26 août 2025 |

Ecrit par le 26 août 2025

Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

À l’aune des journées européennes du patrimoine qui auront lieu les samedi 21 et dimanche 22 septembre, la Ville d’Avignon organise un forum du patrimoine ce mardi 17 septembre 2024 de 9h à 17h à l’Hôtel de Ville. Cette année, le thème principal de cet évènement sera centré sur la révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur. 

Les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, les journées européennes du patrimoine débarquent sur le territoire national autour des thèmes « patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et « patrimoine maritime ». À cette occasion, plusieurs monuments et lieux culturels inédits seront ouverts au public. En amont de cette date, la Ville d’Avignon organise pour la 10ème fois un forum du Patrimoine d’Avignon qui aura lieu ce mardi 17 septembre 2024, de 9h à 17h dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. 

Inauguré par la maire de la ville Cécile Helle ainsi que son adjoint Sébastien Giorgis, délégué à l’attractivité territoriale et touristique, au patrimoine historique et aux grands évènements, ce forum réunira le temps d’une journée, plusieurs associations, experts et acteurs culturels d’Avignon. Le programme se déroulera tout au long de la journée en deux temps forts avec plusieurs interventions, ateliers culturels centrés autour du patrimoine de la cité papale. 

Programme complet  

Matinée en plénière (9h-12h30) : 9h : ouverture du forum par madame le maire 

Interventions : -La révision du PSMV d’Avignon : objectifs et plannings avec le Département d’Urbanisme, Habitat, Écologie Urbaine, direction de la planification et Développement urbain. 

-Les Sites Patrimoniaux Remarquables, enjeux d’un urbanisme de la quotidienneté avec François Gondran, Conseiller Architecture Chef de service, Service de l’architecture et des espaces protégés, DRAC. 

-Le centre historique de Bordeaux, site du patrimoine mondial, révision du PSMV et projet du centre ancien avec Anne-Laure Moniot, Aude Chatenet, Sylvain Schoonbaert, Bordeaux Métropole. 

-L’îlot Saint-Paul à Paris, un cas d’école sur les interventions en cœur d’îlots historiques avec Sébastien Cord, architecte du patrimoine, praticien et enseignant- chercheur à l’ENSA-Marseille

Deux ateliers l’après-midi (14h-17h30) 

Introduction commune aux deux ateliers : la diversité des bâtiments dans le centre historique (présentation des grandes familles de bâtis) (15 min)

Atelier 1 (1h30) animé par la cellule Site Patrimonial Remarquable (SPR) du département d’Urbanisme, Habitat et Écologie urbaine de la Ville autour de la question « Comment mener à bien un projet en site patrimonial remarquable, quelles que soient son importance et sa finalité ? »

Un PSMV est un document d’urbanisme qui s’applique aux SPR et qui a pour objet de préserver le patrimoine, de le mettre en valeur tout en permettant d’adapter la Ville – son bâti, ses jardins et ses espaces publics- à une meilleure qualité de vie et à une prise en compte des enjeux urbains d’aujourd’hui et de demain.

Cet atelier est l’occasion de partager les bonnes pratiques, de savoir qui et quand associer les différents acteurs du projet et ce qu’attendent les services pour, ensemble, mettre en place une méthodologie nécessaire à l’aboutissement d’un projet conforme au règlement et à ses objectifs.

Atelier 2 (1h30) animé par l’Agence d’Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (AURAV) et SYMOE (bureau d’étude environnement & énergie) autour du thème « Comment la démarche bioclimatique peut-elle se concevoir en Site Patrimonial Remarquable ? »

Face au changement climatique, la ville d’Avignon s’est engagée, dès 2014, dans une stratégie globale de transition. Ainsi, de nombreuses démarches telles que son Plan Local pour le Climat, son Plan Local d’Urbanisme, son plan « zéro transit, zéro degré », ses chartes de l’arbre et des espaces publics, constituent autant de « briques » visant à inscrire l’ensemble des actions menées en matière d’environnement, d’urbanisme et de mobilité dans cette stratégie vertueuse et résiliente. Dans le cadre de la révision du PSMV, nouvelle « brique » à l’édifice », la question du bioclimatisme et du patrimoine se pose aujourd’hui.

Cet atelier a pour objectif de travailler collectivement, à travers un « jeu sérieux », sur les différentes solutions en matière de bioclimatisme et les manières de les appliquer au patrimoine avignonnais. Ces réflexions seront confrontées aux résultats des diagnostics réalisés par la maitrise d’œuvre qui accompagne la ville dans la révision du PSMV (groupement interdisciplinaire autour de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost). 

Fin de journée avec la restitution des deux ateliers (30min). 

