8 décembre 2025 |

Ecrit par le 8 décembre 2025

« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

Une rencontre à l’origine d’une carrière. En 1986, au sortir de son service militaire Jean-Marc Gialis fait la connaissance de Roger Pellenc, le créateur de la société éponyme. Ce dernier embauche le jeune technicien diplômé en construction mécanique, qui rejoint le bureau d’étude de Pellenc. Pendant 38 ans, Jean-Marc Gialis a été de tous les projets et les développements du groupe. Aujourd’hui, cet ancien directeur général a fait un pas de côté. Tout en restant au COMEX de Pellenc, Il met à profit son expérience pour accompagner des entreprises dans le domaine de la R&D. Rencontre.

« Entre les beaux-arts et la mécanique, j’ai choisi les deux », s’amuse à dire Jean-Marc Gialis, qui revendique à la fois un bon coup de crayon et une certaine habilité manuelle. « La mécanique a toujours été ma passion et je la dois sans doute à mon père qui était carrossier » confie-t-il. BTS de construction mécanique en poche et obligations militaires effectuées, Jean-Marc Gialis fait la rencontre en 1986 de Roger Pellenc, un autre passionné de mécanique.

« La mécanique a toujours été ma passion et je la dois sans doute à mon père qui était carrossier »

Ce dernier, qui avait mis au point ses premiers outils mécaniques dans le hangar de ses parents à Pertuis en 1973, cherchait à étoffer l’équipe de son bureau d’études.  Rapidement embauché, le jeune Jean-Marc a d’abord travaillé sur les « petits » outils de la marque. Ensuite en 1992, il a été de ceux qui ont œuvré à la conception de la fameuse machine à vendanger à l’origine du développement et de la diversification du groupe. Un groupe qui compte aujourd’hui 21 sociétés, 2 000 collaborateurs, pour un CA de 345 M€ (chiffres 2022). D’abord dessinateur au bureau d’étude,  Jean-Marc Gialis a gravi tous les échelons de la société en devenant successivement responsable du bureau d’étude en 2002, directeur R&D en 2007, directeur général adjoint en 2013 et directeur général (tout en conservant la R&D) en 2017.

La passion avant tout

Jean-Marc Gialis se définit avant tout comme un passionné. « Quand je suis rentré chez Pellenc, à l’époque on ne parlais pas tellement d’argent, j’ai découvert le montant de mon salaire à ma première paie » confit- il. Mais cette passion n’est pas uniquement le plaisir de concevoir de nouveaux produits ou de trouver des solutions techniques innovantes, s’est aussi une aventure humaine. Pour lui cette dimension est indissociable à toutes les réussites. Il revendique d’ailleurs fièrement d’être à l’origine de la création du comité d’entreprise de Pellenc et de l’avoir dirigé plusieurs années.

« Les grosses structures sont parfois engluées dans leurs processus de décisions, mon regard extérieur peut les aider »

Après avoir quitté Pellenc, Jean-Marc Gialis a créé en janvier 2025 sa société, Act for talents. Il se propose d’accompagner les entreprises dans leurs fonction de recherche et développement. Qu’il s’agisse de start-up, de PME ou de grosses structures, Jean-Marc se propose de les accompagner et de mettre à profit son expérience. « Je les aide à faire émerger leur produits, à pousser plus loin leurs processus d’industrialisation ou plus simplement les assister dans leurs réflexions et leurs organisations ». « Les grosses structures sont parfois engluées dans leurs organisations et leurs processus de décisions, mon regard extérieur peut les aider » explique Jean-Marc Gialis.

Il estime d’ailleurs qu’aujourd’hui « on manage d’avantage qu’on dirige ». Comprenez par-là que les processus de décision sont devenus parfois si complexes que la création et la réactivité peuvent en pâtir.

