18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Au cours des deux dernières décennies, les jeux vidéo se sont imposés comme le marché le plus lucratif (et de loin) de l’industrie du divertissement. Et pour preuve, déjà en 2019, les jeux vidéo généraient deux fois plus de revenus que l’industrie du cinéma et de la musique enregistrée réunies, comme le révèlent les données publiées respectivement par Newzoo, Billboard et l’IFPI.

Et confinement oblige, la domination du jeu vidéo s’est encore plus amplifiée l’année dernière, ce marché ayant profité d’un bond de plus de 20 % de son chiffre d’affaires à près de 175 milliards de dollars, là où, à l’inverse, l’industrie du cinéma a subi un effondrement historique de plus de 70 % de ses revenus. Les jeux sur mobile sont aujourd’hui le segment qui génère le plus d’argent et ils devraient représenter plus de la moitié du chiffre d’affaires total du marché du jeu vidéo en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Les géants de la tech ont connu une année faste en 2020. La pandémie de coronavirus n’a pas empêché les grandes entreprises technologiques mondiales de prospérer (bien au contraire) et la plupart d’entre elles ont réalisé une croissance à deux chiffres l’année dernière. CNBC s’est penché sur les derniers rapports de résultats publiés ces dernières semaines par sept des plus grandes marques de la tech (Amazon, Apple, Alphabet, Microsoft, Facebook, Tesla et Netflix), et a déterminé combien de revenus elles ont généré par minute au cours des trois premiers mois de l’année 2021 – sachant que le premier trimestre comptait 90 jours, soit 129 600 minutes.

Amazon et Apple ont affiché des recettes records ces derniers mois, les deux entreprises ayant notamment dépassé le seuil des 100 milliards de dollars de revenus trimestriels pour la première fois à la fin de l’année 2020. Comme l’indique notre graphique, il ne faut de nos jours pas plus de 2 minutes à ces deux géants pour amasser un million d’euros de chiffre d’affaires. Au premier trimestre 2021, le mastodonte du commerce électronique a ainsi gagné près de 700 000 € par minute, et la firme à la pomme environ 570 000 € toutes les soixante secondes. Alphabet se classe sur la troisième marche du podium avec plus de 350 000 € générés dans le même intervalle de temps.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Confinement oblige, suite à la propagation de l’épidémie de Covid-19, le volume du marché des applications de fitness devrait atteindre environ 90 millions d’euros en France en 2021 selon le Digital Market Outlook de Statista – et la tendance est à la hausse. Le Global Consumer Survey de Statista estime en effet que la part des 18-64 ans qui utilisent régulièrement ces applications sur leur smartphone s’élève à 18 % dans l’Hexagone.

Si les utilisateurs français se montrent donc plutôt désireux de pratiquer une activité physique, ils ne sont pas (du tout) les champions d’utilisation de ces applis. Comme le montre notre graphique, nombreux sont les pays plus actifs dans ce domaine, avec en tête de classement l’Inde (34 %) et le Royaume-Uni (26 %).

De Claire Jenik pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Avec la levée de fonds de 185 millions d’euros concrétisée par Alan, la France vient d’accoucher d’une nouvelle licorne, terme qui désigne les entreprises non cotées en Bourse et dont la valorisation dépasse le milliard de dollars. Cette nouvelle augmentation de capital permet à l’assureur-santé créé en 2016 d’être valorisé à 1,4 milliard d’euros (soit environ 1,7 milliard de dollars) et de rejoindre le club très fermé des licornes tricolores.

Comme le montre notre graphique, en partie basé sur les données de CB Insights, 12 entreprises figurent à ce jour dans cette liste. On retrouve Alan en tête du podium, suivi par l’éditeur de logiciel de e-commerce Mirakl (valorisé à 1,5 milliard de dollars) et BlaBlaCar (1,45 milliard de dollars). La doyenne des licornes françaises est le géant français du Cloud Computing, OVH, fondé en 1999, alors que plus de la moitié des entreprises de cette liste sont nées après 2010 (7 sur 12). Selon un objectif annoncé par Emmanuel Macron, la France ambitionne d’atteindre le cap des 25 licornes à l’horizon 2025.

Par Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Le Boston Consulting Group vient de dévoiler son classement des 50 entreprises les plus innovantes du monde. Les géants américains de la tech monopolisent toujours les premières places : Apple, numéro un depuis plus de quinze ans, est suivi par Alphabet, Amazon, Microsoft et Tesla. Avec le contexte de pandémie, plusieurs entreprises du secteur pharmaceutique figurent dans le classement cette année. Le laboratoire américain Pfizer, qui a mis au point un vaccin et annoncé le lancement de deux médicaments contre le Covid-19, fait notamment son entrée dans le top 10.

Le secteur de la technologie et des télécommunications est de loin le plus représenté parmi les champions de l’innovation, et ce depuis la première publication de ce classement en 2005. Alors que des acteurs historiques de la tech, comme Apple, IBM ou Microsoft, continuent de se maintenir en tête de liste, de nouveaux poids lourds se sont imposés à la pointe de l’innovation au cours des dernières décennies, comme Google/Alphabet, Amazon, et plus récemment Huawei.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Google est toujours sans surprise ultra-dominateur sur le marché des moteurs de recherche Internet en France (et dans le monde), mais son hégémonie semble toutefois s’être un peu érodée ces dernières années. Selon les données du Statista Global Consumer Survey, 91 % des internautes français ont utilisé Google au cours des quatre semaines précédant l’enquête menée durant l’été 2020 (PC et mobile). Un résultat qui confirme la prépondérance du géant américain, mais qui marque néanmoins une baisse de trois points par rapport à la même période en 2019.

