4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Les toits des Terrasses des saveurs sont désormais équipés de plus de 4 000m2 panneaux photovoltaïques délivrant une puissance installée de 172kWc. Grâce à ces 500 modules solaires implantés sur ce pôle restauration multi-enseignes de 4 000m2 inauguré au printemps 2019 abritant 10 restaurants(Ambassade de Bretagne, Ayako Sushi, Brut Butcher, El Asador, IT Trattoria, Le Saint Laurent, O’Tacos, Salad&Co, Subway et Villa Food House), les Terrasses des saveurs produisent 245MWh par an. L’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles ou l’économie de l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Porté par Nhood, prestataire de services immobiliers en charge notamment de la zone commerciale d’Aushopping Avignon-Nord, et Helexia, spécialiste de l’accompagnement de projet d’énergie renouvelable, ce projet de transformation énergétique permet à Nhood France « de valoriser l’intégralité des espaces vacants du site comme la toiture, de produire une énergie verte et locale contribuant à la diminution de l’empreinte carbone, tout en gagnant en indépendance énergétique et répondre ainsi aux enjeux climatiques actuels ».

La concrétisation de ce projet préfigure les nombreux réaménagements de la zone que Nhood devrait dévoiler dans les prochaines semaines. En effet, la structure détenu par l’AFM (Association Familiale Mulliez) et issu d’un rapprochement des équipes de Ceetrus (anciennement Immochan) et Nodi en janvier 2021, travaille actuellement à la transformation de cette zone qui s’est développée autour l’hypermarché d’Auchan-Le Pontet ouvert en 1974.
Depuis, elle abrite une galerie commerciale de 113 boutiques, un parc d’activités de 200 enseignes regroupant 40 restaurants, du loisir, de l’hôtellerie, et des commerces accueillant plus de 8 millions de visiteurs annuel.

Les 500 panneaux solaires des toitures des Terrasses des saveurs permettent de produire l’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles et d’économiser l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Face à la crise énergétique, l’entreprise Charles & Alice, tout comme de nombreux industriels, a décidé de diversifier ses sources d’énergie. Ainsi, la société drômoise à opter pour les énergies renouvelable, et notamment l’énergie solaire, pour ses sites drômois et vauclusien.

Le site de production de Monteux, en Vaucluse, acquis par l’entreprise en 2021, est désormais doté de 1178 modules photovoltaïques, posés notamment sur des ombrières et des bâtiments de stockage. Installés sur 2200 m², ces panneaux solaires permettent d’éviter jusqu’à 34 424 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 124 foyers.

Charles & Alice a également opté pour l’énergie solaire sur son site d’Allex, dans la Drôme, avec l’installation de 1 328 modules photovoltaïques sur une surface de 2 419 m². L’énergie produite sur l’année par ces panneaux représentera la consommation électrique de 129 foyers par an, soit l’équivalent de 35 676 tonnes de CO2 économisées par an.

« Nous sommes en recherche constante de solutions pour parvenir à réduire notre consommation et notre empreinte carbone », a affirmé Fabien Ployon, directeur industriel de Charles & Alice. Depuis 2018, le groupe a installé 7 600 m² de panneaux photovoltaïques, ce qui représente une réduction de 86 tonnes d’émissions de CO2 par an. Ces installations représentent 10% des besoins en électricité de l’entreprise.

V.A.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

À la fin de l’année 2022, 8 127 modules photovoltaïques ont été installés sur 4,5 hectares aux Calottes, au sein du hameau Saint-Antoine qui fait partie de l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette nouvelle centrale va être inaugurée demain, le mardi 18 avril.

1 602. C’est le nombre de tonnes de CO2 que permet d’éviter la nouvelle centrale solaire des Calottes. D’une puissance totale de 4 347 kWc grâce à ces 8 127 modules photovoltaïques installés sur 4,5 hectares, elle fournit une production annuelle d’électricité qui correspond à une consommation équivalente à 3 107 habitants. Les travaux de construction, portés par la société montpelliéraine VALECO, ont été initiés en décembre 2021 et se sont achevés à l’automne 2022.