« inventer c’est risqué, ça coûte cher mais ça peut rapporter gros »

« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ça ne suffit pas… surtout dans le domaine des biens de production comme la machine-outil » avance Jean-Marc Gialis. « La R&D travaille sur le temps long. Ce qui est imaginé aujourd’hui prendra corps dans 3 ou 4 ans. Ce temps long est aujourd’hui difficile à intégrer pour les entreprises où les échéances et les préoccupations à court terme prédominent » , « comment imaginer la machine du futur si vous ne savez même ce qu’il adviendra dans quels mois,  l’instabilité n’est pas bonne pour la R&D » affirme Jean-Marc Gialis . « Pour remettre en route la machine qui est aujourd’hui grippée il faut redonner envie et pour cela il faut avoir des projets, c’est essentiel » . Et de conclure « inventer c’est risqué, ça coûte cher mais ça peut rapporter gros ». La success-story de Pellenc en est la plus belle démonstration.

Act for talents
Jean-Marc Gialis
06 15 43 77 70
jm.gialis84@gmail.com


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

Dans le cadre de la 10e édition d’Indus’3Days, organisée depuis 2016 par l’Office de Tourisme de Gardanne en Métropole Aix-Marseille-Provence, Pellenc ouvre les portes de son usine de Pertuis au public le mercredi 2 avril.

Chaque année depuis 2016, l’office de tourisme de Gardanne organise des visites guidées dans différentes entreprises. de découvrir une grande variété de secteurs, de l’aéronautique aux métiers d’art en passant par la gastronomie et l’environnement. Pour cette 10e édition d’Indus’3Days, qui a lieu du lundi 24 mars au dimanche 13 avril, Pellenc est de la partie.

Le groupe pertuisien, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, accueillera le public le mercredi 2 avril. Pendant 2h30, les participants découvriront les coulisses de l’entreprise. Ils pourront visiter les ateliers de production des machines et outils à batterie et auront également l’opportunité d’assister à des démonstrations de produits.

« Nous sommes ravis d’ouvrir nos portes pour une visite inédite au cœur de nos activités à l’occasion d’Indus’3Days, affirme Simon Barbeau, président du groupe Pellenc. Notre site de Pertuis abrite le siège historique de Pllenc, à l’endroit même où l’entreprise a été fondée il y a plus de 50 ans. Aujourd’hui, il regroupe sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille près de 600 collaborateurs autour de notre centre d’innovation technologique, de deux ateliers de production et de l’ensemble des métiers support de notre Groupe, composé de 21 filiales à travers le monde. Lors de cette visite, ce sont nos collaborateurs qui présenteront eux-mêmes leurs métiers et leurs expertises pour guider les visiteurs à la découverte de nos méthodes de travail, allant de l’idée jusqu’à la commercialisation de nos produits innovants. »

Mercredi 2 avril. 14h. 7€ (billetterie en ligne). Pellenc. Quartier Notre Dame. Route de Cavaillon. Pertuis.


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, basé à Pertuis, vient de nommer Thierry Carbonnel au poste de directeur Produits et de Pascal Moulinier au poste de directeur Recherche & Développement.

Le groupe pertuisien Pellenc commence l’année sur les chapeaux de roues et consolide son comité exécutif. Le jeudi 2 janvier, Thierry Carbonnel et Pascal Moulinier ont rejoint l’équipe et pris leurs fonctions en tant que directeur Produits et directeur Recherche & Développement.

Thierry Carbonnel est ingénieur INSA Lyon en énergie et environnement et diplômé d’HEC Paris d’un Master Innovation et Entrepreneuriat. Il a effectué une grande partie de sa carrière chez Renault Trucks où il a dirigé le développement de la gamme poids-lourds en Europe, Moyen-Orient et Afrique, et où il a lancé la première gamme commerciale de poids lourds électriques pour le marché européen. Il a aussi évolué au sein d’Air Liquide en tant que directeur Marketing et Business Support.

Pascal Moulinier, quant à lui, a exercé près de 35 ans dans le groupe Renault à différents postes sur les périmètres Ingénierie et Opérations, en France et à l’international. Il y a occupé des postes de Chef de Services, de Départements et de Direction qui l’ont amené à développer toutes les compétences autour des composantes de la Recherche & Développement.

