2 septembre 2025 |

Ecrit par le 2 septembre 2025

(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

La tournée d’été ‘Le Chant est libre’ de l’artiste Patrick Fiori prendra fin de samedi 6 septembre avec un ultime concert au Théâtre antique d’Orange.

Suite à la sortie de son douzième album Le Chant est libre sorti en février 2024, le chanteur Patrick Fiori a entamé une tournée dans toute la France qui s’est prolongée en 2025. Cet été, plusieurs dates se sont succédées, notamment dans le Sud de la France. Et pour bien terminer la saison estivale, l’artiste donnera rendez-vous à ses fans ce samedi à Orange.

C’est au cœur d’un des Monuments historiques les plus visités de Vaucluse qu’aura lieu ce concert présenté par le producteur et promoteur Sud Concerts en accord avec Label Lune Productions. Le Théâtre antique d’Orange va vibrer au son de la voix portante de Patrick Fiori. L’occasion de partager un moment convivial avec l’artiste.

Il reste encore quelques places pour ce concert sur la billetterie en ligne.
Samedi 6 septembre. 21h. De 41€ à 56€. Théâtre antique. Rue Madeleine Roch. Orange.




(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

La précarité alimentaire touche 55 000 vauclusiens. Pour endiguer ce phénomène croissant ? La Banque alimentaire de Vaucluse -BA 84-. La structure ravitaille ainsi 70 associations partenaires chargées d’accompagner les plus vulnérables. Les deux objets de la BA : Lutter contre le gaspillage de nourriture et offrir une aide alimentaire aux plus démunis. Résultat ? 1 460 tonnes de denrées distribuées en 2024. Au final ? Un outil puissant : Le tissu associatif, socle d’une société fermement inclusive. Et pour se faire une idée précise du terrain, la parole de Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

Avignon. Une Banque alimentaire au milieu de nulle part, dans la ceinture verte où serpente une route étroite. Impossible de se croiser en voiture, périlleux en cas de rencontre avec un  camion. Pas d’espaces de retournement non plus. Autant dire la galère pour se faire livrer par des camions de grande envergure, sans parler des frigorifiques. C’est d’ailleurs un des points que nous aborderons avec Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

19,3% d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté
En Vaucluse, 19,3% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Près de 20% des jeunes ne sont pas insérés, un taux qui atteint les 26,6% chez les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans. Toujours dans le département, près de 15 350 foyers sont allocataires du RSA –Revenu de solidarité active-, soit 30 825 personnes couvertes par ce dispositif. En Vaucluse comme en France, 60% des personnes accueillies par les banques alimentaires vivent en zones périurbaines ou à la campagne, ce sont 38% autour ou à Avignon.

En chiffres
La banque alimentaire a permis la distribution, par 810 personnes mobilisées et 93 partenaires, de presque 3 millions de repas en 2024 via 1 460 tonnes de denrées alimentaires. Son organisation se déploie grâce à 700 bénévoles lors de la collecte de fin d’année ; 58 sont des bénévoles permanents ; 25 sont des stagiaires ; 20 sont présents dans d’autres cadres.

Pascale Hémard et une partie de l’équipe de bénévoles de la BA 84 Copyright MMH

L’interview, Pascale Hémard, Présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse
« La Banque alimentaire de Vaucluse fonctionne grâce aux bénévoles. Soixante d’entre-eux constituent sa garde rapprochée. Des permanents sur le front toute l’année. Nous travaillons surtout le matin, à partir de 7h30 jusqu’à environ 15h30, pour la logistique : accueil des camions, stockage des denrées, préparation quotidienne de colis ou de stocks en fonction des demandes des associations partenaires. Les bénévoles œuvrent également sur les pôles administratifs, tels que l’approvisionnement, l’organisation des transports, la collecte de dons d’importantes entreprises d’agroalimentaire. Egalement, la Fédération Française des Banques Alimentaires nous permet de récupérer des dons en provenance d’entreprises que nos bénévoles ont pour tâche de distribuer, depuis Avignon et sur l’intégralité des départements de la Région Sud Paca. Nous disposons également d’un pôle hygiène et sécurité alimentaire qui vérifie la qualité des denrées. Nous ne distribuons jamais de produits dont la date limite de consommation est dépassée. »

