3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Le mercredi 17 avril, 150 personnes se sont réunies à la Fruitière numérique de Lourmarin pour l’Assemblée générale de la MSA Alpes-Vaucluse. L’occasion de faire le bilan des actions menées par l’organisme en 2023.

« En tant qu’organisme de protection sociale, c’est le rôle de la MSA de soutenir les populations rurales et agricoles », a commencé par dire Marie-Claude Salignon, présidente de la MSA Alpes-Vaucluse. L’ambition de la caisse est de devenir un acteur incontournable de la protection sociale agricole et de l’accompagnement des acteurs et des territoires ruraux, tout en privilégiant la solidarité, l’entraide, le partage, ainsi que le soutien envers les familles et envers la société.

Une ambition qui se traduit notamment par différentes actions mises en place et menées par la MSA Alpes-Vaucluse en 2023 :

  • L’action alimentaire, introduite en 2022, auprès d’élèves de la région afin de leur transmettre les bases d’une alimentation équilibrée, locale et de saison.
  • L’accompagnement proposé aux établissements scolaires agricoles et aux entreprises dans le cadre de la santé et de la sécurité au travail.
  • La sensibilisation au dépistage du cancer du sein, notamment à travers l’exposition Sein’Art#2.
  • La mise en place et diffusion des dispositifs existants pour aider les populations agricoles en difficulté comme les formations sentinelles, le service d’écoute Agri’écoute, l’aide au répit, etc.

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Vaucluse Provence Attractivité, l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental de Vaucluse, vient de lancer Vaucluse santé attractivité. La démarche, menée en partenariat avec les institutions phares du secteur de la santé, vise à faciliter l’installation de médecins généralistes dans le département. Une initiative inédite dans la région qui s’inscrit dans la dynamique déjà engagée par le Conseil départemental dans le secteur de la santé.

« La santé ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens. Aujourd’hui, c’est même un sujet qui est passé devant les problèmes de sécurité », a insisté Dominique Santoni, présidente du Conseil départementale de Vaucluse lors du lancement de Vaucluse santé attractivité.
Ce nouvel outil est destiné a attiré des médecins généralistes dans le département afin d’anticiper l’accélération de la baisse du nombre de médecins sur l’ensemble du territoire français. Une pénurie de praticiens qui s’explique par le non-remplacement de médecins souvent isolés, la dureté de la profession, la disponibilité qu’elle exige et le numérus clausus qui, jusqu’en 2021, a limité le nombre de médecins diplômés.
Si la situation n’est pas plus mauvaise en Vaucluse (avec plus de 80 médecins pour 1 000 habitants, le nombre de généralistes est équivalent à la moyenne nationale), il faut notamment anticiper les changements démographiques à venir. « La population des plus de 75 ans devrait augmenter de 30% d’ici 2050, rappelle Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS (Agence régionale de santé). Il y aura donc de fort besoins en matière de santé. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Plus de 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant
Une réalité que le Département a anticipée avec le lancement d’un Plan santé qui fait notamment du Vaucluse un pionnier en matière de télémédecine, comme à Apt notamment. Ce plan ce décline également par l’embauche, directement par le Conseil départemental de Vaucluse, de médecins qui, ainsi déchargés des fonctions administratives, peuvent se consacrer exclusivement à la patientèle dans des lieux spécifiquement dédiés.
Le déploiement de ces centres du réseau départemental de santé a débuté sur Avignon avec l’ouverture d’un cabinet en haut de la place de l’Horloge début 2023. L’opération s’est poursuivie avec la création d’un centre à Cadenet. Pour l’instant, l’initiative a permis le recrutement de 9 médecins généralistes dont le dernier est implanté dans l’Edes (Espace départemental des solidarités) d’Apt depuis décembre dernier. De quoi déjà permettre à plus de 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant durant l’année écoulée.
« Nous sommes en phase d’embauche de deux généralistes supplémentaires, annonce Dominique Santoni. Nous allons aussi bientôt mettre en service un cabinet médical itinérant dans un bus sur le plateau de Sault. »

