PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
sunday, leader des solutions de paiement pour les restaurants, dresse un panorama des régions où les touristes ont le plus apprécié leur moment au restaurant pendant la période estivale. Une étude réalisée grâce aux données anonymisées de plus de 3 millions de paiements dans les restaurants partenaires de sunday.
Alors que l’été touche à sa fin, sunday dévoile le classement des régions françaises où les vacanciers se sont montrés les plus généreux.
En Bretagne, les clients se distinguent par leur sens du pourboire : 50% des repas y ont donné lieu à un surplus laissé aux équipes en salle, soit le pourcentage le plus élevé de toutes les régions. La région est talonnée par la Provence-Alpes-Côte d’Azur (48%) et par l’Île-de-France et le Grand Est (toutes deux à 40%).
À l’inverse, l’Occitanie affiche la fréquence la plus faible : seulement 31% des repas se sont conclus par un pourboire.
Du côté des additions, c’est la Bourgogne-Franche-Comté qui arrive en tête, avec un ticket moyen de 53 € par repas. Derrière, la Nouvelle-Aquitaine se hisse en deuxième position avec 48 € dépensés en moyenne. Sur la troisième marche, on retrouve les Pays de la Loire, dont les visiteurs ont dépensé 47 € par repas. La région devance de peu la Provence-Alpes-Côte d’Azur (46 €), qui bénéficie du dynamisme de la Côte d’Azur et de l’afflux estival de vacanciers. La Bretagne complète ce top 5 avec 44 € de dépense moyenne.
À l’autre bout du spectre, plusieurs régions affichent des additions plus modestes. C’est le cas de l’Occitanie (34 €) ainsi que du Grand Est et de l’Île-de-France (36 € chacune), où les visiteurs dépensent nettement moins par repas – un écart de près de 20 € avec la Bourgogne-Franche-Comté.
Ce panorama illustre les écarts de budget des vacanciers selon les régions visitées, entre territoires plus gastronomiques et zones à consommation plus mesurée.
Dans quelles régions les restaurants ont été les mieux notés ?
Enfin, côté satisfaction, c’est la Nouvelle-Aquitaine qui se distingue avec la meilleure note : 4,8/5 en moyenne attribués par les clients aux restaurants de la région. Les Pays de la Loire suivent de près avec 4,7/5, tandis que la plupart des autres régions se situent entre 4,5 et 4,6. En comparaison, le Centre-Val de Loire ferme la marche avec 4,4/5.
Globalement, les Français en vacances se montrent très positifs : toutes régions confondues, ils ont attribué aux restaurants une excellente note moyenne de 4,6/5.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Le dispositif du Pass Santé Jeunes a été mis en place par la Région Sud pour permettre aux 15-26 ans un accès gratuit à des prestations chez des professionnels de santé et psychologues libéraux. Les demandes pour l’année 2025-2026 seront ouvertes le 15 septembre.
« Parce que la santé de notre jeunesse ne doit jamais attendre, la Région Sud met à votre disposition le Pass Santé : des consultations gratuites et anonymes, de la contraception en passant par un suivi psychologique, prenez soin de vous ! », a déclaré Renaud Muselier, président de la Région.
Pour l’année 2024-2025, 20 000 demandes ont été effectuées. Ce pass restera effectif jusqu’au dimanche 31 août. Les demandes pour l’année 2025-2026 se feront à partir du lundi 15 septembre via le site ou l’application Pass Santé Jeunes Région Sud.
Un dispositif pour qui et pour quoi ?
Le Pass Santé Jeunes est dématérialisé depuis 2013. Il se présente sous la forme de 12 e-coupons qui permettent d’accéder gratuitement à un ensemble de prestations chez les professionnels de santé et les psychologues libéraux. Ce pass peut notamment être utilisé dans le cadre de la vaccination contre le papillomavirus, un suivi psychologique, la contraception, une consultation médicale, ou bien des analyses biologiques.
