Shein, l’un des leaders mondiaux de la fast fashion, s’installe près du Vieux-Port à Marseille jusqu’au dimanche 3 novembre. Les férus de vêtements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pourront y découvrir diverses pièces révélant les tendances du moment.
« Osez la différence ! » C’est le message que veut porter le détaillant chinois de mode en ligne avec cette boutique éphémère qui a ouvert ses portes ce mardi 29 octobre et qui sera ouvert tous les jours jusqu’au dimanche 3 novembre de 10h à 20h. C’est la troisième fois que Shein investit la cité phocéenne.
Installé au 2 rue Henri Barbusse à Marseille, le pop-up store propose des vêtements mettant en lumière huit tendances mode visant la Gen Z (ndlr : personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) : Gothique, Balletcore, Clean Girl, Dazzling Diva, Sport Chic, Academia, Gorpcore ainsi qu’Office Siren. Afin de rendre l’expérience encore plus agréable, la boutique proposera aux clients de s’essayer à différentes esthétiques grâce à des jeux interactifs d’habillage virtuel pour tenter d’autre styles, voire oser un look complètement nouveau. Il sera également possible de personnaliser certains articles.
Afin que la visite du pop-up store soit le plus plaisant possible et d’éviter une attente trop importante pour y accéder, il est demandé aux visiteurs de s’enregistrer en ligne au préalable.
Jusqu’au dimanche 3 novembre. Ouverture de 10h à 20h. 2 rue Henri Barbusse. Marseille.
Cette fête de l’alimentation, qui a eu lieu mercredi 9 octobre, était organisée par le réseau Cocagne et Territoires à vivres accompagnés de nombreuses associations et partenaires venus se retrouver chez Semailles, en ceinture verte d’Avignon. En filigrane ? Une mobilisation en faveur de la consommation responsable, d’une alimentation saine, pour tous et notamment les plus vulnérables, issue d’un environnement préservé grâce à une relocalisation des activités agraires.
Copyright MMH
A la base de cette grande rencontre ? Le Collectif Territoires à vivres d’Aix-Marseille, Provence et le Réseau Cocagne –dont fait partie l’association Semailles-, engagé dans la transition agricole, l’accessibilité et la cohésion sociale. Cette grande fête de l’alimentation réunissait des personnes accompagnées par les dispositifs d’accessibilité à l’alimentation, en parcours d’insertion, des représentants d’institutions et associations engagées dans l’aide et la solidarité alimentaire et des partenaires mobilisés pour une agriculture et alimentation durables.
Pour appréhender le sujet de l’alimentation saine, responsable et locale ? Des visites, des jeux ludiques pour les enfants et adultes, des ateliers thématiques pour échanger, et un important déjeuner partagé–un couscous végétarien- préparé lui aussi à la faveur d’un atelier puis servi à plus de 320 personnes sur fond de concert.
Les jardins de semailles, Ceinture verte, Avignon
Ils ont dit Olivier Capgras, directeur de Semailles, L’association Semailles est une structure d’insertion par l’activité économique. Elle existe depuis 27 ans. Nous accueillons des personnes aux parcours de vie accidentés, très éloignées de l’emploi depuis, parfois, de nombreuses années. Notre quotidien est de les accompagner, de les voir s’épanouir et de revenir vers la formation. C’est un retour à la société et à l’autonomie. Les personnes sont embauchées en contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) de 4 mois renouvelables via un pass France Travail de 24 mois. Ces personnes travaillent dans le maraîchage –nous produisons 80 tonnes de légumes- et aussi la logistique –transport pour aller livrer les paniers en points-relais et autres, et également en vélo cargo, après la mise en panier des fruits et légumes. Nous travaillons aussi à la création et à un important développement des jardins pédagogiques ainsi qu’à la sensibilisation à l’environnement via le pôle éducation. Nous y accueillons des entreprises, des écoles, des centres sociaux, des seniors, des personnes isolées, en situation de handicap…»
«Notre enjeu ? Etre en lien, quotidiennement, avec le monde économique puisque notre objet est de ramener les gens vers le marché de l’emploi. Nous accueillons régulièrement des entreprises lors de séminaires, formalisons des partenariats qui permettent l’immersion dans ces structures de salariés de Semailles, à l’occasion de stages d’une semaine, de 15 jours, pour, aussi parfois, de futurs emplois. Nous visitons également nombre d’entreprises.»
Olivier Capgras copyright MMH
Marchés solidaires «Nous organisons, depuis un an, des paniers solidaires que l’on peut payer tarif plein ou à 50% dans des centres sociaux, comme par exemple, à la Croix des oiseaux à Avignon. Des opérations rendues possibles grâce à la MSA -Mutuelle sociale agricole- la Politique de la Ville et beaucoup de privés, dans le cadre du mécénat, qui nous permettent de financer ces paniers. L’Objectif ? Que les personnes en situation de précarité aient accès à une nourriture de qualité.»
