25 avril 2024 |

Ecrit par le 25 avril 2024

Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Dans le cadre de son programme ‘Zéro déchet plastique’, le Parc naturel régional du Luberon organise la conférence ‘Lutter contre les incivilités et les dépôts sauvages : réglementation et outils’ à destination des élus des collectivités du Luberon, en collaboration avec le Sirtom de la région d’Apt, le mardi 26 septembre.

Animée par Delphine Mazabrard, juriste et déléguée générale adjointe d’Amorce, la conférence abordera l’identification et la résorption des déchets et des dépôts sauvages, mais aussi le contexte réglementaire et les outils à mettre en œuvre pour lutter contre les incivilités.

Mardi 26 septembre. 18h. Centre culturel de Joucas.

V.A.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Alors que l’accès aux massifs forestiers est réglementé en raison du risque incendie lié à la canicule, le Parc naturel régional du Luberon vous propose de découvrir l’exposition ‘À la découverte de nos forêts, du Luberon à la montagne de Lure’ jusqu’au 15 septembre.

De la plaine de la Durance aux pentes de la montagne de Lure, en passant par le massif du Luberon, le territoire Luberon-Lure s’étend sur près de 250 000 hectares. Il abrite principalement des forêts (57%) et des garrigues boisées (10%).

La Maison du Parc, situé à Apt, vous propose de découvrir ces espaces forestiers grâce à l’exposition ‘À la découverte de nos forêts, du Luberon à la montagne de Lure’ composée de huit panneaux pédagogiques, mais aussi de sculptures en bois local de Paul Fournier. Le Parc naturel régional du Luberon a même élaboré un jeu intitulé ‘Hector l’arbre mort’, qui permet d’explorer la diversité de la vie dans l’écosystème forestier et apprendre à protéger la nature et les forêts.

Jusqu’au 15 septembre. Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean-Jaurès. Apt.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Jusqu’à mi-septembre, 23 écogardes vont sillonner le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, et 26 couvriront le Parc naturel régional du Luberon pour faire de la prévention mais aussi de la sensibilisation auprès des visiteurs, ou encore pour alerter en cas de départ de feu ou en cas d’infraction.

Chaque année, plus de 200 jeunes entre 18 et 25 ans de la Région Sud sont formés par des professionnels de la protection contre l’incendie pour faire de la prévention et de la sensibilisation au sein des parcs naturels régionaux dans le cadre du programme ‘Guerre du feu’.

Ensemble, les deux parcs naturels régionaux du département de Vaucluse comptabilisent 49 écogardes. Leur mission consiste à expliquer aux usagers des espaces naturels les dispositifs qui règlementent l’accès aux massifs forestiers l’été sur les territoires des Parcs, relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu, participer activement à la sensibilisation sur le bon comportement des visiteurs en milieu naturel, ainsi qu’informer les estivants sur l’offre touristique locale et les possibilités de balade. Ils sont également amenés à faire des opérations de destruction de foyers de feu, de barrages en site de rivière, à réaliser des enquêtes de fréquentation et à aider des personnes en difficultés puisqu’ils sont formés aux premiers secours.

©PNR Luberon

Les secteurs des écogardes

Identifiables à leurs blasons ‘Garde régionale Forestière’ et ‘Parc naturel régional du Mont-Ventoux’ ou ‘Parc naturel régional du Luberon’, les écogardes sont déployés par binômes sur les sites naturels les plus fréquentés et les plus sensibles au risque incendie des deux territoires.

Ainsi, sur le territoire du Ventoux ils couvrent les Gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans-sur-Ouvèze et St Léger-du-Ventoux), le Lac du Paty (Caromb), le Lac des Salettes et le secteur des Ocres (Mormoiron), les Gorges de la Nesque Est (Monieux), les Gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis/Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Suzette), Pérégrine (Venasque), le sommet du Ventoux (Bédoin, Saint-Léger-du-Ventoux, Brantes), et le Pont d’Entrechaux.

Sur le territoire du Luberon, les écogardes sont déployés sur la Colline Saint-Jacques (Cavaillon), les Gorges de Régalon, les Gorges de Véroncle, la Forêt des Cèdres du Petit Luberon, le Vallon de l’Aiguebrun, le Colorado provençal (Rustrel), les Gorges d’Oppedette (Alpes-de-Haute-Provence), le Sud Luberon, les Mines de Bruoux (Gargas), ainsi qu’Ôkhra (Roussillon).

Les jeunes sont aussi présents sur différents marchés du territoire, tels que Bédoin, Vaison-la-Romaine, Carpentras, Beaumes-de-Venise, Lourmarin, Apt, Coustellet, et bien d’autres afin de faire de la prévention.

Ce qui est autorisé ou non durant l’été

Chaque année, pendant l’été, l’accès à certains massifs forestiers est règlementé en fonction des conditions météorologiques et du risque incendie. Pour connaître le niveau de risque incendie en direct, cliquez ici ou appelez le 04 28 31 77 11. L’accès à certains sites peut être interdit selon la situation.

