3 décembre 2025 |

Ecrit par le 3 décembre 2025

Avignon 28e ville de France la plus chère pour faire son plein

S’appuyant sur les données du portail prix-carburants.gouv.fr le site comparateur de voitures et guide d’achat Caroom.fr vient de dresser un état des lieux du prix des carburants dans les 50 plus grandes villes françaises. Avignon y figure en 28e position avec une hausse des carburants de près de 22% en 1 an. Une augmentation aussi observée dans les principales villes de Vaucluse.

Avec un prix moyen de 1,603€ pour 1 litre de gazole en janvier 2022, Avignon figure en 28e position des villes françaises en termes de coûts des carburants. En 1 an, les 14 points de vente références de la cité des papes ont vu le prix moyen du litre de gazole augmenter de 0,288€, soit une hausse de +21,89%. Pour les automobilistes locaux, le coût moyen d’un plein de 40 litres* à Avignon est ainsi passé de 52,60€ en janvier 2021 à 64,11€ 12 mois plus tard, soit une hausse de +11,51€. Pour rappel, mi-novembre 2018, date du début du mouvement des Gilets Jaunes, le prix du litre de gazole était à Avignon de 1,471€.

Evolution du prix moyen de 1 litre de gazole à Avignon depuis 2018.

Velleron le plus cher, les Taillades le moins coûteux
Dans le reste du Vaucluse c’est à Velleron que l’on constate le prix le plus élevé pour 1 litre de gazole (1,675€). Derrière arrivent les villes de Monteux (1,651€), Orange (1,624€), Bollène (1,614€), Isle-sur-la-Sorgue (1,609€) et Sorgues (1,609€) qui sont toutes plus chères qu’Avignon. A l’inverse, c’est au Pontet (1,597€), Pertuis (1,587€), Cavaillon (1,586€) et les Taillades (1,586€) que les automobilistes du département s’en tirent le mieux. Au final, le Vaucluse affiche une hausse moyenne de +21,96% en un an alors que le prix moyen du litre de gazole s’affiche à 1,603€.

Comparatif 2021-2022 du prix moyen de 1 litre de gazole dans les principales villes de Vaucluse.

Mieux vaut faire son plein à Aix ou à Nîmes
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est à Toulon que l’on trouve le prix le plus élevé pour 1 litre de gazole (1,621€ – 15e rang national). En 27e position, Marseille (1,604€) figure juste devant Avignon. Suivent ensuite Nice (30e avec 1,602€) et Aix-en-Provence (38e avec 1,593€). En Paca, la hausse moyenne est de +20,75% en un an et le prix moyen du litre de gazole s’établit à 1,607€. Chez nos voisins, Montpellier (11e) affiche des coûts élevés (1,625€) alors que Nîmes (45e) s’en sort beaucoup mieux (1,585€).
Au niveau national, l’outil mis en place par Flashs, l’agence spécialisée en data, et Caroom.fr constate les plus fortes hausse à Brest (+25,17%), le Havre (+24,39%) et Vitry-sur-Seine (+24,24%). Dans le même temps, c’est à Grenoble que se trouve le gazole le plus cher  de l’Hexagone (1,677€) devant Montreuil (1,655€) et Nanterre (1,650€) qui complètent le podium de ce top 50 à découvrir ci-dessous.

*Le gazole représentant plus de 70% des carburants vendus en France, c’est ce type de carburant qui a été retenu comme exemple pour cette étude.


Avignon 28e ville de France la plus chère pour faire son plein

Cela fait plus d’un siècle que l’aventure a débuté pour Voyages Arnaud. L’entreprise basée à Carpentras a su traverser le temps afin de s’adapter à son territoire ainsi qu’à son époque. Aujourd’hui, les nouveaux défis passent notamment par la transition écologique et la difficulté à recruter de nouveaux chauffeurs.

L’aventure familiale dédiée aux voyages en car a débuté il y a plus d’un siècle, en 1920 chez les Arnaud, à Saint-Zacharie à la limite des Bouches-du-Rhône et du Var dans le Pays d’Aubagne. C’est le grand-père, Aloys Arnaud, qui a eu l’idée de créer cette entreprise avec au début, des chevaux qui tractaient. Lui ont succédé Adrien, son fils, puis Gabriel, son petit-fils. Le premier autocar de la société a été acquis en 1938. En 1981, ‘Les Voyages Arnaud’ s’installent à Carpentras avec une autre adresse un peu plus tard à l’Isle-sur-la-Sorgue et des dépôts désormais à Orange, Cavaillon et Le Thor notamment.