Pour bénéficier de ce dispositif, il faut avoir entre 15 et 26 ans, être inscrit dans un lycée, dans un centre de formation d’apprentis (CFA), dans un établissement de formation sanitaire et sociale, dans un établissement d’enseignement supérieur, dans une mission locale, à Pôle Emploi, ou bien être en stage de formation professionnelle, en contrat de professionnalisation, en contrat Emploi d’avenir, ou encore au service civique en PACA.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
L’application ‘Qualité Rivière’, qui recueille toutes les analyses relatives au cours d’eau français réalisées par les différentes agences de l’eau, permet de savoir l’état écologique des rivières, d’identifier les espèces de poissons présentes et de suivre la qualité de l’eau des sites de baignade.
Si les températures vont baisser après ce long épisode caniculaire, la poursuite de l’été sera tout de même propice à des activités telles que la baignade ou encore la pêche. Pour connaître l’état de santé des cours d’eau, proches de chez soi ou sur l’ensemble du territoire régional, il existe l’application ‘Qualité Rivière’ dont la nouvelle version est sortie cet été.
Cette outil se dévoile sous la forme d’une carte interactive. Il suffit d’activer la géolocalisation ou de chercher la commune que l’on souhaite pour trouver les différents cours d’eau et leurs spécificités. L’application recense l’état écologique, la présence d’invertébrés benthiques, de poissons, de diatomées et de macrophytes, la température, les nutriments, l’acidification, l’hydro-morphologie, les polluants spécifiques, ainsi que le bilan de l’oxygène.
Une application de sensibilisation
En plus d’être informative, ‘Qualité Rivière’ se veut une application pédagogique destiné à sensibiliser aux enjeux liés à l’eau et aux milieux aquatiques. Elle relaye aussi des actualités des différents cours d’eau et des informations plus générales sur les rivières. Il y a aussi un quiz ludique pour tester ses connaissances et découvrir les bons comportements à adopter afin de préserver les rivières.
12 000 stations en France, dont 400 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, permettent la centralisation de toutes ces données. Ce sont 6,5 millions de données qui sont recueillies chaque année sur l’état des milieux aquatiques sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Avignon occupe la 5e placedevant la ville d’Antibes et derrière la ville de Toulon avec près de 53 500 passagers débarqués de BlaBlaCar Bus, à la gare routière d’Avignon, depuis 2019. Depuis sa création en 2015, Blablacar bus aura transporté 18 millions de voyageurs parmi lesquels 17% déclarent qu’ils n’auraient pas voyagé sans ce mode de transport collectif 30% moins cher qu’un autre bus et 60% moins cher que le train.
«Des chiffres qui témoignent d’un engouement croissant des consommateurs pour une mobilité à la fois flexible et économique, souligne un responsable de la plateforme. BlaBlaCar Bus relie aujourd’hui 350 destinations, en France et à l’international, proposant l’accès aux voyages longue distance. Les billets de bus y sont jusqu’à 60% moins chers que le train et le réseau décentralisé, est organisé en liaisons interrégionales dont 70% des lignes ne passent pas par Paris.»
BlaBlaCar Bus Communication
Une clientèle principalement jeune S’il attire principalement un public jeune -2/3 des passagers ont moins de 35 an- la part des retraités ou des familles augmente. Les étudiants sont attirés par les tarifs avantageux des billets, et les familles apprécient la possibilité de voyager avec de nombreux bagages, valises ou autres équipements sans frais supplémentaires.
Quel usage du BlaBlaCar Bus en Provence-Alpes-Côte d’Azur ? Marseille occupe la 1ère place des destinations les plus prisées en BlaBlaCar bus, devant les villes de Nice et Cannes avec près de 1,100 million de passagers débarqués depuis 2019, soit l’équivalent de plus de 16 stades Orange Vélodrome pleins. Respectivement, les destinations de Nice et Cannes occupent la 2e et 3e place avec près de 406 000 et 102 000 passagers débarqués. Au départ de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, des nouvelles lignes de bus ont été mises en service pour l’été, avec pour destination Angers, Nantes, Brussels, Grenoble et le Luxembourg.
Copyright BlaBlaCar Bus Communication
À propos de BlaBlaCar BlaBlaCar est la première application de transport fondée sur une communauté. Elle transporte, chaque année, 29 millions de membres actifs de partager un trajet dans 21 pays. La plateforme met en relation –via sa plateforme Internet de voyages partagés- des conducteurs ayant des places libres avec des passagers se rendant dans la même direction, afin qu’ils puissent partager les frais du trajet. Elle rassemble, sur une seule application, du covoiturage et les trajets en bus via 5 000 opérateurs pour des solutions de transport abordables et durables.