Pour participer à ce forum, il suffit de remplir le bulletin d’inscription papier ci-dessous et de le renvoyer à madame Fabienne Speno à l’adresse : fabienne.speno@mairie-avignon.com.

Infos pratiques : 10ème forum du patrimoine d’Avignon. Mardi 17 septembre 2024, de 9h à 17h. Salle des fêtes de l’hôtel de ville, place de l’horloge. Inscription en remplissant le bulletin d’inscription sur ce lien


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

Le Luberon culmine à 1 125 mètres et son vignoble totalise 3 400 hectares au sein du Parc Naturel Régional créé en 1977.

« Entre la Durance et le Calavon circule un air frais la nuit, mais, en 30 ans, la température diurne a progressé de +1,5°c et la pluviométrie a reculé de 100mm, explique le président de l’AOC, Joël Bouscarle. Donc, nous devons modifier nos habitudes, amplifier la polyculture (cerise, abricot, prune pomme de terre de Pertuis, fruits confits d’Apt, lavande, raisin de table, asperge, céréales…) pour étaler notre travail et nos revenus sur plusieurs saisons et pas seulement tout axer sur les vendanges en septembre. » Il est vrai que cette alternance de productions agricoles et de couleurs donne ce charme particulier, cette mosaïque de paysages qui sont l’identité du Luberon et qui attire des millions de touristes. Sans parler de la réserve de biosphère qui favorise la flore (chênes, cèdres, pins d’Alep, oliviers, buissons, haies, arbustes, thym, romarin) et la faune de petits insectes, mais aussi de rongeurs, chauves-souris, abeilles, rapaces et reptiles.

©Vincent Agnes

Un travail en synergie

« Que nous ayons un petit ou un grand vignoble, nous devons jouer collectif, défendre nos vins, les promouvoir, travailler en bonne intelligence, ajoute Joël Bouscarle. Déjà, l’AOC Luberon a été la 1ʳᵉ en octobre 2023 à intégrer le 1ᵉʳ label ‘Vignerons Engagés’, soucieux d’environnement. »

Nathalie Archaimbault, directrice de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) précise : « En 2019, nous avons décidé de mettre en commun nos forces avec celles des vignerons grecs avec le projet ‘GreenVinum’ puisqu’ils connaissent un climat plus chaud que le nôtre et utilisent des cépages plus résistants. Ensemble, nous pouvons partager des solutions pour faire face au changement climatique ». Les Vauclusiens se sont rendus à Thessalonique et au Mont Olympe et un de leurs cépages blancs a été mis en valeur, l’Assertiko, originaire de l’île de Santorin, qui résiste au phylloxera et à la canicule. Quant à eux, ils ont apprécié la façon dont nous recyclons le moult et le marc de raisin dans le sol, nous ne jetons rien. »

Romain Dol, vigneron du domaine familial Le Novi à La Tour d’Aigues témoigne : « Nous devons ajouter à nos cépages ceux d’Italie du Sud, du Portugal, d’Espagne, ils sont résilients, résistent au stress ». Valentine Tardieu-Vitali du Château La Verrerie le répète : « C’est nous qui sommes les architectes des paysages du Luberon, qui les façonnons avec notre travail depuis des décennies. Mais nous devons composer avec le changement de climat. Avec le scirocco, ce vent qui vient du Sahara, j’ai perdu 40% de ma vigne plantée en Syrah l’an dernier. Heureusement que j’ai aussi une oliveraie pour m’en sortir. Quant aux chauves-souris, elles se nourrissent notamment de cicadelles. Du coup, nos vignes ne subissent pas la flavescence dorée ».

Conserver le patrimoine

Au nom du Parc Naturel Régional du Luberon, partenaire de l’AOC, Charlotte Carbonnel a évoqué ce « Patrimoine environnemental, culturel, géologique, vivant, mais fragile. Ses villages perchés, ses restanques, il faut les protéger. Un Plan Paysage a été lancé en 2020, une Charte Paysagère en 2022, nombre de projets sont en cours pour les pérenniser. » Notamment la transmission de témoignages d’anciens vignerons sur les bonnes pratiques, un chantier de remise en état de restanques délabrées de pierre sèche, la fabrication de nichoirs, l’économie de la ressource eau.

Des cépages « V.I.F.A » (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) ont été proposés à l’INAO pour que les vignes du Luberon s’adaptent mieux à la sècheresse et aux maladies. Ils vont être testés, qu’ils viennent de Sicile ou de Grèce. Mais on peut aussi remettre au goût du jour des cépages d’antan comme le Picpoul, le Caladoc, la Clairette, la Counoise ou le Bourboulenc ‘le Riesling provençal’.

Une façon de préserver les 3 100 hectares de l’AOC Luberon, sa production bio à hauteur de 23% et sa certification 71% HVE (Haute Valeur Environnementale). Et de mettre à l’honneur ses 10 coopératives et ses 63 caves particulières qui produisent plus de 17 millions de bouteilles par an dans les 3 couleurs (25% blanc, 25% rouge et 50% rosé).