Au rayon des alternatives à Google, Yahoo! (14 %) et Bing (12 %) sont classés respectivement au deuxième et troisième rang, alors que les moteurs de recherche européens, l’allemand Ecosia et le français Qwant, ont également réussi à s’imposer dans le paysage. Devenu le moteur de recherche par défaut de l’administration française en 2020 et de plus en plus adopté par les entreprises (Thalès, BNB Paribas, France Télévisions,…), 7 % des internautes français déclaraient utiliser Qwant l’été dernier. Le moteur de recherche développé dans l’Hexagone se classe ainsi quatrième, à égalité avec Ecosia. Le reste du marché se réparti ensuite entre une multitude d’autres applications web, parmi lesquelles DuckDuckGo (3 %) et Ask.com (3 %).

Ces données rendent compte de la part totale des utilisateurs sur une période définie. Elles représentent donc avant tout un indicateur de la visibilité des moteurs de recherche et ne correspondent pas tout à fait à leurs parts de marché.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Selon les données récemment publiées par l’Office européen des brevets (OEB), les entreprises et instituts de recherche français ont déposé plus de demandes de brevets en 2020 qu’en 2019. Comme le rapporte Les Échos, les technologies médicales, la pharmacie et les biotechnologies sont les domaines dans lesquels les inventeurs français ont été les plus actifs l’année dernière, avec des acteurs comme l’Inserm et Sanofi parmi les plus prolifiques. Comme le montre notre graphique, l’organisme public et l’entreprise tricolore font partie des acteurs ayant déposé le plus de brevets européens dans le domaine de la pharmacie et des biotechnologies, avec respectivement 190 et 134 demandes enregistrées en 2020. Les autres leaders de l’innovation dans ce secteur en Europe sont les groupes suisses Hoffmann-La Roche (263 brevets) et Novartis (144).

D’un point de vue plus global, la France est toujours le deuxième pays européen pourvoyeur de demandes de brevets (10 554), après l’Allemagne (25 954) et devant la Suisse (8 112). Mais comme en témoigne l’activité des acteurs américains en la matière, avec par exemple Johnson & Johnson ou Merck & Co. dans le secteur pharmaceutique et biotechnologique, les États-Unis restent les plus grands demandeurs de brevets européens (44 293 dépôts en 2020). Les pays asiatiques sont également des pourvoyeurs importants, avec des pays comme le Japon, la Chine et la Corée du Sud particulièrement prolifiques dans les domaines de l’électronique et de l’informatique.

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Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

La pandémie de Covid-19 a accentué l’essor des moyens de paiement sans contact et les applications de paiement mobile ont connu un boom des usages un peu partout dans le monde. Toutefois, malgré une hausse des utilisateurs l’année dernière, payer avec son téléphone reste encore relativement peu répandu en France comparé aux autres marchés européens. Selon la dernière étude du Global Consumer Survey menée l’été dernier, seul environ un Français interrogé sur dix déclarait utiliser un mode de paiement sur smartphone. Il s’agit d’un des taux d’adoption les plus faibles en Europe, avec des pays comme l’Allemagne (10 %) et la Suisse (6 %).

D’autres pays européens tels la Pologne, la Suède, l’Espagne ou les Pays-Bas sont déjà bien plus avancés en la matière, avec une part d’utilisateurs qui était comprise entre 20 % et 31 % en 2020. Il existe différentes technologies ou types de paiement mobile, parmi lesquels les applications utilisant le protocole NFC pour les lecteurs de carte, les portemonnaies électroniques, ou encore le paiement via QR code. Les services de paiement mobile les plus populaires en France sont Apple Pay, Google Pay, ainsi que le français Paylib.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jeu vidéo, plus que jamais roi du divertissement

Les éditions universitaires d’Avignon viennent d’éditer ‘La boîte translucide : un éclairage sur l’intelligence artificielle’. L’ouvrage, écrit par Pierre Jourlin, a vu le jour dans le cadre de la collection Midisciences. Cette dernière entend proposer une photographie des connaissances scientifiques actuelles en s’appuyant sur la diversité des disciplines étudiées par les laboratoires de recherche d’Avignon Université.
Destinée au grand public ainsi qu’aux lycéens et étudiants, cette collection permet aussi de poursuivre la dynamique initiée par le succès des conférences tout public ‘Midisciences’ proposées par l’Université de la cité des papes depuis 2013.

Quelles limites pour l’intelligence artificielle ?
« Le terme intelligence artificielle désigne des technologies complexes, souvent opaques, de plus en plus présentes dans les outils numériques que nous utilisons au quotidien, présente l’éditeur universitaire. L’auteur explique comment on procède depuis plus d’un demi-siècle pour transférer aux ordinateurs une partie de la connaissance et de la pensée humaine, puis comment on a pu concevoir des machines capables d’apprendre elles-mêmes ces représentations. En s’appuyant sur un bon nombre d’exemples, relatifs aux langages informatiques, aux langages humains et à leurs différences, l’auteur donne à un large public des clefs pour comprendre les principes généraux sur lesquels se fondent ces innovations. »

Faciliter le travail pluridisciplinaire
« Ce livre vise ainsi un double objectif : constituer une introduction relativement brève, mais suffisamment large pour des personnes désirant se lancer dans des études en informatique ; faciliter le travail pluridisciplinaire pour des équipes de chercheuses et de chercheurs spécialisés dans d’autres domaines, mais concernés par les évolutions de la société dite numérique », complète Pierre Jourlin.

‘La boîte translucide : un éclairage sur l’intelligence artificielle’. Editions universitaires d’Avignon.

https://www.echodumardi.com/tag/nouvelles-technologies/page/7/   1/1