4 septembre 2025 |

Ecrit par le 4 septembre 2025

Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Dû aux températures clémentes en ce début d’année, la Société Centrale Canine alerte sur le retour précoce de la chenille processionnaire, qui sévit habituellement à partir du printemps, dans certains départements comme le Var.

Classées comme « nuisibles à la santé humaine » depuis 2022 en France, les chenilles processionnaires commencent déjà à faire leur apparition en PACA. Si leurs poils urticants peuvent provoquer des troubles de la santé tels que démangeaisons, conjonctivite, maux de gorge, elles sont aussi dangereuses pour nos animaux. On les reconnait par leur couleur rousse pour les chenilles processionnaires du pin, ou leur couleur grise/argentée pour les chenilles processionnaires du chêne. Elles se déplacent généralement en groupe, en file indienne.

La Société Centrale Canine appelle tous les propriétaires de chiens à redoubler de vigilance dès à présent car nos compagnons à quatre pattes sont particulièrement exposés aux dangers de ce nuisible. Les poils urticants des chenilles processionnaires libèrent une protéine toxique qui peut se déposer sur le museau des chiens et leur langue lorsqu’ils reniflent ou prennent un bout de bois dans leur gueule. Ce contact peut entraîner une irritation des yeux et du museau, une forte salivation, une langue enflée, des difficultés à respirer, une perte d’appétit et des vomissements.

©Observatoire des chenilles processionnaires

Les bons gestes à adopter

Alexandre Balzer, vétérinaire et président de la Centrale Canine, recommande de se renseigner auprès de son vétérinaire sur le risque de présence des chenilles processionnaires dans sa région, d’éviter de promener son chien dans les parcs ou forêts fortement infestés, notamment lorsque les chenilles sont visibles au sol, et de retirer avec un sécateur ou un échenilloir les nids présents dans les jardins en hiver avant que les chenilles ne redescendent, puis brûler les nids en prenant les mesures de sécurité nécessaires.

En cas de contact avec les nuisibles, il faut empêcher son chien de se gratter pour ne pas augmenter le risque d’envenimation, rincer abondamment sa gueule et ses babines, l’empêcher de boire ou manger, l’mmener en urgence chez le vétérinaire si des symptômes se développent ou persistent, et ne surtout pas le toucher à main nu.


Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Dans le Vaucluse, 80% des salariés restent optimistes sur leur avenir professionnel. Malgré cet état plutôt positif, le bilan de l’impact du travail sur la santé des salariés est mitigé. Pour 33%, le travail a un impact négatif sur leur santé physique et pour 28%, sur leur santé mentale. 38% se sont sentis trop stressés et sur le point de craquer au cours des derniers mois. Plus de la moitié des salariés souhaitent ralentir leur rythme de travail (53%). C’est, en substance ce que retient de 2024 l’Observatoire d’Harmonie mutuelle sur l’état d’esprit et les attentes des salariés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par l’organisme de sondage Lead opinion et sur un échantillon de 755 personnes.


«Parmi les éléments marquants, l’observatoire révèle que les salariés sont en quête de sens et souhaitent vivre une expérience professionnelle sur mesure, adaptée à leurs attentes, besoins et aspirations en fonction des problématiques métier, analyse Robert Jimenez, directeur régional Paca chez harmonie Mutuelle. En chiffres, près d’un salarié sur deux remet en question son poste actuel et considère que son travail a de moins en moins de sens.»

Les moins de 25 ans souhaitent donner du sens à ce qu’ils vivent au travail
«Une tendance qui s’accentue chez les moins de 25 ans à hauteur de 66% des personnes consultées. En parallèle, d’autres indicateurs démontrent que le travail a un réel impact sur la santé physique et mentale. Finalement, le fait que la relation avec la ligne hiérarchique représente le 3e facteur de stress chez les salariés démontre que les managers représentent un réel pivot dans les entreprises qui influe sur l’engagement des salariés.»

