15 mai 2024 |

Ecrit par le 15 mai 2024

La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Alors que le débat sur le déploiement de la 5G en France s’intensifie, Cécile Helle, maire d’Avignon vient d’annoncer qu’elle était favorable à la mise en place d’un moratoire sur ce sujet.

« Je m’interroge sur la précipitation qui semble entourer ce projet qui, en l’état actuel, m’apparaît prématuré tant que n’ont pas eu lieu une étude d’impact environnemental et une analyse sanitaire plus précises, explique-t-elle. Je souscris, en ce qui me concerne, à l’idée d’un moratoire au moins jusqu’au rendu de ce rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui porte sur l’impact sanitaire, écologique et social du réseau et qui ne sera connu qu’au premier trimestre 2021. Il ne s’agit évidemment pas de s’opposer par principe au développement des nouvelles technologies mais tout simplement de respecter un principe de précaution qui, plus que jamais, s’impose à tous concernant le déploiement immédiat de la technologie 5G sur le territoire d’Avignon. »

La maire de la cité des papes n’est pas la seule dans cette démarche. Des villes comme Marseille, Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Bourg-en-Bresse, Besançon ou Strasbourg souhaite ce type de moratoire. En tout, une quarantaine de maires et une trentaine de députés, sénateurs et parlementaires européens (essentiellement des élus de gauche ou écologiste), soutiennent cette initiative.

En France, les premiers forfaits 5G, utilisables dans une dizaine de villes pour commencer, pourraient être proposés dès la fin de cette année. Ensuite, la 5G, qui doit permettre de faire face à l’explosion du volume des données numériques, pourrait être la technologie dont l’adoption par le grand public dans le monde serait la plus rapide dans l’histoire de l’Humanité. Il est ainsi prévu qu’elle atteigne le cap du milliard d’utilisateurs au bout de 3 ans et demi, contre 14 pour internet, 16 ans pour les smartphones ou bien encore 41 ans pour les cartes de crédit.


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

A compter du 2 novembre prochain et pour 7 mois, la Ville d’Avignon recrute neuf personnes volontaires dans le cadre d’un service civique dans le domaine de la médiation numérique.

Ouvert à tous les jeunes âgés de 16 et 25 ans, le service civique est élargi à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. A raison de 24 heures par semaine durant 7 mois, les volontaires seront amenés à accompagner les adolescents, familles modestes, personnes âgées, chômeurs, personnes en insertion, etc. dans une démarche citoyenne numérique pour leur apporter des connaissances directement utilisables dans leur vie quotidienne.

Parmi les missions prévues, les volontaires devront accompagner les usagers dans la découverte des services publics et opérateurs en ligne (CAF, MSA, CPAM, Finances publiques, Pôle Emploi…), expliquer le fonctionnement des outils (PC, tablettes, smartphones), aider à la création d’adresses mail et d’espaces personnels en ligne, ou encore accompagner les demandeurs d’emploi dans l’utilisation des services numériques de recherche d’emploi. Par leur implication, les personnes volontaires constitueront un soutien aux professionnels du territoire travaillant avec des publics en difficulté face aux usages du numérique.

Les personnes en service civique percevront une indemnité de 473,04 euros nette par mois qui sera directement versée par l’État, quelle que soit la durée hebdomadaire de la mission. L’organisme d’accueil versera également une prestation d’un montant de 107,58 euros nette par mois.

Les candidatures sont à adresser soit par courrier à : Direction des ressources humaines, place de l’Horloge, 84000 Avignon), soit par mail (mobilite.recrutement@mairie-avignon.com), soit par téléphone au 04 90 80 80 00.


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Si la différence de modèles économiques entre les deux systèmes d’exploitation mobiles les plus populaires au monde fait qu’ils ne se disputeront jamais les parts de marché au même niveau, on peut toutefois imaginer qu’Apple aimerait obtenir une plus grosse part du gâteau dans certaines économies émergentes. On pense notamment à l’Inde et son marché de plus d’un milliard de consommateurs, qui fait partie des pays avec les plus faibles proportions d’utilisateurs d’iOS : seulement 3 % des parts de marché.

Mais cela pourrait bientôt être amené à changer. En effet, Apple compte développer sa production d’iPhone dans le pays, et surtout, la firme à la pomme prévoit d’y ouvrir ses premiers Apple Store. Alors que l’accès de la marque au marché indien a longtemps été limité par la politique économique protectionniste du pays, l’entreprise pourrait bientôt y voir ses ventes décoller. L’installation de la production en Inde devrait également permettre à Apple d’éviter de payer des droits d’importation pour ses téléphones destinés au marché indien, qui se traduisait par un prix hors de portée, même pour les Indiens les plus fortunés.