Une augmentation du nombre de personnes bénéficiaires depuis 2022
« On est un territoire où il y a quand même pas mal d’étudiants, aussi bien dans le cadre de l’université que de très nombreux lycées ou entreprises privées qui font des BTS ou des BUT -Bachelor universitaire de technologie-. Donc, ces jeunes sont dans une précarité alimentaire de plus en plus reconnue. Pas seulement parce qu’ils n’ont plus les petits jobs dont on a beaucoup entendu parler au moment du Covid, mais parce que, de toute façon, le statut d’étudiant est très compliqué. À l’heure actuelle, avec le système d’admission post-bac, ces jeunes ‘sont distribués’ sur l’intégralité du territoire et aiment mieux obtenir une place dans une formation plus lointaine, plutôt que rien du tout. » 

La délocalisation des habitants
« Donc, on a beaucoup délocalisé les étudiants. Faire ses études en étant chez papa-maman, c’est réservé aux métropoles. En province, ce n’est plus le cas. Donc, cette population-là doit bien se loger et se nourrir. Elle représente 15 à 20% de nos bénéficiaires. Nous allons donc créer une épicerie sociale itinérante, pour ces jeunes étudiants, en janvier, tout d’abord en divers points d’Avignon puis sur Carpentras et Orange. Ce sera un camion réfrigéré pour distribuer des produits surgelés et ainsi offrir une gamme de nourriture plus vaste, qu’ils consommeront tout de suite parce que dans leurs logements, à part une vague bouilloire et possiblement un four à micro onde, souvent ils ne possèdent rien de plus, pas même de réfrigérateurs. »

30% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Vaucluse et dans les grands bassins de vie
« La plus grande partie de ceux que nous aidons sont des allocataires du RSA, les demandeurs d’asile, de passage, qui cherchent à s’installer quelque part… Le soleil peut les attirer. Si vous parlez du Vaucluse, d’Avignon et de Carpentras, les familles en grande difficulté savent qu’il y a des gens qui leur ressemblent. Ils y accèdent, en tout cas, à un accompagnement social plus important, ce qui veut dire à des jardins partagés, à un accompagnement associatif social et culturel. Je constate, que ce sentiment se développe, sans doute, dans des populations très précises venant des mêmes régions, par exemple des Africains de l’Est qui passent beaucoup dans la région du Vaucluse. Ils sont rassurés de partager la même alimentation, la même approche, les mêmes règles sociales. »

Pascale Hémard, présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse Copyright MMH

Les travailleurs pauvres
« Le nombre de travailleurs pauvres dotés de petits contrats de 25 à 30h ne s’en sortent pas. Leur nombre est juste extrait des statistiques de France travail. Ils vont accepter plusieurs jobs sans pouvoir s’en sortir financièrement. Ils n’ont pas de vie, et surtout pas de vie sociale. Si je rapporte cela au taux d’épargne, je me dis que ce ne sont pas les gens riches qui épargnent. Ce sont les autres qui le font pour pouvoir atteindre un métier qui leur plait, via l’achat du permis de conduire, d’une voiture, pour créer un commerce… Certains veulent devenir chefs d’entreprise. Je les mets en garde. On peut même parler de cette épicerie sociale qui est à Villeneuve-lès-Avignon, quartier cossu, et qui fonctionne une fois par semaine. Ça casse les codes ! Une partie des personnes qui la fréquente sont d’anciens commerçants qui avaient bien réussi, et possèdent une belle demeure. L’un des deux partenaires a disparu, l’autre ne veut pas se défaire de la maison, c’est son histoire… Ils ne s’en sortent plus et vont à l’épicerie sociale. C’est là qu’on a cette possibilité d’alerte sur cette’ fameuse économie vacillante du Vaucluse. »

