Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
La 23ème édition du Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt aura lieu du jeudi 6 au mardi 11 novembre dans plusieurs lieux du territoire. Au programme : des documentaires, des courts-métrages, des longs-métrages, dont certains diffusés en avant-première, mais aussi des rencontres.
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition qui va s’étaler du 6 au 11 novembre prochains. Comme chaque année, les projections auront lieu au cinéma Le César à Apt. Certains moments forts se tiendront dans d’autres lieux de la ville, ou de ses alentours.
Cette année, 14 pays seront représentés au travers de 9 fictions, 6 documentaires, 8 courts-métrages et 15 longs-métrages. 37 projections seront publiques, 17 scolaires et 6 pour les partenaires de l’événement. 11 cinéastes viendront à la rencontre du public durant le festival. « D’année en année, les films qui nous parviennent du continent ne cessent de nous étonner par leur créativité », déclare Tahar Chikhaoui, programmateur du festival.
Le programme
Chaque jour, plusieurs films seront projetés au cinéma Le César à Apt, mais aussi dans d’autres lieux partenaires du festival comme les salles des fêtes de Joucas, de Saint-Saturnin-lès-Apt et de Saignon, la Salle de Saint-Michel à Apt, le cinéma Le Cigalon à Cucuron, ou encore le Vélo-Théâtre d’Apt.
À partir du vendredi 7 novembre, la Micro-Folie d’Apt accueillera tous les matins à 10h une rencontre avec un des cinéastes, animée par Tahar Chikhaoui, qui permettront d’approfondir l’analyse des films projetés la veille. Une table ronde sera organisée le samedi 8 novembre à 15h30 sur le thème ‘Les pères fondateurs, quel héritage ?’.
Une exposition
Dans le cadre du festival, une exposition sera visible à Maison Suet à Apt, et ce, dès le lundi 3 novembre. Elle sera en place jusqu’au samedi 29 novembre.
Le public pourra y voir les œuvres de plusieurs artistes, mais surtout les peintures de l’artiste béninois Daouda Traoré et les sculpture de l’Ivoirien Remy Samuz.
Le marathon vidéo
Le traditionnel marathon vidéo organisé pendant le festival, quant à lui, reviendra pour une 12e édition. Les participants de ce concours gratuit, auquel il est encore temps de s’inscrire, auront 38h les 8 et 9 novembre pour écrire, tourner et monter un court-métrage de 3 minutes maximum sur un thème imposé qui sera dévoilé au moment venu.
Tous les projets seront projetés au cinéma d’Apt avant les délibérations. 3 prix seront décernés par un jury composé de professionnels, et 1 prix du public doté par la Ville d’Apt. Les courts-métrages gagnants seront de nouveau projetés à la soirée de clôture du festival le mardi 11 novembre.
Pour consulter la programmation en détail, cliquez ici. Pour réserver vos places pour les projections, cliquez ici.
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
Le jeudi 11 septembre, Cap Luberon, pôle intercommunal de services aux entreprises du Pays d’Apt Luberon, a organisé la 6e édition de sa Rencontre Entrepreneur & Territoire, sur le thème ‘Quand les entrepreneurs écrivent l’histoire des territoires’, qui a réuni près de 90 chefs d’entreprises, élus et acteurs du territoire au Domaine des Hautes Garrigues à Villars.
C’est sous un soleil radieux que chefs d’entreprises, élus, et acteurs du territoire du Pays d’Apt ont pu frapper quelques balles au Golf des Ocres, situé sur le Domaine des Hautes Garrigues à Villars, à l’occasion de la 6e Rencontre Entrepreneur & Territoire. L’occasion pour le nouveau sous-préfet d’Apt, Eric Pierrat, de rappeler le rôle de l’État envers les entreprises. « Le sous-préfet peut identifier les zones clefs en main où les entreprises peuvent s’installer, mais aussi renseigner sur les nombreux programmes mis en place par l’État pour soutenir le développement des entreprises », a-t-il expliqué.
La 6e édition de cette rencontre avait pour thème ‘Quand les entrepreneurs écrivent l’histoire des territoires’. « Le thème de cette soirée est une occasion de rappeler que sur Terre, des hommes et des femmes, avec leurs idées, transforment les territoires », a déclaré Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.
Le domaine des Hautes Garrigues, qui était en train de se désertifier depuis plusieurs années, a été remis sur pied par Christian Vaudaux et ses équipes qui l’ont inauguré en 2024. Ce lieu de 20 hectares, à la clientèle majoritairement locale, compte 2 hectares constructibles pour lesquels l’entrepreneur a un gros projet avec notamment la construction d’un hôtel d’au moins 40 chambres.
