4 juillet 2025 |

Ecrit par le 4 juillet 2025

Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Au cœur de l’enceinte du fort Saint-André qui domine Villeneuve-lez-Avignon, l’abbaye royale de Saint-André ouvre aux visiteurs ses somptueux jardins en terrasses et son palais abbatial.

A l’origine de l’abbaye Saint-André

Au VIe siècle une jeune femme dénommée Casarie se retire dans une grotte au sommet du mont Andaon pour se consacrer à la prière. A sa mort en 586, son tombeau devient un haut lieu de pèlerinage. Une communauté de moines bénédictins s’établit autour de sa sépulture, approuvée au Xe siècle par l’évêque d’Avignon. Les bénédictins dont la puissance s’accroit rapidement, érigent deux églises.

Un lieu rare qui mêle, avec harmonie, l’art des jardins, une mosaïque de patrimoines et l’histoire du Languedoc et de la Provence depuis le VIe siècle. La visite peut être libre ou guidée, du 1er mars au 1er novembre. L’art et la musique s’invitent aussi régulièrement à l’abbaye. Ayant reçu le label “Jardin remarquable” en 2014, les jardins de l’abbaye se déploient entre les vestiges des églises romanes et les tombeaux du VIe siècle: plantes méditerranéennes, oliviers et pins centenaires… Au pied du palais, un parterre de style toscan du XVI, actuellement en restauration, orné de bassins, vases et sculptures longe une pergola couverte de glycines et de roses. Sur les hauteurs du mont Andaon, ces jardins en balcon offrent une vue panoramique sur le Palais des Papes d’Avignon.

©Linda Mansouri

Le jardin italien

C’est réellement à partir de l’installation à Saint-André d’Elsa Kœberlé et de Génia Lioubow que commence l’histoire des jardins. Dès l’après-guerre, les deux amies décident la création d’un jardin sur la partie basse du site, dominée par la grande terrasse édifiée par les bénédictins mauristes au XVIIIe siècle. Un jardin d’inspiration italienne est alors créé de toute pièce. Il se compose, longeant la terrasse, d’une pergola soutenue par des colonnes de pierre aux chapiteaux ouvragés. Cette pergola, initialement plantée de vigne et qui supporte aujourd’hui des glycines et des rosiers de Banks, est complétée sur toute sa longueur par deux massifs en banquettes plantés d’iris, l’ensemble ouvrant largement sur un grand parterre, encadré par deux bassins accompagnés chacun d’une loggia de verdure, avec banc et table de pierre.

©Linda Mansouri

Ce grand parterre est remarquable par sa forme en éventail, par le soin apporté à son dessin, souligné fortement par une bordure de pierre ornementée de fleurons à motifs divers : fleurs de lys, trèfles, spirales… Le jardin italien, conçu en amphithéâtre, est fermé au sud par une ligne de cyprès de Florence. L’ensemble frappe par son originalité et relève à bien des égards, par la reprise de nombreux motifs décoratifs inspirés du langage propre au Roccoco, de l’esthétique du XVIIIe siècle telle qu’elle a été revisitée par l’Art Deco. Ce souci du raffinement décoratif est visible dans de nombreux détails sculptés présents dans le jardin italien et témoignent de la culture artistique de leur créatrices, toutes deux artistes et lettrées.

©Linda Mansouri

Elsa Kœberlé et Génia Lioubow choisissent aussi les statues qui ornent le jardin italien. Au centre de l’hémicycle, Marie-Adélaïde de Savoie, Duchesse de Bourgogne, en Diane, copie d’une statue d’Antoine Coysevox datant de 1710. A l’est, dominant le bassin, une copie d’une statue romaine représentant Polymnie, Muse de l’Art lyrique et de la Rhétorique. Faisant face à Diane, au centre de la pergola, une statue à l’origine inconnue représentant Cérès, déesse de l’agriculture, reconnaissable à sa faux et à la gerbe de blé portée sous le bras gauche. Ce triple patronage de Diane, Polymnie et Cérès souligne et renforce la forte identité féminine de ce jardin, imaginé et créé par deux femmes artistes.

