6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

Jusqu’au 31 août, à l’image des défis de réduction de consommation lancés ces derniers hivers, Engie propose à ses clients de Provence Alpes Côte d’Azur le premier défi estival de réduction de consommation d’électricité.

Le principe est simple : Engie informe ses clients de Paca des écogestes pour optimiser leur consommation d’électricité et leur propose de s’inscrire à ce « Challenge Ma Conso », via leur espace « Mon programme pour agir ». Les efforts doivent être faits entre le 1er et le 31 août. A la fin du mois, Engie comparera leur consommation à celle du mois d’août de l’année précédente.

Le défi est ouvert aux clients qui ont un contrat d’électricité chez Engie, équipés d’un compteur communicant installé et activé, et ce, depuis plus de 12 mois. Cet historique de consommation est nécessaire pour permettre la comparaison des données des deux périodes.

Les clients d’Engie qui choisissent de participer à ce défi et qui auront consommé en août moins d’électricité qu’au cours de la même période l’année précédente seront récompensés de 100 KiloActs*, utilisables dans leur espace « Mon programme pour agir ».

Soutenir la sobriété énergétique

Avec ce programme d’engagement, lancé en 2020, l’entreprise propose à ses clients particuliers une palette d’outils pour consommer moins et mieux.

Des compétitions collectives de réduction de consommation entre clients Engie de villes similaires ont également été mises en place, entre Toulouse et Bordeaux notamment à la fin 2022. Elles permettent non seulement aux clients de remporter des KiloActs mais aussi à des associations de bénéficier de dons d’Engie pour la rénovation énergétique de logements dans les villes participantes.

« Avec les challenges de baisse de consommation d’énergie, nous les incitons à suivre leurs consommations d’énergie afin de les réduire. Ce premier challenge estival a l’ambition de les encourager à réduire l’utilisation de leur climatisation tout en les aidant à adapter leurs habitudes de consommation, dans un contexte où la sobriété énergétique s’inscrit pleinement dans nos enjeux collectifs de transition énergétique », explique Thomas Szygula, responsable de Mon programme pour agir d’Engie.

  • 228 000 clients d’Engie dans toute la France ont pris part à ces défis depuis 2020.
  • 1 240 tonnes de CO2 évitées, grâce aux 34 GWh d’électricité non consommés, soit l’équivalent par exemple de 5 ans de consommation électrique de la Tour Eiffel.
  • En Paca, ce sont 2,56 GWh d’énergie qui ont été économisés lors des challenges de réduction de consommation organisés l’hiver dernier.

* Un KiloAct est une unité virtuelle, créée par Engie pour le programme. Les clients peuvent les utiliser pour bénéficier d’avantages au quotidien (économiseurs d’eau, prise connectée…) ou soutenir des projets, comme le développement de startups de l’économie sociale et solidaire ou encore des projets de dépollution de zones naturelles.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

Lors de la session d’examens de juin 2023, l’enseignement agricole en Vaucluse a enregistré un taux de réussite de 85,4% sur l’ensemble de ses diplômes. Un résultat supérieur à celui enregistré au niveau national.

Ils étaient 673 élèves et apprentis à se présenter en juin aux examens de brevet de technicien supérieur agricole, certificats d’aptitude professionnelle et baccalauréats professionnels et technologiques relevant de l’enseignement agricole. Avec un taux de réussite de 85,4%, ce sont 575 jeunes Vauclusiens qui ont obtenu leur diplôme. Un taux de réussite supérieur à celui enregistré au niveau national (84%) mais inférieur à celui obtenu au niveau régional (86,8%).

Si le nombre d’élèves et apprentis à se présenter aux examens de l’enseignement agricole ne cesse d’augmenter année après année (51 521 en 2021, 52 619 en 2022 et 54 221 en 2023), le taux de réussite continue quant à lui de diminuer (90,4% en 2021, 86,4% en 2022 et 84% en 2023).

Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 306 273 89,2%
Bac Techno 69 61 88,4%
BTSA 213 156 73,2%
CAPA 85 85 100,0%
Total général 673 575 85,4%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour le Vaucluse.
Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 1 013 893 88,2%
Bac Techno 278 262 94,2%
BTSA 522 397 76,1%
CAPA 258 246 95,3%
Total général 2 071 1 798 86,8%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la région Paca.
Filière Présents Admis Taux de réussite
Bac Pro 25 209 21 218 84,2%
Bac Techno 5 013 4 804 95,8%
BTSA 15 141 11 436 75,5%
CAPA 8 858 8 077 91,2%
Total général 54 221 45 535 84,0%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la France.

Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

Avec le soutien du Conseil Régional, Gîtes de France s’équipe de bornes de rechargement de véhicules électriques en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Vaucluse, 17 bornes ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation.

La Fédération Régionale Gîtes de France et le Conseil Régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ont noué un partenariat pour accompagner 240 hébergeurs du réseau vers l’installation de bornes de rechargement. Dans le Vaucluse, 17 bornes de rechargement subventionnées ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation. Dans les Bouches-du-Rhône, 13 bornes ont été installées et 36 hébergeurs inscrits au programme vont bénéficier de ce dispositif.

A Vauvenargues (13), une borne de rechargement a été installée en avril 2023 dans le gîte de Bernard Gaulin, hôte Gîtes de France. Il témoigne : « Une cliente hollandaise a séjourné deux semaines au gîte. Elle était ravie de pouvoir avoir accès à une borne sur son lieu d’hébergement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a choisi ce gîte pour ses vacances. L’avantage de ces bornes c’est que je sais exactement ce qui est consommé, je facture au prix coûtant, je peux montrer les consommations directement aux clients ».

L’électromobilité : un enjeu majeur pour les hébergeurs

Le marché de l’automobile électrique est en pleine croissance, sur le premier trimestre 2022, l’électrique a atteint 11,9% de parts de marché avec 43 507 immatriculations (+42,7%), contre 16,5% pour le diesel (-44,1%). Dans le cadre des déplacements touristiques, les prestataires doivent s’adapter pour répondre à une demande de rechargement qui devrait fortement progresser au cours des prochaines années. La présence de bornes de rechargement pour véhicules électriques sur le lieu de séjour tend à devenir un critère de choix pour les clients.

Mme MOUYSSET avec la 1ère borne subventionnée installée, la Yourte des Alpilles à Eyguières © Gîte de France

J.R.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

A Avignon, les étudiants de la filière agricole du lycée Pétrarque ont participé au challenge « Méth’Agri Camp » organisé par GRDF. L’objectif : réfléchir aux enjeux de la production d’énergie renouvelable, notamment grâce à la méthanisation agricole. Au total, 16 élèves ont participé et relevé le défi du gaz vert. Le résultat ? des vidéos et des jeux théâtraux pour présenter et défendre un projet de site de méthanisation.

Méth’AgriCamp est le premier concours itinérant dédié à la méthanisation dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La première édition de ce challenge s’est déroulée tout au long de l’année scolaire 2022-2023. Les étudiants ont réfléchi à un projet innovant autour de la production d’énergie renouvelable. Plusieurs thématiques ont été abordées par les étudiants, comme la préservation des sols, les biodéchets, la lutte contre le gaspillage alimentaire…

Le challenge s’est déroulé sur 3 demi-journées :

  • Une demi-journée d’acculturation à la méthanisation ;
  • Une demi-journée de visite d’un site de méthanisation et la rencontre des agriculteurs associés ;
  • Une demi-journée de présentation de leur projet lors d’un pitch de 5 à 10 minutes devant un jury, composé de professionnels de la méthanisation et du monde agricole, d’élus locaux, de journalistes et de membres de GRDF.

Après délibération du jury, une remise de prix a été organisée pour récompenser les trois meilleurs projets de chaque classe.

Les chiffres clés de la première édition du challenge :

  • 7 départements ont accueilli le projet
  • 10 classes ont participé au challenge
  • 62 projets prometteurs ont été proposés par les élèves
  • 250 élèves ont été mobilisés

Des projets prometteurs proposés par les élèves

Les participants au challenge ont fait preuve d’innovation et proposé des projets variés pour parler du gaz vert dans le monde agricole et plus globalement au sein de la société. Saynètes de théâtre, vidéos TikTok, Jeu de société, Bande Dessinée, Réflexion sur la récupération des biodéchets dans les communes…

GRDF a proposé à certains groupes d’étudiants de les accompagner dans l’aboutissement de leurs projets. Par exemple, 3 élèves du lycée de La Roche sur Foron (74) ont été mises en relation avec une graphiste pour la finalisation de leur projet de Bande Dessinée.

