20 avril 2024 |

Ecrit par le 20 avril 2024

Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Ace and co ? Derrière, il y a Dominique Lhotte, l’une des attachées de presse les plus connues et les plus reconnues de la sphère avignonnaise et… parisienne car oui, Dominique n’a que faire des distances. Gentille, agréable c’est aussi et surtout une frondeuse qui fait tout avec rondeur, avec le sourire et un accent ensoleillé qui reste gravé dans les mémoires.

Ce qui surprend le plus chez elle ?
Sa disponibilité alors qu’elle vit à 100 à l’heure, qu’elle ne dort pas ou peu, qu’elle est hyper-connectée et détient une mémoire aussi inépuisable que réactive. A la fois partout et avec chacun –personne ne sait comment elle fait pour être aussi disponible- elle remue ciel et terre pour défendre ses spectacles et ses compagnies. Alors que le soleil fait son retour, avril, mai et juin marquent les avant-premières.

Alors on file tous,
journalistes et amis de la culture pour découvrir avant tout le monde quelques pièces de ce festival d’Avignon qui ouvrira ses portes dès samedi 29 juin pour un final le dimanche 21 juillet. Vous l’aurez compris, pas question d’en perdre une miette. Alors retrouvons-nous là-bas et débriefons joyeusement après chaque spectacle, lors du verre de l’amitié.

Les dates en avril
– Les 17 à 16h à et 18 à 19h30, les Enfants du Diable de Clémence Baron mise en scène de Patrick Zard avec Clémence Baron et Antoine Cafaro à l’Oriflamme Théâtre. 
– Le 24 Avril à 19h15 Constellation Bobin Leprest avec Alain Klinger au Théâtre Le Verbe Fou.
– Le 25 Avril à 10h présentation de la programmation du Théâtre Le Verbe Fou 

Les dates en mai
– Le 17 et 18 Mai à 20h Stabilité Temporaire de et avec Grégoire Aubert et Pascale Tronche mise en scène de Dominique Fataccioli à l’Optimist Théâtre – Le 27 Mai à 19h30 présentation de la programmation au Théâtre l’Oriflamme 
– Le 28 Mai à 19h Cassandra de et avec Manon Balthazar au Pixel Théâtre 

Les dates en juin
– Les 8 à 19h et 9 à 15h Juin Filles d’Ariane de et mise en scène de Martin Kindermans avec Valentine Daruty et Thomas de Fouchecour  à l’Oriflamme Théâtre 
– Le 14 à 19h et 15 à 15h Juin Ita L d’Éric Zanettacci avec Françoise Nahon mise en scène de Patrick Zeff-Samet à l’Oriflamme Théâtre 
– Le 24 Juin à 19h30 Dansong avec Lionel Damei et un danseur à l’Atelier 44.
Toutes les informations sur ces spectacles et d’autres encore ici.

En savoir plus sur les spectacles à voir

Il y a le ‘Mardi à Monoprix’ où, chaque mardi, Marie-Pierre accompagne son papa, tout juste veuf, à faire ses courses. Sauf qu’avant de s’appeler Marie-Pierre, elle s’appelait Jean-Pierre. Une pièce contre l’immobilisme, le conservatisme et les préjugés de tous bords.

‘La danse des poissons’ relate l’histoire de François qui rend visite à un voisin hospitalisé. Au cours de celles-ci, il lui raconte l’extérieur, ses essais de création d’un costume de poisson à l’occasion de la pendaison de crémaillère d’une de ses ex-collègues. Une réflexion sur comment exorciser sa peur lors des visites à l’hôpital.

‘Dansong duo’ propose de la chanson à textes et des danses urbaine, contemporaine et entremêlées. Il y a aussi ‘Double Je Berger et moi’, un spectacle qui n’est aucunement un biopic de Michel Berger, mais un récit musical pour redécouvrir le poète qu’était ce musicien-chanteur.

‘Les enfants du diable’ évoquent ‘Bucarest 2009, 20 ans après la chute des Ceaușescu et la découverte des orphelinats-mouroirs, Niki et Veronica, un frère et une sœur que tout oppose, déchirés par leur passé commun, se retrouvent une nouvelle fois uni par un drame.

‘Jean Zay, l’homme complet’,1940. Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire, radical de gauche, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement de Pétain à la déportation. Finalement incarcéré à la prison de Riom, il sera assassiné par la milice française, le 20 juin 1944. Le témoignage que Jean Zay écrit en prison, offre un éclairage précieux sur les années 1930, sur son action visionnaire et sur le tragique de son destin, celui d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral.