BlaBlaCar En 2024, la communauté de BlaBlaCar a connecté 2,6 millions de points de rencontre dans le monde et 119 millions de rencontres entre les voyageurs. Les conducteurs ont économisé 538M€ en covoiturant, et ont contribué à éviter l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2.
Copyright BlaBlaCar Bus Communication
Les villes les plus demandées au niveau national Les Villes les plus utilisées par BlaBlaCar Bus en 2024 sont : 1. Paris avec près de 973 000 passagers débarqués en 2024 ; 2. Lyon avec 432 000 passagers ; 3. Toulouse avec 214 000 passagers ; 4. Marseille avec 209 000 passagers ; 5. Grenoble avec 188 000 passagers ; 6. Bordeaux avec 180 000 passagers ; 7. Lille avec 174 000 passagers ; 8. Montpellier avec 173 000 passagers ; 9. Annecy avec 136 000 passagers ; 10. Rennes avec 126 000 passagers.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Depuis la pandémie, les Français portent un regard neuf sur leur cadre de vie. Le besoin de nature, d’ouverture et de respiration a replacé les jardins, terrasses et balcons au cœur de leurs aspirations résidentielles. Autrefois perçus comme secondaires, ces espaces sont désormais considérés comme de véritables prolongements de leurs pièces de vie par 84% des Français. Lieux de détente, de convivialité, d’ancrage écologique ou encore pilier de la valorisation des logements, ils concentrent désormais de nombreuses attentes.BigMat, acteur majeur de l’habitat, a réalisé avec OpinionWay, un sondage exclusif pour comprendre comment les Français vivent, entretiennent et investissent ces espaces.Focus sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La crise du Covid-19 a bouleversé notre rapport aux lieux de vie. Balcon, jardin, terrasse… Ces lieux sont devenus de véritables refuges face au sentiment d’enfermement vécu pendant les confinements.
Ainsi, 74% des habitants de PACA déclarent que la pandémie leur a fait redécouvrir l’importance d’un extérieur. 89% jugent d’ailleurs cet espace essentiel à leur bien-être (+2 points par rapport à la moyenne nationale) et vecteur de lien social (79%).
Une prise de conscience qui s’ancre dans une réalité concrète : 86% d’entre eux disposent aujourd’hui d’un espace extérieur (+3 points par rapport à la moyenne des Français).
Un désir motivé par un sentiment de manque : pour 86%, l’absence d’extérieur est vécue comme un véritable manque (contre 85% pour la moyenne des Français). D’ailleurs, plus de 6 sur 10 (61%) affirment avoir déjà renoncé à un bien immobilier pour cette raison.
« Cette étude met en lumière un mouvement de fond : l’espace extérieur s’est imposé comme un pilier essentiel du bien-vivre des Français. Ce n’est plus un simple agrément, mais un lieu de ressourcement, d’ancrage et de projection personnelle dans lesquels ils sont prêts à investir, malgré les contraintes budgétaires qui pèsent encore sur de nombreux ménages.é
Fabio Rinaldi, président du directoire de BigMat France
Posséder un extérieur est ainsi largement perçu comme un privilège (89%) mais aussi comme une nécessité : 78% des répondants estiment que chacun devrait y avoir accès, quel que soit son lieu de vie. Ce besoin dépasse aujourd’hui le simple désir : il devient une exigence de qualité de vie et un facteur d’inégalités sociales (69%).
Entretien : un budget parmi les plus élevés en France
Entretenir un balcon, une terrasse ou un jardin est pour beaucoup une source de plaisir et de détente… mais représente aussi un coût.
Signe d’un attachement réel, les habitants de PACA sont ceux qui y consacrent une des enveloppes les plus importantes avec un budget annuel de 706€ (contre 540€ pour la moyenne nationale).
32% dépensent moins de 200€ par an. À l’inverse, 20% dépassent le cap des 1 000€ (+5 points par rapport au reste des Français).
Des projets d’aménagements plein la tête, mais des contraintes budgétaires
L’aspiration à un extérieur plus fonctionnel, esthétique ou durable est forte.