Fort de ce succès, une nouvelle édition est d’ores et déjà prévue en 2023-2024.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

Pour la rentrée 2023, Engie Home Services, spécialisée dans l’installation, l’entretien et le dépannage de systèmes de chauffage et de climatisation, propose plus de 270 offres en alternance dans toute la France, dont 29 dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur : 2 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 7 dans les Alpes-Maritimes, 12 dans les Bouches-du-Rhône, 7 dans le Var, et 1 en Vaucluse. La filiale de l’énergéticien Engie propose essentiellement des postes de techniciens de maintenance gaz, pompes à chaleur, climatisation et énergies renouvelables.

Pour Engie Home Services, l’alternance est la garantie d’une bonne formation des futurs professionnels du secteur. L’année dernière, plus de la moitié de ses alternants ont été recrutés à l’issue de leur temps au sein de l’entreprise. Les formations en alternance peuvent se faire via un cursus classique en école, une année directement dans le centre de formation d’Engie Home Services, situé à Marseille, dans le cadre du Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie, ou au sein du Centre de formation d’apprentis (CFA) d’Engie, l’Académie des métiers de la transition énergétique et climatique.

Pour voir tous les postes en alternance et déposer une candidature, cliquez ici.

V.A.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

La récente étude réalisée par la néo-assurance Leocare révèle le classement des villes les moins chères de France en matière d’assurance automobile. Avignon se classe 82e parmi les villes les moins chères.

Le prix de l’assurance auto varie en fonction de plusieurs critères tels que le type de véhicule, l’expérience de conduite, l’âge, le niveau de protection ainsi que la compagnie d’assurances choisit. Cependant, même avec des profils similaires, d’importantes différences subsistent en fonction du lieu de résidence. En comparant 100 villes de France, l’étude réalisée par Leocare a observé des variations de tarifs moyens mensuels pouvant atteindre 45% d’une ville à l’autre.

Parmi le classement des villes les moins chères, Avignon arrive en 82e place avec un prix moyen mensuel de l’assurance de 47,20€. Un classement bas, comme plusieurs villes du sud. En effet, il ressort du classement que les villes où la cotisation d’assurance est la plus chère sont situées en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en banlieue parisienne. En PACA, Nice, Antibes et Marseille se classent respectivement en 97e (49,02€), 98e (49,58€) et 99e (56,48€) positions.

Prix moyen mensuel de l’assurance automobile dans chaque département © Leocare

Toujours selon ce classement, Montauban se distingue comme la ville où l’assurance automobile est la moins coûteuse (41,77€), suivie de près par La Roche-sur-Yon (41,79€), Niort (42,50€) et Le Mans (42,59€).  

Ces écarts de prix s’expliquent principalement par les accidents, vol, catastrophe naturelle, le coût de la main-d’œuvre, qui, selon leur fréquence, augmentent le montant moyen de l’assurance. Partant de ce constat, les grandes agglomérations sont les moins avantageuses. Mécaniquement, les villes densément peuplées, avec une concentration élevée de véhicules, présentent logiquement plus de risques de sinistres.

Méthodologie : Leocare s’est focalisée sur les prix d’assurance auto pratiqués dans les 100 villes métropolitaines les plus peuplées de France. Les tarifs indiqués correspondent au profil d’un conducteur avec au moins 24 mois d’assurance au cours des 36 derniers mois, sans sinistre ni suspension ou annulation de permis, ni de condamnation pour alcoolémie, stupéfiants, délit de fuite ou refus d’obtempérer. Il possède une Peugeot 208 (1.2 PureTech 110 Allure Eat 6 CV, immatriculée en 01/2018) pour un usage strictement privé. La formule choisie est « Tous risques » avec franchises (50 euros pour le Bris de glace et 330 euros pour les dommages tous accident, vol et incendie) et un plafond de 1 million d’euros pour la protection du conducteur.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

Ce samedi 10 juin, le conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur organise une journée portes ouvertes au centre départemental de Rasteau.

Les visiteurs pourront rencontrer les salariés et les bénévoles qui contribuent à la protection de la nature dans la région et le département. Ils pourront (re)découvrir la biodiversité du territoire et les actions mises en place pour la sauvegarder. Pour rappel, association à but non-lucratif, le conservatoire d’espaces naturels (CEN) PACA intervient sur 24 sites en Vaucluse, soit près de 1 500 hectares protégés dans le département.

Cette journée portes ouvertes sera rythmée par différentes rencontres avec des experts du CEN et des bénévoles naturalistes. Au programme : des visites de sites naturels (gratuites sur inscription) ; des expositions « nature » ; des projections et mini-conférences pour découvrir les actions de préservation des espèces et espaces naturels ; des jeux pour comprendre la nature en s’amusant et bien d’autres activités.