Quels moyens pour réduire le stress en entreprise ?
«Plusieurs axes peuvent être explorés comme l’approche managériale des 3R :  Remercier, Revaloriser et Récompenser – est un excellent point de départ pour instaurer une culture de reconnaissance et de la bienveillance. L’activité physique, et le sport en particulier, comme la course à pied, la natation et le vélo…, jouent également un rôle crucial dans la gestion du stress.»

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Mise en place d’initiatives variées
«Les entreprises peuvent mettre en place des initiatives variées, telles que l’organisation de cours pendant les heures de travail, ce qui en facilite l’accès et fédère les équipes. Cette pratique a un impact significatif : le sport réduit de 30% les dépressions liées au travail et diminue le stress et l’anxiété. Bien que plus facile à mettre en œuvre dans les grandes entreprises, des solutions existent aussi pour les plus petites, comme la participation à des abonnements à des activités en dehors du travail.»

Des attentes fortes
Les salariés émettent de fortes attentes fortes en matière de santé physique et mentale. Le travail a, ainsi, un impact négatif sur la santé physique pour 34 % des salariés et sur leur santé morale pour 35 % des salariés. Les principaux facteurs de stress des salariés cités sont tout d’abord la charge de travail ; La pression sur délais ;  La relation avec la ligne hiérarchique ; Enfin, près de 58 % seulement considèrent que leur entreprise y est attentive.

Améliorer la santé des salariés
Parmi les actions évoquées pour améliorer la santé des salariés, l’amélioration des conditions de travail, à hauteur de 54 %, arrive en tête devant des actions liées au bien-être (40 %), au management (38 %), les actions de prévention des risques professionnels (24 %), l’encouragement à la pratique d’une activité physique (22 %).

Les attentes en termes d’engagements & valeurs de l’entreprise
Près de 86 % des salariés considèrent important que leur entreprise et les parties prenantes soient engagées pour un impact environnemental positif. 71 % pensent que leur entreprise a un impact environnemental positif. 80 % se sentent acteurs dans cette démarche. Et pourtant, 44 % considèrent que leur travail a de moins en moins de sens.

Les leviers d’engagement des salariés
La rémunération est le 1er facteur d’engagement cité (31 %), suivi par l’autonomie dans le travail (31 %), l’équipe (24 %), et la flexibilité des horaires (18 %). Parmi les salariés engagés, 79 % considèrent que leur manager joue un rôle déterminant dans leur engagement.

En quête d’un meilleur équilibre vie pro – vie perso
Plus de 4 salariés sur 5 sont satisfaits de leur équilibre vie professionnelle – vie personnelle en y apportant toutefois quelques changements : 55 % des personnes interrogées souhaitent ralentir leur rythme de travail et 70 % seraient prêts à mettre leur travail en second plan pour privilégier leur vie personnelle. Près d’un salarié sur 2 a remis en question son poste actuel, une proportion plus accentuée dans la catégorie socio-professionnelle des employés (54 %), des moins de 25 ans (66 %) et des célibataires avec enfants à charge (54 %). Plus d’un tiers des salariés souahitant quitter leur organisation le ferait immédiatement ou à court terme (moins de 6 mois), notamment les ouvriers, les collaborateurs de TPE (très petites entreprises) et les 25-34 ans.

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CPME 13 , ouverture d’une Commission Santé du dirigeant dans les Bouches du Rhône
La Confédération des Petites et Moyennes entreprises a décidé de l’ouverture d’une Commission Santé du dirigeant.
«Le stress, le mal-être exprimés par 42% des sondés doit nous faire amplifier nos actions déjà engagées abonde Alain Gargani, Président de la CPME Sud. Les entrepreneurs, depuis plusieurs années déjà, ont pris conscience que la qualité de vie au travail était essentielle pour le bien-être des salariés. Le monde a changé et c’est notre rôle, en tant qu’organisation interprofessionnelle, d’accélérer cette mutation dans les entreprises, de prendre en compte la nouvelle vision que portent les salariés dans le travail. Il faut absolument s’adapter, mettre en place dans l’entreprise des moments de détente, davantage de flexibilité dans le travail, les horaires si on veut fidéliser nos collaborateurs afin que la qualité de vie s’améliore pour ainsi diminuer le stress et le mal-être.»