Depuis 2019, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue est engagée dans le déploiement d’équipements de production d’énergie verte. Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur les toits de l’hippodrome et du boulodrome du quartier Saint-Gervais, puis également sur les toits de certains bâtiments municipaux tels que la salle des fêtes, le Mille Club, le complexe sportif Cosec Emile Avy, et le gymnase Jean Légier. La Ville comptabilise donc 14 611 modules. Grâce à l’ensemble de ses installations, l’Isle-sur-la-Sorgue produit chaque année 10 495 150 Kwh, 7 047 kWc, soit l’équivalent de la consommation de 4 843 habitants. Ainsi, 2 497 tonnes de CO2 sont évitées chaque année.

V.A.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

La Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) vient d’inaugurer ses toutes nouvelles installations photovoltaïques disposées sur les toits de l’école intercommunale de Saint-Pierre-de-Vassols et de la crèche Capucine à Caromb. D’ici 2045, le territoire souhaiterait devenir un Territoire à énergie positive (Tepos) en fournissant plus d’énergie qu’il n’en consomme.

Le Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) de la Cove s’inscrit dans les objectifs nationaux qui sont à l’horizon 2030 de réduire les gaz à effet de serre de 40% par rapport à 1990, réduire de 20% la consommation énergétique finale par rapport à 2012, ainsi qu’aboutir à 32% d’énergies renouvelables dans la consommation finale.

Dans le cadre de ce plan, la Cove s’engage dans la sobriété énergétique. Ses objectifs d’ici 2050 sont de diminuer de 47% la consommation énergétique du territoire, et d’augmenter la production d’énergie renouvelable pour passer de 71 Gwh produits en 2015 à 660 Gwh en 2050. Dans cette démarche-là, l’Agglomération a signé un partenariat avec Sud Connect en 2021 dans le but de faciliter le développement des énergies renouvelables sur le territoire avec l’engagement d’un accompagnement d’Enedis pour le raccordement des installations au réseau public de distribution d’électricité.

Des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux

En 2019, une étude a été menée sur le territoire de la Cove concernant le potentiel photovoltaïque de son patrimoine et de ses communes afin d’établir quels sont les sites les plus propices à l’installation pertinente de panneaux. La Cove s’est également engagée dans la mise en place de centrales photovoltaïques sur ses propres bâtiments identifiés. En plus de l’intérêt écologique sur le long terme, le photovoltaïque a vocation à réduire la facture des consommations énergétiques de la Cove et à améliorer les conditions des usagers des bâtiments sur lesquels les panneaux sont installés.

À l’issue de cette première étude, huit sites intercommunaux ont été retenus :

  • L’école de saint-Pierre-de-Vassols (installation pour vente totale de la production)
  • La cantine de l’école de saint-Pierre-de-Vassols (installation pour vente totale de la production)
  • La crèche Capucine à Caromb (installation pour vente totale de la production)
  • Le parking du personnel de l’Hôtel de communauté (installation pour vente totale de la production)
  • Les bâtiments I&J Marché Gare (installation pour vente totale de la production)
  • Le centre de transfert des déchets à Loriol-du-Comtat (installation pour vente totale de la production)
  • La crèche Les Ptits Mousses à Carpentras (installation pour vente totale de la production)
  • L’Hôtel de communauté (installation pour l’auto-consommation)

Le coût total des travaux concernant les projets d’installation pour vente totale de la production est estimé à 1 816 332€, dont 474 820€ ont été financés par l’État et la Région Sud a apporté un soutien financier de 4 137€ pour l’étude des structures. La Cove prévoit de produire l’équivalent de l’énergie électrique annuelle consommée par près de 280 foyers.

Certains bâtiments sont déjà équipés de panneaux, thermiques ou photovoltaïques, depuis plusieurs années, tels que les ombrières du parking des véhicules de la CoVe à l’Hôtel de Communauté où est produit annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 120 foyers, le site de La Combe à Caromb, ainsi que le camping intercommunal Le Brégoux à Aubignan. La crèche Capucine à Caromb et celle des P’tits Mousses à Carpentras disposaient déjà de panneaux thermiques pour leur production d’eau chaude.