Bientôt, un possible déménagement ?
« Nous sommes ici depuis 17 ans et les routes d’accès sont délicates pour les poids lourds qui nous disent ‘vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites subir à nos camions pour venir. On se met en danger, on abime tout et aussi nos carrosseries. » Cela nous a fait perdre des transporteurs pas chers ou gratuits, mais beaucoup disent, « attendez, là c’est fini !  » Alors on se bat pour aller ailleurs. Il nous faut trouver des entrepôts suffisamment hauts pour pouvoir stocker les palettes et un terrain. La Préfecture nous aide en cela. Reste à voir comment se les faire offrir, réhabiliter les locaux et déménager. On fait également tout pour recruter et fidéliser ceux qui sont là. En général ce sont de jeunes retraités qui n’ont pas envie de cesser de travailler et qui veulent surtout aider. »

Au plan général
Selon une enquête du Credoc, 37% des Français seraient en insécurité alimentaire en 2023, soit 20 millions de personnes et 45% de la population dit ne pas manger assez bien en 2022. Au niveau national, les ménages les plus modestes achèteraient deux fois moins de fruits et légumes que le reste de la population, et ce, de manière constante depuis 40 ans.

Un déficit de connaissance alimentaire
Un phénomène lié, en partie, à un déficit de connaissance alimentaire car un jeune, aujourd’hui, n’est pas capable de différencier un concombre d’une courgette. Les témoignages des bénévoles des banques alimentaires révèlent que les bénéficiaires, par exemple, ne connaissent pas ni ne savent cuisiner un chou-fleur.»
Source : Institut Montaigne, rapport du 16 octobre 2024. 

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Les missions de la Banque alimentaire
Les missions de la Banque alimentaire sont de collecter, distribuer et transformer les aliments destinés à la déchetterie. Elle agit pour une société plus juste et plus responsable. Elle œuvre pour garantir une alimentation saine, durable et accessible à tous. Elle accompagne aussi les jeunes, favorise l’engagement et l’insertion sociale. Elle collabore à une économie circulaire solidaire via les ateliers de cuisine, les jardins partagés, les ateliers de transformation et des dispositifs itinérants.

L’organisation de la Banque Alimentaire de Vaucluse
Pascale Hémard, présidente ; trois vices-présidents : Eric Buron, Jean-Luc Voitellier et Alain Ferria. Mireille Nami, secrétaire-générale ; Patrick Munsch directeur et Frédéric Chaptal trésorier.

La feuille de route de la présidente
Solliciter de nouveaux financeurs associés ou non à l’Etat, la Région Sud-Paca, le Département, le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse, la Ville d’Avignon ainsi que des mécènes ; Développer la collecte de denrées et d’offres auprès d’associations partenaires ; Séduire plus de bénévoles et les fidéliser ; Se rapprocher des autres réseaux caritatifs : Restos du cœur, Secours populaire, Secours catholique, La Croix rouge ; Développer de nouveaux services, notamment en zone blanche et au profits des étudiants en BTS, très touchés par la précarité alimentaire. Assurer la pérennité de la Banque Alimentaire de Vaucluse via un modèle économique solide et soutenable ; Anticiper les évolutions futures du fonctionnement des structures d’aide alimentaire, des besoins des partenaires et des bénéficiaires.

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Le site de Montfavet
L’entrepôt se déploie sur 1 090m2 et détient 1 chambre froide positive de 136m2, deux chambres froides négatives de 120m2, un camion poids lourd et 3 camions inférieurs à 3,5 tonnes. Dans les cartons ? Une relocalisation de la Banque Alimentaire dans l’Est du Grand Avignon.

Ses associations partenaires
26 épiceries sociales, 18 associations distribuant des colis alimentaires, 15 centres d’hébergement, 8 associations de maraude, 2 centres communaux d’action sociale et une boutique alimentaire solidaire.

Les partenaires institutionnels et mécènes
Les partenaires institutionnels : DDETS 84 –Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités-, Conseil régional Sud-Paca, Le Conseil départemental 84, Le Grand Avignon et la Ville d’Avignon. Les mécènes : La Sncf, Le Crédit Agricole, Groupama, Grdf et la CNR –Compagnie nationale du Rhône-.