En savoir plus sur harmonie Mutuelle
Harmonie Mutuelle, entreprise à mission depuis 2021, accompagne les entreprises avec la complémentaire santé, la prévoyance, l’épargne retraite et la prévention. Avec près de 5 millions de personnes protégées, 88 700 entreprises clientes et 150 000 entrepreneurs accompagnés, Harmonie Mutuelle met le bien-être des salariés, au cœur de son travail pour favoriser l’attractivité et la performance des entreprises. Avec son modèle redistributif (80 % des cotisations redistribuées en prestations), sa gouvernance partagée, la mutuelle confirme son ancrage territorial en Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 9 agences réparties dans 6 départements et organise de nombreux évènements (agoras mutualistes, ateliers de sensibilisation) au profit de ses adhérents et du grand public.

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Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le Groupe Apave, spécialisé dans la maîtrise des risques techniques, environnementaux, humains et numériques, lance une campagne de recrutement. Le Groupe, qui possède une agence à Avignon, cherche notamment plus de 130 nouveaux collaborateurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Depuis sa création en 1867, Apave aide les entreprises, quelle que soit leur taille, à gérer et maîtriser leurs risques techniques, environnementaux, humains et numériques. Présent dans 60 pays et fort de 17 500 collaborateurs, le Groupe réaffirme son engagement en faveur de la sécurité des biens et des personnes et prévoit de recruter 1 700 nouveaux collaborateurs en France, dont 133 en PACA.

93 de ces 133 postes à pourvoir en région PACA seront des contrats à durée indéterminée. Conseiller clientèle, ingénieur bâtiment en contrôle technique de construction, assistant administratif et commercial, et bien d’autres emplois sont à pourvoir dans l’une des 11 agences régionales du Groupe, dont celle située à Avignon.

Ce plan de recrutement s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue en France et à l’international. « En intégrant nos équipes, les collaborateurs participent à accompagner les transitions d’un monde qui change, déclare Philippe Maillard, directeur général du Groupe Apave. Notre rayonnement mondial pourra leur offrir des belles perspectives d’évolution et de mobilité professionnelle. »

Pour voir les opportunités d’emploi proposés par Apave, cliquez ici.


Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Au début du mois de février, le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables Provence-Alpes-Côte d’Azur a organisé sa première Journée du Numérique de l’année au Provence Rugby d’Aix-en-Provence. Cette journée avait pour thème l’innovation au cœur du métier d’expert-comptable, axé notamment sur l’intelligence artificielle.

Le mardi 4 février, les experts-comptables de la Région Sud se sont donnés rendez-vous à Aix-en-Provence pour la première édition de la Journée du Numérique de l’année 2025, organisée par le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA et son président Nicolas Férand. Une journée axée sur la transformation digitale du métier, et plus particulièrement sur la place de l’intelligence artificielle au sein des cabinets d’expertise-comptable.

« L’intelligence artificielle dans nos cabinets, il faut se l’acculturer, la domestiquer et la déployer. »

Nicolas Férand, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA

Plus de 100 participants ont ainsi pu assister à des conférences inspirantes pour déterminer l’avenir numérique de la profession. Les experts-comptables ont échangé notamment sur les risques de l’IA ou encore son utilité pour les cabinets d’expertise-comptable. Plusieurs personnes sont intervenues durant cette journée pour apporter leur expertise comme Stéphanie Ragu, présidente de Medinsoft, qui accompagne l’innovation et la croissance des entreprises de la Région Sud, et Romain Froment, président de la commission Innovation et numérique de l’Ordre des Experts-Comptables PACA. « Je suis convaincu que nous pouvons être des prescripteurs, et même des sachants et des experts sur ce sujet tellement les possibilités sont grandes », a ajouté Nicolas Férand.

Les experts-comptables de PACA s’allient aux architectes de la région

Un autre temps forts a marqué les experts-comptables de la Région Sud en ce début d’année. Il y a quelques semaines, Nicolas Férand, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA, et Maryline Chevalier, présidente du Conseil régional de l’Ordre des architectes PACA, ont signé une convention de partenariat visant à lier les deux professions réglementées. « Ensemble, nous construisons un avenir plus fort pour nos professions », ont-ils conjointement déclaré.