De gauche à droite : Charlotte Carbonnel, Romain Dol, Laëtitia Allemand, Joël Bouscarle, et Nathalie Archaimbault.

Contact : direction@vinluberon.fr / 04 90 07 34 40


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

Destinée à sauver des monuments en péril, la 7e édition du Loto du Patrimoine a été lancée ce lundi 2 septembre. 100 projets départementaux ont été dévoilés, dont l’orangerie du Château de Thézan, situé à Saint-Didier en Vaucluse.

En septembre 2017, le président de la République a confié à Stéphane Bern une mission d’identification du patrimoine en péril et de recherche de nouvelles sources de financement pour le restaurer. De cette initiative est né le Loto du Patrimoine. Depuis son lancement en 2018, grâce à l’attachement des Français à leur patrimoine ce sont près de 6 300 sites en péril qui ont été signalés sur la plateforme dédiée et des millions de joueurs participent chaque année, en jouant aux jeux de grattage et de tirage « Mission Patrimoine » de FDJ, à la sauvegarde du patrimoine.

Depuis la première édition, la Mission Patrimoine a aidé plus de 950 sites pour leurs travaux de restauration. Plus de 70% d’entre eux sont d’ores et déjà sauvés : 340 sont terminés et 280 chantiers sont en cours. Pour l’édition 2024, plus de 790 nouveaux projets ont été signalés. Comme chaque année, la Mission Patrimoine en a sélectionné 100, dont un en Vaucluse : l’orangerie du Château de Thézan à Saint-Didier.

L’orangerie du Château de Thézan. DR

L’orangerie du Château de Thézan

L’orangerie du Château de Thézan a été construite, à l’origine, pour offrir un jardin d’hiver et un lieu de détente et d’agrément pour les curistes de l’établissement thermal, et elle a ouvert en 1862. La guerre de 14-18, le changement d’usage et le manque de moyens ont conduit à la dégradation de ce lieu. Les infiltrations ont engendré plusieurs fissures. La fermeture de la clinique à la fin des années 80 a figé le Château et l’orangerie dans le temps. Plus aucun entretien n’a été effectué et les bâtiments ont subi des intrusions et du vandalisme, en plus du temps.

Peu à peu, le Château reprend vie depuis que Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux l’ont racheté en 2019. Si cet élément du patrimoine vauclusien a déjà subi une métamorphose fulgurante depuis ce rachat, l’orangerie, elle, est toujours dans l’attente d’un coup de neuf. Des travaux ont d’ores et déjà débuté au second semestre de l’année 2023. L’orangerie faisant parti des 100 projets choisis par le Loto du Patrimoine, sa rénovation devrait passer à la vitesse supérieure. La démolition de l’appentis, la restauration des couvertures, le ravalement extérieur et la restauration du perron sont prévus. Le montant à atteindre est de 60 000€, pour un montant total des travaux s’élevant à 220 806€. Pour le moment, 22 315€ ont déjà été collectés.

Une fois réhabilitée, l’orangerie reprendra sa fonction initiale de jardin d’hiver et permettra la présentation d’expositions saisonnières. Elle pourra également servir de lieu de réception, séminaires ou encore de salle de concerts.

Pour contribuer à la restauration de l’orangerie du Château de Thézan, cliquez ici.

Appel à projets 2025

Il est d’ores et déjà possible de candidater à la sélection des sites départementaux de l’édition 2025 de la Mission Patrimoine. les dossiers devront être déposés avant le 28 février 2025 via la plateforme dédiée pour les sites départementaux, et avant le 25 novembre 2024 pour les sites emblématiques.

Les projets sont sélectionnés par un comité présidé par Stéphane Bern et composé de représentants de la Fondation du patrimoine, de FDJ et du ministère de la Culture. Les projets sont retenus en fonction de l’intérêt patrimonial et culturel, l’état de péril, la maturité du projet, son impact sur le territoire et le projet de valorisation.


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Ce jeudi 15 août 2024, le Grand Avignon propose une visite exceptionnelle de la Chartreuse qui se trouve à Villeneuve-lès-Avignon, le soir au clair de lune. Cette visite nocturne permettra aux visiteurs de découvrir le cadre unique de ce lieu après la fermeture du monument et à la lueur des lanternes. Un spectacle et un jeu de lumière tout à fait saisissant qui devrait ravire les habitants du la communauté d’agglomération.