Pour les gourmands, un foodtruck sur place permettra de se sustenter.

Samedi 10 juin, de 9h à 17h au centre départemental Rasteau, 746 route du Stade.
Programme complet en cliquant ici.

J.R.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

Alors que Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de France de province la plus cambriolée en 2022, le Vaucluse y figure parmi les plus mauvais élèves derrière les Bouches-du-Rhône. Une étude de l’Insee Paca fait le point sur ce phénomène inquiétant dont l’évolution est très différente selon les départements.

« En 2022, 23 400 cambriolages ou tentatives de cambriolage de logements ont été enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 7,5 cambriolages pour 1 000 logements, explique une étude de l’Insee Paca réalisée par Nicolas Cochez et Alexandra Ferret.
Ce taux de cambriolages est nettement supérieur à la moyenne nationale (5,8‰ en France, 5,4‰ en France de province). Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième région la plus cambriolée, après la Guyane (11,0‰) et l’Île-de-France (7,9‰), et avant Auvergne-Rhône-Alpes (6,8‰).

Source Insee Paca

Les Bouches-du-Rhône 1er département de France pour les cambriolages, le Vaucluse 4e
Les Bouches-du-Rhône sont le département le plus cambriolé de France : en 2022, 11,4 cambriolages y ont été enregistrés pour 1 000 logements. Avec un taux de 9,6‰ le Vaucluse est aussi particulièrement touché puisqu’il se trouve en 4e position de ce triste classement national. Le Var se situe dans la moyenne française (5,9‰), alors que les départements alpins sont moins affectés : 4,5‰ pour les Alpes-Maritimes, 3,8‰ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 2,1‰ pour les Hautes-Alpes, l’un des départements les moins cambriolés de France.

« Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon. »

La vallée du Rhône et le littoral de la région sont particulièrement touchés par ces infractions, alors que l’arrière-pays est moins concerné. Les cambriolages sont sensiblement plus nombreux dans les zones à forte densité de population et dans celles où les écarts de revenus sont importants. « Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon », constatent les 2 auteurs de l’étude. Ces taux régional s’élèvent ainsi à 10,5‰ pour les communes pauvres, contre 8,6‰ pour les communes les plus riches. A l’inverse, en milieu rural, les cambriolages sont plus fréquents dans les communes les plus riches.

Avignon et Carpentras en première ligne
En Vaucluse, les aires d’attractions d’Avignon, Carpentras, Sarrians, Saint-Rémy-de-Provence sont celles qui sont le plus impactées par ce phénomène (11,4‰). Juste derrière (voir tableau ci-dessous), Vaison-la-Romaine, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cavaillon, Arles, Beaucaire et Salon-de-Provence sont aussi particulièrement touchées.
Finalement, ce sont les aires d’Apt (2,6 à moins de 4,2‰), de Valréas (de 4,2 à moins de 5,7‰) et, dans une moindre mesure, d’Orange et de Bollène (de 5,7 à moins de 7,6‰), qui sont les moins exposées.

Dynamiques départementales très différentes
Bien qu’il demeure élevé dans la région, le nombre de cambriolages baisse de 9% entre 2016 et 2022, avec des dynamiques très différentes selon les départements.
« Cette baisse est toutefois inférieure à celle observée au niveau national (15 %), tempèrent Nicolas Cochez et Alexandra Ferret. Entre 2016 et 2019, le nombre de cambriolages est globalement stable. Il diminue nettement en 2020, année marquée par la crise sanitaire et le confinement des habitants à leur domicile. À cette date, la chute observée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (24%) est plus forte qu’en France (20%). La région connaît toutefois une reprise plus rapide des infractions. En 2021, le nombre de cambriolages enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur repart fortement à la hausse (+16% par rapport à 2020) alors qu’il continue de baisser légèrement dans la plupart des autres régions. En 2022, le nombre d’infractions ralentit dans la région (+3% par rapport à 2022) alors que dans le même temps la France connaît un ‘effet rattrapage’ avec une hausse de 11% sur l’année. Malgré ce rebond, les cambriolages enregistrés sont moins nombreux en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en 2019. En 2022, le nombre de cambriolages est de 9% inférieur à son niveau d’avant crise sanitaire (11% inférieur en France). »

Source Insee Paca

La mauvaise tendance du Vaucluse
L’évolution du nombre de cambriolages enregistrés diffère considérablement selon les départements de la région. Entre 2016 et 2022, le nombre de cambriolages baisse fortement dans les Alpes-Maritimes (-43 %) et plus faiblement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %), les Hautes-Alpes (-16 %) et le Var (-14 %). Il augmente dans les deux départements les plus affectés par ces infractions : de 17% en Vaucluse et de 6% dans les Bouches-du-Rhône.

