19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Bénabar au Thor en avril 2022

Après plus de 20 ans de carrière, 9 albums à son actif, plusieurs récompenses aux ‘Victoires de la musique’, Bénabar repart en tournée. Il sera à l’Auditorium du Thor Jean Moulin, le 10 avril 2022 à 18h.

L’un des plus populaires chanteurs français, clown indiscipliné, amoureux de la scène, poète et slameur, prépare de jolies surprises. A 50 ans, l’auteur des chansons phares Le dîner, Maritie et Gilbert Carpentier, L’effet papillon, a décidé de parler de tout ce qui le touche, comme ce qu’il a toujours été : un observateur. Mais attention, du rire aux larmes il n’y a qu’un pas. Bénabar est de retour mais bien plus fort, bien plus heureux et bien plus déterminé à en découdre avec la vie. Il ne manque pas de revendiquer être un ‘indocile heureux’.

Auditorium Jean Moulin 971 chemin des Estourans, 84250 Le Thor. Tarifs : de 15 à 40 € Réservations , courriel ou 04 90 33 96 80. Consultez toute la programmation de l’Auditorium Jean Moulin. Restauration légère possible sur place dès 17h.

L.M.


Bénabar au Thor en avril 2022

Plus de 27 ans après sa sortie, le célèbre tube de Noël de Mariah Carey « All I Want for Christmas Is You » est de loin la chanson du genre la plus populaire sur Spotify. Le morceau de la diva de la pop a été écouté plus d’un milliard de fois par les auditeurs de la plateforme de streaming, qui compte actuellement plus de 380 millions d’utilisateurs dans le monde. Comme le révèle notre graphique, l’écart avec d’autres chansons emblématiques de Noël est particulièrement saisissant. À la deuxième place, « Last Christmas » du duo anglais Wham! (1984) compte un retard de plus de 200 millions d’écoutes.

Outre des classiques du rock américain des années 1950, comme « Rockin’ Around the Christmas Tree » (481 millions de streams) ou « Jingle Bell Rock » (474 millions), trois titres issus de la dernière décennie se hissent dans le top huit des chansons de Noël les plus populaires. Ariana Grande occupe la troisième place avec « Santa Tell Me » : 595 millions d’écoutes. Le chanteur canadien Michael Bublé arrive quatrième (« It’s Beginning to Look a Lot Like Christmas ») et Justin Bieber septième (« Mistletoe »).

Tristan Gaudiaut, pour Statista


Bénabar au Thor en avril 2022

Après une année 2020 morte et un été 2021 en format réduit, 2022 promet le grand retour du Festival Insane avec trois jours de fête aux abords du plan d’eau d’Apt.

La programmation a fait sa notoriété dans toute la France. Le festival Insane, dirigé par l’association ‘Apt, musique et développement’, vous donne rendez-vous les 12, 13 et 14 août 2022, pour une 6ème édition « complètement Insane ». Des sons mêlant techno, trance ou hard music. Cette année, les horizons s’élargissent pour épouser le rap, la musique française et l’électro. A l’affiche notamment, le génie Orselsan dont tout le monde fredonne les textes puissants en ce moment. Mais également Hatik, Angerfisrt, Nina Kravitz, Ascendant vierge, Biga Ranx, Billx, Boris Brejcha, et bien d’autres artistes.

Deux formats possibles. Le format Festival : plus de 40 artistes sur 2 scènes. Le format Bivouac : plus de 50 artistes sur la scène H24, qui tournera en non-stop du début à la fin du festival. Egalement en Bivouac, une zone ‘chill & restauration’, consignes pour bagages et espace sécurisé. Plus de 50 artistes supplémentaires pour les détenteurs du Pass 3 Jours + Bivouac.

Billetterie : www.insanefestival.com/billetterie Les places à tarif réduit sont limitées. Sur Facebook : Insane Festival 2022.


