Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
L’histoire de Cheval Passion débute au café La Civette, Place de l’Horloge, autour d’un pastis, d’un Côte du Rhône ou d’une bière en 1985. Une poignée de potes, Jean-Claude Jourdan, rédacteur-en-chef du Provençal Vaucluse, Charles Ansidéi, directeur de RMG, le bras armé de la mairie d’Avignon pour le tourisme, l’avocat Alain Graugnard, rêvent, échangent, discutent. Ils ont envie d’inventer une grande fête autour des traditions équestres, qui créerait l’évènement, attirerait du monde en plein hiver et serait le pendant du Festival d’Avignon l’été.
Dès 1986, avec l’accord du maire Jean-Pierre Roux, l’équipe s’élargit à d’autres passionnés, Michel Pacqueu, Maurice Galle, Gérard Chaminand, Didier Auzet et Michel Maridet. L’événement prend corps. Pour cette 1re édition à Châteaublanc, une trentaine d’exposants, 40 chevaux, deux représentations du Grand Gala d’Art Equestre et 4 000 visiteurs.
Au fil des ans, en quatre décennies, la manifestation s’est imposée en Europe et dans le monde comme un incontournable rendez-vous autour du cheval et on est passé à près de 100 000 visiteurs en janvier avec toutes les retombées induites, hôtels, restaurants, rayonnement d’Avignon, comme capitale de l’art équestre et nombre de reportages dans la presse écrite et audiovisuelle qui ont contribué à amplifier Cheval Passion.
Pour ces 40 ans, c’est le mot « transmission » qui résume tout, transmission des cultures et arts équestres, des savoir-faire, du patrimoine et surtout de l’amour du cheval qui est sublimé par les Crinières d’Or. Et le Cabaret équestre, véritable tremplin pour artistes émergents, tous les jours à midi et 19h. Une vingtaine d’artistes en provenance de Saint-Gilles, La Ciotat, Figeac, mais aussi d’Espagne et d’Italie.
Bien-être animal (phytothérapie), matériel (selles, bottes, tenues de parade, chapeaux), enseignement et filières de formation pour les jeunes, tout est prévu pendant ces 5 jours. ‘Graines d’artiste’ pour promouvoir les arts (peinture, poésie, BD, théâtre) pour les élèves des écoles et des collèges et ‘Poney Passion’ pour 150 enfants des centres équestres de Velleron, Jonquerettes, Arles, Martigues, mais aussi du Var, de Bourgogne et de Vendée qui vont participer à un spectacle le mercredi 14 à 14 h dans le Palais A.
Pour les adultes, plusieurs épreuves sportives, saut d’obstacles, maniabilité, dressage, équitation western, mais aussi démonstrations de tri et conduite du bétail façon Gardians de Camargue, Gauchos d’Argentine ou cow-boys américains. Egalement spectaculaire, la « monte sans bride » qui met en avant les relations fusionnelles entre le cavalier et son pur-sang.
Présenté avec classe par l’extravagant maître de cérémonie Calixte de Nigremont, nombre de stars du spectacle équestre ont tenu à participer à l’affiche de ces 40 ans. Magali Delgado et Frédéric Pignon de l’Isle-sur-la-Sorgue, Gari Zoher de Beaucaire qui proposera un spectacle inédit en incluant des poneys, le voltigeur Samuel Hafrad et évidemment un régiment de la prestigieuse Garde Républicaine, habituée de Cheval Passion qui a créé des liens particuliers avec les organisateurs de cet évènement avignonnais qui attire les organisateurs de spectacle équestre du monde entier.
Pendant ces 5 jours, les visiteurs et leurs enfants pourront aller à la rencontre d’élevages de chevaux dans leur box, quelle que soit leur race. Camargue, lusitanien, lipizzan, arabe, ibérique, Castillonnais, un petit cheval rustique d’Ariège ou Murgese, en provenance des Pouilles.
Cheval Passion ou « La magie des arts équestres » au Parc des Expositions d’Avignon du 14 au 18 janvier 2026.
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
Avec 122 exposants, le salon des maires de Vaucluse 2025 affiche une fréquentation record. A cette occasion, le parc des expositions a aussi abrité la traditionnelle assemblée générales de l’Association des maires de Vaucluse. Entre incertitudes budgétaires liées à un contexte national hors-sol, réglementations de plus en plus ubuesques et pression grandissante de leurs administrés, les maires de Vaucluse entendent faire face malgré tout. Conscients d’être les premiers gardiens de la République.
« A l’heure où la question médiatique est de savoir s’il faut maintenir l’alcool à la buvette de l’Assemblée Nationale, nous demandons avec force une prise de conscience sur la situation de nos collectivités, priorise Pierre Gonzalvez, président de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) lors de l’assemblée générale 2025 qui vient de se tenir au parc des expositions d’Avignon dans le cadre du Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics 2025 de Vaucluse. »
« Le système créé les conditions de son propre verrouillage, de son asphyxie. »
Pierre Gonzalvez, président de l’AMV
Très offensif, celui qui est aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue poursuit : « Oui, localement nos parlementaires mesurent les difficultés rencontrées, les injonctions contradictoires, les objectifs inatteignables fixés à nos mairies. Oui, les services de l’Etat tentent de concilier au mieux la doxa nationale avec la situation réelle du territoire. Mais disons-le, le bon sens semble avoir quitté le système normatif. Pire, le système créé les conditions de son propre verrouillage, de son asphyxie. Individuellement, tout élu quel que soit son mandat, fait le même constat. Mais collectivement, l’inertie, le manque de courage, parfois même la démagogie président aux choix politiques. Face à cela, les maires se posent des questions personnelles sur la suite de leur engagement. Nos concitoyens qui deviennent de plus en plus exigeants, les réseaux sociaux devenus comptoir de café où le moindre pleutre a une audience, des médias nationaux et quelques fois régionaux et locaux préférant la sensation du fait divers aux sujets de réussite et d’espoir. Et pourtant, nous avons encore la flamme et portons l’ambition avec d’autres d’améliorer les choses. »
De gauche à droite : le sénateur Jean-Baptiste Blanc, Christian Mounier, vice-président du conseil départemental de Vaucluse, Pierre Gonzalvez, président de l’AMV, Bénédicte Martin de la Région Sud, Joël Balandraud, vice-président de l’AMF, Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse et le sénateur Lucien Stanzione lors de l’inauguration du salon. Crédit : Echo du mardi
« Vous êtes les premiers visages de la République. »
Christian Mounier, vice-président du conseil départemental de Vaucluse
« Vous êtes les premiers visages de la République, les piliers de la cohésion dans nos territoires », rappelle Christian Mounier, vice-président du conseil départemental de Vaucluse, venu pour représenter sa présidente, Dominique Santoni, qui participait aux assises des départements de France 2025 se déroulant à Albi en même temps que le salon. Aussi maire de Cheval Blanc, Christian Mounier a également tenu à rappeler en s’adressant aux élus présents : « qu’être maire, aujourd’hui, c’est être, chaque jour, au contact direct des habitants, au cœur de leurs attentes, leurs difficultés, et aussi de leurs espoirs. Permettez-moi donc de saluer votre inlassable engagement au service des Vauclusiens. Merci pour votre dévouement, pour votre persévérance, et pour votre sens du service public souvent exercé dans des conditions difficiles. »
Priorité à la santé mentale En marge de cette assemblée générale 2025 des maires de Vaucluse, le président de la AMV a tenu à rappeler que le sujet de la santé mentale préoccupe fortement les élus du département. « La santé mentale doit être une priorité pour notre pays », affirme Pierre Gonzalvez qui indique également « l’incompréhension des maires face au manque d’informations sur les suites d’une hospitalisation d’office. Nous sommes confrontés à des cas d’individus qui connaissent des troubles psychiatriques dont le suivi médical dépend souvent de leur propre volonté. L’accompagnement psychologique de l’enfant, la prise en charge de l’ado, permet de limiter le développement de pathologies psychiatriques problématiques. Les moyens nécessaires doivent impérativement être mobilisés. » « Il a été acté que l’ARS informerait les maires des suites d’un certain nombre d’événements comme la non-confirmation d’une hospitalisation d’office ou, au contraire, la réintégration en hospitalisation complète », annonce le préfet de Vaucluse qui souhaite une transparence respectueuse du secret médical.
