29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Le groupe Inovie, spécialisé dans le diagnostic et composé de 600 sites de laboratoires en France et à l’international, renforce ses services de proximité en s’installant à Vaison-la-Romaine et Piolenc.

Déjà accessibles au public, les deux laboratoires à Vaison-la-Romaine et Piolenc offrent aux patients une prise en charge dans des locaux étendus et modernes pour garantir leur confort et un accompagnement optimal.

Les patients peuvent y être accueillis pour la réalisation de leurs examens médicaux sur ordonnance, les examens pour jeunes enfants ou encore pour le dépistage du VIH sans ordonnance.

Le groupe comptait déjà cinq laboratoires Inovie ProLab en Vaucluse à Bollène, Orange, Jonquières, Courthézon et Bédarrides.

Inovie ProLab Vaison-la-Romaine : 1055 avenue Marcel Pagnol, Vaison-la-Romaine.
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30 et le samedi de 7h30 à 12h.

Inovie ProLab Piolenc : 2074 avenue de Provence, Piolenc.
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 13h et le samedi de 7h30 à 11h30.


Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Jusqu’alors, la plus grande centrale photovoltaïque flottante d’Europe se trouvait à Piolenc. Une fierté dont vont être dépossédés les Vauclusiens puisqu’en 2025 c’est en Haute-Marne que se trouvera le pour important site de ce type sur le vieux continent. Pour autant, le Vaucluse reste à l’honneur puisque c’est l’avignonnais Q Energy France qui réalise ce projet.

L’avignonnais Q Energy vient d’annoncer le début des travaux du plus grand parc solaire flottant d’Europe. Situé dans une ancienne carrière à Perthes en Haute-Marne, cette installation photovoltaïque réalisée en partenariat avec Solutions 30, Ciel et Terre International et Perpetum Energy, devrait être opérationnelle début 2025.
Au total, 134 649 panneaux solaires seront installés sur les 6 îlots que comporte le site de 127 hectares. La future centrale flottante disposera alors d’une capacité installée de production 74,3 MWc. De quoi alimenter en électricité l’équivalent de 37 000 habitants et ainsi éviter le rejet dans l’atmosphère d’environ 18 000 tonnes de CO2 chaque année.

La première centrale d’une longue série
« Ce démarrage de chantier marque l’aboutissement de 4 années de développement, preuve de notre détermination à soutenir la transition vers des sources d’énergie plus propres, se réjouit Arnaud Goupil, directeur régional solaire au sein de Q Energy. Il illustre parfaitement notre raison d’être : construire un monde durable avec les énergies renouvelables. Cette centrale flottante est la première d’une longue série puisque nos équipes développent actuellement un large portefeuille de près de 300 MW de projets de ce type. »

Soutien à une filière nationale
Pour le projet en Haute-Marne, la conception des îlots solaires flottants prend en compte les besoins de l’écosystème aquatique environnant. Les matériaux utilisés sont durables et conçus pour minimiser les impacts environnementaux tout en maximisant l’efficacité énergétique. Par ailleurs, les structures flottantes qui équiperont le site sont fabriquées par Ciel & Terre en France. Objectif : permettre l’essor d’une filière nationale.

Piolenc détrônée
A partir de 2025, la centrale solaire de Piolenc perdra alors son titre de plus ‘grande centrale photovoltaïque flottante d’Europe’. En effet, c’est le long du Rhône que Akuo, producteur indépendant français d’énergie renouvelable, a lancé ‘O’Mega 1’ en 2019 sur le plan d’eau Li Piboulo en lieu et place d’une ancienne carrière d’extraction de matériaux de 17 hectares. Inaugurée en grande pompe par Elisabeth Borne, alors ministre de la transition écologique avant qu’elle ne devienne 1er ministre, le site de Piolenc affichait une capacité de production de 17 MWc avant son extension, il y a un peu plus d’un an, pour atteindre 22MWc de puissance installée désormais.

La centrale photovoltaïque flottante de Piolenc sera la plus grande d’Europe jusqu’en 2025.©Akuo

Q Energy en Courtine
Anciennement RES, l’entreprise avignonnaise dont le siège social se trouve dans la zone de Courtine est devenue Q Energy début 2022, après avoir été reprise quelques mois auparavant par le groupe coréen Hanwha Solutions. Outre son siège vauclusien, où travaille une bonne partie de ses 240 collaborateurs, Q Energy France dispose de 6 agences sur le territoire hexagonal.
Tout récemment, la société a levé près de 100M€ afin de financer plusieurs projets d’énergie renouvelable en France. Un marché où elle constitue le 3e développeur, et 1er indépendant, derrière des ‘mastodontes’ comme EDF et Engie.


Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Vidoc, arlaban, floréal, voltis… Ces mots ne vous disent rien et pourtant, dans quelques années, on ne parlera que d’eux. Ce sont des noms de cépages nouveaux, résistants et durables au milidou, à l’oïdium mis au point par des chercheurs en agronomie de l’INRAE et de l’IFV (Institut français de la vigne et du vin) qui pourront peut-être sauver nos vignobles face au changement climatique. Ils permettront aussi de réduire les intrants et de conserver la typicité des vins de la Vallée du Rhône.