Les GMS partenaires
Les grandes et moyennes surfaces partenaires : Plateforme Biocoop de Noves, Grand Frais, Vitafrais, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Intermarché, Système U, Métro et les Galeries Lafayette.

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Banque alimentaire de Vaucluse. 630, Chemin Saint-Pierre Fraysse, La ceinture verte, Avignon. 04 90 87 81 80


(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

Cette année, le Positiv Festival a marqué les esprits en frappant fort avec des invités de renom pour les trois premières soirées les 29, 31 juillet et 1er août au Théâtre antique d’Orange. L’événement se poursuivra avec plusieurs dates au cours du mois d’août.

Will Smith, Dream Theater et Extreme. Ce sont les artistes qui ont livré des performances inoubliables face au public du Théâtre antique d’Orange lors des trois premières soirées de la 7e édition du Positiv Festival. Le rock métal et le hip-hop se sont unis pour réunir 16 000 personnes au cours des trois soirées.

Le groupe Dream Theater a ouvert le bal le 29 juillet en proposant au public orangeois le dernier concert européen de sa tournée. Des fans venus des quatre coins du monde ont fait le déplacement pour vivre ce moment unique face au mur d’Auguste. Durant cette même soirée, le groupe Extreme a aussi délivré une performance qui a ravi le public.

Will Smith à Orange

Sa venue avait été annoncée en 2024 et avait fait sensation, l’acteur et rappeur Will Smith a mis le feu à la scène du Théâtre antique et le public a pu profiter non pas d’une, mais de deux dates. L’interprète du Prince de Bel-Air a réuni plus de 12 500 personnes sur les deux soirées. Une double performance qui a marqué les esprits autant qu’elle a marqué l’artiste qui a exprimé sa gratitude de se produire sur une scène comme celle du Théâtre Antique d’Orange à plusieurs reprises.

« Ce que nous avons vécu dépasse la simple performance. C’est une rencontre entre un lieu, un public et une légende vivante. »

Julien Gaona, directeur du Positiv Festival

Will Smith a interprété ses titres phares comme Gettin’ Jiggy With It, Miami, ou encore Men in Black, mais a aussi reproduit quelques scènes de films cultes dans lequel on a pu l’apercevoir. Des danseurs de 15 à 54 ans de structures locales Arts de Rue 84 (Orange), ASSER (Sorgues) et GG Style Dance School (Morières-lès-Avignon), ont pu monté sur scène aux côtés de l’artiste.

©Your Wolf Agency

Le Positiv Festival continue en août

Et ce n’est pas terminé ! Le Positiv Festival vous donne aussi rendez-vous les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 août prochains pour trois dates sous le signe de la musique électronique. Au programme, les artistes Amelie Lens, Paul Kalkbrenner, James Hype, Irène Drésel, et bien d’autres. Puis, deux autres soirées les vendredi 22 et samedi 23 août clôtureront cette 7e édition du Positiv Festival avec les artistes Solomun et Adriatique.

Pour la première fois le Positiv Festival inaugurera un nouveau lieu puisque les after des soirées des 15 et 16 août se tiendront au Positiv Camp, installé dans le Hall des Expositions d’Orange.

Il est encore temps de prendre sa place pour les soirées des 15, 22 et 23 août. Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.


(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

Après le succès des deux éditions en 2023 et 2024 au Théâtre antique d’Orange, l’événement Hexagone MMA revient ce dimanche 10 août au cœur du monument classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette année, la ceinture mondiale de -77kg sera un jeu. Le spectacle promet d’être grandiose.

Le Vaucluse, par ses infrastructures et son patrimoine naturel, est une terre de sport. Pour la 3e année consécutive, c’est une compétition sportive au show remarquable qui s’installera au cœur d’un Monument historique du département, le Théâtre antique d’Orange où l’empereur Auguste, perché sur son mur, se fera l’arbitre des combats qui se tiendront dans la cage.