Parmi les priorités : la réduction de la consommation d’eau (55%), la modernisation des espaces (44%), la création d’un coin détente (41%), l’optimisation des rangements (41%) ou encore le renforcement de la protection du domicile (40%).
Des projets pour lesquels ils consacrent un budget moyen de 1 827€, soit 293€ de moins que celui du reste des Français.
Un nombre relativement important prévoient tout de même des investissements généreux, 40% disposant d’un budget situé entre 1 000 et 4 999€, et 10% envisagent même un budget supérieur à 5 000€.
Mais s’ils ont des projets plein la tête, de nombreux habitants de PACA restent cependant soumis à des arbitrages financiers : pour 70%, le coût reste en effet un frein majeur à la concrétisation de leurs projets.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Si aujourd’hui personne ne sait qui sera le futur maire d’Avignon, une certitude cependant, les problématiques de mobilité seront au cœur de la campagne des municipales. Tramway, LEO, plan faubourg, étoile ferroviaire, liaison A7-A9, gratuité des transports, piétonnisation, circulation douce… Autant de sujets phares qui commencent déjà à accaparer l’actualité des différents prétendants, déclarés ou non.Parmi eux, Julien Aubert qui, même s’il n’est pas encore officiellement candidat au fauteuil de maire de la cité des papes, entend faire entendre sa voix au nom d’Avignon Passion, l’association dont il est président. Pour cela, l’ancien député de Vaucluse s’appuie sur une enquête menée par ce ‘laboratoire d’idée’ prônant une alternance à Avignon en 2026.
« Ce qui se dessine dans cette étude, c’est en fait l’histoire d’une ville qui est coincée entre un bras de rivière et un bras de fleuve, résume Julien Aubert. Et dont le maire décide à un moment donné de revoir le plan de circulation, piégeant toute la partie de la population qui se trouve vers l’ouest et qui veut aller vers l’est. Des gens qui se retrouvent aujourd’hui principalement bloqués sur la rocade. » Dans le viseur de Julien Aubert : le plan faubourg. Sa consultation réalisée auprès de 504 participants (voir encadré en fin d’article) fait ainsi apparaître que 76% des personnes interrogées déclarent que leur itinéraire habituel a été allongé et que se sont les secteurs Sud de la ville qui sont les plus impactés (87%). Certains déclarent perdre de 15mn à 30mn lors de leur trajet (40%) et même au-delà de la demi-heure pour 26%. Et pour près des trois quarts (73,5%) l’accès à leur quartier est jugé ‘difficile’ ou très ‘très difficile’. « Au final, on se retrouve avec une rocade totalement engorgée où tout le monde proteste, les 25 000 riverains qui n’en peuvent plus de subir des niveaux de pollution exceptionnels, ceux qui sont impactés dans la ceinture verte et ceux qui viennent de l’extérieur. »
Le plan Faubourg a accentué le dépérissement du centre-ville Pour Julien Aubert, les difficultés à circuler entre l’Ouest et l’Est d’Avignon a aussi une autre conséquence pour la cité des papes : le dépérissement de son centre-ville. « Comme on a coupé les sources d’approvisionnement extérieures naturelles, les habitant de la grande banlieue d’Avignon ou de la première et deuxième ceinture se sont mis à tourner le dos à l’intra-muros pour aller, en toute mobilité, vers les zones du Pontet ou vers l’intérieur du Vaucluse. » Et bien qu’elles vivent à proximité immédiate du cœur de ville, près de 80% des personnes interrogées limitent leur déplacement à destination du centre-ville. Et plus on s’éloigne du centre-ville, plus cette tendance est forte.
Le trajet n’est pas qu’un simple déplacement Cette enquête fait aussi apparaître qu’un trajet ne se limite pas à aller d’un point ‘A’ à un point ‘B’. Un déplacement peut ainsi cumuler les usages, c’est-à-dire qu’il peut avoir une fonction logistique (faire des courses pour 42% des répondants de l’enquête), familiale (récupérer les enfants à l’école pour 21%) ou même culturelle, sportive ou de loisirs (20%). « Ce qui est intéressant avec cette étude, c’est qu’elle bat en brèche certaines idées reçues. Ainsi, on s’aperçoit que la plupart des répondants utilisent tous les modes de locomotion. Ils utilisent la voiture et aussi le vélo. Ils n’ont donc rien contre le vélo qu’ils utilisent pour d’autres usages », (75% des interrogés utilisent ‘souvent’ leur voiture personnelle contre 31% la marche, 20% le vélo, et 10% les transports en commun). Ainsi sur les déplacements de courtes distances, les participants disent utiliser le vélo ou la marche à pied comme moyen de déplacement à 81%. Les secteurs du centre-ville et de la première couronne avignonnaise étant les plus actifs en ce domaine. Ces deux modes doux sont donc prisés à la fois pour les personnes qui travaillent à proximité de leur logement et pour des déplacements liés aux loisirs, mais toujours dans un périmètre très restreint.