Avec ‘Le radeau de la Méduse’ on découvre les secrets de ce gigantesque tableau du Louvre, qui marque tous ceux qui le rencontrent pour la 1re fois. C’est surtout l’histoire de ce navire du roi qui s’échoua –du fait de l’incompétence de son capitaine’ sur le banc de sable Darguin à 95 km des côtes de la Mauritanie avec 149 survivants à son bord –des marins, des sodats et dont une femme-. Le radeau, amarré à des chaloupes et des canots, menace de faire chavirer l’ensemble sous la forte houle. Les officiers décident alors de l’abandonner avec ceux à son bord. Lorsque la marine britannique retrouve la Méduse, quarante-deux jours plus tard, seuls trois des dix-sept marins restés à bord sont encore en vie.

‘Madame Bovary en plus drôle et moins long’, « Madame Bovary », c’est très drôle ! Nous jouons les personnages du roman tout en laissant de la place à notre regard de femmes d’aujourd’hui. Car la magie de « Madame Bovary » est bien là, cette œuvre est intemporelle, » remarquent Camille Broquet et Marion Pouvreau, les deux auteures de cette fabuleuse et livresque aventure.

‘Valkyrie’, Une tribu Amazone envahit le public. Les règles ont changé : c’est l’avènement du matriarcat. Nous sommes à l’aube de la guerre contre Athènes, à cet instant décisif où la bascule vers un monde nomade et matriarcal aurait été possible. « La première inégalité entre la femme et l’homme, c’est bien la force physique non ? Pourquoi on esquive le sujet plutôt que de se muscler ? »

‘Cassandra’, Théodora est une actrice parisienne qui a un don divinatoire. Elle ressent le malheur des autres, mais personne ne la croit. · Sa carrière bascule quand elle décroche enfin le rôle qui va changer sa vie. · Elle incarne Cassandra, l’héroïne de « Troys Corp », une série télévisée très populaire.

‘Zembla et les trois sœurs’. Suzon, professeur à la retraite, militante engagée, organise dans une petite camionnette des repas pour les migrants. Un soir, n’ayant pas respecté́ le règlement de la préfecture, Déclaration 48 heures au préalable de manifestation ou rassemblement sur la voie publique, elle est emmenée au poste, et sa camionnette à la fourrière.

Constellation Bobin Leprest. Je lis Christian Bobin et j’écoute Allain Leprest depuis trente ans. Deux alchimistes qui ont l’art de transformer la boue en or. Avec des mots simple, ils frappent en plein coeur de cette part qui demeure indemne en nous (du moins, je l’espère), cette part qui n’est pas pourrie par la corruption du marché, qui n’est pas encore totalement recouverte par l’obscurité qui semble poindre.

‘Méphisto Valse’ Sans prétendre à une quelconque réflexion philosophique, l’idée est de s’interroger sur la question de nos propres dénis ou de nos peurs, de nos réactions face à l’adversité, sur nos luttes pour notre survie et le sens qu’on peut vouloir donner à notre existence.

‘Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir’. Un jour comme les autres, Ernest, Stanislas et Désiré se réveillent plutôt de bonne humeur, mais arrive une lettre : «Aujourd’hui c’est le dernier jour. Toutes les journées ont été utilisées. » Ils décident de faire comme si de rien n’était. Et puis d’abord d’où vient cette lettre ? Qui décide ? Et pourquoi aujourd’hui ? Avec fougue, ils s’inventent de nouvelles vies, de nouvelles jeunesses et d’autres folies. Parviendront-ils à vaincre la grande faucheuse ? Qu’à cela ne tienne, ils n’ont pas dit leur dernier mot !

Le paradoxe du désir. Anton, auteur de succès, écrit une pièce catharsis qui est aussi une pièce hameçon pour raviver le désir d’lris, actrice sur le déclin, qui accepte ce cadeau dans l’espoir de renouer avec Robert, mais Robert vise déjà les faveurs d’une jeune critique de théâtre, qui serait parfaite pour l’assister à la mise-en-scène… Heureusement la jeune Alice, émoustillée par la rencontre avec Anton, l’auteur, acceptera à son tour de rentrer dans la danse. Dans la farandole du désir, qui trouvera le bon partenaire ? En résumé ? On ne se rencontre jamais pour les mêmes raisons.

‘Filles d’Ariane’. Au bout de combien de temps peut-on raisonnablement estimer que l’on n’entendra plus jamais parler d’une histoire ? Cinq ? Dix ? Quinze ans ? Quelle que soit la réponse que Leandro aurait voulu apporter à cette interrogation, ses certitudes se retrouvent fortement ébranlées quand Fleur, qu’il n’a connue que bébé, débarque dans son salon. La jeune fille, désormais adolescente et surtout armée de questions brûlantes et bien décidée à lui tirer les vers du nez, est prête à tout pour obtenir une réponse aux démons qui la tourmentent depuis qu’elle est née et enfin découvrir qui était sa mère, pourquoi elle ne l’a jamais connue, et pourquoi l’on a toujours refusé de lui en parler. Mais sous le le voile de ces secrets, se cache un dilemme autrement plus insolvable : au bout de combien de temps peut-on raisonnablement rompre un serment ?

