16 mai 2024 |

Ecrit par le 16 mai 2024

La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

L’effet dévastateur de la pandémie de coronavirus sur l’industrie du tourisme est le plus clairement illustré par l’effondrement de nombre de voyageurs entre 2019 et 2020. Après avoir accueilli 90 millions de visiteurs internationaux en 2019, le niveau d’accueil touristique de la France a chuté de plus de moitié l’année suivante. Malgré cette forte baisse du nombre d’arrivées internationales, la France a tout de même conservé son rang de première destination touristique mondiale. L’Espagne, qui était le deuxième pays le plus visité en 2019, a perdu environ trois quarts de ses arrivées habituelles de touristes. Le pays a ainsi chuté à la 5e place mondiale, cédant sa 2e place à l’Italie.

De Thomas Hinton pour Statista


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Avec l’envahissement de l’Ukraine par la Russie le Covid semble avoir été complètement relégué au second plan de l’actualité. Les annonces du premier ministre Jean Castex, avec la fin du port du masque obligatoire dans la quasi-totalité des lieux et la suspension du passe vaccinal à partir du 14 mars, devrait renforcer ce ‘désintérêt’ pour le coronavirus depuis l’apparition du variant Omicron. Un variant bien plus contagieux mais bien moins virulent.
En Vaucluse, le taux d’incidence* poursuit sa dégringolade et s’élève désormais à 559 en semaine 8 (du 21 au 27 février). Bien loin des niveaux atteints fin janvier (3 621). Depuis, ce nombre de cas détectés pour 100 000 habitants a été divisé par près de 7 dans le département qui se situe maintenant sous la moyenne nationale.

Le virus recule dans tous les territoires
Si tous les intercommunalités de Vaucluse voient leur taux d’incidence reculer (voir tableaux ci-dessous), les secteurs de Pertuis (1 016), Ventoux-Sud (963) et Sud-Luberon (802) sont les plus impactés. A l’inverse du Haut-Vaucluse : Enclave des papes (368), Vaison-Ventoux (408) et Aygues-Ouvèze (488).

Côté hospitalisation 315 personnes sont hospitalisées dont 9 en réanimation et soins intensifs, soit 6 de moins en 7 jours (moyenne d’âge 64 ans, 0 patient vacciné). Par ailleurs, 186 personnes sont en hospitalisation conventionnelle (-21 en 7 jours) 120 en soins de suite et réadaptation (-9 en 7 jours).
On dénombre 20 décès en semaine 8 ce qui porte le nombre de morts du Covid depuis le début de la pandémie à 1 474 en Vaucluse (dont 1 263 à l’hôpital et 211 dans les Ephad).

La 3e dose n’a pas convaincu
Alors que 418 787 Vauclusiens ont reçu 2 doses de vaccin (74,7% de la population du département), ils ne sont plus que 297 777 à avoir procéder à une troisième injection de rappel. Cela représente 53,1% des habitants de Vaucluse (nldr : la moyenne nationale étant de 57,8%). Le constat ? Une personne sur trois, que ce soit en France ou dans le Vaucluse a fait ses deux doses mais pas la troisième.

*Nombre de cas détectés pour 100 000 habitants.


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Après avoir vu ses réservations chuter de plus de 40 % à cause de la pandémie en 2020, Airbnb a remarquablement rebondi en 2021. Malgré l’impact persistant du Covid-19 sur le tourisme international, le leader du marché de la location saisonnière a fait état d’une hausse de 56 % du nombre de nuits et d’expériences réservées sur sa plateforme, ramenant le total des réservations quasiment à son niveau de 2019. Si l’on regarde la valeur brute des réservations, l’année 2021 a même dépassé 2019 de plus de 20 %, car de nombreux hôtes ont augmenté les prix pour compenser les pertes de 2020.

Mais comment se fait-il qu’Airbnb s’en soit aussi bien sorti, alors que le tourisme est resté au ralenti pendant une grande partie de l’année ? Il est intéressant de noter que l’entreprise a trouvé un moyen de tirer parti des circonstances uniques créées par la pandémie. « Nous vivons le plus grand changement en matière de voyage depuis l’avènement des vols commerciaux », écrit la société dans sa dernière lettre aux actionnaires. « Le travail à distance a libéré de nombreuses personnes de la nécessité d’être dans un bureau tous les jours », offrant ainsi à des millions de personnes la possibilité de travailler depuis n’importe où dans le monde.