« Les Avignonnais passent en moyenne 67h dans les bouchons. »
« Selon nos besoins et nos contraintes, en fonction de notre vie familiale et professionnelle, des jours et des horaires, nous pouvons être piéton, cycliste, automobiliste ou usager des transports en commun. Par contre, comme il n’existe quasiment pas d’alternative en raison de l’absence d’une offre de transport adaptée à la réalité des besoins des habitants de notre territoire : inadéquation des infrastructures, organisation et offre trop limitée, ruptures de charge, mauvaise organisation etc (65% d’insatisfaits). Nous sommes donc très souvent condamnés à prendre notre voiture, notamment pour travailler, ce qui évidemment nous conduit à nous retrouver piégés dans les bouchons qui ont augmenté de 6% sur Avignon depuis 2019. L’usage de la voiture est donc une nécessité, quitte à perdre du temps, mais qui apporte de la souplesse et de la facilité. » Ici, les Avignonnais passent en moyenne 67h dans les bouchons. Pas étonnant dans ces conditions que 96% des participants de l’étude d’Avignon Passion soient ‘insatisfaits’ ou ‘très insatisfaits’ concernant la fluidité du réseau routier.
« On doit d’abord faciliter la vie des gens. Ici, on l’a rendue beaucoup plus compliquée. »
« C’est la principale critique que j’adresse aux architectes du schéma de déplacement actuel : ils l’ont conçu avec un prisme idéologique anti-voiture. Une vision qui prévoit tous les paramètres, sauf un, les besoins humains. Et les besoins humains sont souvent dictés par le bon sens ou les nécessités. Au final, on aura beau faire la plus belle piste cyclable du monde, quand il pleut en janvier, vous ne prenez pas votre vélo. Et vous le prendrez encore moins si vous devez aller faire des courses pour la semaine avec vos enfants. Donc effectivement, cela montre toute la complexité des flux, parce qu’en réalité il y a une grande multiplicité des usages de la mobilité. Des usages qui sont très difficile à quantifier. La grande leçon à retenir c’est quand on élabore un plan de mobilité, on doit répondre aux besoins de la population. On doit d’abord faciliter la vie des gens. Ici, on l’a rendue beaucoup plus compliquée. »
« Mais si la première faute a été de mener une politique de mobilité basée sur l’idéologie, indépendamment du besoin des gens et de leur nécessité, la seconde a été de la penser par le nombril. C’est-à-dire comme si le plan Faubourg, c’était uniquement le sujet des gens des Faubourgs et peut-être un peu du reste des Avignonnais. Sans réaliser qu’Avignon joue le rôle de plaque tournante d’un espace géographique très compliqué. Un territoire adossé naturellement à des cours d’eau et débordant sur d’autres départements qui ont besoin d’avoir un accès à la ville centre. Une ville compartimentée, héritière d’une histoire extrêmement riche avec ses remparts mais aussi ses emprises ferroviaires, qui la corsette et l’empêchent de respirer.