« Le domaine représente un catalyseur qui témoigne de la vitalité du territoire et qui illustre parfaitement son potentiel de développement », a assuré Patrick Merle, Vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) délégué au Développement économique et attractivité du territoire. Il était donc évident pour Cap Luberon de choisir ce lieu pour sa nouvelle Rencontre Entrepreneur & Territoire, après avoir réuni les acteurs économiques locaux au Domaine de Capelongue à Bonnieux en 2024, ou encore à la Fondation Blachère à Bonnieux en 2023.
Chaque année pour cet événement, Cap Luberon invite un acteur engagé sur le territoire. Après le sportif aptésien Michaël Guigou l’année dernière, c’était au tour d’Alex Berger, producteur et entrepreneur vivant à Roussillon, de délivrer un témoignage inspirant. De son arrivée en France à l’âge de 10 ans à la création du Bureau des Légendes, série française la plus exportée au monde qui comptabilise plus de 100M de vues uniquement sur Canal+, Alex Berger a aussi témoigné de sa profonde affection pour le village de Roussillon, et plus largement pour le département de Vaucluse.
« Mon travail, c’est le storytelling. J’aime imaginer des histoires, trouver comment les raconter, et surtout créer une émotion. »
Alex Berger
Né aux États-Unis, ce n’est qu’au cours de son enfance qu’Alex Berger, ne parlant pas français, a posé ses valises dans les Vosges. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec de grands noms de la télévision et du cinéma français comme Alain Chabat, Arthur, Antoine de Caunes, ou encore Pierre Lescure. Des échecs, il y en a eu, mais le Roussillonnais d’adoption a su faire preuve de résilience. Depuis 2008, il est à la tête de The Originals Productions, à l’origine de la série Le Bureau des Légendes, diffusée sur Canal+, ou encore de La Maison, première série française de la plateforme Apple TV+.
C’est dans les années 1980 qu’Alex Berger découvre la commune de Roussillon et en tombe amoureux. « J’ai un amour et une gratitude pour le Pays d’Apt qui est dingue, avait-il confié à L’Echo du Mardi au cours de l’été. J’aime tellement vivre ici que je me suis demandé comment je pouvais rendre au village ce que lui m’a apporté ? » Ainsi, le producteur et entrepreneur s’est beaucoup investi dans la vie du village. Aujourd’hui, il est, entre autres, le responsable du Comité Communal de Feux de Forêts (CCFF) de Roussillon, qui œuvre pour la protection de l’environnement.
Alex Berger s’investit également plus largement à l’échelle du Vaucluse, pour lequel il a créé le projet ‘LUX Vaucluse’, dont l’objectif est de favoriser la création audiovisuelle et de pérenniser la filière au sein du département afin de créer un réel impact sur sa fréquentation et sur son économie.
« Alex Berger incarne très bien ce que peut apporter un talent sur le territoire : des contacts, des idées, des projets, une vision »
Dominique Santoni
The Originals Productions est d’ailleurs en train de développer un projet en Vaucluse : une série polar-comédie qui devrait s’intituler « Roucayrolle » et qui se baserait sur le territoire, notamment Roussillon où les différents acteurs du projet ont passé plusieurs jours au cours de l’été afin de conceptualiser et concevoir la série. Ce projet est coécrit et cocréé par Philippe Mechelen, scénariste de la saga Les Tuches.
Le projet du Centre de la Couleur
Un autre projet de grande ampleur sur lequel travaille Alex Berger sur le territoire : le Centre de la Couleur de Roussillon. Un projet qui vise à relier l’écomusée Ôkhra, le centre du village de Roussillon et le Sentier des ocres pour faire des trois lieux une seule entité, un parcours touristique davantage ambitieux, rayonnant, précis et inclusif.
Ce Centre de la Couleur nécessite un investissement de près de 5M€. Une somme qui devrait être atteinte grâce à une campagne de mécénat. Le dépôt des permis et des différents dossiers réglementaires devrait se faire d’ici la fin de l’année, pour permettre à ce projet de sortir de terre d’ici 2027. Au travers de ce dernier, Alex Berger souhaite donner un nouveau souffle à la commune de Roussillon, avec une nouvelle attractivité, tout en préservant le patrimoine qu’elle recèle. Un projet ambitieux qui fera briller la commune, le Pays d’Apt, et le Vaucluse.