En raison de cette liberté nouvellement acquise, une nuit sur cinq réservée sur la plateforme au quatrième trimestre 2021 concernait des séjours d’un mois ou plus et près de 175 000 personnes ont réservé un séjour de trois mois ou plus l’année dernière. « Alors que des millions de personnes vivent dans des logements Airbnb pendant des semaines, des mois ou des saisons entières », l’entreprise prévoit de capitaliser sur cette tendance à l’avenir.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Dans une lettre adressée à Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez, les 2 co-présidents de l’AMV (Association des maires de Vaucluse), veulent alerter les pouvoirs publics sur la propagation de la flavescence dorée dans le vignoble.
« Elle occasionne des pertes de récolte et peut, à terme, compromettre la pérennité du vignoble avec des conséquences économiques importantes pour notre territoire, expliquent respectivement les maires de La Tour d’Aigues et de l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette maladie est de caractère épidémique, avec une progression très rapide du nombre de ceps malades. Aussi, cette caractéristique rend la lutte indispensable et obligatoire. Elle doit être collective pour être efficace. Des propriétaires, aujourd’hui, pour ne pas être contraints par le statut de fermage, laissent parfois leur vignoble à l’abandon mais cela peut avoir de fortes incidences pour les exploitations voisines. »

Actuellement, une quarantaine de communes vauclusiennes sont concernées par le lutte contre la flavescence dorée.

Présente dans la plupart des régions viticole du Sud de l’Europe
« La Flavescence dorée est une maladie de quarantaine (Directive Européenne 2000/29/CE) particulièrement contagieuse chez la vigne, précise l’Inrae. Présente dans la plupart des zones de production viticole du sud de l’Europe, elle peut être à l’origine de fortes pertes de récolte et compromettre la pérennité des vignobles. Cette maladie est causée par le phytoplasme de la Flavescence dorée : une petite bactérie sans paroi de la classe des Mollicutes. Elle est transmise par un insecte vecteur, la cicadelle Scaphoideus titanus ainsi que par le greffage. La cicadelle a été accidentellement importée d’Amérique du Nord dans le vignoble du Sud-Ouest au début du siècle dernier et s’est rapidement adaptée et répandue en France jusqu’à la Corse, puis a gagné l’Italie, la Suisse et tout le Sud de l’Europe. »
En tant que maladie de quarantaine, la Flavescence dorée fait l’objet d’une lutte réglementée et obligatoire. A ce jour, la maladie est présente en Espagne, France (Aquitaine, Bourgogne, Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Paca), Italie, Portugal, Suisse, Slovénie et Serbie.

Détecté en Vaucluse à partir de 2002
Détectée pour la première fois dans le Nord du Vaucluse en 2002, la flavescence dorée est une maladie incurable contre laquelle la seule solution est l’arrachage des ceps touchés quand la pandémie est détectée. Une fois présente, son développement est exponentiel : pour un cep contaminé on dénombre 10 à 15 ceps touchés l’année suivante.
A ce jour, la flavescence dorée est présente dans une quarantaine de communes de Vaucluse dont 4 nouvelles (voir tableau en fin d’article).

Une table ronde pour tenter d’éradiquer la maladie
« Dans notre département, l’activité viticole est le moteur de notre économie locale, poursuivent les deux élus de l’AMV. Aussi, nous vous proposons d’organiser une table ronde, avec les acteurs concernés, afin de pouvoir mettre en œuvre une action publique volontariste pour éradiquer cette maladie qui progresse et atteint aujourd’hui des exploitations saines et oblige, malheureusement, à l’arrachage de la totalité de la parcelle si plus de 20 % des pieds sont atteints par la maladie. »


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Ce que nous vivons actuellement avec la cinquième vague épidémique du Covid-19, a comme un air de déjà-vu. Après un été relativement calme sur le plan sanitaire, la situation est de nouveau considérée inquiétante voire très inquitétante dans de nombreux pays européens, parmi eux les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Autriche où un confinement pour les non-vaccinés est même entré en vigueur hier.

Mais le phénomène actuel n’est pas nouveau: tout au long de l’histoire, les maladies infectieuses ont accompagné l’homme dans sa découverte du monde et elles ont toujours suivi les déplacements, liés aux échanges commerciaux ou aux guerres.

Comme le met en avant le site Visual Capitalist, les pandémies semblent encore plus fréquentes depuis que les échanges mondiaux se sont généralisés. Mais grâce à l’amélioration des soins de santé, la meilleure compréhension de l’incubation, du fonctionnement des virus et bien entendu la rapidité de la mise en oeuvre de traitements et de vaccins, leur impact a été considérablement atténué et elles sont aussi devenues beaucoup moins meurtrières.

