2 mai 2025 |

Ecrit par le 2 mai 2025

1er mai : l’entreprise vauclusienne Florajet défend le travail des fleuristes

Le 1er mai est un jour chômé : les salariés ne travaillent pas. Les fleuristes, dont les étals vont déborder de muguet pour l’occasion, demandent une dérogation pour faire travailler leurs salariés ce jour-là. Une initiative que défend également Florajet, entreprise spécialiste de la livraison de fleurs basée à Cabrières d’Aigues.

Ce jeudi 1er mai, bon nombre de Français vont recevoir du muguet de la part de leurs proches en guise de porte-bonheur. Une tradition qui remonte au XVIe siècle. Ainsi, cette époque de l’année représente une charge de travail importante pour les fleuristes. Cependant, le 1er mai étant un jour férié, la fête du Travail, les salariés des fleuristes ne travaillent pas, le pic d’activité de ce jour chômé n’étant pas reconnu comme une exception par la législation actuelle.

Une situation que l’entreprise vauclusienne Florajet, qui collabore avec plus de 4 500 artisans fleuristes, déplore. « Le 1er mai génère 19,4M€ de chiffre d’affaires pour le secteur, dont 1,8 million d’euros de TVA pour l’État, explique Virginie Lefrancq, directrice générale de Florajet. En empêchant les fleuristes d’embaucher leurs salariés volontaires, payés double, on prive l’économie de recettes cruciales, les artisans de revenus et les employés de pouvoir d’achat. » L’entreprise interpelle les ministres de l’Économie, du Travail et de l’Intérieur afin que les fleuristes puissent bénéficier d’une dérogation pour faire travailler leurs salariés ce jour-là sur la base du volontariat et avec paiement double. « Pendant ce temps, des vendeurs à la sauvette opèrent sans contrôle, ajoute la cheffe d’entreprise. C’est incompréhensible ! »

Certains fleuristes, pour qui le 1er mai représente une des journées les plus importantes de l’année en termes de chiffres d’affaires voit celui-ci baisser drastiquement en raison du manque de main d’œuvre le jour J. « Sans mes 7 salariés, c’est mission impossible : je ne peux pas être en boutique, préparer les commandes Florajet notamment et livrer en même temps, dénonce Mikaël, artisan fleuriste à Pertuis et membre du réseau Florajet. Résultat, je perds 20% de mon chiffre d’affaires de mai. »

Ainsi, les fleuristes entrepreneurs ont le droit d’ouvrir leur commerce, mais pas de faire travailler leurs employés. La loi prévoit une amende de 750€ par salarié qui travaille le 1er mai et 1 500€ si le salarié est mineur.


1er mai : l’entreprise vauclusienne Florajet défend le travail des fleuristes

Ce jeudi 1er mai sera un jour férié pour les Français qui célébreront la fête du Travail, mais il sera aussi le jour où l’on offre du muguet à ses proches. Où trouver du muguet ? D’où vient cette tradition ? L’Echo du Mardi vous révèle tout ce qu’il faut savoir.

Chaque année le 1er mai représente l’occasion d’offrir du muguet à ses proches tel un porte-bonheur. Cette tradition remonterait à l’époque de la Renaissance, lorsque Charles IX aurait offert du muguet autour de lui en 1561 comme porte-bonheur, suite à une visite dans le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte lui en a offert un brin cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi a tenu à reprendre cette pratique et à la reproduire chaque année, une tendance qui s’est vite propagée dans tout le pays et qui se perpétue aujourd’hui.

Où acheter du muguet ?

Fleuristes, pépinières, jardineries vauclusiennes ou encore magasins de grande distribution vendent du muguet par brin ou en pot. Plus de 80% du muguet produit chaque année en France provient de la région de Nantes. Le reste de la production est cultivé dans la région de Bordeaux, mais aussi chez nos voisins du Var.

Il est d’ores et déjà possible de se procurer du muguet dans les différents commerces. Beaucoup réservent leur muguet à l’avance afin de ne pas se retrouver sans rien le 1er mai. Selon une étude Kantar pour FranceAgriMer et VALHOR, les Français ont dépensé 19,4M€ dans le muguet en 2024.

Cuillette et vente, ce qui est autorisé et interdit

Si la grande majorité des brins de muguets à la vente ont été cultivés, il est aussi possible de trouver du muguet sauvage en France. Le cueillir en forêt est autorisé, dans la limite du raisonnable. Chaque personne peut cueillir 10 à 15 tiges, soit ce que peut contenir la main. Pour éviter la disparition de l’espèce, il est préférable de couper la tige plutôt que de l’arracher, au risque de prélever le bulbe.

Les particuliers, eux aussi, sont autorisés à vendre du muguet, uniquement le 1er mai. Cette vente, contrairement à d’autres ventes de rue, ne nécessite pas d’autorisation particulière. Cependant, il y a quelques règles à adopter :
• Vendre uniquement du muguet sauvage cueilli dans les bois,
• Vendre en petite quantité,
• Vendre en brin sans ajouter d’autres fleurs au bouquet et sans emballage,
• Ne pas s’installer à proximité d’un fleuriste,
• Ne pas utiliser de tables, tréteaux ou chaises pouvant matérialiser le point de vente,
• Ne pas constituer un danger ou une gêne pour les piétons et les véhicules.