Les Autocars Arnaud à l’Isle-sur-la-Sorgue en 1938.

En tout l’entreprise totalise 150 véhicules dont une quinzaine dédiée aux transports de proximité. On voit ainsi des bus Arnaud qui irriguent les transports urbains de Sorgues, Châteaurenard et dans les agglomérations du Grand Avignon et de Carpentras (Cove).
Tout le reste, en dehors des mini-bus, ce sont majoritairement des autocars (où l’on est assis confortablement et on fait de plus longs trajets), dans le Vaucluse mais bien au-delà, vers l’aéroport de Marseille-Provence à Marignane, les gares routière et TGV d’Aix et dans l’Europe entière pour des déplacements touristiques.

« Du clef en main. »

« Nous avons aussi une agence de voyages pour les groupes, les clubs, les associations de retraités par exemple, explique Jérôme Mouret, le président actuel du groupe. Elle crée du sur-mesure, avec un itinéraire à la demande, un programme culturel, patrimonial, on réserve les hôtels et les restaurants. Bref, du clef en main. »
Evidemment, avec la crise sanitaire pendant plus d’un an et demi, l’entreprise a vécu au ralenti. « Confinement, télé-travail, lieux culturels fermés, festivals annulés, tourisme en berne, tous les cars étaient garés sur le parking, sans bouger. Mais avec la vaccination anti-Covid, on sort de la crise, petit à petit, notre activité reprend », se réjouit-il.
Car une flotte de 150 véhicules, c’est d’abord un coût d’achat (200 à 300 000€ pour un bus en ville, 350 à 400 000€ pour un car long-courrier), il faut les renouveler tous 5 à 10 ans, les entretenir grâce à une dizaine de mécanos, carrossiers, électriciens, passer à la pompe pour remplir d’énormes réservoirs avec un prix des carburants en hausse constante depuis des mois « Et on ne peut répercuter les hausses qu’un an après, éventuellement » regrette Jérome Mouret.

Le coût de la transition écologique
Aujourd’hui, pour parcourir 4 850 000 km par an, le groupe vauclusien dispose des véhicules thermiques (Iveco et Mercedes-Setra) « Mais la transition s’amorce pour suppléer le gas-oil avec l’hydrogène et l’électrique, le problème c’est que les coûts sont exorbitants, explique le patron, ils doublent pour l’hybride et ils triplent pour l’hydrogène. Il nous faudra attendre un peu pour qu’ils deviennent abordables. »
Fin 2013 Voyages Arnaud a été la première entreprise Vauclusienne à avoir signé la charte d’engagement volontaire de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de voyageurs. Cette charte a été renouvelée en 2017.

Jérome Mouret devant l’un des bus électriques du groupe vauclusien de transport et de voyage.

Recherche chauffeurs désespérément
Autre préoccupation majeure pour l’entreprise, et elle n’est pas la seule dans ce cas : le manque de chauffeurs. Du coup, en octobre, elle a imaginé et lancé avec Pôle-Emploi le ‘Job Bus Tour Voyages Arnaud’, qui a notamment fait étape à Sorgues, Carpentras, Mazan, Sarrians, Jonquières, Monteux pour aller au-devant des chômeurs, des séniors privés d’emplois, des jeunes qui ne sont pas encore entrés dans la vie active. Objectif : leur expliquer l’intérêt de ce métier, les services qu’il rend, le contact avec les voyageurs. Elle les forme, notamment à conduire un bus scolaire, s’assurer que les élèves ont attaché leur ceinture, ne soient pas trop dissipés et évitent de distraire le chauffeur. Elle les embauche quand ils sont aptes.