‘Mademoiselle Gabrielle Chanel’ Chanel nous invite à un parcours dans son histoire, qui se confond à l’Histoire de la France du 20ème siècle, et en suscite une partie de son éclat international. Elle a tout inventé de la femme d’aujourd’hui : la liberté de mouvement, la simplicité dans l’élégance, l’insolence, l’art d’être soi-même.

‘Stabilité temporaire’. Un thriller, comme au cinéma. Un thriller dont on connaît tout de suite le coupable mais pas le crime. Amour, crime, culpabilité, résilience, destin… Chacun revisite les mêmes thèmes pour au final offrir une épopée de l’intime, dans laquelle trône la grande absente: Léa.

‘Edith Piaf Olympia 1961’. Nathalie Romier, considérée comme l’une des meilleures interprètes de la Môme reconstitue le concert mythique donné à l’Olympia en 1961 qui enregistra un record inédit de 20 minutes de Standing-Ovation, record jamais égalé à cette époque par un artiste français. Renouant avec le même univers visuel et les mêmes chansons, le spectacle raconte ce récital. L’artiste n’imite pas Piaf mais l’interprète avec émotion et sincérité créant une proximité avec son idole, vêtue de la fameuse petite robe noire et se drapant d’une intensité au plus proche de l’irremplaçable star.

‘Heureux les orphelins’. « Comme dans le mythe originel, Electre recherche la vérité et veut amener les coupables à leur vie de coupable. Mais c’est en affrontant verbiages et non-dits qu’elle s’y emploie, convaincue que, ainsi que le dit Albert Camus, mal nommer les choses revient à ajouter au malheur du monde. A travers cette création, je fais mienne cette réflexion de George Orwell écrivant dans La politique et la langue anglaise que « le chaos actuel n’est pas sans rapport avec la décadence de la langue, et il est sans doute possible d’améliorer la situation en commençant par le langage, » Sébastien Bizeau, auteur et metteur en scène de la pièce inspirée d’Electre de Jean Giraudoux.

‘Tout le monde écrit des chansons’. One-man show musical de Julien Joubert.

‘Ita L. née Goldfeld’. Paris, décembre 1942, la police française quitte à l’instant l’appartement d’Ita Laster. Les policiers viennent de lui laisser une heure pour se préparer avant de les suivre. Une heure entre la vie et la mort. Mais cela, Ita ne le sait pas. Tout ce qu’elle sait, c’est que l’un d’eux lui a conseillé « d’en profiter » et qu’elle est seule. Son fils emmené à Drancy il y a quelques jours, quels choix lui reste-t-il ? Fuir ou – peutêtre – espérer aller le retrouver…

‘Que faire des cons ?’  Le monde devient de plus en plus flou et on ne sait plus sur quelle valeur compter. Une seule reste un phare dans la nuit : la connerie. Mais comment repérer les cons ? Comment vivre avec ? Comment s’assurer qu’on en n’est pas un soi-même ? Alors Sandra Columbo a cogité pour mettre au point une méthode imparable, qu’elle dévoilera lors de ce spectacle drôle.

‘Aux femmes’. Spectacle musical. La chanson Ô femme de Michel Fugain a inspiré ce titre. Nous interprétons aussi Amélie les Crayons, Georges Brassens, Mannick, Agnès Bihl, Isabelle Aubret, Didier Blons, Diane Tell, etc. Histoires de femmes en forme d’hommage.

‘La petite histoire d’un homme trop grand’. Un coeur qui grince, un casque qui serre, une valisette de bois. Une lumière dans une maison abandonnée. Philibure rentre enfin chez lui. Ou plutôt, ce qu’il en reste. Chez lui, c’est chez sa maman. Où est-elle sa maman d’ailleurs ? Il a quelque chose d’important à lui dire…

‘Arletty, un cœur très occupé’. La scène se passe en Juillet I970. Quand un jeune journaliste (séduisant, trop sûr de lui) force Arletty (furieuse), après avoir forcé (malicieusement) sa porte, à relire son courrier échangé pendant la guerre avec son bel officier Allemand (de 10 ans de moins qu’elle). L’évolution de leurs rapports durant cette rencontre étonnera le spectateur par tous ses rebondissements, ses révélations et ses nouvelles émotions, mettant à jour ces instants historiques aussi intimes et particuliers que la légende et la presse ont trop souvent fâcheusement falsifiés. Le scoop final deviendra alors un coup de théâtre surprenant.