Bénabar au Thor en avril 2022

Le RBL (Rassemblement Bleu Lavande), mouvement créé par le député de Vaucluse Julien Aubert, organise un concert du ‘Divin‘gospel music’ pour les fêtes de fin d’année. La manifestation se déroulera à l’église de Caromb, le dimanche 19 décembre à partir de 16h30.
Crée en 2012, ce groupe mené par Magali Ponsada a notamment accompagné des artistes comme Gilbert Montagné, Daniel Levi, Amir Haddad… ‘Divin‘gospel music’ a aussi participé au disque single de Céline Dion ‘Encore un Soir’ enregistré aux cotés de Jean-Jacques Goldman.

Salma Latrèche

Dimanche 19 décembre. 16h30. 10€ pour les plus de 16 ans. 5€ pour les moins de 16 ans. Eglise Saint Maurice de Caromb. 36, rue de la Mirande. Caromb. Vente de billet sur place. Pass sanitaire obligatoire.


Bénabar au Thor en avril 2022

L’histoire ? Eté 1936, en Espagne, alors que Bernarda Alba, sévère et toute puissante matriarche décède, quel sera le destin de ses 6 filles cloîtrées, dans une Espagne gangrénée par la guerre civile, tiraillée entre tradition et modernité. L’Autre Scène de Vedène donne à voir et entendre ‘Andando’ (En avant !) une magnifique œuvre de Frederico Garcia Lorca. Elle devait être jouée à Opéra confluence en juin 2019, elle le sera finalement à Vedène mardi 7 décembre à 20h30.

Frederico Garcia Lorca, le grand artiste espagnol plutôt connu comme poète et écrivain il était aussi dramaturge, prosateur, peintre, pianiste et compositeur. Né dans la province de Grenade en 1898 il sera fusillé en Août 1936 à 38 ans à peine, emporté par la guerre d’Espagne. Sa vie et son œuvre ne pourront être évoqués qu’à la mort de Franco, en 1975. Il était proche de Luis Buñuel (réalisateur et scénariste espagnol) et de Salvador Dali (peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan). Voilà pour vous donner un aperçu du grand homme.

Ce qu’on verra et entendra ?
Andando est une proposition de concert théâtral réunissant cinq comédiennes chanteuses et trois musiciens, autour de la poésie de Federico Garcia Lorca et sur la musique de Pascal Sangla. À travers ces figures féminines, toutes issues de l’œuvre de Lorca, c’est Federico lui-même qui se raconte. Textes de Federico Garcia Lorca ; Mise en scène, adaptation et traduction de Daniel San Pedro et Composition et direction musicale de Pascal Sangla. Spectacle chanté en français, arabe et espagnol.

Andando 
Pour les filles, après l’enterrement et la fête, vient le temps du départ, l’invention de vies nouvelles. Dans le village, on entend les bruits de guerre. Il faut choisir son camp. Cinq partent, une seule demeure dans cette maison bien trop grande, incapable d’imaginer sa vie autrement, autre part, et choisissant le camp des fascistes (Camélia Jordana). Une s’engage dans la résistance et prend les armes . Une autre émigre en Amérique pour travailler dans la troupe de Margarita Xirgu (ce qu’avait prévu Federico, s’il avait vécu) (Audrey Bonnet). La mystique de la famille, d’une sensualité gourmande, choisit d’entrer dans les ordres (Estelle Meyer). Une devient une grande figure intellectuelle engagée et féministe (Johanna Nizard). La dernière, amoureuse absolue, part pour chercher l’Amour, l’unique chose qui compte (Aymeline Alix). Dehors, les bruits de la guerre civile commencent à se faire entendre. Ils vont bousculer les espoirs et les rêves de cette fratrie de femmes. Il va falloir aussi choisir son camp. Résister, fuir ou collaborer.