En attendant, le Vignoble Expérimental de Piolenc, bras armé de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse depuis 1996, teste sur son domaine de 7,30 hectares, 4,5 hectares plantés en vignes. « Nous visons une triple performance, environnementale, économique et sociétale pour que la période de mutation que traverse le monde viticole soit réussie » précise François Bérud, chef du Service Vigne et Vin à la Chambre d’Agriculture.

La visite du Domaine débute par le parc de 280 panneaux photovoltaïques pivotants, installés à 4,2 mètres de haut sur deux modules de pergolas métalliques de 300m2 chacun. « Avec eux, on peut mettre à l’ombre les vignes pour que leurs feuilles et leurs grains ne soient pas brûlés par le soleil en été, et en hiver, pour les protéger du gel et de la grêle et surtout réduire l’irrigation de -25% à -40% (grâce à la diminution de l’évapo-transpiration), ajoute François Bérud. Sans oublier que l’électricité produite (3 mégawatts) pourrait être réinjectée dans le réseau et alimenter plusieurs dizaines de foyers. Ce serait un complément de revenus pour les paysans mais il ne se ferait pas au détriment de l’agriculture. » Cette expérimentation d’agri-voltaïsme est menée par ‘Sun’R‘, une société française lauréate du Programme National d’Investissement d’Avenir. En plus des rangées de vignes, ce domaine abrite des haies, du thym, du laurier-sauce, des pistachiers, des oliviers et des nichoirs pour les oiseaux et les pipistrelles.

François Bérud, chef du Service Vigne et Vin à la Chambre d’Agriculture.

Le changement climatique c’est aussi l’évolution des dates de début de vendanges en Côtes-du-Rhône. En 1945, elles avaient lieu fin septembre, en 2015 fin août. En 70 ans, on a aussi constaté d’autres modifications sur la teneur en alcool des vins et leurs arômes. La hausse des températures et la diminution des précipitations ont déjà amené les vignerons à adapter leurs pratiques pour faire face. Cet effort va sans doute aller crescendo.

D’où la nécessité de créer de nouvelles variétés résistantes en conditions réelles sur les parcelles de Piolenc pour obtenir des ‘descendants’ du Grenache, des clones endurants aux maladies. On peut aussi croiser de nouveaux cépages avec d’autres venus de pays plus chauds (Verdejo et Parrallada d’Espagne, Assyrtiko et Xinomvro de Grèce, Montepulciano d’Italie, mais aussi Bourboulenc et Piquepoul de chez nous). Une chose est sûre, grâce à cette mutualisation des compétences et des financements croisés de l’Institut français de la Vigne et du Vin, de France-Agrimer, du SPVV (Syndicat de la pépinière viticole du Vaucluse), de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), d’Inter-Vins Sud-Est, d’Inter-Rhône, de l’INRAE, de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, de la Région Sud et du Département de Vaucluse qui travaillent en bonne intelligence, le vignoble de demain se dessine à Piolenc. Il répondra aux enjeux d’agro-écologie, c’est-à-dire la biodiversité, la typicité des vins, le rendement des parcelles et la préservation des sols.

La machine à vendanger en action sur le Domaine de Piolenc

Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Comment j’ai écrit mon histoire de chef d’entreprise ? Ca n’était pas prévu à l’origine !  J’ai eu la chance de faire toute ma carrière dans le bâtiment. Au départ ? J’ai fait un stage de fin de DUT (Diplôme universitaire de technologie) chez Lafarge plâtre à Carpentras alors que j’avais 19 ans.

Un maître de stage attentif
«C’est alors que mon maître de stage, qui était content du travail fourni, m’a proposé de financer mes études si je réussissais le concours d’entrée à l’école d’ingénieur, relate Frédéric Saintagne, patron de groupement d’Artisans. Moi ? Je n’étais pas parti pour ça, car je voulais arrêter mes études après le DUT. Mais cette conversation avec mon maître de stage a tout changé. Cela m’ouvrait de nouveaux horizons et j’ai donc passé le concours d’entrée, que j’ai réussi alors que je ne l’avais pas très bien préparé.»

Ce qui m’a motivé ?
«Que l’on porte de l’attention à ma personne. Mon maître de stage s’était intéressé à ma personne et je crois que je voulais l’en remercier. Je me suis dépêché de réviser, de préparer le concours d’entrée ce qui n’est pas gagné lorsque l’on vient d’un DUT sans faire de prépa, mais finalement j’ai été pris. Une fois le concours d’entrée obtenu, j’ai étudié durant mes trois ans en alternance. C’est le groupe Lafarge qui m’a payé mes études me permettant d’accéder au diplôme d’ingénieur des arts et métiers. J’y ai ensuite travaillé durant 10 ans.»

Copyright Gordon Israël

Une année charnière
«En 2014, j’ai décidé de faire construire ma maison avec Groupement d’artisans. C’était à une période charnière car je devais partir à l’étranger, or, je suis très sensible à mon environnement familial et à ma terre et il se trouve que, dans le même temps, l’ancien patron de Groupement d’artisans venait de fêter ses 64 ans et me proposait de racheter ses parts. Là encore ça n’était pas prévu. Ça m’est tombé dessus. C’était de l’ordre de l’alignement des planètes. J’étais à un carrefour de ma vie professionnelle et l’on me propose de reprendre une entreprise.»