‘Cabaret canaille’. Pour son nouveau spectacle, la troupe du Cabaret Burlesque de Valentina Del Pearls a arrêté sa machine à voyager dans le temps dans les années 1920 à 1940, pour raconter avec fantaisie l’Âge d’Or du Burlesque américain et de ses effeuilleuses érigées au rang de star. Derrière les plumes et les paillettes, c’est aussi l’histoire d’une désobéissance féminine. Ou comment des lois de la Prohibition, la censure et surtout les moyens de la contourner, façonnèrent cet ancêtre du strip-tease élevé au rang d’art.

‘L’improbable histoire des passantes’. En 1944, une jeune-homme enrôlé de force décide de ne plus revenir en Allemagne au STO –Service de travail obligatoire-. Il trouve refuge impasse Florimond où il sera accueilli par Jeanne et l’Auvergnat. Ce jeune-homme de 23 ans, se baladant aux puces de la porte de Vanves, doit choisir entre sandwich ou bouquin, par manque d’argent. C’est en feuilletant le recueil d’Antoine Pol qu’il tombe sur le poème ‘Les passantes’, en songeant que ça pourrait faire une belle chanson. Ce jeune-homme s’appelle Georges Brassens.

‘Momentos’. Le corps et la puissance du geste. ‘Momentos’ livre un Flamenco traditionnel puissant où se mêlent intimement, le chant, la musique et la danse avec deux danseurs et quatre musiciens.

‘Nos histoires’. Vicky, une Québécoise vivant à Paris, fait la rencontre de Maxime. Sans le savoir, ils vivent tous les deux une relation d’emprise. Vicky avec son amoureux et Maxime avec sa mère qui est aussi sa patronne. Ils vont s’aider mutuellement dans leur quête de liberté.

‘Le fléau’. D’après mesure pour mesure de William Shakespeare. Mesure pour mesure est une tragicomédie de Shakespeare qui met en scène les contradictions du pouvoir et l’inégalité entre l’homme et la femme au sein de la société. Comme dans Game of Thrones ou Carnivale Row, la pièce entremêle plusieurs narrations qui plongent le spectateur dans les multiples strates d’une ville : noblesse, prostitution, clergé, justice… Plusieurs visions du monde et registres dramatiques s’entrechoquent. L’intrigue rebondit sans cesse, de la farce comique à la tragédie.

‘Colette, l’indomptable’. Pour Colette, la période qui va de 1908 à 1914 – de son divorce avec son mentor Willy à l’avènement de la guerre – est cruciale. Le récit est découpé en deux actes qui couvrent deux temps. D’abord la vie d’actrice : d’auteure anonyme écrivant dans l’ombre de son époux, Colette se fait scandaleuse vedette de music-hall, exposant ses amours lesbiennes à la ville comme à la scène, jouant demi-nue des mimodrames inventés par le grand Georges Wague (précurseur du mime Marceau). On suit la tournée de la troupe, ses personnages hauts en couleurs, qui seront source d’inspiration pour l’écrivain. Pour la première fois, Colette gagne sa vie, s’émancipe de ses tutelles. Mais elle se bat aussi pour se faire un nom et obliger Willy à reconnaître ses droits d’écrivain, malgré les menaces physiques.

‘Amor à mort’. Ce spectacle présente une série de tableaux humoristiques, féroces, grinçants et résolument transgressifs sur l’amour et la mort. Chaque histoire met en scène des couples animés par une liaison amoureuse intense qui finit toujours par une mort : d’elle, de lui ou des deux ! Mourir par passion, par accident ou par choix, tel est le destin de tous ces personnages touchants, sincères et pathétiques. Ils s’aiment ou se sont aimés, vraiment, profondément… jusqu’à en mourir. Dans leur folie ou leur désarroi, ils sont attachants, surprenants ou effrayants mais ils incarnent toujours les avatars diaboliques de nos propres personnalités.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

« Avignon, tu m’as pris dans les bras! » Un véritable hymne à l’amour pour Enrico Macias, dimanche soir, face à une salle Confluence en liesse.

Beaucoup de cheveux blancs mais pas seulement, à deux pas de la gare TGV d’Avignon, un public de tous âges qui a accueilli à bras ouverts cet infatigable militant de la paix de l’espoir et de tolérance, ce mendiant de l’amour, ce pèlerin du métissage qui se bat depuis plus d’un demi-siècle contre toutes les violences, toutes les frontières et tous les racismes.

« Bonsoir Avignon ! On n’oublie pas ses premières tournées, ses premiers concerts, quand on débute, qu’on est jeune, que personne ne nous connaît. Et moi, je n’oublierai jamais la Cité des Papes. Ce soir, avec vous, ça va être la fête ».

