon a décidé d’interdire la circulation des véhicules d’un poids supérieur à 19 tonnes sur son territoire. Cette décision valable toute l’année concerne les voies communales et départementales suivantes :

  • avenue Gabriel Péri,
  • avenue Charles de Gaulle,
  • avenue de Verdun,
  • boulevard Frédéric Mistral,
  • boulevard Léon Gambetta,
  • avenue des Cévennes,
  • boulevard Calmette,
  • avenue Pasteur,
  • boulevard Guynemer,
  • chemin de Monteau.

Les véhicules concernés doivent donc désormais se conformer au plan de déviation (voir ci-dessous) qui les oriente vers les ponts du Royaume (dans le prolongement gardois de celui du pont Daladier) et de l’Europe. Deux ouvrages d’art qui doivent prochainement faire l’objet de travaux dans le cadre des aménagements du tramway et du Chron’hop de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon.

« Cette interdiction ne s’applique pas aux véhicules de secours et d’urgence, de services réguliers de transport en commun, aux véhicules de desserte locale, aux véhicules des services municipaux et aux véhicules de collecte des ordures ménagères », précise toutefois la cité cardinalice.

Dérogation possible
Une dérogation de circulation peut être délivrée par les Services techniques de la mairie qui rappelle cependant que « tout bénéficiaire, à titre quelconque, d’une dérogation de circulation conserve l’entière responsabilité de tout accident corporel, des dégradations au revêtement et mobilier urbain ou privé, provoqués par le passage de son véhicule ».

Renseignements : Services Techniques -Tél. 04 90 27 49 20


Combien coûte l’essence dans le monde ?

En quelques années, la trottinette est devenue incontournable dans le paysage de la micro-mobilité électrique. Selon les données de la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FP2M), les trottinettes électriques s’apprêtent à passer le cap du million de ventes en France. En 2021, 908 000 unités ont été vendues dans l’Hexagone, contre 640 000 l’année précédente, soit un chiffre en hausse de 42 %. Pour comparer avec d’autres modes de transport, il s’est vendu environ 2,7 millions de vélos en 2020, dont 510 000 à assistance électrique. « Les utilisateurs sont de plus en plus nombreux à avoir recours à la trottinette électrique pour des déplacements domicile-travail réguliers ou quotidiens. Ces nouveaux usages, observés durant la crise sanitaire, se sont accélérés depuis la hausse des prix du carburant », explique Grégoire Hénin, vice-président de la FP2M.

L’un des points noirs de l’essor de ce nouveau mode de transport urbain reste néanmoins la sécurité. Face à la hausse du nombre d’accidents causés par des trottinettes électriques ces dernières années, les assureurs ont récemment rappelé que peu d’utilisateurs étaient assurés, alors qu’une assurance est obligatoire pour ce type d’engin motorisé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien coûte l’essence dans le monde ?

Constatant trop souvent des comportements inciviques sur la voie publique, la ville de Bollène vient de mettre en place la vidéo-verbalisation afin d’inciter les automobilistes à respecter le code de la route. Ainsi, depuis le 1er mars dernier, la commune a adopté le principe de la vidéo-verbalisation des infractions au code de la route dans certaines zones de la ville.
« L’objectif est de répondre aux préoccupations des Bollènois sur les incivilités, les délits routiers, les stationnements gênants, la surveillance générale du territoire et plus particulièrement aux abords des établissements scolaires afin de protéger au mieux les déplacements des élèves et de leurs familles », explique la municipalité. Le dispositif vient en complément des patrouilles déjà réalisées par les agents de la police municipale.

10 agents assermentés pour constater les infractions
La vidéo-verbalisation s’appuie sur les dispositifs de vidéo-protection installés sur plusieurs secteurs de la commune et permet de sanctionner à distance, une infraction au code de la route. Elle permet aux 10 agents assermentés de la ville de constater, sur un écran de contrôle l’infraction.
L’agent verbalisateur édite alors par voie électronique le procès-verbal. Celui-ci est ensuite transféré automatiquement au Centre national de traitement de Rennes (CNT) qui adresse un avis de contravention au domicile du titulaire de la carte grise. Pour informer l’automobiliste de la présence d’une caméra, des panneaux de signalisation sont positionnés aux 19 secteurs concernés sur la commune.

Petit rappel des catégories d’infractions
Pour rappel voici les catégories d’infractions routières verbalisables sans interception du conducteur :
– Le non-respect des signalisations imposant l’arrêt du véhicule (feux, stop…).
– Les stationnements gênants.
– Le non-respect des vitesses maximales autorisées.
– Le non-respect des distances de sécurité entre les véhicules.
– L’usage des voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules (bus, taxis…).
– Le défaut du port de la ceinture de sécurité.
– L’usage du téléphone portable tenu en main.
– La circulation, l’arrêt, le stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence.
– Le chevauchement et le franchissement des lignes continues.
– Le non-respect des règles de dépassement.
– Le défaut de port du casque à deux-roues motorisé.


Combien coûte l’essence dans le monde ?