« On est train de fabriquer des collectivités pauvres. »
Joël Balandraud, vice-président de l’AMF
« L’incertitude est totale, réagit Joël Balandraud, vice-président de l’AMF (Association des maires de France) et maire d’Evron en Mayenne. Dans ce bazar-là, ce sont les maires qui font le lien pour rassurer nos habitants. On l’a fait lors de la crise du Covid ou pendant celle des Gilets jaunes. On a su alors faire appel aux corps intermédiaires que l’on s’était un peu empressé d’oublier. » « L’actualité, c’est aussi le budget, insiste le vice-président de l’AMF. La confiance permet d’agir et c’est ce que nous demandons aujourd’hui au gouvernement. Pourtant, il y a des éléments de défiance majeur comme la suppression de la taxe d’habitation qui constitue le péché originel pour l’ensemble des élus locaux toutes couleurs politiques confondues. Au moins, nos habitants savaient où leurs impôts allés. »
« Nous n’avons plus intérêt à accueillir de nouveaux habitants ou de nouvelles entreprises dans nos communes. »
Joël Balandraud, vice-président de l’AMF
Dénonçant l’usine à gaz mis en place par les gouvernements successifs, Joël Balandraud constate surtout que l’on a cassé les dynamiques d’investissement des collectivités locales : « Désormais, nous n’avons plus intérêt à accueillir de nouveaux habitants ou de nouvelles entreprises dans nos communes. Avant vous pouviez dire, cette entreprise entraîne quelques nuisances mais elle paye mon ATSEM (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles), elle paye mon éducateur sportif, elle paye mon accueil à la mairie… Aujourd’hui, vous avez tout intérêt à ce que cela se fasse chez votre voisin. Si les élus locaux ne sont plus porteurs de cette dynamique économique, qui le sera ? Qui va défendre les équipements industriels majeurs sur le territoire quand on veut l’industrialiser à nouveau ? Nous sommes au bout d’un système qui n’a plus de sens. On est en train de fabriquer des collectivités pauvres. Ces dernières sont pourtant la source d’investissement majeure sur le territoire avec des projets actionnés par les communes, aidés par les départements, les régions et l’État. Mais l’impulsion, elle, est locale. Elle est faite par les élus locaux et dans un système de défiance et de non-confiance, nous n’irons plus. Cela va tout bloquer. »
« Notre département est très peu endetté, alors que notre pays l’est beaucoup plus. »
Christian Mounier, vice-président du conseil départemental de Vaucluse
« C’est pour cela que malgré l’instabilité gouvernementale, vous avez toujours pu compter sur le soutien du Département », précise Christian Mounier en s’adressant aux nombreux maires présents lors de cette AG. Et le vice-président du Conseil départemental de Vaucluse d’enfoncer le clou : « Notre département est très peu endetté, alors que notre pays l’est beaucoup plus. Cette politique de bonne gestion financière nous permet ainsi de continuer à investir facilement, à un rythme soutenu, soit plus de 120M€ par an jusqu’en 2028. Sur la période de 2023 à 2025, nous avons consacré 28,4M€ à la contractualisation et à l’investissement des communes. Pour la période de 2026 à 2029, nous allons sanctuariser ce montant de 28,4M€ au profit des projets des 151 communes de département car nous souhaitons maintenir un important niveau d’investissement partout dans notre département afin de soutenir notre économie, nos entreprises et notre secteur du BTP. Investir, c’est le fil rouge de notre mandat. »
Vaucluse ingénierie plébiscité Afin de souligner le soutien du Département aux communes de Vaucluse, Christian Mounier, vice-président du Conseil départemental a rappelé que l’appui n’est pas seulement financier mais aussi technique. « Depuis l’année dernière, nous avons transformé Vaucluse ingénierie en agence technique départementale. Vous êtes très nombreux à nous avoir exprimé votre satisfaction et votre confiance en bénéficiant d’un tel outil qui vous permet de boucler un plan de financement, réaliser des études et rechercher les bons interlocuteurs. » Au total, 101 communes et 3 intercommunalités ont adhéré à cet outil d’accompagnement des projets du Département de Vaucluse. Depuis, 63 projets de voiries ont été suivis et 90 projets d’aménagement sont aussi traités. « Les maires se sont très bien appropriés Vaucluse ingénierie, se félicite Christian Mounier. Ce bilan très positif démontre que le besoin est grand pour nos communes, notamment les petites. »
« La Région est une collectivité de terrain. »
Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur
Même volonté d’afficher son soutien aux maires locaux pour la Région Sud. « La Région est à vos côtés, martèle Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur en charge de l’Agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir. Elle se veut un partenaire des territoires par ses compétences de plein exercice, que sont notamment les lycées et les transports régionaux. La région est présente tous les jours temps dans vos communes dans ce département. Mais ce qui fait aujourd’hui la marque de fabrique de la Région Sud, c’est la volonté politique de proximité de son président Renaud Muselier. Pour lui, ce n’est pas une institution lointaine ‘tanquée’ entre le Vieux port et la Joliette, mais une collectivité de terrain dont la mission est d’aller dans chaque coin de nos départements. D’y faire ruisseler l’action régionale dans chaque ville, dans chaque village afin d’impacter positivement la vie de nos concitoyens. Voilà ce que font les territoires et les élus locaux, ces élus qui sont trop souvent à portée de ‘baffe’ mais qui sont là quand il n’y a plus personne. »
« Régions, départements, blocs communales, nous sommes la colonne vertébrale de ce pays. »
Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur
« Dans un contexte d’instabilité politique, de posture indigne, de prétendue élite qui se délite, les territoires doivent être des pôles de stabilité, annonce l’élue vauclusienne à la région qui a aussi mis en avant les enjeux de l’eau et de l’agriculture lors de son intervention. Régions, départements, blocs communales, nous sommes la colonne vertébrale de ce pays. Celle qui tient la barre, à commencer par la barre budgétaire. Celle qui se substitue aux défaillances et à l’impéritie de ceux qui nous gouvernent. Celle qui rassure aussi. Cela implique, et c’est le cas dans ce département, une solidarité forte entre nos collectivités pour agir ensemble et pour assurer cette stabilité dont nos concitoyens, nos entreprises, nos forces de sécurité, nos secours et nos agriculteurs ont tant besoin. L’exercice est pourtant difficile. Bien sûr, la Région est appelée comme toutes les collectivités à se serrer la ceinture. Mais elle le fait en s’efforçant de maintenir une capacité d’intervention auprès des communes rurales et des communes moyennes qui portent aussi des fortes charges de centralité. Elle essaie de répartir équitablement ses aides. En Vaucluse, 483 projets communaux ont été soutenus depuis 2016 par la région, pour un total de 35M€. C’est une somme injectée dans l’économie vauclusienne et dans la vie des communes qui investissent pour leurs administrées. La région, ce sont aussi 126M€ qui ont été contractualisés depuis 10 ans avec les intercommunalités vauclusiennes, dont 73M€ déjà votés.