«Nous travaillons avec une multitude d’acteurs Aujourd’hui, à l’occasion de la fête de l’alimentation, nous continuons d’être un lieu de rencontres, d’échanges, de partages permettant de créer des ponts, des liens avec le monde économique. Nous sommes co-fondateurs du Collectif pour une sécurité sociale alimentaire. Plus de 110 personnes viennent en bus pour cette fête. Ils viennent chercher du lien, de la rencontre, découvrir les lieux d’où proviennent les paniers et les légumes qu’ils consomment. Nous sommes sur de la démocratie alimentaire où les bénéficiaires deviennent acteurs –notamment en créant un marché dans leur quartier- aux côtés des financeurs, donateurs, tous réunis pour mieux se connaître et trouver de nouvelles solutions pour un meilleur accès à de la nourriture de qualité.»
En savoir plus sur Semailles Le jardin de Cocagne est implanté sur 16 hectares, en ceinture verte d’Avignon depuis 1997. La mission de Semailles ? L’insertion par l’activité économique. Plus précisément, accompagner, chaque année dans l’emploi durable, 70 personnes vulnérables. 15 salariés permanents y travaillent. 350 personnes s’y engagent depuis de nombreuses années en consommant bio, local et solidaire, en participant aux ateliers, en y étant bénévoles ou en y faisant des dons. Le taux d’entrée en formation ou dans la vie active est de plus de 67%. Association Semailles. 2 370 avenue de la Croix Rouge à Avignon 04 90 16 05 05 contact@semailles.asso.fr
Copyright Graines de soleil
Jonathan Monserat, directeur de l’association Graines de soleil «Je suis également représentant du Collectif Territoires à Vivres qui regroupe des structures à vocation sociale et administrateur national du réseau Jardins de Cocagne qui ont organisé cette journée, avec comme lieu d’accueil Semailles également membre des jardins de Cocagne. Nos missions ? Accompagner par le maraîchage des personnes ayant subi des accidents de la vie vers une insertion sociétale via une formation puis et un travail pérenne. Nous militons pour une alimentation de qualité pour tous. Nous animons également des jardins pédagogiques auprès de publics en situation d’exclusion, tout en soutenant l’agriculture biologique locale dont nous ne sommes pas les concurrents. C’est ainsi qu’avec Territoires à vivres nous avons créé une plateforme avec 23 autres agriculteurs locaux qui vendent leurs légumes, au prix qu’il ont eux-mêmes fixé, à nos publics en précarité.»
L’objectif de la journée ? «Que tous –partenaires, public en situation de précarité, opérationnels et financiers- se rencontrent autour de l’alimentation pour partager une journée ensemble. Pour aller plus loin ? Il est peut-être aussi important de changer, progressivement, les méthodes de distribution de l’aide alimentaire, qui, pour moi, doit se compléter avec une offre un peu plus locale, de saison, afin soutenir les agriculteurs locaux et impulser des effets positifs sur les publics mangeurs, avec des effets durables sur la santé. C’est aussi une action citoyenne puisque nous accompagnons, ainsi, 600 personnes par semaine. C’est une action importante sur leur propre façon d’agir et leur émancipation.»
Jonathan MonseratCopyright MMH
Graines de soleil est un jardin d’insertion créé en 2004. L’association est adhérente au réseau national des jardins de Cocagne et agréée Atelier et Chantier d’Insertion par l’activité économique par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, l’association est située sur la commune de Châteauneuf-les-Martigues dans le département des Bouches-du-Rhône (13). L’association lutte contre les exclusions et la précarité et se mobilise pour le retour à l’emploi durable de femmes et d’hommes en difficultés sociales et professionnelles, dans le cadre du maraîchage bio. Près de 50 personnes y sont accueillies pour une durée moyenne de 12 mois, accompagnées d’une dizaine de personnes. Depuis 2006, plus de 56% de personnes accompagnées ont accédé à une formation ou un emploi durable à l’issue de leur parcours au sein de l’association. Graines de soleil 895, Chemin de l’Etang, 13 220 Châteauneuf-les-Martigues 04 42 09 03 15
Une journée centrée sur le bien manger A la faveur de multiples visites et ateliers tels que la visite des jardins nourriciers et pédagogiques de Semailles ; Un jeu de l’oie géant de l’alimentation ; La théorie du pois chiche ; Un bar à jus ; La confection de sels aromatiques ; Qu’est-ce-que le bien manger ? Des injustices alimentaires au droit à l’alimentation ; La sécurité sociale de l’alimentation, solutions aux limites du système ; La justice alimentaire, échange autour du film Territoires à vivre(s) ; Des recettes de piments à l’huile ; des échanges sur le rapport ‘L’injuste prix de notre alimentation ; Réaliser des semis pour son jardin et l’arbre des saisons.