« La priorité, c’est de faire la LEO telle qu’elle est. »
Côté solution, Julien Aubert est sans équivoque : « La priorité, c’est de faire la LEO (Liaison Est-Ouest) telle qu’elle est. Oui, le tracé est ancien ! Oui, il passe malheureusement par des espaces naturels ! Oui, il a été très long à débloquer ! Mais il faut être lucide, les gens qui expliquent qu’on va peut-être changer le tracé, en réalité ils enterrent le projet car nous n’avons pas le temps matériel de refaire l’étude avant la fin de validité de la DUP (Déclaration d’utilité publique). Le débat est donc clair, soit on fait la LEO telle qu’elle existe, avec toutes ses qualités et tous ses défauts, soit il n’y aura pas de LEO. Il est donc évident de faire de ce dossier une priorité afin de délester Avignon et ses habitants des excès de trafic et de permettre aux usagers extérieurs de la contourner le plus facilement possible. » « La LEO est vitale pour l’avenir de notre territoire, insiste-t-il. Attractivité économique, emploi, santé des habitants, pollution atmosphérique…. Trop de temps perdu et trop de retard accumulé, Avignon et son agglomération doivent impérativement réagir sans quoi notre ville déclinera encore et toujours. » Selon Avignon Passion : 80% des personnes interrogées sont favorables au projet de la LEO, le secteur de la rocade l’étant encore davantage (93%). Dans la continuité, ils sont 83% à considérer ‘très prioritaires’ de fluidifier le réseau routier, tout particulièrement dans les secteurs de la 1ère couronne avignonnaise, de la rocade Charles de Gaulle, du tour des remparts et de la route de Marseille.
« Refluidifier le transit en ville sans dégrader la qualité de vie des gens. »
« L’autre nécessité, c’est de revoir le plan Faubourg. Plus de 84% des personnes interrogées dans notre enquête souhaitent la modification voire la suppression du plan faubourg. Il y a peut-être des endroits où cela a amélioré la vie et tout n’est pas à jeter, mais il faut totalement le remettre à plat avec une vraie concertation des principaux intéressés et sans idéologie. J’habite dans le secteur et on a changé quand même 8 fois le sens de circulation pour arriver jusqu’à chez moi ! Il faut donc repenser tout cela avec une seule et unique boussole : refluidifier le transit en ville sans dégrader la qualité de vie des gens. »
Julien Aubert regrette que le tramway ne rejoigne pas les principaux pôles de la ville : Agroparc, l’hôpital et même le centre-ville comme cela était initialement prévu. Crédit : DR/Grand Avignon
Optimiser les réseaux de transport en commun Troisième priorité pour Julien Aubert : optimiser les réseaux de transport en commun, le tramway notamment. « Plutôt que de faire un téléphérique, il paraîtrait plus logique de desservir les pôles principaux d’Avignon comme la zone d’Agroparc ou l’hôpital. » C’est ce que demandent d’ailleurs 55% des répondants, devant l’université à Saint-Lazare (37%), le parking de l’île Piot à (32%), mais aussi la gare TGV, la zone commerciale du Pontet et Réalpanier. « Le tramway était un choix stratégique mais c’est aussi un traumatisme pour les commerces durant le chantier. Une forme de ‘vitrification’. On l’a bien vu avec l’avenue Saint-Ruf qui a payé cher l’installation du tramway. Par contre, une fois qu’on a eu les inconvénients, il faut qu’on ait les avantages en desservant enfin les zones principales de notre ville. Si on avait été logique, le tramway serait aussi allé dans le cœur de ville, jusqu’à la place de l’horloge. Si on veut favoriser les déplacements, notamment pour les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées il faut que ce tramway soit le plus efficient possible. »
Une réflexion à mener à l’échelle du bassin de vie En termes de mobilité Julien Aubert a aussi pleinement conscience que la réponse la plus efficace doit être apporté à l’échelle du bassin de vie. « A minima, il faudrait déjà que le Grand Avignon soit en phase avec Avignon pour commencer », regrette-t-il en constatant que « la ville-centre ne s’entend avec une partie des autres collectivités alentours. Si en plus vous avez la zone gardoise qui joue aussi parfois sa partition contre la partie vauclusienne… ce n’est pas comme cela que l’on bâtit un projet de territoire. Cela se construit par de la confiance. Nous avons donc besoin d’un dialogue de confiance entre la ville-centre, qui doit comprendre qu’elle ne peut pas être Gargantua et dévorer ses voisins, et de l’autre côté, des voisins qui doivent aussi concevoir que cette ville-centre assume un certain nombre de fonctions d’intérêt général avec les coûts importants qui vont avec. Qu’elle a une fonction ‘moteur’ qui doit être reconnue et qu’elle a aussi un rôle naturel pour guider l’avenir du bassin de vie. »