Avec 3 guitaristes, dont son fils Jean-Claude Macias, un batteur, un percussionniste, un violoniste et un chef d’orchestre aux claviers, Enrico Macias entame son concert avec « J’ai quitté mon pays », j’ai quitté ma maison. Ode des Pieds-Noirs, contraints à l’exil et composée en 1961 sur le bateau qui l’amène d’Alger à Marseille.

Il enchaîne avec nostalgie « La France, de mon enfance », celle où il est né, de l’autre côté de la Méditerranée, à Constantine il y a 86 ans. Puis avec un autre tube sur le même registre de l’émotion : « Les gens du Nord » : « Ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors … et si les maisons sont alignées, c’est par souci d’égalité ».

© DR

« Quel accueil, vous êtes formidables! » lance-t-il aux spectateurs sous le charme qui reprennent en choeur toutes ses chansons : « Noël à Jérusalem », « Solenzara » en corse, « El porompompero », «  »Les filles de mon pays », « L’oriental », « Juif espagnol », « Mon coeur d’attache », « Suzie » (la mère de ses deux enfants et complice de sa vie pendant 45 ans).

Pendant près de deux heures, avec une énergie folle, une virtuosité intacte à la guitare, Enrico Macias a fait vibrer la Salle de Confluence. Il a même esquissé quelques pas de danse devant un public acquis à 200%, souvent debout, qui l’a applaudi à tout rompre.

Désigné « Chanteur de la Paix » en 1980 par le Secrétaire Général des Nations-Unies, Kurt Wldheim, « Ambassadeur itinérant pour la Paix et la Défense des Enfants » par Kofi Annan en 1997, l’auteur de « Malheur à celui qui blesse un enfant » a conclu son concert, seul sur scène, sans micro ni musiciens, en chantant a capella « Enfants de tous pays ». Un moment suspendu avant un dernier déferlement d’applaudissements et une standing ovation. Salut l’artiste! Bravo Enrico!


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Frédéric Chopin et Robert Schumann à l’honneur

Ils sont nés la même année, en 1810, et sont les grands romantiques de la première moitié du XIXᵉ siècle pour le piano. Ce programme permet de mettre à l’honneur deux chefs-d’œuvre de ces compositeurs composés à une dizaine d’années d’intervalle. En 1830 pour Chopin, son premier concerto pour piano proposé ici dans une version avec quatuor à cordes et 1842 pour le quintette de Schumann. Deux chefs-d’œuvre absolus du romantisme pianistique !

Concerto pour piano n°1 en mi-mineur op.11 Schumann Quintette avec piano en mi-b Majeur op.44

Le quatuor Hanson

Fondé en 2023 à Paris, le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents, travaillant notamment avec des maîtres autrichiens, tout en gardant une empreinte forte de leur héritage de l’école française. Ensemble à la curiosité aiguisée, le Quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher.

Violons Anton Hanson et Jules Dussap
Alto Gabrielle Lafait
Violoncelle Simon Dechambre

La pianiste Celia Oneto Bensaid

Pianiste et chambriste de renom, distinguée par son répertoire singulier et ses engagements, mais aussi comédienne, Célia Oneto Bensaid est artiste en résidence à l’Opéra Grand Avignon depuis 2022. Côté disques, déjà au nombre d’une dizaine, ils illustrent son attachement à ses répertoires de prédilection : de son premier disque solo American Touches, autour de Gershwin et Bernstein en 2018, à son dernier opus en solo dédié à Marie Jaëll, ses projets sont encensés par la critique (Choix du Monde, TTTT de Télérama, 5 étoiles Classica, 5 Diapasons… ) 

Mardi 16 avril. 20h. 8 à 20€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

L’appel à candidature pour la 9e édition des Petites formes 2024 est ouvert. Le festival des petites formes est un festival de théâtre, cirque et musique, dédié aux petites formes (entre-sorts et formes brèves) qui se déroulera à Montfavet les samedi 12 et dimanche13 octobre 2024.

L’envoi des candidatures est possible jusqu’au 8 mars 2024 minuit. Elles seront examinées par un comité de programmation composé de bénévoles et de professionnels. Les conditions d’accueil proposées : un forfait de 350€ par jour et par artiste la prise en charge des frais de transport -à hauteur de 0,30 €/km- ainsi que l’hébergement chez l’habitant et les repas.

Dossier ici et appel à candidature ici. Les actions culturelles de la Compagnie Demain il fera jour ici.

La Compagnie ‘Demain il fera jour’ est co-fondatrice du festival Les Petites formes de Montfavet crée en 2016. Elle est en charge de la coordination et de la programmation. En savoir plus ici.
MH


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

C’est le grand retour des soirées Kabaret/scène ouverte ce samedi 9 mars au Pôle Théâtre et Marionnette géré par la compagnie Deraïdenz.