« Les professions réglementées doivent se serrer les coudes et s’entraider dans ce monde qui est fait d’incertitudes. »

Nicolas Férand, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA

Les architectes de la région, eux aussi, souhaitent mettre l’accent sur l’innovation pour cette année 2025, « pour une architecture durable, inclusive et respectueuse de notre patrimoine », avait déclaré Maryline Chevalier lors de la cérémonie des vœux du Conseil régional de l’Ordre des architectes PACA. Ainsi, l’alliance avec le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA vise à mieux représenter et défendre les intérêts des deux professions qui sont en mutation, notamment avec la transformation digitale des métiers. Les experts-comptables et les architectes de la région souhaitent, d’ici la fin de l’année, être rejoints par d’autres professions réglementées.

Nicolas Férand et Maryline Chevalier. ©Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA

Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le tube du chanteur carpentrassien Christophe Maé en 2016 est toujours d’actualité. Et Renaud Muselier n’était pas peu fier, lors de ses vœux à la presse le jeudi 23 janvier à Marseille, d’annoncer que la Région Sud était passée en tête devant la Bretagne, qui était leader depuis 2015. « Désormais 94% des habitants partagent ce constat alors qu’ils étaient 84% à être heureux de vivre ici. » Et d’ajouter : « même si l’argent ne fait pas le bonheur, nous sommes devenus la 2ᵉ région de France en PIB par habitant, derrière l’Île-de-France alors que nous étions en 4ᵉ position il y a 10 ans. »

Le Président de la Région Sud a souhaité une bonne année à tous dans les rédactions et a souligné que « 2024 avait été une année de turbulences. En Ukraine depuis 1 000 jours, au Proche-Orient où le cessez-le-feu est fragile, en Irak après l’effondrement du régime de Bachar el-Assad, sans parler de la réélection de Donald Trump qui, dès son 1ᵉʳ jour de mandat, a mis en péril l’OMS, l’OMC et les Accords de Paris. En France, en dehors du succès des Jeux Olympiques, la dissolution inattendue, les législatives sans majorité, quatre premiers ministres en une seule année et aucun budget. Une 1ʳᵉ en 45 ans, avec 3 300Mds€ de dettes. »

Il continue : « En décembre, cela fera 10 ans que nous sommes arrivés à la tête de la Région, avec Christian Estrosi. Une décennie, ça change ! Nous sommes la région du bonheur, du bon sens, de la stabilité. La plus belle du monde, un véritable paradis avec 5 millions d’habitants, trois marques connues dans le monde entier : Provence – Alpes – Côte d’Azur. Un espace béni des dieux avec 50% d’espaces boisés, 1 000km de côtes, neuf PNR (Parcs naturels régionaux, dont 2 en Vaucluse, Luberon et Ventoux), un pôle militaire avec 3 bases aériennes (dont la BA 115 à Orange-Caritat), une terre résolument culturelle, 1ʳᵉ région de France des festivals (Avignon, Orange). 62M€ vont être investis dans ce secteur et les Chorégies vont passer en EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle). En bref, 2024 a été l’année de tous les records en matière de tourisme avec une progression de +3%. »

Les priorités pour la 2ᵉ partie du mandat

Renaud Muselier égrène les sujets de satisfaction. « Ici la maison est tenue, quand on dit quelque chose, on le fait. Quand une décision politique est votée, elle est mise en œuvre. C’est la force de nos 83 élus issus de 14 formations, mais unis. Depuis 2021, nous avons obtenu 6Mds€ de fonds européens. Nous avons une vision pour la Région, la 2ᵉ partie du mandat sera placée sous le signe des Jeux Olympiques, ils seront utiles à tous, ils seront un véritable accélérateur de la Camargue au Briançonnais, du Mont-Ventoux aux Alpes-Maritimes ».