« Se demander si notre découpage actuel des collectivités départementales et même régionales est adapté à l’époque moderne. »
« Après, il y a sans doute une réflexion plus globale à mener, davantage au niveau national qu’au niveau local, qui consiste à se demander si notre découpage actuel des collectivités départementales et même régionales est adapté à l’époque moderne. » Prenant l’exemple de la LEO avec la récente demande des maires gardois du Grand Avignon de prioriser la tranche 3 (celle franchissant le Rhône) à la tranche 2 (celle franchissant la Durance) : « il ne faut pas reproduire les erreurs de Cécile Helle qui consiste à regarder par le petit bout de la lorgnette. C’est un projet global en trois parties. Et pour qu’il fonctionne, il les faut toutes. Il s’agit donc de remettre les choses dans l’ordre même si, effectivement, il est temps de trouver les financements pour la tranche 3. Là aussi, il serait bon que la région Occitanie se rappelle que le Gard fait bien partie de l’Occitanie. »
« Avignon : c’est une ville qui porte le passé, mais qui doit aussi porter l’avenir. »
Quant au canton de Villeneuve-lès-Avignon, s’il n’est pas loin de penser qu’il s’agit aujourd’hui d’un délaissée d’Occitanie, à l’image de plusieurs présidents du Grand Avignon comme Joël Guin début juin dans nos colonnes, Patrick Vacaris il y a quelques années, ou tout récemment la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni, dans les colonnes de nos confrères de La Marseillaise, Julien Aubert serait lui aussi favorable à son rattachement au Vaucluse : « S’ils sont maltraités en région Occitanie et qu’ils sont culturellement tournés vers nous, je ne verrai que des avantages à ce qu’ils soient dans notre région et dans notre département. Car il ne faut pas oublier qu’Avignon c’est la porte d’entrée de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et même celle d’Occitanie. La ville ne doit pas être une sorte de caillou qui en bloque les flux. Avignon c’est une ville que toute la France connaît, mais c’est aussi Atlas qui porte le monde sur ses épaules avec un patrimoine unique qui génère des frais et des contraintes architecturales incessantes pour une ville qui n’en a pas les moyens. C’est une ville qui porte le passé, mais qui doit aussi porter l’avenir. C’est pour cela que si nous voulons une métropole attractive et dynamique au plan économique dans un territoire parmi les plus pauvres de France, il nous faut une agglomération élargie.. »
« Cependant pour défendre cette vision, porter cette voix singulière, il faut être au fait de la géographie et de la réalité des problématiques si particulières de ce territoire afin d’être en mesure de l’expliquer au niveau national et des services de l’Etat, assure-t-il. Aujourd’hui, le sujet des mobilités et des déplacements sur Avignon ne concerne plus uniquement les Avignonnais ou les Vauclusiens. C’est un sujet national d’aménagement du territoire. »
Laurent Garcia
L’enquête ‘Circulation-Mobilités’ d’Avignon Passion Plus de 500 personnes ont répondu à cette enquête ‘Circulation-Mobiliés’, se félicite Julien Aubert : « C’est un nombre suffisamment significatif pour établir un diagnostic fiable. Quand on fait un sondage, on est à peu près cette jauge-là par rapport à notre population ». Le président d’Avignon Passion estime également que provenance des personnes ayant répondus est assez bien répartie dans toute Avignon ainsi qu’à l’extérieur de la cité des papes. (Centre-ville : 10%, 1re ceinture d’Avignon : 43%, 2e ceinture : 12% et Hors Avignon : 35%). Dans le même temps, 24% des participants travaillent en centre-ville dont 49% n’habitent pas Avignon et 13% des participants travaillent sur le secteur Montfavet (Agroparc, Cantarel, Mistral 7) dont 41% n’habitent pas Avignon. « C’est vraiment un retour d’utilisateurs, insiste-t-il. Nous avons à la fois des gens qui vivent à Avignon et qui travaillent à l’extérieur, des gens qui vivent à l’extérieur et qui travaillent dans Avignon, et puis évidemment ceux qui font les circuits intérieurs. » Crédit photo : Guillaume Samama-Photographe
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, lance sa campagne de recrutement pour l’année 2025 en France. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’entreprise cherche à recruter 190 collaborateurs dont 30 alternants.
