25 septembre 2023 |

Ecrit par le 25 septembre 2023

Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Depuis 2015, 62 pays ont bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou des applications de messagerie (voix sur IP, messageries instantanées). Si l’on comptabilise les coupures et autres restrictions d’accès à Internet, ce chiffre grimpe à 77. C’est ce qui ressort d’une étude couvrant 196 pays réalisée par la société Surfshark, spécialisée dans la protection de la vie privée et la sécurité des données en ligne.

Ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Comme le montre notre carte, la grande majorité des pays ayant bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou messageries ces dernières années sont situés en Afrique et en Asie. Dans la plupart des cas, les restrictions sont temporaires et visent à limiter ou contrôler les flux d’informations lors de troubles et d’événements politiques (élections, manifestations, guerres, conflits, coups d’État, etc.). Parmi les cas les plus récents, on peut citer le Sénégal, où des coupures de plusieurs plateformes, dont Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp et Telegram, ont été rapportées le mois dernier lors des protestations contre la condamnation du leader de l’opposition Ousmane Sonko. L’accès à depuis été rétabli.

Selon Surfshark, des restrictions sont actuellement toujours en vigueur dans une vingtaine de pays (au 4 juillet 2023). En Chine, en Russie, en Corée du Nord, en Iran, au Myanmar et au Turkménistan, ce sont principalement les réseaux sociaux étrangers qui ont été bannis par les autorités, comme Twitter, Facebook et Instagram. Il convient de noter que la Chine a en parallèle développé son propre écosystème national d’applications, avec par exemple WeChat, Weibo et QQ. Quant aux pays de la péninsule Arabique – Émirats arabes unis, Qatar, Oman, Yemen – ils restreignent l’utilisation de WhatsApp, Telegram et plus généralement des appels passés via Internet (voix sur IP).

En réponse aux violences urbaines qui ont enflammé les banlieues françaises fin juin, le président Emmanuel Macron a évoqué de potentielles mesures visant à bloquer l’accès aux réseaux sociaux en cas d’épisode de crise dans le pays. Ce genre de mesures, si elles venaient à être mises en place, constitueraient une première au sein des démocraties occidentales.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Plus de 30 millions de personnes se sont inscrites sur Threads en moins de 24 heures. L’alternative à Twitter lancée par le groupe Meta a réussi à franchir la barre du million d’utilisateurs en l’espace d’une heure seulement. L’application de microblogging a ainsi littéralement pulvérisé le record récemment établi par ChatGPT, comme le montre notre graphique.

L’année dernière, l’application d’intelligence artificielle était parvenue à atteindre le cap du million d’utilisateurs en cinq jours. La croissance explosive de Threads peut également être mise en parallèle avec celle de son principal concurrent, Twitter. Le réseau social fondé en 2006 avait mis deux ans à attirer autant de personnes. Pour la plateforme de Meta qui a la plus grande portée mondiale, Facebook, il avait fallu dix mois. Et pour Instagram, lancé en 2010, 2 mois et demi.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Après Meta, Microsoft, HTC ou encore Sony, c’est au tour d’Apple de se lancer sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée. Le fabricant de l’iPhone a présenté lundi 5 juin son premier casque de réalité « mixte » (virtuelle et augmentée), baptisé « Vision Pro ». Ce nouvel appareil, décrit comme un « ordinateur spatial », s’adresse en premier lieu principalement aux professionnels, avec des applications potentielles dans plusieurs domaines, comme l’ingénierie, la communication et le divertissement. Il devrait être commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d’année prochaine.