©Linda Mansouri
©Linda Mansouri

Le sentier botanique

Ce sentier botanique de plantes méditerranéennes se devait de répondre aux exigences d’une gestion 100% naturelle et aux nouvelles conditions climatiques, sans oublier le mistral qui balaye souvent ce promontoire rocheux. Un défi relevé par Olivier Ricomini, le jardinier de l’abbaye, à l’origine du projet et la botaniste Véronique Mure, spécialiste des paysages de garrigue et des jardins secs. Le sentier odorant chemine en pente douce depuis la chapelle Sainte-Casarie, puis longe le mur d’enceinte jusqu’aux grandes terrasses qui offrent de ce côté un vaste panorama sur la vallée du Rhône et le mont Ventoux.

©Linda Mansouri
©Linda Mansouri
©Linda Mansouri

Le palais abbatial

Lieu stratégique et spirituel, l’abbaye raisonne de nombreux faits historiques. Ermitage de sainte Casarie, monastère bénédictin, Saint-André devient abbaye royale au XIIIe siècle, commandant alors plus de 200 prieurés. Remanié fin XVIIe par l’architecte du Roi, Pierre Mignard, le palais abbatial conserve d’élégantes salles voûtées, un portail et un escalier monumental… Les peintures murales d’Emile Bernard ainsi que de nombreuses collections sont aussi à découvrir lors de la visite guidée.

Abbaye Saint-André, Fort Saint-André, Rue Montée du Fort, 30400 – Villeneuve-lès-Avignon, Téléphone: 04 90 25 55 95, info@abbayesaintandre.fr. Les jardins sont ouverts du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption (dernier billet 17h15).


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Hélios Festival est un événement qui vise à mettre en lumière le patrimoine de la cité des Papes. Du 30 juillet au 31 août 2021, Atmosud projettera tous les soirs de 21h30 à 23h30 un spectacle visuel et sonore autour de la thématique des 5 éléments de Platon, place Saint-Didier à Avignon. Ce projet, orchestré par la société Artcom diffusion et produit par Atmosud, a pour mission de mettre en scène la qualité de l’air.

Ce spectacle sonore et de vidéo mapping spatialise la place Saint-Didier à Avignon et sa collégiale dans une création comprenant : une projection nocturne créée par Jan Gulfoss, artiste engagé dans la défense de la nature, inspirée des 5 éléments de Platon (Air, Eau, Feu, Terre et Univers) et une scénographie visuelle de la tour de projection, basée sur les turbulences de l’air provoquée par l’objet. Le spectacle, d’une durée de 6 à 7 minutes, sera joué toutes les 15 minutes, soit 9 fois par soirée.

Plus de 542 000 spectateurs attendus

Atmosud s’appuie sur la vision artistique de Jan Gulfoss et l’expertise technique de Artcom diffusion pour proposer une œuvre immersive, intégrative, qui rend visible l’invisible : l’air et les interactions entre le vivant et les éléments. « Ce spectacle fait prendre conscience au spectateur que l’air le traverse et le dépasse et qu’il doit le préserver. » Plus de 542 000 spectateurs sont attendus.

Atmosud en quelques mots

Atmosud est l’observatoire indépendant de Surveillance de la qualité de l’air en Provence-Alpes Côte d’Azur. Cet observatoire, agréé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, est une structure associative regroupant 4 collèges d’acteurs. Atmosud est membre de la fédération Atmo France. Atmosud a pour mission d’évaluer l’exposition de la population aux polluants atmosphériques, informer les populations sur la qualité de l’air au quotidien et en cas de pics de pollution, et de les sensibiliser aux comportements qui permettent de la préserver, d’accompagner les acteurs des territoires (services de l’État, collectivités, industriels) dans les actions visant à préserver et améliorer la qualité de l’air dans une approche intégrée air/climat/énergie/santé.

L.M.


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Le chantier de la Cathédrale, monument le plus emblématique de Cavaillon, dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle, se poursuit pour la deuxième année avec une attention portée sur la restauration du cloître. La révision complète de l’édifice est estimée à plus de 8M€.