Malgré un contexte difficile pour l’industrie automobile, affectée par les pénuries de composants et de matières premières, les véhicules électriques ont continué de progresser de façon spectaculaire en 2021. Par rapport à l’année précédente, les ventes mondiales de voitures particulières 100 % électrique ont plus que doublé pour atteindre environ 4,4 millions d’unités selon le bilan annuel publié par PwC. La Chine représente de loin le plus grand marché en volume, le pays ayant écoulé à lui seul 2,9 millions d’unités.

Mais si l’on regarde les parts de marché des modèles tout électrique, l’Europe est toujours en pole position. Comme les années précédentes, la Norvège constitue l’exception la plus notable en tête de liste : en 2021, près de deux voitures nouvellement immatriculées sur trois étaient électriques. Les Pays-Bas et la Suède affichent également parmi les parts de marché les plus élevées, respectivement 20,8 % et 18,4 %, témoignant de l’adoption rapide de la mobilité électrique en Europe du Nord. En France, les voitures électriques pures ont atteint près de 10 % des nouvelles immatriculations en 2021.

Hors d’Europe, c’est la Chine qui domine sur le plan de l’adoption, avec environ 11 % de part de marché en 2021. Comme le révèle notre graphique, les États-Unis et le Japon sont plutôt à la traîne : le tout électrique n’ayant représenté que respectivement 2,7 % et 0,9 % des ventes dans ces pays l’année dernière.

C’est un ensemble de mesures politiques avantageuses – exonérations fiscales, gratuité des péages et autres incitations économiques – qui a permis à la Norvège de promouvoir avec un tel succès l’achat de véhicules électriques. Mais ce modèle reste difficilement transférable ailleurs. Tout d’abord en raison de son coût, la Norvège subventionnant l’achat de l’électrique à un niveau que peu d’autres pays pourraient se permettre. Et deuxièmement, car il s’agit d’une économie qui dispose d’un niveau de revenu parmi les plus élevés au monde (ironiquement grâce à ses réserves de pétrole), ce qui représente un net avantage en matière d’accessibilité financière pour la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien coûte l’essence dans le monde ?

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair va ouvrir une nouvelle ligne entre Dublin et l’aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes. La compagnie low-cost proposera 2 vols par semaine, les mardis et samedis, du 1er avril au 31 octobre 2022.  Les temps de vols seront de 2h35 depuis la Provence et de 2h20 depuis l’Irlande. Il faudra compter au moins une cinquantaine d’euros pour un trajet aller (même si certains vols sont encore proposés à seulement une vingtaine d’euros selon les dates).
Cette nouvelle ligne viendra compléter le retour des dessertes de Bruxelles, Londres, Fès et Marrakech proposées par Nîmes Métropole et son délégataire Edéis depuis la plateforme aéroportuaire gardoise située à Garons.
« Nous sommes ravis d’annoncer cette nouvelle route vers Dublin qui améliorera encore la connectivité entre la France et l’Irlande », se félicite Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair.

Nîmes ne manque pas d’Eire
« Nous sommes en train d’inverser la tendance et de redonner une dynamique économique et touristique à cette infrastructure majeure de notre territoire », complète Franck Proust, président de Nîmes Métropole dont le but est de « faire de cet aéroport l’un des grands atouts de notre territoire ».
Auparavant, l’agglomération et son délégataire se sont activés en 2021 pour retrouver toutes les destinations antérieures à la période Covid. Cela étant fait, l’objectif est désormais d’ouvrir de nouvelles lignes et de diversifier les destinations au départ de Nîmes, à l’image de cette nouvelle ligne vers la capitale de la république d’Irlande.
Car au-delà de la connexion à Dublin, il s’agit de créer un lien avec le 2e plus gros hub de la compagnie Ryanair, permettant la connexion à plus d’une centaine de villes en Europe (le plus gros hub étant l’aéroport de Londres-Stansted auquel Nîmes est déjà connecté). En outre, une escale par l’aéroport de Dublin permettra aussi de réaliser l’ensemble des formalités d’entrée pour les voyageurs se rendant aux Etats-Unis, avant leur départ, grâce au système de ‘preclearance’ (= installations de pré-contrôle aux frontières des États-Unis).

@Rodolosi Enzo

Porte d’entrée de la Grande Provence et site majeur de la sécurité civile
« Cette nouvelle ligne permet à l’aéroport d’entamer la diversification de son réseau pour se connecter à de nouveaux marchés touristiques et ancrer le positionnement de l’aéroport nîmois comme porte d’entrée de la Grande Provence », souligne Grégory Merelo, directeur de l’aéroport. En parallèle, Edeis s’est engagé à compléter les investissements réalisés par l’Agglo pour améliorer ‘significativement’ la rénovation des infrastructures destinées aux passagers.
Par ailleurs, accueillant déjà depuis 2017 la flotte des bombardiers d’eau de la sécurité civile française, Nîmes Métropole a lancé la rénovation des bâtiments de bord de piste et la construction de nouveaux hangars pour accueillir des entreprises sur cette la base aéroportuaire est en passe de devenir un des sites majeurs européen de la sécurité civile.

https://www.echodumardi.com/tag/mobilite/page/10/   1/1