Les ateliers thématiques ont rencontré un réel succèsCopyright MMH
Ils étaient là Face au questionnement d’une alimentation de qualité pour tous, de nombreux représentants et responsables avaient fait le déplacement comme L’Ugess (Union nationale des groupements des épiceries sociales) qui accompagne les épiceries et groupements d’épicerie pour un accès digne à une alimentation de qualité. Les Jardins de Cocagne, réseau d’ACI (Ateliers et chantiers d’insertion)- Maraîcher travaillant sur les questions d’accessibilité alimentaire et ancrage territorial. ACF (Action contre la faim), Présentation Projet 15eme : Lien entre public usager de l’aide alimentaire et institution / marchés solidaires, lien social, alimentation, accès aux droits. La Caisse des dépôts qui accompagne et soutient financièrement le projet ‘Access Alim’ Comment donner accès à tous à une alimentation de qualité. Cité de l’agriculture de Marseille : Laboratoire pour la transition écologique des villes Former et accompagner les futurs professionnels pour concrétiser leur projet d’agriculture urbaine et d’alimentation durable. Collectif TAV Démocratie alimentaire, Plateforme Bio local, plaidoyer, liens avec les producteurs et mangeurs. Le Village, cueillettes solidaires, aller dans les champs cueillir des fruits et légumes non récoltés pour les redistribuer. Gem Vrac, organisation de groupements d’achat d’habitants et d’habitantes au cœur des quartiers populaires. Collectif pour une ‘Sécurité Sociale de l’Alimentation’ Avignon, initiative citoyenne pour une alimentation de qualité pour tous à Avignon, une initiative de ‘Au Maquis’ Comité local de l’alimentation, Café Villageois, dispositif “Sécurité Sociale de l’Alimentation”, Cantine solidaires, Cité vivante de l’alimentation. Loubatas, association d’éducation à l’environnement qui aspire à co-construire d’autres manières d’habiter la Terre pour mieux vivre, mieux manger et mieux coopérer, en harmonie avec le Vivant.
La boutique Semailles copyright MMH
Shein ouvre une boutique éphémère en région PACA
L’Ordre des Experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur et son président Nicolas Férandviennent de dévoiler le baromètre du 2e trimestre 2024 pour les entreprises de la région. Ce dernier fait notamment apparaître une diminution de l’activité des TPE-PME dans tous les départements, à l’exception des Hautes-Alpes. Le Vaucluse enregistre la plus forte baisse.
« Depuis le début de l’année, les TPE-PME de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont vu leur activité se réduire : – 1,3% du chiffre d’affaires, comparativement à la même période en 2023, explique l’Ordre des Experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sur ce 2e trimestre 2024, l’activité des entreprises régionales a diminué de 1,6% par rapport au 2e trimestre 2023. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de baisse d’activité. Néanmoins, quelques signaux laissent présager une légère reprise dans certains secteurs. » Lors du 2e trimestre 2024, seul un département sur les six que compte la région a enregistré une progression d’activité par rapport au 2e trimestre 2023 : les Hautes-Alpes avec une croissance de 0,6% de leur chiffre d’affaires, comme au trimestre précédent. Les entreprises des Bouches-du-Rhône voient leur activité légèrement diminuer de 0,7%. Viennent ensuite celles des Alpes-Maritimes (-1,4%), des Alpes-de-Haute-Provence (-1,7%), du Var (-2,6%) et du Vaucluse (-3,4%).
Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca
Résilience dans la boulangerie et la restauration Les TPE-PME de boulangerie-pâtisserie enregistrent une légère hausse d’activité au 2e trimestre 2024 comparativement au 2e trimestre 2023 (+0,2%). En cumulé sur l’année, la hausse d’activité atteint 2,6%, et ce malgré un contexte d’inflation, pour un secteur très consommateur d’énergie et de matières premières. Par ailleurs, les boulangeries-pâtisseries artisanales résistent bien face à la concurrence grandissante des boulangeries industrielles, notamment grâce à un élargissement de leur offre en restauration salée et boissons. Certaines font également le choix de monter en gamme avec le développement de pains spéciaux ou issus de farines biologiques, à plus forte valeur ajoutée. Le secteur de la restauration voit son chiffre d’affaires se réduire au 2e trimestre 2024 par rapport au 2ème trimestre 2023 (-3,9%). Néanmoins, ce ralentissement de l’activité doit être analysé avec un certain recul, le chiffre d’affaires du secteur ayant significativement augmenté en début d’année 2023, période de comparaison. Selon une étude du cabinet Food Service Vision, en dépit de la mauvaise météo du printemps, le secteur a tout de même fait preuve de résilience sur la période. Dans la restauration indépendante, le prix des cartes aurait augmenté de 4,5 % au 2e trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, ce qui a pu participer à faire croître le chiffre d’affaires en valeur.
Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca
Un pouvoir d’achat fragile Alors que les entreprises de coiffure enregistrent en cumulé depuis le début de l’année une hausse de 0,2% de leur chiffre d’affaires, elles voient leur activité repartir à la baisse au cours de ce 2e trimestre 2024 (-2,7%). Cette tendance devrait se poursuivre sur l’ensemble de l’année, témoin des pressions sur le pouvoir d’achat des foyers. Effectivement, face à la forte inflation, certains ménages pourraient continuer de limiter ou de réduire leurs dépenses, y compris sur les prestations de coiffure, même si ces dépenses sont en partie contraintes. Cela pourrait se traduire par un espacement des visites, un arbitrage vers des prestations moins onéreuses ou encore par le recours au faire soi-même. Même son de cloche du côté des commerces de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé qui voient pour la première fois depuis six trimestres consécutifs de hausse d’activité, leur chiffre d’affaires baisser de 3,4% au 2e trimestre 2024. Le secteur continue d’être impacté par l’inflation avec des ménages qui réduisent leurs achats de viande. A cela, s’ajoute un mouvement plus global de recul en matière de consommation de viande, lié à des changements d’habitudes. Les débits de boissons enregistrent également une baisse de chiffre d’affaires de 1% au 2e trimestre 2024 par rapport au 2e trimestre 2023. En cumulé, sur le 1er semestre, le chiffre d’affaires reste toutefois en hausse (+0,3%). À l’image des restaurateurs, les résultats du secteur des débit de boissons avaient été bons au 1er semestre 2023, période de comparaison, ce qui peut en partie expliquer cette baisse. Les Français ont aussi pu moins fréquenter les bars en raison des tensions actuelles qui pèsent sur leur pouvoir d’achat.
Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca
Immobilier, maçonnerie, gros œuvre, plomberie, aménagement paysager… toujours en difficultés Dans les secteurs liés à l’habitat, au sens large, la tendance baissière persiste. Les agences immobilières voient leur activité continuer de se dégrader et ce, pour le septième trimestre consécutif. La baisse de chiffre d’affaires atteint 15% en valeur sur le trimestre et 17,9% en cumulé depuis le début d’année. La chute des ventes de logements pèse lourdement sur le secteur immobilier. Le marché du crédit immobilier montre toutefois des signes encourageants lors de ce 2e trimestre, avec des taux d’intérêt qui poursuivent leur baisse après une période difficile pour les potentiels acheteurs. Les entreprises de maçonnerie et gros œuvre continuent de subir de plein fouet la crise du marché de la construction neuve dont elles sont intrinsèquement dépendantes. Elles affichent un chiffre d’affaires en recul de 5,8% en valeur au 2e trimestre 2024, comme au 1er trimestre 2024 et de 5,7% en cumulé sur le 1er semestre. C’est d’ailleurs le corps de métier du bâtiment qui affiche les baisses d’activité les plus importantes. Les secteurs de la plomberie, comme des services d’aménagement paysager sont eux aussi tributaires de la situation du marché immobilier. Tous deux voient leur activité se réduire une nouvelle fois au 2ème trimestre 2024 : -2% pour les TPE-PME de la plomberie et -1,7% pour celles de l’aménagement paysager.
Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca
Des défaillances d’entreprises en hausse Les défaillances d’entreprises croient de manière inquiétante, dans des secteurs très différents. C’est le cas de l’entretien et de la réparation de voitures. Plus 25,6% au 2e trimestre 2024 selon une note Altares de juillet 2024. Toujours d’après cette même information, le nombre de défaillances d’entreprises du secteur des transports de fret de proximité a augmenté de 23,4% au 2e trimestre 2024.
Nicolas Férand. Crédit : Ordre des Experts-comptables de Paca/DR
« Les résultats du deuxième trimestre confirment nos préoccupations. »
Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables Paca
« Comme prévu au premier trimestre, les résultats du deuxième trimestre confirment nos préoccupations, constate Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables Paca. La croissance demeure globalement faible et les secteurs de l’immobilier et de la construction peinent toujours face à un marché morose. Néanmoins, je reste optimiste quant à la capacité de la saison estivale à soutenir l’activité dans les secteurs de l’alimentation et de l’hôtellerie-restauration, malgré un contexte difficile sur le marché de l’emploi. »
Quels sont les objectifs immobiliers des Français à la rentrée ? Bricks.co, PropTech française d’investissement participatif en ligne spécialisée dans les projets d’investissement immobilier, a interrogé 3 624 Français pour savoir si la fin des vacances allait sonner la reprise des investissements immobiliers.
Quelle que soit leur destination durant leurs congés, la grande majorité des Français aimerait bien pouvoir y déménager pour y vivre. En effet, 86% des Français rêveraient de pouvoir acheter un bien immobilier dans la région de leurs vacances.
Parmi toutes les destinations possibles, trois régions sont clairement plébiscitées par les Français. C’est en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée que plus de 17% seraient prêts à investir dans l’immobilier ou déménager. La deuxième région préférée est Provence-Alpes-Côte d’Azur avec près de 16% de votes, juste devant la Nouvelle Aquitaine avec 13%.
À la question « Prévoyez-vous d’investir dans l’immobilier à la rentrée ? », presque 1 Français sur 2 répond par l’affirmative. Ainsi, près de 47% des Français envisagent de se lancer dans la pierre avant la fin de l’année.
Pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’immobilier, plus de 37% vont opter pour un investissement locatif. Pour 29%, ce sera dans le cadre d’une résidence principale et pour 14% une résidence secondaire.
Quels freins?
De nombreux facteurs peuvent empêcher la concrétisation d’un projet immobilier. Sans surprise, c’est le manque de budget pour 57% des Français qui arrive en tête, juste devant l’impossibilité de contracter un prêt bancaire à 49%. Plus surprenant, c’est le manque de temps qui bloque près de 42% des personnes interrogées.
