21 mai 2024 |

Ecrit par le 21 mai 2024

Avignon : décès d’Edmond Volponi

Edmond Volponi vient de décéder à l’âge de 94 ans. Journaliste, photographe – tout particulièrement du Festival d’Avignon, patron de presse, éditeur… c’est une véritable figure de la cité des papes qui vient de disparaître.

Homme d’image et de lettre, Edmond Volponi vient de s’éteindre à l’âge de 94 ans. Alors jeune journaliste et photographe pour le journal ‘Le Provençal’ (l’ancêtre du quotidien actuel ‘La Provence’), ce marseillais d’origine débuta sa carrière à Avignon dans les années 1950. C’est là qu’il rencontrera la troupe de Jean Vilar et commence à photographier le Festival d’Avignon. Pendant des années il réalisera ensuite des clichés des grands noms de l’événement théâtral : Jean Vilar, Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Monique Chaumette, Jean Paul Moulinot… Malgré ses talents de prise de vue comme le démontre ci-dessous l’un de ses clichés, qui sera édité en timbre en 2002 par La Poste, où l’on voit un jeune garçon se précipiter sur une fontaine publique du quartier de la Balance pour se rafraîchir, Edmond Volponi se consacrera davantage à l’écriture. En tant que journaliste mais aussi en tant qu’écrivain.

La photographie ‘Enfant à la Fontaine’ prise par Edmond Volponi dans le quartier de la Balance à Avignon illustre une série de timbre éditée en 2002 par La Poste sur le thème ‘Le siècle au fil du timbre’.

C’est ainsi, que devenu responsable du centre départemental du ‘Dauphiné Libéré’ (aujourd’hui Vaucluse Matin), il va suivre l’édition 1968 du Festival. La manifestation théâtrale devient alors, quelques mois après les ‘évènements’ de mai 68 le lieu de toutes les contestations. Il en tirera un ouvrage intitulé ‘Alors, camarade Vilar. Ou la chronique échevelée de l’été 68 avignonnais’ (voir couverture ci-dessous).

Imprimerie et meilleur hebdo de France
En 1973 il créé, avec son épouse Marie-Thérèse décédée en mai 2020, l’entreprise PSP (Presse service publication). D’abord installée dans l’ancienne biscuiterie Alary, rue de la République, à Villeneuve-lès-Avignon, cette imprimerie déménagera ensuite dans la zone de la Courtine à Avignon. La société sera reprise en 1991 par l’éditeur de journaux gratuits Comareg, son principal client, pour devenir Hebdoprint (Paru-Vendu) jusqu’en 2011, date de la liquidation judiciaire du groupe.
Durant ces années, il devient également éditeur et directeur du journal vauclusien ‘Le Comtadin’. Laissant une liberté totale à son ‘irrévérencieuse’ rédaction (Hugues Masoch, Louis Armengol, René Diez…) le titre de presse local obtiendra même le prix du meilleur hebdo de France ! Un succès d’estime qui ne se traduira pas forcément dans les ventes du journal.
En 1995, Edmond Volponi cédera finalement l’hebdomadaire à Yves Rousset-Rouard. Le producteur de cinéma de ‘Emmanuelle’ et des ‘Bronzés’, aussi maire de Ménerbes de 1995 à 2014, ayant pour mission de le maintenir à flot.

Le Kodak Retina 2 : l’appareil photo avec lequel Edmond Volponi a débuté sa carrière dans les années 1950.

Installé à Villeneuve-lès-Avignon, l’homme de presse et d’image profitera de sa retraite pour y ouvrir une galerie : ‘L’évasion imagière’ située rue des Recollets. Pendant plus de 10 ans il y réalisera des expositions comme en 2019 où il rendait hommage à l’acteur Gérard Philippe disparu 60 ans plus tôt. Durant cette période, il écrira notamment ‘Alors petit, tu t’es bien régalé ?’, une autobiographique où il raconte la libération de Marseille par les alliées en août 1944. Alors âgé de 16 ans, l’adolescent était coursier pour une banque située sur la Canebière. Durant cet été agité, il aidait, avec ses copains, à déblayer les ruines consécutives aux bombardements avant de s’engager ensuite à la Croix rouge comme brancardier et secouriste.