« Je me demande quelle mouche a piqué le législateur. »
Pierre Gonzalvez, président de l’AMV
« Nous sommes dans un contexte des plus tendus en ce qui concerne la question des finances locales, confirme le président de l’AMV. Nous savons que la recherche de co-financements pour les projets ne sera pas des plus simples. L’incertitude demeure sur le montant des fonds d’Etat, Fond vert, DSIL… De plus, nos budgets sont tributaires d’éléments extérieurs. Le ralentissement immobilier génère deux conséquences : la baisse des DMTO (Droits de mutation à titre onéreux) avec la difficulté de programmer le montant dans les préparations budgétaires ainsi que la perception de la Taxe d’aménagement. »
Dans les allées du salon. Crédit : Echo du mardiL’AMV sur le stand de Veolia. Crédit : Echo du mardi
« Sur cette Taxe d’aménagement, je me demande quelle mouche a piqué le législateur en 2021, s’interroge Pierre Gonzalvez. Cette réforme, issue de la loi de Finances 2021, entrée en vigueur le 1er septembre 2022, a profondément modifié les modalités de perception de cette taxe. Désormais, cette elle n’est plus exigible à la délivrance du permis de construire, mais uniquement après l’achèvement des travaux, sur déclaration du particulier. J’ai demandé aux maires du département de renseigner la situation de leur commune. 110 communes ont répondu sur les 149 adhérentes à notre association. En 2022, pour ces 110 communes : 2 917 permis délivrés, 8M€ de taxes d’Aménagement, en 2024, 2 427 permis pour 4,77M€ de TA. Jusqu’à octobre 2025 : 1 588 permis et 1,45M€ de TA. Le manque à gagner est grand pour nous. Il faut impérativement revenir sur cette loi. »
Vers une ‘cabanisation’ du Vaucluse ? Pierre Gonzalvez, président de l’AMV, a tenu à alerter sur la multiplication des infractions d’urbanisme dans le département. « Nous sommes confrontés à des dérives, à la cabanisation dans nos campagnes, à la sédentarisation de gens du voyage sur des terrains agricoles, à des extensions voir des constructions de maisons sans permis. Nous procédons aux constatations et dressons les PV d’infractions aux règles d’urbanisme. » L’élu regrette pourtant la non-avancée des sanctions qu’il explique notamment par le manque de moyens de la justice : « Le tribunal d’Avignon n’a que 4 audiences d’un jour par an au cours desquelles sont jugées les infractions d’urbanisme. En 2025, il n’y en a que 3. L’ordre du jour est déjà bloqué jusque fin 2027. Les petites et moyennes infractions sont ainsi, peu voire pas, appelées à une audience… » « Notre crédibilité sur les territoires est malmenée, poursuit-il. Pire que cela, elle est contestée par ceux qui devraient suivre les règles. Si une personne demande la pause d’un climatiseur dans une rue de l’Isle-sur-la-Sorgue, je dis non. Si la personne ne demande pas, je ne peux pas lui faire enlever ! »
« On ne peut pas concevoir de liberté individuelle si la sécurité n’est pas établie. »
Pierre Gonzalvez, président de l’AMV
Evoquant aussi les questions de sécurité, le président des maires de Vaucluse dresse un constat sévère : « le narcotrafic se propage dans nos plus petits villages. La société est tendue, plus violente, plus individualiste. » « C’est un sujet majeur pour nos administrés, insiste-il. Des réponses fermes sont attendues et on ne peut pas concevoir de liberté individuelle si la sécurité n’est pas établie. Dans les quartiers populaires, aux abords des épiceries de nuit, dans nos centres-villes… Partout, les gens doivent pouvoir vivre paisiblement. Plus d’excuses, plus de compromis, plus de tolérance, voilà ce que souhaitent les élus de proximité que nous sommes. »
« La République doit être partout chez elle. »
Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse.
« Effectivement, l’emprise du narcotrafic dans ce département est un sujet majeur, confirme Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse. Il se joue des limites administratives qui sont les nôtres. Il descend des villes vers les campagnes. Aujourd’hui, aucun territoire ne peut se prétendre immuniser face à ce problème. Dans certains quartiers, on a une emprise qui est extrêmement forte avec des habitants qui vivent réellement sous la coupe d’un nouveau modèle socio-économique dans lequel les dealers prétendent organiser la solidarité et le soutien aux résidents. C’est évidemment une grossière supercherie parce que in fine, tout cela est toujours fondé sur une violence réelle, sur la terreur, sur l’Omerta. En réalité, ils imposent une prise en otage des habitants du quartier et contraignent à une forme de complicité avec le trafic. Cette situation est inacceptable. Il ne faut pas laisser le terrain libre. La République doit être partout chez elle et son premier représentant c’est le maire. » Rappelant qu’en termes de sécurité, il avait fait de la lutte contre les narcotrafics, mais aussi contre les violences intrafamiliales et les cambriolages, sa priorité dans le Vaucluse explique le Préfet : « Nous avons multiplié les opérations. Nous prononçons des interdictions de paraitre face aux dealers, face aux guetteurs et face à tous ceux qui s’associent au trafic. Dans ce cadre, nous avons procédé à 17 interdictions visant les trafiquants et les guetteurs qui leur interdisent de revenir sur les points de deal. On a déjà trois interpellations à la suite de réapparitions sur le terrain et une présentation devant les juges. Par ailleurs, il est inacceptable que des individus liés au narcotrafic bénéficient de la solidarité nationale, par exemple en occupant des logements sociaux. Depuis le début de l’année, on a six occupants de logements sociaux qui ont été expulsés en raison de leurs liens avec le narcotrafic. On a 7 dossiers en cours. Enfin, nous agissons contre les commerces qui servent à la couverture du narcotrafic. On a fermé deux épiceries pour des liens directs avec le narcotrafic. On en a fermé 71 en 2025, contre 51 l’année précédente, pour trouble à l’ordre publique. » Dans la foulée, le préfet a invité les maires à prendre contact avec ses services : « Que ce soit les interdictions de paraître, les expulsions de logements locatifs pour liens avec le narcotrafic, les fermetures de commerces, nous agissons sur la base des renseignements que vous nous fournissez qui sont exploités par les services en toute confidentialité et qui permettent d’intervenir avec la police administrative sans négliger le côté judiciaire qui va permettre de s’attaquer aux trafics. »
« Si on veut rester attractif, il faut qu’on soit capable de loger nos enfants et nos salariés. »
Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse.