Comme le montre notre graphique, l’utilisation des casques de réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA) reste jusqu’à présent très marginale, et cela ne devrait guère changer dans un futur proche. D’après les estimations du Statista Market Insights, autour 120 millions de personnes ont actuellement accès à un casque de réalité virtuelle ou augmentée dans le monde. Si la base mondiale d’utilisateurs d’équipements RV/RA est amenée à doubler dans les prochaines années, les analystes de Statista estiment qu’elle devrait rester inférieure à 250 millions de personnes à l’horizon 2027, ce qui représente une petite fraction de l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Les États-Unis, le Canada, Singapour, la Corée du Sud, le Japon, la Suisse, la Suède, les Pays-Bas et la France font partie des dix pays les mieux préparés à utiliser, adopter ou à s’adapter aux technologies d’avant-garde, dont un grand nombre seront essentielles à la transition vers des sociétés durables et à faibles émissions de CO2, selon un rapport publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

166 pays ont été classés sur la base de cinq indicateurs technico-économiques en fonction de leur degré de préparation à l’utilisation de 17 technologies de pointe (parmi lesquelles : IA, IoT, big data, blockchain, nanotech, énergie solaire concentrée, énergie éolienne, hydrogène vert, biogaz et biomasse, édition génomique, robotique, impression 3D). La carte présentée ci-dessous indique le score final des pays, basé sur leur rang pour chacun des indicateurs analysés. Par exemple, la France se classe à la 8e place pour la R&D, à la 18e place pour les TIC (technologies de l’information et de la communication), à la 24e place pour les compétences, à la 17e place pour l’industrie et à la 21e place pour les finances, soit une somme de 88 points.

Comme le met en avant la carte, il existe un fossé évident entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu. L’Amérique latine, les Caraïbes et l’Afrique subsaharienne sont parmi les régions les moins bien préparées à exploiter les technologies d’avant-garde, ce qui signifie qu’elles risquent le plus de passer à côté des opportunités technologiques, économiques et environnementales. Le bas du classement est occupé par la Guinée, la République démocratique du Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sud-Soudan. Ces cinq pays sont tous classés en queue de peloton dans les cinq domaines analysés.

Malgré la capacité de la Chine à produire et à innover dans le domaine des technologies de pointe, le pays est moins bien classé qu’on aurait pu s’y attendre, puisqu’il arrive en 35e position (222 points), en raison notamment de disparités entre les zones urbaines et rurales en matière de couverture internet et d’accès aux nouvelles technologies. En ce qui concerne les autres membres du bloc BRICS, le Brésil est classé au 40e rang, l’Inde au 46e et l’Afrique du Sud au 56e. Un certain nombre de pays d’Asie obtiennent toutefois de meilleurs résultats que prévu, comme l’Inde (55e position), les Philippines (57e) et le Vietnam (45e).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

L’ascension fulgurante de ChatGPT a marqué un tournant pour l’intelligence artificielle, car elle a permis aux gens ordinaires d’expérimenter l’IA en faisant l’expérience directe de ses étonnantes capacités. Même s’il existe encore des limites, ChatGPT fournit des résultats impressionnants et fait prendre conscience au grand public du chemin parcouru par l’intelligence artificielle.

Lors de l’annonce de leurs plans de restructuration en début d’année, Alphabet et Microsoft ont tous deux décrit le passage à l’IA comme l’un des plus grands défis auxquels ils doivent faire face. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a même parlé d’un « changement de plateforme imminent », faisant probablement référence aux services basés sur l’IA comme prochain grand changement technologique après le passage à la téléphonie mobile.

Mais quels changements les consommateurs attendent-ils de l’utilisation accrue de l’intelligence artificielle et quels domaines de la vie seront les plus susceptibles d’être affectés au cours des trois à cinq prochaines années ? Ipsos a mené une enquête mondiale sur ce sujet fin 2021, dont les résultats sont résumés dans le graphique ci-dessous.

De Claire Villiers pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Selon des informations provenant du service lui-même, après son lancement en novembre 2022, l’assistant virtuel ChatGPT a attiré un million d’utilisateurs en seulement cinq jours. Ce robot conversationnel basé sur l’intelligence artificielle peut produire des textes semblables à ceux écrits par des humains. Il est utilisé pour toutes sortes d’usages : rédaction d’articles, de poèmes ou de travaux universitaires, mais également la traduction, l’écriture de code informatique et la résolution d’équation mathématique. Selon le fondateur de Microsoft, Bill Gates, les logiciels d’IA comme ChatGPT représentent le plus grand changement technologique à venir et pourraient remplacer dans un futur proche de nombreux emplois. Microsoft a confirmé hier un investissement de plusieurs millions de dollars dans la société américaine OpenAI, qui développe ChatGPT.