Quelques années auparavant, en 2015, celui qui était aussi administrateur de la fondation Calvet depuis 2016, officier de la Légion d’Honneur et officier des Arts et Lettres, participera à la Maison Jean Vilar à l’exposition ‘Avignon, le rêve que nous faisons tous’ des photographes de la presse quotidienne locale sur le Festival d’Avignon depuis les années 1950.

La cérémonie civile des obsèques d’Edmond Volponi se tiendra le jeudi 10 novembre à 14h au crématorium de Nîmes.

L.G.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

La remise des prix du concours photo « images d’ici et d’ailleurs » aura lieu vendredi 4 novembre à la galerie « Art et Vie » de Carpentras.

Le concours photo « images d’ici et d’ailleurs », organisé en mai et juin, a été un succès auprès des carpentrassiens et des touristes. Fin juin, les photos ont été décrochés et, après délibération du jury, 20 photographes ont été sélectionnés. Ils se verront remettre un prix vendredi 4 novembre, à 18h15, à la galerie « Art et Vie ». Cette remise des prix se fera en présence de Serge Andrieu, maire de Carpentras, Pauline Dréano, adjointe à la culture et à la jeunesse, Jean-Pierre Cavin, conseiller municipal délégué aux expositions et des membres des associations Art et Vie et les Papillons.

Vendredi 4 novembre 18h15 à la galerie « Art et Vie», 25 rue Porte d’Orange, Carpentras.

J.R.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

Jusqu’au 15 janvier prochain, le Centre d’art Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue accueille une exposition de la célèbre photographe Juliette Agnel. Ses œuvres ont notamment été présentées aux Rencontres photographiques d’Arles, ou encore au Musée du Louvre.

L’exposition ‘Les nuits’ représente près de vingt années de travail pour Juliette Agnel. La photographe nous plonge dans l’obscurité et nous présente les étoiles, la voie lactée, l’ouverture immense du ciel nocturne avant que des présences et des silhouettes ne fassent leur apparition. De l’Afrique à la Corée en passant par l’Islande, le Groenland, la Norvège, l’Espagne, le Maroc, ou encore la Bretagne, le spectateur assiste à un véritable voyage.

Parmi les œuvres exposées, le visiteur pourra admirer la série ‘Les Portes de glace’ avec des photographies d’icebergs réalisées lors d’un voyage au Groenland, ou la série ‘Silex’ montrant des pierres sur fond gris que l’artiste a récolé dans le jardin de sa maison dans l’Yonne, ou bien ‘Les enfants de Bamako’ avec des portraits, particulièrement picturaux, entre apparition et disparition.

À travers cette exposition, le spectateur peut découvrir plusieurs techniques, comme la camera obscura numérique que la photographie a mis au point en 2010, mais aussi le film Super 8, la chambre photographique, le Polaroïd, et les technologies numériques contemporaines.

Les informations pratiques

Pendant toute la durée de l’exposition, de nombreuses visites guidées sont organisées les samedis 5 et 19 novembre, 3 et 17 décembre, et 7 et 14 janvier à 15h. La dernière visite guidée du 14 janvier sera d’ailleurs une visite spéciale réalisée en musique. L’exposition ‘Les nuits’ est ouverte au public du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30. Le Centre d’art Campredon sera fermé les 1er et 11 novembre, le 25 décembre et le 1er janvier.

Le tarif d’entrée est de 6,20€ (5,20€ tarif réduit). Les visites guidées, elles, sont au prix de 7,70€ (5,70€ tarif réduit). La billetterie du centre est ouverte jusqu’à 17h.

V.A.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

La jeune association vauclusienne Eclipse 209 présente sa toute première manifestation culturelle : l’exposition ‘Expo(se)-Toi’. Ces samedi 22 et dimanche 23 octobre, le public pourra venir admirer gratuitement les œuvres de quatre artistes dans la salle des Éditions du Château de Gordes.

Co-créée en avril dernier par deux Vauclusiens, Emma Mariage et Yoann Tome Mestre, l’association Eclipse 209 fait enfin le grand saut et présente sa première exposition ‘Expo(se)-Toi’ ce week-end. Cette dernière mettra en avant le travail de quatre jeunes artistes entre 18 et 26 ans : Mariana Picón, Frédéric Chhim, Tristan Pilat, et Sarah Chiera.