Cibler les généralistes libéraux
Prochaine étape de ce plan santé : renforcer l’attractivité du Vaucluse auprès des médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral. Une ‘espèce’ rattrapée par l’âge qui a tendance à se raréfier puisque 40% d’entre eux avait plus de 60 ans en 2022 en Vaucluse.
Pour autant chaque année, quelques milliers de médecins fraîchement diplômés cherchent à s’établir et privilégient de plus en plus le besoin de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi eux, ils sont nombreux à vouloir opter pour un rythme de travail allégé, différent de celui de leurs ainés. Disposant de nombreux atouts pour les accueillir (qualité de vie, accessibilité, territoire à taille humaine), le Département entend donc capitaliser sur le savoir-faire de Vaucluse Provence attractivité (VPA) dans l’accueil des entreprises sur notre territoire. Objectif : dupliquer ce modèle sur celui de la santé.

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

« Cela raisonne effectivement avec tout ce que nous faisons », complète Cathy Fermanian, directrice générale de VPA a qui les différents partenaires (ARS Paca, Région Sud, Département de Vaucluse, Ordre des médecins de Vaucluse, CPAM 84 et MSA Alpes-Vaucluse) ont confié le pilotage de cette structure dotée dans un premier temps d’un budget de 100 000€.
Une mission prise en charge par Charlotte Reungoat, cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité, qui sera l’interlocutrice référente du dispositif. Cette dernière interagira ainsi avec les membres pour définir les cibles, et mettre en place des actions votées par les partenaires.

Un guichet unique pour la santé
« Il manquait quelqu’un qui soit à la croisée des chemins, reconnaît Isabelle Gueroult, vice-présidente du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse. Car nous avons beaucoup de remplaçants qu’il faut aider à s’installer définitivement dans notre département. Nous avons aussi des médecins retraités qui ne veulent pas abandonner leur patientèle. Enfin, nous ne sommes pas un département universitaire, mais nous devons aussi trouver des MSU (Maîtres de stage universitaire) habilités à encadrer le plus grand nombre d’internes pour, pourquoi pas, les inciter ensuite à s’implanter chez nous. L’essentiel c’est que nous ayons suffisamment de praticiens pour éviter au maximum les renoncements aux soins. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Même soucis d’attractivité pour Catherine Surroca, médecin coordonnateur régional et médecin conseil chef à la MSA Alpes-Vaucluse dont les deux tiers des adhérents sont Vauclusiens : « Il faut venir nos jeunes médecins dans nos campagnes. »
« Il y a des aides et Vaucluse santé attractivité devrait permettre d’y voir plus clair », complète le directeur départemental de l’ARS qui finance notamment actuellement les bourses mensuelles de 6 internes en Vaucluse.

Financement : la CPAM 84 en première ligne
Et des dispositifs d’aides il n’en manque pas rappelle Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Vaucluse qui remboursé 172M€ d’actes médicaux l’an dernier : « Il y a des aides pour dégager du temps d’expertise médicale en finançant les postes permettant de décharger les médecins des tâches administratives pour qu’ils se consacrent à leurs patients. Cela concerne 70 postes en Vaucluse. Il y a aussi des aides à l’installation dans les zones moins dotées pouvant aller jusqu’à 50 000€ (16 médecins en ont bénéficié). »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

La CPAM 84 participe aussi à la formation des praticiens à hauteur de 5 000€. Elle met aussi en place un contrat de transition destiné à soutenir (jusqu’à 10% des honoraires annuels) les médecins qui préparent leur cessation d’activité en accueillant et accompagnant un médecin nouvellement installé dans leur cabinet (1 médecin actuellement en Vaucluse).
Dans cette logique, la CPAM apporte aussi une aide aux médecins qui interviennent hors du périmètre de leur cabinet (jusqu’à 25% des honoraires réalisés hors secteur). Enfin, la Caisse vauclusienne a soutenu les structures constituée de plusieurs professionnels de santé à hauteur de 2M€ pour les CTPS (Communauté professionnelle territoriale de santé) et 2M€ pour les MSP (Maison de santé pluriprofessionnelle)