L’occasion d’inaugurer un tout nouveau gril lumière qui équipe désormais la Salle Noire grâce au soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelle. Dresscode : Chic et Schlag !

La formule magique : 3X3X3 

Musiciens, chanteurs timides ou qui répètent sous la douche, conteurs etc… La formule reste la même : vous avez 3 minutes sur une scène de 3 mètres x 3 mètres.
Vu le grand nombre de demandes de participation, afin de garantir votre passage, écrivez à l’adresse mail contact@compagniederaidenz.com

La navette DERAÏDENZ 

Lors des événements du soir, la navette DERAÏDENZ vient vous chercher Porte de l’Oulle !
Allers : 19h45 et 21h. Retours : à partir de 22h, sur demande. Réservation (obligatoire) : contact@compagniederaidenz.com

Compte tenu de l’affluence du public, la réservation est maintenant obligatoire pour tous, afin de garantir une chouette soirée ainsi que les meilleures conditions de visibilité. Inscription par mail à l’adresse contact@compagniederaidenz.com !

Samedi 9 mars. 20h. Entrée libre + adhésion à l’association. Cie Deraïdenz. Pôle Théâtre et Marionnette. 2155 chemin de la Barthelasse. Avignon.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Vauclusienne d’adoption, l’anti-star Alice Dona vient de fêter ses 78 ans le 17 février

Elle vit en toute discrétion à Vaison-la-Romaine, celle qui a écrit les chansons les plus connues de Serge Lama. Elève du Petit Conservatoire de Mireille dès 16 ans, elle chante en première partie de Lenny Escudéro à l’Olympia ou de Claude Nougaro à Bobino, elle compose ses premières chansons alors qu’elle n’a même pas 20 ans. Johnny Halliday, Joe Dassin, Régine, Dalida, Serge Reggiani (« Le barbier de Belleville »), Claude François (« C’est de l’eau, c’est du vent ») seront ses interprètes.

Alice Dona en duo avec Claude François. © Ina

‘Je suis malade’
Mais c’est avec Serge Lama que sa complicité sera la plus fructueuse. Près de 50 chansons dont les tubes que tout le monde a fredonnés. ‘L’enfant d’un autre’, ‘La vie lilas’, ‘Chez moi’, ‘Tous les Auf Wiedersehen’, ‘L’Algérie’, ‘La chanteuse a vingt ans’, ‘Femme, femme, femme’ et surtout ‘Je suis malade’.

En 1985, sur des paroles de Claude Lemesle, elle écrit la partition de ‘La chanson de la vie’ pour l’association de la maman de Yannick Noah, CARE, Marie-Claire Noah. Un maxi-45 tours hors-norme sur lequel on entendra uniquement des voix de femmes. Et pas n’importe lesquelles, jugez plutôt : Barbara, Isabelle Aubret, Marie-Paule Belle, Jane Birkin, Nicole Croisille, Nicoletta, Sheila, Michèle Torr et Rika Zaraï.

Serge Lama, l’ami de toujours
En 2004, elle revisite ’40 ans de chansons » dans la salle mythique de l’Olympia avec Liane Foly et Michel Fugain. Dans les années 2010, elle se joint à la tournée ‘Age tendre’ avec Michel Delpech, Demis Roussos et Hervé Vilard, Richard Antony, Catherine Lara.

Et Serge Lama qui, justement fêtait ses 81 ans il y a juste une semaine sur le canapé en velours rouge de ‘Vivement dimanche’ a rendu hommage à son amie de toujours, Alice Dona qui lui a écrit « Des chansons magnifiques, intemporelles, universelles ».

© France 2

Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Ce samedi 17 février aura lieu un concert inédit, celui de Cristiano Nascimiento et Wim Welker au pôle culturel Camille Claudel. Les deux compositeurs musiciens qui collaborent depuis plus de dix ans se produiront autour des musiques traditionnelles du Brésil pour une expérience unique, marquée par la dualité de leur prestation à la guitare. Quand l’un joue de la viola nordestine, l’autre préfère la guitare électrique pour apporter une touche plus acide. Un savant mélange de deux univers qui crée une couleur musicale tout à fait unique.

Cristiano Nascimiento, artiste et professeur
Cette prestation qui rend un hommage appuyé aux grands artistes du choro brésilien ne sera pas la dernière visite de Cristiano Nascimento à Sorgues cette année. Très impliqué dans la vie associative et pédagogique de la région, le musicien né à Rio de Jaineiro interviendra auprès de la classe de guitare de l’EMMD (Ecole municipale de musique et de danse) de la ville et proposera un travail de composition à tous les élèves. Une nouvelle Masterclass. 

R.A.