Le groupe SPIE compte 19 000 collaborateurs sur plus de 300 sites, dont certains sont situés en Région Sud, et plus particulièrement en Vaucluse à Orange, Pertuis, Sérignan-du-Comtat, Sorgues, ou encore Védène. SPIE continue de se développer et, pour ce faire, lance une campagne de recrutement en France. En PACA, 190 postes sont à pourvoir dont 30 en alternance.
Au travers des six filiales du groupe, divers postes sont proposés comme technicien de maintenance, SSI (sécurité des systèmes d’information), monteur électricien, chef de chantier, conducteur de travaux, responsable d’études techniques, responsable d’affaires, architecte informatique, et bien d’autres.
« Rejoindre SPIE, c’est plus qu’un emploi : c’est l’opportunité de relever des défis techniques passionnants et de participer activement à un monde plus durable, déclare souligne Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France. Nous recherchons des personnes engagées qui souhaitent contribuer à nos côtés aux grandes transitions de notre société. »
Pour découvrir toutes les offres d’emploi et y postuler, cliquez ici.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Le groupe Saint-Gobain, leader mondial de la construction durableprésent notamment au Pontet et à Cavaillon, lance une campagne de recrutement d’alternants en France pour 2025-2026. 60 postes sont à pourvoir en région Provence-Alpes Côte d’Azur.
Ouverts à tous les niveaux d’étude, du CAP au Master, les postes en alternance proposés par Saint-Gobain concernent aussi bien les activités de l’industrie ou de la distribution de matériaux, que les fonctions supports (marketing, achat, digital) ou opérationnelles (maintenance, vente, logistique…).
Les contrats en alternance reposent sur une logique d’acquisition de compétences et de transmission des savoirs. Faire son alternance chez Saint-Gobain permettrait aux étudiants de s’engager concrètement dans la transition durable du bâtiment et de la construction. Des perspectives d’embauche sont envisageables à l’issue du contrat.
« Notre ambition est de construire un environnement de travail motivant, où tous nos collaborateurs trouvent un sens au quotidien dans leurs actions, explique Régis Blugeon, directeur des Ressources Humaines de Saint-Gobain France. Les nombreuses opportunités de carrière offertes aux jeunes talents constituent un véritable levier pour leur développement professionnel, tout en contribuant activement à la transition durable du bâtiment. »
Pour faire connaître ses offres d’emploi en alternance, Saint-Gobain vise les jeunes à travers des vidéos sur le réseau social Tiktok, mettant en avant ses alternants qui parlent de leurs missions, leurs projets ainsi que de l’ambiance au travail.
Pour accéder aux offres d’emploi en alternance, cliquez ici.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Le Groupe La Poste vient de nommer Isabelle Lherbier Déléguée régionale en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle succède à Christine Bord Le Tallec qui occupait le poste depuis 2016 et qui devient déléguée régionale en Occitanie.
En devenant la première entreprise publique à obtenir la qualité de « société à mission », la Poste s’est engagée à contribuer au développement et à la cohésion des territoires, favoriser l’inclusion sociale, promouvoir un numérique éthique, inclusif et frugal, œuvrer à l’accélération de la transition écologique pour tous. Des missions auxquelles va prendre part Isabelle Lherbier qui vient d’être nommée Déléguée régionale du Groupe en région PACA.
« Consciente des défis et opportunités propres à notre territoire, je suis attachée à renforcer la coopération entre La Poste et ses partenaires institutionnels et économiques pour favoriser un développement durable et inclusif. »
Isabelle Lherbier
La nouvelle déléguée régionale représente le Groupe dans la région auprès des autorités de l’État, des collectivités territoriales, des publics institutionnels et des représentants des milieux socio-économiques. La délégation régionale coordonne l’action de La Poste et de ses branches sur le territoire pour accompagner les projets autour des transitions écologiques, numériques, démographiques et sociales.
Isabelle Lherbier évolue au sein du Groupe La Poste depuis 1995. En 2011, elle a participé à la création de La Poste Mobile en tant que Directrice Commerciale Nationale, poste qu’elle a occupé pendant 7 ans. De 2018 à 2020, elle a été Directrice Nationale des Services Clients de La Banque Postale avant de gérer les relations stratégiques et les partenariats de la branche Grand Public et Numérique de La Poste en tant que Directrice des Relations Opérateurs Publics et Privés jusqu’en 2024.