Près de 47% des Français ignorent encore les rouages et l’intérêt du crowd funding pour investir dans l’immobilier. Pour les 53% qui en ont déjà entendu parler, plus de 29% seraient prêts à investir et contribuer à ce type de financement participatif.
La mise en place d’un projet immobilier avec un financement participatif peut être proposé par n’importe qui. Cependant, seulement 7% des Français ressentent l’envie de se lancer un jour dans ce type de projet alors que 46% ne sont pas du tout encore prêts.
1 225€ de budget moyen par personne pour les vacances d’été
Le budget moyen par personne pour les vacances d’été 2024, incluant le transport, l’hébergement et les activités/sorties, s’établit à 1225 €.
Cette répartition budgétaire diffère selon les destinations choisies : ceux qui partent en France dépensent en moyenne 931 € par personne, tandis que ceux qui voyagent à l’étranger allouent environ 1516 € par personne.
Parmi les répondants, 64% prévoient de maintenir le même budget que l’année précédente, 19% prévoient de le réduire et 17% envisagent de le dépasser.
Émergence de septembristes
Une tendance notable pour l’été 2024 est l’émergence des « septembristes », des vacanciers choisissant de partir en septembre.
Ce choix, représentant 27% des départs, est motivé par des considérations budgétaires, climatiques et de confort, permettant d’éviter les pics de fréquentation touristique des mois de juillet et août.
Les départs sont ainsi répartis avec 30% en août, 27% en juillet, et 16% en juin. Cette répartition montre un changement dans les habitudes de voyage, avec une préférence croissante pour des périodes moins fréquentées.
Une durée de séjour estivale modérée de 13,7 jours
La durée moyenne des séjours estivaux reste modérée avec une moyenne de 13,7 jours. La majorité des vacanciers (75%) partent pour une à deux semaines.
La répartition par tranche d’âge montre que les jeunes actifs (18-34 ans) optent pour des séjours d’une durée moyenne de 12,6 jours, les actifs (35-64 ans) pour 13,4 jours, et les seniors (65 ans et plus) pour 15,2 jours.
Les préférences en matière de transport montrent que 76% des vacanciers utiliseront la voiture pour leurs déplacements, favorisant ainsi les destinations accessibles par la route. La voiture reste en effet le moyen de transport privilégié car son coût est resté relativement stable par rapport à l’année précédente.
Les types d’hébergement préférés en France incluent les locations de vacances (38%), le camping (26%) et l’hébergement chez des amis ou en famille (21%).
Les destinations en France sont largement privilégiées, avec la Provence-Alpes-Côte d’Azur (19,1%), l’Occitanie (17,6%) et la Nouvelle-Aquitaine (15,4%) en tête des choix des vacanciers.
Selon une étude récente réalisée par OnePoll et 72 Point Media pour la marque japonaise de design MUJI, 25% des Français ressentent encore le besoin de repartir en vacances dès leur retour. En région PACA, ce besoin est particulièrement prononcé, avec 35% des habitants qui ressentent l’envie de repartir en vacances immédiatement après leur retour.
Les vacances, ce moment tant attendu pour se détendre et enfin se reposer, ne parviennent pas toujours à combler nos attentes en matière de sommeil. En région PACA, 47% des habitants admettent se sentir tristes ou moroses au moment de revenir à leur quotidien, et 17% se disent même anxieux à l’idée de reprendre le travail ou leurs activités habituelles.
86% des habitants de la région considèrent qu’il est très important ou assez important de se sentir reposés à leur retour de vacances. Pourtant, malgré cette attente, 31% des habitants de la région PACA ne parviennent pas à se sentir pleinement revigorés.
Si ces chiffres vous parlent, c’est tout simplement qu’il est peut-être temps de repenser votre façon d’organiser vos prochaines vacances. Pour ce faire, MUJI a réalisé un quiz ‘Journey to Better Sleep‘, conçu pour vous aider à évaluer l’impact réel de vos vacances sur votre sommeil et par conséquent, sur votre bien-être.
Shein ouvre une boutique éphémère en région PACA
Suite à la proposition du gouvernement français d’introduire des tenues communes dans les établissements scolaires du territoire, la Région Sud a proposé aux lycées de son territoire d’essayer cette expérience dès la rentrée 2024. Deux lycées ont répondu favorablement dont le lycée Jean d’Ormesson à Châteaurenard qui ont distribué les tenues communes dès le mercredi 28 août 2024.
En janvier 2024, le gouvernement français a proposé d’intégrer une tenue vestimentaire commune dans certains établissements du territoire national qui se porteraient volontaires. Sensible au sujet, la Région Sud a répondu à l’appel de l’Élysée et a proposé à deux lycées de son territoire de tenter l’expérience dès la rentrée 2024.
Après consultation de toutes les parties concernées : parents, professeurs et élèves, deux lycées pacaïens ont pris la décision de répondre favorablement à cette offre. C’est le cas notamment du lycée Jean d’Ormesson qui se trouve dans la commune de Châteaurenard.