D’autres services en ligne populaires ont généralement mis plusieurs mois (voire années) à atteindre le seuil du million d’utilisateurs. Spotify et Dropbox ont atteint ce cap relativement rapidement, respectivement en cinq et sept mois, car il s’agit de plateformes qui, comme ChatGPT, offrent une utilisation pratique immédiate. À l’exception d’Instagram, qui a attiré un million d’utilisateurs en deux mois et demi, les autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter) ont mis plus de temps à atteindre ce seuil. Cependant, la plupart les services présentés dans notre graphique ont été créés il y a plus de quinze ans, ce qui met en lumière une autre évolution que l’on peut déduire de ces données. Avec la digitalisation croissante de l’économie, les innovations tendent à se diffuser plus rapidement dans la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

La Chine poursuit sa montée en puissance dans la recherche mondiale – et cela est particulièrement visible dans le domaine de l’intelligence artificielle, où l’on observe un essor spectaculaire des dépôts de brevets chinois ces dernières années. Il y a tout juste cinq ans, en 2017, les trois plus grands détenteurs de familles actives de brevets dans ce secteur étaient les groupes américains Microsoft et IBM, ainsi que le sud-coréen Samsung. Mais depuis, les géants technologiques chinois ont pris les devants dans la course à l’IA.

Comme le montre ce graphique basé sur le répertoire « PatentSight » de LexisNexis, Tencent et Baidu sont devenus les plus grands propriétaires de brevets dans l’apprentissage automatique et l’IA en 2021, avec chacun plus de 9 000 familles actives détenues (famille : ensemble de brevets couvrant le même contenu technique). Au troisième rang, on retrouve l’américain IBM, avec plus de 7 000 familles. Parmi les cinq sociétés qui en possèdent le plus, trois sont désormais basées en Chine.

La plus prolifique d’entre elles ces dernières années est le géant chinois de l’assurance et de la banque, Ping An, dont le nombre de familles de brevets détenues est passé d’une quarantaine à plus de 6 000 au cours des cinq dernières années. Parmi les outils d’IA récemment développés par la société, on peut citer un logiciel d’analyse des micro-expressions faciales (clignements de l’œil, tics involontaires, etc.), dont Ping An se sert pour évaluer les déclarations de sinistre que ses assurés lui envoient par vidéo.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Le groupe Meta s’apprête à commercialiser un nouveau casque de réalité virtuelle haut de gamme, le Quest Pro. Comme son nom l’indique, cet équipement s’adresse avant tout aux professionnels. Il sera disponible à partir du 25 octobre 2022 et coûte la coquette somme de 1 800 euros.

Comme le montre notre graphique, l’utilisation des casques de réalité virtuelle (VR) et augmentée (AR) reste de toute façon très marginale jusqu’à présent, et cela ne devrait guère changer dans un futur proche.

Selon les estimations du Statista Advertising & Media Outlook, environ 74 millions de personnes dans le monde ont actuellement accès à un casque de réalité virtuelle, contre près de 10 millions pour les appareils de réalité augmentée. Si la base mondiale d’utilisateurs d’équipements VR/AR est amenée à doubler dans les deux prochaines années, les analystes de Statista estiment qu’elle devrait rester inférieure à 250 millions de personnes à l’horizon 2027, soit une petite fraction de l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Censure : Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

La société BLR Aviation, située à Entraigues-sur-la-Sorgue, est spécialiste des drones depuis 11 ans. Aujourd’hui, l’entreprise enclenche la vitesse supérieure et se tourne vers les eVTOL, des aéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical, autrement dit des voitures volantes.

Le marché de la mobilité aérienne urbaine grandit chaque jour et est estimé à plus de 17 milliards de dollars d’ici 2030, dont 30% en Europe. Les technologies évoluent à vitesse grand V. Aujourd’hui, les drones sont de plus en plus imposants et ils permettent le transport de charges de plus en plus lourdes telles que les marchandises ou même les personnes. Alors, est-il si audacieux d’imaginer un futur proche où les voitures volantes existent ?