Le non-respect de cette réglementation peut entraîner une amende de 300€, montant forfaitaire qui peut être minoré à 250€ et majoré à 600€. Si cette amende n’est pas payée dans les 45 jours, la personne encourt une amende de 3 750€ et de 6 mois d’emprisonnement.


1er mai : l’entreprise vauclusienne Florajet défend le travail des fleuristes

Si le 1ᵉʳ mai représente la Fête du travail, il célèbre aussi la floraison du muguet. Chaque année, il est coutume d’acheter et d’offrir du muguet à ses proches. Une tradition qui remonterait à l’époque de la Renaissance, lorsque Charles IX aurait offert du muguet autour de lui en 1561 comme porte-bonheur, suite à une visite dans le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte lui en avait offert un brin cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi aurait tenu à reprendre cette pratique et à la reproduire chaque année, une tendance qui s’est vite propagée dans tout le pays.

Si l’on peut se procurer du muguet chez les fleuristes, dans les jardineries et les enseignes de la grande distribution, les particuliers, eux aussi, sont autorisés à en cueillir et en vendre, mais sous certaines conditions.

Une cueillette raisonnée

Cueillir du muguet en forêt est autorisé, mais doit être raisonnable pour le respect du milieu forestier et du propriétaire. En forêt publique comme en forêt privée, la cueillette doit être autorisée par le propriétaire forestier. Dans les forêts publiques gérées par l’ONF, la cueillette à ‘caractère familial’ est tolérée, sauf s’il existe un risque de disparition d’espèce. Dans ce cas, elle peut être interdite par un arrêté préfectoral ou communal.

Si la cueillette est autorisée, chaque personne ne peut cueillir que 10 à 15 tiges, soit ce que peut contenir la main. Pour éviter la disparition de l’espèce, il vaut mieux couper la tige que l’arracher, au risque de prélever le bulbe.

Une vente réglementée

La vente du 1ᵉʳ mai, contrairement à d’autres ventes de rue, ne nécessite pas d’autorisation particulière, mais il y a quelques règles à adopter :
• Vendre uniquement du muguet sauvage cueilli dans les bois.
• Vendre en petite quantité.
• Vendre en brin sans ajouter d’autres fleurs au bouquet et sans emballage.
• Ne pas s’installer à proximité d’un fleuriste.
• Ne pas utiliser de tables, tréteaux ou chaises pouvant matérialiser le point de vente.
• Ne pas constituer un danger ou une gêne pour les piétons et les véhicules.

Le non-respect de cette réglementation peut entraîner une amende de 300€, montant forfaitaire qui peut être minoré à 250€ et majoré à 600€. Si cette amende n’est pas payée dans les 45 jours, la personne encourt une amende de 3 750€ et de 6 mois d’emprisonnement.


1er mai : l’entreprise vauclusienne Florajet défend le travail des fleuristes

Le 1er mai n’est plus très loin, et s’il représente une journée de lutte et de célébration des combats des salariés, il célèbre aussi la floraison du muguet. Si l’on peut s’en procurer chez les fleuristes, dans les jardineries et les enseignes de la grande distribution, les particuliers, eux aussi, sont autorisés à en vendre, mais sous certaines conditions.

Pas d’autorisation demandée

Si toute vente de rue doit être soumise à une autorisation, ce n’est pas le cas de la vente du muguet le 1er mai. Le particulier doit tout de même suivre quelques règles, qui sont à vérifier auprès de la mairie. Généralement, les arrêtés municipaux précisent que seul le muguet sauvage cueilli dans les bois (dont le ramassage est réglementé) est autorisé. Un particulier ne peut vendre du muguet qu’en petite quantité, en brin sans ajouter d’autres fleurs au bouquet et sans emballage. Il lui est interdit de s’installer près d’un fleuriste, d’utiliser des tables, tréteaux ou chaises pour matérialiser le point de vente. Le particulier doit bien évidemment faire attention à ne pas constituer un danger ou une gêne pour les piétons et les véhicules.

En cas de non-respect de la réglementation

Si le particulier ne respecte pas les règles, il s’expose à une amende de 300€, pouvant être minorée à 250€ et majorée à 600€. Si l’amende n’est pas payée dans les 45 jours qui suivent la date d’envoi de l’avis d’infraction ou la constatation de l’infraction, le particulier est passible d’une amende de 3 750€ et de 6 mois d’emprisonnement.

Pourquoi offre-t-on du muguet le 1er mai ?

La tradition remonterait à l’époque de la Renaissance, lorsque Charles IX aurait offert du muguet autour de lui en 1561 comme porte-bonheur, suite à une visite dans le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte lui en a offert un brin cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi a tenu à reprendre cette pratique et à la reproduire chaque année, une tendance qui s’est vite propagée dans tout le pays.


1er mai : l’entreprise vauclusienne Florajet défend le travail des fleuristes

La municipalité de Carpentras rappelle que la vente ambulante de muguet, par les particuliers ou les professionnels, sera exceptionnellement interdite le vendredi 1er mai prochain. Une décision prise raison des mesures gouvernementales plus restrictives liées à la crise sanitaire actuelle. Pour la commune de Carpentras, il s’agit aussi de ne pas porter concurrence aux fleuristes qui ne sont pas autorisés à ouvrir leur boutique. Cependant, ces derniers pourront toujours effectuer des livraisons ou mettre en place un drive pour les retraits de commande.

https://www.echodumardi.com/tag/muguet/   1/1