27 avril 2024 |

Ecrit par le 27 avril 2024

Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

La première étape du projet de contournement de Pertuis vient d’être achevée et inaugurée. Une nouvelle voirie relie désormais deux points de la RD973, l’un à l’Ouest de la ville, l’autre au Sud.

Les travaux de la première section entre la RD 973 et la déviation Sud-Ouest de la ville sont terminés pour une mise en service provisoire (raccordement sur une voie communale). À présent, la seconde étape des travaux, qui concerne l’aménagement du futur échangeur à l’Ouest, peut débuter. Elle sera suivie par les travaux de déviation vers Villelaure.

La création d’une liaison entre la RD973 et la déviation Sud-Ouest de Pertuis est le fruit d’une collaboration entre le Département de Vaucluse et la Métropole Aix-Marseille Provence qui a débuté en 2016. Cette nouvelle liaison d’1,4 km relie le giratoire du Vidalet à la RD973 et permet de dissocier le trafic de transit du trafic de desserte locale et de supprimer le trafic des poids-lourds à l’entrée Ouest de Pertuis. Elle permet aussi d’accéder plus rapidement au réseau autoroutier et au département des Bouches-du-Rhône.

Les travaux ont été réalisés en deux temps. De janvier 2022 à septembre 2023, un pont d’une longueur de 51,5 mètres et pesant 370 tonnes a été installé pour franchir la voie ferrée. De septembre 2023 à avril 2024 une déviation a été réalisée entre le giratoire du Vidalet et la RD973.

Désormais, le Département va s’atteler à la création d’un nouveau carrefour giratoire à cinq branches reliant le contournement à la RD973 dans une configuration définitive. Les études de cet échangeur sont en cours. Le coût total des travaux de la déviation s’élève à 15M€, financé à moitié par le Département de Vaucluse et à moitié par la Métropole d’Aix-Marseille Provence. La première phase des travaux, quant à elle, a coûté 10,1M€.


Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

Portées par le réseau Présanse (Prévention et Santé au travail), les Rencontres Santé-Travail reviennent pour une 5ᵉ édition. Ces rendez-vous, organisés sur le thème ‘La prévention des risques, un sport d’équipe’, auront lieu du lundi 18 au vendredi 22 mars en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse. Trois d’entre eux auront lieu en Vaucluse.

Quatre rencontres santé-travail auront lieu le mardi 19 mars en Vaucluse. La première sur le thème de la sédentarité, est organisée par l’AIST 84 dans son centre à Avignon de 9h A 11h. Le cardiologue François Carré donnera une conférence sur l’importance de l’activité physique et donnera des clés pour démarrer la journée en mouvement et pour éviter la sédentarité au bureau.
Cliquez ici pour vous inscrire.

Deux ateliers collaboratifs sur le thème ‘Travail sur écran et sédentarité au travail : la clé c’est bouger !’ seront organisés par SAT Durance Luberon dans ces différents centres durant cette semaine dédiée à la santé au travail : le mardi 19 mars à 8h30 à Cavaillon, le jeudi 21 mars à 13h30 à Apt. L’atelier sera également proposé à Pertuis, après les Rencontres Santé-Travail, le 29 mars à 8h30. Ces ateliers fourniront aux participants des connaissances pratiques et des outils pour maintenir un équilibre sain entre leur travail sur écran et leur bien-être général.

V.A.


Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

L’émission ‘La meilleure boulangerie de France‘, diffusée sur la chaîne télévisée M6 est consacrée cette semaine (du lundi 5 au vendredi 9 février) aux départements des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse. Ce mardi 6 février, c’est la boulangerie pertuisienne La Belle Miche qui sera en compétition à 18h30.

Cette année, La Belle Miche est la seule boulangerie à représenter le Vaucluse. Ce soir à 18h30 sur M6, elle affrontera la boulangerie Le Pain de Nicolas à Fuveau, dans les Bouches-du-Rhône. À l’issue de ce duel il n’en restera qu’un. À la fin de la semaine, une fois tous les duels passés, le jury, composé de Bruno Cormerais, Noëmie Honiat et Michel Sarran, choisira quelle boulangerie représentera l’Ouest de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en finale.

Les deux boulangeries seront évalués sur plusieurs critères : les premières impressions qu’offre la boutique, leur produit phare, ou encore leur pain signature. La Belle Miche et sa boulangerie concurrente devront également relever le défi du jury, qui obligera les boulangers à
sortir de leur zone de confort en intégrant un produit imposé, en créant le produit qui s’accordera parfaitement avec le plat salé que cuisinera le chef étoilé Michel Sarran, et en réalisant un défi autour d’une recettes sucrées de Noëmie Honiat.


Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

Après Cabrières d’Avignon l’an dernier, l’émission de M6 ‘La meilleure boulangerie de France’ revient en Vaucluse pour sa 11e édition. Dans sa partie consacrée aux Bouches-du-Rhône et à notre département qui sera diffusée du 5 au 9 février prochain à 18h30, c’est La Belle Miche à Pertuis qui représentera les chances du Vaucluse de remporter le titre.
Ouverte depuis l’été 2022, cette boulangerie biologique située boulevard de la Sainte-Barbe propose du pain au levain, des viennoiseries et une carte de restauration de saison. Benjamin Bracco y propose notamment une gamme de 12 à 14 pains, des préparations salées, des brioches, des biscuits et de la viennoiserie feuilletée (pain au chocolat, croissants, roulés…).

Engagement dans les circuits courts
« Avant d’être boulanger, Benjamin était cadre dans un fonds d’investissement, expliquent les producteurs de l’émission. Toujours attiré par la boulangerie, il n’a pas longtemps hésité à quitter Paris avec sa femme Iris, lorsqu’un moment opportun s’est présenté à lui en 2022. Il suit alors une formation à l’École Internationale de Boulangerie et retrouve le Sud. Originaire de Marseille, il a fréquenté, enfant, la ferme de son parrain à 10 kilomètres de Pertuis, où il a ouvert sa boulangerie. Très engagé dans les circuits courts, son fournil est 100% BIO, et alimenté exclusivement par des producteurs locaux. »
La Belle Miche comprend une équipe d’une douzaine de personnes en production et en vente.

© La Belle Miche-Facebook

Seule contre 9 boulangeries des Bouches-du-Rhône
La boulangerie artisanale vauclusienne, dont le passage est programmé dans l’émission du mardi 6 février prochain, sera dans un premier temps opposé à la boulangerie ‘Le pain de Nicolas’ située à Fuveau.
Seul établissement vauclusien, La Belle Miche devra ensuite s’imposer contre 8 autres représentants des Bouches-du-Rhône.
Pour les départager, un jury de trois professionnels : Bruno Cormerais, MOF Boulanger pilier historique de l’émission, Noémie Honiat, cheffe pâtissière de talent, et, nouveauté de la saison, Michel Sarran, chef renommé que l’on a plutôt l’habitude de voir dans Top chef.
« Ce dernier mettra ses qualités gastronomiques et son savoir-faire culinaire au service de l’excellence boulangère en mettant au défi nos artisans, et se joindra à Noémie et Bruno pour déguster les créations de nos boulangers et les départager », poursuit la production.

© La Belle Miche-Facebook

Un duel chaque jour avant la grande finale du vendredi
Les 10 boulangeries s’affronteront, 2 par 2, lors de 4 épreuves :
– La boutique : quelles seront les premières impressions du jury lors de la découverte de la boulangerie ?
– Le produit fétiche : quel est le produit-phare de la boutique, et qui la représentera le mieux lors de ce concours ?
– Le pain signature : celui dont le boulanger est le plus fier, et qui lui permettra de montrer au jury toute l’étendue de son savoir-faire.
– Le défi du jury, qui obligera les boulangers à sortir de leur zone de confort et à être ultra-créatifs en intégrant des produits imposés.

Au final, le vendredi, le jury devra sélectionner la boulangerie qui représentera la région parmi les 5 ayant remporté leur duel.


Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

La liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en Vaucluse a été actualisée le 1er janvier 2024. Cette mise à jour prend en compte les évolutions socio-démographiques et socio-économiques des territoires concernés depuis 2014, date d’entrée en vigueur de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dite ‘loi Lamy’.
Au-delà de quelques ajustements marginaux de périmètres menés en concertation avec l’ensemble des maires concernés, le Vaucluse passe de 22 à 23 quartiers prioritaires toujours répartis sur 12 communes. C’est à Avignon que les changements sont les plus significatifs avec l’ancien périmètre Nord-Est qui devient officiellement Reine-Jeanne, Saint-Jean et Grange d’Orel. Apparaissent également les QPV Broquetons-Sainte Catherine ainsi que celui de Pont des Deux Eaux.
Dans le même temps, 2 quartiers ont fusionné en un seul : les quartiers Camp Rambaud-Les Mérides et Joffre-Centre ville, sur la commune du Pontet.