Par ailleurs, Thierry Suquet, qui s’est réjouie d’enfin pouvoir assister à sa première AG des maires de Vaucluse (l’an dernier il avait obligé de se rendre en urgence à Paris à une réunion de tous les préfets avec le ministre de l’intérieur d’alors), a aussi souligné l’importance du logement. « Le logement, c’est un défi. C’est bien de créer des emplois mais si on ne propose pas de logement aux salariés… Si on veut rester attractif, il faut qu’on soit capable de loger nos enfants et nos salariés. Notamment du logement social qui est d’abord destiné aux salariés de nos entreprises et à nos enfants qui, aujourd’hui, sont au collège, au lycée et à l’université. Pour relever ce défi, j’invite évidemment le Grand Delta habitat, comme les autres organismes de logement social, à mettre en œuvre ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est-à-dire du logement social adapté dans les petites communes et dans les communes rurales qui répondent à des besoins locaux en négociant les conditions d’entrée des locataires pour répondre aux besoins des collectivités. A faire de la démolition et de la reconstruction dans les grands quartiers populaires où l’on a besoin de faire de la mixité sociale. »
Agrivoltaïque : ne pas servir de l’agriculture comme prétexte « Un projet agrivoltaïque, c’est un projet qui est porté par un exploitant agricole qui a pour objectif de développer l’agriculture vauclusienne. Ce n’est pas un projet qui est porté par une entreprise énergétique qui se sert de l’agriculture comme prétexte », prévient Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse. Même si la tendance est à l’accélération des projets photovoltaïque, « ce développement ne doit pas se faire sans conditions, poursuit le 1er représentant de l’Etat dans le département. Cet essor ne doit pas se faire au détriment de l’agriculture et de la biodiversité. L’Etat sera opposé à tout projet qui consommerait des terres agricoles ou des espaces naturels. Il faut prioriser les espaces déjà artificialisés. Nous pouvons le faire ensemble en utilisant les pouvoirs d’adaptation et de dérogation du Préfet. Pour cela, nous avons notamment mis en place un guichet unique à la DDT (Direction départementale des territoires) de Vaucluse. »
« Nous croulons sous poids de la norme. »
Joël Balandraud, vice-président de l’AMF
« Nous croulons aussi sous poids de la norme, se plaint par ailleurs Joël Balandraud, vice-président de l’AMF. Aujourd’hui, la norme coûte très, très cher. Un nouveau bâtiment administratif en 2025 c’est un surcoût terrible en matière d’investissements. Autre exemple, quand je restaure un statuaire dans une église, en fonction de l’ABF (Architecte des bâtiment de France) sur lequel vous tombez, qui pourtant applique exactement les mêmes textes, vous pouvez avoir un rapport de coûts de 1 à 3. Et là, je parle d’une restauration de statuaire comprise entre 5 000€ à 15 000€. Mais quand il s’agit de millions d’euros… Nous sommes accablés de décrets et de règlements supplémentaires qui renforcent tous ces tracas administratifs surtransposés par des hauts fonctionnaires qui interprètent la règle. Dans les mêmes administrations départementales ou régionales les doctrines ne sont pas constantes. Le poids de la norme est relativisé. Nous avons un grand espoir, c’est qu’un jour le préfet de département prenne tout cela sous sa coupe et fasse le tri de l’interprétation des textes par les uns et par les autres. Nous voulons plus de pouvoir local au préfet et aux élus locaux. Plus de confiance envers le local pour les administrations d’État, pour les communes et pour les maires. Cette demande de liberté est forte. Nous avons besoin de confiance pour se réengager. »
« Conservez la foi et continuez d’être engagé chaque jour. »
Pierre Gonzalvez
Garder le cap et tenir la barre Enfin, alors qu’une partie des maires vauclusiens présents ne sera pas là l’année prochaine après les élections municipales de mars 2026, le président de l’AMV a émis en conclusion son souhait « que cette assemblée soit composée l’an prochain, d’élus dévoués, serviteurs de leur territoire, qui aiment le Vaucluse. Car face à l’adversité, je sais aussi que nombre d’entre vous conservez la foi et continuez d’être engagé chaque jour. Que malgré les difficultés, l’amour de vos territoires, des acteurs qui les animent et les font vivre, vous encouragent à poursuivre. Je veux donc vous remercier sincèrement pour avoir su garder le cap et tenir la barre. »
Laurent Garcia
Les élus disparus Lors de cette AG, Christian Gros, secrétaire général de l’AMV et maire de Monteux, a tenu à rendre hommage aux 24 élus vauclusiens décédés récemment. Après une minute de silence en leur honneur (voir photo ci-dessus), il les a tous cité : – Francis Matheron, maire de juin 1995 à mars 2001 de Saint-Martin-de-Castillon. – Francis Farge, élu en mars 1983, conseiller municipal puis maire de Lioux de 1985 à 2024, soit durant 39 ans. – Claudine Ghio, ancienne conseillère municipale de Saint-Martin-de-Castillon. – Claude Pagès, conseiller municipal dès 1989, puis adjoint au maire et maire de Méthamis de 2008 à 2020. – Gérard Sautel, maire de Visan de 1989 à 2008. – Guy Aubert, adjoint au maire de Viens de 2001 à 2014. – André Lambert, adjoint au maire de Violès 1983 à 99, puis maire de 1989 à 1995. – Claude Cornutello, adjointe au maire de Saint-Didier. – Roger Fenouil, maire de Rustrel de 2008 à 2014. – Paul Pessemesse, maire de Sivergues de 2001 à 2004. – Guy Morel, maire de Sérignan-du-Comtat, de 1989 à 2001 et premier président de la communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence, de 1992 à 2001. – Jean-Raymond Peyre, adjoint au maire de Mérindol de 2001 à 2008 et conseiller municipal de 2008 à 2014. – Liliane Chambarlhac, adjoint au maire de Châteauneuf-de-Gadagne. – Henri Copier, adjoint au maire de Violès de 2008 à 2020 et conseiller municipal de 2001 à 2025. – Jean-Claude Begnis, élu sous le mandat d’André Rey, de 1995 à 2001, puis sous le mandat de Michel Bayet et d’Anne-Marie Bardet, de 2008 à 2020. Il exerça les fonctions d’adjoint au maire de Sarrians durant son dernier mandat de 2014 à 2020. – Daniel Serra, adjoint au maire d’Aubignan de 1983 à 2020. – Joseph Devaux, premier adjoint au maire de Sivergues depuis 2008. – Claude Bergé-Laval , maire de Beaumont-de-Pertuis de 1983 à 2014. – Henri Girard, maire de La Roque-Alric de 1971 à 2008, c’est-à-dire durant 37 années, après avoir exercé un mandat de conseiller municipal de 1985 à 1971. – Mathieu Pellegrin, conseiller municipal à Saint-Martin-de-Castillon. – Gilbert Guigue, conseiller municipal de 1971 à 1983, et adjoint au maire de Violès de 1983 à 2001. – Jérôme Casalis, premier adjoint au maire de Caumont-sur-Durance de 1995 à 2008 puis premier adjoint au maire de Bonnieux de 2008 à 2014 avant de devenir conseiller municipal jusqu’en 2025. – Maurice Giro, maire honoraire de Cavaillon. Il a été conseiller général de 1988 à 2002, et maire de Cavaillon de 1992 à 2008. Également député de la deuxième circonscription de Vaucluse de 2002 à 2007. – Gaby Bézert, maire honoraire de Venasque, adjoint de 1971 à 1980, et maire pendant 40 ans, de 1980 à 2020. « Une pensée à chacun de ces serviteurs de la République », a rappelé Christian Gros avant de souhaiter la bienvenue à Bernard Le Dily, élu maire de Mormoiron en fin d’année dernière et 2024, et Joseph Saura, réélu maire d’Uchaux suite à l’élection municipale partielle de décembre dernier. Ce dernier ayant déjà été maire de 2008 à 2020.