L’ensemble cathédral est composé de plusieurs édifices juxtaposés. Il comprend l’ancienne cathédrale qui occupe le côté nord de l’îlot et communique au sud avec le cloître enserré dans ce qui reste des bâtiments conventuels. Au sud du cloître ne subsiste que l’élévation de l’ancien mur nord de l’église Saint-Pierre, aujourd’hui disparue. L’église Notre-Dame et Saint-Véran, ancienne cathédrale, a été classée, avec les bâtiments conventuels au titre des Monuments historiques en deux fois, d’abord la cathédrale sur la liste de 1840, puis le cloître sur celle de 1862.

Un projet scientifique

Tout au long des phases de nettoyage et de suppression des enduits anciens, une équipe d’archéologues a suivi, relevé et documenté ce monument afin de compléter les connaissances sur son histoire et l’évolution du bâti. La connaissance de l’édifice fait ainsi l’objet d’une étude scientifique et de relevés numériques soutenus financièrement par l’Etat (Direction régionale des affaires culturelles), la Région Sud et le Département de Vaucluse.

Où en sommes-nous ?

Avant la fin de l’année la mise en sécurité du bâtiment, la restauration et la mise en valeur de la façade occidentale et du retour sud : chapelle et église Saint-Pierre ; la façade orientale, la reprise du beffroi, la fonte de trois nouvelles cloches, la dépose et repose du retable maître-autel en bois doré, sa restauration ainsi que celle des intérieurs et des décors du chœur et de l’abside auront été opérés. Une découverte a été faite sur la façade orientale. Lors des travaux de purge des anciens enduits, une baie bouchée, à une date inconnue, a été redécouverte. Cette baie axiale toujours de style Roman apportait de la lumière au chœur.

Hypothèse de restitution des colonnes de la baie axiale du chevet

Fonte et démoulage des cloches

Dans le cadre de la restauration de l’église Notre-Dame et Saint-Véran, ancienne cathédrale de Cavaillon, dont les parties les plus anciennes remontent au XIIe siècle, la Ville a coulé en direct deux nouvelles cloches vendredi 18 juin dernier avec leur démoulage le jour suivant. L’une de 580 kg pour un diamètre de 992mn propose une note Sol3. La deuxième de 935mm pour 485kg une note Lab3. Cette année, le beffroi de la cathédrale retrouvera ses cinq cloches autrefois démontées puis fondues à la Révolution française.

Ce qui est programmé

Bientôt, entre 2021 et 2222, il sera question de la restauration de la nef et des chapelles ainsi que des couvertures et des murs gouttereaux. Egalement la grande baie au-dessus de la porte de la façade occidentale recevra un vitrail contemporain dessiné par l’architecte en charge du projet et dont la réalisation sera confiée à un maître-verrier.

Des traces de l’être suprême…

Lors des opérations de mise en valeur une inscription figurant au-dessus du portail d’entrée et datant de la Révolution française a été mise au jour et restituée : ‘Le peuple français reconnaît l’Être suprême et l’immortalité de l’âme.’ Le décret date du18 floréal an 2 (7 mai 1794) de la République Une et indivisible. Le culte de l’être suprême n’était pas une religion, comme le mentionne le Décret du 18 floréal an II, mais un ensemble de fêtes destinées à la demande du peuple, à lui faire prendre conscience qu’il est souverain dans son pays.

Ce culte a été imposé dans le climat d’insécurité qui était celui de la Terreur. Il marque une rupture avec la déchristianisation qui a accompagné la Révolution française et la tentative des Hébertistes d’imposer le culte de la raison. Robespierre, déiste, veut mettre fin à l’athéisme militant des révolutionnaires et unifier les Français autour d’un culte commun. Ce culte se voulait une expression des idéaux des Lumières : opposition à l’Église catholique, volonté de trouver une forme de vie apaisée entre protestants, volonté de faire maîtriser les religions par l’État.

Le groupe cathédral

Au XIe siècle, le groupe cathédral de Cavaillon comprenait deux lieux de culte, une église majeure dédiée à la Vierge et une seconde église, consacrée à saint-Pierre, qui a totalement disparue à l’exception du mur nord de la nef accolée au mur sud du cloître et donnant sur une aire de jeu d’une école maternelle. L’église majeure sera reconstruite en conservant une partie de l’ancienne façade ouest. L’édifice est dédié à la Vierge marie et à Saint-Véran, évêque de Cavaillon et patron des bergers.
M.H.