Lors de cette exposition, le public pourra admirer vingt œuvres qui représenteront plusieurs formes d’art différentes. La photographie, la peinture, mais aussi la sculpture photographique seront à l’honneur.

Une exposition qui casse les codes

« On voulait casser les codes de l’exposition ‘classique’ et proposer une exposition 2.0 avec ce mélange de genres, mais aussi avec la sculpture photographique, qui n’est pas encore très commune », explique Yoann Tome Mestre. Cette exposition sera sur le thème de l’immersion. Un thème qui est souvent abordé dans les métropoles, mais peu dans les petits villages, et les endroits plus reculés de manière générale, où l’on trouve des expositions plus ‘traditionnelles’.

« On souhaite que le spectateur se sente comme dans une bulle lorsqu’il entre au cœur de l’exposition, qu’il puisse s’immiscer dans l’univers de chaque artiste »

Yoann Tome Mestre

Il aura fallu 6 mois à l’association Eclipse 209 pour mettre en place cette première manifestation. Emma et Yoann ont débuté avec un appel à candidatures, suivi d’un entretien individuel avec chaque artiste. « C’était important pour nous d’avoir une connexion personnelle et pas seulement artistique avec ceux qui allaient exposer, afin qu’on puisse les mettre en avant le mieux possible en amont et pendant l’exposition », développe Yoann. Ainsi, parmi les quatre jeunes artistes, seul Frédéric Chhim a déjà exposé auparavant. Pour Mariana Picón, Tristan Pilat, et Sarah Chiera, ce sera une grande première.

La jeunesse au cœur de l’exposition, mais aussi de l’association

Si les quatre artistes choisis pour cette exposition ont tous entre 18 et 26 ans, ce n’est pas anodin. La jeunesse, c’est l’ADN de l’association Eclipse 209. Son objectif est de valoriser les jeunes artistes à travers différents types d’événement comme des concerts, des expositions ou d’autres manifestations.

« Personne ne nous tend la main parce qu’on est trop jeunes et qu’on manque d’expériences donc on a décidé de créer notre propre chemin et de mettre nous-même en avant notre génération. »

Yoann Tome Mestre

Yoann et Emma ont tous deux 22 ans. Les deux jeunes, qui se sont rencontrés au lycée, ont décidé de se lancer dans cette aventure pour se faire entendre, mais surtout pour inclure la jeunesse à la culture.

Samedi 22 et dimanche 23 octobre. De 10h30 à 18h30. Entrée libre et gratuite. Salle des éditions du château. Gordes.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

L’association Moriéroise des artisans et commerçants (AMAC) a réuni quelques femmes pour une séance photo à l’occasion d’octobre rose et de l’évènement ‘on pose pour le rose’. Tous les dons récoltés seront reversés à la lutte contre le cancer du sein.

On pose pour le rose’ est une association, mais avant tout un évènement de levée de fonds au profit de la recherche contre le cancer du sein. A cette occasion, l’association Moriéroise des artisans et commerçants (AMAC) a réuni quelques femmes pour la bonne cause.

Frédéric Sicard, le photographe derrière l’objectif, est à l’initiative de cette séance photo dont les dons seront reversés directement à la lutte contre le cancer du sein. L’idée est de venir prendre la pose en échange d’un don.

Ces clichés rappellent l’importance de se faire dépister, qu’importe l’âge et le sexe. Si les hommes ne représentent que 1% des cancers du sein, il est important qu’ils sachent qu’ils peuvent être concernés par ce cancer.

Eugénie, Ornella, Géraldine, Ornella L, Alexandra et Emma ont répondu présentes pour cette cause importante qui touche toutes les femmes © DR AMAC

Avignon : décès d’Edmond Volponi

Dans le cadre du projet ‘Quartet+, expositions et performances artistiques‘*, la Ville d’Avignon met à disposition cinq lieux historiques et peu connus de la ville, dont l’église des Cordeliers où vont être exposées les photos de Philippe Mathieu du samedi 3 au mercredi 14 septembre.

Vue de l’extérieur, l’église des Cordeliers, avec les vestiges de sa chapelle et de son clocher, a une apparence plutôt classique. Pourtant, contre toute attente, à l’intérieur s’y cache parfois des expositions artistiques. À partir de ce samedi, ce sera au tour des photos de Philippe Mathieu de prendre place au sein de l’édifice.