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
Ces samedi 15 et dimanche 16 novembre, le Salon du mariage d’Avignon fait son grand retour au Parc des expositions de la ville. Quelque 80 exposants sont attendus.
L’agence événementielle ID Organisation, basée à Cavaillon, organise une nouvelle édition de son Salon du mariage ce week-end à Avignon. L’occasion pour les futurs mariés de se renseigner et de trouver les prestataires qui les accompagneront lors du plus beau jour de leur vie.
Un thème méditerranéen
Chaque année, le Salon repose sur un thème qui reflète les tendances du moment. Après un hiver féérique en 2023 et une escapade mexicaine en 2024, l’événement tournera cette fois-ci autour de la Dolce Vita. Vespas colorées, citrons et ambiance méditerranéenne seront au programme.
Plus de 80 exposants
Wedding planners, traiteurs, photographes, fleuristes, joaillers, et bien d’autres professions seront représentées parmi les exposants. Les visiteurs pourront se renseigner, prendre des contacts, et commencer (ou continuer) à planifier leur mariage. Des défilés seront organisés à 12h et à 16h30 pour mettre en avant les robes de mariée et les costumes.
Entrée gratuite pour les futurs mariés (réservation obligatoire via la billetterie en ligne). Samedi 15 novembre de 10h à 19h. Dimanche 16 novembre de 10h à 18h. Parc des Expositions. Chemin des Felons. Avignon.
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
« Nous sommes vraiment très satisfaits de l’évolution de ce congrès, qui à l’image de ce qui se fait au niveau national, accueille bien évidemment notre assemblée générale des maires mais propose aussi un salon à destination de l’ensemble de nos élus et des partenaires des collectivités locales, explique Pierre Gonzalvez, président de l’AMV (Association des maires de Vaucluse). Aujourd’hui, ce salon est un vrai rendez-vous économique avec les forces civiques. Un événement, qui est très attendu par tout le monde. »
En effet, si beaucoup de maires étaient présents les années précédentes, ils étaient souvent peu accompagnés, souvent par le 1er adjoint mais peu par les services administratifs et techniques.
« L’an dernier, nous avons pu observer que les délégations devenaient de plus en plus importantes, poursuit celui qui est aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. Pour nos collectivités c’est une chance d’avoir nos cadres ou nos agents venir au contact avec des acteurs économiques, sociaux et institutionnels du département. L’occasion pour les visiteurs, de plus en plus nombreux, de découvrir cet écosystème local présenté, offrant des opportunités d’avoir tous les clients potentiels ou les prospects dans une unité de temps et de lieu. »
Plus de 120 exposants attendus « Après plusieurs années à Monteux, nous avons changé de braquets en passant au parc des expositions et d’années en années nous avons eu de plus en plus d’exposants », poursuit celui qui est aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. Ainsi, d’une cinquantaine de stands il y a 4 ans, les organisateurs d’AP Média tablent sur plus de 120 exposants cette année (voir encadré en fin d’article) après les 80 de l’an dernier. C’est pour cela que trop à l’étroit dans les halls E et F, ce Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse 2025 va investir pour la première fois la moitié du grand hall A. « L’an dernier, nous avons été un peu à l’étroit au vu de la fréquentation qui augmente chaque année », reconnaît Benjamin Fievet, chef de projet chez AP Média.
Le Programme 8h15 : Ouverture du salon au public, café d’accueil offert servi sur les stands 9h0–11h : Assemblée générale de l’AMV 84 : Sur invitation et réservée au Maire ou son représentant. 9h30-10h : Présentation de la charte ATSEM, par le Centre De Gestion de la fonction territoriale de Vaucluse, sur l’espace Agora. 10h-10h30 : Présentation du réseau des secrétaires de mairie, par le Centre De Gestion de la fonction territoriale de Vaucluse, sur l’espace Agora. 11h : Inauguration du Salon. 12h30 : Cocktail déjeunatoire servi sur les stands. 13h30 : Signature de convention de partenariat entre Enedis et le SDIS de Vaucluse, sur l’espace Agora. 14h : Le SDIS au service des territoires, par le Colonel Christophe PAICHOUX, sur l’espace Agora. 14h30 – 16h : La parole aux Maires, sur l’espace Agora. 14h30 – 15h : Présentation de L’association « L’outil en Main » par Pierre GONZALVEZ, Président de l’AMV84 et Maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et Anthony ZILIO, Maire de Bollène. 15h – 15h30 : Retour d’expérience sur l’Obligation Légale de Débroussaillement et l’opération conduite pendant 3 ans avec l’ONF pour le débroussaillage complet d’une colline située au coeur du village, par Frédérique ANGELETTI, Maire de Vaugines. 15h30–16h : Présentation du Pôle Multi Activités réalisé par la commune de Caumont sur Durance, par Claude MOREL, Maire de Caumont sur Durance. 16h : La Communication Préélectorale, par l’Ordre des Avocats de Vaucluse, sur l’espace Agora. 16h30 : Fermeture du Salon.
Parole aux maires Côté programme (voir ci-dessus), la journée s’articule autour de plusieurs temps forts. En premier lieu, l’AG annuelle des maires de Vaucluse « La nouveauté cette année c’est qu’il y a vraiment une volonté de faire intervenir les maires afin qu’il s’adresse aux autre maires pour partager leurs solutions et leurs retours d’expérience », annonce Benjamin Fievet. Des échanges qui prendront la forme de tables rondes intitulée ‘La Parole aux maires’ qui, cette année, auront pour thème notamment ‘Le retour d’expérience sur l’obligation légale de débroussaillement’, par Frédérique Angeletti, maire de Vaugines, ‘La présentation du pôle multi activités réalisé par la commune de Caumont-Sur-Durance’ par son maire Claude Morel, ainsi que la présentation de l’association ‘L’outil en main’ par Pierre Gonzalvez et Anthony Zilio, maire de Bollène.