« Les équipes sont ravies de pouvoir s’enrichir de leurs expériences respectives et de leurs expertises métiers complémentaires afin de renforcer la proximité client et la dynamique d’innovation, valeurs inscrites depuis toujours dans l’ADN de Pellenc », a déclaré le groupe vauclusien.


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

A l’occasion de la Semaine de l’Industrie qui vient de se tenir du 21 au 28 novembre derniers, le groupe Pellenc a accueilli plus de 150 élèves et leurs professeurs.

« C’est important de faire connaitre l’entreprise et la diversité de nos métiers auprès des jeunes qui, d’ici quelques mois ou années, chercheront des stages et des emplois, explique Nicolas Brun, directeur des projets robotiques chez Pellenc. Ces rencontres permettent de partager nos parcours et expériences de vie professionnelle. C’est aussi l’occasion d’échanger avec eux, d’être à l’écoute de leurs attentes pour leur futur professionnel. »

En tout, 4 visites du siège pertuisien de ce concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils agricoles ou d’entretien des espaces verts et urbains ont été proposées à ces élèves allant du niveau collège au Bac+5. Elles ont été animées par les collaborateurs du groupe qui ont ainsi fait découvrir les coulisses de l’entreprise et les différents métiers de la Recherche & Développement, les ateliers de production d’outils à batterie et des machines ainsi que le domaine de la logistique.

Lors des visites du siège de Pellenc à Pertuis. Crédit : groupe Pellenc/DR

« Ces visites sont l’occasion de faire découvrir notre industrie, complète Christophe Olivero, responsable direction standards méthodes process au sein du groupe vauclusien fondé en 1973 qui regroupe aujourd’hui plus de 2 000 collaborateurs et compte 9 sites industriels en France et à l’étranger. Souvent, on ne s’imagine pas l’innovation et la technologie qui se cachent derrière, ni la multitude de métiers que cela concerne. J’apprécie échanger avec les jeunes, répondre à leurs questions et parfois même susciter des vocations, notamment quand ils découvrent que, par la voie de l’alternance de nombreuses opportunités sont à portée de main. »

« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité. »

« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité, la surprise, et présenter leurs métiers tous plus intéressants les uns que les autres, insiste pour sa part Sophie Galliano, responsable du bureau des entreprises du lycée Vauvenargues d’Aix-en- Provence. Les collaborateurs ont su partager leur amour du métier et des produits. »
Conscient de sa responsabilité en matière d’éveil des vocations auprès des jeunes, le groupe Pellenc ne limite pas ses actions de sensibilisation à ses métiers à la semaine de l’industrie.
Le groupe poursuit ainsi toute l’année ses actions en direction des étudiants, notamment à travers des interventions d’ambassadeurs Pellenc dans les écoles. Il participe aussi à de nombreux événements (forums de recrutement, journées portes ouvertes dans les établissements scolaires…) et se consacre également à la co-création de projets pédagogiques en lien direct avec ses écoles partenaires.


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, dont le siège est basé à Pertuis, lance ‘Tech Care’. Ce réseau de services, matérialisé par des centres d’excellence, dont quatre devraient être mis en fonction d’ici la fin de l’année, dédiés aux outils à batterie.

Depuis 1973, Pellenc s’est imposé comme leader du machinisme agricole. Du sécateur hydraulique à la machine à vendanger, en passant par la pince vibrante, ou encore le matériel de cave, le groupe a su innover et se réinventer et continue de le faire. En cette fin d’année, l’entreprise pertuisienne lance ‘Tech Care’, un réseau de services de proximité dédié aux outils à batterie.

Ce réseau ne compte pour l’instant qu’un centre d’excellence pilote destiné au Benelux qui s’est déjà montré bien utile. Quatre autres centres devraient voir le jour d’ici la fin de l’année à Pertuis (84), à Néac (33), à Servian (34), ainsi qu’à Cormontreuil (51). Les clients de Pellenc pourront donc profiter d’un service technique avec des ateliers de maintenance et de réparation, d’un espace de vente avec du matériel reconditionné, des pièces détachées et consommables mais aussi des pièces d’urgence, ainsi qu’un espace digital pour les services et l’accompagnement à l’acquisition de matériel.