Pour en savoir plus sur le projet de Centre de la Couleur de Roussillon :
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
Le 15 juillet dernier, le jeune créateur de contenu Michou s’est rendu à Apt pour préparer le « meilleur apéritif de France », un défi lancé par la marque de chips Lay’s. La vidéo retraçant son parcours à la rencontre des producteurs et artisans du Pays d’Apt vient de sortir sur YouTube.
Au mois de juillet, la marque Lay’s a lancé un défi aux youtubeurs Michou et Timoute : préparer un grand apéritif avec les chips de la gamme ‘Saveurs inspirées de nos régions’. Si Timoute s’est vu attribué la saveur Oignon de Roscoff caramélisé, Michou, lui, a eu la saveur Tapenade. Ainsi, chacun s’est rendu dans la région associée à ces saveurs : Timoute en Bretagne et Michou en Provence. Et c’est dans le Pays d’Apt que s’est rendu ce dernier.
Pour organisé le meilleur apéritif, les deux ont eu plusieurs missions comme rencontrer un producteur de la saveur phare des chips, trouver une spécialité locale, découvrir un art ou une animation de la région, et organiser un apéritif inoubliable dans un lieu emblématique. Et c’est accompagné de Sofie, de La Deuche France, entreprise de location de 2CV à Apt, que Michou est allé à la découverte du territoire.
Du fromage de chèvre et de la tapenade pour l’apéritif
Ensemble, ils se sont d’abord rendus à la Chèvrerie de Villars pour découvrir le fromage de chèvre qui allait être proposé à l’apéritif. Mais Michou n’a pas seulement rencontré les producteurs, il a aussi mis la main à la pâte, de la traite des chèvres jusqu’à la préparation des fromages.
Et qui dit Provence, dit forcément olive. Le youtubeur, toujours à bord de la 2CV de Sofie, a ensuite pris la route vers le Moulin à huile du Colorado de Rustrel où il a appris à faire la vraie tapenade à base d’olives noires, ail, câpres, anchois, huile d’olive et herbes de Provence.
Les artisans du territoire aussi mis en valeur
Ainsi, les producteurs du territoire ont pris part à cet apéritif, mais aussi les artisans comme le glacier Une glace en Luberon à Apt qui propose des parfums originaux mais locaux comme la glace chèvre-miel-thym ou encore la glace à la lavande.
Ont également été mis en lumière la boulangerie-pâtisserie Au Pierrot Blanc, qui propose des baguettes à la fleur de lavande, de la pizza reine lavande, ou encore des madeleines à la lavande, mais aussi la Maison du Fruit Confit et la microbrasserie La Serpentine, qui est située à Céreste-en-Luberon.
Un apéritif réussi
Muni de son mégaphone, Michou a parcouru les rues d’Apt à bord de la 2CV pour donner rendez-vous aux Aptésiens le soir-même pour un grand apéritif gratuit. « Je compte sur vous, je vous y vois ce soir », a dit le youtubeur avec un grand sourire. De quoi en convaincre plus d’un.
Et ils ont été très nombreux à se réunir sur la Place Jean Jaurès, tout juste rénovée, au cœur de la ville, pour ce moment convivial. Sur la vidéo, on peut notamment apercevoir les personnes grâce à qui cet événement a pu être rendu possible, comme Cédric Maros, adjoint en charge de la culture, des festivités, du patrimoine historique et de la jeunesse, ainsi que Bettina Matias, directrice de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon.
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
Née en 1963, l’entreprise Atelier de la Boiserie incarne aujourd’hui, grâce à son savoir-faire, l’excellence artisanale française à travers le monde. Ce savoir-faire est notamment mis en pratique à Gargas, où se trouve l’atelier de production qui vient de se doter de 1 200m² supplémentaires pour poursuivre le développement de l’entreprise.
Atelier de la Boiserie, c’est la fusion d’un atelier d’ébénisterie et de marqueterie à Paris et de l’entreprise de menuiserie Boiseries et Décorations en Vaucluse. Aujourd’hui, ils ne forment plus qu’une seule entité qui, depuis 13 ans, fait partie du groupe Ateliers de France regroupant une cinquantaine d’entreprises au service du patrimoine et du luxe.