Du 15 juin au 15 septembre, le bivouac et le camping sont interdits, sauf si vous êtes accompagnés par un professionnel détenant l’autorisation « Sécurité – Environnement » délivrée par le Département. Tout objet susceptible d’allumer un feu est interdit dans les massifs, et la circulation hors pistes revêtues est interdite, sauf pour rejoindre un domicile ou un gîte.

Les infractions aux conditions d’accès aux massifs forestiers sont passibles de 750€. Le fait de provoquer involontairement l’incendie des bois et forêts est sanctionné par 30 000 à 45 000€ d’amende et 2 à 3 ans de prison.

Durant l’été 2022, au sein du Parc naturel régional du Mont-Ventoux :

-8 337 heures de patrouille
-25 921 personnes sensibilisées
-29 988 véhicules comptabilisés dont 6 089 en stationnement sauvage
-36 alertes feux données
-93 foyers de feux détruits
-842 barrages en rivières détruits
-1026 empilements de pierres détruits
-1 694 litres de déchets ramassés

V.A.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Le Parc vient de refondre son dépliant « Géotourisme en Luberon ».

Reconnu Géoparc mondial Unesco pour sa richesse géologique et sa volonté de faire comprendre au public l’histoire de la Terre, le Parc naturel régional du Luberon vient de refondre son dépliant « Géotourisme en Luberon », pour rendre son patrimoine accessible à tous les visiteurs : mosaïque de paysages, villages perchés, roches, fossiles et autres curiosités géologiques qui contribuent à la reconnaissance internationale du territoire.

Cette carte met en lumière : 51 géosites ; un réseau de géopartenaires ; des bons plans pour accompagner la découverte du territoire. Gratuite, la carte « Géotourisme en Luberon » est disponible : à la Maison du Parc (04 90 04 42 00) ; dans les offices de tourisme du Luberon ; en téléchargement sur www.parcduluberon.fr/geotourisme.

Les gorges d’Oppedette, géosite du Luberon © Parc naturel régional du Luberon

Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Dans le cadre de son Projet alimentaire territorial (PAT), le Parc naturel régional du Luberon organise un webinaire sur l’alimentation méditerranéenne, animé par le nutritionniste et directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) Denis Lairon ce mardi 13 juin.

L’objectif de cette rencontre est d’informer et de sensibiliser les élus, les cuisiniers, les agents des collectivités et plus largement le public, sur les bienfaits de la ‘diète méditerranéenne’ sur la santé humaine et environnementale. Pour assister à ce webinaire de 14h30 à 16h30 ce mardi 13 juin, cliquez ici.

Une alimentation dominée par les produits végétaux

L’alimentation méditerranéenne est composée majoritairement de produits végétaux tels que les céréales peu raffinées, les légumes secs, les légumes et fruits frais, les noix, les amandes, ou encore huile d’olive, de plantes aromatiques comme l’ail ou le thym, mais aussi de poissons. Les produits laitiers et la volaille sont consommés en quantités raisonnables. La charcuterie et la viande rouge, ainsi que les produits sucrés, quant à eux, sont en faible quantité.

Il est prouvé scientifiquement que les alimentations basées sur des végétaux sont plus bénéfiques pour la santé humaine et les écosystèmes que les régimes alimentaires omnivores à dominante animale. Ainsi, les personnes pratiquant majoritairement la ‘diète méditerranéenne’, tous âges confondus, sont moins exposées au surpoids et à l’obésité, et les adultes sont moins affectées par de nombreuses maladies comme le diabète, les pathologies cardiovasculaires, ou divers cancers.

Pour ce qui est des bienfaits pour la planète, moins de produits d’origine animale et de produits transformés signifie pour leur production moins de surface de terres à cultiver (-70%), d’énergie (-80%) et de consommation de ressources naturelles comme l’eau douce (-60%), et nettement moins d’émissions de gaz à effet de serre (-70%).

V.A.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Dans le cadre de la Fête de la nature qui a débuté le 24 mai, le Parc naturel régional du Luberon a renouvelé une convention de partenariat avec RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité, pour préserver la biodiversité. Le Parc en a également profité pour sensibiliser le public avec une journée de ramassage des déchets.

Le 24 mai dernier, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult afin de sensibiliser le public à la gestion des déchets. Le Parc avait également organisé deux autres journées de ce type en mars et avril, au cours desquelles 2 tonnes de déchets avaient été ramassées. En ce qui concerne les déchets du 24 mai, ils sont en cours de pesage à la déchèterie d’Apt.

DR

Cette journée a également été l’occasion pour le Parc de renouveler son partenariat avec la société gestionnaire du réseau de transport d’électricité. La convention de partenariat avait été mise en œuvre en 2016 pour préserver la biodiversité de quatre zones humides naturelles qui sont traversées par deux lignes électriques aériennes à 63 000 volts et sont situées dans le périmètre Natura 2000 de la rivière Calavon-Coulon. Elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Ce partenariat formalise des solutions d’entretien de la végétation adaptées et respectueuses de l’environnement, et prévoit la mise en place d’actions d’expérimentation en faveur de la faune et de la flore, ainsi que des actions de gestion visant à préserver ou restaurer les milieux naturels sous les lignes électriques.