La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon 

Située de l’autre côté du Rhône, la Chartreuse de Villeneuve est un bâtiment de style « gothique » classé du XIVème siècle, baptisé ainsi car il fut conçu comme couvent de l’ordre des Chartreux. Véritable morceau du patrimoine du Gard, il remplit plusieurs fonctions car il est aujourd’hui un musée, un lieu de recherche et de résidence d’artistes avec l’accueil notamment du Centre National des Écritures du Spectacle (CNES). 

Infos pratiques : Visite de la Chartreuse au clair de lune. Jeudi 15 août 2024, dès 20h30. La Chartreuse, 58 rue de la République, 30400, Villeneuve-lez-Avignon. Plein tarif : 9€, tarif réduit : 8€. Billetterie et réservations disponible en cliquant ici


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

Élaboré par l’agence de communication avignonnaise Devisocom, le jeu d’énigmes ‘Intrigue dans la ville‘ débarque à Roussillon dès ce lundi 5 août. L’occasion de passer un moment complice en famille ou entre amis et de (re)découvrir de manière ludique et pédagogique l’un des villages les plus colorés du Vaucluse.

L’agence de communication Devisocom vient de lancer sa 32ᵉ ‘Intrigue dans la ville’ à Roussillon. Et quoi de mieux qu’une enquête autour du patrimoine et de l’histoire de l’ocre pour découvrir ce village aux tons jaunes, oranges, rouges autrement ?

« Le 15 décembre dernier, une explosion a endommagé l’un des moteurs qui fait fonctionner nos machines pour concasser et broyer l’ocre, entraînant un incendie […] Rendez-vous sur place pour enquêter discrètement et trouver qui est responsable de cette explosion […]. » Tel est le synopsis de cette nouvelle intrigue qui se déroule en 1900 et qui devrait plaire aux petits comme aux grands. Le kit contenant tout le nécessaire pour mener l’enquête composé d’un carnet, d’un plan du village, des cartes des suspects, d’un filtre rouge, d’un crayon, ou encore d’un puzzle, est vendu aux bureaux d’Apt et de Roussillon de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon, mais aussi à l’écomusée Ôkhra au tarif de 12€.

©Intrigue dans la ville

Durant environ deux heures, touristes et locaux pourront en apprendre davantage sur l’activité ocrière de l’époque tout en s’amusant. Les propriétaires de l’exploitation des Mines d’Ocres de Vaucluse comptent sur vous pour démasquer l’auteur de cet acte malveillant ! 


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

L’annonce de la vente des Hôtels des Monnaies et de Niel –bâtiment adjacent- par le groupe hôtelier indépendant lyonnais è-Hotêls-Collection avait été faite par la Ville d’Avignon, en mai 2022. Juillet 2025, c’est cette fois à sa vente effective que nous avons assisté. En tout ? 40 chambres et suites, des salons, un bar et du snacking, mais pas de terrasse pour cet ensemble hôtel-bureau (sans restaurant) idéalement placé en face du palais des papes et des congrès. Les travaux se monteront, achat compris -à hauteur de 2,3M€- à 15M€. Début des travaux en septembre prochain.

En Mai 2022 l’Echo du mardi avait annoncé la signature de la promesse de vente de l’Hôtel des Monnaies –dont la façade est inscrite aux Monuments Historiques-et Niel ainsi que la cession de la Chapelle saint-Michel située au 33 de la place des Corps Saints, tous situés dans le centre historique d’Avignon pour la création de 62 chambres et 41 emplois grâce à un investissement d’è-Hôtels-Collection à hauteur de 15M€ après la cession des bâtiments par la Ville d’Avignon.

Deux ans plus tard,
effectivement les hôtels particuliers des Monnaies (17e siècle) et Niel (18e siècle) auront trouvé preneurs avec le même partenaire à hauteur de 2,3M€ -15M€ en tout achat des édifices et travaux réalisés- mais sans la Chapelle Saint-Michel dont la réhabilitation -pour un projet d’une vingtaine de chambres – réclamera plus de temps et d’attentions. ‘Le temps que la 1re réalisation se fasse’ lâche Jean-Luc Mathias, cofondateur du groupement hôtelier spécialisé dans le changement de destination et la réhabilitation d’édifices patrimoniaux.

Jean-Luc Mathias et Marianne Borthayre, cofondateurs d’è-Hôtels-Collection et Cécile Helle, maire d’Avignon Copyright MMH

Pourquoi deux ans d’attente pour la résurrection de cet ensemble patrimonial ?
Tout d’abord la délivrance d’un certificat Cerfa, pour la vente des hôtels particuliers de la Monnaie et Niel, resté en attente 7 mois avant d’être reçu par les futurs acquéreurs, sans compter l’inflation et le coût de l’argent qui, entre 2022 et 2024  auront pris quelques points supplémentaires, ‘mettant possiblement en danger la bonne réalisation de l’opération’, murmurait Jean-Luc Mathias, co-fondateur d’è-Hôtels-Collection.