Labellisé ‘Entreprise du Patrimoine Vivant’, Atelier de la Boiserie compte trois antennes, dont une à Paris et une à Lausanne en Suisse. Mais c’est à Gargas que tout se joue. Dans ce petit village de quelque 3 000 habitants, cette entreprise au rayonnement international fabrique et restaure des boiseries du monde entier, que ce soit pour des clients privés, ou encore des marchés publics comme les châteaux ou les églises qui appartiennent à l’État. Et c’est sous la régie de Pierre-Baptiste Hervé, directeur production à Gargas, que la magie opère, du bureau d’étude à la finition, en passant par la fabrication, l’emballage, les usinages, l’assemblage…
Atelier de la Boiserie travaille aussi bien sur des projets locaux que nationaux ou internationaux. Suite à l’incendie dévastateur qui a touché la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, c’est au savoir-faire de l’atelier de menuiserie de Gargas qu’on a dû faire appel afin de déplomber les éléments de bois. « Tout le monde travaillait en condition plomb, avec les combinaisons et les masques à assistance respiratoire, et il fallait sortir toutes les deux heures pour changer les équipements », explique le directeur production.
« C’est très important pour nous de participer à la préservation de notre patrimoine. Et c’est d’autant plus important pour nos apprentis car c’est très formateur. »
Pierre-Baptiste Hervé
L’entreprise a aussi travaillé sur d’autres chantiers d’envergure comme le Château de Versailles. Plus récemment, l’atelier de Gargas a travaillé sur des projets un peu plus proches comme la restauration des menuiseries du Palais des Papes, le théâtre de Tarascon, etc. « En ce moment on travaille sur le collège Mignet, à Aix-en-Provence, où il y a plus de 700 fenêtres à restaurer et une partie à refaire à neuf », ajoute Pierre-Baptiste.
Si les marchés publics font partie intégrante du travail que fournit l’atelier gargassien, ce sont les marchés privés qui représentent le plus gros de sa production. « Les trois quarts de nos clients sont des marchés privés, affirme Pierre-Baptiste. On travaille pour les décorateurs, des designers, ou encore des architectes intérieurs. »
Et ces demandes privées viennent du monde entier. C’est pourquoi l’entreprise a créé son antenne à Lausanne il y a six ans, afin de développer le marché en Suisse. Tout récemment, Atelier de la Boiserie s’est aussi implanté aux États-Unis où il y a une forte demande du Made in France. « C’est à Gargas que toute la production se fait », ajoute le directeur production.
« Gargas, c’est le nerf de la guerre »
Installé sur un site d’environ 4 hectares, l’antenne de Gargas compte 4 000m² de locaux dédiés à la production où bon nombre des salariés de l’entreprise opèrent. Le terrain compte aussi 2 000m² de locaux annexes avec un showroom, un lieu de stockage, un atelier de ferronnerie et un de restauration. « On est un peu plus de 50 dans l’atelier, du bureau d’études jusqu’au produit fini », affirme Pierre-Baptiste.
L’atelier de Gargas travaille sur divers projets qui peuvent prendre un mois comme plusieurs années selon l’ampleur. Et ce sont ses équipes qui font tout de A à Z, du chiffrage des projets jusqu’à la livraison et la pose des menuiseries, en passant par le dessin des plans, la découpe des planches, l’assemblage, le ponçage, ou encore la finition.
En 2021, le chiffre d’affaires de l’entreprise s’élevait à 12M€. Aujourd’hui, il a quasiment triplé et a atteint 30M€. « C’est pour cette raison qu’on a fait cette extension d’atelier et on projette de pousser encore les murs à Gargas », développe Pierre-Baptiste. En effet, l’atelier de production vient de se doter de 1 200m² supplémentaires, qui ont été inaugurés à la fin du mois de juin.
Ce nouvel espace est réservé à la finition et à la logistique. « On commençait à se marcher dessus dans l’atelier car on est de plus en plus nombreux », explique le directeur production. Ainsi, les objectifs sont clairs, Atelier de la Boiserie souhaite continuer à se développer et à croître, à embaucher, mais aussi à former la jeune génération.
« On compte pas mal de jeunes, mais aussi de personnes en reconversion. Les métiers manuels sont de moins en moins dévalorisés, notamment avec le Covid qui a poussé les Français à vouloir faire un métier hors des bureaux. »
Pierre-Baptiste Hervé
« L’idée, c’est de travailler sur des super projets, des projets assez techniques, complexes ou patrimoniaux pour qu’ils se plaisent chez nous, qu’ils apprennent énormément, et qu’ils aient envie de rester », déclare Pierre-Baptiste. Le directeur production met d’ailleurs à disposition des apprentis les locaux les samedis afin qu’ils s’exercent et se perfectionnent s’ils le souhaitent.
Atelier de la Boiserie, champion de la RSE ?