V.A.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Mercredi 24 mai 2023, le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires organisent une 3journée de sensibilisation à la gestion des déchets, avec une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult.

Cette journée fait suite à deux journées de nettoyage organisées en mars et avril 2023, qui avaient permis de collecter plus de 2 tonnes de déchets plastiques et divers.
Si vous souhaitez participer à l’action, il vous faudra vous équiper de bottes ou de bonnes chaussures de marche et de vêtements adaptés. Pour l’occasion, une présentation de la convention de partenariat 2022-2026 liant le Parc du Luberon et RTE concernant l’Espace naturel sensible sera proposée à 14h, en présence des représentants des deux structures.

Pourquoi une opération de nettoyage du cavalon ?
Suite aux dernières crues du Calavon, de nombreux déchets tapissent le cours d’eau. Cette pollution plastique concerne principalement le linéaire entre le Pont Julien et La Bégude dans les secteurs de Bonnieux, Roussillon et Goult. Cette pollution plastique a des impacts environnementaux, sociaux et économiques : les espèces animales meurent, se blessent ou développent des maladies en les ingérant ou en s’y enchevêtrant ; les sols et l’eau sont contaminés par les microplastiques issus de leur dégradation avec une toxicité significative reconnue sur la santé humaine.

 Ainsi, le 15 mars, une première opération sur le secteur du Pont Julien avait eu lieu, réunissant une cinquantaine de jeunes des centres de loisirs, qui avaient pu ramasser près de 3 m3 de déchets. Une deuxième journée ouverte à tous avait également eu lieu le 19 avril sur le secteur de Goult (voir photo ci-dessous), pour poursuivre le nettoyage de la rivière et la sensibilisation à la gestion des déchets. Près de 2 tonnes de déchets avaient été collectées.

J.G.

Informations pratiques
9h. Prévoir un équipement adapté et un pique-nique. 24 mai. S’inscrire par téléphone au 04 90 04 42 00 ou sur www.parcduluberon.fr/nettoyons-calavon. Le lieu exact de RDV sera communiqué par e-mail après inscription.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Depuis le 27 avril et jusqu’à mi-septembre, le Parc naturel régional du Luberon étudie la fréquentation touristique dans le vallon de l’Aiguebrun, 3e site naturel le plus fréquenté du département.

Le Luberon est soumis à une forte attractivité touristique, notamment en haute saison où l’on observe des pics de sur-fréquentation en période estivale et lors des week-ends prolongés de mai et juin. Ces flux de visiteurs ne sont pas sans conséquence quant à leur impact sur les milieux naturels les plus fragiles, comme le vallon de l’Aiguebrun, 3e site naturel le plus fréquenté du département.

Afin de cerner la situation, et de pouvoir s’appuyer sur des données chiffrées, la Parc naturel régional du Luberon, en partenariat avec la commune de Buoux, a sollicité un financement de la Région Sud, à 80%, pour commander une étude de fréquentation au bureau d’études Traces TPI. Le périmètre de l’étude couvre également les communes d’Auribeau, Bonnieux, Saignon et Sivergues.

En ligne, auprès des habitants et sur le terrain, des enquêtes auprès des visiteurs sont conduites depuis fin avril, et ce, jusqu’à mi-septembre. A partir des résultats récoltés, une analyse des besoins sera réalisée, communiquée et partagée. Des solutions pourront être envisagées, en co-construction avec les acteurs locaux, pour améliorer la gestion du site, l’expérience de visite, la quiétude des habitants et assurer la préservation de l’espace naturel sensible.

J.R.


Parc naturel régional du Luberon : lutter contre les dépôts sauvages

Les membres du réseau ‘De la ferme à ta cantine‘, une opération lancée en 2009 par le Parc naturel régional du Luberon, se sont réunis au début du mois d’avril pour faire un bilan des actions menées par le Parc dans le cadre de son Projet alimentaire territorial autour de la restauration collective. 26 participants étaient présents dont des élus, des cuisiniers, des partenaires comme la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, mai aussi des experts en nutrition.

Pour rappel, ‘De la ferme à ta cantine’ vise  à accompagner les communes volontaires dans l’approvisionnement des restaurants scolaires en produits locaux, et, si possible, biologiques. L’objectif commun des communes est de proposer au minimum un repas 100% local par trimestre. La commune de Lauris a partagé ses résultats exemplaires avec 93% de produits biologiques et 32% de produits locaux pour un coût matières de 2,80 € en moyenne par repas. A savoir que les obligations réglementaires liées à la loi EGalim, complétée par la loi Climat et résilience, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, sont : 50% de produits de qualité dont 20% de bio dans la restauration collective.

DR

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/parc-naturel-regional-du-luberon/page/2/   1/1