« C’est un événement très attendu, insiste Marie-Céline Guibaud, directrice production et communication d’AP Média qui organise 17 salons de ce type en 2025. Parce que c’est avant tout un moment de rencontre et d’échange pour les élus et leurs cadres qui, finalement, n’en ont pas forcément beaucoup dans l’année. Un moment où ils peuvent parler de leur expérience, de leurs problématiques, de leur succès ainsi que des projets qu’ils ont mis en œuvre et réalisés. »
La liste des exposants Aménagement et construction AGILIS ANGELOTTI AMENAGEMENT BOUYGUES ENERGIES ET SERVICES CARRIERES COPAT & COVAL CFP84 CITEOS COLAS EIFFAGE ROUTE GRAND SUD ENEAL ENERGIS ENGINEERING EUROVIA ROBERT TP FRAMATEQ GARD’BOIS GÉOMÈTRES-EXPERTS DE VAUCLUSE GHM – ECLATEC GROUPE BRAJA GROUPE CITADIS SPL TERRITOIRE VAUCLUSE GROUPE OMNIUM GSE CONFLUENCE KAZUBA- Toilettes publiques KOMPAN LUMIERES DE FRANCE NEOTRAVAUX NEOSOLAR PURPLE ALTERNATIVE SURFACE QUALI-CITÉ RAMBIER AMENAGEMENT SAS MAURIN SNEF SIGNATURE MEDITERRANEE SOBECA SOLS PROVENCE GROUPE SOLS SUDCO TALCO LR UNICEM SUD PACA CORSE
Banque, Assurance, Social et Santé AARPI AD&M – AVOCATS CNAS FEDERATION ADMR DE VAUCLUSE GROUPAMA MEDITERRANEE MNFCT MUTUELLE NATIONALE TERRITORIALE SFHE / AVPSE
Culture, Loisirs et Tourisme A.D.A.M.A.84 ASS DES ANCIENS MAIRES ET ADJOINTS DU VSE ESPACE ENSEIGNE
Énergie et Climat ADS DESIGN AKUO ENERGY ALBIOMA SOLAIRE FRANCE ALTE Agence Locale de la Transition Energétique BLACHERE ILLUMINATION BORALEX CEDER CNR CVE EDF EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES ENEDIS FALAIZE ENERGIES ALTERNATIVES GEOSYNERGIE GRDF H2AIR HARGASSNER FRANCE ALPES Q ENERGY SYNDICAT D’ENERGIE VAUCLUSIEN TOTALENERGIES VEOLIA EAU
Environnement et Cadre de vie COMMUNES FORESTIERES VAUCLUSE CVALCYON IDVERDE INTERFEL – Fruits et légumes à l’école PIETO – Sécurité des piétons SUEZ
Institutionnels et cohésion territoriale AGENCE DE L’EAU – Sauvons l’eau ASSOCIATION DES MAIRES DE VAUCLUSE – AMV84 AVIGNON UNIVERSITE BANQUE DES TERRITOIRES CAF, CPAM et MSA – 80 ans de solidarité CAPEB VAUCLUSE CAUE DE VAUCLUSE ADIL DE VAUCLUSE CENTRE DE GESTION FTP 84 CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE VAUCLUSE CHAMBRE DE METIERS & ARTISANAT PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR FEDERATION BTP 84 FEPEM ORDRE DES AVOCATS – BARREAU D’AVIGNON PREFECTURE DE VAUCLUSE-SERVICES DE L’ETAT REGION SUD MAISON DE LA REGION 84 SAFER PACA SOLIHA VAUCLUSE UGAP VAUCLUSE INGENIERIE VAUCLUSE PROVENCE ATTRACTIVITE
Médias MIDI LIBRE – MIDI LEGALES
Numérique et Connectivité ADMISTRIA BOUYGUES TELECOM E-FICIENS ENETIK Cybersecurité – Infogérance – Cloud souverain ERM AUTOMATISMES ET IOT MY-ETECHNO GROUPE UNICOMM LOGIROAD MA COM’UNE MAIRISTEM ORANGE VAUCLUSE NUMERIQUE
Sécurité, Prévention et Protection GENDARMERIE NATIONALE HIKVISION FRANCE INEO EQUANS LEASE PROTECT FRANCE MIDITRACAGE POLICE NATIONALE – DIPN DE VAUCLUSE SDIS 84 – Sapeurs-Pompiers SECURITE VOL FEU SNEF CONNECT
Transport et Mobilités CAMPING-CAR PARK ELECTRIC 55 CHARGING GRM – VVO GROUPE IPPOLITO GROUPE LA POSTE PROVENCE COMPTAGE ROUTIER BET MOBILITE ET TRAFIC VOYAGES ARNAUD
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
Collégiens, lycéens, étudiants, parents et adultes en reconversion sont allés à la rencontre des 200 professionnels présents pour la Nuit de l’Orientation. L’occasion pour les 2 500 visiteurs de découvrir les opportunités de carrière, d’identifier les métiers qui pourraient leur correspondre, et d’obtenir des conseils pour concrétiser leur projet professionnel.
L’événement était divisé en plusieurs espaces où les Avignonnais et Vauclusiens ont pu rencontrer les professionnels, obtenir des conseils personnalisés au travers de test et d’ateliers pour mieux déterminer leurs profils, centres d’intérêt et motivations, être accompagnés par des professionnels de l’emploi pour structurer leur projet, mais aussi assister à des tables rondes et autres animations autour des métiers qui recrutent.
Les visiteurs ont donc pu en apprendre davantage sur les secteurs porteurs comme l’industrie, les nouvelles technologies, la santé, le bâtiment, l’agriculture, et bien d’autres.
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
Du 14 au 18 janvier prochains, Cheval Passion fera son retour au parc des expositions d’Avignon pour une 40e édition qui aura pour thème la transmission. Ce jeudi 23 octobre marque l’ouverture de la billetterie pour cet événement très attendu du public et des professionnels du milieu équestre.
C’est à L’Isle-sur-la-Sorgue, chez Magali Delgado et Frédéric Pignon, deux références dans le monde équestre, qu’a été présentée la prochaine édition de Cheval Passion. « Nous sommes fiers et honorés de faire partie de cette nouvelle édition de Cheval Passion, puisque c’est là où l’on s’est vus pour la première fois », raconte le couple.
Cet événement, organisé par Avignon Tourisme et la Ville d’Avignon, est chaque année très attendu par les Avignonnais et Vauclusiens, mais aussi dans le reste de la France et du monde. L’édition 2026 aura une saveur particulière puisque la manifestation, qui se tiendra du mercredi 14 au dimanche 18 janvier, célèbrera son 40e anniversaire. La transmission sera au cœur de cette nouvelle édition.
Un événement né en 1985
Si l’on peut affirmer qu’Avignon est une terre de théâtre, la ville est aussi une terre de cheval, Cheval Passion étant le 2e plus gros événement du territoire. Chaque année, ce sont 70 000 visiteurs en moyenne qui poussent les portes du parc des expositions pour s’immerger dans le monde équestre.
« À l’origine, Cheval Passion a été créé pour redonner un peu de vie à Avignon. »
Maurice Galle, responsable équestre de Cheval Passion
Cet événement d’envergure est né sur la Place de l’Horloge, autour d’un café, lors d’une discussion entre amis cherchant à créer une manifestation pouvant animer la ville et attiser son attractivité durant le mois calme de janvier. 40 ans plus tard, Cheval Passion est l’un des plus gros événements équestres au monde, regroupant les plus grands cavaliers et équidés, et révélant les talents de demain.