Des délais de plus en long
Tout cela, ne doit pas faire oublier que les délais d’accès aux plateaux techniques médicaux sont de plus en plus longs. « Radio, imagerie médicale, rendez-vous avec des spécialistes… cela se tend », constate la directrice de la CPAM.
L’ouverture prochaine d’un Centre médical de soins non programmés à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue devrait apporter une partie de solution. Ces structures intermédiaires, entre la médecine générale et des services d’urgence surchargés, doivent permettent la prise en charge de pathologies nécessitant un plateau technique (matériel de suture et d’immobilisation, biologie, imagerie médicale, médecine de spécialité).
Dans tous les cas, pour faire face aux enjeux des nombreux départs en retraite, aux déserts médicaux, à la sédentarisation des remplaçants ou bien encore à l’accueil des internes il n’existe pas de recette miracle. Seule la multiplication des solutions devrait être en mesure de lutter contre une pénurie de médecin.
« C’est pour cela que nous sommes ravis de cette initiative collective au service de la santé des Vauclusiens, se félicite Isabelle Gueroult, la représentante du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse.

© Statista

Une démarche collective inédite
 « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres acteurs de la santé, insiste Dominique Santoni. Au contraire, nous sommes complémentaires afin de renforcer l’offre de santé dans notre département. »
« Il s’agit effectivement d’une démarche combinée inédite sur un sujet majeur concernant tous les territoires de l’Hexagone, confirme Pierre Gonzalvez, président de VPA, vice-président du Conseil départemental et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Même enthousiasme pour Gilles Ripert, conseiller régional de la Région Sud et président de la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon), qui souligne « la mise en place de cette stratégie collective qui permet aux Vaucluse d’être un département-pilote en la matière dans la Région Sud.

« La Région veut d’ailleurs être un des chefs de file dans la mise en place des politiques de santé, poursuit Gilles Ripert. Pour cela, nous voulons nous appuyer tout particulièrement sur les collectivités locales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place une enveloppe régional d’un montant de 295M€ destinée, entre autres, à lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’à moderniser les établissements de santé. »
Dans ce cadre, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi consacré 4M€ afin de participer aux financements de 22 maisons de santé en Vaucluse ainsi que 635 000€ en aides aux généralistes du département.

Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS lors de la signature des partenaires à l’occasion du lancement de vaucluse santé attractivité. © Alain Hocquel

Les généralistes avant les spécialistes ? 
« Dans un premier temps, nous devons montrer que nous sommes tous des facilitateurs, précise la cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité. Pour cela, nous allons structurer l’offre du territoire et promouvoir les postes vacants aux niveaux régional et national via différents outils de communication (plaquette et portail web), aller à la rencontre de prospects lors d’évènements dédiés au recrutement et d’accompagner les professionnels dans leur installation. »

« Nous allons nous concentrer sur les généralistes dans un premier temps, mais nous pourrons aussi accompagner des spécialistes si l’occasion se présente », poursuit Charlotte Reungoat. Cependant, vu les défis à relever en raison du nombre de médecins ‘sur le marché’, l’objectif de l’ensemble des partenaires sera déjà d’essayer de maintenir le maillage actuel en Vaucluse plutôt que de le densifier.

Laurent Garcia

« Être au plus près des populations qui en ont besoin en ayant un rôle social et médical » : rencontre avec le docteur Virginie Issautier, médecin généraliste sur la rocade à Avignon ainsi qu’en milieu rural à Violès, qui évoque auprès de Vaucluse santé attractivité pourquoi avoir choisi le Vaucluse où elle exerce depuis 15 ans.


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Chaque année, la Mutualité sociale agricole (MSA) lance un appel à projet à destination des jeunes vivant en communes rurales, qui doivent proposer des actions et projets originaux afin de dynamiser leur territoire. La cérémonie de remise de prix a eu lieu au Salon de l’agriculture ce dimanche 25 février et a récompensé 15 projets, dont un soutenu par la MSA Alpes-Vaucluse qui a remporté un 1er prix, qui vont recevoir des bourses entre 1 500€ et 2 500€ pour mener à bien leur projet.