70 000 Vauclusiens concernés
« Ces quartiers bénéficieront de moyens additionnels aux mesures de droit commun afin de soutenir des actions au profit des publics les plus en difficulté, expliquent les services de la préfecture de Vauclus. Près de 70 000 personnes pourront être spécifiquement accompagnées, notamment en matière d’éducation, de santé, de parentalité ou encore d’emploi. Cette nouvelle géographie est désormais le périmètre pertinent pour le déploiement des nouveaux contrats de ville Engagement Quartiers 2030 qui seront déclinés par les collectivités locales avec l’appui de l’État, au cours du premier semestre 2024. »

Liste des QPV en Vaucluse :

Apt :
• Centre ancien – Saint Michel

Le périmètre QPV d’Apt. ©SIG-Politique de la Ville

Avignon :
• Monclar – Champfleury – Rocade Sud – Barbière – Croix des Oiseaux
• Reine Jeanne – Saint Jean – Grange d’Orel
• Saint Chamand
• Pont des Deux Eaux
• Broquetons – Sainte Catherine

Le Pontet :
• Camp Rambaud – Les Mérides – Joffre – Centre Ville

Les QPV d’Avignon et Le Pontet. ©SIG-Politique de la Ville

Bollène :
• Centre Ancien – Giono
Valréas :
• Centre ancien – Les Tours – La Gaillarde – Mistral – Sévigné

Carpentras :
• Centre ville
• Amandiers – Éléphant
• Pous-du-Plan
• Quintine – Villemarie – Bois de l’Ubac – Le Parc
Monteux :
• Vieux Moulin – Centre ville – Les Mûriers

Quartiers prioritaires de la ville à Capentras et Monteux. ©SIG-Politique de la Ville

Cavaillon :
• Docteur Ayme – Condamines – Barillon – Saint Martin – Bon Puits – Saint Gilles – Ratacans
• La Clède – Gare – Route de Pertuis – Sainte Anne

QPV à Cavaillon.©SIG-Politique de la Ville

L’Isle-sur-la-Sorgue :
• Vallades – Rebenas – Clos Saint Michel – Capucins

Les délimitations à l’Isle-sur-la-Sorgue. ©SIG-Politique de la Ville

Orange :
• Fourchevieillles – Comtadines – L’Aygues
• Nogent – Saint Clément
Sorgues :
• Générat – Establet
• Chaffunes
• Les Griffons – Centre ville

Pertuis :
• Centre ancien

©SIG-Politique de la Ville

Le décret n° 2023-1314 du 28 décembre 2023 modifiant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les départements métropolitains est disponible à cette adresse :https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048707389


Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

La société vauclusienne Pellenc étoffe son comité exécutif en nommant un nouveau DRH (Directeur des ressources humaines). Il s’agit de de Xavier Pacini. Agé de 57 ans, ce dernier est diplômé de Sciences-Po Aix et de l’Université d’Evry avec un master en Sociologie du Travail.
« Il a notamment a exercé près de 30 années au sein du groupe Renault où il a eu l’opportunité d’évoluer, en France et à l’International, sur différents postes stratégiques dans les ressources humaines, explique le groupe basé à Pertuis. Il a notamment occupé les fonctions de Directeur des Relations Sociales et de Directeur des Ressources Humaines Ingénierie. Il a également porté des sujets liés à la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) durant ses dernières années passées dans le Groupe. Il a ensuite accompagné la croissance de différentes start-ups, avec la mise en place de processus  RH, la constitution d’équipes et la valorisation de la marque employeur. Ses différentes expériences lui ont permis d’acquérir une expertise solide du milieu industriel, notamment de l’ingénierie, en France et à l’international, tant dans la gestion de carrières, le développement de talents et le recrutement que dans le bien-être au travail et le dialogue social. »

Cette nomination intervient alors que le groupe fondé en 1973 a déjà renforcé son comité exécutif en juin dernier avec les arrivées d’Olivier Tichit, nommé directeur administratif et financier, et Olivier Gourlaouen, devenu le directeur des opérations du groupe. Auparavant, c’est Simon Barbeau qui avait été désigné au poste de directeur général du groupe fin 2022.
Devenu une référence en matière de solutions mécaniques dans les filières de la viti-viniculture, l’arboriculture et fruitière ainsi que l’entretiens des espaces verts et urbains, Pellenc regroupe plus de 2 000 salariés, 21 filiales, 8 sites industriels en France et à l’international. L’entreprise vauclusienne dispose également d’un centre R&D (Recherche et développement) de près de 200 ingénieurs et a déposée plus de 1 300 brevets.
Présent sur les 5 continents dans 60 pays via ses 2 000 distributeurs et ses 500 000 clients dans le monde, Pellenc a réalisé un chiffre d’affaires global de 346M€ en 2022.


Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

Interkab, structure regroupant les données de 8 500 agences indépendantes françaises, vient de dévoiler les chiffres de son observatoire du marché de l’immobilier en Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi qu’en Vaucluse durant le 4e trimestre 2023. S’il n’y a pas de bouleversement dans les prix au m2, le département affiche tout de même la plus grande dynamique en matière du nombre de transactions réalisées.

Avec un prix moyen au m2 de 2 885€, le Vaucluse arrive en 5e position des prix en Provence-Alpes-Côte-d’Azur au 4e trimestre 2024. Le département est ainsi devancé par les Alpes-Maritimes (5 914€/m2), le Var (5 470€/m2), les Bouches-du-Rhône (4 311€/m2) et les Hautes-Alpes (3 209€/m2). Seules les Alpes-de-Haute-Provence (2 628€/m2) affichent un montant moins élevé.
Un prix en baisse de -1% pour le Vaucluse par rapport au 3e trimestre 2023 alors qu’il diminue de -2% dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence. Dans le même temps, ces tarifs restent stables pour le Var, les Hautes-Alpes ainsi que les Alpes-Maritimes.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Avignon à la hausse, Pertuis la plus chère
Concernant les 5 principales villes de Vaucluse c’est à Pertuis que l’on trouve le prix au m2 le plus élevé du département avec 3 545€. La proximité d’Aix et du Luberon expliquent cet attrait. Ensuite, selon l’observatoire Interkab, arrivent les communes d’Orange (2 506€/m2), Cavaillon (2 493€/m2), Avignon (2 456€/m2) et Carpentras (2 125€/m2).
En termes d’évolutions entre les 3e et le 4e trimestre 2023, seule Avignon est à la hausse (+1%), Pertuis reste stable mais Carpentras, Orange et Cavaillon sont orientées légèrement à la baisse (-1%).
En région, c’est à Cannes que ce prix y est le plus élevé (7 547€/m2, -14% entre le 3e et le 4e trimestre) devant Antibes (6 628€/m2, +1%) et Aix-en-Provence (6 196€/m2, -5%)

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

+26% de transaction en Vaucluse et 3% de marge négociation
Côté transactions, le Vaucluse présente la plus forte hausse régionale (+26%) du nombre de transactions réalisées entre le 3e et le 4e trimestre. Le Département est suivi des Alpes-de-Haute-Provence (+23%), des Hautes-Alpes (+20%), des Bouches-du-Rhône (+5%), du Var (0%) et des Alpes-Maritimes (-3%).

Autre indicateur dévoilé par Interkab : l’écart entre le prix de vente affiché et le montant final lors de la transaction, soit la marge de négociation. Cette dernière s’élève à -4% dans la cité de papes, soit une baisse de 2 points entre les deux derniers trimestres. En Vaucluse, cet écart est moins important et se monte à -3% alors que cette ‘négo’ peut monter jusqu’à -4,7% dans les Alpes-Maritimes, -4,2% dans les Bouches-du-Rhône ainsi que -3,8% dans le Var et Alpes-de-Haute-Provence. C’est dans les Hautes-Alpes que ce rabais est le moins important : -2,9%.

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171 jours de délais pour le Vaucluse, 111 jours pour Avignon
Dans les grandes villes de Paca, c’est à Avignon que le délai moyen de signature du compromis de vente est plus court (111 jours), loin derrière Antibes (167 jours), Aix (152 jours), Cannes (143 jours), Marseille (138 jours) ainsi que Nice et Toulon (134 jours).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Par ailleurs, que ce soit en Vaucluse ou à Avignon, l’évolution du loyer moyen reste stable entre le 3e et le 4e trimestre avec respectivement 697€ par mois pour le département et 635€ par mois pour la cité des papes.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Enfin, l’évolution des biens avec une DPE (Diagnostic de performance énergétique) F ou G est orienté partout à la baisse concernant le prix du m2 à la vente (-3% en Vaucluse pour s’élever à 2 755€/m2 en moyenne). A l’inverse, si le montant des loyers reste stable dans le Vaucluse (603€ par mois), les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes, il est à la hausse dans le reste de la région, notamment dans le Var (+9%).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.©Observatoire Interkab

Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

Dans le cadre de la stratégie de consolidation de son pôle Grand public, la coopérative d’agriculteurs Arterris, qui compte 31 magasins Gamm Vert, a réaménagé celui de Pertuis afin de le rendre plus moderne.