« Ces centres d’excellence, installés dans les territoires, vont permettre à Pellenc d’entretenir de la proximité avec ses clients mais également de renforcer ses relations avec son réseau de distribution, explique Filipe Carrasqueira, directeur Business Service. La présence du Groupe sur le terrain a déjà permis d’optimiser sa position sur le secteur des outils à batterie. »


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, basé à Pertuis, vient d’obtenir le label Longtime® pour trois de ses outils.

Les sécateurs C35 et C45, et le tout récent sécateur professionnel à batterie embarquée C3X, ont tous trois obtenu la labellisation Longtime® qui informe les consommateurs sur la longévité, la robustesse et la réparabilité des produits. La conception et le choix des matériaux concernant les sécateurs favorisent leur durabilité. Ces trois outils viennent s’ajouter à la liste des quatre produits du groupe déjà labellisés Longtime® en 2023 : le taille-haie Helion 3, le souffleur Airion 3, et les batteries ULIB 1200 & 1500.

Cette nouvelle qualification vient confirmer la stratégie adoptée depuis de nombreuses années par Pellenc pour réduire l’impact environnemental de ses produits en allongeant leur durée de vie. Ce label encourage la réduction de la surconsommation, ainsi qu’un usage plus raisonné des ressources de notre planète.

Il ne s’agit pas de chercher des produits « immortels » mais de lutter contre l’obsolescence programmée. C’est pourquoi les pièces détachées de Pellenc sont disponibles durant 10ans pour la gamme des outils à batterie est de 10 ans, et jusqu’à 25 ans pour les machines.


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, vient de présenter son tout nouveau produit : le C3X, premier sécateur à batterie embarquée fabriqué en France. Pour le groupe basé à Pertuis, ce produit n’est pas qu’un simple outil, c’est un véritable projet industriel.

C’est dans le cadre exceptionnel du Château de Sannes que le groupe Pellenc a présenté son tout nouveau produit, le C3X, un sécateur à batterie embarquée. Quoi de mieux pour ce concepteur d’outils pour la viticulture et l’arboriculture fruitière que cet écrin de verdure avec ses 30 hectares de vignes pour faire le lancement de ce nouvel outil dédié à la taille.

Destiné aux professionnels, comme le reste des équipements proposés par Pellenc, ce sécateur représente un retour aux sources. « Pellenc est aujourd’hui reconnu pour la récolte mais l’histoire de Pellenc a démarré avec la taille », précise Simon Barbeau, président du groupe depuis plus d’un an. Née en 1974, l’entreprise a lancé son premier sécateur hydraulique en 1976, puis le premier électronique en 1987. Aujourd’hui, le C3X représente encore de la nouveauté pour le groupe puisque c’est le premier sécateur à batterie embarquée fabriqué en France pour un usage professionnel.

Une entreprise qui souhaite répondre à tous les besoins

Le sécateur C3X vient s’insérer dans une gamme d’outils déjà existante, mais ne vient pas remplacer un autre produit. « C’est l’illustration parfaite de la stratégie que nous sommes en train de mettre en place, celle d’élargir nos gammes afin de répondre aux plus de besoins possibles », ajoute Simon Barbeau. Si le marché sur lequel a évolué Pellenc ces 50 dernières années s’est largement démocratisé et ouvert aux particuliers, le groupe pertuisien souhaite continuer à se consacrer au marché professionnel afin de proposer les meilleurs produits possibles.

Viticulture intensive, taille longue, finition, taille en arboriculture fruitière, taille ornementale… Tous ces travaux nécessitent des outils et des offres divers. C’est dans cette dynamique que Pellenc s’inscrit et souhaite davantage se développer pour satisfaire au mieux ses clients qui regroupent aussi bien les exploitants que les équipes de taille, les agents de collectivité, ou encore les paysagistes privés.