Crédit Photo : Pierre-Emmanuel Trigo et Sylabfilms
Lutter contre l’harcèlement scolaire
L’introduction de ces tenus communes est une réponse apportée par le gouvernement et plus particulièrement Gabriel Attal (ministre de l’Éducation au moment de la proposition du gouvernement) afin de lutter contre un problème majeur qui sévit dans les établissements : l’harcèlement scolaire. Les tenues ont été conçues pour atténuer la différenciation sociale entre les élèves et favoriser une équité dans les relations nouées.
Ce mercredi 28 août, Solange Ponchon, conseillère régionale et Cyril Juglaret, conseiller régional et président de la Commission d’appel d’offres de la Région PACA, ont représenté Renaud Muselier, président de la Région Sud et se sont rendus au lycée Jean d’Ormesson pour remettre les tenues et assister au lancement de cette expérimentation. Ainsi, un trousseau de vêtements a été remis à chaque élève : 2 sweatshirts et 5 polos (2 manches longues et 3 manches courtes). D’une valeur de 250 €, il est financé à hauteur de 150 € par la Région Sud et de 100 € par l’Etat afin que les familles ne soient pas impactées financièrement.
Shein ouvre une boutique éphémère en région PACA
Après les heures passées à tenter de dénicher le cartable idéal et à remplir les fiches de renseignements, c’est l’autre pensum de la rentrée : choisir une assurance scolaire ! Entre les garanties obligatoires et facultatives, ce produit d’assurance généralement indispensable est un casse-tête pour de nombreux parents, et ce, d’autant plus qu’il est largement méconnu et se prête à de nombreuses idées reçues. Tel est l’enseignement de la nouvelle étude menée par Leocare, première néo-assurance multiservices 100 % mobile, en partenariat avec Poll&Roll.
L’assurance scolaire, ce produit totalement inconnu de 24% des Pacaïens
C’est un rituel quasi immuable de la rentrée. Dès la première semaine, les établissements vont demander aux parents de leur fournir une attestation d’assurance scolaire pour leur enfant. Généralement facultatif pour les activités obligatoires, c’est-à-dire celles inscrites dans l’emploi du temps prévu de l’élève, mais requis pour les animations annexes (classes de découverte, voyages scolaires, ateliers, études surveillées, etc.) et la cantine, ce sésame est de fait quasi indispensable : seuls 10% des élèves n’en ont pas besoin.
Et pourtant ! 12% des Pacaïens pensent que l’assurance scolaire n’est pas vraiment, voire aucunement, obligatoire. En cause ? Un manque de communication et d’informations claires sur le sujet : 55% des répondants ignorent le rôle de l’assurance scolaire.
La chose est d’autant plus dommageable que l’assurance scolaire est un produit essentiel, auquel près d’un tiers des parents (26%) ont déjà eu recours, dont 13% à plusieurs reprises. En revanche, 11% des Pacaïens déclarent n’avoir jamais souscrit, à tort ou à raison, la moindre assurance scolaire.
Plus de la moitié des parents l’ignorent, et pourtant : le harcèlement scolaire est désormais pris en charge par les assureurs
L’assurance scolaire étant peu connue, les Pacaïens en ont souvent une perception réduite. 87% estiment qu’elle permet avant tout de couvrir des dégâts matériels, 85% des frais médicaux pour blessure et 61% un vol de matériel. En revanche, seuls 45% savent qu’elle intègre aussi un accompagnement en cas de harcèlement scolaire. Or, le harcèlement scolaire est un véritable fléau qui impacte toujours plus de jeunes : 1 collégien ou lycéen sur 5 en est aujourd’hui victime en France. Et plus la prise en charge de l’enfant est tardive, plus les conséquences sont graves.
Interrogés sur cette question, les parents attendent notamment des assurances scolaires un dispositif de prise en charge psychologique (78%), une assistance juridique (71%), une indemnisation des dommages (60%), de la prévention et davantage de sensibilisation (56%), ou encore une protection contre les atteintes à la réputation en ligne (59%).
« Encore aujourd’hui, l’assurance scolaire reste méconnue, ainsi que les garanties proposées. Et pourtant ! Et pourtant, il y a fort à parier que l’assurance scolaire sera obligatoire au moins une fois au cours de la scolarité d’un enfant. En outre, elle intègre des dispositifs et services d’accompagnement en cas de harcèlement scolaire, et notamment de cyberviolences, qui affectent aujourd’hui un collégien ou lycéen sur cinq. Usurpation d’identité, attaques gratuites, utilisation de photos sans consentement, revenge porn… Face à la multiplication des violences, les assureurs proposent désormais des prises en charge dédiées dans le cadre de l’assurance scolaire. D’où l’importance de bien connaître cette protection du quotidien, et de procéder à un comparatif des contrats et des assureurs », explique Christophe Dandois, cofondateur de Leocare.
Shein ouvre une boutique éphémère en région PACA
Alors que le département de Vaucluse est classé parmi les zones les plus chaudes du pays, la production d’énergie verte et en particulier d’origine solaire y est l’une des plus faibles de France. Alors que le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) de la région PACA prévoit une autosuffisance électrique dans 30 ans, cet objectif est-il atteignable ?