Marianne Borthayre, co-fondatrice d’è-Hôtels-Collection Copyright MMH

Et puis il y a eu des recours de voisinage
‘Il s’agissait plus de recours pour nous rencontrer afin que nous expliquions le projet’, modère Marianne Borthayre, co-fondatrice et présidente de è-Hôtels-Collection, tandis qu’à la question ‘Y aura-t-il une terrasse ?’ –détail très recherché dans le sud et particulièrement sur la place du Palais des papes à Avignon- Jean-Luc Mathias, se recule tout au fond de sa chaise pour répondre à voix très basse ‘Absolument Forbidden’ l’espace d’un sourire vite effacé. ‘Il faut dire que les voisins n’ont pas vu de mouvements dans cet espace depuis plus de 30 ans’ relativise Cécile Helle, maire d’Avignon.

La vente
La Ville d’Avignon vend l’ensemble immobilier de deux hôtels particuliers communicants : l’Hôtel des Monnaies du 17e siècle et l’Hôtel Niel du 18e siècle à la SCI des Monniels, société civile immobilière dédiée créée pour l’acquisition et les travaux de rénovation. Le montant de la vente s’élève à 2,3M€ car les deux bâtiments sont très dégradés, ‘dont notamment l’hôtel des monnaies outragé, dans les années 70, par une réhabilitation sans égard pour ses pierres, son architecture et où le béton avec son escalier est omniprésent’ déplorera Cécile Helle, maire d’Avignon – tandis que le coût global de l’opération atteint un coût global de 15M€ pour l’acquisition et la rénovation des deux édifices hors investissement du futur exploitant.  

Le couloir de nage sera installé en roof top à l’Hôtel des Monnaies, côté cour Copyright Wokréa

Dans le détail
L’ensemble se situe 5, place du Palais des papes et comprend 5 niveaux pour un peu moins de 2 000m2 livrés aux normes Etablissement recevant du public (ERP) 4 étoiles et prêt à meubler à l’état de neuf. L’ouverture prévisionnelle est prévue au 2e trimestre 2026. L’établissement comptera 40 chambres et suites, un espace petit-déjeuner, un bar et snack, un couloir de nage en roof top orienté côté cour, des cours intérieures, un accès personne à mobilité réduite, deux ascenseurs, chauffage et climatisation. Le bar et le snacking seront ouverts aux habitants.

Hôtel Niel et Hôtel des Monnaies, place du palais des papes Copyright MMH

Qui est à la tête d’è-hôtels-Collection ?
L’équipe fondatrice co-actionnaire est composée de Marianne Borthayre, présidente et fondatrice d’è-hôtels-Collection, et spécialiste de la conception et du développement des hôtels : Collège Hôtel, l’Ermitage Hôtel Cuisine-à-manger, Fourvière Hôtel, Les Lanternes, L’Eautel et l’Académie Hôtel. Cette business woman formée à la stratégie a fait ses armes au sein des parfums Givenchy et du Groupe LVMH en tant que Chef zone export Amérique latine et à la Direction générale en Espagne. Elle est issue de l’Ecole supérieure de Commerce de Paris (ESCP Business School administration et management) et titulaire d’un MBA (Master of business administration), International finance de l’Indian institute of management of Ahmedabad (Ecole de commerce indienne). Les établissements se situent à Lyon, à Toulon et bientôt à Avignon.

Jean-Luc Mathias Copyright MMH

Jean-Luc Mathias
est co-fondateur d’è-hôtels-Collection, concepteur hôtelier, spécialiste de l’hôtellerie hors normes conçue dans des lieux patrimoniaux d’exception, le plus souvent laissés en désuétude par leurs propriétaires et ou Institutions, par manque de moyens. Cet habitué de la réhabilitation et du développement des opérations compte à son actif la Cour des Loges, le Collège Hôtel, l’Hermitage Hôtel Cuisine-à-manger, Fourvière Hôtel, Les lanternes, l’Eautel et l’Académie Hôtel. Il a travaillé à L’Union financière de France durant 15 ans et est issu de l’Ecole de management de Lyon (EML). Il est le Jean-Baptiste Colbert du Binôme et le metteur en relation avec les investisseurs. Résultat ? 8M€ soulevés plus 7 autres mis sur la table par des partenaires banquiers associés pour le projet Avignon intramuros.

Leur doctrine ?
Faire rimer préservation du patrimoine et dynamique économique, même si le nombre de chambres proposé est vraiment ‘juste, juste’ confie Marianne Borthayre. Leur cible ? Des hôtels thématiques dans ‘des édifices au patrimoine fort, idéalement situés, réhabilités tout en respectant l’histoire et la structure des lieux et en offrant des services de qualité. Nous aimons être original sans être excentrique’, plaisante Jean-Luc Mathias.