Face à la crise politique induite par la dissolution, « Nous avons voté un budget de responsabilité et de solidarité avec 80M€ d’économies sur 260M€. Nous avons chassé les doublons pour nous recentrer sur nos compétences obligatoires, lycées, transports, économie. Et nous avons fait le choix de sanctuariser les communes et l’agriculture. »

Les lycées et les transports

Concernant les lycées, on en compte 174 dans la région, qui accueillent 195 000 élèves sur 3 millions de mètres carrés. Parmi les chantiers qui seront livrés cette année, le lycée Alphone Benoît rénové à l’Isle-sur-la-Sorgue (20M€). Par ailleurs, le prix des cantines scolaires est maintenu à 4,30€ maximum jusqu’à la fin du mandat en 2028.

Dans les transports, il évoque « un choc d’offres ferroviaires après avoir été le 1ᵉʳ à ouvrir le rail à la concurrence. Nous avons infligé 1M€ de pénalités à la SNCF pour les retards des trains. En septembre prochain, nous aurons une nouvelle DSP pour les cars « Zou » en Vaucluse. Certains seront à hydrogène et nous gardons cette règle d’or : aucune fermeture de gare ni de ligne. » 

L’environnement et l’agriculture

Il poursuit : « Le Plan Or Bleu (que suit attentivement Bénédicte Martin, la vice-présidente de la Région) continuera à être déployé notamment dans le Vaucluse pour une gestion durable dans un contexte de changement climatique. Avec la mise en œuvre d’un plan d’investissement de 750M€ pour la Société du Canal de Provence. Nous soutiendrons les agriculteurs dans la crise qu’ils traversent, nous lançons un Plan Agritourisme pour qu’ils diversifient leurs revenus, nous passons de 200 produits labellisés à 500 et nous mobilisons 63M€ pour solder plus de 2 000 dossiers FEADER d’ici le mois de juin. »

La sécurité

La sécurité est un enjeu majeur dans la Région Provence Alpes Côte d’Azur. « Nous voulons mieux équiper pour mieux protéger. 13M€ ont déjà été investis pour rénover les commissariats et renouveler la flotte automobile de la Police Nationale. 9M€ ont été alloués aux polices municipales dans 250 communes avec 650 caméras supplémentaires. Tolérance zéro pour l’impunité. Il y a eu 38 000 victimes de violences faites aux femmes, elles ont été accompagnées. 950 téléphones ‘grave danger’ et 150 bracelets ‘antirapprochement’ ont été attribués. Et nous allons expérimenter une ‘Police des Transports’ avec l’intelligence articifielle à des fins de reconnaissance faciale ».

Les feux de forêt

La Guerre du Feu continue avec la création de « gardes des forêts », c’est-à-dire davantage de vigies pour donner l’alerte. D’ailleurs, on est passé de 733 départs de feu et 8474 hectares détruits en 2017 à 299 départs et 447 hectares partis en fumée l’été dernier.

La santé

Côté santé, elle ne restera pas un voeu pieux que l’on fait tous en début d’année. « 2,5M€ seront dévolus à la réhabilitation du Centre Hospitalier de Carpentras et 2M€ à l’extension-restructuration du service  réanimation et des urgences de l’Hôpital Henri Duffaut à Avignon. »

Des événements sportifs marquants en 2024

En attendant les Jeux Olympiques d’hiver en 2030 dans les Alpes françaises coorganisés par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier est revenu sur les évènements sportifs qui ont attiré nombre de touristes étrangers en plus des autochtones. « 20M€ de retombées pour le Tour de France au départ et à l’arrivée de Nice cet été, 200M€ pour l’arrivée de la flamme dans le Vieux-Port et son passage à Apt, Rustrel, au Mont-Ventoux, à Orange et Avignon, mais aussi pour les épreuves de voile au large de la Corniche, à Marseille. »

Il a conclu en insistant sur la solidarité, la proximité et la constance de la démarche de la Région Sud. En optimiste qu’il est, Renaud Muselier a dit préférer « l’espérance à l’angoisse, l’enthousiasme à la déprime, le combat à la résignation. C’est notre marque de fabrique. » Avec, en filigrane, dans le droit fil de son slogan « Une Cop d’Avance, devenir la 1ʳᵉ région d’Europe neutre en carbone en 2040 plutôt qu’en 2050. »

©Régis Cintas-Flores

Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le marché immobilier connait une phase de repli, au niveau national, avec possiblement 750 000 transactions en 2024 contre 875 000 en 2023. Il y en avait eu 1,13 million en 2022, la deuxième année la plus dynamique après 2021 ‘année de surchauffe’ avec 1,2 million de transactions.