Dans son exposition solo, l’artiste, anciennement journaliste, présentera ses photos en noir et blanc, mais aussi en couleur, réalisées dans une casse automobile dédiée à la célèbre SAAB 900. Intrigantes et fascinantes, les photos grand format montrent la nature qui reprend peu à peu ses droits au milieu des voitures. L’ancien journaliste exposera également des œuvres qui témoignent de ses voyages, ou encore de sa passion pour la mer. « Je n’avais pas de thème précis, j’ai simplement fait une sélection des photos qui me plaisent et que je souhaite partager », explique-t-il.

‘Un trentième de seconde d’éternité’

Cela aurait pu être le titre de l’exposition. Finalement, voyant que ses photos regroupent plusieurs thématiques, Philippe Mathieu se ravise. Ainsi, l’exposition se retrouve sans nom. Au côté mystérieux du lieu se rajoute celui de l’événement. Une façon de plonger les visiteurs qui passeront la porte de l’église des Cordeliers dans l’inconnu.

À travers ses œuvres, nous comprenons que la passion ne cache pas toujours une explication. « Ce sont ces trentièmes de seconde d’éternité où l’on ne comprend pas toujours pourquoi on appuie sur le déclencheur », développe Philippe Mathieu. Pourquoi avoir pris la photo à ce moment-là ? Pourquoi avoir choisi cet angle-là et pas un autre ? Tant de questions sur lesquelles les amateurs de photographie pourront méditer durant leur visite.

Philippe Mathieu (©Fabrice Sabre)

Une première exposition solo

Dans le passé, Philippe Mathieu avait déjà eu l’occasion de montrer ses photos au grand public lors d’une exposition collective. Cette fois-ci, il joue en solo. « J’ai eu cette envie, un peu orgueilleuse, de faire ça », justifie-t-il en riant. En voyant son affiche pour la première fois, il est trop tard. Le photographe ne peut plus faire marche arrière. « C’était très impressionnant, et ça l’est toujours », explique-t-il.

Journaliste pendant 30 ans, l’artiste en a consacré 20 au monde de la télévision. Ainsi, le cadre a toujours fait partie des choses qu’il appréciait et auquel il accordait une certaine méticulosité. C’est toujours le cas aujourd’hui, comme le témoigne sa passion pour la photographie.

Informations pratiques

L’exposition se tiendra du samedi 3 au mercredi 14 septembre à l’église des Cordeliers, rue des Teinturiers, à Avignon. Elle sera accessible les jeudis, vendredis, samedis de 16h à 21h30 et les dimanches de 10h à 17h. Pour ces derniers jours dans l’église, les lundi 12, mardi 13 et mercredi 14 septembre, il sera possible de visiter l’exposition de 16h à 19h.

*Le Quartet+, c’est un appel à projet qui réunit des sites patrimoniaux aux artistes avignonnais souhaitant exposer leurs œuvres. Pour ce faire, la Ville d’Avignon met à disposition cinq lieux : l’église des Célestins, le cloître Saint-Louis, la Manutention, la Chapelle Saint-Michel, et l’église des Cordeliers. Ce projet permet non seulement d’offrir un accès à la culture, mais aussi à un patrimoine qui, souvent, est méconnu.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

Le Parc naturel régional du Mont Ventoux propose deux rendez-vous nocturnes les nuits du 12 au 13 août.

Rando sous les étoiles guidé par Pierre Peyret
Pour regarder tomber les étoiles, je prendrai la terre par la main. C’est un rendez-vous magique que le Parc vous propose cet été au cœur du Ventoux. Un rendez-vous confidentiel et nocturne au sommet pour une descente le nez dans la voie lactée, un bivouac sous les fulgurances des Perséides, des lectures évocatrices pour rêver jusqu’au lever de soleil alpin. Il nous restera à filer boire un café chaud au Chalet Reynard. Vous serez ainsi, le temps d’une nuit, les petits princes, votre guide ayant en charge d’apporter les crayons et les moutons…
Les infos pratiques
Nuit du 12-13 août  au sommet du Mont Ventoux.20h-8h. Prévoir des vêtements chauds et un appareil photo.Tout public. Les Chemins de Pierre. Inscription auprès du 06 08 00 76 30.