Retransmis dans plus de 150 pays, l’événement Hexagone MMA promet un moment unique avec dix combats de haut niveaux, la remise en jeu de la ceinture mondiale des -77kg, dans une ambiance qui plongera le public dans le passé, à l’époque des combats de gladiateurs. De quoi ravir les amateurs d’arts martiaux mixtes, mais aussi ceux pour qui cet univers est encore inconnu mais qui souhaitent assister à un véritable show.

Des combattants du monde et locaux

Les meilleurs combattants d’Hexagone MMA seront réunis sur la scène du Théâtre antique ce dimanche. Certains viennent du monde entier, d’autres sont de la région et évoluent dans les meilleurs clubs des alentours. « Nous travaillons activement pour offrir des affiches de haut niveau au public d’Orange », indique Mathieu Nicourt, match-maker et directeur sportif d’Hexagone MMA. En tout, ils seront 24 à combattre au sein de la cage, dont quatre femmes.

Qui obtiendra le titre d’Hexagone MMA des mi-moyens ?

Un combat qui est très attendu cette année, celui entre les deux Français Axel Nobou et Mathieu Chaumont. Au sein de la cage, sous l’œil avisé de la statue d’Auguste, il se disputeront le titre mondial dans la catégorie ‘Welterweight’, c’est-à-dire des -77kg.

©Hexagone MMA

Dimanche 10 août. 20h. De 29€ à 149€ (billetterie en ligne). Théâtre antique. Rue Madeleine Roch. Orange.


(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

La saison 2025 des Chorégies au Théâtre Antique d’Orange s’est conclue ce mardi 22 juillet par ce ciné-concert avec dans la fosse les musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence dirigé par Victor Jacob et sur le Mur, la projection du dessin animé. Et c’est à un mix de deux films, celui des années 40 et la version de l’an 2000, que les spectateurs ont assisté.

Contrairement à la 1re version, pas de lancinante Toccata & fugue en ré mineur de Bäch pour ouvrir la soirée mais la fameuse 5ème Symphonie (dite Héroïque) de Beethoven et son attaque connue dans le monde entier. Aussitôt, les créatures de Disney sont convoquées et prennent forme sous nos yeux. La Fée Dragée, Mickey, les elfes, puis les champignons psychédéliques, les mirlitons, les poissons rouges, les baleines au milieu des icebergs, les étoiles, les nuages, l’océan, les cascades, les flocons, les volcans en éruption, le magma incandescent, les dinosaures, les tortues, les licornes, centaures et chérubins. L’apparition de la vie et à l’unisson, une fusion entre dessins d’animation et musique classique.

Tour à tour Casse-Noisette de Tchaikowsky, L’Apprenti sorcier de Paul Dukas, La danse des heures d’après La Gioconda de Ponchielli se succèdent. Comme l’autruche danseuse-étoile en ballerines roses, entourée d’hippopotames, éléphants et crocodiles qui se font légers et élégants dans un improbable ballet ou encore Daisy et Donald, qui, sur Pomp & Circumstance d’Elgar aident Noé à rassembler les animaux avant le déluge.

180m², c’est la surface de l’écran où étaient projetés les deux versions du dessin animé. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Pendant une heure et demi le public des Chorégies, d’habitude grisonnant était, une fois n’est pas coutume, également composé d’enfants et d’adolescents. Tous ont été porté par cette création unique des Studios Disney qui depuis des décennies reste innovante, intemporelle, magique. Elle renvoie les adultes à leur enfance et transporte les jeunes vers un monde onirique, loin de la violence et du monde anxiogène d’aujourd’hui.

Pour les spectateurs des Chorégies, pari réussi hier. Pour un petit Clément venu de Vénéjean avec ses parents qui était ravi à la sortie, tout comme une famille du Vallon-des-Auffes sur la Corniche à Marseille ou encore pour cette Mamie de Courthézon entourée de ses 4 petits enfants qui avaient fait le plein de bonheur ce 22 juillet. Entre Walt Disney le soir et le passage de la caravane du Tour de France dans l’après-midi. Entre Pogacar et le premier champion français à avoir gagné sur le Ventoux depuis Richard Virenque il y a 23 ans : Valentin Paret-Peintre.