Ouvert depuis une vingtaine d’années, la boutique Gamm Vert de Pertuis a subi une refonte complète en novembre dernier. L’objectif de ces travaux, qui ont coûté 90 000€, était de mettre l’enseigne au goût du jour pour redynamiser ce commerce qui a connu une perte de fréquentation, mais aussi de mettre davantage en avant les circuits courts. « Jusqu’à présent, les produits du terroir n’étaient exposés que sur une petite surface », a expliqué Anthony Segur, animateur Réseau de jardineries Gamm Vert Sud-Est.

La boutique de 2 000 m² dispose désormais d’une zone saisonnière ‘de marché’ de 40 m², lieu de vie et d’animation pour la clientèle, permettant de mettre en avant les produits du moment. Le coin animalerie a lui aussi été réadapté. Il ne propose dorénavant plus d’animaux à la vente, hormis les poules, mais la clientèle pourra toujours se fournir la nutrition animale. Pour les végétaux, la serre chaude a été remise à neuf. 130 m² supplémentaires s’ajoute à cette partie, dans le but de remettre en lumière le cœur de métier de l’enseigne. Conformément à la stratégie RSE du groupe Arterris, le magasin a été entièrement équipé d’éclairages LED afin de réaliser des économies d’énergie.

Avec ces aménagements, Atterris vise une hausse de fréquentation de 20% dès cette année, et un chiffre d’affaires d’environ 3M€ d’ici 3 ans pour ce magasin pertuisien.

©Atterris

Le département de Vaucluse inaugure la première tranche de la déviation Sud-Ouest de Pertuis

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, dont le siège est basé à Pertuis, fête ses 50 ans cette année. L’occasion de revenir sur cinq décennies d’innovation et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.

Depuis 1973, Pellenc s’est imposé comme leader du machinisme agricole. Du sécateur hydraulique à la machine à vendanger, en passant par la pince vibrante, ou encore le matériel de cave, le groupe a su innover et se réinventer constamment ces 50 dernières années. En 2022, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 346M€.

« Aujourd’hui, Pellenc est un modèle unique dans son secteur », affirme Simon Barbeau, directeur général du groupe. Cela s’explique par sa large gamme de machines, équipements et outils, mais aussi par sa double casquette. Le groupe est à la fois constructeur de ces équipements, outils et machines, mais aussi distributeur. Ce qui en fait le leader de son secteur et lui permet de rayonner à l’international, qui représente deux tiers de son chiffre d’affaires.

De la viticulture à la viniculture, en passant par l’arboriculture

En 1973, tout commence avec la taille de vigne. « La viticulture est la colonne vertébrale du groupe, c’est le tronc de tout son développement », explique Simon Barbeau. Les équipements pour la taille vont être complétés par le sécateur hydraulique en 1976, puis électrique en 1987, puis par la machine à vendanger en 1993.

D’autres secteurs sont ensuite venus s’ajouter tels que l’arboriculture en 1982. La maîtrise de ce nouveau secteur d’activité a permis d’adresser toutes les problématiques de récolte, notamment celle des olives avec la pince vibrante, puis avec la pince vibrante montée sur buggy en 1992, et la machine à vendanger pour les olives depuis 2010. « Comme pour la vigne, notre objectif était d’apporter des solutions technologiques de premier plan pour les oliveraies en termes de performance et de qualité de récolte », ajoute Simon Barbeau.

2014 représente une année importante pour le groupe qui ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de Pera, spécialisé dans la fabrication de matériel de cave. Pellenc s’ouvre donc à la viniculture. « On a créé ce trait d’union entre la vigne et la cave pour être capable de pouvoir adresser les problématiques de l’ensemble de la filière avec une gamme complète (pressoir, grattoir, filtration, etc) qui permet de répondre aux enjeux des grosses caves coopératives comme des caves particulières », explique le directeur général du groupe.

