26 avril 2024 |

Ecrit par le 26 avril 2024

Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Au début du mois d’avril, l’Espace Naturel Sensible des marnes aptiennes de la Tuilière, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt, au cœur du Parc naturel régional du Luberon, a accueilli une opération de coupe de pins alliant gestion du site et préservation de la nature. Ce sont des chevaux qui ont permis l’évacuation des arbres.

La coupe de pins a été réalisée dans le but conserver une espace de garrigue sur ces sols marneux qui sont caractéristiques de ce secteur du Parc naturel du Luberon. L’objectif principal était de garder la visibilité des affleurements de marnes, qui constituent un élément de patrimoine géologique de grande valeur scientifique.

Des chevaux ont été l’élément clé de cette opération puisqu’ils ont permis, grâce à leur force, d’évacuer les arbres coupés. Le débardage au cheval permet d’éviter le traçage d’une piste afin de préserver le sol, la faune et la flore de cet espace sensible. Cette opération a été possible grâce à l’entreprise roussillonnaise Provence Hipposervices et trois de ses chevaux au poids moyen de 900kg.

Il a fallu une journée pour la coupe des pins et trois jours et demi pour évacuer les billes de bois dont certaines avoisinaient les 800kg. En tout, cinquante stères de bois, soit environ 45 tonnes, ont été abattues puis tirées sur 500 mètres en direction d’un site de stockage. Le bois sera en majorité valorisé pour la fabrication d’obstacles pour l’équitation, de piquets de clôture, ou encore de carton.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Dominique Santoni, présidente du Parc naturel régional du Luberon et présidente du Département de Vaucluse, Gilles Ripert, conseiller régional, maire de Caseneuve et président du Pays d’Apt, ainsi que Laure Galpin, directrice du Parc naturel régional du Luberon viennent de présenter les grands axes de la politique du Parc pour 2024 ainsi que la révision de la Charte qui fera l’objet d’une enquête publique. La nouvelle stratégie de développement territorial pour les quinze prochaines années sera axée sur la protection des paysages, la gestion durable des ressources naturelles et le développement ainsi que l’aménagement du territoire. Le tout dans une volonté d’adapter ces enjeux aux nouvelles problématiques environnementales et en garantissant une mobilisation des habitants.

« Le Parc naturel du Luberon c’est une vraie aventure, j’en fais partie en tant que présidente du département depuis 2017 et sincèrement une fois qu’on sait ce que ça représente, on ne peut pas ne pas le défendre ». C’est par ses mots que Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse a choisi de débuter la présentation réunion d’information du jeudi 18 avril 2024 à l’hôtel du Département, à Avignon.
En compagnie de Gilles Ripert, conseiller régional et Laure Galpin, directrice du Parc naturel régional du Luberon, la présidente du conseil départementale a présenté les grands projets à venir pour l’espace vivant et préservé qui s’étend sur 78 communes, dont 52 en Vaucluse. Parmi les grands axes d’amélioration à venir, la révision de la charte du parc qui doit être effective dès l’année 2025 était particulièrement attendue. Ayant été approuvé après une enquête publique, ce contrat moral fixera les objectifs du Parc et de ses partenaires sur la mise en œuvre d’un projet de territoire pour les 15 prochaines années.

Une nouvelle charte pour s’adapter aux changements climatiques
Bientôt 15 ans se sont écoulés depuis la dernière révision de la charte du Parc naturel régional du Luberon, en 2009. Entretemps, de nombreux changements climatiques et environnementaux sont apparus qu’il faut prendre en compte afin de proposer un projet territorial de plus adapté aux besoins actuels du Luberon. Ce nouveau texte qui sera la quatrième charte de l’histoire du parc est réfléchie depuis fin 2019 par la Région Sud Provence-Alpes Cote d’Azur et le Parc naturel régional du Luberon et portera un projet qui s’étendra de 2025 à 2040 avec des objectifs clairs.
Une révision qui fut un travail collectif qui a impliqué tous les acteurs locaux, des associations aux élus en passant par les habitants des communes impliquées comme l’a confirmé Laure Galpin, directrice du Parc « notre institution, l’équipe technique mais aussi les partenaires, les élus, les associations, les habitants qui ont eu un droit de consultation, c’est tout le territoire qui a agit pour cette nouvelle charte et c’était bien là toute notre ambition ».