C’est une grande première qui devrait faire date. Au premier semestre de l’année 2024, les pays de l’Union Européenne ont produit davantage d’électricité provenant de l’éolien et du solaire que des énergies fossiles. 30% pour être précis (source : Think tank Ember). L’UE s’est fixée comme objectif 42,5% à l’horizon 2030. De son côté la France, affiche 22,2%. Et si on zoome d’avantage, en PACA nous sommes à 11% et dans le département de Vaucluse à 3% !
Et cela pour l’ensemble des sources d’énergies renouvelables (ENR) : hydroélectricité, solaire, éolien, biomasse, géothermie, méthanisation…
Si la France est en retard, le Vaucluse fait figure de mauvais élève
Dans le Vaucluse, l’hydroélectricité représente aujourd’hui 84% de la production d’énergie verte et le photovoltaïque 11% (source : Enedis). Le plus gros site de production d’électricité hydraulique est installé au niveau de la commune de Bollène, sur un canal parallèle au Rhône (barrage de Donzère-Montdragon). Il a été inauguré par Vincent Auriol en 1952, c’est-à-dire une éternité ! Il a fallu attendre 2019 pour qu’un autre projet d’envergure utilisant des énergies renouvelables soit mis en œuvre. Il s’agit de la centrale photovoltaïque flottante de Piolenc, avec ses 47 000 panneaux (soit 22 hectares), elle fût un temps la plus grande d’Europe.
Concernant l’éolien, il est très peu développé en Provence, en raison de la présence de plusieurs bases aériennes (Salon, Istres, Orange).
En résumé, aujourd’hui dans le Vaucluse, 97% de l’énergie consommée est encore d’origine fossile et nucléaire, alors que le département a été un des pionniers en France, en matière de photovoltaïque.
Donc, si la France est en retard, le Vaucluse fait figure de mauvais élève, alors que les potentiels naturels sont importants et pas uniquement sur le photovoltaïque.
La puissance publique à l’initiative
Conscient de ce retard et de la nécessité absolue d’une transition énergétique rapide, l’État a défini des objectifs et un cadre au travers de la loi APER (mars 2023). Celle-ci donne aux communes un rôle central dans ce chantier d’envergure aux allures de course contre la montre. Dans chaque département un référent a été nommé, dans le Vaucluse, il s’agit de Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras. Il coordonne un groupe de travail réunissant tous les acteurs concernés (DREAL, Enedis, Direction Départementale des Territoires, Syndicat d’énergie vauclusien…). En mai 2023, une cartographie recensant les zones du département offrant du potentiel pour les énergies renouvelables a été établie. Elle a été envoyée à toutes les communes du département qui devront, après consultations du public et délibérations, définir des zones d’accélération de la production d’énergie renouvelables (ZAER). « Il s’agit de donner un signal politique fort à tous les porteurs de projets », précise Bernard Roudil, sous-préfet.
« La volonté doit être d’abord politique », affirme Fabrice Liberato, le président du SCoT Cavaillon – Coustellet – Isle-sur-la-Sorgue
Même son de cloche du côté des élus locaux. « La volonté doit être d’abord politique », affirme Fabrice Liberato, le président du SCoT Cavaillon – Coustellet – Isle-sur-la-Sorgue. Consciente de l’importance d’une démarche concertée et commune, cette interco s’est rapidement saisie du sujet. Ses travaux devraient aboutir sur des premières réflexions et propositions, qui seront présentés aux élus des 21 communes de ce SCoT en septembre prochain. À suivre…
De son côté la communauté d’agglomération du Grand Avignon s’est également engagée dans la transition écologique au travers de son projet de territoire et d’un plan climat Territorial ambitieux. Cette collectivité se fixe pour objectif, sur son territoire, de multiplier par trois la production en énergies renouvelables et de diviser par deux la consommation. Avec cet effet de ciseau l’autosuffisance pourrait être atteinte à l’horizon 2050.
Multiplier par trois la production d’énergie photovoltaïque à l’échéance 2030
Concernant le photovoltaïque (près de 70% du potentiel des énergies vertes du département), l’objectif est de multiplier par trois sa production à l’échéance 2030. Outre le développement des équipements domestiques, plusieurs projets d’envergure sont dans les starting-block, du côté d’Orange, de Bollène ou de Cairanne. C’est sans compter aussi sur toutes les initiatives issues des collectivités et des entreprises, avec notamment de très nombreux projets de couverture de toits de bâtiment ou de parking. La densité et le maillage du réseau Enedis offre de nombreuses possibilités de raccordement aux installations domestiques et industrielles, confirme Bernard Roudil.
Mais il n’y a pas que le photovoltaïque dans la transition énergétique. Pour les experts, il est essentiel de pouvoir développer un mix énergétique adapté aux besoins et aux ressources de chaque territoire. Et au moins pour une raison. La production photovoltaïque ne peut qu’être diurne, donc ne couvrir qu’une partie des besoins. Sachant qu’aujourd’hui on n’a pas trouvé de vraies solutions industrielles pour stocker l’électricité. De ce point de vue, la géothermie présente un potentiel important, notamment grâce à la présence de nombreuses nappes phréatiques. Ce que confirme Bernard Roudil, responsable du groupe de travail chargé de la transition énergétique pour le département de Vaucluse. On estime qu’au moins 15% de l’énergie consommée pourrait provenir ce mode de production encore trop peu utilisé.