L.G.


Paca : Engie lance le défi de la sobriété énergétique

25% des décès sont attribués à l’environnement, une bonne raison pour l’Agence régionale de santé (ARS) de s’en préoccuper en participant au 4ᵉ Plan Régional Santé Environnement (PRSE).

Le PRSE 2022-2027 de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur recense les risques qui impactent notre santé, qu’il s’agisse de polluants naturels, domestiques, industriels ou professionnels et qui constituent un réel enjeu de santé publique. La qualité de l’air et de l’eau, le niveau du bruit, des résidus de produits chimiques comme l’amiante ou le plomb nous affectent.

Le 7 avril dernier, les élus du Conseil économique, social, environnemental de la Région Sud (CESER) ont auditionné Thierry Margueron, en charge du département Santé et Environnement à l’ARS. « 70% de ce qui impacte notre santé est influencé par une politique d’aménagement, annonce-t-il d’emblée. Globalement, 50% par notre mode de vie et des facteurs socio-économiques et 20% par le patrimoine génétique que nous ont légué nos parents et grands-parents. » En détails, il s’agit des effets directs comme les conséquences de températures élevées en combinaison avec les UV sur les cancers de la peau par exemple, ou l’altération du sommeil en période de canicule.

Autres effets mais indirects : les risques de maladies à transmission virale telles que la dengue, la maladie de lyme, ou encore le chikungunya. Le réchauffement climatique va provoquer la prolifération de bactéries avec la hausse de température des océans, sans parler de la fonte du permafrost qui va libérer virus, bactéries et allergènes qui avaient été congelés pendant des siècles. Ce qui va évidemment provoquer des troubles respiratoires sur les asthmatiques par exemple.

« Quelles politiques stratégiques adopter pour limiter cet impact négatif ? »

C’est la question que pose Thierry Margueron. « D’abord, végétaliser les espaces et les bâtiments, aménager des îlots de fraîcheur, dés-imperméabiliser les sols, créer des étendues d’eau, réduire le trafic d’engins thermiques », poursuit-il. Ce qui implique qu’urbanistes, architectes, collectivités locales, associations, citoyens et aménageurs du territoire travaillent en synergie pour mieux prendre en compte la santé, en réduisant l’exposition aux polluants (air, eau, bruits), en conseillant des comportements sains (alimentation, activités physiques), en aménageant des pistes cyclables, en agençant des parking et des aires de jeu. « Bref, en créant des conditions de vie favorables au bien-être, à la qualité de vie et à la santé du plus grand nombre » ajoute-t-il.

« On a remarqué que les épisodes de canicule ont fait augmenter en masse la mortalité, notamment des personnes âgées et des plus vulnérables, qu’ils sont déclenché d’énormes incendies que les pompiers ont mis des jours et des nuits à éteindre, comme en Gironde l’été dernier », développe-t-il.

« L’urbanisme doit être réparateur pour réduire les inégalités, précise Thierry Margueron pour conclure. On a pensé construire des rocades pour fluidifier la circulation en dehors des bassins de vie. » Le problème, c’est qu’à Avignon, la fameuse Rocade Charles de Gaulle est empruntée par 50 000 véhicules par jour, dont des milliers de poids-lourds qui perturbent la vie des riverains et provoquent nombre de maladies cardiaques et pulmonaires, sans parler de dépressions nerveuses. Et qu’on parle de la LEO (Liaison est-ouest) pour l’éviter, mais que le projet né en 1987 n’a toujours pas abouti…

Autre constat : dans les hôpitaux, on a remarqué que dans les chambres qui donnent sur les arbres et la nature, les patients se rétablissent plus vite que ceux qui ont une vue imprenable sur le bitume et le parking. Et pour ceux qui douteraient de l’impact négatif de l’environnement sur la santé, une enquête du Sénat menée en 2000 a démontré que le coût de la pollution de l’air coûte entre 67 et 98 milliards d’euros et qui paie la facture ? La Sécurité Sociale pour des pathologies cardio-vasculaires, pulmonaires et pour des cancers.

https://www.echodumardi.com/tag/paca/page/2/   1/1