Les participants à l’appel à projet de la MSA, âgés de 13 à 22 ans, doivent proposer des actions et projets originaux afin de dynamiser leur territoire, sur diverses thématiques telles que : culture et événements grand public, éducation et exercice de la citoyenneté, lutte contre les violences et les discriminations, inclusion des personnes fragiles, prévention en santé, environnement et économie sociale, et promotion de l’agriculture.

Chaque année depuis 20 ans, l’appel à projet ‘Mieux vivre en milieu rural’ récompense 14 groupes qui sont choisis par le jury national et un lauréat reçoit le prix ‘Coup de cœur des internautes’. Ils sont partagés dans trois catégories : les 13-17 ans, les 18–22 ans, les prix Coups de cœur, et le prix des internautes.

Depuis sa création, plus de 500 jeunes du territoire Alpes-Vaucluse ont été concernés par cet appel à projets et 160 projets ont été présentés dans le cadre des comités de sélection départementaux. Parmi eux, 17 projets ont été retenus au niveau du concours national. Cette année, un projet soutenu par la MSA Alpes-Vaucluse a reçu le premier prix dans la catégories des 18-22 ans : le projet ‘Sensibiliser aux dons’, qui s’articule autour de 3 actions afin de favoriser l’entraide au sein du territoire, à savoir le glanage, le don de vêtements et la distribution de dons.

Les lauréats

Les 13-17 ans :
– 1er prix pour le projet ‘Rénove ta cabane’ (soutenue par la MSA Alpes du nord) : rendre plus confortables quatre refuges, situés sur les circuits de randonnées en montagne, pour les randonneurs, améliorer leur image et les faire connaître.
– 2e prix pour le projet ‘Harcèlement : MPSDC’ (soutenu par la MSA Ardèche Drôme Loire) : élaboration d’un escape game sur la thématique du harcèlement scolaire, et organisation d’une soirée dans un lycée autour du concept, diffusion de vidéos et courts-métrages, échanges avec des intervenants, concours de slogans et d’affiches.
– 3e prix pour le projet ‘Opération chercheurs de plastique’ (soutenu par la MSA Grand Sud) : actions de ramassage de déchets pour sensibiliser la population.
– 4e prix pour le projet ‘Accompagner le développement durable et l’intergénérationnel’ (soutenu par la MSA Sud Aquitaine) : actions de développement durable telles que la création d’un jardin partagé, le recyclage de l’huile de friture en produit vaisselle, ou encore la création d’un marché de Noël avec des seniors en utilisant des produits de récupération.

Les 18-22 ans :
– 1er prix pour le projet ‘Sensibiliser aux dons’ (soutenu par la MSA Alpes Vaucluse) : actions de solidarité telles que la récupération de légumes invendus auprès d’agriculteurs locaux, une collecte de vêtements et de produits de premières nécessités, et une redistribution des dons auprès des Restos du Cœur et une distribution de paniers solidaires pour les jeunes suivis par la mission locale.
– 2e prix pour le projet ‘La Madeleine déguste’ (soutenu par la MSA Loire Atlantique Vendée) : découverte des produits de la ferme pour les personnes en situation de handicap, en collaboration avec une ferme de réinsertion de détenus.
– 3e prix pour le projet ‘Les olympiades solidaires’ (soutenu par la MSA Franche Comté) : organisation d’olympiades solidaires, pour lesquelles les seniors et personnes en situation de handicap pourront aider à la préparation, sur plusieurs mois autour de thèmes de la cuisine, du numérique, de la photo, des parcours professionnels et du sport.
– 4e prix pour le projet ‘Studio Bord de Scène’ (soutenu par la MSA Île-De-France) : partage d’une passion musicale avec le plus grand nombre de jeunes âgés de 11 à 25 ans, en leur offrant un accès gratuit à un studio de musique.