Notre infographie Statista montre une estimation du bilan des victimes d’une sélection de pandémies par rapport à la population mondiale de l’époque en question. On y découvre que la peste noire qui se déclara en 1347 et dura jusqu’en 1351, dévasta plus de 50% de la population mondiale à l’époque, coûtant la vie à plus de 200 millions de personnes. Malgré un taux de mortalité de « seulement » 2,5 % de la population mondiale, la grippe espagnole, qui toucha le monde entier juste après la Première Guerre Mondiale (1918-1919) fit tout de même environ 45 millions de victimes.

A ce jour, le Covid-19, apparu en Chine en décembre 2019, a fait plus de cinq millions de victimes, soit environ 0,06 % de la population mondiale.

De Claire Jenik pour Statista


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Après une forte hausse du taux d’incidence du Covid-19 en Vaucluse (484 pour 100 000 habitants en semaine 32), le département enregistre une décrue tout aussi spectaculaire pour atteindre désormais un niveau de 166 pour 100 000 habitants en semaine 36 (du mardi 7 au mardi 14 septembre). Un taux quasi comparable à ceux observés en fin d’année 2020, mais encore au-dessus de ceux de la fin du printemps.

Pertuis et la Cove en première ligne
A ce jour, les territoires de Pertuis (235 de taux d’incidence) et de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) avec un taux de 205 sont les plus impactés du département (détail dans la carte ci-dessous). Suivent ensuite, les Sorgues du Comtat (194), le Grand Avignon (165) ainsi que Vaison-Ventoux (159). A l’inverse, les Pays des Sorgues et monts de Vaucluse (94) et l’Enclave des papes-Pays de Grignan (107) sont les zones les plus préservées.

Omniprésence du variant Delta
Actuellement, parmi les Vauclusiens contaminés, 97% le sont par le variant Delta. Dans le même temps, selon l’ARS (Agence régionale de santé) 117 personnes sont hospitalisées en Vaucluse dont 14 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge d’un peu plus de 55 ans et aucun patient n’est vacciné), 70 en hospitalisation conventionnelle et 33 en soins de suite et réadaptation. Pour rappel, Le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées. Par ailleurs, on dénombre 1 137 décès depuis le début de la pandémie (951 en hôpital dont 8 la semaine dernière) et 186 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

« Aujourd’hui, aucun patient vauclusien présent en réanimation n’était vacciné. »

79,5% des Vauclusiens totalement vaccinés
Côté campagne de vaccination, 409 213 personnes âgées de 12 ans et + ont reçu au moins une dose de vaccin dans le département, soit près de 84,8% de la population (85,8% au niveau national). Ils sont aussi 383 686 personnes âgées de 12 ans et plus à afficher avec un ‘schéma vaccinal complet’ dans le département soit 79,5% de la population (80,9% au niveau national). Pour poursuivre cette campagne, outre les centres de vaccination habituel, il a été décidé de maintenir ouvert (sur des horaires resserrés de 14 à 19h) le centre de vaccination éphémère situé dans la galerie marchande de Carrefour Courtine à Avignon. Objectif : 300 vaccinations par jour y compris sans rendez-vous. Le centre de vaccination éphémère au sein de l’université d’Avignon à destination des étudiants ainsi que de tous les établissements d’enseignement supérieur du département reste aussi accessible jusqu’au 30 septembre. Le vaccinobus de la Région Sud effectuera également des opérations de vaccination dans une dizaine de lycées et collèges à Avignon, Orange, Carpentras, Cavaillon, Pertuis, Vedène et Apt.
Par ailleurs, un dispositif expérimental destiné à améliorer la couverture vaccinale des personnes âgées de 80 ans et plus résidant dans 14 communes du département a vu le jour. Il s’appuie notamment sur les pharmacies, les centres de vaccination de proximité et les IDE (Infirmière diplômée d’Etat) à domicile.