La transmission
Pour marquer le coup pour les 40 ans, les organisateurs ont articulé cette édition autour de la transmission des cultures et des arts équestres, des savoir-faire et du patrimoine, ainsi que de l’amour du cheval. « Cheval Passion est assez précurseur puisque le milieu du cheval est en plein évolution avec un respect de l’animal de plus en plus important », affirme Maurice Galle.
Le respect du cheval, Magali Delgado et Frédéric Pignon le connaissent bien, il est d’ailleurs au cœur de leur pratique depuis leurs débuts. « On a commencé avec une vision différente sur le monde équestre, dans le respect du cheval, qui était souvent contraint à l’époque, explique Frédéric. On a misé sur la communication avec l’animal. » Aujourd’hui, le couple agit aussi en faveur de la transmission, au travers des stages qu’ils donnent, qui remportent un franc succès.
Comme pour chaque édition, le Salon de Cheval Passion se tiendra tous les jours de l’événement et fera la promotion des activités équestres et de l’innovation dans la filière. Cette année, quelque 150 exposants seront présents.
« Cheval Passion est une référence internationale, les producteurs mondiaux viennent y faire leur marché. »
Frédéric Pignon
Les visiteurs pourront se renseigner sur tous les produits pour le bien-être du cheval, le matériel spécifique aux différentes disciplines, l’équipement pour le cavalier, les véhicules, les bâtiments hippiques, l’enseignement et les formations, le tourisme équestre, l’art animalier, et les professionnels du spectacle.
Réédition du Village des Artisans
En plus du Salon, il y aura aussi le Village des Artisans, qui revient pour une seconde édition, et qui accueillera une vingtaine de professionnels qui mettront en avant leur savoir-faire en lien avec le milieu équestre.
Le public pourra donc découvrir le travail du cuir, la sellerie, la métallerie, la réalisation d’harnachement ou de bijoux de crin, ou encore la prestation autour du bien-être animal.
Un salon réservé aux professionnels
Alors que Cheval Passion fêtera ses 40 ans, le Marché international du spectacle équestre de création (MISEC), lui, célèbrera ses 20 ans. Réservé aux professionnels, ce salon met en relation les artistes équestres et les organisateurs de spectacles venus de toute l’Europe.
Près de 300 professionnels sont attendus pour cette édition. « Le MISEC permet la signature de presque 80% des contrats à l’année dans le milieu équestre », révèle Fabien Galle, qui travaille aux côtés de son père Maurice, et qui est notamment le metteur en scène du Gala des Crinières d’or.
Les spectacles équestres
L’événement Cheval Passion s’ouvrira avec les spectacles de Poney Passion, qui réunit les jeunes cavaliers de différents poney-clubs dans le cadre du dispositif Graines d’Artistes, initié en 2018 par Cheval Passion dans le but de faciliter l’accès à tous les enfants au monde du cheval.
Le célèbre Gala des Crinières d’Or, présenté depuis 20 ans par Calixte de Nigremont, réunira chevaux et cavaliers d’exception comme Magali Delgado et Frédéric Pignon, Gari Zoher, le voltigeur Samuel Hafrad, l’équipe de France de voltige, mais aussi la Cavalerie de la Garde Républicaine. Cinq représentations auront lieu les jeudi 15 et vendredi 16 janvier à 20h30, le samedi 17 à 15h et 20h30, et le dimanche 18 à 15h.
Le Cabaret Équestre, quant à lui, fera son retour deux fois par jours durant toute la durée de l’événement. Chaque année, il compte une vingtaine d’artistes et de compagnies et il révèle de nombreux talents. Cette année, ce sont principalement des artistes et compagnies français qui fouleront la scène du Cabaret Équestre, mais aussi quelques Italiens. « C’est un lieu d’expression unique où ont démarré de grands artistes et ont émergé de grandes idées », affirme Fabien Galle.
La réflexion et l’éducation représentent aussi une part importante de Cheval Passion. Au travers de conférences et masterclass en accès libre, animées par des experts et coachs reconnus, les visiteurs pourront en apprendre davantage sur la filière, ou encore sur les 40 dernières années de Cheval Passion.
Monter à cheval, enseigner l’équitation, créer un élevage, devenir propriétaire d’un équidé… L’Ordre des avocats du Barreau d’Avignon assurera des permanences et des consultations gratuites pour éclairer toutes ces notions.
Informations pratiques
Le Salon de Cheval Passion sera ouvert du mercredi 14 au samedi 17 janvier de 9h à 19h et le dimanche 18 de 9h à 18h. Le prix d’entrée est à partir de 13€ et gratuit pour les -3ans.
Le Gala des Crinières d’Or aura lieu les jeudi 15 et vendredi 16 janvier à 20h30, le samedi 17 à 15h et 20h30, et le dimanche 18 à 15h. Le prix de la place est à partir de 23,50€.
Pour accéder à la billetterie de Cheval Passion, cliquez ici.
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
En juillet 2024, le Conseil Municipal d’Avignon votait une délibération résiliant à la fois le bail de gestion immobilière qu’elle avait confié à la SCI du Parc Expos et la convention d’exploitation signée avec Avignon Tourisme. Parallèlement, une grande réflexion sur le futur de cet équipement d’envergure était lancée. Ces décisions marquent la volonté de la ville de vouloir trouver rapidement un avenir pérenne et viable au Parc Expos. Un chantier qu’elle n’entend pas mener seule.
La délibération N° 10 du conseil Municipal du 18 juillet 2024 (voir ici) sera sans aucun doute un moment important pour le futur du Parc Expos d’Avignon. En actant la résiliation du bail de gestion immobilière confiée à la SCI (Société Civile Immobilière) du Parc Expos (voir ici) et celle de la convention d’exploitation déléguée à Avignon Tourisme, la ville a souhaité remettre tout à plat. Même si dans les faits la dissolution de la SCI n’est pas effective et Avignon Tourisme poursuit sa mission d’exploitation du site, la volonté de vouloir trouver une solution est bien réelle.
Depuis la création de ce montage, en 2011, ( SCI pour la gestion immobilière et Avignon Tourisme pour l’exploitation), l’activité était déficitaire. Dans ce schéma, Avignon Tourisme se devait de payer un loyer à la SCI dont une partie était indexée sur les revenus tirés de l’exploitation du site. Mais, malheureusement les revenus n’étaient pas à la hauteur attendue. Et c’est la SCI du Parc Expos, détenue à 45 % par la SEM Citadis (aménageur de la zone d’Agroparc), à 45 % par Avignon Tourisme et à 10 % par la CCI de Vaucluse, qui porte dans ses comptes le déficit. Une situation difficilement tenable, d’autant que la SCI a investi plus de 6 M€ sur le site.
