19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Arles, ‘invitation à un diner indien’ comme si l’on était à Chandigarh

L’association Adaikalam propose un dîner-cinéma ‘Un dîner à Chandigarh’ à 19h, pour célébrer les noces singulières de l’Inde et du béton à la salle des ventes Alpines Camargue enchères, 33 boulevard Georges Clémenceau à Arles.
Pietradora, la marque de décoration en béton artisanal d’Anaïs Ariapouttry, fille de Ranga et Isabelle fondateurs d’Adaikalam- est à l’initiative de cette soirée.
Dans le cadre  du festival Arts et Cuisines Eté Indien, la projection du film d’Alain Tanner nous plongera dans la ville de Chandigarh construite en Inde par l’architecte Le Corbusier dans les années 1950.
Des œuvres en béton spécialement créées pour l’occasion seront exposées dans la salle et un repas de produits locaux camarguais cuisiné par Ranga vous sera servi sur des tables aux couleurs de Chandigarh.

Le programme
18h30 Accueil ; 19h Projection du film d’Alain Tanner ‘Une ville à Chandigarh’ datant de 1966 ; 20h15 Repas indien sur fond de musique indienne.

Tarif 35€ par personne.  Nombre de places limité. Réservation obligatoire sur Helloasso ici.  

Les bénéfices de la soirée sont destinés à l’association Adaikalam (le refuge en Tamoul) qui a créé à Pondichéry ‘La Maison d’Agathe’, qui accueille et subvient à l’éducation de 20 petites orphelines indiennes depuis plus de six ans.

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L’associationAdaïkalam a été fondée par Ranganathan, Isabelle et Anaïs Ariapouttry. Originaire de Pondichéry, Ranganathan enseigne le massage indien et le yoga en France depuis plus de 35 ans. Isabelle Sala, son épouse est médecin à Avignon. Anaïs leur fille est étudiante.
C’est à la mémoire de leur fille et sœur ainée Agathe partie à l’âge de 20 ans que cette association a été crée en lien avec son esprit de partage, de don de soi et sa double origine franco indienne.
Adaïkalam, association loi 1901, assure  le fonctionnement de ‘La maison d’Agathe’ à Pondichéry en Inde. Cette maison accueille depuis août 2017 des filles orphelines ou en très grande précarité à partir de six ans et jusqu’à leur autonomie. Elles sont entourées et accompagnées au quotidien dans le respect de leur culture, dans un lieu rassurant. Comme dans toutes les maisons, on mange, on dort, on fait ses devoirs, on joue. Mais on y apprend aussi la danse, le yoga ! Ranganathan est en lien au quotidien avec « la maison d’Agathe ». L’association Adaïkalam récolte donc des dons, met en place des parrainages et organise des événements : spectacles, projections de films… pour récolter les fonds nécessaires au fonctionnement de la maison d’Agathe.

Une ville fonctionnelle en Inde créé par Le Corbusier en 1951 et désormais ville-œuvre du grand architecte inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco


Arles, ‘invitation à un diner indien’ comme si l’on était à Chandigarh

‘Les nuits de l’Inde’ proposent de découvrir le danseur Mohanapriyan, en tournée exceptionnelle en France, qui donnera un spectacle de cette danse indienne sacrée Tamoul, la plus ancienne du pays : le Bharathanatyam.

Son apprentissage est très long et difficile. Bharatha (bha-ra-tha) est composé de trois syllabes faisant référence à : bavam (l’expression du visage), ragam (la musique et le rythme) et thalam (rythme imprimé par la main ou par le karuvi).

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Shiva accomplit la danse cosmique de la destruction et de la création de l’univers. Celle-ci symbolise le renouvellement périodique du monde, en un rythme infini de dissolutions et de naissances.Pour les hindous, la danse est plus ancienne que le monde lui-même car c’est précisément en dansant que Shiva créa le cosmos et notre Âge, en prenant cette posture au moment de la création, posant le pied droit sur la tête du démon primordial, Apasmârapurusa, symbole d’ignorance et de cécité, et le tue.

Soroptimist

La soirée est organisée, à l’initiative des Soroptimist, au profit de la Maison d’Agathe, créée à Pondichéry pour accueillir, actuellement, 17 orphelines.

Les infos pratiques
Les nuits de l’Inde. Vendredi 12 novembre 2021 à 20h. 15€. Réservation ici. Théâtre de l’Etincelle, place des Etudes à Avignon.
MH


Arles, ‘invitation à un diner indien’ comme si l’on était à Chandigarh

‘Les nuits de l’Inde’ proposent de découvrir le danseur Barathanatyam, en tournée exceptionnelle en France, qui donnera un spectacle de danse indienne de Mohanapriyan. La soirée est organisée, avec le soutien des Soroptimist, au profit de la Maison d’Agathe, créée à Pondichéry pour accueillir, actuellement, 17 des fillettes orphelines.
Les nuits de l’Inde. Vendredi 12 novembre 2021 à 20h. 15€. Réservation ici. Théâtre de l’Etincelle, place des Etudes à Avignon.

En savoir plus

Danse classique, originaire du sud-est de l’Inde, le Bharatanatyam réunit vigueur et rapidité.  Symbolisme et technique s’allient harmonieusement. La rythmique très riche et la géométrie des lignes dans l’espace caractérisent cette danse. Les larges déplacements, les sauts, les fentes profondes et les équilibres demandent à la fois grâce, force et endurance. 

Maîtrise et concentration

Le plus grand bienfait du bharatanatyam est sa capacité à contrôler l’esprit. La plupart du temps, nous sommes incapables d’avoir une contemplation unifiée même lorsque nous ne sommes pas dans l’action. Or dans le bharatanatyam, on n’est pas en dehors de l’action ; il y a beaucoup à faire, mais c’est l’harmonie des actions diverses qui apporte la concentration que nous cherchons.

Entrer en conscience

Le poids de l’action s’oublie dans le charme profond de la pratique artistique. Grâce aux pieds qui gardent le rythme, aux mains qui expriment le geste, au regard qui suit la main, à l’oreille qui écoute la musique du maître ainsi que ce que l’on chante soi-même, par l’harmonisation de ces cinq éléments, l’esprit atteint la concentration et la clarté. Ce sentiment intérieur de la danseuse est le sixième sens, qui harmonise ces cinq éléments mentaux et mécaniques pour créer l’expérience et le plaisir de la beauté. C’est l’étincelle qui donne au danseur le sens de sa liberté spirituelle, au sein des contraintes et de la discipline de la danse.

Sérénité

Le yogi atteint la sérénité par la concentration issue de la discipline. Dans la danse, les pieds, les mains, les yeux, les oreilles et le chant s’unifient jusqu’à parvenir à un état de fusion : la sérénité du yogi devient torrent de beauté. Le spectateur, qui est absorbé lorsqu’il regarde le spectacle avec une vive attention, libère ainsi son esprit des distractions, et ressent une grande clarté. Dans cette implication mutuelle, la danseuse et le spectateur sont tous deux délivrés du poids de la vie mondaine et font l’expérience de la joie divine de l’art avec une sensation de liberté totale.”
Source Kalpana
MH

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