Le bus de l’OM
Sujet de satisfaction même s’il est peu connu… « Arnaud Voyages » a un contrat avec l’OM pour transporter l’équipe de foot iconique dans tous ses déplacements en championnat de Ligue 1. « On a la chance de voir les stars de l’OM dans notre bus quand ils ne prennent pas l’avion. Mais on transporte de toutes façons le matériel, les tenues d’entraînement, les maillots bleus et blancs, les survêtements, les ballons. Parfois, on bénéficie d’une escorte pour certains matches à haute tension, mais c’est rare. L’Olympique de Marseille a des supporteurs d’une telle ferveur que c’est un bonheur de ramener leurs champions au Stade Vélodrome après une victoire. »

Cela fait une dizaine d’années maintenant que Voyages Arnaud assure le transport des joueurs et du matériel de l’OM.

« Après plus d’un siècle de transports, Arnaud qui a survécu à 2 guerres mondiales a la chance d’avoir toujours eu des personnels de qualité (160 salariés aujourd’hui) qui ont su au fil des décennies, quoi qu’il arrive, préserver cette entreprise familiale. La résilience, c’est notre ADN » conclut Jérôme Mouret qui affiche un chiffre d’affaires de 14M€.


Avignon 28e ville de France la plus chère pour faire son plein

Un million de véhicule électrique en 2022. Comment trouver les solutions de recharge partout et pour tous pour accélérer la transition énergétique ?

Ça se voit. Le parc des voitures particulières commence à changer : depuis le début de l’année les véhicules électriques ou hybrides rechargeables représentent près de 15% des ventes. La France en comptait plus de 600 000 au premier avril dernier, la plupart utilisés par des particuliers et des entreprises.
Mais tout le monde ne dispose pas d’une prise électrique pour faire le plein. « Neuf recharges sur dix se font à la maison ou sur le lieu de travail. Il y a donc un problème de disponibilité des bornes sur le domaine public », entame Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. « Les recharges ouvertes au public sont nécessaires pour ceux qui n’ont pas d’autre solution, pour les utilisateurs intensifs, ou pour les longs trajets comme les départs en vacances. En définitive, la certitude de ne pas tomber en panne sèche, même en cas d’imprévu, est déterminante pour tous ceux qui se déplacent ou qui voudraient acquérir une voiture électrique ». Et la conserver. Les difficultés d’usage d’une voiture ‘zéro émission’ ont poussé près de deux Californiens sur dix à revenir au moteur thermique. Or, aux yeux des pouvoirs publics, la conversion du parc automobile est un levier majeur pour réussir la ‘transition écologique’.

Une démarche collective pour la mobilité électrique
Organisé, planifié, coordonné dans chaque territoire, le déploiement des bornes a été retardé pendant le confinement. L’objectif de 100 000 nouveaux points de charge ouverts au public fin 2021 ne sera probablement pas atteint. Quoiqu’il advienne, il faudra faire un gros effort d’équipement. Enedis a donc été chargé de faciliter la mise en place des Schémas directeurs pour les infrastructures de recharge des véhicules électriques (Sdirve) qui permettent aux collectivités de promouvoir la mobilité électrique sur chaque territoire.
« Concrètement, nos équipes dressent une cartographie des lieux où sont implantées ces bornes et des endroits où l’on peut en mettre d’autres au meilleur coût. » Le gestionnaire du réseau électrique français met donc son expertise de la distribution au service des élus pour optimiser l’installation en vue d’une bonne qualité de service (puissance, état de marche, maintenance, localisation). Non sans prendre part au coût de raccordement : « 75% est payé par Enedis pour tous ceux qui vont prendre la décision d’ici la fin de l’année de s’équiper avant fin juin prochain, 40% au-delà » ajoute Sébastien Quiminal. C’est donc un enjeu financier important, sachant qu’une borne coûte, en plus du raccordement, entre 2 000 à 5 000€, sans tenir compte des coûts de génie civil.

La situation dans le Vaucluse
« Les syndicats d’énergie qui regroupent les communes pour la gestion et du contrôle de la distribution électrique ont été les premiers (ndlr : 2013) – avec l’aide de l’Ademe – à développer les stations de recharge ouvertes au public. Ils en sont les premiers acteurs aujourd’hui ». Alexandre Thomas, directeur du Syndicat d’énergie vauclusien (Sev) souligne que 74 bornes, permettant de récupérer 150 kilomètres par heure de charge, ont été installées à ce jour dans 48 des 140 communes du département qu’il couvre. Les usagers peuvent connaître les modalités (tarifs, carte des bornes, application sur téléphone) sur Vauclus’elec.