La ville n’entends plus être seule à bord du navire…
En juillet dernier le Conseil Municipal a également voté la mise en œuvre d’un protocole de développement et de coopération (voir ici) qui a pour mission d’étudier les différents scénarii pour le futur de cet équipement. Sont associés à ce protocole : la Région, le Conseil Départemental, la Communauté d’agglomération et d’autres acteurs comme, la SPL Avignon Tourisme, la CCI de Vaucluse, la SEM Citadis et la Banque des Territoires. Cette dernière apportant son concours pour le financement des études. Ce protocole illustre la volonté de la ville d’élargir le cercle des associés et des partenaires. Elle n’entends plus être seule à bord du navire…
Si les travaux de réflexion sur le futur du Parc Expos viennent à peine à démarrer, de nombreuses idées circulent d’ores et déjà. On le serait à moins. Cet équipement bénéficie d’un emplacement unique, sa surface est conséquente (près de 20 hectares) et les infrastructures existantes sont de réels atouts, même si « des remises à niveau seront nécessaires » concède-t-on du côté de la mairie. Mais d’emblée « une nouvelle vocation s’impose » dit-on du côté de Citadis. C’est sans doute un préalable acquis : le Parc des Expos ne sera plus seulement un lieu évènementiel.
Tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations
Les hypothèses de travail sont aussi nombreuses que variées. Conserver une activité salons et expositions semble une évidence mais avec une modularité accrue. Ensuite d’autres projets sont sur la table. Accueillir sur une partie du site des activités liées à la naturalité et l’agriculture. Il s’agirait de renouer avec la vocation première de la zone, dont le nom est issu : « Agroparc ». Renforcer ce technopole agro-alimentaire peut faire sens. Ces nouvelles activités viendraient en complément des entreprises du secteur déjà installées, de l’implantation de la chambre d’agriculture, de l’INRAe et de l’institut Agrosciences, Environnement et Santé du campus universitaire Jean-Henri Fabre. Sans parler de la toute proximité du MIN d’Avignon.
Doter la zone d’équipements sportifs est également un projet qui semble une évidence et une nécessité. Sur Agroparc vivent 6 000 étudiants, 3 000 résidents sans compter les 10 000 employés qui y travaillent quotidiennement et il n’existe aucun équipement sportif.
Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité et/ou de studios cinéma
Côté ville on verrait bien le hall A utilisé pour des concerts. Une sorte de Zénith en quelque sorte. Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité (jusqu’à 8 000 personnes), capable d’accueillir, dans d’excellentes conditions, des artistes de renom. Ce qu’elle n’a pas aujourd’hui.
Côté département on imagine qu’une partie des bâtiments existants pourraient être utilisée comme base logistique arrière pour les tournages en extérieur du cinéma et la télévision. Ce projet pourrait constituer une nouvelle étape vers la création d’un pôle image après l’arrivée en septembre dernier de l’École Audiovisuelle 3iS sur la zone d’Agroparc.
En définitive, tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations. Mais forcement ils réduiront la taille disponible pour des grands événements comme Cheval Passion ou Motor Passion. Devront-ils chercher un autre point de chute ? Un autre question sur laquelle il conviendra de statuer.
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
Déesse du design automobile du XXème siècle dans le tiercé Ford Model T et Mini, cette voiture culte dessinée par Flaminio Bertoni, créateur avant elle de la Traction avant et de la 2 CV, est l’invitée d’honneur de l’Avignon Motor Passion 2025 du vendredi 21 au dimanche 23 mars, le rendez-vous des passionnées de véhicules de collection et de prestige qui depuis 150 ans ont révolutionné nos mobilités. Elle est la voiture des présidents de la République Française, dont le Général de Gaulle, mais aussi de Louis de Funès dans Le grand restaurant ou de Simon Baker, alias Patrick Jane dans la série TV Le mentalist.
Cette icône concentre une mine d’innovations techniques : suspensions hydropneumatiques, capot plongeant avec museau surbaissé, phares à iode pivotants, direction assistée, clignotants arrière en forme de tuyères d’avion à réaction, en version d’élégant cabriolet pour escapades sur la Riviera comme en break où elle a servi d’ambulance et de voiture de reportage au temps de l’ORTF, peinte en gris et bleu clair. Et le dimanche 23 mars à partir de 10h, 70 d’entre elles seront exposées entre les halls A et L du Parc des Expositions.
Autre marque symbole de l’élégance à la française qui sera mise en vedette à Châteaublanc, Delahaye, fondée en 1894 dont la Type 135 a remporté le Rallye de Monte Carlo et les 24 du Mans dans les années 30. Mais aussi la Brescia d’Ettore Bugatti. Un hommage sera rendu à Thierry Sabine, créateur du Rallye Paris-Dakar au Hall J avec 500m2 de sable et de rochers. Bruno Saby, qui avait remporté l’épreuve en 1993 participera au salon. L’Association Les 4 A proposera un plateau d’anglaises de légende : Mini, Jaguar, Rolls & Royce, MG, Triumph et Lotus. « Déjà 400 exposants sont inscrits, précise Camille Bourges, commissaire du salon avec son fils Florent. Une centaine de clubs d’amateurs de véhicules de collection seront là pour valoriser ce patrimoine. »
L’Association cavaillonnaise Nostalgy Motors 70 a concocté un plateau de l’âge d’or de la moto avec, évidemment les japonaises de Honda, Yamaha, Kawasaki, mais aussi les Norton, Harley, Triumph et Ducati. Et des pilotes qui ont brillé au Bol d’Or il y a 50 ans comme Sarron, Rougerie, Chemarin, Baldé ou le champion de side-car Alain Michel sont invités.
Mais il n’y aura pas que des voitures, tout ce qui est « mobile » sera présent : bâteaux, chars, jeeps, tracteurs, voitures de pompiers. Également des stands de pièces détachées. Présents enfin, deux camions qui participeront au « Grand Prix du Castellet » fin mai dans le Var. Rendez-vous les 21, 22 et 23 mars prochains pour l’Avignon Motor Passion. L’an dernier, ils avaient été 34 000 fans à le visiter.
Chiffres-clés de la voiture ancienne en France : – 1 million de véhicules anciens – 2,5% du parc roulant – 400 000 collectionneurs – 1 000 clubs – 500 entreprises spécialisées (mécaniciens, selliers, carrossiers, techniciens) – 24 000 emplois – 4Mds€ de chiffre d’affaires – 71% sont des automobiles et 16% des motos – 97% des collectionneurs sont des hommes dont 45% de retraités
Avignon va monter sur ses grands chevaux pour les 40 ans de Cheval Passion du 14 au 18 janvier
Ces samedi 22 et dimanche 23 février, le Musée éphémère des dinosaures s’installera au Parc des Expositions d’Avignon. Le public fera un bon dans la Préhistoire et pourra déambuler entre une centaine de dinosaures grandeur nature.
Voyage vers le passé assuré ce week-end au Parc des Expositions d’Avignon avec le Musée éphémère des dinosaures. Les géants de la Préhistoire vous donnent rendez-vous pour un événement unique qui a déjà conquis de nombreux Français et Européens.
Une centaine de créatures XXL seront exposées. Certaines seront même animées mécaniquement pour faire vivre au public un moment plus vrai que nature 70 millions d’années en arrière. Il sera possible de déambuler parmi les vélociraptors, tyrannosaurus rex, diplodocus et ankylosaures, ou encore de jouer les apprentis archéologues.
Plusieurs spectacles seront proposés aux visiteurs à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, et 17h mettant en scène des maquettes robotisées géantes
Samedi 22 et dimanche 23 février. De 10h à 18h. 10€ ou 12€ (billetterie en ligne). Parc des expositions. Chemin des Felons. Avignon.