J’ai accepté le challenge
«Sans doute parce que j’aimais beaucoup l’approche client de cette société, sa notion de personnalisation car toutes les constructions sont à 100% personnalisables, maisons en briques, en agglo, j’aimais cette proposition diversifiée. J’ai repris cette structure avec des idées d’organisation propres au groupe duquel j’étais issus ce qui nous a permis de, littéralement, exploser les compteurs passant de 30 maisons par an à 130 et de 3 personnes salariées à 26. dans le même temps, nous sommes passés à la construction de bâtiments collectifs, ce qui est l’origine de mon métier.»

Notre atout ? La diversification de nos métiers
«Nous sommes en difficulté depuis la première crise Covid de 2019. Notre atout ? La diversification de nos métiers : villas, hangars, bâtiments. Avoir une multitude de cordes à son arc permet de moins subir un coup de ‘mou’ sur un segment du métier. C’est d’ailleurs ce qui m’avait plu dans le groupement d’artisans : que l’entreprise ne soit pas mono tache. Notre cœur de métier ? Proposer des solutions à nos clients. Et si l’on veut continuer à exister, développer la diversification de nos métiers pour toujours s’adapter, notamment dans la réhabilitation, le changement de destination des lieux… Ce qui nous fera gagner ? Proposer un large choix de solutions à nos clients.»

La recherche de foncier
«C’est le problème majeur de notre métier et pas seulement en Vaucluse mais en région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui est celle qui affiche le plus cher prix au m2 en France, même face à la région parisienne ! Comment en sommes-nous arrivés là ? Tout a commencé avec le dispositif Zan –Zéro artificialisation nette-. C’est une façon de dire que l’on ne peut plus construire sur du terrain agricole, ce que je trouve très bien. Cela induit aussi de travailler sur les dents creuses, c’est-à-dire des espaces vides au cœur du tissu urbain.»

La solution
«Nous aimerions que la préfecture, les communautés d’agglo, de communes, les élus travaillent mieux avec notre fédération, reprend Frédéric de Saintagne -également président départemental du Vaucluse, pôle habitat de la fédération française du bâtiment, et administrateur au sein de la Fédération du BTP84 – car les gens ont besoin de se loger et les terrains épars déjà enclavés dans le tissu urbain peuvent et doivent être optimisés.»

Situation de crise
«La pénurie de foncier, la hausse des prix des terrains et des matériaux sont en train de faire ‘sauter’ la classe des primo accédants. D’ailleurs les primo-accédants sont désormais des cadres moyens, ce qui veut dire que le jeune qui veut construire ne le peut plus, et le cadre moyen se retrouve primo accédant, et là, nous créons une tension sociale. D’autant plus qu’il n’y a plus de logements sociaux qui, au départ, existaient pour aider les gens à se lancer dans la vie, à travailler, puis à aller vers l’accession, ou encore aider les gens en difficulté. Sauf qu’aujourd’hui, le volet des gens en difficulté inclut les jeunes et les travailleurs actifs. Lorsque l’on travaille, on ne devrait pas être en difficulté or, aujourd’hui c’est le cas ! Un couple avec un enfant et un salaire correct chacun se retrouve en difficulté parce qu’il ne peut plus aller vers l’accession. Le problème est devenu profond.»

Les coulisses du bâtiment Copyright Mireille Hurlin

Le zéro artificialisation nette
Le zéro artificialisation nette aura-t-il ‘dumpé’ l’immobilier ? «C’est toujours une question d’offre et de demande. Si la demande est plus forte que l’offre alors les prix grimpent. On le voit bien avec le coût de l’énergie. La demande est exponentielle et la rentrée d’énergie est moindre. Ce qui est rare est cher, le prix de l’énergie progresse.»

Les maisons positives et passives
Travaillez-vous sur les maisons positives ou passives ? «Il s’agit d’un montage spécifique, c’est donc une niche, par contre, nous constructeurs, avec l’Etat via la règlementation environnementale 2020, nous travaillons sur l’amélioration du logement, de nos prestations, sur l’exposition des maisons, le confort d’été et d’hiver, en proposant des solutions techno-économiques aux clients. Nous travaillons, par exemple, avec les briques, ou de l’agglo rectifié, avec un coefficient thermique supérieur, en construisant de petites caquettes –avancée en béton sur le haut du bâtiment pour protéger la construction du soleil-, l’isolation intérieure au plafond et au mur, le doublage… Le but ? Bonifier la carcasse de la maison puis travailler sur la consommation des équipements : ballon thermodynamique et systèmes de chauffage repérés pour leurs très bons rendements afin de limiter la consommation d’énergie, tout en maintenant la qualité de la prestation.»

Quelles mutations de l’acte de bâtir voyez-vous poindre  ?
«Notre métier, qui était à l’origine de bâtir, est en train d’évoluer pour devenir un métier de recherche de financements pour accéder au terrain puis construire. C’est une mutation importante. Derrière, nous devons travailler sur la performance technique de nos bâtiments à faibles émissivités, consommation, tout en conservant un aspect économique attractif pour permettre aux gens de se loger. Nous sommes donc face à des mutations techniques et administratives. Nous devons aller plus loin et proposer une solution globale : trouver du terrain, aller chercher du financement, dialoguer avec des partenaires bancaires et, enfin, construire. Le hiatus ? Nous, constructeurs, remarquons que la construction neuve n’est plus la priorité de l’Etat, ni des élus.»