En cause ? Une franche remontée des taux de crédit bancaire intervenue en mars 2023 à 2,5% pour s’établir à 4,25% à fin juillet 2023 et l’installation d’une vraie incertitude politico-économique en France et au niveau mondial.

Dans une étude lancée par l’observatoire Interkab,
qui a interrogé un panel de 8 500 agences immobilières indépendantes sur les défis actuels et les perspectives pour 2025, 32% des professionnels notaient une réelle reprise au dernier trimestre 2024 tandis que 45% trouvaient que l’activité était en baisse ce qui faisait de 2024 une année difficile.

Les stocks des biens à la vente
semblent s’être renouvelés et stabilisés au 3e trimestre 2024 ce qui marque une certaine défiance des vendeurs face à une incertitude économicopolitique et un niveau de transaction historiquement bas.

Copyright Baromètre Marché immobilier Paca, La boîte immo

La durée de commercialisation
Dans les grandes villes –Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Nice, Lille, Nantes, Montpellier…- les délais de vente s’établissent à 126 jours en moyenne contre 134 jours, au niveau national. Le taux de ‘casse’ –de ventes qui n’aboutissent après la signature du compromis- est de 17% soit inférieur aux 21% enregistrés en début d’année 2024 ce qui augure une progression du nombre de transactions abouties et renseigne sur une meilleure qualité financière des dossiers proposés aux banques.

En nombre de compromis signés
Au classement des départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en nombre de compromis signés, au 4e trimestre 2024, le Vaucluse accède à la 4e place avec 281 précontrats signés. La 1ere place sur le podium appartient au Var avec 1 201 contrats, suivi des Bouches-du-Rhône avec 933 contrats, Les Alpes-Maritimes avec 487 contrats, les Hautes-Alpes prennent la 5e place avec 63 contrats puis les Alpes-de-Haute-Provence avec 58 contrats.

Cependant les prix reculent
Les prix moyens au m2 ont reculé de 4% avec des corrections de prix selon les villes. Près de 66% des agents immobiliers s’attendent à une nouvelle baisse des prix en 2025 comprise entre 3% et au-delà des 5%.

Le Diagnostic de performance énergétique
A bouleversé le marché immobilier. Ainsi, les biens dont le DPE –F et G- est défavorable ne se vendent qu’après une baisse drastique du prix, même si celui-ci se révèle peu suffisant face à la hausse de 43% de biens à vendre, depuis début 2024. En France, 500 000 biens –dont 62% de maisons et 38% d’appartements- ne répondent plus aux exigences réglementaires depuis le 1er janvier 2025, notamment avec l’interdiction de louer le bâti classé en G. La vente de ces biens, dont le nombre de compromis signés s’amenuisait dès début 2024, s’articule en moyenne sur 150 jours.

Copyright Baromètre Marché immobilier Paca, La boîte immo

Le prix moyen au m2 pour un bien classé en F ou G
est de 2 522€ au m2 en Vaucluse, 5 525€ dans le Var, 4 679€ dans les Alpes Maritimes, 3 828€ dans les Bouches-du-Rhône, 2 904€ dans les Hautes-Alpes et 2 242€ dans les Alpes-de-Haute-Provence.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur
L’augmentation du volume de compromis signés sur les T4 en fin d’année 2024, au niveau national et régional, enthousiasme la moitié des agents immobiliers qui y voient de très bons augures pour l’année 2025. C’est particulièrement le cas pour les villes de Nice avec +19%, Montpellier et Marseille avec +10% ainsi que Paris avec +4%.