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Avignon fête ses 25 ans d’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 juin. Quatre temps forts rythmeront cette célébration au gré de colloque et conférences scientifiques : ‘Les habitants des villes du patrimoine mondial : attachement patrimonial et discours du quotidien’ ; une conférence-débat ‘Réhabilitation du patrimoine et développement durable’, les deux thèmes seront traités en salle du Conclave au Palais des papes d’Avignon. La pose d’une plaque commémorative de cette inscription aura également lieu place du Palais des papes et des balades ‘patrimoine mondial’ seront organisées.

Les inscriptions pour le colloque scientifique, la conférence-débat et les ballades sont libres d’accès cependant leur réservation, par formulaire d’inscription, est obligatoire ici ou par courriel ici. Le programme détaillé est accessible ici.

Ces temps forts sont organisés par la Ville d’Avignon, l’Université et le Festival d’Avignon, le Conseil international des monuments et des Sites-Icomos-France et l’association des Biens français du patrimoine mondial, sous le patronage de la Commission française de l’Unesco.
M.H.


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Le Théâtre antique d’Orange a besoin de vous ! Le monument phare est en lice pour devenir « Le monument préféré des Français » qui fait son grand retour sur France 3 à l’occasion des 38e journées européennes du patrimoine. Stéphane Bern invite à partir en voyage sur les routes de France à la découverte de la richesse du patrimoine culturel, architectural et historique de notre pays. 

Nouveauté cette année : vous pouvez voter pour choisir le monument qui représentera votre région. Pour la Région Sud, le théâtre antique est en compétition directe avec le centre de la Vieille charité à Marseille et la Villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer. Les 14 monuments qui auront fait l’objet de vos choix seront ensuite soumis au vote du public. Vous découvrirez le classement et le monument préféré des français 2021 lors de l’émission.

Pour voter en faveur du Théâtre antique d’Orange jusqu’au 11 juin : cliquez ici.

L.M


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Les deux projets présentés par les communes d’Aubignan et Sarrians lors du dernier conseil communautaire de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) répondent aux règles d’intervention permettant de bénéficier des fonds de concours patrimoine.

Le fonds de concours, ouvert à toutes les communes membres de la Cove, soutient les projets portant sur les patrimoines culturels appartenant aux communes, qu’ils soient bâtis, mobiliers ou immatériels, et protégés ou non protégés au titre des monuments historiques. Après analyse technique et financière par les services de la Cove en lien avec le groupe de travail culture et patrimoine, et validation par le conseil des maires, les projets ont été reconnus éligibles lors du dernier du Conseil communautaire de la commune.

Pour Aubignan, a été votée la restauration de la fontaine et du lavoir de l’avenue Joseph Vernet, dont le montant de travaux hors taxe, qui s’élève à 15.000€, entre dans la tranche qui va jusqu’à 20.000€ et est donc éligible à une aide de 50 %, soit la somme de 7.500€ de fonds de concours.

Pour Sarrians, le fonds sera affecté à la conservation et la sauvegarde des décors peints de l’immeuble historique ‘la Veillade’, dont le montant de travaux hors taxe, qui s’élève à 24.180€, entre dans la tranche qui va de 20.000€ à 50.000€ et est donc éligible à une aide de 40 %, soit la somme de 9.672€ de fonds de concours.

L’attribution et le versement du fonds de concours de la Cove sont conditionnés à la mise en œuvre d’une communication concertée entre la Cove et la commune.

L.M.


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Endommagé le 2 mars dernier par un poids lourd, qui n’aurait jamais dû s’engager sur cette voie conformément à la signalétique mise en place, le pont Saint-Bénezet va faire l’objet de travaux de restauration pour une durée de 3 semaines. L’opération, d’un coup estimée à 132 000€, débutera à partir de lundi prochain. Auparavant, et dès demain, la signalisation sera mise en place afin de signaler ce chantier qui sera mené par l’entreprise avignonnaise Mariani, spécialisée dans les monuments historiques.

