Tous les deux mois, la Ville de Carpentras dresse le bilan de l’action de sa Police Municipale, composée de 31 agents mobilisés quotidiennement pour assurer la sécurité, la tranquillité publique et la prévention dans toute la commune. Voici les détails des mois de mai et juin.
Une présence quotidienne sur le terrain : Près de 247 présences ont été assurées aux abords des 8 établissements scolaires de la ville, aux horaires stratégiques : 8h, 11h, 13h et 16h, représentant un total de 207 heures de surveillance. Par ailleurs, les agents ont réalisé 247 patrouilles, soit environ 5 patrouilles par jour, sur l’ensemble du territoire communal.
Prévention et verbalisation Dans le cadre de leur mission de prévention et de lutte contre les incivilités : 27 procès-verbaux ont été dressés pour usage de trottinette en zone piétonne, entraînant une amende de 150€ et 95 procès-verbaux ont sanctionné la consommation d’alcool sur la voie publique, passible d’une amende de 135€.
Interventions et assistance à la population La Police Municipale a procédé à 32 interpellations, mettant à disposition des suspects auprès de la Police Nationale. Les agents ont également porté assistance à la population à travers 36 interventions pour des situations d’aide à la personne et également lors de 24 accidents de la circulation (matériels ou corporels), soit en moyenne un accident tous les quatre jours.
Sécurité et vidéosurveillance Enfin, les policiers ont dressé des procès-verbaux électroniques via les 230 caméras réparties en ville. Avec 13 verbalisations de dépôts sauvages et 929 pour les stationnements gênants. 71% d’extractions de vidéos positives transmis à la Police Nationale pour les enquêtes. Soit 27 enregistrements positifs transmis sur 38 demandes. MMH
Carpentras, Bilan de la Police municipale
« Depuis que l’Etat est défaillant, qu’il ne parvient plus à protéger les Français, qu’il parle beaucoup mais agit peu, la situation s’aggrave et elle est devenue l’affaire des communes ». Enfin un local grand (750 m²), lumineux, fonctionnel, un poste de police digne de ce nom, à la hauteur de la mission des agents de la police municipale qui 365 jours et 365 nuits par an quadrillent l’ensemble du territoire du Pontet pour sécuriser la vie de ses riverains.
Au coeur de la ville, à côté de l’église, face à la place du marché du jeudi, ce site regroupe accueil, armurerie, réfectoire, bureaux pour les brigades de jour, pour les patrouilles de nuit, pour les motards, garages et parking pour une dizaine de voitures, 4 motos, 4 VTT et 2 scooters.
Côté personnels, ils ont doublé depuis l’arrivée de Joris Hébrard à la tête de la municipalité en avril 2014. Ils sont 43 entre les policiers (26), les agents administratifs (4) et ceux qui supervisent les images de video-protection (13). Il est vrai que le nombre de caméras a grimpé en flèche au fil des ans : 84 aujourd’hui pour surveiller les grands axes, les quartiers, pour scruter les carrefours, les commerces, les parkings, le respect du Code de la Route, des panneaux Stop, des feux tricolores, visualiser les plaques d’immatriculation, sécuriser le passage des enfants devant les écoles et des piétons sur les passages cloutés, les interventions des policiers face à certains comportements récalcitrants. « Avec près de 500 réquisitions judiciaires par an, la vidéo fournit des images essentielles au bon déroulement des enquêtes judiciaires. Un mur d’images de 10 écrans simultanés permet de travailler de façon optimale, au service des administrés », souligne le maire.
En hommage à Eric Masson, le policier du commissariat Saint-Roch d’Avignon, tué en service sur un point de deal le 5 mai 2021, la salle de réunion du Pôle Prévention & Sécurité du Pontet porte son nom. Son papa, Marc Masson était présent lors de l’inauguration.