Beaucoup d’enfants et d’adolescents étaient présents dans le public. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

AÉSIO Santé, jusqu’alors installé au 36 Rue Saint Clément à Orange, a déménagé dans des locaux neufs et modernes situés au 134 rue de Belgique, au sein de la zone commerciale du Coudoulet.

AÉSIO Santé a fait le choix de transférer son magasin Écouter Voir d’Orange dans des locaux entièrement réaménagés au sein de la ZAC du Coudoulet avec un agencement davantage confortable, moderne et permettant un parcours client fluide, et avec des places de stationnement réservées à la clientèle devant la boutique.

Situé dans une zone commerciale, ce centre mutualiste a été pensé pour offrir à tous un accès facilité à des soins de qualité, que ce soit au niveau de l’audition ou de la vue. Il propose une offre large et adaptée à tous, ainsi que des équipements spécifiques pour sportifs, notamment pour la natation, le cyclisme, le running, le ski, la plongée ou les sports de balle.

Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h.
Écouter Voir Audition Mutualiste. 134 rue de Belgique. Orange


(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

Sur une immense photo, le sourire de la mezzo-soprano illumine le Mur d’Orange en ce dimanche 20 juillet quand Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies monte sur scène et s’adresse au public. « Ce soir, avec vous je suis empli de tristesse, Béatrice nous a quittés hier. Elle laisse un immense vide. Je l’avais rencontrée la 1re fois en 1984 à Marseille. Elle a été ovationnée 14 fois ici, à Orange. Je lui dédie cette soirée. »

Béatrice Uria-Monzon, que Raymond Duffaut, le directeur général, avait intégrée dans nombre de ses programmations à Orange à partir de 1998. Dans ‘Carmen’ évidemment, le rôle de Bizet qui lui a collé à la peau et qu’elle a réinventé, loin du folklore gitan pour en faire une femme libre, ainsi que ‘Nabucco’ de Verdi. ‘La Damnation de Faust’ de Berlioz en 1999, ‘Les contes d’Hoffmann’ d’Offenbach en 2000, ‘Le Requiem’ et ‘Rigoletto’ de Verdi en 2001, ‘Cavaleria Rusticana’ de Mascagni en 2009, et ‘Mefistofele’ de Boito en 2018. Une voix ample, chaude, incandescente que personne n’oubliera.

Aussitôt, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, dirigé par Daniele Rustioni, entame la célèbre ouverture de l’opéra de Verdi, tonique. Le tenor Brian Jagde souffrant est remplacé par Russell Thomas qui a enflammé le Metropolitan de New-York comme Covent Garden à Londres et fait avec succès ses premiers pas aux Chorégies. Entouré d’une distribution étincelante dans une tessiture grave, le baryton Ariun Ganbaatar (Don Carlo), la mezzo Maria Barakova (la bohémienne Preziosilla), le baryton-basse Michele Pertusi qui interprète le Marquis de Calatrava et le Père Guardino, et bien sûr la magnifique Anna Pirozzi dans Leonora.

Tout au long des 4 actes, le public adhère autant aux envolées lyriques et dramatiques qu’à la douce ‘Prière à la vierge’ toute en nuance et retenue, avant l’entracte. Entre vendetta, expiation et anathème, ‘La Force du Destin’ a failli embarquer les spectateurs jusqu’au bout de la nuit  puisqu’un orage a obligé les organisateurs à écourter la représentation de l’opéra de Verdi.

En hommage à Béatrice Uria-Monzon disparue à 61 ans, la chaîne France 4 rediffusera ce mardi 22 juillet à 21h la captation de ‘Carmen’ mise en scène au Théâtre Antique d’Orange par Jérôme Savary et suivie d’une interview qu’avait faite Anne Sinclair pour Fauteuils d’orchestre.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.

Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.

Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines.
A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².

La Région Sud en pole position
Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.

Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA

« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. »
Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.

L.G.


(Vidéo) Patrick Fiori achève sa tournée d’été à Orange

La plateforme de transport Blablacar vient de dévoiler le palmarès 2025 des villes les plus covoiturées en Provence-Alpes-Côte d’Azur*. Dans la 7e région la plus visitée de France sur BlaBlaCar cet été, l’essentiel des villes de Vaucluse sont en recul dans ce classement établit pour la 6e année. A l’inverse, le Gard est plutôt en hausse ainsi qu’Arles.