La maitrise d’ouvrage
Sera conduite par le Cabinet d’architecture RL&A –composé de Didier Reppelin architecte des Monuments historiques, Maïe Kitamura et Charlène Aze, architectes du patrimoine-, spécialisé dans la réhabilitation du patrimoine tandis que l’architecture d’intérieur et le design graphique seront confiés au Studio Wokréa où oeuvrent Julie Mathias et Wolfgang Kaeppener. Les entreprises du cru seront-elles invitées à y travailler ? ‘C’est à RL&A d’en décider. L’entreprise d’architectes a déjà travaillé ici et tissé des liens avec des entreprises lors de chantiers antérieurs, des entreprises qui ont sûrement acquis leur confiance’, apprécie Marianne Borthayre.

Un peu d’histoire
L’hôtel des Monnaies a été construit en 1619 à la demande du cardinal Scipion Borghese et sera la propriété de l’église jusqu’en 1770 où le lieu sera transformé en caserne des Chevau- légers de la garde pontificale. Le bâtiment abrite ensuite la maréchaussée en 1768, lors de l’occupation française. L’hôtel devient une caserne de gendarmerie de 1790 à 1840 à la suite de la Révolution française lors de laquelle la Ville d’Avignon est rattachée à la France. Les services de la mairie occupent l’édifice de 1846 à 1852, pendant la construction de l’Hôtel de ville. Enfin, le Conservatoire de musique s’y installe de 1860 à 2007, côtoyant un espace réservé transformé en caserne et dévolu aux sapeurs-pompiers de la ville. Puis l’Hôtel particulier ‘Imprimerie Niel’ sera rattaché en 1979 à l’hôtel des Monnaies pour les besoins d’extension du Conservatoire. En 2010 le Conservatoire de musique rejoint les locaux inoccupés du palais de Justice de la ville. Plusieurs projets ont été imaginés pour l’Hôtel des Monnaies ici.  

Cécile Helle, maire d’Avignon Copyright MMH

Pour Cécile Helle, maire d’Avignon
‘A l’image des requalifications urbaines, menées depuis 2014, de la nouvelle vie de la Cour des Doms –dont le quartier des femmes est actuellement en travaux et abritera notamment la friche artistique-, demain celle des Bains Pommer, des grands chantiers de rénovation d’équipements publics, comme le stade nautique ou actuellement la bibliothèque Renault-Barrault, la Ville s’engage sur des préservations et la mise en valeur du patrimoine, tout en participant à l’attractivité de la ville et à la qualité de vie de ses habitants. Le Groupe è-Hôtels acquiert l’Hôtel des Monnaies et l’Hôtel Niel pour la somme de 2,3M€ pour une surface plancher totale de 1 770m2.’


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

Du 18 au 21 juillet 2024, le festival Résonance sera de retour pour sa 16ème édition avec une programmation qui mêlera artistes confirmés et jeunes talents du territoire. Cet évènement qui se déroulera dans plusieurs lieux emblématiques de la ville d’Avignon permettra de profiter de la proposition musicale tout en admirant le patrimoine architectural de la cité papale pour un spectacle total.  

L’été musicale se poursuit dans la ville d’Avignon. Après la tenue du festival ID-Ile et du concert de Bob Sinclar durant le mois de juin, c’est au tour du festival « Résonance » de régaler les tympans des vauclusiens dès le jeudi 18 juillet et ce jusqu’au dimanche 21 juillet inclus. Cet évènement mis en place depuis 2009 revient pour une 16ème édition qui s’annonce une nouvelle fois « explosive ».

Conçu avec l’objectif de mettre en musique et en images les sites patrimoniaux « emblématiques » de la ville d’Avignon, le festival proposera cette année encore, une programmation très hétéroclite dans laquelle on retrouvera des artistes confirmés et des jeunes talents du territoire vauclusien qui proposeront des sonorités contemporaines, inspirée par les musiques électroniques.

Le programme de la 16ème édition

Les festivités démarreront dès le jeudi 18 juillet, au Jardin du Petit PalaisJennifer Cardini et Sabb enflammeront les platines de 20h à 1h du matin avec des sets techno-house et des influences afro-diasporiques et dark disco. Le vendredi 19 juillet, c’est à la Collection Lambert que l’équipe de Résonance posera ses valises pour proposer de 21h à 00h30 un show musical saisissant de deep techno et techno transversale par le biais de l’artiste Jacques, qui présentera son live performance « Vidéochose 360 degrés ». L’alsacien sera suivi par Fred Berthet qui viendra apporter une touche plus « groovy » avec des sonorités downtempo sexy et deep techno synthétique.  