Laure Galpin, directrice du Parc naturel régional du Luberon, Dominique Santoni, présidente du Parc naturel régional du Luberon et présidente du Département de Vaucluse, ainsi que Gilles Ripert, conseiller régional, maire de Caseneuve et président du Pays d’Apt.

Imaginer un urbanisme plus harmonieux
La charte du Parc a une portée juridique en matière d’urbanisme. Elle est opposable aux Schémas de cohérence territoriale (SCoT), aux plans locaux d’urbanisme communaux et intercommunaux ainsi qu’aux cartes communales qui doivent être compatibles avec elle. Adaptée aux particularités du territoire du Luberon, cette nouvelle charte a été pensée pour répondre aux évolutions environnementales, sociétales, économiques et les impacts que peuvent avoir ces changements sur les patrimoines naturels, culturels et le cadre de vie.

La volonté d’évaluer au mieux les changements climatiques et environnementaux était essentielle pour engager un renouvellement du processus du label ‘parc naturel régional’. Cette élaboration qui fut collective s’est déroulé en trois phase : une première avec la réalisation d’un diagnostic de territoire et l’évaluation de la mise en œuvre de la précédente charte, une seconde avec l’écriture d’un nouveau projet sur la base des enjeux définis conjointement pour les 15 prochaines années et une troisième avec l’adhésion totale des collectivités à ce nouveau projet de développement durable du territoire.

« La grande différence aujourd’hui c’est qu’il y a une réelle participation citoyenne. »

Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon et conseiller régional

La mise en perspective collective et la consultation de tous les acteurs et institutions impliqués dans la vie du Parc naturel du Luberon sont les grandes nouveautés pour cette charte #Luberon2040. Une idée partagée par Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon et conseiller régional « moi qui suis élu depuis 1995 et qui a donc connu la révision précédente je peux assurer que la grande différence aujourd’hui c’est qu’il y a une réelle participation citoyenne, même au niveau des élus. Autrefois, les élus étaient peu écoutés ce qui donnait lieu à des petits soucis de compréhension ou d’adhésion, on sent vraiment un changement depuis l’arrivée de Dominique Santoni » a-t-il déclaré.

Une charte collective et participative
Si la nouvelle charte Luberon #2040 entrera en vigueur seulement l’année prochaine, le travail de mise en place du texte est déjà en cours de finalisation avec notamment un temps fort primordial : l’enquête public ouverte sur ce nouveau projet de charte qui se déroulera du jeudi 2 mai à 9h au vendredi 31 mai 2024 à 17h30.
Elle permettra au public et habitants des 100 communes du périmètre d’étude du Parc naturel régional du Luberon d’être informé mais surtout d’échanger avec les commissaires enquêteurs afin de faire connaitre leurs observations et leurs propositions « 18 mairies réparties sur le territoire pour faciliter l’accessibilité aux habitants accueillent un registre papier sur lequel ils peuvent inscrire leurs observations. Cette initiative est accompagnée par une vingtaine de permanences des commissaires enquêteurs. » a tenu à ajouter Dominique Santoni.

« Un projet adapté au territoire. »

Laure Galpin, directrice du Parc

Cette enquête constitue un point de passage important comme l’a affirmé la présidente du Département de Vaucluse « en 2024, nous aurons deux temps forts avec cette fameuse enquête publique et puis on aura le troisième et dernier vote du comité syndical sur ce projet de charte qui aura lieu en septembre ».       

Le nouveau texte qui définira les grandes lignes du projet territorial global pour le Parc naturel régional du Luberon a été conçu avec une anticipation des problématiques à venir sur le plan environnementales et sociétales pour garantir des solutions, des ressources, des patrimoines mais aussi des outils aux générations futures « « il s’agissait avec cette nouvelle charte d’unir les collectivités territoriales dans un projet adapté au territoire et d’établir un projet qui permet de valoriser les ressources naturelles, le patrimoine culturel et sur sa préservation » confirme Laure Galpin, la directrice du Parc.

Le Parc s’étend sur 78 communes, dont 52 en Vaucluse.