Si l’entreprise souhaite que les apprentis se sentent bien pour qu’ils choisissent d’y rester après leur formation, c’est aussi le cas pour les salariés. « C’est très important pour nous d’attirer de nouveaux salariés et de les garder, que ce soit grâce à la renommée de l’entreprise et à son savoir-faire, mais aussi en termes de bien-être au travail », ajoute Pierre-Baptiste. Ainsi, Atelier de la Boiserie organise plusieurs événements extra-entreprise tout au long de l’année, les salariés ont un accès illimité à une salle de sport et une salle de musique sur le site pendant leur temps de pause ou après leur journée de travail. Et bientôt, ils auront un réel espace avec vestiaire, piscine, babyfoot, etc.
La politique environnementale, aussi, est primordiale pour l’entreprise qui source du bois venant de forêts labellisées. Atelier de la Boiserie met en place divers processus pour limiter ses déchets comme la réutilisation des chutes de bois pour chauffer l’atelier, ou bien le broyage du bois qui ne peut pas servir à chauffer afin d’en faire des pellets et des copeaux pour les jardiniers et paysagistes. L’entreprise donne aussi ses copeaux à des partenaires comme l’Insane Festival afin qu’ils fassent leurs toilettes sèches. Atelier de la Boiserie a aussi investi dans un recycleur de solvant pour transformer tous ses déchets liquides à base de solvant en diluant qui est pur à quasiment 100%, et qui peut être utilisé pour diluer les teintes, pour les vernis, ou encore pour nettoyer les outils. Enfin, ce sont 800m² de panneaux photovoltaïques qui recouvrent la toiture de l’atelier de Gargas, et qui permettent de réduire la facture de 40%. Ainsi, Atelier de la Boiserie mise sur sa politique RSE tout comme sur son savoir-faire pour attirer salariés et apprentis.
Son savoir-faire, il a été récompensé par l’obtention du label ‘Entreprise du Patrimoine Vivant’. Depuis 2017, Atelier de la Boiserie est reconnu par l’État français parmi les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence qui participent au rayonnement international du Made in France.
« Ce label, c’est une garantie, un gage de qualité pour nos clients, et c’est aussi pour nous une fierté parce que c’est un savoir-faire qu’on fait perdurer. »
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
La haute couture s’installe de nouveau en Provence. Après Pierre Cardin, Julien Fournié, ou encore Jean-Paul Gaultier, c’est au tour des créations de la maison Dior de s’exposer à SCAD Fash Lacoste. Le public pourra découvrir les créations de différents directeurs artistiques de la marque dès ce jeudi 8 mai.
« Christian Dior Jardin Rêvés », c’est le nom de l’exposition de haute couture qu’accueille SCAD Lacoste cette année et qui est affiché dès l’entrée de SCAD Fash. Derrière le mur orné de ces lettres noires, des robes imaginées et créées par les différents directeurs artistiques qui ont forgé la maison depuis sa création en en 1946, du fondateur Christian Dior à l’actuelle directrice artistique Maria Grazia Chiuri, en passant pas Yves Saint Laurent, John Galliano ou encore Raf Simons.
À l’étage, d’autres pièces remarquables emplies de détails, mais aussi une grande nouveauté cette année : des accessoires. Chaussures, bijoux, parfums sont aussi exposés, ainsi que des croquis de tenues élaborés par Christian Dior lui-même.
Une tapisserie faite par Christian Dior, jamais exposée auparavantDes croquis de Christian DiorPour la première fois à SCAD Fash Lacoste, des accessoires sont aussi exposés
Cette exposition, qui sera en place jusqu’en septembre prochain à SCAD Fash Lacoste, a été créée pour Lacoste avec le Musée Dior en Normandie et Dior Heritage, le service en charge du patrimoine de la maison Dior. « Il n’y a jamais eu d’exposition Dior en Provence jusqu’à aujourd’hui », affirme Cédric Maros, directeur de SCAD Lacoste.
Ces expositions de haute couture présentées par l’école franco-américaine sont une manière de rendre plus accessible un domaine qui, à première vue, semble élitiste. « C’est important et intéressant pour nous de rendre les créations de la maison plus accessibles aux personnes comme en Provence qui n’y ont pas accès sur place et qui sont forcées de se déplacer à la capitale ou dans d’autres grandes villes du monde pour voir de la haute couture, ajoute Hélène Starkman, commissaire des expositions chez Christian Dior Couture. C’est aussi très intéressant pour nous de cibler les étudiants de SCAD Lacoste, notamment ceux qui étudient la mode. »
Deux salles, deux ambiances, un fil conducteur
L’exposition est scindée en deux parties distinctes mais qui forment un parcours artistique. SCAD Fash étant doté d’un étage, les créations de la maison Christian Dior sont donc exposées dans une première salle au rez-de-chaussée qui rappelle un jardin de jour, avec une ambiance assez lumineuse dans les tons blancs qui est notamment accentuée par le plafond de fleurs blanc élaboré par le collectif artistique espagnol Wanda, qui reprend les fleurs préférées de Christian Dior comme le muguet et la rose, mais aussi les fleurs locales comme la glycine.