En Vaucluse
Toutefois les agents immobiliers de Vaucluse font partie des plus optimistes, pensant que le marché sera dynamique et porteur. Les délais moyens de signature du compromis de vente au 4e trimestre 2024 est de 175 jours à Avignon. Il est de 100 pour Cannes, 102 pour Toulon, 106 pour Antibes, 108 pour Nice, 129 pour Aix-en-Provence.

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Pour la 3ᵉ année consécutive, une campagne de sensibilisation a été lancée par le GRAINE Provence-Alpes-Côte d’Azur concernant la lutte contre les allergies à l’ambroisie dans les écoles et les centres de loisirs de la région, notamment en Vaucluse, dans les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Var.

L’ambroisie, une plante hautement allergisante, sème ses pollens en région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui ont des impacts majeurs sur la santé et l’environnement. Chaque année, entre 1,1 et 3,5 millions de personnes en France sont touchées par des réactions allergiques sévères. En 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a estimé que ce fléau
coûtait à la société entre 415 et 654 millions d’euros par an, incluant les traitements médicaux, les pertes de productivité dues aux arrêts de travail, et la perte de qualité de vie. Selon l’Agence régionale de Santé (ARS), le Vaucluse serait le département le plus touché de la région, avec 70% de sa population qui serait potentiellement exposée au pollen de l’ambroisie.

Pour lutter contre cette plante invasive, le GRAINE PACA a lancé une campagne de sensibilisation dans les écoles et centres de loisirs de la région, notamment en Vaucluse, avec le soutien financier de l’ARS. Pour cette 3ᵉ campagne, ce sont des enfants de 8 à 12 ans en milieu scolaire et extrascolaire qui sont ciblés. Les objectifs sont de former les acteurs de l’éducation et de sensibiliser les enfants pour en faire des relais d’information auprès de leurs familles.

Depuis 2022, le GRAINE PACA a réalisé 62 interventions et a sensibilisé 1 335 enfants. Pour 2024-2025, l’organisme vise 100 interventions touchant 2 110 enfants dans 69 classes et 32 centres aérés de la région. En Vaucluse, l’Université Populaire Ventoux est partenaire de cette campagne.


Les chenilles processionnaires sont déjà de retour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

sunday, leader des solutions de paiement au restaurant, a révélé une étude réalisée sur l’ensemble des repas pris dans ses restaurants partenaires pour le réveillon du 31.

Le soir du 31 décembre, les Français ont dépensé en moyenne 65€, contre 61€ l’année dernière. La région la plus dépensière est l’Île-de-France avec une dépense moyenne de 77€ par personne, suivie par l’Auvergne-Rhône-Alpes (69€) et la Nouvelle-Aquitaine (68€). La palme de la plus grosse addition revient également à l’Île-de-France pour un montant de… 7 549€ ! L’année dernière elle était de 18 705€.

©sunday

Les Bretons sont les plus généreux en pourboire : plus d’une table sur trois qui y recourt (37%). En moyenne, en France, les pourboires ont représenté 6% de l’addition. L’Île-de-France a donné le plus gros pourboire avec 58€ laissés par un convive.

©sunday

Et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

Lors de cette soirée du réveillon, les Français étaient en moyenne 3,2 à table. La région la plus festive fut PACA avec un record de 32 convives à table ! C’est aussi en Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on a pris le plus son temps à table (2h50) alors que les Hauts-de-France est la région la plus rapide (1h40 seulement, contre 2h07 en moyenne en France).

©sunday

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Dans l’univers très concurrentiel de la pomme, la Pink Lady tire son épingle du jeu tout de suite après la Golden et avant la Granny Smith. La pomme Australienne a conquis le monde. En France, elle est la 2e pomme la plus consommée après la Golden. La Pink lady est notamment cultivée à Noves et à Sisteron. Il s’en produirait 225 000 tonnes en Europe et environ 100 000 en France.