Des thématiques et une réflexion d’avenir
La prise en compte du territoire, de ses acteurs et de ses spécificités a été crucial et a permis de dégager les enjeux principaux qu’il fallait traiter en priorité mais pas seulement « on a dégagé deux grands enjeux phares au sujet du changement climatique et de la perte de la biodiversité mais à l’intérieur on décline aussi tout un tas d’enjeux un peu plus spécifiques au territoire sur la préservation et la ressource en eau ainsi que la fréquentation des espaces naturels » a tenu à souligner Laure Galpin.

« Protéger et valoriser les patrimoines naturels avec la participation des communes. »

4 thématiques principales sont évoquées avec la révision de cette charte pour garantir un avenir durable à cette zone si fragile. La première est centrée sur la protection des paysages et la transmission des patrimoines, la seconde est volonté absolue de développer et aménager le territoire, la troisième est axée sur les synergies entre l’environnement et le développement économique « « c’est une vraie démarche collective qui permet de travailler avec les communes et qui permet de connaitre, de protéger et de valoriser les patrimoines naturels avec la participation des communes, des habitants et parfois selon les actions des scolaires. » précise Gilles Ripert.

Plusieurs projets seront ainsi menés en 2024 en lien avec ces grandes orientations de travail avec des spécificités sur certains sujets comme les atlas de la biodiversité et de la géodiversité communale «. En 2024, on aura cinq nouvelles communes nouvelles sur lesquelles on va travailler qui sont Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Voix, ce qui permettra d’enrichir toutes les données avec de la faune, de la flore, des zones humides, des habitants et de la géologie. C’est quelque chose de très désertifié qui offre la possibilité d’enrichir la connaissance qu’on a sur le territoire et de la mettre à disposition des communes » rajoute Dominique Santoni.

Un débardage de chevaux en guise de commencement
Un évènement a d’ailleurs déjà eu lieu dans cette optique de préserver la géodiversité et la biodiversité. Le jeudi 11 avril 2024, un débardage au cheval a eu lieu dans l’espace naturel de la Tulière, dans la commune de Saint-Saturnin-lès-Apt. Une opération de coupe de pins exemplaire, alliant respect de l’environnement et préservation de la nature. Il s’agit d’une coupe de pins dans un milieu de garrigue sur marnes, qui est en train d’être recouvert par les arbres. Elle a permis également de conserver la visibilité des marnes, qui constituent un élément de patrimoine géologique de grande valeur scientifique.

Dans le cadre de cette opération, l’utilisation du débardage au cheval, effectué par Provence Hipposervices pour l’évacuation du bois a apporté une approche respectueuse de l’équilibre naturel du site. Cette méthode traditionnelle préserve ainsi le sol, la faune et la flore locales. Puis le bois sera en majorité valorisé localement par la fabrication de cartons.

Une révision avec des défis et des changements concrets
Ce projet de charte devra remplir la lourde mission d’assurer une transmission d’un territoire préservé, habité et dynamique tout assurant des transitions favorables à la bonne santé et au bien-être du territoire du Luberon et de ses habitants. C’est pour cela que 6 défis concrets ont été prédéfinis pour relever les missions collectives qui sont à venir :

-Défi 1 : fédérer les femmes et les hommes autour du territoire.
-Défi 2 : Organiser le territoire pour faire des singularités du parc, un atout.
-Défi 3 : Préserver les biens communs afin d’assurer l’harmonie d’un territoire vivant.
-Défi 4 : Promouvoir un développement éco-innovant valorisant les ressources et les talents locaux.
-Défi 5 : Généraliser les modes de vie résilients pour favoriser un meilleur écosystème. 
-Défi 6 : Être un passeur de relais pour transmettre les cultures du territoire.  

Mais concrètement comment cette révision de charte s’est adaptée à tous ces changements intervenus sur le Parc naturel régional du Luberon ? Il y aura par exemple un accent particulier qui sera mis sur le plan de la préservation de l’eau ou de l’énergie (en raison du contexte climatique) ainsi que sur le plan de la souveraineté alimentaire.