– Que dire de ce déploiement ?
Le modèle doit trouver son équilibre économique. Assurant la maîtrise d’ouvrage complète depuis l’installation, la maintenance, le service monétique le Sev constate que le seuil de rentabilité n’est pas atteint à l’échelle du parc. « Les communes comblent en cas de déficit financier. En moyenne, nos bornes affichent une dizaine de sessions de recharge par mois ce qui reste insuffisant. Mais il y a une dynamique avec le décollement des ventes de véhicules électriques depuis le Covid. Le chiffre d’affaires des bornes a fortement progressé depuis lors

– Faut-il encore convaincre les élus de s’engager dans l’équipement de leurs communes en bornes électriques ?
« Les maires sont demandeurs parce qu’une borne fait venir des gens. Depuis les dernières élections municipales, beaucoup aimeraient en avoir. La rentabilité, si la dynamique actuelle d’équipement et de subvention se poursuit, est en vue sur une période de 5 à 6 ans. C’est un enjeu, mais celui qui consiste à attirer des touristes ayant un bon pouvoir d’achat compte aussi avec les revenus importants qu’ils génèrent dans notre département. »

Quels changements pour les réseaux électriques ?
L’essor des véhicules électriques va poser la question du renforcement du réseau de distribution et de l’adaptation des lignes électriques. Non seulement sur le domaine public – une borne de charge rapide demande autant de puissance d’un quartier d‘habitation d’une quarantaine de maisons – mais encore dans le parc résidentiel collectif où vivent près d’un français sur deux. « Un nouveau décret paru en septembre améliore l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les immeubles soumis au statut de la copropriété en assouplissant les règles de vote en la matière », précise Sébastien Quiminal. Le demandeur pourra donc passer par le réseau de distribution public sans avances de frais.
Le chantier s’annonce très important afin de suivre l’extension du parc de véhicule à batterie rechargeables estimé à un million d’unité en 2022.
Actuellement, Enedis prend part à plus de 200 projets liés à la mobilité électrique à travers le territoire national. L’entreprise expérimente des services autour de la recharge, notamment sur son pilotage et sur l’optimisation du stockage d’énergies renouvelables dans la batterie du véhicule. Les batteries des véhicules électriques peuvent par exemple stocker au bon moment de l’électricité d’origine renouvelable ou alimenter son domicile en autoconsommation lorsque la demande d’électricité est forte.
« L’innovation est au cœur de ces sujets de mobilité. C’est pourquoi nous sommes partenaires du forum ‘Energy for smart mobility’ (ndlr : qui vient de se dérouler à Marseille les 6 et 7 octobre derniers) organisé par le pôle de compétitivité Capenergie réunissant plus de 500 acteurs en région pour développer une filière énergétique d’excellence à l’échelle territoriale et devenir un pôle de référence en Europe ».


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Le litre de gazole est vendu plus de 1,53 euro en moyenne dans les stations-service françaises, selon les données du ministère de la Transition écologique publiées le 11 octobre, battant ainsi le précédent record de 2018 lors de la crise des gilets jaunes. Si le prix des carburants flambe depuis plusieurs mois, notre graphique montre une comparaison du prix du gazole et de l’Eurosuper 95 (toutes taxes comprises) dans une sélection de pays de l’Union européenne.

Le prix du carburant est-il donc réellement plus élevé en France qu’à l’étranger ? Selon les données de la Commission européenne (les dernières données disponibles datant du 4 octobre 2021) la France fait en effet partie des pays de l’UE où le litre à la pompe de gazole est le plus cher : 1,50 € contre 1,47€ en Allemagne, par exemple. Mais les Suédois (1,85€) ou encore les Belges (1,57€) paient plus cher. Pour l’Eurosuper 95, il fallait débourser 1,60 € en France en date du 4 octobre, contre 1,67 € chez nos voisins d’outre-Rhin ou encore 1,71 € en Grèce.