Comme le montre l’infographie de Statista basée sur les données de StatCounter, Apple a réussi à atteindre des parts de marché de 10 à 20 % dans des économies émergentes comme le Brésil et la Chine. En France, sa part de marché se situe actuellement à hauteur de 27 %, mais c’est bien le Japon et les États-Unis qui restent ses plus grands marchés, avec une part atteignant environ 60 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Le Grenier numérique, centre de ressources dédié au patrimoine, au numérique et à l’art digital, organise avec la Gare numérique de Carpentras un atelier destiné à la gestion de ses mots de passe et l’administration en ligne. Savoir créer un mot de passe fort, gérer L’e-administration (ergonomie des sites…), créer et modifier un fichier PDF (signature et envoi) sont autant de pratiques qui seront abordées durant la matinée.

Chaque participant doit se munir de son propre matériel (smartphone, tablette ou ordinateur portable) et respecter les gestes barrières et les mesures de protection (1m entre chaque participant). Le port du masque est obligatoire pour participer à l’atelier.

Samedi 22 août. 10h à 12h. Grenier Numérique, Place de la Liberté. Isle-sur-la-Sorgue. Tarif : 10 €. Paiement sur place par chèque à l’ordre de APGN ou en espèce uniquement. Réservation obligatoire par mail à : grenier.numerique@islesurlasorgue.fr. 04 90 38 79 33.

 


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Un peu plus du tiers des internautes français (35 %) déclaraient utiliser des services FinTech l’année dernière. C’est le résultat d’une étude qui dresse l’état des lieux de l’adoption des services financiers numériques à travers le monde, récemment publiée par EY. Le secteur de la FinTech regroupe l’ensemble des services numériques liés aux virements bancaires et aux paiements, à la planification financière, mais aussi l’épargne, l’investissement, ainsi que les prêts et les assurances. Parmi les entreprises françaises les plus en vue sur ce marché, on peut citer, entre autres : Alan (assurance), Lunchr (paiements) ou encore Ledger (cryptomonnaies).

Comme le confirme l’infographie de Statista, la Chine reste le pays leader de la FinTech mondiale avec un taux d’adoption de 87 %. Ce type de services semble également très populaire en Russie, où 82 % des internautes affirment les utiliser. Parmi les 27 pays étudiés, la France et le Japon représentent les marchés où les taux d’adoption sont pour le moment les moins élevés. Comme le relèvent les analystes d’EY, la confiance est le principal obstacle à l’utilisation de ces nouveaux services. Dans l’ensemble, la proportion d’utilisateurs a toutefois considérablement augmenté dans la plupart des pays étudiés durant les trois dernières années.

De Tristan Gaudiaut pour Statista 


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

La France fait partie des pays à la pointe en ce qui concerne la qualité de la vie numérique offerte à ses citoyens. C’est ce qui ressort des résultats de l’étude comparative réalisée par Surfshark, qui classe l’Hexagone au quatrième rang mondial selon l’indice de qualité de vie numérique en 2020 (« Digital Life Qualiy Index »). Les scores des 85 pays analysés (valeurs entre 0 et 1) ont été calculés à partir d’indicateurs tels que l’accessibilité et la qualité d’Internet, le développement et l’inclusivité des infrastructures numériques, la cybersécurité et le niveau d’administration électronique. On notera toutefois l’absence de la Corée du Sud dans cette étude, pays qui aurait peut-être pu prétendre à une place dans le top 10 présenté ici.

Dans le détail, les points forts qui expliquent le bon résultat de la France sont le coût d’Internet pour les utilisateurs, le niveau de sécurité numérique et de protection des données (législation), ainsi que le développement de l’administration électronique (services publics en ligne). L’Hexagone se situe dans la moyenne des pays développés concernant le développement de ses infrastructures numériques, mais obtient en revanche un score médiocre pour la stabilité des connexions Internet (73ème sur 85).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Le Grenier numérique, centre de ressources dédié au patrimoine, au numérique et à l’art digital, organise avec la Gare numérique de Carpentras un atelier destiné à se familiariser avec l’usage d’Internet. Les aspects techniques d’internet (cookies, E-réputation…), les moteurs de navigateur, les traces que l’on laisse sur internet, les extensions d’un navigateur, la culture numérique (fake news…) sont quelques-unes des thématiques qui seront abordées durant la matinée. 

Chaque participant doit se munir de son propre matériel (smartphone, tablette ou ordinateur portable) et respecter les gestes barrières et les mesures de protection (1m entre chaque participant). Le port du masque est obligatoire pour participer à l’atelier.

Samedi 8 août. 10h à 12h. Grenier Numérique, Place de la Liberté. Isle-sur-la-Sorgue. Tarif : 10 €. Paiement sur place par chèque à l’ordre de APGN ou en espèce uniquement. Réservation obligatoire par mail à : grenier.numerique@islesurlasorgue.fr. 04 90 38 79 33.