La formation
«Je suis très sensible à l’ouverture de nos métiers, comme leur présentation lors des Coulisses du bâtiment, aux collégiens, lycéens, chômeurs, personnes en formation parce qu’un jour, un maître de stage a porté attention à qui j’étais et ce que je faisais. D’autant plus que les métiers du bâtiment, depuis de nombreuses années, sont dévalués alors que nos métiers regorgent de choix et d’options. On peut aller du CAP au diplôme d’ingénieur -et j’en suis un bon exemple-. L’ascenseur social fonctionne dans le BTP ce qui n’est pas le cas ailleurs. Ce sont aussi des métiers très accompagnés par les dernières technologies et l’Intelligence artificielle. Des métiers à forte valeur ajoutée et surtout à forteSvaleur humaine. Ce qui propulsera l’homme de base en haut de l’échelle ? Aimer et savoir travailler en équipe, les uns avec les autres, collaborateurs et clients.»

Frédéric de saintagne, patron de groupement d’artisans, Copyright Mireille Hurlin

Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Chaque année la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de Vaucluse propose à de jeunes collégiens et lycéens ainsi qu’à des personnes en recherche d’emploi de visiter deux chantiers à l’occasion de la manifestation nationale des Coulisses du bâtiment initiée en 2003. Objectif ? Susciter des vocations et valoriser les formations du BTP.

Les Coulisses du BTP à Orange sur un chantier du Groupement d’artisans
©Gordon Israel Artemisandco.fr

Le problème ?
Tous les métiers sont en pénurie de main d’œuvre. En cause ? L’image du BTP et le peu d’appétence de l’Education nationale et de divers organismes à orienter leurs jeunes vers la filière. La solution ? Dire à quel point l’activité a progressé tant en ingénierie qu’en technologie proposant des métiers totalement transformés, comme révolutionnés. Prochaine étape ? En informer le grand public via les Coulisses du bâtiment. Daniel Léonard, tout nouvellement élu président de la Fédé BTP 84, était aux manettes pour cette édition 2022, proposant la visite de deux chantiers à Bollène et Orange à plus de 400 élèves et adultes venus se renseigner sur les métiers du BTP.

Ce qui s’est dit en substance ?
Il y a pénurie de main d’œuvre dans tous les métiers du gros œuvre au second œuvre et il semblerait que très peu de collégiens et lycéens n’aient abordé l’activité du bâtiment sur des propositions d’orientation de l’Education nationale. Un manque compensé désormais par des travailleurs étrangers. Un exemple ? L’un des plombiers chauffagistes de Frédéric Saintagne, patron de ‘Groupement d’artisans’ situé à Piolenc, qui recherchait un apprenti dans sa spécialité, a réalisé qu’il y a 15 ans, les classes de cette spécialité accueillaient entre 20 et 25 élèves, alors qu’ aujourd’hui une seule classe qui n’en comportait que 7 a failli fermer et se doit d’exister parce qu’un 8e élève s’y est présenté in extrémis. En clair ? Trouver des apprentis est devenu une rareté !

A l’écoute des métiers du bâtiment
C’est ainsi qu’au chapitre des métiers du bâtiment, les visiteurs étaient accueillis sur le chantier du ‘Clos d’Antonin’ où un petit lotissement de 6 maisons, route de Châteauneuf à Orange, est en cours de construction par l’entreprise ‘Groupement d’artisans’. C’est sur le terrain alloti d’un particulier qui jouxte la zone militaire surveillée, que les six nouvelles familles ont décidé de bâtir leur avenir. La visite était commentée par Frédéric Saintagne à la tête de l’entreprise ‘Groupement d’artisans’ et également président départemental du pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment, accompagné de deux de ses conducteurs de travaux.

Au chapitre des Travaux publics
Au chapitre des travaux publics c’est sur le chantier de l’aménagement de la Zac (zone d’activité concertée) Pan Euro parc, route de Lapalud à Bollène que ces mêmes visiteurs se sont rendus. Les visites étaient commentées par l’entreprise Braja Vesigne en présence également de l’Ecir, Ecole de la construction, des infrastructures et réseaux –établissement d’enseignement professionnel et de formation continue- située à Mallemort-en-Provence.

Découverte
L’objet de ces Coulisses du bâtiment ? Vous l’aurez compris, faire découvrir aux jeunes et au grand public ce qui se cache derrière les palissades des chantiers pour y révéler les techniques de pointe de la construction, les nouveaux métiers, les formations initiales et tout au long de la vie pour susciter des vocations et attirer des professionnels en reconversion. Chaque site proposait un circuit d’environ 45 minutes de visite présentant les différents métiers à l’œuvre, des informations sur l’ouvrage en construction, les perspectives de carrières et les adresses utiles pour intégrer les divers métiers.

Les Coulisses du BTP à Bollène
©Gordon Israel Artemisandco.fr

Qui y était ?
Le Pôle emploi de Bollène, les collèges Robert Schuman et Joseph Roumanille d’Avignon ; Le collège Jean-Giono d’Orange et Diderot de Sorgues ainsi que le pôle emploi d’Orange.

Les chiffres, le BTP en Vaucluse
Le département de Vaucluse compte 9 300 établissements du BTP dont 2 300 emploient un salarié et plus. Le secteur de la construction représente 12% du tissu économique du département. Au 1er trimestre 2022, 12 800 salariés y sont employés ce qui représente 10% des salariés du Vaucluse et 1 120 équivalent temps plein en intérim. Quant à la formation ? 1 200 jeunes sont formés aux métiers de production du BTP dont 70% en apprentissage. La Fédération du bâtiment et des Travaux publics compte 370 adhérents.