©Pellenc

Améliorer la productivité et baisser la pénibilité

Depuis 2001, le chiffre d’affaires a été multiplié par huit. Le groupe ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. « Le groupe est conscient des enjeux climatiques, technologiques, et des enjeux des clients, affirme Simon Barbeau. On est toujours en train d’évoluer et de se réinventer. » Ainsi, depuis 50 ans, le groupe est en constante évolution, tout en gardant un objectif en tête : optimiser le travail de ses clients tout en leur facilitant au maximum la tâche.

Par exemple, pour accompagner les clients qui ont besoin de plus en plus de faire des récoltes de nuit, Pellenc a travaillé sur des machines avec conduites intuitives, des caméras à vision nocturne, etc. Ce qui permet au client d’amener au chai une vendange fraîche, pas oxydée, et surtout en toute sécurité. Le gain de temps et d’énergie est ainsi primordial. La taille rase de précision (TRP) fait partie des innovations de Pellenc qui ont révolutionné le monde viticole. « C’est une innovation majeure pour la taille puisqu’on passe d’une soixantaine d’heures de taille à une dizaine d’heures entre la TRP et la retouche manuelle », développe Philippe Astoin, directeur Division Agricole du groupe.

La technologie au cœur de l’innovation

De nos jours, la technologie prend une grande place dans l’innovation. Le groupe Pellenc a notamment lancé la plateforme Pellenc Connect il y a deux ans qui permet un suivi de flotte afin d’être dans l’anticipation. « On n’attend plus qu’une panne apparaisse pour réparer, on essaye de prévenir les coûts d’entretien », explique Philippe Astoin. La plateforme permet également la cartographie, c’est-à-dire d’obtenir un ensemble de données qui permet de prendre des décisions agronomiques.

La technologie prend aussi de plus en plus de place au niveau des machines du groupe. En 2024, le robot RX-20 sera présenté au Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-legumes (Sitevi). Ce robot devrait effectuer les tâches répétitives telles que le désherbage, de jour comme de nuit, avec une autonomie de 13h à 20h. « On pense qu’il va rapidement devenir le meilleur compagnon du viticulteur », affirme Philippe Astoin.

©Pellenc

Un projet d’entreprise pour se réinventer

À l’occasion de ses 50 ans, le groupe a décidé d’établir un projet d’entreprise basé sur trois axes :

  • La diversification avec des solutions complémentaires pour la viticulture comme l’acquisition de Pera en 2014, le robot RX-20 en 2024, et de nouveaux équipements dans les prochains années pour répondre aux besoins des clients qui souhaiteront produire de nouveaux vins peu ou pas alcoolisés par exemple. Le groupe va également continuer à diversifier ses outils. Ce sont d’ailleurs 7 à 8% du chiffre d’affaires qui sont réinvestis dans la recherche et le développement pour permettre cette diversification.
  • L’excellence opérationnelle qui passe par le renforcement de l’équipement industriel, pour lequel 10M€ ont été investis en 2022. Le groupe se veut intarissable sur les dimensions sécurité, qualité, coût, et service client. Pellenc souhaite également amener des innovations plus rapidement sur le marché.
  • Pellenc se veut une entreprise durable. Quatre de ses produits ont déjà le label ‘Longtime’ qui certifie leur durabilité. Le groupe est conscient qu’il faut aller plus loin en termes d’engagement RSE, sur la réduction de l’empreinte carbone (sur les produits et sur les usines), sur les consommations d’énergie et d’eau, sur la réduction des déchets, et sur le cycle de vie des produits. Pellenc travaille d’ailleurs sur des solutions de reconditionnement de ses produits.

Les années à venir

Si pour le moment, le groupe n’observe pas de difficulté de recrutement, puisque ce sont 200 à 300 personnes qui intègrent Pellenc chaque année, l’entreprise prend au sérieux les potentielles difficultés qui pourraient se présenter dans le futur. Pellenc se veut attractif et un espace d’épanouissement pour les collaborateurs.

« 2023 n’a pas été une très bonne année en termes de vente de machines, explique Philippe Astoin. Le marché baisse car les clients se sont bien équipés ces dernières années, le coût de machines a augmenté, tout comme la durée des financements, et les taux d’intérêts sont plus élevés que les années précédentes. » Cette tendance ne s’applique pas seulement à Pellenc, mais a été observé à travers le monde. Si Pellenc n’était pas forcément préparé à vivre une année comme celle-là, le groupe se dit être prêt pour 2024. « Il faut s’attendre à une année similaire », conclut Philippe Astoin. D’ici 2027, Pellenc espère 30% de croissance. Pour le moment, le groupe se dit confiant sur le développement, malgré les conditions de marché actuelles.

©Pellenc

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