Note d’intention
«Et si nous commencions l’histoire à la mort de Bernarda, interroge Daniel San Pedro, pour la mise-en-scène, l’adaptation et la traduction. Si tout commençait par une veillée funèbre. Leur mère morte, qu’adviendrait-il de ces filles, de ces femmes ? La porte de la maison s’ouvrirait enfin et chacune d’elle pourrait s’emparer de sa liberté. Tout deviendrait possible comme lors de ce printemps 1936. J’ai toujours eu envie de travailler sur la guerre civile. C’est un moment fondateur pour le peuple espagnol mais qui reste encore aujourd’hui l’objet de nombreux tabous, de non-dits et de secrets de famille. En m’attachant aux filles de Bernarda, je voudrais raconter des destins différents. Je voudrais m’interroger sur notre capacité à résister, à nous engager. Je me souviens ainsi du cousin de ma mère qui, aux premiers jours de la guerre, avait été dénoncé par des voisins jaloux et qui, pour échapper à la milice, avait sauté du camion qui l’emmenait devant les murs du cimetière de Zamora, pour y être fusillé, puis s’était caché pendant des semaines le long des berges. Il vécut caché chez lui, au nez de ces voisins, jusqu’à la mort de Franco.»

En savoir plus
Andando est tiré de ‘La casa de Bernada Alba’ écrite en 1936 et donné, pour la 1re fois à Buenos Aires en 1945. Une œuvre qui fait écho à la triste fin de Frederico Garcia Lorca –sans doute le plus grand poète espagnol du XXe siècle- qui un mois de juillet -qui marque le début de la guerre civile en Espagne (1936-1939)- rentrera à Grenade, malgré les avis de tous ses amis. Arrêté, juste un mois après, le 18 août 1936, il sera fusillé le lendemain à l’aube et jeté dans une fosse aux côtés d’un instituteur et de deux anarchistes.

La guerre civile
La guerre civile a fait environ 500 000 victimes sur 24 millions d’habitants. Parmi elles, 230 000 personnes (nationalistes ou républicaines) ont été exécutées. Les thèmes récurrents du dramaturge ? La liberté, l’amour, la mort, l’engagement politique et les voyages.

La Casa de Bernarda Alba
Dans un petit village Andalou, au milieu des années1930. Acte 1: À la mort de son mari, Bernarda Alba a forcé ses cinq filles (Angustias, Magdalena, Amelia, Martirio et Adela) à pleurer pendant 8 années consécutives. Au milieu de cet environnement oppressant, Adela (la plus jeune de toutes les filles) apprend qu’Angustias, la sœur aînée, va épouser Pepe el Romano, avec qui Adela a des relations secrètes. Acte 2 : La Poncia découvre la relation entre Adela et Pepe el Romano.
Acte 3 : Adela se rebelle et revendique son droit d’être l’épouse de Pepe el Romano. Bernarda lui tire dessus et dit qu’il l’a tué bien qu’il ait raté son coup. Désespérée, Adela s’enfuit et s’enferme prête à se suicider.

Grâce à eux
Textes Federico Garcia Lorca ; Mise en scène, adaptation et traduction Daniel San Pedro
Composition et direction musicale Pascal Sangla ; Scénographie Aurélie Maestre ; Costumes Caroline de Vivaise ; Lumières Alban Sauve ; Création sonore Jean-Luc Ristord ; Chorégraphie Ruben Molina ; Maquillages et coiffures David Carvalho Nunes ; Assistant à la mise en scène Guillaume Ravoire ; Assistante scénographie Clara Cohen ; Assistante costumes Magdalena Calloc’h.

Avec
Aymeline Alix ; Audrey Bonnet ; Camélia Jordana ; Estelle Meyer ; Johanna Nizard Et les musiciens ; Violon (Solo improvisé) Liv Heym ; Piano (en alternance) Pascal Sangla, Donia Berriri ; Guitares, luth (Solo improvisé), percussions, contrebasse M’hamed el Menjra. Spectacle chanté en français, arabe et espagnol Durée du spectacle : 1h30 Durée estimée de la musique : 1h15.