Activité et impact en Vaucluse
3 500 logements sont construits en moyenne en Vaucluse, par an, ces 5 dernières années. Les travaux BTP commandés par les collectivités locales s’élèvent à 339M€. Quant au poids de la commande publique pour les travaux publics elle est de 66% et de 47% pour les collectivités locales. Pour le Bâtiment, le poids de la commande publique est de 25%, logements sociaux compris.

Quel poids au niveau national ?
Au niveau national, le BTP pèse plus de 125 milliards HT de travaux ; 1,5 million d’actifs dont plus de 1,155 million de salariés ; plus de 386 000 artisans et plus de 410 000 entreprises. Ces chiffres équivalent à la moitié de l’industrie ou à deux fois les activités banque et assurance. L’an dernier 100 000 élèves ont participé aux Coulisses du BTP sur l’hexagone.

Au niveau énergétique
Le secteur du BTP représente 46% de la consommation énergétique et 25% des émissions de gaz à effet de serre.

Frédéric Saintagne, président départemental du pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment et patron de Groupement d’artisans
et Daniel Léonard président de la Fédé du BTP 84 et de Midi-Travaux
©Gordon Israel Artemisandco.f

Ils ont dit

Daniel Léonard président de la Fédé BTP 84
«Nous sommes tous là pour faire découvrir nos métiers qui sont tout à fait méconnus du grand public, des organismes de formation et de l’Education nationale, a déploré Daniel Léonard. Ici, à Orange, pour le bâtiment, à l’occasion de la construction de maisons individuelles du gros œuvre au second œuvre en allant jusqu’à la finition des maisons. Pour le chantier de Bollène, il sera question de la partie Travaux publics avec le terrassement, les infrastructures et les réseaux. Si nous avons réussi à intéresser 10% des visiteurs, nous aurons réalisé notre objectif. Maintenant il nous faut travailler notre image, Les appellations de type ‘CFA, Centre de Formation des apprentis’ sont moins prestigieuses que la dénomination d’Ecole d’ingénieurs, d’architectes… C’est la raison pour laquelle le CFA de Mallemort est devenu l’Ecir : l’Ecole de la construction, des infrastructures et réseaux. Nous voulons faire découvrir nos métiers à l’Education nationale, aux centres d’information et d’orientation, ainsi qu’aux parents. Nous recevons des élèves de 4e et de 3e ce qui est parfait car ils se trouvent au carrefour d’une première orientation de leur parcours scolaire et à l’orée d’une formation plus technique s’ils le désirent. Nous souffrons de pénurie de main d’œuvre dans tous les métiers, dans le bâtiment à toutes les échelles et dans les Travaux publics plus particulièrement dans l’encadrement de chef de chantier à l’ingénieur en passant par conducteur de travaux. Nous avons beaucoup de conducteurs d’engins mais pas assez de canalisateurs, de constructeurs de route, de poseurs de bordure. C’est dommage parce que l’on gagne bien sa vie dans le BTP, qui est de plus une activité où l’ascenseur social existe? favorisant la promotion professionnelle et l’épanouissement de soi.»

Frédéric de Saintagne, patron de ‘Groupement d’artisans’
«Nous sommes là pour sensibiliser les visiteurs à l’acte de construire avec tous les corps d’état du terrassement, aux fondations, en passant par la maçonnerie avec le gros œuvre, la charpente et la couverture puis le second œuvre, expose Frédéric Saintagne. Le plus important ? Echanger avec les élèves potentiellement intéressés et expliquer quels types de métiers il y a derrière ces productions. Très souvent on ne pense qu’au produit fini : la maison livrée. Pourtant, derrière, il y a de l’ingénierie, de la technicité, des métiers de l’artisanat, une multitude de professions qui permettent d’aboutir à la réalisation de ces maisons. Peut-être qu’à travers cette sensibilisation, deux, trois jeunes souhaiteront rejoindre nos rangs parce qu’on leur aura parlé de l’évolution de nos métiers, de la recherche et du développement, des techniques et des formations qui sont à l’œuvre. Des personnes de tous les niveaux peuvent bien y gagner leur vie et s’y épanouir. La promotion n’y est pas que professionnelle et valorisée en numéraire mais aussi en termes de partage de valeurs humaines. Si le système éducatif change son approche par rapport à nos métiers, alors plus de portes s’ouvriront aux enfants en demande d’un enseignement plus pratique, plus technique. Désormais les jeunes peuvent bénéficier d’un enseignement évolutif du CAP au diplôme d’ingénieur hors ou dans le cadre d’un cursus en alternance et cela fait toute la différence.»