De Claire Jenik pour Statista


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Jean Castex, premier ministre, vient d’annoncer les lauréats de l’appel à projets lancé en décembre dernier pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. Dans ce cadre, le Grand Avignon a obtenu une participation de l’Etat d’un montant de 7,83M€ pour la réalisation de la 2e tranche du tramway de la cité des papes. Cette ligne qui comprendrait 6 stations doit relier le parking de l’île Piot au quartier Saint-Lazare, devant l’université. La portion de 3,2km viendra compléter, d’ici 2025, les 5,2 km de la première ligne reliant la porte Saint-Roch au terminus de Saint-Chamand. Le coût de cette phase 2 est estimé à plus de 61M€.

2,15M€ pour la navette express avec Les Angles
Dans le même temps, le premier ministre a aussi annoncé que l’Etat va participer à hauteur de 2,15M€ à un autre projet de transport du Grand Avignon : celui de navette express entre Les Angles et Avignon. Cette liaison prévue d’ici 2024 entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville via la RN 100, avec une voie au moins en site propre, comprend aussi la création d’un parking relais de 200 places ainsi que de nombreux aménagement de voirie (budget estimé à 17M€).

187 dossiers retenus pour se partager 900M€
En tout, avec les 2 projets du Grand Avignon, 187 dossiers ont été retenu au niveau national (dont 11 en Paca – voir carte ci-dessous) lors de ce 4e appel à projets initialement doté d’une enveloppe de 450M€, puis réévalué à 900M€ dans le cadre du plan France relance 2020-2022.
« Le Premier ministre a souhaité que ce montant soit doublé afin de soutenir l’investissement des collectivités territoriales dans un secteur durement éprouvé par la pandémie, » explique le ministère chargé des transports. Pour être éligible, les projets retenus ne devaient pas avoir commencé les travaux à la date de lancement de l’appel à projets, et doivent les démarrer avant fin 2025.


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Si à l’origine 28 communes vauclusiennes étaient classées parmi les communes du massif alpin, seules 9 communes du département seront finalement concernées par la nouvelle réglementation mise en place dans le cadre de la sécurité routière en période hivernale. Il s’agit des communes d’Aurel, Beaumont-du-Ventoux, Bédoin, Lagarde d’Apt, Malaucène, Monieux, Saint-Christol, Saint-Trinit et Sault (voir carte ci-dessus). Cependant pour les communes de Bédoin et Malaucène, « compte-tenu de leur situation géographique, seul l’axe principal d’accès au Mont-Ventoux, la RD-974, entrera dans le dispositif réglementaire », explique la préfecture de Vaucluse. Pour Bédoin cela concerne les secteurs du lieu-dit Saint-Estève à la partie sommitale du Mont-Ventoux alors que pour Malaucène cette zone s’étend du lieu-dit Le Groseau jusqu’au sommet du Mont-Ventoux. Concrètrement cela veut dire que désormais, en période hivernale (du 1er novembre au 31 mars), les véhicules circulant sur ces communes devront disposer d’équipements spéciaux obligatoires.

Quelles obligations ?
Pour rappel, les nouvelles obligations d’équipements concernent les véhicules légers et utilitaires, les camping-cars, les poids-lourds et les autocars.
Elles ne s’appliqueront pas aux véhicules équipés de pneus à clous.

Avec cette nouvelle disposition, les véhicules légers, les utilitaires et les camping-cars devront :

– soit détenir dans leur coffre des dispositifs antidérapants amovibles (chaînes à neige métalliques ou textiles) permettant d’équiper au moins deux roues motrices,
-soit être équipés de quatre pneus hiver.

Les autocars, autobus et poids lourds sans remorque ni semi-remorque seront également soumis aux mêmes obligations que les véhicules précités. Les poids lourds avec remorque ou semi-remorque devront détenir des chaînes à neige
permettant d’équiper au moins deux roues motrices, même s’ils sont équipés de pneus hiver.

Pas d’amende pour l’instant
« Des opérations d’information et de pédagogie accompagneront la mise en place de ce
dispositif dans les prochaines semaines, annonce la préfecture de Vaucluse qui précise par ailleurs que « Les éventuels manquements à l’obligation de détenir des chaînes à neige dans son coffre ou d’équiper son véhicule de pneus hiver dans les départements concernés ne seront pas sanctionnés cet hiver. »

Retrouvez ici l’arrêté préfectoral définissant la liste des communes vauclusiennes relevant de l’application du décret relatif à l’obligation d’équipement de certains véhicules en période hivernale

L.G.