« L’application du Pass sanitaire sera étendue aux 12-17 ans à partir du 30 septembre. »

Fin de la gratuité des tests PCR et application du Pass sanitaire
Les tests PCR deviendront payants à la mi-octobre, sauf prescription médicale, « afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests ». La date précise de la mise en place de cette mesure n’a, cependant, pas été encore communiquée.
Dans le département, la préfecture de Vaucluse rappelle que « le Pass sanitaire est exigé pour les personnes majeures et s’applique au public, dès la 1ère personne accueillie, fréquentant les lieux et évènements déjà concernés auxquels sont désormais ajoutés d’autres lieux / évènements et/ou activités (voir liste ci-dessous) présentant un risque de diffusion épidémique élevé, notamment en cas de risque d’attroupement ou de présence statique d’un nombre élevé de personnes. »
Son application sera étendue aux 12-17 ans à partir du 30 septembre. Le Pass s’applique aussi aux touristes étrangers.
En Vaucluse, 5 centres commerciaux de plus de 20 000m² sont aussi concernés : Auchan Le Pontet, Ikea Vedène, Cap Sud et Mistral 7 à Avignon et Leclerc Carpentras.

Les mesures de soutien à l’économie 84
Depuis le début de cette crise sanitaire 23 334 entreprises vauclusiennes ont bénéficié du Fonds de solidarité. Ce fonds créé par l’Etat et les régions pour prévenir la cessation d’activité des très petites entreprises (TPE), micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales, a permis de verser 372,07M€ d’aides directes aux entreprises concernées en complément d’autres mesures ou d’autres aides qu’elles peuvent avoir par ailleurs. En Vaucluse, le dispositif a surtout bénéficié au secteur de l’hébergement et restauration (141,7M€), à celui du commerce (65,4M€) ainsi qu’à celui des arts, spectacles et activités récréatives (31,1M€). Dans ce cadre, ce sont surtout les entreprises de 1 ou 2 salariés (107,3M€) qui en ont profité devant celles de 3 à 5 salariés (46,5M€), 10 salariés ou plus (36,8M€), 0 salarié (36,4M€), 6 à 9 salariés (22,9M€) et les établissements non-employeur (5,1M€).
Dans le même temps, le report des échéances fiscales se monte à 10,17M€ et les aides supplémentaires aux artisans et commerçants à 11,11M€.
Enfin, le montant des PGE (Prêt garanti par l’Etat) accordé en Vaucluse s’élève à 1,05 milliards d’euros. Ainsi, au total depuis le début de la pandémie, le département a bénéficié de 1,44 milliards d’euros d’aides dont 363,7M€ pour le commerce, 230,9M€ pour l’hébergement/restauration et 106,3M€ pour la construction.


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

La France a entamé la première phase de son déconfinement lundi 3 mai, après six mois de restrictions visant à garder l’épidémie de Covid-19 sous contrôle. Cette réouverture progressive est basée sur un calendrier en quatre étapes s’échelonnant jusqu’au 30 juin, avec, dans un premier temps, la fin des attestations en journée et des restrictions de déplacements interrégionaux depuis lundi, puis la réouverture des terrasses et des musées prévue le 19 mai. Le timing de ce déconfinement « à la française » a entraîné plusieurs réactions chez nos voisins, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, où certains avancent qu’il est trop précoce, évoquant notamment le retard dans les vaccinations et un taux d’incidence encore trop élevé dans l’Hexagone.

La France fait en effet toujours partie des pays d’Europe où la circulation du virus est la plus active, avec environ 320 cas détectés par jour par million d’habitants au début du mois de mai (moyenne mobile sur 7 jours). La moyenne de l’UE-27 se situait quant à elle autour de 220 cas par million. Malgré la valeur encore relativement élevée de cet indicateur, la dynamique de l’épidémie suit pour le moment une courbe encourageante dans l’Hexagone, le nombre d’infections ayant notamment été divisé par deux par rapport au pic enregistré mi-avril.

Outre le Royaume-Uni, qui a déjà entamé sa réouverture le mois dernier après une campagne de vaccination réussie, l’Italie, qui, comme la France, connaît une baisse du nombre de cas, a également décidé d’alléger ses restrictions. Depuis cette semaine, les restaurants sont de nouveau autorisés à servir en terrasse en soirée dans les trois quarts du pays et les lieux culturels ont rouvert à 50 % de leur capacité, tandis que le couvre-feu reste maintenu à 22 heures. De leur côté, l’Espagne et l’Allemagne enregistrent actuellement une stagnation du nombre d’infections. Alors que l’Allemagne reste prudente et n’a pas encore annoncé de stratégie globale de réouverture après une tentative ratée début mars, l’Espagne a présenté une feuille de route pour un déconfinement progressif jusqu’à fin juin, mais qui sera mis en œuvre différemment selon les régions et leur situation. À l’instar du plan italien, mais contrairement à la France, les écoles espagnoles resteront pour la plupart fermées jusqu’en septembre.

Graphique mis à jour avec les données du 2 mai 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de vider la mémoire cache du navigateur.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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