Mais l’impulsion donnée par l’État, qui ne donne qu’un cadre et pas de moyens ou de facilités précises (sauf des droits de dérogations sur des zones dites rouges), sera-t-elle suffisante pour atteindre les objectifs fixés et gagner la bataille qui est engagée ?
Le Vaucluse, pionner en matière de photovoltaïque
Bien qu’aujourd’hui la part de la production d’électricité verte dans le département de Vaucluse reste faible (3%) de nombreux projets dans le domaine du photovoltaïque ont été novateurs ou importants par leur taille.
Historiquement, c’est sur le plateau de Sault que la première grande centrale photovoltaïque a été déployée. Il s’agissait de reconvertir une partie des anciennes installations de dissuasion nucléaire du plateau d’Albion, démantelées en 1998. Mise en service en 2010, cet équipement fut une des premières centrale au sol de France. Les 16 400 panneaux, soit 3 hectares de surface utile délivrent une puissance de 1,2 MWc, de quoi fournir en énergie 600 foyers.
Autre avant-première, avec la première centrale photovoltaïque flottante à Piolenc (Vaucluse). Installée sur une partie d’une ancienne gravière, cette centrale a été mise en service en 2019. En juillet 2023, une seconde tranche s’est ajoutée, faisant de Piolenc la plus importante centrale photovoltaïque flottante d’Europe. Avec 47 000 panneaux soit 22 hectares au total elle produit 22 MWc, de quoi alimenter 6 000 foyers (hors chauffage). Ce qui permet à Piolenc de revendiquer le titre de ville à énergie positive (elle produit plus qu’elle ne consomme).
Pour en savoir plus sur la centrale photovoltaïque flottante de Piolenc
On estime qu’en France, le potentiel du solaire flottant à quelque 20 GW répartis sur 1300 sites potentiels
En 2022, sur une partie de l’ancienne carrière d’extraction de granulats de Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône) une autre centrale flottante a été installée, d’une taille un peu plus modeste (12 hectares tout de même) elle génère une puissance de 14,7 MWc. De quoi là aussi satisfaire les besoins des habitants, même si l’électricité produite est injectée dans le réseau Enedis.
Cette technologie présente plusieurs avantages. Il limite l’évaporation des plans d’eau et offre des rendements améliorés grâce à l’effet refroidissant de l’eau. Et, surtout le solaire flottant n’utilise pas de terres agricoles. En France, on estime son potentiel à quelque 20 GW répartis sur 1300 sites.
Départements et villes largement mobilisés
Le Département de Vaucluse n’a pas attendu la mise en œuvre du plan climat pour avancer. La collectivité présidée par Dominique Santoni a déjà ainsi déployé des panneaux photovoltaïques sur plusieurs bâtiments publics comme des collèges notamment.
Même si les projets de développement des ENR sont laissés à l’initiative des communes, la communauté d’agglomération du Grand Avignon entend y jouer un rôle central. Outre la définition de grandes orientations stratégiques, l’EPCI assurera la coordination et le suivi des projets. À ce jour, 31 actions ont planifiées.
D’ores et déjà, sur le foncier maitrisé par le Grand Avignon, les orientations prises sont :
Rénovation énergétique des bâtiments publics pour réduire les consommations avec développement d’énergies renouvelables en autoconsommation collective si possible (étude en cours sur Agroparc),
Couverture des parking relais en ombrières,
Etude de la couverture des bassins de rétention en photovoltaïque.
D’autres initiatives locales sont également à signaler dont certaines comme à Mérindol où, à l’initiative de son maire, Philippe Batoux, une coopérative associant la collectivité et ses habitants a été créée pour déployer une petite centrale photovoltaïque.
Les projets et réalisations du département de Vaucluse sur son patrimoine bâti Sites équipés de panneaux photovoltaïque en 2024 : – Espace Départemental des Solidarités : Apt, 120 m2, 34 MWh de production annuelle estimée – Centre routier d’Apt : 80 m2, 25 MWh de production annuelle estimée
Sites équipés de panneaux en 2025 : – MEMENTO (pôle des patrimoines Agroparc Avignon) 500 m2, 43 MWh de production annuelle estimée (dont 136 MWH en autoconsommation) SLL Sorgues (service Livre et lecture) 70 m2, puissance installée : 15 KWc – MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) 250 m2, puissance installée : 49 KWc
Une convention d’occupation a été signée avec un tiers investisseur afin d’équiper 8 collèges en panneaux photovoltaïques, avec revente totale de l’électricité par l’investisseur : – Production 2022 : 1 318 MWh – Production 2023 : 1 385 MWh
Projet de déploiement de panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments en autoconsommation collective : – Objectif : atteindre 1/3 de la consommation électrique du Département soit une production de 1 690 MWH/an – Création de 15 boucles d’autoconsommation collectives alimentant une trentaine de bâtiments du Département – Au cœur de ces 15 boucles, une vingtaine de bâtiments seront étudiés pour être potentiellement équipés de panneaux PV – Installation des panneaux envisagée sur 2026/2027