« C’est l’exposition la plus ambitieuse qu’on n’ait jamais faite en termes de scénographie. »
Cédric Maros
À l’étage, la présentation des créations a été plutôt imaginée comme un jardin du soir, avec des tenues dans des tons plus sombres, toujours avec une pointe de couleur. Les fleurs sont un élément central de l’exposition, tout comme elles sont l’élément qui a le plus inspiré Christian Dior à ses débuts, que ce soit dans leurs couleurs, mais aussi dans leurs formes. En tout, une trentaine de tenues sont exposées sur des plateformes rétro-éclairées.
La conservation et l’exposition de tissu de haute couture
Si l’exposition en Provence est une première pour Dior, c’est surtout parce que tous les lieux ne se prêtent pas à la haute couture dont les tissus requièrent un soin particulier. « Le tissu et le papier sont ce qu’il y a de plus compliqué à préserver et donc à exposer, explique Cédric Maros. Il y a des règles de conservation comme dans les plus grands musées. »
Ainsi, SCAD Fash Lacoste a été créé pour ce type d’exposition. Pas de soleil direct sur les tenues, éclairage à pas plus de 50 lux sur les mannequins pour éviter que les tissus ne se décolorent, un taux d’humidité bien particulier, pas de poussière, ou encore il faut éviter qu’il y ait des papillons et autres insectes qui s’aventurent dans la salle d’exposition et pondent dans les tenues. La liste des critères d’exposition et de conservation est longue.
Pour autant, aucune barrière ne sont apposées, les visiteurs peuvent profiter pleinement des créations qui sont exposées, sans les toucher bien entendu. Les accessoires, qui sont la grande nouveauté cette année, eux, ont nécessité la construction de cabinets qui sont fermés, afin d’éviter les vols.
Une belle vitrine pour le territoire
Cette exposition, qui a mobilisé une soixantaine de personnes entre le déplacement, les installations, et autres, dont des entreprises aptésiennes, SCAD Lacoste a pu l’avoir notamment grâce à sa réputation. Nombre de ses étudiants diplômés travaillent dans les grandes maisons de haute couture aujourd’hui, dont celles en France. « La fréquentation et les retombées presse, qui pour chaque exposition de haute couture sont hallucinantes, font que, maintenant, c’est légitime pour nous d’aller voir une maison comme Dior », développe Cédric Maros.
L’année dernière, l’exposition Jean-Paul Gaultier avait attiré près de 15 000 visiteurs, un chiffre que vise encore l’école franco-américaine cette année, voire davantage car les expositions de la maison Dior sont parmi les plus populaires dans le monde. Cette exposition va s’inscrire dans un parcours de visite au sein-même du village de Lacoste avec l’exposition de mode des étudiants au Studio Bee, l’avenue des artistes, ou encore l’expérience immersive ‘Unfold’ du Studio Drift. Mais l’exposition Dior va aussi s’inscrire dans un parcours plus large. SCAD Lacoste prévoit notamment des billets qui s’allient avec la visite de la Fondation Blachère à Bonnieux.
L’école lacostoise, qui accueille entre 30 000 et 40 000 visiteurs par an entre ses expositions et ses événements, est aujourd’hui perçue comme un lieu culturel incontournable du Pays d’Apt, et plus largement du Vaucluse, qui ainsi, génère de l’emploi et des retombées économiques importantes. « SCAD Lacoste représente des retombées de quasiment 11M€ par an sur le territoire, affirme Cédric Maros. Presque 90% de ces retombées se font dans un rayon de 50 km. »
Informations pratiques
L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste.
En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h.
Le tarif d’entrée est fixé à 6€ (tarif réduit : 3€), ce qui inclut l’exposition Dior et le reste du parcours culturel que propose SCAD Lacoste au sein du village.