Les infos pratiques
Mardi 7 décembre. 20h30. 30€. L’Autre scène à Vedène. Sur un texte de Federico Garcia Lorca, adapté par Daniel San Pedro dans une version théâtrale, mêlant musique traditionnelle espagnole, danse et théâtre dans laquelle nous redécouvrirons Camelia Jordana dans un autre registre que celui de la chanson de variété. Avenue Pierre de Coubertin. 04 90 31 07 75 La billetterie de L’Autre Scène est ouverte uniquement les jours de spectacles, 45 minutes avant le début des représentations. https://www.lautrescene.com/page/infos-pratiques. Billetterie ici.


Bénabar au Thor en avril 2022

Il était une fois Sarah Mörch, une jeune femme qui avait décidé d’être elle-même. Choisir c’est renoncer, alors elle a choisi sa vie, et avec elle l’essentiel, préférant conjuguer le verbe être plutôt qu’avoir. Ecrivain, photographe, musicienne, nomade, son parcours est jalonné de rencontres, d’émotions, de sentiments. Sarah n’interroge plus le sens de la vie parce qu’elle l’a trouvé. Rencontre.

Elle arrive à la rédaction bien en avance. Elle est venue en tram depuis la ceinture verte où elle réside dans une petite maison que l’on imagine entourée d’une prolixe nature. Il fallait bien cela, à cette cavalière, venue de Sète, il y a quelques mois. Elle est souriante et détendue, surprise parce que son trajet a été très court et confortable. Elle est enthousiaste.

Vivre au présent
Elle vient «présenter son travail, l’expliquer au cas où ça pourrait intéresser». Elle parle en même temps qu’elle observe tout, se laissant imprégner des lieux, des gens. Sarah Mörch –son nom est d’origine Norvégienne- en plus d’être écrivain, photographe, musicienne et nomade est aussi productrice de plants pour potagers aromatiques et médicinaux. Chez elle, elle prépare des boutures Kokopelli. «Je les vendrai au printemps. Il y a des tomates (cœur de bœuf, indigo, noire de crimée, concombre (photo 3), coriandre, persil, courgettes(verte, ronde, blanche) , calendula, camomille… Salades (romaine, batavia) et des capucines. En tout plus de 50 variétés. Je travaille en mottes compactées pour éviter les godets en plastique. J’utilise la biodynamie et le calendrier lunaire distinguant les jours fruits et les jours feuilles, les nœuds lunaires où il ne faut rien faire, les fortifications aux purins de prêles et d’orties, ce qui rend les plants très forts. Faire des plants réclame une minutieuse anticipation et planification, » précise-t-elle. Là ? Elle vient de demander le label mention nature et Progrès.

Agriculture, expos photos, livres
Sarah Mörch organise des expos photos, des installations sonores visuelles et écrit des ouvrages entre-deux. Là, tout de suite ? Elle recherche un boulot de secrétaire à mi-temps, pour s’assurer un petit matelas, tout en appréciant d’offrir un travail soigné en toute chose. «Je suis très organisée et efficace. Cet emploi me permettrait d’équilibrer mes projets, une partie pour une activité tertiaire, une autre physique –l’agriculture- et mon travail artistique. Mon dernier projet en date ? Des photos de chevaux sous la douche, la rencontre entre le cheval et l’eau est magnifique.»

A l’aube
A l’aube de sa vie ? Un bac et un BTS agricoles, un Brevet professionnel Jeunesse éducation populaire et Sport. Elle est monitrice d’équitation, a travaillé dans un centre équestre. Une trajectoire cohérente proche de la nature et artistique puisqu’elle est une photographe reconnue, une musicienne, attachée à son steel drum, un drôle « d’instrument de percussion mélodique construit dans un baril de pétrole de 200 l qui possède des sonorités comme un xylophone métallique», précise-t-elle.

Elle raconte
Et puis, un café dans la main et dégustant un petit carré de chocolat, elle raconte. «Un jour je me suis rendu compte que j’avais un rêve : partir en camion -ford transit aménagé- comprenant un lit, un lavabo et des placards. Je suis partie en 2016, j’avais 34 ans.»