Le C3X ajoute une plus-value sur le marché

La création du premier sécateur à batterie embarquée pour usage professionnel palie un réel manque sur le marché selon Pellenc. Cet outil sans fil se veut ergonomique de par sa forme, son équilibre et son poids, qui est inférieur à 1 kg. Pour un coût d’environ 900€, le C3X va représenter un vrai atout pour la productivité des professionnels. « On ne pouvait pas proposer un produit de meilleur qualité mais qui allait ralentir le tailleur par rapport au temps qu’il met aujourd’hui pour tailler », affirme Bruno Jargeaix, directeur Business Unit des outils à batteries de Pellenc.

Avec son corps en aluminium aéronautique prévu pour absorber les efforts de coupe, sa tête de coupe tirante, sa gâchette avec grande précision de pilotage, sa sécurité anti-coupure, son fonctionnement en générateur, ses deux batteries qui permettent 4 à 8h d’autonomie, et la possibilité de le connecter à son téléphone pour récupérer les données ou encore le paramétrer, le C3X devrait séduire plus d’un professionnel. D’ailleurs, ceux qui ont pu le tester en avant-première sont déjà séduits. Les précommandes seront ouvertes le lundi 10 juin, 900 sécateurs seront livrés pour des tests clients à partir du jeudi 20 juin, et les premières véritables livraisons se feront dès le mois de septembre.

Bien plus qu’un simple produit, un projet industriel

Pour élaborer ce produit, c’est toute l’expertise du groupe qui a été mise en œuvre. Ce nouveau sécateur ne représente pas seulement un nouvel outil pour Pellenc, mais un véritable projet industriel. L’entreprise a déjà mis plusieurs choses en place pour améliorer ses performances et le bien-être de ses équipes tels que des animations à intervalle court, c’est-à-dire des petites réunions quotidiennes afin d’évaluer les problèmes du jour pour les régler dans les plus brefs délais, mais aussi l’automatisation de certaines tâches pénibles et répétitives, et le lean manufacturing pour optimiser la place de production et de stockage. Pellenc compte aussi sur la mise en place d’une ligne ‘one piece flow’ sur laquelle un opérateur va pouvoir se déplacer seul et monter un produit de A à Z pour un travail plus varié et mobile, ainsi qu’une grande flexibilité.

« Ce sécateur représente le premier pas vers la transformation industrielle du site sur l’ensemble des activités de Pellenc. »

Bruno Jargeaix

Aujourd’hui, le groupe pertuisien souhaite produire au plus près des marchés afin de garantir la compétitivité. Avec l’arrivée du C3X, Pellenc a pour projet de créer une ligne automatisée de production des batteries afin de relocaliser l’activité d’assemblage des batteries sur le site historique de Pertuis dès juin 2025. Ce projet est financé en partie par France Relance et Territoires d’industrie.

Une entreprise de plus en plus responsable

Ce nouveau projet s’inscrit dans la stratégie de durabilité et d’innovation responsable du groupe. Pour son sécateur C3X, Pellenc pourrait obtenir prochainement le label européen indépendant ‘Longtime‘, qui indique qu’un produit répond à certains critères de durabilité, réparabilité, etc. « Cette labellisation permettrait de renforcer une valeur historique de Pellenc qui veut proposer des produits qui dure dans le temps », développe Simon Barbeau.

C’est pourquoi le sécateur C3X, qui se veut le plus agile de sa gamme, a été conçu avec des matériaux qui visent à offrir une grande durabilité et une simplicité de réparation en conditions professionnelles. Pellenc a d’ailleurs une activité de reconditionnement et de vente ou location d’équipements et outils d’occasion. Le groupe garantit un équipement qualitatif et performant, comme s’il était neuf.

L’avenir de Pellenc

Aujourd’hui, les enjeux pour la R&D de Pellenc sont de proposer le produit attendu par les professionnels qui conjugue qualité opérationnelle, qualité perçue, usage intensif, durabilité, mais aussi être capable de se démarquer de la concurrence dans tous les niveaux de gamme où Pellenc est présent. D’ici 2034, Pellenc souhaite multiplier par deux l’éventail d’outils mis sur le marché.