Nuit des étoiles filantes Copyright S Ropa

Des étoiles dans l’objectif, de l’heure bleue à la nuit noire…
Initiation aux techniques de photographie nocturne par un jeune et talentueux photographe Venturois, Lenny Vidal. De l’heure bleue à la nuit noire, vous apprendrez à manipuler au mieux votre appareil photo pour saisir les lumières de la nuit, qu’elles soient dans le ciel ou sur terre !
Les infos pratiques
Nuit du 13-14 août  à Saint-Trinit. Prévoir :Appareil photo, tenue adaptée et lampe frontale. 20h30-23h30. Inscription auprès du 07 81 16 03 51 & lenny.vidal@sfr.fr
MH

Saint-Trinit, les Etoiles dans l’objectif copyright L. Vidal

Avignon : décès d’Edmond Volponi

Samedi 6 et dimanche 7 août, de 10h à 18h, les œuvres de six artistes retenus pour le parcours de l’Art Secret à Bonnieux sont exposées dans la Chapelle de l’hôtel de ville de Bonnieux. Des visites guidées sont également prévues tous les lundis à 17h au départ de l’Office de Tourisme.

Les artistes exposés
Anne Bothuon : sculpteure
Avec de la ouate et du tissu, Anne Bothuon modèle ses sculptures, ses personnages. A force de points, de nœuds, de brides, de reprises, elle fait apparaître un corps commun à tous avec ses défauts et ses petites imperfections, loin des images médiatiques. Le choix de l’échelle à taille humaine confère aux sculptures un effet de miroir renvoyant le spectateur à lui-même.

Jonathan Hindson : peintre
Né en Afrique du Sud où il a vécu jusqu’à l’âge de 11 ans, Jonathan Hindson arrive en France en 1974. Son travail tourne essentiellement autour de la représentation de la mémoire, des questionnements sur l’appartenance et le rapport au temps. Il utilise la peinture pour jouer sur le décalage entre une possible réalité objective, la perception que nous en avons et comment ce décalage influence notre rapport au monde.

Véronica Mecchia : photographe
Née à Paris de parents italiens, Véronica Mecchia grandit à Milan, en Italie. Sa passion pour la photographie commence à l’école lorsqu’elle découvre un appareil photo reflex. Elle commence alors à prendre des photos avec l’appareil de son père trouvé dans le placard. Inspirée par le travail d’Arno Rafael Minkkinen, elle suit une licence d’histoire de l’art avant de revenir à Paris pour étudier l’art moderne.

© Emma-Louise Prin

Emma-Louise Prin : photographe
Lors de ses études aux Beaux-Arts, Emma-Louis Prin découvre la possibilité de fabriquer un appareil photographique soi-même, en perçant un trou sur la paroi d’une boîte hermétique à la lumière. Après plusieurs essais avec une boîte à thé métallique, elle obtient une image. Fascinée, elle réalise depuis toutes ses photographies de cette manière, mélange de hasard, de surprise et d’erreur. Avec ses photos, elle souhaite raconter des histoires, illustrer les sentiments et la vie émotionnelle.

Nadine Vergues : sculpteure
Nadine Vergues réalise des sculptures contemporaines, uniques et originales à base de feutre industriel. Elle utilise tous les outils d’atelier du bois, du métal jusqu’au fer à souder pour transformer, triturer, donner une nouvelle identité à sa matière. A la vue, le spectateur pourrait croire qu’il s’agit de céramique mais au toucher il se rend compte qu’il s’agit de textile.

Visite guidée
Tous les lundis, depuis le 25 juillet et jusqu’au 12 septembre, des visites guidées au départ de l’Office de Tourisme sont organisées à 17h. Le parcours suit le trajet ci-dessous.

© DR

Du samedi 6 au dimanche 7 août de 10h à 18h à la Chapelle de l’Hôtel de ville, 7 rue Jean Baptiste Aurard, Bonnieux.

J.R.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

Le concours sur le thème ‘Un regard sur la nature en ville’, qui a été organisé à Apt, voit les photos de ses participants exposées au jardin public de la commune. Accessible à tous dès aujourd’hui, cette exposition sera en place jusqu’au 30 septembre.