Intervention couplée pour limiter l’impact
Pour l’occasion, la commune de la cité des papes a souhaité profiter des travaux de remplacement d’une canalisation d’eau potable programmés par le Grand Avignon, du 12 au 30 avril, sur le tour Nord des Remparts. Cette intervention nécessite une réduction de 4 à 2 voies sur le secteur s’étendant de la porte de la Ligne (au niveau de la Cour des Doms) à la porte du Rocher (accès parking du Palais).
« Couplée au choix d’une intervention sur la période de confinement et des vacances scolaires imposées, la coordination des deux chantiers permettra de limiter considérablement l’impact des travaux sur la circulation », explique la Ville.

Déjà heurté en 2019
Ce n’est pas la première fois que le célèbre monument, où passe dessous plus de 800 véhicules par heure, est victime d’une telle collision. Déjà en 2019, l’ouvrage avait été fragilisé après l’impact d’un camion sur sa voute. Des dégâts également réparés par la société Mariani jusqu’à la prochaine fois… En effet, devant l’obstination des ABF (Architectes des bâtiments de France), il semblerait inenvisageable d’installer un portique de sécurité à proximité d’un patrimoine classé. Le réparer plutôt que le conserver…


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Le conseil d’administration de l’EPCC (Etablissement public de coopération culturelle) du Pont du Gard vient de décider la gratuité d’accès pour tous les étudiants. Pour cela, ces derniers n’auront qu’à présenter une carte étudiante valide pour éviter de payer le prix d’entrée plein tarif qui, jusqu’alors, s’élevait pour eux à 9,50€ ou 8€ en prévente. Cette mesure vise notamment à soutenir les publics « en souffrance ». Cependant, pour bénéficier de cet accès les étudiants devront attendre la réouverture du site antique fermé depuis le 30 octobre dernier.

Crise sanitaire oblige, le Pont du Gard a enregistré une forte baisse de sa fréquentation en 2020 engendrant une diminution de 3,5M€ de son chiffre d’affaires, soit une chute de 54%, par rapport à 2019.


Les jardins de l’abbaye Saint-André, entre rococo et Méditerranée

Suite aux dernières annonces gouvernementales, confirmées par la préfecture de Vaucluse, les guides-conférenciers indépendants peuvent reprendre leurs visites avec des groupes de 5 personnes maximum sur la voie publique.

Reflet d’histoires
Fondatrice de l’entreprise Médiation Intergénérationnelle et Culturelle (Mic), créée à Avignon en 2020, la guide-conférencière Coline Robert propose une visite commentée : «Rue des Teinturiers : reflet d’histoires…».

Secrets, énigmes et légendes
Plus qu’une visite  il s’agit d’un moment culturel précieux, fait d’échanges, de partage et de transmission. Classée en 1932 parmi les «monuments naturels, sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque», la rue des Teinturiers abrite de multiples secrets, énigmes et légendes.

Des temps et des hommes
Ainsi il sera question de l’eau avec la Sorgue et les roues à aube, de l’industrie en Provence, de l’artisanat local (indienneurs, tanneurs et teinturiers). La « rue des roues » abrite également la mémoire d’illustres personnages tels que l’entomologiste Jean-Henri Fabre, l’industriel Jean-François Pernod, le peintre Jean-Baptiste Brunel, le poète Pétrarque et sa chère Laure.

Promenade-conférence mode d’emploi
Les visites ont lieu tous les samedis à 10h et tous les premiers dimanches du mois à 10h. La réservation est  obligatoire (jusqu’à la veille) au 06 45 16 32 07 ou  la-mic@outlook.fr. Le Rendez-vous est fixé au 77, rue des Teinturiers (devant le théâtre du Chien qui fume, au n°79. Tarifs : 12€ normal / 8€ réduit / 20€ duo / gratuit < 12 ans.

Retrouvez ici le site Médiation Intergénérationnelle et Culturelle   

Michèle Périn

https://www.echodumardi.com/tag/patrimoine/page/9/   1/1