L’entreprise a également des objectifs à court terme tels que finir de renouveler la gamme agri pour la saison 2026, finir de renouveler la gamme Green city pour 2027, mettre sur le marché des nouvelles batteries innovantes pour 2026, ou encore introduire de nouvelles technologies et nouveaux types d’outils à batterie à partir de 2026. Tous ces objectifs s’inscrivent dans le projet de transformation industrielle de Pellenc, qui a toujours pour but principal d’offrir à l’utilisateur un outil de travail fiable et qualitatif, durable et une offre économique avec montée en gamme.


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

La société vauclusienne Pellenc étoffe son comité exécutif en nommant un nouveau DRH (Directeur des ressources humaines). Il s’agit de de Xavier Pacini. Agé de 57 ans, ce dernier est diplômé de Sciences-Po Aix et de l’Université d’Evry avec un master en Sociologie du Travail.
« Il a notamment a exercé près de 30 années au sein du groupe Renault où il a eu l’opportunité d’évoluer, en France et à l’International, sur différents postes stratégiques dans les ressources humaines, explique le groupe basé à Pertuis. Il a notamment occupé les fonctions de Directeur des Relations Sociales et de Directeur des Ressources Humaines Ingénierie. Il a également porté des sujets liés à la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) durant ses dernières années passées dans le Groupe. Il a ensuite accompagné la croissance de différentes start-ups, avec la mise en place de processus  RH, la constitution d’équipes et la valorisation de la marque employeur. Ses différentes expériences lui ont permis d’acquérir une expertise solide du milieu industriel, notamment de l’ingénierie, en France et à l’international, tant dans la gestion de carrières, le développement de talents et le recrutement que dans le bien-être au travail et le dialogue social. »

Cette nomination intervient alors que le groupe fondé en 1973 a déjà renforcé son comité exécutif en juin dernier avec les arrivées d’Olivier Tichit, nommé directeur administratif et financier, et Olivier Gourlaouen, devenu le directeur des opérations du groupe. Auparavant, c’est Simon Barbeau qui avait été désigné au poste de directeur général du groupe fin 2022.
Devenu une référence en matière de solutions mécaniques dans les filières de la viti-viniculture, l’arboriculture et fruitière ainsi que l’entretiens des espaces verts et urbains, Pellenc regroupe plus de 2 000 salariés, 21 filiales, 8 sites industriels en France et à l’international. L’entreprise vauclusienne dispose également d’un centre R&D (Recherche et développement) de près de 200 ingénieurs et a déposée plus de 1 300 brevets.
Présent sur les 5 continents dans 60 pays via ses 2 000 distributeurs et ses 500 000 clients dans le monde, Pellenc a réalisé un chiffre d’affaires global de 346M€ en 2022.


« Il faut être un inventeur pour durer, le marketing ne suffit pas », Jean-Marc Gialis

55 000 visiteurs d’une soixantaine de nationalités pour le SITEVI, salon international des filières vitivinicole, arboricole et oléicole qui accueille 1 000 exposants venant de 18 pays dont majoritairement l’Espagne, l’Italie, la Suisse, le Portugal, mais aussi la Hongrie, l’Argentine, le Congo et l’Ukraine.

Le mot-maître est « innovation » pour répondre au défi climatique avec des végétaux résistants et économes en eau, une digitalisation qui aide à la gestion des cultures, une robotisation qui fait reculer la pénibilité des taches et pallie le manque de main d’œuvre. En bref, produire plus avec moins en s’adaptant à la crise et à l’évolution obligatoire des pratiques environnementales.

Au fur et à mesure de la visite des stands, l’innovation flirte avec la tradition avec des foudres de vin en chêne de la Forêt de Tronçay, des cuves en inox étincelant, d’autres en béton et en forme de tulipe et celles octogonales venues de Vérone en ‘cocciopesto’, un amalgame 100% naturel de sable, graviers, gruau utilisé par les Phéniciens et les Romains pour les amphores, les thermes et les aqueducs.