Hier, élus, partenaires, invités et participants au concours ont vagabondé entre les arbres du jardin public d’Apt lors du vernissage de l’exposition des photos du concours ‘Un regard sur la nature en ville’. Ce dernier, qui a eu lieu au mois de mai, a été élaboré dans le cadre de la politique ‘Environnement et développement durable’ de la commune. L’objectif pour les participants était de montrer leur point de vue sur la biodiversité dans un milieu urbain.

Pour cette compétition, le jury, présidé par le célèbre photographe Hans Silvester, a reçu plus de 130 photographies dont les auteurs n’étaient pas seulement des Aptésiens. Les participants ont représenté plus de 18 communes étalées sur 4 départements. Amateurs et professionnels de tout âge, tous partagent un point commun : la passion.

Une dizaine de panneaux ont été installés aux quatre coins du jardin public avec toutes les photos du concours. ©Vanessa Arnal

Le gagnant du concours

Parmi tous les participants, 12 ont été désignés comme lauréats : Christine Anton, Guy Chaigneau, Serge Truphemus, Jean-Jacques Pauleau, Chaulan Irene, Jean-Marc Faday, Muriel Boher, Lucas Garreau, Marilou Polzin, Evelyne Rostoll, Pierrick Moigneau et Marine Giannelli. En récompense de leur travail, ils ont reçu leur photo lauréate imprimée au format A3 par la Maison Suet, partenaire du concours, un ouvrage de Hans Silvester, ainsi qu’un kit de jardinage.

5 participants ont reçu les premiers prix avec en récompense un stage photo argentique à la Maison Suet, leur photo gagnante imprimée au format A3 également, un bon d’achat pour la réalisation de tirages photographiques, un bon d’achat à la Pépinière Semaire, partenaire du concours, pour l’achat de plantes et de matériel et deux livres édités par le Parc naturel régional du Luberon. Sylvie Fricot se positionne à la cinquième place, Sonia Boggia à la quatrième, Philippe Fricot à la troisième, Sophie Durante est arrivée en deuxième position sur le podium.

De gauche à droite : Benoît Suet (Maison Suet), Sonia Boggia (quatrième prix), Hans Silvester (président du jury), Sophie Durante (deuxième prix), Patricia Nervi (Aptésienne qui a fait partie au jury), Gaelle Letteron (adjointe chargée de l’environnement et du développement durable), Philippe Fricot (troisième prix), Véronique Arnaud-Deloy (maire d’Apt), Robert Caracchioli (premier prix). ©Vanessa Arnal

Le grand gagnant du concours est Robert Caracchioli avec son œuvre intitulée ‘Grands cormorans sur le Plan d’eau’. Une photo dont la beauté fait l’unanimité et à laquelle l’auteur a joint une explication : « Zone de loisirs et de pleine nature, le Plan d’eau de la Riaille, qui jouxte la zone industrielle, est un endroit privilégié pour photographier une grande diversité d’oiseaux aquatiques après le départ des derniers promeneurs. Les grands cormorans sont nombreux jusqu’aux premiers jours du printemps. Janvier et février sont les mois privilégiés, surtout dans la lumière rose du crépuscule. »

La photo de Robert Caracchioli, qui a reçu le premier prix. ©Robert Caracchioli

Une compétition à but environnemental

Si cet événement s’apparente à un simple concours de photographie, l’enjeu est en réalité bien plus grand pour la politique ‘Environnement et développement durable’ de la ville. « L’objectif était de voir comment les citoyens perçoivent la nature au milieu de la ville d’Apt, explique Gaelle Letteron, adjointe chargée de l’environnement et du développement durable à la mairie d’Apt. Tout le monde peut porter un regard bien différent sur une même chose. »

Ainsi, Gaelle Letteron compte bien se servir de toutes ces photos pour travailler sur la politique ‘Environnement et développement durable’ d’Apt. Dans une ère où toutes nos actions comptent en ce qui concerne l’environnement, il était important pour la mairie d’avoir l’avis des citoyens qui sont les premiers concernés. Et comme l’a dit Hans Silvester, « les images sont plus importantes que les mots. » L’intérêt de ce concours prend donc tout son sens.

https://www.echodumardi.com/tag/photographie/page/2/   1/1