Les Coups de cœur :
– Le projet ‘Circuit VTT au cœur des vignes’ (soutenu par la MSA Grand Sud) : création d’un circuit de randonnée VTT pour découvrir leur territoire de façon amusante, tout en sensibilisant à la faune et flore et en découvrant le patrimoine territorial local.
– Le projet ‘Egalité Fille Garçon … Parlons-en !’ (soutenu par la MSA Nord Pas-de-Calais) : réalisation d’interviews dans la rue, au collège, au lycée et dans un EPHAD sur les questions d’égalités entre femme et homme pour en faire une chanson et un clip, et organiser un concert dans un EPHAD qui accueille des adultes déficients intellectuels, et un autre dans une résidence qui accueille des adultes déficients moteurs.
– Le projet ‘GATI’LYMPIQUES’ (soutenu par la MSA Poitou) : organisation de deux journées ‘Jeux Olympiques’ avec des événements sportifs, ludiques et culturels aux habitants de tout âge.
– Le projet ‘Ch’Vimeu en fête Festival’ (soutenu par la MSA Picardie) : création d’un événement avec un programme riche et varié sur trois jours mettant en avant le patrimoine et la culture de la Picardie.
– Le projet ‘Création d’une œuvre théâtrale : Quelle connerie la guerre’ (soutenu par la MSA Gironde) : création d’un spectacle sur l’ensemble du département de la Gironde et susciter le goût du théâtre au plus large public.
– Le projet ‘Lez’Arts des Champs’ (soutenu par la MSA Ain Rhône) : création d’un festival avec de multiples animations pour tout public comme un concert, des jeux en bois, des contes, une pièce de théâtre, et un spectacle de cirque ou d’art de rue.

Le prix des internautes :
– Le projet ‘Da Eri a Oghje’ (soutenu par la MSA Corse) : création d’une comédie musicale en langue corse qui retracera l’histoire de la musique corse à travers la mise en scène et l’interprétation des chansons corses traditionnelles et modernes.

©Patrice Maurein

La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Le dispositif ‘MSA Solidaire’ a été réactivé sur tout le territoire français à l’approche de Noël et de la nouvelle année afin que tous puissent en profiter. Le partenariat entre la Mutuelle sociale agricole et le Secours populaire a donc été renouvelé pour offrir aux enfants, aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées ou isolées, de vraies fêtes de fin d’année.

Ainsi, la MSA Alpes-Vaucluse a récolté plus d’une centaine de dons grâce à une dizaine de points de collecte dans les départements des Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence et du Vaucluse. Jouets, jeux, livres, maquillage, vêtements, ou encore produits alimentaires, cette mobilisation a été possible grâce aux 360 salariés, 349 délégués et 83 000 ressortissants qui ont été invités à faire un don au Secours populaire. La remise de ces dons à l’association a eu lieu le vendredi 16 décembre dernier à Avignon.

De plus, pour la seconde année consécutive, les collaborateurs de la MSA Alpes-Vaucluse étaient invités à confectionner des boites solidaires à l’intérieur desquelles ils ont glissé quelque chose de chaud, quelque chose de bon, un loisir, un produit d’hygiène ou de beauté et un mot doux.

V.A.


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

L’an dernier, la MSA Alpes-Vaucluse a détecté plus de 1,2M€ de fraude. Ce montant se répartit comme suit : 405 951€ de fraudes aux prestations (contre 339 394€ en 2019) et 799 871€ de fraudes aux cotisations et au titre du travail dissimulé (contre 512 657€ en 2019).
« Cette amélioration de la détection des fraudes est notamment due à des contrôles mieux ciblés », explique la Mutuelle sociale agricole qui gère la protection sociale de près de 83 000 personnes du monde agricole dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et le Vaucluse.

Un impératif de justice sociale
« Les abus et les comportements frauduleux nuisent à l’ensemble de nos bénéficiaires, insiste Corinne Garreau, directrice générale de la MSA Alpes-Vaucluse. La maîtrise des risques de fraude et la lutte contre le travail illégal sont au cœur de nos préoccupations car elle nous permet de garantir le bon droit à la bonne personne. La lutte contre la fraude est donc un impératif de justice sociale et d’efficacité économique qui a pour but de réaffirmer l’équilibre des droits et des devoirs et d’assurer la pérennité de notre système de protection sociale. »

29M€ de fraudes au niveau national
Sur l’ensemble des 35 caisses MSA, le montant de la fraude s’élève à plus de 29M€ sur la même période au niveau national. Dans le détail, le montant de la fraude aux prestations détectée représente 11,5M€ (-12,75% par rapport à 2019) alors que celui de la fraude aux cotisations (-29,5%) et au travail illégal et dissimulé (-70,5%) se monte à 17,75M€.
« Dans cette situation exceptionnelle de crise sanitaire, nous avons maintenu notre exigence de veille et de détection des situations abusives et des fraudes tout en adaptant nos actions au contexte économique auprès des entreprises. Nous avons su trouver le bon équilibre », explique François-Emmanuel Blanc, directeur général de la caisse centrale de la MSA.


