4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

(Vidéo) Aix-en-Provence, Le monde économique s’y retrouvera les 8, 9 et 10 juillet prochains

Aix-en-Provence, les 22e Rencontres économiques auront lieu les 8,9 et 10 juillet réunissant 350 intervenants du monde entier. 4 Thèmes seront abordés : les modes de vie, les modes de production, les modes de gouvernance et la mondialisation. 5 000 personnes sont attendues en présentiel, des milliers en webinaire. L’événement proposera une large expression de la jeunesse.

Dans le détail
La transformation des modes de vie
, qu’il s’agisse de nos modes de consommation, de notre bien-être, des inégalités auxquelles certains font face ou du pouvoir d’achat ;
La transformation des modes de production, à savoir le travail, la finance, l’énergie, la formation et l’innovation ;
La transformation des modes de gouvernance : les crises auxquelles font face tant de démocraties, les problématiques de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), les politiques publiques ou encore le contrat social ;
Et la transformation de la mondialisation : multilatéralisme, géostratégie, souveraineté et migrations sont autant de sujets sur lesquels les intervenants des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence auront à s’interroger et à réfléchir trois jours durant.

Economie, Comprendre ce qui se joue

Les rencontres
Les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence sont un forum économique organisé par Le Cercle des économistes depuis 2001, à Aix-en-Provence.

Nourrir le débat économique
Le Cercle des économistes a été créé en 1992 à l’initiative de Jean-Hervé Lorenzi avec pour objectif ambitieux de nourrir le débat économique. Grâce à la diversité des opinions de ses membres, tous universitaires assurant ou ayant assuré des fonctions publiques ou privées, et à de nombreuses activités développées au fil des années, le Cercle des économistes est aujourd’hui un acteur reconnu du monde économique. Son succès repose sur une conviction commune : l’importance d’un débat ouvert et accessible, rigoureux et tenant compte des faits et des analyses. C’est à travers l’organisation d’importants débats publics en France et à l’étranger, par sa participation aux grands événements économiques et à plusieurs rendez-vous médiatiques réguliers, que le Cercle des économistes poursuit sa mission : celle d’offrir un large espace d’expression et de débats économiques.
MH


(Vidéo) Aix-en-Provence, Le monde économique s’y retrouvera les 8, 9 et 10 juillet prochains

Comme le révèlent les données de l’OMC, les 27 États membres de l’UE sont (de loin) les pays qui ont conclu le plus d’accords commerciaux dans le monde. Si l’accord de libre-échange européen est comptabilisé comme un seul accord pour l’ensemble des pays membres, chaque accord conclu par l’UE avec d’autres partenaires – comme la Turquie, le Mexique ou l’Ukraine – est comptabilisé pour chacun des pays membres.

L’Union européenne compte à l’heure actuelle 45 accords commerciaux avec des pays ou d’autres zones de libre-échange, auxquels il faut ajouter son propre accord interne, ce qui porte le nombre total à 46. Les pays de l’UE ont, par exemple, des accords avec l’AELE (Association européenne de libre-échange, composée de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (comprenant, entre autres, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Botswana). Le nombre d’accords commerciaux en Europe est également alimenté par les micro-États européens (par exemple : Andorre, Saint-Marin), qui signent eux aussi leurs propres accords avec l’UE.

Après le Brexit, le Royaume-Uni dispose encore de 35 accords commerciaux à son actif, soit le chiffre le plus élevé après les pays de l’UE. Viennent ensuite l’Islande et la Suisse avec 32 accords, la Norvège avec 31, puis le Liechtenstein et le Chili avec 30 accords. Quant aux États-Unis, ils ne font actuellement partie que de 14 partenariats commerciaux, dont douze sont des accords bilatéraux principalement conclus avec des pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Pour rappel, l’UE et les États-Unis ne sont toujours pas liés par un accord commercial, les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique étant gelées depuis 2016. Comme le montre notre carte, les pays sans accords commerciaux, au nombre de quatre, se trouvent tous en Afrique, où la densité de ce type de traités est actuellement la plus faible au monde. Comme le montre notre carte, seul le Moyen-Orient présente un nombre aussi peu élevé de partenariats de libre-échange.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


(Vidéo) Aix-en-Provence, Le monde économique s’y retrouvera les 8, 9 et 10 juillet prochains

Après des décennies de croissance, le commerce international a rencontré plusieurs obstacles ces dernières années. Après un ralentissement du volume des échanges en 2019, dû en grande partie à la résurgence du protectionnisme économique dans certaines pays et aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la pandémie de Covid-19 a provoqué une baisse de 8 % du commerce de marchandises en 2020, tandis que les échanges de services se sont contractés de 21 %.

Si l’OMC table sur un rebond des échanges internationaux cette année avec le redémarrage de l’économie, il semblerait néanmoins que le commerce mondial ait déjà atteint son pic. Selon les données de la Banque mondiale, le poids des échanges internationaux dans l’économie mondiale (soit le volume des échanges exprimé en pourcentage du PIB) est globalement en stagnation depuis maintenant plus de dix ans. Après un ralentissement engendré par la crise financière mondiale en 2009, le commerce international n’a jamais retrouvé les taux de croissance qu’il connaissait entre 1990 et le début des années 2000.

Ayant rappelé à de nombreux acteurs économiques la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondialisées, la crise sanitaire planétaire que nous venons de vivre pourrait amener les entreprises à adopter une approche davantage relocalisée de la production et des flux logistiques.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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