47 mesures de la charte #2040 sont adossées à plusieurs objectifs de développement durable notamment des objectifs adoptés en 2015 par les Etats membres de l’Organisation des Nations unis qui constituent « l’agenda 2030 ». Un programme universel pour le développement durable que tous les pays devront mettre en œuvre et qui sera intégré au sein du nouveau texte mis en place « c’est une belle réponse locale aux enjeux globaux » tient à souligner Laure Galpin, directrice du parc.

Dans le cadre de l’opération ‘Objectif zéro déchet plastique dans le Luberon’, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une grande opération d’enlèvement d’anciens plastiques agricoles présents sur les berges de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult, fin mars-début avril. En tout, 75 tonnes de plastiques agricoles ont pu être récupéré.

Un nouveau plan du parc sera également proposé au sein de cette charte qui donnera une vocation préférentielle au foncier et une déclinaison par thématiques afin d’apporter plus de clarté aux visiteurs. Un moyen également de les orienter selon les thématiques d’enjeux écologiques, paysages, ressource en eau, zones protégées etc.

Continuer à former les citoyens de demain
Enfin, une approche paysagère ambitieuse est souhaitée avec la révision de cette charte. Cela se traduira par de nombreux travaux de rénovation engagés sur des sites historiques comme le château de l’environnement de Buoux « On va restaurer les jardins, on va travailler sur le pastoralisme, sur les cultures car ce lieu historique a une vocation importante pour nous qui est l’éducation à l’environnement et on peut y accueillir des groupes scolaires à l’année et les sensibiliser sur cet enjeu d’avenir. On investit plus de 9 millions d’euros dessus avec l’aide de la Région et on espère une fin de travaux pour fin 2026, début 2027 afin de continuer sur ce site à former les citoyens de demain. C’est un projet de développement durable » conclut Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

‘L’eau, une ressource en partage’ c’est le nom de l’exposition que propose la Maison du parc du Luberon jusqu’au vendredi 8 mars prochain.

« Les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, même en hiver », explique le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) qui organise une exposition sur le thème ‘L’eau, une ressource en partage’. L’eau est précieuse dans le Luberon, comme en témoignent les nombreux aménagements pour récolter, stocker et acheminer l’eau mis en place sur le territoire depuis des centaines d’années. L’impact de nos besoins en eau n’est pas négligeable, surtout en été où la population augmente fortement et où la ressource est au plus bas. Alors, partageons l’eau. »

Accessible gratuitement, cette exposition qui a pour cadre la Maison du parc à Apt, comprend notamment des regards et paroles d’habitants et d’experts sur le Calavon-Coulon, ainsi qu’un stand interactif de sensibilisation à la rareté de la ressource eau. Objectif : comprendre pourquoi le partage de l’eau est essentiel sur notre territoire…

Un engagement pour mieux gérer la ressource en eau
Territoire méditerranéen où les prélèvements d’eau et le contexte géologique peuvent accentuer le phénomène de tarissement des rivières et des sources, le Luberon a depuis longtemps engagé une réflexion et des actions sur la gestion de cette ressource. Et ce d’autant plus, qu’outre les conséquences environnementales, l’agriculture et le développement économique local peuvent en pâtir grandement.

Dans ce cadre, le Parc s’est donc engagé dans la lutte contre les gaspillages et la réduction des consommations d’eau constituent des préoccupations permanentes en Luberon. Le PNRL propose ainsi notamment des kits de communication pour ses hébergeurs touristiques.
Il accompagne aussi les collectivités et associations locales en mettant à disposition un stand mobile qui permet à tous de tester ses connaissances sur l’origine de l’eau du Luberon et connaître les gestes économes en eau (jusqu’à 50% d’économies possibles sur la facture d’eau).
Des audits ont été aussi réalisés dans le patrimoine public de plusieurs communes du parc afin de diagnostiquer les économies possibles (de 28% à 48% des volumes d’eau) ainsi que les retombées financières (jusqu’à 35 000€ d’économie par an).

Exposition ‘L’eau, une ressource en partage’. Entrée libre. Jusqu’au vendredi 8 mars 2024. Maison du Parc.60, place Jean-Jaurès. Apt. Du lundi au vendredi. De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30.  

L.G.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Comme chaque début d’année, le Parc naturel régional du Luberon lance sa campagne de recrutement de sa Garde régionale forestière dans le cadre du dispositif mis en place par la Région Sud pour la sensibilisation du public aux incendies de forêt. Le Parc recherche donc 28 jeunes, de 18 à 26 ans, issus du territoire et motivés pour la prévention des risques incendie, de fin juin à fin août 2024.