L’école intercommunale de Saint-Pierre-de-Vassols et la crèche Capucine à Caromb

Les premiers panneaux photovoltaïques ont commencé à être installés l’été dernier et viennent d’être inaugurés. Les travaux pour ceux de l’école de Saint-Pierre-de-Vassols ont débuté en juillet dernier et se sont achevés en octobre dernier pour un coût total de 20 750€. Les recettes annuelles sont estimées à 2 095€.

Concernant les travaux des panneaux de la crèche de Caromb, ils ont débuté en août dernier et sont en cours d’achèvement pour un coût total de 50 864€. Les recettes annuelles sont estimées à 5 441€. Ces installations ont été réalisables grâce à cinq entreprises : Inéo, Enedis, Opte, Dekra, et CSPS BECS.

3 projets communaux sont à l’étude dans les villages pour l’installation de centrales photovoltaïques : sur les vestiaires du plateau sportif au Barroux, sur le centre culturel et sportif de Saint-Didier, et sur le parking de la Boiserie à Mazan.

Les représentants de la Cove et les élus du territoire lors de l’inauguration à Saint-Pierre-de-Vassol. DR

V.A.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Dans le cadre de son Plan Climat ‘Gardons une Cop d’avance’, la Région Sud souhaite que plus de 30% des 174 lycées de Provence-Alpes-Côte d’Azur soient équipés de panneaux photovoltaïques à l’horizon 2024.

Si à ce jour, 32 établissements ont déjà été équipés de panneaux solaires, 19 sites supplémentaires seront dotés d’une installation photovoltaïque d’ici 2 ans.

En Vaucluse 4 lycées sont concernés :
– la Cité Scolaire Jean-Henri-Fabre à Carpentras,
– le Lycée Ferdinand-Revoul à Valréas,
– le Lycée Charles-de-Gaulle à Apt,
– le Lycée Philippe-de-Girard/Robert-Schuman à Avignon,

Ces aménagements devraient permettre de réaliser plus de 20% d’économie d’énergies dans les 51 bâtiments régionaux équipés.

De plus, 64 sites supplémentaires sont à l’étude pour bénéficier de ces aménagements par Reservoir Sun qui a remporté l’Appel à Manifestation d’Intérêt de la Région. Le premier, le lycée Alexandra David-Neel à Digne, est en cours de livraison. En tout, plus de 105 838 m2 assureront une puissance cumulée de 21,4 Mégawatt-crête à l’issue des travaux

« Il n’y a pas de plus grande fierté, ni de plus grand plaisir que celui de penser et de réaliser un lieu d’éducation au service de notre jeunesse, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec Reservoir Sun nous faisons un pas de plus en ce sens et vers notre objectif de neutralité carbone. »

L.G.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

La ville d’Avignon vient de signer plusieurs conventions avec la Coopérative citoyenne d’énergies renouvelables Enercipa pour installer des panneaux photovoltaïques sur les toits de certains bâtiments municipaux. Plusieurs établissements possédaient déjà des installations similaires depuis 2014 tels que l’école Saint-Jean, la piscine Stuart Mill, le Gymnase Génicoud et le stade nautique.

Cette fois-ci, 4 bâtiments sont concernés : l’école maternelle Arrousaire, l’école élémentaire de la Trillade, le Gymnase Barbière et la brasserie de la Plaine des Sports. Ainsi, les conventions signées par la ville et par Enercipa conviennent de la mise à disposition des toitures pendant 20 ans après l’installation des panneaux, avec une possibilité d’extension de 5 ans si les deux parties donnent leur accord. Une redevance de 26 000€ a également été mise en place pour toute la durée des conventions, sous la forme de 52 jours d’actions pédagogiques à destination des scolaires et usagers des bâtiments bénéficiant de ces installations.

Ces installations photovoltaïques s’inscrivent dans une volonté de la ville d’Avignon d’agir en faveur du développement durable et d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables sur son territoire.