Frédéric Saintagne dirigeant de Groupement d’artisans, Daniel Léonard président de la Fédé BTP 84, Patrice Laget et Nicolas Bouzet, conducteurs de travaux pour Groupement d’artisans
Copyright Mireille Hurlin

Daniel Léonard, Président de la Fédé BTP 84
Chaque site des Coulisses du bâtiment aura accueilli entre 400 et 500 élèves aujourd’hui s’est félicité Daniel Léonard, président de la Fédération du bâtiment et des Travaux publics de Vaucluse. Le président nouvellement élu a présenté sa feuille de route. Ses premières missions seront, comme le prévoit l’Interprofession, d’intervenir auprès des pouvoirs publics dans la prise de décision ayant une incidence sur les marchés des entreprises et les conditions d’exercice de la profession ; d’apporter son expertise et d’accompagner les adhérents dans la défense et l’assistance aux entreprises et d’assurer la promotion de l’image de la profession, de ses métiers et de ses entreprises. L’autre grand dossier sera de développer le nombre d’adhérents, à ce propos, Daniel Léonard a déjà sa petite idée «Il est difficile aux heures de pointe d’accéder à l’intramuros et encore plus de pouvoir s’y garer, ainsi, en étant sur Agroparc, nos bureaux et l’organisation de réunions seront facilités par cette nouvelle localisation ce qui ‘mécaniquement’ devrait permettre à de nouveaux adhérents de rallier l’interprofessionnelle.»

Midi-Travaux
Daniel Léonard est le président de Midi-Travaux, située aux Vignères à Cavaillon et spécialisée dans les travaux publics, en terrassement (construction d’écoles et de plateformes), de voiries réseaux divers (réfection de rues et construction de logements collectifs), de travaux agricoles (Débroussaillage, faucardage et fauchage), et également de travaux d’énergies ( Eclairage Public – Réseaux Secs). L’entreprise a été créée en 1946 sous l’appellation SNC Léonard Père et fils et prend le nom de Midi-Travaux en 1986. En 2021, elle réalisait un chiffre d’affaires de 13M€, accomplissant plus de 370 chantiers dans l’année et accueille 87 collaborateurs. En parallèle, l’entreprise a créé en 1994 Gravisud, une société d’exploitation de carrières. Son activité s’étend en Vaucluse, dans les Bouches-du-Rhône, dans le Var, dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans les Hautes-Alpes.

La Fédé déménage et quitte l’intramuros d’Avignon
La Fédération du BTP 84 va quitter son siège historique 3, rue petite Fusterie à Avignon qui vient d’être vendu à un particulier et s’installera, en début d’année, à Agroparc, chemin de Fontanille, en attendant d’intégrer le très beau bâtiment qu’elle compte bien construire, toujours à Agroparc, pour illustrer le talent de tous les métiers que l’interprofessionnelle accueille, promeut et défend.

Comprendre les métiers du bâtiment et des travaux publics
Copyright Mireille Hurlin

Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Le centre de valorisation de déchets verts Alcyon vient de fêter ses 25 ans. Cette belle entreprise Bollénoise employant, avec ses filiales, 20 salariés est pourtant née alors que son fondateur Yvon Coq à l’époque agriculteur, connaissait de grandes difficultés. Et c’est le président de la Chambre d’agriculture de l’époque qui lui a donné l’idée de sa renaissance. Retour sur un pari incroyable.

«Alors que j’étais agriculteur dans les années 1980, nous nous sommes retrouvés dans de sérieuses difficultés financières, raconte Yvon Coq. La Chambre d’agriculture nous a alors indiqué que nous pouvions faire des économies en épandant, sur nos parcelles, des boues de stations d’épuration et des matières organiques pour limiter l’emploi d’engrais chimiques ce qui induisait de sérieuses économies. Nous nous sommes donc orientés vers ce système.»

Le recyclage des déchets végétaux

«Dans un même temps nous nous sommes essayés au recyclage des déchets végétaux pour en faire du compost, relate le dirigeant d’entreprise. Nous avons commencé à développer, après autorisation préfectorale, l’utilisation de boues et de compost sur cette plateforme de Bollène, avec pour principal client, Sita-Lyonnaise des eaux, qui gérait –via notre société- 95% du département. La Sita nous a alors proposé de nous racheter, offre que nous avons refusée, tandis qu’elle montait sa propre usine à Mondragon.»

Le bois flotté

«Nous sommes restés sur les végétaux, développant avec ma fille Cindy -arrivée dans la société en 2005 comme directrice d’exploitation- le bois flotté, en partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône (CNR). C’est ainsi que nous avons multiplié les prestations de broyage sur les différentes déchetteries. Le marché s’est développé, notamment avec l’interdiction de brûler les déchets verts- nous permettant d’intervenir sur toute la vallée du Rhône de Lyon jusqu’à Vallabrègues pour valoriser entre 20 et 30 000 tonnes de bois flotté par an, et de retirer les plastiques afin qu’ils ne rejoignent pas à la mer. Les troncs de bois sont quant à eux transformés en plaquettes pour les chaufferies ou réduits en paillages ou, encore, en compost, tandis que le plastique est dirigé en filière pour y être valorisé.»

TerraMax

«Cindy a ensuite créé, fin 2019, TerraMax société d’épandage de compost dont l’activité est dévolue à l’amendement des parcelles agricoles en direction des agriculteurs, viticulteurs, et paysagistes.» «Les déchets végétaux proviennent d’exploitations agricoles et de déchetteries situées dans le Gard, l’Ardèche, la Drôme et le Vaucluse. Nous obtenons les marchés via des appels d’offres, des exploitants des déchetteries et intervenons également en tant que sous-traitant», précise Cindy Coq.