Les personnes recrutées bénéficieront d’une semaine de formation organisée par la Région Sud, puis elles auront pour mission d’assurer l’accueil, ainsi que la sensibilisation et l’information des visiteurs afin de garantir la protection de tous contre les incendies de forêt sur les sites naturels les plus fréquentés (Grand Luberon, colline Saint-Jacques à Cavaillon, gorges de Régalon, forêt des cèdres du Petit Luberon, gorges de Véroncle, Colorado provençal à Rustrel, sentier des ocres et ôkhra à Roussillon, vallon de l’Aiguebrun à Buoux, gorges d’Oppedette, colline de la Bruyère).

Pour plus d’informations sur les emplois proposés et pour postuler, cliquez ici.

V.A.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Depuis le mercredi 27 décembre, jusqu’au mardi 9 janvier, le Parc naturel régional du Luberon diffuse ses trois clips ‘Nouveaux regards’ dans les salles de cinéma vauclusiennes, à Cavaillon, Pertuis, Manosque, Apt et Cucuron. Un des trois mini-films est diffusé avant chaque séance.

Le projet ‘Nouveaux regards’, soutenu par la Région Sud, comprend trois mini-films de 45 secondes chacun, pour redécouvrir le territoire du Parc naturel régional du Luberon à travers les yeux de trois habitants : un Circaète Jean-le-Blanc, un chevreuil et une abeille. Les objectifs sont de montrer aux habitants du Luberon les richesses du territoire, de démontrer l’intérêt de défendre ces richesses patrimoniales, et de faire comprendre que l’outil ‘parc naturel régional’ est important pour la préservation et le développement raisonné du territoire.

Réalisés par l’agence Anonymes et François Volfin, les trois clips montrent la grande diversité écologique dont le Parc dispose, avec une faune et une flore riches et diversifiées. Ils sont diffusés jusqu’au mardi 9 janvier dans les cinémas de Cavaillon, Manosque, Pertuis, Apt et Cucuron, et ils seront présentés durant tout le mois de janvier dans différents villages du Luberon lors des séances de La Strada. Pour ceux qui n’auraient pas la chance de les visionner, le Parc les partagera sur ses réseaux sociaux par la suite.

V.A.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Le Parc naturel régional du Luberon, Luberon & Sorgues Entreprendre et le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat) organisent le séminaire ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !‘ à destination des entreprises du Luberon le mardi 14 novembre à la Gare de Coustellet.

La rencontre ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !’ est organisée en partenariat avec la Gare de Coustellet, la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et Cotelub dans le cadre de leurs PCAET (Plan climat air énergie territorial).

Ce séminaire vise à apporter un éclairage sur l’impact du changement climatique au niveau local et à donner des pistes d’action et des outils concrets aux entrepreneurs du Luberon pour mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique.

Le programme

Philippe Rossello, géographe et coordinateur du Grec-Sud, évoquera les enjeux du changement climatique et les risques associés de l’échelle globale à locale. Il fera un point sur les connaissances scientifiques les plus récentes, avec un focus sur la ressource en eau, l’énergie, la mobilité et la biodiversité.

Plusieurs entreprises du territoire qui sont engagées dans l’adaptation au changement climatique témoigneront telles que Kookabarra à Cavaillon, Florette à L’Isle-sur-la-Sorgue, et l’Atelier Ostraka à Robion.

Mardi 14 novembre. 18h. Inscription obligatoire en ligne. Gare de Coustellet. 105 quai des entreprises. Maubec.

V.A.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires sont lauréats de l’appel à projets ‘Atlas de la biodiversité communale 2023’ lancé par l’Office français de la biodiversité, pour cinq communes : Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Volx. Le lancement du projet ‘ABC du Parc naturel régional du Luberon – Atlas de la biodiversité et de la géodiversité communale’ a eu lieu le 2 octobre dernier.

Un atlas de la biodiversité est une démarche qui permet à une collectivité de connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel avec la participation des habitants et acteurs locaux. Il recense des milieux et espèces présents sur un territoire donné et permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire.