L’objet de ce voyage ?
«M’offrir du temps, de la liberté, c’était comme un défi. Celui de prendre mon envol suite au départ de mon cheval ‘Far away’ qui a accompagné ma vie durant 17 ans, un trotter français décédé à 22 ans d’une colique. Nous avons nourri une relation d’amour, tissé un lien vraiment très fort de compagnons de route. J’ai pris la route un an après qu’il soit parti.»

Travail d’auteur
«Sarah aime prendre la plume. Son premier livre est un recueil de textes poétique ‘Plein’ paru en 2009 ; ‘Loin devant’, sorti en 2020, est consacré à sa relation avec le cheval. Un road trip  où elle décline, d’éclipses et rebonds, les moments passés avec Far Away.»

La vie en sobriété
«Je suis partie en juin 2016, j’ai roulé jusqu’en Italie mais la plupart du temps j’étais sur les routes française en direction de la Drôme, de l’Hérault, m’installant sur des terrains, passant les mois d’hiver les plus froids dans un petit appartement à Sète, pour repartir en Avril. La vie en sobriété. «Ça m’a appris à assumer mes choix de vie, à faire face à la pression sociale, à faire confiance à mon intuition. Ce que j’ai découvert ?  Que la personne la plus importante dans ma vie c’est moi.»

Dans mon camion ?
«Ce que j’ai mis dans mon camion ? Mon steel drum, 2 sacs de type ‘Carrouf’ (Ndlr : Carrefour) de vêtements, deux gros bidons d’eau, pour boire et faire une toilette de chat, un peu de nourriture mais ça n’était pas le plus important et mes huiles essentielles préférées, une ambiance olfactive qui me sentir partout chez moi. Le plus important? Mon instrument de musique, je m’enregistrais pour avancer dans mon travail, écouter pour entendre ce que ça donne.»

Mes expos photos ?
«J’en ai fait plein. Le Printemps des photographes à Sète, Oenovidéo à Bordeaux, Montpellier avec Le bar à photos… J’ai dernièrement fait un travail sur le vin. Il m’est venu en travaillant dans une cave coopérative. Mon rôle ? Surveiller la température du vin, sa densité et faire les apports de levure et autres charbons… J’ai fait les vendanges pendant 5 saisons. Mon inspiration ? Les caves coopératives sont parfois des lieux délabrés, un peu endormis, qui se réveillent à grand fracas lors des vendanges.»

Le vin, une matière brute, vivante
«Il y a ce choc, entre la vie et la mort, quand le jus de raisin rubis entre dans le bâtiment. Quelque chose qui se joue, ce côté gargantuesque de quantité de raisin, ce jus en devenir de vin aux couleurs rouge, rose, violet, noir tournant au charbon c’est à la fois beau et presque dégoûtant, comme de la matière en transformation. La vinification est de l’ordre de la magie. Si l’homme la met en œuvre on pourrait penser que les choses se font toutes seules car la matière est vivante, très organique. Je voulais prendre en photo la matière brute, en mouvement. Si je n’avais pas fait les vendanges, je n’y serai pas allée de moi-même. Il faut y vivre, y travailler pour comprendre.»

Comment j’écris ?
« J’écris au stylo sur des feuillets, à la main parce que c’est avec plaisir et que mon écriture réclame de s’éloigner des machines et écrans trop présents dans nos vies. C’est un moment sensible, sensitif, où l’on se pose à la lumière du matin ou du soir. Commencer à écrire sur du papier libre, un peu comme une écriture automatique, partout et à tout moment, sur n’importe quel support, celui que l’on trouve sous la main, puis les réunir comme des morceaux de vie et, seulement après, les dactylographier.»

Groupe musical où joue Sarah Mörch

Bénabar au Thor en avril 2022

Guitariste, chanteur, compositeur, fondateur du groupe Kat Onoma (1986-2002) : tous ces qualificatifs sont réducteurs tant Rodolphe Burger développe depuis plus de 30 ans une carrière originale.

Un alsacien près de chez nous
En 2004, sa musique rock et électrique investissait déjà la Cour d’honneur du Palais des Papes avec son complice de longue date, l’écrivain et poète Olivier Cadiot.