V.A.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Selon une étude de namR, Valréas serait la ville de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui dispose de la plus grande proportion de panneaux solaires par rapport à la surface des bâtiments. Avec un ratio de 1,7%, la capitale de l’Enclave devance Vitrolles (1,36%) et Pégomas (12,8%) dans les Alpes-Maritimes au sein de ce palmarès réalisé par cette société française spécialisée dans la production de données contextuelles géolocalisées au service de la transition écologique.
Dans le Vaucluse, après Valréas (voir tableau ci-dessous), Bédarrides (0,73%), Cavaillon (0,695%), Mazan (0,691%), Morières-lès-Avignon (0,64%), Jonquières (0,59%), Courthézon (0,53%), Vedène (0,52%), Sorgues (0,445%) et Entraigues-sur-la-Sorgues (0,44%) constituent le top 10 des villes ayant le ratio le plus important de panneaux photovoltaïque par rapport à la surface totale des bâtiments.

Champion départemental toute catégorie, Valréas, avec 11 903,28m2, dispose également de la plus grande surface de panneaux solaires installés sur des bâtiments en Vaucluse (voir ci-dessous). La ville devance Avignon, Cavaillon, Orange, Carpentras, Pernes-les-Fontaines, l’Isle-sur-la-Sorgue, Sorgues, Mazan et Monteux.

Panneaux solaires des villes vs photovoltaïque des champs ?
S’il apparait que ce sont les grandes villes qui possèdent les plus grandes surfaces de panneaux solaires, c’est en milieu rural que l’on constate les meilleurs ratios. En effet, namR a également évalué le pourcentage de bâtiments équipés avec des panneaux solaires. Dans ce cas de figure (voir aussi tableau ci-dessous), c’est la commune de Saint-Marcellin-lès-Vaison qui arrive en tête dans le Vaucluse. Elle devance Althen-des-Paluds, Cheval-Blanc, Lamotte-du-Rhône, Mazan, Le Thor, Jonquerettes, Mirabeau, Mornas et Modène.

Et si l’on ne tient compte que des villes vauclusiennes de plus de 5 000 habitants, ce classement s’établit alors ainsi : Mazan, Le Thor, Vedène, Morières-lès-Avignon, Monteux, Jonquières, Aubignan, Sorgues, Entraigues-sur-la-Sorgue et Pernes-les-Fontaines.

Mieux identifier les potentiels pour mieux développer les panneaux solaires
Avec cette étude, namR entend identifier les villes qui exploitent le mieux leur potentiel pour transiter vers le déploiement massif d’installations solaires pour encourager cette transition et accompagner au mieux les territoires dans le pilotage de leurs performances énergétiques.

« Si certains territoires s’appuient déjà sur le solaire, il peut encore être développé, indique Chloé Clair, directrice générale de namR. C’est une solution rapide en temps de développement, en comparaison à l’éolien, et qui bénéficie d’une capacité de mobilisation unique car elle est plus facilement déployable. Dans un contexte où les énergies fossiles sont de plus en plus contestées, le solaire apparaît comme une solution vers une transition durable qui adresse à la fois à l’urgence climatique mais aussi à la crise énergétique engendrée par la situation géopolitique en cours. »

Méthodologie
La technologie namR permet dans un premier temps de géolocaliser tous les bâtiments et de reconnaître les panneaux solaires, photovoltaïques et thermiques, installés sur les pans de toit. Ainsi, 335 329 bâtiments possédant une installation solaire ont été détectés. En exploitant les données, namR tient compte de différents éléments : la pente et l’orientation du toit, les obstacles éventuels, le potentiel solaire et autres contraintes d’installation, pour affiner au plus juste les estimations de potentiel de production d’énergie par années… Se basant sur des images aériennes et des algorithmes de calcul poussés, namR est en mesure de fournir une estimation des surfaces installées avec une grande précision. Grâce à ces données, namR veut aller plus loin en caractérisant tous les bâtiments français pour en établir le potentiel solaire et aider les acteurs à construire leur cadastre solaire, qui informe du potentiel solaire de chaque bâtiment.

https://www.echodumardi.com/tag/panneaux-photovoltaiques/   1/1