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Selon les estimations publiées dans le Digital Economy Compass 2019, le volume annuel de données numériques créées à l’échelle mondiale a été multiplié par plus de vingt au cours de la dernière décennie et devrait s’approcher de 50 zettaoctets cette année. Comme le montre l’infographie de Statista, cette quantité de données apparaît finalement dérisoire en comparaison avec ce qui est attendu pour les quinze prochaines années. Les prévisions tablent en effet sur une multiplication par trois ou quatre du volume annuel de données créées tous les cinq ans. Avec ce rythme exponentiel de croissance, le seuil astronomique des 2 000 zettaoctets devraient être franchi à l’horizon 2035. La démocratisation croissante des objets connectés et l’avènement de la technologie 5G seront les principaux moteurs de ce « big bang » des données numériques.

Se représenter de telles quantités de données n’est pas une tâche aisée pour nos cerveaux habitués à traiter avec les méga- et gigaoctets. Afin de se donner une idée de l’échelle : un zettaoctet équivaut à un milliard de téraoctets, soit mille milliards de gigaoctets. En comparant avec des éléments plus tangibles, cela signifie qu’il faudrait se procurer 470 millions des plus gros disques durs actuels (100 To) pour être en mesure de sauvegarder les 47 zettaoctets de données qui seront créées cette année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La maire d’Avignon demande un moratoire pour la 5G

Nicolas Gay, Jimmy Delage agents immobiliers et Charles Collas, ingénieur informatique ont créé Welmo.fr, une agence immobilière en ligne qui estime les biens, diffuse informations, photos, films et propose d’accompagner les vendeurs dans la négociation jusqu’à la signature du compromis chez le notaire pour des commissions allant de 1,9% à 2,9%.

‘Nos agents vendent, en moyenne, 6 biens immobiliers par mois’

Nicolas Gay, un des 3 fondateurs de la plateforme Welmo, agence immobilière en ligne créée en mars 2016 explique son parcours. «Nous étions trois –Jimmy Delage agent immobilier, Charles Collas ingénieur informatique- et moi également négociateur à travailler dans l’immobilier et à nous apercevoir que le métier et le service en découlant n’avaient pas évolués depuis plusieurs années. Par ailleurs, nous savions que 3 vendeurs sur 4 essayaient de vendre leur bien par eux-mêmes pour se soustraire aux frais de commissions -qui se situent entre 4 et 8% de la valeur de bien, soit le pourcentage le plus élevé des commissions en Europe- jugés exorbitants et peu en rapport avec le service rendu, et, enfin, que le métier d’agent immobilier était peu apprécié des Français. Pour mémoire le prix moyen d’un bien à la vente à Paris est de 500 000 €, de 350 000€ en province et de 220 000 € en moyenne, en France. En 2019, année record, la vente immobilière dans l’ancien a représenté plus d’un million de transactions.

Ce que l’on veut ?

Apporter une solution alternative en repensant le métier et le service d’agent immobilier et en modélisant, digitalisant des process métiers à faible valeur ajoutée. Nous proposons 3 formules. La 1ère ‘Starter’, pour un accompagnement de la vente entre particulier, à 990€ propose l’estimation immobilière, des photos pro en haute définition, la diffusion de l’annonce et des photos sur plus de 40 sites, un agenda en ligne pour les prises de rendez-vous des visites du bien par son détenteur, la gestion et le filtrage des acheteurs potentiels, la validation des plans de financement et, en option, les plans et la visite virtuelle pour une option de 490€. La 2e formule ‘Tranquillité’ propose que nous nous occupions de tout. Il s’agit d’un mandat exclusif à 1,9% (pour une commission minimum de 4 990€) comportant en plus la mise en relation avec les notaires, la négociation du bien et l’accompagnement jusqu’à la signature, des plans et visites virtuels et une prise en charge possible des visites. Enfin, la 3e proposition est un mandat simple de 2,9% (pour un montant minimum 7 990€) permettant de nous confier la vente du bien tout en essayant de le vendre par vous-mêmes. Actuellement, 40% de nos ventes se font à Paris, 30% en banlieue parisienne et 30% dans les grandes villes de province : Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Lille, Nantes, Strasbourg, Toulouse… Avril, mai, juin, juillet et septembre sont les meilleurs mois pour vendre. Août, novembre et décembre sont les mois les plus faibles. Les 2 pièces se vendent toute l’année. Ce qui se vend le mieux en province ? Les appartements avec terrasses et maisons avec jardin. Un extérieur est un point fort, surtout depuis le confinement.»

Propos recueillis par Mireille Hurlin

https://www.echodumardi.com/tag/numerique/page/8/   1/1