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
Ils sont désormais deux à co-présider les Musicales du Luberon, festival né en 1989 : Patrick Canac et Laure Kaltenbach, qui avait initié le Forum d’Avignon en 2007 au Palais des Papes. « Ce n’est pas seulement parce que c’est une femme et qu’elle est plus jeune que nous avons fait ce choix, mais parce que nous devons pérenniser ensemble les Musicales », explique-t-il.
La co-présidente précise alors les quatre axes de développement de la manifestation : « Proposer des concerts toute l’année, pas seulement en été, mais au printemps, à l’automne et pour Noël. Être itinérant dans les villages en plus de Ménerbes, innerver ce territoire jusqu’à Bedoin, en incluant Apt, Lacoste, Les Taillades et sa carrière, Bonnieux et Gordes. Autre obligation : la qualité avec des artistes de renommée internationale au programme et enfin aller chercher de nouveaux publics, plus jeunes pour renouveler la fréquentation et la conforter. L’an dernier, 900 enfants des écoles ont assisté aux concerts, ils s’en souviendront sans doute toute leur vie et on a semé des petites graines pour l’avenir. »
Le programme pour 2025
Patrick Canac passe en revue les concerts 2025, à commencer le 6 juin par un hommage à Jessye Norman, la soprano qui avait chanté La Marseillaise dans une magnifique robe tricolore le jour de l’anniversaire du bicentenaire de la Révolution, le 14 juillet 1989 sur les Champs-Elysées, à l’issue du défilé mémorable de Jean-Paul Goude. « Elle a sublimé Wagner, Gerschwin, des gospels, du baroque et là c’est Marie-Laure Garnier qui chantera. » Le 9 juin, carte blanche à la pianiste virtuose Celia Oneto Bendaïd pour des partitions de Chopin, Bizet, Ravel et d’une jeune compositrice, Camille Pépin, née en 1990. Le 8 juillet, il sera question des ‘Secrets du langage musical’ de Couperin, Scarlatti, Schubert, Beethoven à Wagner et Verdi avec Eric Breton.
Les 11 et 12 juillet, une transciption hors-norme des fameuses ‘Variations Goldberg’ de Bäch pour trio violoncelle (Xavier Philippe), violon (Guillaume Chilemme) et alto (Manuel Vioque-Juddé). Le 16, Place de l’Horloge à Ménerbes, hommage à Antonio Vivaldi avec ‘Soupirs vénitiens’ dirigés par Andrea Marcon qui a fait ses débuts à la Scala de Milan avant de jouer dans les plus grands festivals de la planète, Aix-en-Provence comme Salzbourg. Le 21, dans le majestueux Théâtre des Carrières des Taillades, ‘Les duos’ de Haendel avec l’Ensemble Arcangelo créé par Jonathan Cohen et l’un des contre-ténors les plus suaves de sa générations, le britannique Iestyn Davies. Autre style, novateur, le 29 juillet, le duo de pianistes André Manoukian & Jean-François Zygel, ‘Duel d’improvisateurs’, clavier à 4 mains, horizons différents, où ‘Bäch peut croiser Coltrane, le jazz ou Debussy’. Un concert qui sera capté par France TV.
Les Musicales du Luberon se poursuivent en automne avec le 12 septembre ‘Notturno’, duo piano (David Bismuth) et violon (Eva Zavaro) pour des oeuvres de Mozart, Fauré, Ravel et Debussy). Le 27 à la Fondation Blachère de Bonnieux, récital de la lauréate du Concours des Voix de Gordes, la soprano Juliette Amirault. Le 11 octobre, ‘Mosaïk’ dans le cadre de la Biennale de la Danse d’Apt « où sera bientôt ouverte une Maison de la Culture », a précisé Patrick Merle, le conseiller départemental et vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Quant à Dominique Santoni, la présidente du Département, elle a été chaleureusement remerciée pour avoir reconduit le budget de toutes les subventions culturelles malgré la crise, elle a souligné que « le Vaucluse est une terre de culture, donc nous avons le devoir d’irriguer ce territoire, qui est partiellement rural en concerts et spectacles vivants. » Et pour Noël 2025, les ‘Fireworks’ de Haendel et en prime, en vrai, dans le ciel sera tiré un feu d’artifice, si, si !
Les plus grands artistes se succèdent aux Musicales du Luberon
Depuis leur création, les Musicales du Luberon, d’abord initiées par le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich dans les années 70 puis présidées depuis 1989 par Patrick Canac, ont invité les plus grands noms, Dame Felicity Lott, Philippe Jaroussky, l’Avignonnais Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, Laurence Equilbey et le Choeur Accentus, les pianistes Edna Stern, Nicolas Angelich et Cyprien Katsaris, la violoncelliste sonia Wierder-Atherton ainsi que le clarinettiste Pierre Génisson et le regretté violoniste Didier Lockwood. Et elles vont continuer encore longtemps à tisser un chemin de cultures et d’émotions.