Ainsi, le Parc du Luberon va pouvoir accompagner les communes d’Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Volx dans la création de leur atlas. Chaque atlas comprendra la réalisation d’inventaires naturalistes de terrain au cours desquels sont produites des données d’observation et de suivi d’espèces et/ou d’habitats, la production de cartographies d’enjeux de biodiversité qui pourront être intégrés dans les projets d’aménagement et de valorisation du territoire, et la production de publications, rapports ou annexes relatives à la mise en œuvre de l’ABC et des perspectives qui en découlent.

Le coût du projet des ABC du Parc du Luberon s’élève à 177 672€, financé par l’Office français de la biodiversité à hauteur de 138 318€, et par les partenaires pour un montant de 39 354€. Les ABC seront réalisés en collaboration avec la Ligue pour les oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Groupe Chiroptères de Provence.

Les objectifs des atlas de la biodiversité

Les ABC du Parc du Luberon auront plusieurs objectifs :

  • Améliorer les connaissances de la biodiversité, de la géodiversité et des écosystèmes du territoire.
  • Déterminer les enjeux majeurs de restauration et de conservation afférents.
  • Développer le partage de l’information naturaliste en valorisant les outils de collecte et de mise à disposition des données.
  • Mobiliser les citoyens dans la prise en compte de la biodiversité et sensibiliser tous les publics (habitants, scolaires, acteurs socio-économiques, touristes).
  • Faire émerger des initiatives locales en faveur de la biodiversité.
  • Sensibiliser les élus pour renforcer la prise en compte de la biodiversité dans les projetsd’aménagement et les documents d’urbanisme.
  • Aider les municipalités à définir et mettre en œuvre un programme d’actions en faveur de la biodiversité.

V.A.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Le 27 septembre dernier, le Parc du Luberon et ses partenaires ont officiellement lancé le projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’, qui est lauréat du Programme national pour l’alimentation.

Le projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’ devrait permettre de renforcer et d’initier de nombreuses actions pendant les deux prochaines années. Le Parc et ses partenaires s’engagent dans un changement de paradigme indispensable pour assurer une transition agricole et alimentaire qui, selon eux, ne peut plus attendre. « Modifier son alimentation permet d’agir directement sur sa santé, mais aussi sur celle des écosystèmes en soutenant une agriculture locale de qualité et agroécologique, qui engendre une économie circulaire », a expliqué Gaëlle Letteron, déléguée au Parc naturel régional du Luberon de la ville d’Apt.

Les objectifs du projet sont de promouvoir la diète méditerranéenne et les liens alimentation / santé auprès des convives de la restauration collective et du grand public, ainsi que d’engager les collectivités vers une transition agricole et alimentaire afin de favoriser les productions nourricières biologiques. Ainsi, plusieurs actions sont prévues telles que l’accompagnement de plusieurs établissements (écoles, centres médico-sociaux, etc), ou encore la sensibilisation des publics à travers des conférences, des débats ou des ateliers.

Durant la journée de lancement du projet le 27 septembre, plusieurs intervenants ont pris la parole pour le présenter, dont Denis Lairon, nutritionniste, directeur de recherche à l’Inserm. « La consommation d’une alimentation de type méditerranéen est associée à une forte réduction de la mortalité totale, du surpoids et de l’obésité, des accidents et de la mortalité cardiovasculaires, de certains cancers, des maladies de Parkinson et Alzheimer, du déclin cognitif et des dépressions », a-t-il affirmé. Les échanges se sont poursuivis au restaurant scolaire de Lauris où les participants ont pu se délecter d’un repas local et bio selon la diète méditerranéenne, préparé par Gilles Muel.

DR

Qu’est-ce que la diète méditerranéenne ?

L’alimentation méditerranéenne est composée majoritairement de produits végétaux comme les céréales peu raffinées, les légumes secs, les légumes et fruits frais, les noix, les amandes, ou encore l’huile d’olive, de plantes aromatiques comme l’ail ou le thym, mais aussi de poissons. Les produits laitiers et la volaille sont consommés en quantités raisonnables. La charcuterie et la viande rouge, ainsi que les produits sucrés, quant à eux, sont en faible quantité.