Alcyon en chiffres

«Alcyon est organisé sur un site ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) de 4 hectares à Bollène –appartenant à la CNR- qui, auparavant avait servi de base pour la construction de l’usine-barrage André Bondel (barrage de Donzère-Mondragon). L’entreprise valorise 35 000 tonnes de déchets verts et 2 000 tonnes de déchets agroalimentaires par an –qui produiront 22 000 tonnes de compost. Côté bois 11 000 tonnes de palettes, 600 tonnes de souches et 300 tonnes de bois de coupe ont été broyés, valorisés en combustible de chaudière ou de chaleur. Alcyon c’est aussi un système satellitaire où chaque activité relève d’une société comme Benne Orange pour l’activité de transport, Alcyon pour la plateforme de compostage et TerraMax pour l’activité d’épandage de compostage sur les parcelles agraires. En 2020, Alcyon a réalisé un chiffre d’affaires de 3,3M€, Benne Orange 1M€ tandis que Terra-Max qui n’existe que depuis 6 mois réalise déjà, avec l’activité de débroussaillage, 300 000€. Enfin, Alcyon autour de qui gravitent Benne Orange et TerraMax emploie 20 personnes.

Organisation

Le rayon d’approvisionnement de végétaux et de vente de compost est d’environ 40km, voire plus. Le haut du site d’Alcyon est dédié au compostage et le bas à l’activité énergie pour la fabrication de combustible. La plateforme accueille une déchetterie professionnelle depuis 2018 afin d’accueillir les entreprises et surtout délester les déchetteries communales.

Projet de méthanisation à Piolenc en 2023

Le projet ? Réceptionner les bio-déchets des collectivités –qui ont l’obligation en 2023 de trier leurs déchets-, tout en accueillant les déchets agricoles afin de les mettre en condition anaérobie –absence d’oxygène- et produire du gaz injecté dans le réseau –via GRDF-, tandis que le digestat produit dans le même temps –sorte de pâte et engrais naturel- sera renvoyé au sol pour fertiliser les parcelles agraires.

Une future unité de méthanisation à Piolenc

Avec ce projet de méthanisation la famille Coq boucle le cercle vertueux de déchets devenus matières premières avec d’un côté le compost qui amende le sol et de l’autre le digestat, obtenu par méthanisation, qui fertilisera le sol avec son azote. Objectif ? Arrêter l’engrais chimique. Le site de méthanisation se situera à côté de la station d’épuration Autignac de Piolenc. Pour sa création La communauté de communes Rhône-lès-provence et Alcyon ont créé une SEM (Société d’économie mixte) à majorité publique, tandis qu’Alcyon en gèrera l’exploitation. La construction de l’unité de méthanisation est estimée à 8M€.

Et la boucle est presque bouclée…

«Avec TerraMax on taille, on débroussaille, on récupère les végétaux, résume Cindy Coq, avec Benne Orange on les transporte, avec Alcyon on transforme les végétaux en un compost qui sera épandu par Terra Max. En fait, on ferme la boucle de la filière valorisation.» Ensuite ? «A l’échelle de deux ans, avec la méthanisation sur Piolenc nous devenons producteurs d’énergie renouvelable en injectant le gaz naturel dans le réseau GRDF.» Est-ce qu’on peut faire mieux ? «Oui ! En récupérant le Co2 pour le liquéfier et l’injecter dans le réseau devenant aussi un projet à énergie positive. Désormais la technologie nous permet d’optimiser la filière, lui donnant tout son sens !» s’enthousiasme la directrice d’exploitation.

Ils ont dit

André Bernard

André Bernard
Président de la Chambre régionale d’agriculture

Il y a plus de 25 ans, nous étions dans les années 1980, les boues des stations d’épuration posaient problème. En nous mettant tous autour de la table nous avons trouvé la solution de leur épandage sur les terres agricoles qui a permis le développement des cultures. Yvon, tu étais le premier, avec ton camion, à le faire pour ensuite créer ton entreprise. Aujourd’hui tu amendes les terres agraires de compost. Cela démontre que les agriculteurs apportent leur expertise aux collectivités. Le défi de demain ? Apporter nos solutions au changement climatique et cela passera par mieux valoriser nos déchets pour les transformer en énergie et matière fertilisante pour les sols ; ce sera aussi la captation du carbone par les cultures, pour cela nous serons partenaires des collectivités et des industriels. Nous, agriculteurs, sommes les premières victimes du dérèglement climatique : gel au printemps, inondations, canicule que nous subissons de plus en plus fréquemment et avec une violence extrême. Une des solutions ? Contribuer, par des changements de pratique, à capter le carbone.»

Anthony Zilio

Anthony Zilio
Président de la communauté de communes Rhône-Lès-Provence et maire de Bollène

«Les 25 ans d’Alcyon c’est l’histoire d’une vie, d’une famille de précurseurs Yvon Coq rejoint par sa fille Cindy et de la façon dont nous considérons la nature, l’agriculture et les déchets végétaux et bois qui deviennent une ressource. Cette filière a permis, en 2020, de valoriser plus de 2 600 tonnes de déchets verts et bois confondus. Le succès d’Alcyon ? L’innovation et la diversification avec la future unité de méthanisation. La dynamique de l’entreprise se fonde sur le développement durable, sur l’idée que derrières des contraintes se nichent des ressorts d’une économie verte.»