BLR Aviation vient de concevoir un prototype informatique de voiture volante. Ce dernier est un véhicule hybride qui fonctionne sur batteries électriques. Il pourrait transporter 2 personnes, ou jusqu’à 250 kg de charge utile, avec une masse maximale de 550 kg. Il est composé de quatre bras équipés de deux moteurs monopales chacun. Ces bras se déploient pour permettre à la voiture de décoller. De nombreux tests ont été réalisés afin de collecter diverses données sur l’aérodynamisme du prototype, sur la résistance de ces matériaux, etc. Ces tests étaient nécessaires pour que la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) homologue l’engin.

Quelles spécificités aura cette voiture volante ?

« Nous voulons vendre un modèle très haut de gamme, en série limitée, annonce directement Azouaou Ghezali, directeur technique. La volonté de BLR Aviation est de faire du sur-mesure. » Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix de concentrer son savoir-faire sur le chassis du véhicule.

Ainsi, la voiture volante BLR Aviation sera équipée d’un châssis monocoque fait entièrement de carbone. Il sera donc léger et très résistant. De plus, il sera autoextinguible, c’est-à-dire qu’il pourra brûler dans un feu, mais qu’il s’éteindra tout seul une fois sorti des flammes. Il sera également insubmersible et équipé de multiples systèmes de sécurité pour permettre de transporter des passagers, mais également d’assurer des missions à risque comme la lutte contre les incendies ou des interventions sur des zones difficiles d’accès.

Les équipements de la voiture volante seront variables en fonction de son utilisation. Il sera possible d’y ajouter un brancard par exemple, ou encore système de largage de retardant pour un véhicule pompier ou un système d’épandage pour un véhicule agricole. Les engins pourront voler entre 45 à 120 minutes selon les modèles.

Un projet pour l’humain et pour l’économie

« Notre projet est porteur de sens car il répond dans ses déclinaisons à de nombreux problèmes », explique Benoit Fahy, responsable administratif et financier. En effet, l’engin pourra avoir de multiples fonctions : évacuer des blessés, transporter des organes, lutter contre les feux de forêt ou les incendies en hauteur, éviter la saturation du trafic automobile dans les grandes métropoles, et bien d’autres.

« Notre entreprise a vocation à se développer très rapidement et à vendre dans le monde entier. »

Benoit Fahy

De plus, cette nouvelle technologie permettra la création de nombreux emplois en Vaucluse et plus largement dans la Région Sud. L’équipe de BLR Aviation devrait bientôt en compter dix personnes. « Compte tenu du marché qui s’ouvre, l’entreprise a vocation à atteindre la centaine de collaborateurs », affirme Damien Blairon, le fondateur. Le Département et la Région apportent d’ailleurs le soutien à l’entreprise dans sa recherche de fonds et de subventions. « Nous visons a minima 3 millions d’euros en fonds propres, idéalement apportés par des entrepreneurs souhaitant partager leur expérience au sein de notre comité stratégique.

De gauche à droite : Damien Blairon (fondateur), Azouaou Ghezali (directeur technique et recherche), Kevin Hugues (directeur energie). ©BLR Aviation

Où en est le projet ?

Pour lancer son projet, Damien Blairon s’est associé à un investisseur qui a apporté 300 000€ pour financer la recherche et le développement. C’est ainsi que Damien a pu embaucher son directeur technique : Azouaou Ghezali. L’équipe a pu aménager un local de 280 m² comprenant une salle de réunion et un bureau d’étude, un atelier de production, et un espace de stockage. Cet investissement a également permis à la société de s’équiper de matériel de découpe spécifique au carbone, de four, de pompe à vide, ou encore de stock de matériaux composites.

Aujourd’hui, le prototype informatique de la voiture volante commence à prendre forme, notamment avec la finalisation du maître moule du châssis monocoque. Pour parvenir à l’étape suivante de commercialisation de ses appareils, BLR Aviation lance une seconde levée de fonds de 6 millions d’euros.

Le moule du châssis. ©BLR Aviation

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