‘Échappée brésilienne’. Samedi 17 février. 18 h 30. Pôle culturel Camille Claudel. 285 avenue d’Avignon. Sorgues. Places gratuites sur réservation à l’EMMD. Tél : 04.90.39.71.71


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

C’est à une lecture musicale que nous convie le club de jazz avignonnais pour son troisième Tea-jazz de janvier ce dimanche 28. La Compagnie Maâloum nous propose d’entendre en musique la belle écriture de Cécile Coulon. Un projet simple et original qui allie les sons de la langue au plaisir des histoires.

La Compagnie Maâloum, un collectif d’artistes qui aime et défend la belle littérature

Ils sont cinq : un musicien et quatre comédiens. C’est un collectif d’artistes qui travaillent depuis 2008 autour de la littérature et de la musique sur notre territoire de Vaucluse, entre le Mont Ventoux et Avignon. Ils aiment les mots, la belle littérature et la musique :  ils créent ainsi des lectures musicales autour d’un auteur. Nous avons déjà eu l’occasion de les entendre à l’AJMI, avec Les Raisins de la colère de Steinbeck l’année dernière. Pour l’année 2023, ils ont proposé plus d’une trentaine d’auteurs en lecture-musicale. Ce dimanche, c’est l’autrice Cécile Coulon qui a été choisie et que nous avons eu le plaisir de rencontrer à la librairie La Comédie Humaine d’Avignon ce mardi pour une rencontre autour de son dernier livre La Langue des choses cachées.

Cécile Coulon, une étoile montante de la littérature qui a obtenu à 24 ans, le Prix Apollinaire en 2018  pour son recueil de poèmes Les Ronces

L’écrivaine et poétesse — lauréate du prix littéraire Le Monde en 2019 pour Une bête au paradis, du prix Apollinaire en 2018 pour son recueil de poèmes Les Ronces et du prix des Libraires en 2017 pour Trois saisons d’orage — n’a pas son pareil pour planter le décor, décrire les personnages et nous plonger dans une ambiance mystérieuse : secrets de famille, noirceur des hommes, personnages empêtrés dans des destins singuliers, transmission et héritage, nature inquiétante magnifiquement personnalisée et décrite par cette originaire du Puy-de-Dôme. 

Fidèle lectrice de Cécile Coulon, spectatrice de toujours de l’AJMI, j’ai demandé à la Compagnie Maâloum de nous expliquer le projet que nous découvrirons dimanche lors du Tea-Jazz.

La Compagnie Maâloum, une compagnie ancrée dans notre territoire

« La Compagnie Maâloum a pour but de promouvoir la Littérature, les auteurs et les autrices, le goût de lire en proposant des lectures musicales, des Radiophoniques et des actions de transmission. Les lectures musicales sont adaptées d’œuvres classiques ou contemporaines. On a un comité de lecture, on choisit l’œuvre selon des coups de cœur. On décide ensuite de monter la lecture avec un interprète-comédien qui lit et un musicien qui fait une création originale en fonction du texte, en live. J’aimais déjà tous les romans de Cécile Coulon mais j’ai eu un coup de cœur à la lecture de son recueil de poésies Les Ronces. Mais c’est également la démarche qui m’a paru intéressante et innovante en publiant ses poèmes sur les réseaux sociaux. Son écriture a un son, elle est ancrée dans le réel, le concret. Elle semble facile d’accès mais c’est faussement simple. Chaque poème est une histoire avec un début et une fin et nous, la Compagnie Maâloum, on aime bien les fictions, les récits », se confie Rémi Pradier, qui signe l’adaptation et la mise en lecture.

Comment est choisi le musicien ?

« Nous choisissons les lectures et ensuite, nous faisons appel à des interprètes et à des musiciens différents. On essaie de se baser sur ce que nous amène la littérature comme instrument, ce qu’on entend quand on lit l’écriture de l’auteur.  Pour Les Ronces, on a fait appel à Emmanuelle Ader qui est une musicienne qui vit à Sète et qui va jouer du piano analogique et des percussions. À chaque lecture, ce sont des musiciens différents. Ils nous font des propositions et le Collectif donne des indications, des inspirations.  Après avoir demandé l’autorisation des droits d’auteur, le projet n’est pas construit avec l’auteur. Personne ne nous demande un droit de regard.  Les auteurs sont en général ravis qu’on prenne en charge, qu’on fasse entendre leur littérature. »

Notre part de création

« Notre objectif est de faire entendre une belle langue, de promouvoir et partager le projet de l’auteur. On prend notre part de création en faisant des choix artistiques : on adapte, on fait des découpages, on choisit la musique mais on a toujours en tête le projet et l’écriture de l’auteur. »

Quelle mise en scène ?