Avignon 28e ville de France la plus chère pour faire son plein

Alors que 28 communes vauclusiennes figurent dans le périmètre prévisionnel des territoires concernés par l’application de la ‘loi Montagne 2’ rendant obligatoires des équipements spéciaux du 1er novembre au 31 mars 2021 dans certaines zones de montagne, la préfecture de Vaucluse rappelle qu’aucune décision n’a encore été prise. En effet, le préfet du département a la possibilité d’appliquer ou non ce décret visant à améliorer la sécurité des usagers de la route ainsi que les conditions de circulation en hiver (éviter les blocages lors d’épisodes neigeux notamment).

Le détail connu d’ici le 1er novembre prochain
« En concertation avec les élus locaux dans le cadre des comités de massif, les préfets des départements concernés dresseront d’ici le 1er novembre la liste des communes où les usagers auront le choix entre détenir des chaînes dans leur coffre ou équiper leurs véhicules de pneus hiver en période hivernale et arrêteront les éventuelles dérogations sur certains axes routiers », confirme la préfecture de Vaucluse qui insiste sur le fait que « l’information selon laquelle les usagers auraient l’obligation d’équiper leurs véhicules en pneus neiges uniquement n’est pas exacte, le décret d’application de la loi prévoit bien ce choix. »

Pas de sanction prévue durant le 1er hiver
A ce jour, une carte est déjà consultable (1) sur le site de la Sécurité routière (il semblerait que seule la zone du Ventoux soit encore concernée et que les Monts de Vaucluse et le Luberon aient disparu).
Recensant les périmètres prévisionnels, cette carte est actualisée au fur et à mesure de la prise des décisions préfectorales qui exemptera tout ou partie des communes vauclusiennes susceptibles de voir ces obligations s’appliquer sur leur territoire. L’entrée puis la sortie dans ces zones sera alors ensuite matérialisée par deux nouveaux panneaux (voir visuels ci-dessus).
« Les éventuels manquements à l’obligation de détenir des chaînes à neige dans son coffre ou d’équiper son véhicule de pneus hiver dans les départements concernés ne seront pas sanctionnés cet hiver », précise toutefois la préfecture.

Quelles nouvelles obligations
Dans tous les cas, une fois le choix des communes réalisé par le préfet, les nouvelles obligations d’équipements concerneront les véhicules légers et utilitaires, les camping-cars, les poids-lourds et les autocars circulant dans ces zones.

Dans ce cadre, les véhicules légers, les utilitaires et les camping-cars devront :

  • soit détenir dans leur coffre des dispositifs antidérapants amovibles (chaînes à neige métalliques ou textiles) permettant d’équiper au moins deux roues motrices,
  • soit être équipés de quatre pneus hiver.

« Les autocars, autobus et poids lourds sans remorque ni semi-remorque seront également soumis aux mêmes obligations que les véhicules précités, expliquent les services de la préfecture de Vaucluse. Les poids lourds avec remorque ou semi-remorque devront détenir des chaînes à neige permettant d’équiper au moins deux roues motrices, même s’ils sont équipés de pneus hiver. »
A noter que ces mesures ne s’appliqueront pas aux véhicules équipés de pneus à clous.

L.G.


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Comme un symbole de la fin du ‘tout voiture’, c’est à vélo que Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont rejoint le rond-point XXL réaménagé de Réalpanier.

« Nous sommes à deux coups de pédale du Chemin des Canaux et du tracé provisoire de la ‘Via Rhôna’, l’une des 3 qui traversent le Vaucluse. Sur ce giratoire très fréquenté, il y avait peu de place pour les cyclistes. Le département avait déjà réalisé des aménagements sur la départementale 28, la route de Saint-Saturnin, mais une fois arrivé là, il était compliqué et risqué de rouler vers le centre d’Avignon. Nous avons donc, en partenariat avec la Ville d’Avignon, réalisé tous ces aménagements » a expliqué la nouvelle présidente de l’exécutif départemental vauclusien.