Cet été, les conducteurs vont proposer plus de 1,5 millions de places de covoiturage sur l’ensemble du territoire sur la plateforme de transport Blablacar. Parmi elles, 132 246 places sont à destination de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. De quoi apparaître en 7e position des régions françaises derrière le trio de tête inchangé par rapport à 2024 constitué d’Auvergne-Rhône-Alpes, d’Occitanie et de la Nouvelle-Aquitaine.

Les régions plus covoiturées de France. Crédit : Blablacar

Avignon, Orange et Sorgues dans le top 10 régional
Dans le détail, cette 6e édition du palmarès des destinations estivales 2025 de la plateforme faisant la promotion d’une offre de mobilité « à la fois économiques et écologiques » place Marseille en tête des villes de la Région Sud en matière de covoiture. La cité phocéenne gagne 3 places, pour se situer au 11e rang national, et détrône Aix-en-Provence (-1 place, 12e au niveau national). Arrivent ensuite Nice (26e, -4 places), Toulon (46e, +2 places) et Avignon (49e, -7 places).
Orange (61e, -3 places), Gap (74e, -13 places), Sorgues (80e, +2 places), Fréjus (87e, +1 places) et Salon-de-Provence (92e, -15 places) complètent le top 10 régional.
Au total, la cité des papes propose de 4 500 places de covoiturage cet été, 2 000 à Orange et 1 100 pour Sorgues. Bollène (97e, -3 places) et Pertuis (527e, -45 places) sont les autres communes vauclusiennes à figurer dans ce classement avec respectivement 965 et 683 places de covoiturage estival.
Malgré leur recul au plan hexagonal, la présence de 3 destinations vauclusiennes dans le top 10 régional confirme le rôle de carrefour de ce territoire et notamment des pivots de mobilités que représentent les autoroutes A7 et A9.

Classement des 10 premières villes de la Région Sud. Crédit : Blablacar

L’offre gardoise en hausse, idem à Arles
Dans le Gard, avec 7 300 places Nîmes occupe la 23e place (+4 places par rapport à 2024) et devance Alès (151e, +2 places, 1 700 places de covoiturage). Remoulins (considérée parfois comme la sortie d’autoroute ‘d’Avignon-Ouest’ bondit de 25 places au classement pour atteindre la 571e place dans le classement. A l’inverse, Bagnols-sur-Cèze chute de 91 places pour se situer en 580e position.

Crédit : Blablacar

Toujours dans le très grand bassin de vie d’Avignon, Arles gagne 4 places en proposant près de 1 300 places de covoiturage cet été. De quoi figurer en 107e position de ce classement national dominé par Paris, Lyon et Rennes (voir tableau ci-dessous). Un top 10 respectivement complété par Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Nantes, Angers, Lille et Clermont-Ferrand.

L.G.

538M€ et 2,5 millions de tonnes de CO2 économisé
« Blablacar permet chaque année à 29 millions de ses membres de partager un trajet dans 21 pays, explique l’application. La plateforme s’appuie sur la technologie pour mettre en relation des conducteurs ayant des places libres avec des passagers se rendant dans la même direction, afin qu’ils puissent partager les frais du trajet. En 2024, la communauté de BlaBlaCar a connecté 2,6 millions de points de rencontre dans le monde et a permis 119 millions de rencontres entre les voyageurs. Les conducteurs ont économisé 538M€ en covoiturant, et tous les services de mobilité de Blablacar ont contribué à éviter l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2. »

*Méthodologie : Ces classements sont établis d’après le nombre de places réservées sur BlaBlaCar pour des voyages, entre le 1er et le 30 juin 2025, comparé à la même période en 2024. Avec 300 000 points de rencontre de covoiturage desservis chaque année, la densité du réseau BlaBlaCar permet d’étudier précisément les tendances de déplacement des Français.

https://www.echodumardi.com/tag/orange/   1/1