Didier François

Didier François
Sous-préfet de Carpentras 

«On se trouve à la conjonction de deux sujets difficiles à traiter au quotidien, d’une part l’élimination des déchets et de l’autre les énergies renouvelables, le tout impactant la société : élus, entreprises et population. Chez Alcyon des déchets végétaux sont transformés en compost enrichissant les terres agraires. Avec la méthanisation, des déchets seront transformés en énergie, ainsi l’intérêt est évident et nous espérons que le projet verra le jour.» 

Elus, partenaires, salariés, amis étaient venus nombreux pour fêter les 25 ans d’Alcyon et le développement solide de ses activités.

Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Comme chaque année, la Chambre d’agriculture de Vaucluse ouvre les portes de son vignoble expérimental situé à Piolenc. A l’occasion de ces portes ouvertes, les visiteurs pourront découvrir les différents essais menées sur la vigne à travers différents ateliers. De nouvelles expérimentations 2021 seront présentées comme des démonstrations de robot travaillant le sol ou bien encore de ‘l’agrivoltaïsme dynamique’.

Cette matinée sera aussi le moment d’en apprendre davantage sur les différents essais pour accompagner les agriculteurs vers un mode de production alliant rentabilité, respect de l’environnement, adaptation au changement climatique, protection des cultures et préserve de la typicité des vins de la vallée du Rhône.

Jeudi 29 juillet. 9h à 12h.
Inscription ici avant le mardi 27 juillet.
Retrouvez ici le détail du programme.


Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Pour la 7ème année consécutive, Allogarage dévoile sa sélection des meilleurs garages de France. Cette année, ils sont quatre garages dans le Vaucluse à avoir été distingués pour leur qualité de service.

Sur une initiative similaire aux récompenses attribuées aux meilleurs restaurants et hôtels, Allogarage dévoile pour la 7ème année consécutive sa sélection des Meilleurs Garages de France. Cette année en France, 189 garages ont été plébiscités par leurs clients.

Une sélection a été réalisée à partir de critères objectifs et en toute transparence à l’aide d’avis clients : le garage possède au minimum 25 avis publiés et vérifiés, il dispose d’une note moyenne supérieure à 4 sur 5 et présente moins de 5 % d’avis négatifs. Les avis publiés sont conformes à la norme AFNOR NF Z 74-501 officialisée le 3 Juillet 2013, et chaque auteur a été identifié en exigeant systématiquement une copie de sa facture de réparation.

Dans le département de Vaucluse, 4 garages ont ainsi été récompensés : la Carrosserie Bressy Axial (351 Rue des Pays Bas, Orange), le Garage des Fontaines (20 Route de l’Isle-sur-Sorgues, Pernes-les-Fontaines), la Carrosserie Damery (Impasse de la Pompe, Piolenc) et la Carrosserie Bollénoise (Route de Mondragon, Bollène). Proches du Vaucluse, le Garage Davanier-SARL DSCC (450 Route de Saint-Génies de Comolas, Saint-Laurent-des-Arbres) et la Carrosserie Manfrini (27 Rue Aimé et Eugène Cotton, Arles) sont également au palmarès.

Lancé en 2007, plébiscité chaque mois par plus de 400 000 automobilistes, Allogarage est depuis 2009 le premier guide comparatif sur Internet à vérifier de façon systématique les avis déposés en demandant une copie des factures aux clients, et le premier site automobile à suivre à la norme AFNOR NF Z 74-501 dévoilée en Juillet 2013. A ce jour, Allogarage recense plus de 25 000 garages en France.


Deux laboratoires Inovie ProLab s’installent à Piolenc et Vaison-la-Romaine

Après Lyon, Toulouse et les Vosges, c’est au tour de la commune de Piolenc d’accueillir son Wam park, une base dédiée aux loisirs nautiques. Aménagé sur le plan d’eau ‘Li Piboulo’, Wam park repose sur un postulat simple : permettre aux familles de passer une journée à la plage, à deux pas de la ville. La base de loisirs s’articule autour de trois activités principales : un grand téléski nautique, un petit téléski nautique d’apprentissage et un parcours de jeux gonflables aqualudiques, le tout aménagé autour d’un espace central design (la ‘Chill zone’) où il est possible de se restaurer et se reposer.

Le concept de cette base nautique nouvelle génération, on le doit au dirigeant Romain Llobet, créateur du premier Wam Park, et au groupe savoyard Labellemontagne, déjà gestionnaire de 11 stations de sports d’hiver. Sur le modèle de ses stations de ski qui privilégient les familles, le groupe souhaite créer une branche touristique en déclinant les loisirs de glisse sur les plans d’eau périurbains. Pour la réalisation du Wam Park de Piolenc, le groupe a investi 800 000 €. Ouverte depuis le début du mois de juin, la base nautique dispose d’un bar restaurant, d’îles flottantes, de ‘watergames’ (un parcours de jeux gonflables sur l’eau) et d’une location de paddles. Si le public est au rendez-vous, le groupe prévoit d’ores et déjà de nouveaux aménagements pour la prochaine saison.

Alors que la crise du Covid-19 est dans tous les esprits, le groupe tient à rassurer. Aussi, dans un communiqué, il précise que « l’eau n’est pas un vecteur de propagation du virus et nos activités s’exercent en plein air. Toutes les mesures sont prises pour accueillir les clients dans le respect des prescriptions d’hygiène. »

Ouverture 7j/7 en juillet et août. Détails, tarifs, horaires et achat en ligne sur www.wampark.fr

https://www.echodumardi.com/tag/piolenc/   1/1