Contacts : 04 90 72 68 53
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
Une nouvelle exposition s’installe à la Fondation Blachère à Bonnieux à partir de ce jeudi 3 avril. ‘Sensibilités Vaudou’ réunira les œuvres de 28 artistes d’Afrique et de sa diaspora jusqu’au 20 septembre prochain.
La Fondation Blachère, installée au sein de la Gare de Bonnieux, au cœur du Luberon, depuis 2023, propose deux expositions chaque année et accueille plus de 20 000 visiteurs annuels. Après ‘Kuvhunura : l’École d’Harare’, la nouvelle exposition ‘Sensibilités Vaudou’ rend hommage à cette religion, sans sensationnalisme, et son influence dans l’art contemporain.
Les travaux de 28 artistes venant du Bénin, du Royaume-Uni, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, ou encore de la France, seront exposés, sous le commissariat Jean Michel Massing, historien d’art français et de Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation Blachère. Les œuvres exploreront le rôle du Vaudou à travers trois axes : rites, inspiration et diffusion.
« Dans cette exposition, il n’y aura pas d’amalgames entre sorcellerie et Vaudou, comme cela a été fait trop régulièrement dans la pop culture, explique la directrice de la Fondation. Nous parlerions seulement art, philosophie, spiritualité, religion et politique, et cela dans le cadre géographique de l’Afrique. Nous organiserions une confrontation entre des objets rituels empreints de traditions à l’esthétique saisissante avec des œuvres d’art témoignant d’une forte sensibilité au charisme Vaudou. »
Ouverture du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. À partir du jeudi 3 avril. Fondation Blachère. La Gare de Bonnieux. 121 chemin de coucourdon. Bonnieux.
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
Chaque année, la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) réunit les femmes cheffes d’entreprises lors d’un afterwork thématique. Cette 5e édition, qui aura lieu ce jeudi 6 mars au Château de Mille à Apt, sera sous le signe de l’engagement pour une économie locale durable.
Le rendez-vous de l’Afterwork des cheffes d’entreprises du Pays d’Apt réunit chaque année de nombreuses entrepreneuses. Cette année, plus de soixante sont attendues. Ce jeudi, les cheffes d’entreprises pourront se rencontrer et échanger autour de la thématique : ‘mieux s’engager pour une économie locale durable’.
Organisé en partenariat avec l’ANPEP (Association pour la Promotion de l’Éducation Permanente) et Initiative Terres de Vaucluse, cette soirée sera l’occasion de rassembler des dirigeantes d’entreprise de divers secteurs afin qu’elles partagent leurs expériences, discutent des enjeux du leadership au féminin et échangent sur la création de réseaux professionnels.
Au programme : Chloé Psaila, co-fondatrice de Wizapt, l’application qui met en lumière ceux qui font vivre et bouger le Pays d’Apt, interviendra pour livrer son expérience, suivie de l’office de tourisme intercommunal Pays d’Apt Luberon. L’atelier ludique ‘Jeu de l’Opération Grand Site de France’ sera proposé au cours de la soirée.
Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt revient pour une 23e édition
L’Académie du Golf des Ocres, école de golf du Domaine des Hautes Garrigues à Villars, a ouvert ses portes en septembre dernier. Depuis, elle s’est hissée parmi les meilleures écoles du département en termes de nombres d’élèves inscrits.
Trois mois après son ouverture, l’Académie du Golf des Ocres de Villars compte 32 élèves qui assistent à des cours hebdomadaires. Les journées portes ouvertes, les sessions d’initiations et le travail de communication du Domaine des Hautes Garrigues auprès des écoles, des centres de loisirs, des institutions et des parents d’élèves ont porté leurs fruits. L’objectif de cette école, qui vise à former professionnels, enfants et débutants, est de rendre accessible le golf au plus grand nombre.
L’Académie met à disposition des apprentis golfeur tout le matériel et la technologie nécessaires pour pratiquer ce sport dans des conditions optimales, et les cours s’adaptent à tous les niveaux et les âges. À travers l’Académie du Golf des Ocres, le Domaine des Hautes Garrigues souhaitent aider au développement de l’habilité et la motricité des enfants, le tout dans le respect de l’autre, à travers les valeurs véhiculées par le golf, et plus largement par le sport.