Selon les scientifiques, les alimentations basées sur des végétaux sont plus bénéfiques pour la santé humaine, mais aussi pour la planète puisqu’elles requièrent moins de produits d’origine animale et de produits transformés, ce qui signifie pour leur production moins de surface de terres à cultiver (-70%), d’énergie (-80%) et de consommation de ressources naturelles comme l’eau douce (-60%), et nettement moins d’émissions de gaz à effet de serre (-70%).

V.A.


Parc du Luberon : des chevaux au cœur d’une opération de coupe de pins à Saint-Saturnin-lès-Apt

Du 3 octobre au 26 novembre, le Parc naturel régional du Luberon propose « les sorties buissonnières d’automne ».

Accompagnées et commentées par les techniciens du Parc, 10 balades et randonnées gratuites seront organisées sur des thèmes divers : faune, flore, eau, patrimoine, terroir, pastoralisme, etc.

Programme des sorties buissonnières d’automne
En octobre

  • Mardi 3 octobre à CAVAILLON à 10h : « À la découverte du verger villageois de Cavaillon »
    Distance 1 km / Dénivelé 10 m / Durée 2h30 / Niveau très facile / Prévoir repas tiré du sac
  • Vendredi 6 octobre à VIENS à 9h : « Remonter le temps depuis Viens »
    Dans le cadre de la Journée internationale de la géodiversité
    Distance 12 km / Dénivelé 350 m / Durée 6h / Niveau moyen / Prévoir repas tiré du sac
  • Mercredi 11 octobre à SAINT-SATURNIN-LÈS-APT à 9h : « Du village aux aiguiers de Saint-Saturnin-lès-Apt, avec le site mobile cheminsdesparcs.fr »
    Distance 20 km / Dénivelé 950 m / Durée 7h / Niveau difficile / Prévoir repas tiré du sac
  • Vendredi 20 octobre à VIENS à 9h : « De la colline aux tisanes locales : balade et dégustation avec les Jardins d’Ô »
    Distance 6 km / Dénivelé 200 m / Durée 4h / Niveau facile / Prévoir repas tiré du sac
  • Mercredi 25 octobre à LAURIS à 8h : « Immersion pastorale et écologique dans le Petit Luberon »
    Distance 4 km / Dénivelé 250 m / Durée 5h / Niveau facile / Prévoir repas tiré du sac
  • Mardi 31 octobre à MANOSQUE à 10h : « En forêt domaniale de Pélicier »
    Distance 10 km / Dénivelé 390 m / Durée 5h / Niveau moyen / Prévoir repas tiré du sac

En novembre

  • Vendredi 10 novembre à GOULT à 17h30 : « À la recherche du Crapaud à couteaux »
    Distance 1 km / Dénivelé 10 m / Durée 2h30 / Niveau facile
  • Vendredi 17 novembre à SAIGNON à 9h : « De la colline aux fromages de chèvre : balade et dégustation avec La Cabriole »
    Distance 6 km / Dénivelé 200 m / Durée 4h / Niveau facile / Prévoir repas tiré du sac
  • Vendredi 24 novembre à ROUSSILLON à 9h : « Les ocres, paysage de nature et terroir oléicole »
    Distance 6 km / Dénivelé 200 m / Durée 4h / Niveau facile / Prévoir repas tiré du sac
  • Dimanche 26 novembre à CÉRESTE à 9h : « Géologie et occupation humaine entre Céreste et Montjustin »
    Une sortie labellisée Géoparc mondial Unesco
    Distance 10 km / Dénivelé 300 m / Durée 4h / Niveau moyen / Prévoir repas tiré du sac

Informations pratiques

Inscription obligatoire auprès de la Maison du Parc au 04 90 04 42 00 ou sur www.parcduluberon.fr/sorties-buissonnieres. L’heure et le lieu de rendez-vous sont communiqués à l’inscription.

Conseils : Attention au niveau de difficulté des randonnées (très facile, facile, moyen, difficile). Pensez à prendre de l’eau, un couvre-chef et un équipement de randonnée (bonnes chaussures, sac à dos…).

Plus d’informations sur www.parcduluberon.fr/sorties-buissonnieres

https://www.echodumardi.com/tag/parc-naturel-regional-du-luberon/   1/1