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Le service prévention de la MSA (Mutuelle sociale agricole) et l’entreprise Boyer Jardin & Piscine viennent de signer un contrat de prévention au travail. Cet accord concerne les 16 salariés à temps plein ainsi que les 4 apprentis de cette société spécialisée en création et entretien de piscines et jardins créée en 1990 sous le nom de Boyer paysages. Implanté à Vaison-la-Romaine et Puyméras, Boyer Jardin & Piscine va donc s’appuyer sur la MSA pour promouvoir la santé et la sécurité de ses salariés au travail en les incitants à s’impliquer, au quotidien, dans le développement de la prévention dans l’entreprise ainsi qu’à améliorer leurs conditions de travail. Dans ce cadre, les conseillers en prévention de la MSA Apes-Vaucluse vont donc accompagner la société vauclusienne, reprise en 2014 par Xavier Goubet et Boris Lesné, tout au long de son projet et apporter un soutien méthodologique et financier via une subvention d’investissement afin d’aider l’entreprise à mettre en œuvre concrètement le projet issu du contrat de prévention.

Financement de 30 % du coût de l’investissement
L’entreprise prévoit ainsi de former ses employés au secourisme, à la conduite de chariot élévateurs et à l’habilitation électrique. Elle va aussi investir dans du matériel neuf, sécurisé et adapté comme des échafaudages et un nouveau broyeur pour limiter le risque de chute de hauteur et de happement ainsi que dans du matériel de transport motorisé, des rampes de chargement et des outils plus léger et à batterie déportée pour réduire les risques de Troubles musculo squelettiques (TMS). Enfin, elle s’engage à réduire l’exposition aux produits chimiques grâce à une mise à jour de son Seirich (Système d’évaluation et d’information sur les risques chimiques en milieu professionnel), à former deux personnes supplémentaires en ‘certi-phyto’ et supprimer les gaz d’échappement grâce à un investissement vers du matériel électroportatif. Boyer Jardin et Piscine fait également partie du groupe d’entreprise accompagnées dans le déploiement de la démarche Qualité de Vie au Travail (2018-2020) et avait déjà formé un animateur en prévention en 2019. Grâce à cette convention, la MSA Alpes-Vaucluse co-financera à près de 30 % le coût de l’investissement purement prévention prévu dans ce plan d’action, soit près de 30 000 €. 


La MSA Alpes-Vaucluse veut devenir incontournable dans l’accompagnement des acteurs et territoires ruraux

Suite à l’annonce faite par le gouvernement de verser une aide exceptionnelle aux foyers les plus modestes, les caisses de la Mutuelle Sociale Agricole Alpes-Vaucluse verseront cette aide de solidarité aux adhérents concernés, et ce automatiquement et en une fois, le 15 mai 2020. Les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) percevront une aide de 150 € à laquelle s’ajouteront 100 € supplémentaires par enfant à charge. Quant aux familles bénéficiaires des aides personnalisées au logement (APL) qui ne touchent pas le RSA ou l’ASS, elles bénéficieront d’une aide de 100 € par enfant à charge. À noter que ces aides s’ajouteront aux aides sociales versées mensuellement tout au long de l’année.

Un service dédié aux urgences

Pour ceux qui connaissent une situation économique ou sociale particulièrement critique nécessitant une intervention prioritaire, la MSA Alpes-Vaucluse vient de créer une boîte vocale sur laquelle l’usager peut laisser un message en précisant ses coordonnées. Si la situation est jugée urgente, un agent prendra alors contact afin de trouver la solution la mieux adaptée à la situation. Tél : 04 90 13 67 12.

www.alpes-vaucluse.msa.fr

 

https://www.echodumardi.com/tag/msa-alpes-vaucluse/   1/1