1,1M€ pour les aménagements
Ces aménagements (entre septembre 2020 et juin 2021) ce sont des dos d’ânes, des radars qui rappellent la limitation de vitesse à 30km/h, un marquage au sol spécifique donnant la priorité au passage des deux roues, un dispositif de détection des cyclistes, l’ agrandissement du trottoir, un éclairage public, la création d’un parking côté route de Morières, la plantation d’espaces verts, le réaménagement de la rue Claude-Chabrol et de l’Avenue des Amandiers. Le tout pour promouvoir un mode de circulation doux en milieu urbain, le vélo.
« Au final le budget s’élève à 1,1M€, 50% pour le département, 50% pour Avignon, avec un soutien de l’Europe via le volet ‘transition écologique’ de 80% du montant qui n’est pas encore concret mais qui entre dans les critères d’éligibilité » a ajouté Dominique Santoni.

La Ville et le Département déjà main dans la main ?
De son côté, Cécile Helle, fervente défenderesse des déplacements doux a rappelé que « C’est une volonté politique du département et de la Cité des Papes, de développer ensemble, le vélo. Le passage du Tour de France, la double ascension du Mont-Ventoux cet été, la venue de milliers de cyclo-touristes tout au long de l’année en témoignent. D’autres projets existent, comme sur l’Ile de la Barthelasse, les rives de la Durance, la Via Rhôna. Déjà quand on roule en voiture, ce carrefour de Réalpanier fait peur, alors en vélo, sans protection de la carrosserie, bonjour l’angoisse ! »
A ce jour, avec notamment la Voie verte Confluence, le Tour des Remparts, le Chemin des Canaux, existent 184km de linéaire cyclable, dont 48 créés depuis la mandature entamée en 2014.
La présidente du Conseil Départemental a conclu sur sa volonté farouche d’aménager le territoire au service de tous les Vauclusiens, aux côtés des communes et des EPCI pour renforcer l’attractivité du département et elle a remercié les entreprises qui ont officié sur ce chantier de Réalpanier, Provence Routes, Agilis et Miditraçage.


Avignon 28e ville de France la plus chère pour faire son plein

Inauguré le 22 septembre 1981, l’emblématique train à grande vitesse français, le TGV, fête ses quarante ans cette année. Alliant confort, rapidité et une faible empreinte carbone comparée à d’autres modes de transport, le train à grande vitesse représente une alternative crédible à l’avion pour de nombreuses destinations. Si le Japon et la France ont été les pionniers du transport sur rail à grande vitesse, d’autres nations se sont à leur tour équipées de trains capables de rouler à 300 km/h (voire plus) sur leur réseau ferroviaire. Notre graphique propose un tour d’horizon des trains les plus rapides du monde.

Le record mondial de vitesse est actuellement détenu par le Maglev japonais. Lors d’un trajet d’essai en 2015, un prototype de cette nouvelle génération de trains à lévitation magnétique qui reliera Tokyo à Nagoya à l’horizon 2027 a atteint la barre des 603 km/h. La vitesse commerciale annoncée de ce train du futur pourra s’élever à 505 km/h, soit bien au-delà de celle pratiquée par les trains à grande vitesse classiques.

Si l’on exclut les trains à sustentation magnétique, le TGV possède toujours le record de vitesse sur rail, avec une pointe à 575 km/h enregistrée en 2007 lors d’un trajet expérimental sur la LGV Est européenne. La vitesse du TGV est toutefois limitée à 320 km/h en service commercial, à l’image du Shinkansen japonais (génération actuellement utilisée) et du TGV marocain Al Boraq, inauguré en 2018. Construit par Alstom, ce dernier est le tout premier train à grande vitesse d’Afrique.

C’est le Fuxing chinois (modèle CR400) qui affiche actuellement la vitesse commerciale la plus élevée : 350 km/h. Dans les autres pays qui disposent d’un réseau ferroviaire à grande vitesse, les trains sont autorisés à rouler à une vitesse moins élevée : 310 km/h pour l’AVE espagnol, 305 km/h pour le KTX sud-coréen, puis 300 km/h pour l’ICE allemand et le Frecciarossa 1000 en Italie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/mobilite/page/16/   1/1