Alors que la production mondiale de la pomme augmente depuis 1990 pour atteindre les 85 millions de tonnes en 2020 -et contre 67MT en 2010- l’offre est devenue plus importante que la demande. Pour tirer son épingle du jeu ? La forme, la couleur et la saveur de la pomme sont tout l’enjeu de ce marché. La Pink Lady est notamment cultivée chez Benoît Chauvet, à Noves (13) et chez Benjamin Cucchietti à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Une filière qui se renouvelle
Plus des 2/3 des producteurs de Pink lady en France ont moins de 54 ans et 96% des producteurs qui partent à la retraite envisagent de céder leur verger à leurs enfants. Pink Lady Europe a développé un réseau de 10 parcelles expérimentales dans 3 pays pour adapter des modes de conduite de production face aux enjeux du changement climatique, la durabilité et la performance des vergers. Objectif : Garantir une production de Pink lady performante et durable pour les années futures.

Où vont les pommes ?
70 à 75% des pommes récoltées sont vendues sous la marque Pink Lady. Les pommes les moins colorées ou abîmées sont destinées à l’industrie de la fabrication de jus et compotes. Les pommes trop abîmées sont orientées vers l’alimentation animale. La gestion des déchets, en filières locales se fait en compostage et méthanisation.

Pink Lady Copyright MMH

Que disent les chiffres ?
La Pink Lady est la 2e pomme la plus consommée en France derrière la Golden. Près de 7,763 millions de foyers l’ont consommée entre juin et novembre 2023. Elle est présente dans 98% des magasins en France. Elle est produite sur 3 bassins de production : Sud-Est, Sud-Ouest et Val de Loire et 3 250 hectares via 630 producteurs, 60 stations de conditionnement et soutient 5 920 emplois dont 2 275 emplois directs.

En Europe
Trois pays la produisent : en France avec 630 producteurs, en Italie au Sud Tyrol, Emilie Romagne avec 2 470 producteurs et en Espagne à Lleida et Girona avec 80 producteurs. Sa prévision de production pour 2024-2025 est de 220 000 tonnes pour 10 000 emplois directs et indirects et 3 910 emplois directs. Les producteurs représentent 59% de l’emploi total.

La Pink Lady en question
Elle se développe 7 mois sur l’arbre et réclame 700 heures de travail par hectare, soit 20% de temps supplémentaire par rapport aux autres variétés. Elle réclame 3 à 5 passages en verger pour ne récolter que les fruits murs à point. Près de 20 à 30% de ralentissement sur les lignes de tri sont nécessaires pour sélectionner les pommes répondant au cahier des charges. Tous les producteurs sont certifiés dans une démarche de production raisonnable PFI (Production fruitière intégrée) ou Bio ou globale. Près de 96% des producteurs ont mis en place des initiatives pour favoriser la biodiversité avec, par exemple, la mise en place de haies et des nichoirs, 91% maintiennent l’enherbement naturel sur leurs parcelles.

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Le cahier des charges
Les critères de sélection de la Pink lady sont le taux de sucre et l’intensité aromatique, la fermeté pour une texture croquante, l’intensité de la couleur grâce à un ensoleillement maximal et un aspect de la pomme beau et harmonieux. La Pink Lady fleurit tôt et se récolte tard. Elle s’épanouit sur des terroirs où il n’y a pas de gelée lors de la floraison et pas d’humidité lors de la collecte.

La petite histoire
La Pink Lady est née en 1973 à l’initiative du chercheur australien John Cripps qui a pollinisé une Golden delicious avec une Lady Williams. Les premiers arbres sont plantés en Europe en 1994-95, dans le Sud-est de la France puis dans le Val de Loire et le Sud-Ouest. En 1997, pépiniéristes, arboriculteurs et distributeurs se regroupent au sein de l’association Pink Lady Europe rejoints en 1998-99 par des producteurs italiens et espagnols. En 2014 la pomme Pinkids, plus petite, est destinée aux enfants. En 2016, la Fondation Pink lady soutient les projets entrepreneuriaux portés par les femmes.

En savoir plus
D’après la statistique Agreste, Au 1er octobre 2024, la production française de pommes en 2024 est estimée à 1,57 millions de tonnes, en léger recul sur un an (- 1%), mais supérieure à la moyenne 2019-2023 (+ 6%). En septembre, début de campagne de commercialisation, les prix sont à la hausse par rapport à l’année précédente. La Provence-Alpes-Côte d’Azur représente 19% de la production nationale.

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