Sur 38 matériels nominés, 21 ont reçu les ‘SITEVI Innovation Awards’ dont 3 pour la maison Pellenc, créée en 1973 par Roger Pellenc, l’actuel maire de Pertuis. Depuis 50 ans, le Groupe invente, produit et commercialise des outils et des machines qui permettent aux viticulteurs, arboriculteurs et professionnels de l’entretien d’espaces verts et urbains de faciliter leur travail au quotidien. Cette démarche s’articule autour de la productivité, de la réduction de la pénibilité et du respect de la nature. Avec plus de 1 300 brevets déposés (sécateurs hydrauliques, souffleurs, peignes vibreurs, secoueurs intelligents, enjambeurs…), 1 800 salariés dans le monde dont la moitié en France, 20 filiales industrielles sur les cinq continents, 500 000 clients et 315M€ de chiffre d’affaires. 

Ont été primés le ‘RX-20’, un chenillard viticole électrique, léger et compact. Il passe entre les rangs de vignes sans tasser le sol, sans intervention humaine et il est sécurisé par 4 caméras à 360° de vision. Récompensée également : l’armoire ‘Sécurion’ qui permet de stocker et de recharger une quarantaine de batteries au lithium, tout en protégeant les locaux des risques de surchauffe, d’incendie et d’explosion. 3ᵉ médaille pour un convoyeur qui récolte des olives et des amandes sans frottement puisque les fruits sont déplacés par un flux d’air. « Face à la crise du vin, au réchauffement climatique et à la déconsommation du rouge, nous devons proposer des solutions nouvelles dans les parcelles et les chais », affirme Nicolas Bernard, directeur du département vitivinicole du Groupe Pellec à Montpellier.

Autre proposition, celle de Frayssinet, une entreprise née dans le sud-ouest en 1870 qui a mis au point des stimulateurs de croissance racinaire bio et innovants. « Ils permettent une relance du développement racinaire et une meilleure résistance en situation de stress abiotiques », explique Matthieu Grebot, directeur Communication et RSE. L’entreprise Actisol aussi avait son stand d’outils qui labourent le sol superficiellement. « En particulier le ‘Stell’Air Vigne’ qui propose des itinéraires sans herbicide avec des micro-jets entre les ceps, il évite l’évaporation et préserve la biodiversité », explique Freddy Socheleau, le patron. La société Ombrea est venue d’Aix-en-Provence avec ses tonnelles, pergolas, vérandas bio-climatiques, vitrages panoramiques et ombrières intelligentes.

Sun’Agri, le pionnier de l’agri-voltaïsme depuis 2009, est venu de Lyon pour proposer des persiennes solaires placées au-dessus des vignes et des cultures de fruits et légumes. La parcelle bénéficie d’un micro-climat optimal, face aux orages, au gel, à la grêle, à la neige, aux rayons brûlants du soleil, comme c’est la cas sur le vignoble expérimental de Piolenc. Enfin, Isagri est aux côtés des vignerons et paysans depuis 40 ans pour « leur faire gagner du temps dans leur gestion commerciale et comptable, réaliser le bulletin de paie de leurs salariés et saisonniers en un clic, gérer la traçabilité de leurs vins et leur fournir le meilleur service informatique possible, explique Bertille de Naquard. Ce n’est pas leur métier. Nous on est là pour les soulager, leur donner un coup de main. »

Au terme d’une journée passée entre tous ces immenses bâtiments, le laboratoire du futur, les masterclasses et ateliers, un ‘Accord-cadre 2023-2027’ a été co-signé par la Région Occitanie, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et le président de l’Institut Français de la Vigne et du Vin pour préparer l’avenir de la filière vitivinicole. Une filière dont Christophe Riou (ancien patron de l’Institut Rhôdanien à Orange) est directeur. Avec une stratégie incontournable, dit-il : « Innover pour rester. 93% de la production française est sous AOP (appellation d’origine protégée), ou IGP (Indication géographique protégée), ce qui représente 54 000 domaines pour 700 000 hectares de vignes. »

Il faut savoir que la France est la 1ʳᵉ puissance agricole européenne avec une production — hors subventions — de 95,8 milliards d’euros, en hausse de +16% par rapport à 2021.

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