En mars 2010, il crée le spectacle musical «Le Cantique des cantiques & hommage à Mahmoud Darwich», qui rend aussi hommage à Alain Bashung, avec lequel il avait initialement composé la musique de ce poème biblique.

Nous le retrouvions en ‘guest star’ lors du festival d’Avignon 2010 avec ce spectacle mais aussi : Un grand bal populaire le 14 juillet, des improvisations sur des ciné-poèmes de et par l’écrivain Pierre Alferi, un concert dessiné avec le trompettiste Eric Truffaz et les dessinateurs Charles Berberia et Philippe Dupuy.

‘Environs’ un album solo paru en juin 2020
On l’attendait déjà aux Passagers du Zinc en février 2021 pour découvrir son dernier album solo paru en juin 2020. Il sera donc sur la scène de l’Etoile ce vendredi avec des reprises, des compositions guidées par le principe de bon plaisir. Cet album est présenté par Rodolphe Burger comme le plus libre de sa carrière.

Vendredi 26 novembre. 20h. 23 et 28€. Salle de l’Etoile. Théâtre Pécout. 10, avenue Léo Lagrange. Châteaurenard. 04 90 90 27 79. www.passagersduzinc.com


Bénabar au Thor en avril 2022

Noëmi Waysfeld, une chanteuse au timbre chaud

Son répertoire est varié , elle qui a baigné dès son enfance dans la musique classique, jazz et musiques du monde. Elle a longtemps chanté les chansons yiddish populaires et traditionnelles. Elle s’est également frotté avec succès au registre du Fado (Alfam) ou à Shubert en compagnie du pianiste Guillaume de Chassy.
«Je laisse derrière moi la trilogie des chants d’exil composée de Kolyma, Alfama et Zimlya, comme si j’avais déposé mes bagages, et je regarde désormais dans une nouvelle direction », confirme la trentenaire dans une interview au Point-Culture.

Des musiciens classiques pour un spectacle empli de modernité

Pour son cinquième album « Soul of Yiddish » elle met ici en musique les vers de grands poètes méconnus du XXe siècle: Itski Manger, Benzion Witlere.… avec ses complices sur scène : Jérôme Brajtman à la guitare, Sarah Nemtanu au violon et Antoine Rozenbaum à la contrebasse.

Mardi 23 novembre. 20h30. 15 à 30€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. Réservation ici. www.operagrandavignon.fr


Bénabar au Thor en avril 2022

Un film de Buster Keaton ‘Steamboat Bill Jr’ en ciné-concert

Dans ce film muet de 1928, le réalisateur incarne un personnage en lutte contre le monde. Il se bat contre les éléments déchainés déclenchant une avalanche de gags terriblement drôles.

L’accompagnement musical entremêle classique, jazz et même du hip-hop

Bl!ndman [sax] fondé en 1988 par le compositeur et saxophoniste Eric Sleichim est un quatuor de saxophones désireux de développer de nouvelles techniques de jeu et d’explorer des possibilités inexploitées de l’instrument tout en abordant des répertoires variés. Pour ce film Bl!indman a créé́ une bande son tourbillonnante en combinant bruitage et saxophone.
Vendredi 19 novembre. 20h30. 6€ et 12€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène.

Jean-Sébastien Bach

4 saxophones et un tubax jouent les plus grandes et incontournables œuvres pour orgues de Jean-Sébastien Bach Bl!ndman aborde la musique ancienne avec une instrumentation moderne Le programme de ce quintet 32 Pieds / l’Orgue de Bach propose des arrangements de monumentales œuvres pour orgue de Johann Sebastian Bach.  

Eric Sleichim introduit dans son quatuor classique de saxophones le tubax un saxophone contrebasse qui reproduit les notes les plus graves de l’orgue (tuyaux de 32 pieds).
Samedi 20 novembre. 20h30.  8€ à 20€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40.  www.operagrandavignon.fr

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