« Comme on veut mettre en lumière l’écriture et la musique, on aime la simplicité de la mise en scène : un interprète, un musicien, une lumière simple…pas d’artifices ! »

Création mondiale ce dimanche à l’AJMI

Ce projet est en fait une recréation. Initialement en chantier en 2020, il a été finalement créé en version radiophonique pendant le confinement sous forme de postcast. Il a donc été travaillé en studio il y a maintenant trois ans et recréé pour la version live de dimanche. C’est donc bien une première mondiale !

Les Ronces de Cécile Coulon

J’aimerais vous offrir des frites, Les herbes sauvages, Les ronces, Une fois par jour, Difficile, Tes mains, Mon amour. Voici des titres courts, qui évoquent déjà des histoires, des personnages, un univers, tirés du recueil de poèmes Les ronces de Cécile Coulon aux éditions Le Castor Astral. La Compagnie Maâloum tâche de répondre au projet de Cécile Coulon dans ce qu’elle entend de son écriture poétique : inviter le concret dans ce qu’il a de plus brutal et de plus sensible. Un art poétique ancré dans le quotidien le plus banal, dans les pas de Bukowski ou Carver, qui convoque la maison familiale, la nature, les montagnes, les amours déçues, les épines initiatiques de la vie.
Affranchies des questions de métriques et de rimes (mais pas de rythmes), ces ‘histoires courtes’ privilégient le fond à la forme. Ces poèmes, d’abord publiés sur les réseaux sociaux — qui lui servent de terrain d’expérimentations —, sont bel et bien une œuvre, qui invite à reconsidérer la poésie dans sa forme la plus simple, la plus radicale, la plus militante, la plus contemporaine ?

Lecture : Aude Marchand
Musique originale : Emmanuelle Ader (Clavier analogique, percussions et voix)
Adaptation et mise en lecture : Rémi Pradier      Conception : Compagnie Maâloum

Dimanche 28 janvier. 17h. Tarif unique. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

L’Onap, l’orchestre national d’Avignon Provence et le Cinéma Utopia Manutention proposent une séance unique du documentaire Les Enfants de Las Brisas, lundi 29 janvier à 20h suivie d’une rencontre avec Christophe Talmont, chef d’orchestre El Sistema, et Mahmoud Makke flûtiste formé par El Sistema au Venezuela et professeur intervenant de Démos Avignon-Provence à Avignon.

L’histoire : Edixon, Dissandra et Wuilly vivent dans l’un des quartiers les plus pauvres et les plus dangereux de la ville de Valencia, au Venezuela dénommé ‘Las Brisas’. Pour ces trois enfants, la musique est une promesse d’évasion. Film Les enfants de Las brisas de la réalisatrice : Marianela Maldonado Venezuela/ France 2023.

Sortir de la pauvreté et de l’insécurité grâce à la musique
«Un enfant matériellement pauvre devient spirituellement riche grâce à la musique.» Cette parole est celle de José Antonion Abreu. En 1975, ce maestro fonde ‘El sistema’, un programme d’éducation musicale destiné aux jeunes vénézuéliens.

Un programme qui a déjà touché plus d’un million d’enfants
Plus d’un million d’entre-eux ont déjà été concernés par cet ambitieux programme. Edixon, Dissandra et Wuilly en font partie. Leur rêve ? Pouvoir un jour intégrer un orchestre symphonique. Pendant 10 ans, nous suivons le quotidien de ces trois musiciens animés par la détermination, le rêve et l’espoir d’une vie meilleure.

Une chronique poignante signée Marianela Maldonado
Avec ce documentaire, Marianela Maldonado livre une chronique poignante, sincère et délicate, où l’intimité et le collectif se font écho. Sa proximité avec ces jeunes, avec qui elle a su nouer des liens forts, apporte un éclairage intime et bouleversant sur ce pays, confrontant les rêves individuels d’enfants aux promesses d’un régime qui sombre dans la corruption et la misère. Dans les décombres de ces rêves brisés restent trois jeunes adultes que la musique a fait grandir envers et contre tout.

Un parcours Démos Avignon-Provence
Cette projection est organisée dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle Démos Avignon-Provence 2023/2024. Un cycle de découverte de l’Orchestre et de l’Opéra à destination des enfants Démos et leur entourage mais aussi une projection, un concert et des conférences sur le thème de l’enfant musicien ouvert au tout public.

Les infos pratiques
Les places sont à acheter au cinéma Manutention, une dizaine de jours avant ou le soir même. Les tarifs sont ceux du cinéma : plein tarif : 7,50€, tarif pour les moins de 14 ans : 4,50€ ou tarif abonnement. Une séance pour les scolaires est également prévue le 25 janvier. Cinéma Utopia Manutention. 4, rue des escaliers Sainte-Anne, 84 000 Avignon.

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