Le samedi 20 juillet, rendez-vous à la ferme urbaine le Tipi qui abrite de nombreux évènements musicaux tout au long de l’année pour une nouvelle soirée « enflammée ». Dès 18h et jusqu’à 21h, vous pourrez retrouver le dj Emmanuel Jal, spécialiste de l’électro world qui ouvrira le bal avant que l’artiste avignonnais Kanny White ne vienne prendre le relais pour un set d’électro-techno house qui ravira tous les participants. Le festival se conclura en beauté le dimanche 21 juillet sur le Rocher des Doms pour un « closing » en feu d’artifice et gratuit. De 17h à 22h, le dj Guts offrira un divertissement tout en ondulations et chaleurs avec des sonorités issus de la musique afro-latine avant que Sabor a Mi ne vienne conclure cette 16ème édition avec un show tout en rythmes afro-latins électroniques.

Crédit Photo : Jean-Christian Bonnici

Le « résonance » toujours plus éco-responsable    

Soucieux d’offrir le meilleur des divertissements tout en préservant la nature de ces lieux patrimoniaux saisissants, l’équipe du festival applique pour cet évènement une politique et une démarche respectueuse de l’environnement et de la mise en valeur du patrimoine. Le festival propose des scénographies originales et une programmation artistique pointue, défricheuse de nouveaux talents, inspirée par les musiques électroniques et les arts numériques. Il s’agit également d’un festival humainement attentif à l’inclusion sous toutes ses formes.

Déjà mis en place lors des deux dernières éditions, l’équipe de Résonance réitère l’expérience « ressentir la musique pour ponctuer le festival » cette année sur toutes les soirées. En sa qualité d’adhérent au COFEES (Collectif des Festivals Eco-Responsables et Solidaires en Région Sud), le festival proposera sur chaque événement des gilets à destination des personnes sourdes, malentendantes, à mobilité réduite ou en situation de handicap mental. Ce dispositif, proposé par Timmpi, permet de ressentir la musique via des vibrations et donne ainsi une dimension physique au son.

Infos pratiques : Festival « Résonance » du 18 au 21 juillet 2024. Programmation complète disponible en cliquant ici. La billetterie est accessible en cliquant sur ce lien.


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

Il n’a plus aucune utilité pratique mais pourtant il fait l’objet de toutes les attentions. Le pont aqueduc de la Canaou, qui enjambe le Coulon à hauteur de Cavaillon, est un ouvrage d’art unique au monde. Sa restauration, en voie d’achèvement, offrira au territoire un atout touristique supplémentaire et peu banal. Certes ce n’est pas le pont du Gard, mais sa découverte vaut le détour comme on dit. L’occasion de faire un petit tour d’horizon des ponts remarquables du département. Visite guidée…

Les ponts sont bien plus que des constructions qui permettent aux hommes et aux marchandises de circuler. Ils font souvent appel à des procédés techniques ingénieux et souvent audacieux. Dans le département de Vaucluse les amateurs de ce type de constructions seront servis. Il y a d’abord le pont Saint Julien qui franchit le lit du Cavalon entre Bonnieux et Apt, sa date de construction remonte à l’an 3 avant J.C. Aujourd’hui, il est emprunté par les cyclistes de la véloroute du Cavalon. Dans un état remarquable il est à lui seul un objet de visite. Toujours sur la même période vous pourrez vous rendre à Vaison-la-Romaine pour découvrir un autre pont romain. Celui qui a gaillardement résisté à la crue meurtrière de l’Ouvèze en 1992. Fait d’une arche unique il est ancré dans la roche et culmine à plus de 12 mètres au-dessus de l’Ouvèze qu’il enjambe. A découvrir absolument avec l’incontournable théâtre antique de la même ville. On notera que nombre de ponts antiques sont encore debout et en fonction. Pas sûr que nos constructions actuelles aient une durée de vie aussi longue.

Son tablier est à deux pentes comme les anciens ponts génois

Toujours sur l’Ouvèze vous pourrez faire un crochet jusqu’à Bedarrides pour y admirer un très joli pont à 3 arches datant du 17ème siècle. Son tablier est à deux pentes comme les anciens ponts génois. Ce qui lui donne un équilibre magnifique.

Du côté de Carpentras, vous pourrez découvrir un magnifique aqueduc, long de 729 mètres, datant du 18ème siècle. Lui aussi classé monument historique, il a remplacé un aqueduc enterré datant du moyen âge. Franchissant la rivière Auzon cette construction, due à l’architecte montpelliérain Jean de Clapier, servait à alimenter la ville de Carpentras en eau.

Le pont de Mallemort ©DR

Le pont de Mallemort, l’ancêtre en quelque sortede celui de Tancarville
Autre incontournable, le pont de Mallemort franchissant la Durance à hauteur de Mérindol. Également classé monument historique ce pont, construit en 1844, appartient à la première génération des ponts suspendus à faisceaux de fils de fer. L’ancêtre de celui de Tancarville en quelque sorte. Auparavant, on utilisait des chaînes en fer forgé. Cette technologie a été développée par l’ingénieur et entrepreneur français Marc Seguin. Ce pont présente également la particularité d’avoir un tablier en bois. La classe ! Il est aujourd’hui fermé à la circulation et dans son jus. Il attend avec impatience sa restauration prévue de longue date et qui tarde vraiment à venir. Quel dommage ! Il est prévu qu’il soit ouvert à la circulation des piétons et des cyclistes, ces derniers prenant beaucoup de risques en empruntant le pont moderne qui l’a remplacé. Aucune voie n’a été prévue pour les vélos…

Reconstruction en 3D du Pont d’Avignon ©DR

Le pont Saint Bénezet à Avignon, sans doute le pont le plus célèbre au monde
Le tour d’horizon ne serait pas complet si on omettait de citer le pont Saint Bénezet à Avignon. Sans doute le pont le plus célèbre au monde. Celui où l’on y danse et pas toujours en rond. Un pont à l’histoire particulièrement riche et mouvementée. Ce pont classé au patrimoine mondial de l’UNESCO accueille chaque année 400 000 visiteurs.

Le pont aqueduc de la Canaou un pont unique

Inauguré en 1537 par le roi François 1er, ce pont-aqueduc, qui enjambe le Coulon à Cavaillon, est un ouvrage unique au monde. Sa conception, dite en double arche, serait inspiré d’un dessin de Léonard de Vinci. Celui-ci ayant été chargé, en 1502, par le sultan ottoman Bajazet II de réaliser un pont sur le Bosphore. Cet ouvrage devait être capable de résister à des secousses sismiques et à des vents violents. Léonard de Vinci a alors imaginé ces doubles arches qui viennent comme des jambes de forces latérales consolider le pont. Cet ouvrage d’art ne fût jamais construit mais les dessins du peintre architecte n’auraient visiblement pas été inutiles… En effet, quand il fut question de construire un pont sur le Coulon, dont les crues pouvaient être violentes et dévastatrices, la technique de la double arche s’est avérée payante. Ce pont a été utilisé pendant près de 5 siècles avant de prendre sa retraite définitive en 1920.

Ce pont présente la particularité d’être aussi un aqueduc

Le pont de la Canaou présente la particularité d’être aussi un aqueduc permettant au canal de Saint Julien de traverser le Coulon. Sur les aqueducs traditionnels l’eau circule sur le tablier le plus en hauteur (comme sur le pont du Gard). Mais sur le pont de la Canaou, le canal emprunté par l’eau est fixé en dessous de la voie utilisée par les piétons et les charrettes. Et ce canal est construit en bois de chêne et de mélèze. Ainsi, en cas de forte crue il est emporté par les eaux et le pont reste intact. Une fois le Coulon revenu à son niveau normal il suffisait de reconstruire le canal fait en bois. C’était rapide et peu couteux.

Propriété de l’ASA du Canal Saint-Julien, sa restauration en cours devrait être achevée à l’automne 2024. Un parcours de l’eau intégrant le canal Saint Julien et ce pont est en cours d’élaboration par l’office de tourisme de l’agglomération de Cavaillon. A suivre…


Le 10ème forum du Patrimoine d’Avignon présente son programme 

Dans un cadre de rénovation du patrimoine culturel, la ville de Saint-Rémy-de-Provence a décidé de mener de multiples travaux qui débuteront en juin 2024 à la collégiale Saint Martin et au musée des Alpilles situé au cœur de l’hôtel historique Mistral de Montdragon.

Localisée dans les Bouches-du-Rhône, la ville de Saint-Rémy porte en son sein un patrimoine culturel et historique important dont elle prend soin et qu’elle entretient
régulièrement. Les préparations du chantier afin de pouvoir commencer les travaux débuteront début juin pour ces deux édifices saint-rémois classés monuments historiques depuis 1862 pour le musée et 1984 pour la collégiale.

Crédit Photo : Fabrice Lepeltier

Pour accomplir ces travaux financés par le concours de l’Etat (DRAC), des déplacements et des fermetures seront à prendre en compte pendant la période de rénovation. Le chantier débutera par un transfert et un stockage des objets culturels à la chapelle Saint-Roch, située à 3km de la collégiale Saint-Martin, les événements tels que les mariages, les baptêmes et obsèques auront lieu dans la chapelle.

Pendant la durée des travaux, certaines salles d’expositions intérieures au musée pourront être temporairement fermées tout comme la rue du Parage, au droit du musée où la circulation et le stationnement seront interdits sur une certaine durée pour les véhicules.Les travaux devraient se terminer au musée des Alpilles vers avril 2025 et début 2026 pour
l’intégralité des rénovations

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