Quelques chiffres sur la délinquance en 2024 au Pontet : vols -10,9%, cambriolages – 56%, violences-agressions -46% et dégradations -9%. En présence notamment des députés RN Catherine Rimbert, Hervé de Lépineau, Julien Odoul et Laurent Jacobelli, le maire a rappelé lors de l’inauguration que ce qu’on pourrait appeler un « commissariat de Police Municipale a coûté 2,9M€. 2,2M€ pour la rénovation et l’aménagement, 570 000€ pour le rachat de l’ancienne Caisse d’Epargne, 145 000€ pour le mobilier et le Centre de Supervision Urbaine. L’État a participé à hauteur de 10% du financement. C’est peu pour faire son travail », a t-il conclu.
Suite à l’agression survenue devant le lycée Montesquieu de Sorgues, la gendarmerie et la Police Municipale ont décidé d’unir leurs forces pour sécuriser les abords de l’établissement et rassurer élèves, parents et riverains. « La présence renforcée des patrouilles vise à prévenir tout nouvel incident et à garantir un environnement serein pour tous », explique la gendarmerie de Vaucluse. Cette mesure fait suite à l’agression au couteau d’un jeune de 17 ans, ce lundi matin 24 février, devant l’établissement scolaire. Les jours de la victime ne sont plus en danger alors que l’agresseur, né en 2008, a été interpellé par les gendarmes quelques heures plus tard. Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte à l’encontre de ce dernier, lui aussi élève dans le même lycée.
« Dans nos lycées, on doit apprendre, s’épanouir, préparer son avenir. Pas craindre la violence. »
Renaud Muselier, président de la Région Sud
La Région va renforcer les contrôles dans les lycées « Je veux, au nom de la Région Sud, dire toute ma solidarité à la victime, à sa famille et à la communauté éducative, dénonce Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Je tiens à remercier les secours, les forces de l’ordre dont l’intervention rapide a permis d’interpeller l’agresseur, ainsi que l’agent d’accueil du lycée, dont le sang-froid et la réactivité ont permis de porter immédiatement assistance à la victime. Rien ne justifie, jamais, une telle violence, cet acte est inacceptable ! Dans nos lycées, on doit apprendre, s’épanouir, préparer son avenir. Pas craindre la violence. »
« Après l’annonce la semaine dernière d’Elisabeth Borne, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, une multiplication des contrôles réguliers de sacs seront organisés devant certains lycées dès le printemps par les forces de l’ordre, en lien avec le préfet, le procureur et le représentant de l’Education nationale, poursuit le président de la Région Sud dont les lycées sont une de ses compétences. La Région est et restera pleinement mobilisée pour garantir la sécurité et la tranquillité de nos jeunes. »
Carpentras, Bilan de la Police municipale
Paul Mély, maire des Angles a organisé une réunion publique pour marquer ‘L’entrée pleine et entière du nouveau quartier Céréalis dans la commune des Angles’, auparavant sous la responsabilité de l’aménageur Calima développement, promotion immobilière. C’est la première fois qu’un aménagement d’une telle importance, de 330 logements et locaux commerciaux complétés de 807 places de stationnement, sortait de terre aux Angles.
«L’espace était, auparavant, la propriété étendue sur 3 hectares de Delta Sud Céréales, où vieillissaient silos et bâtiments des années 1970 situés 620, avenue de la 2e Division blindée aux Angles, resituait Paul Mély, maire des Angles, lors de cette réunion publique organisée, cette semaine, au Forum. Il s’y déroulait alors une activé de commerce de gros de céréales et d’aliments pour le bétail, occasionnant, parfois, des nuisances olfactives. Une situation délicate pour les anglois, à cette époque, même si les habitations avaient été bâties alors même que l’activité industrielle était déjà en place.»
Copyright MMH
Démolition et construction La démolition du site puis sa reconstruction sera L’occasion également de répondre à la Loi SRU (Loi de solidarité et de renouvellement urbain) afin de mettre en conformité la commune alors carencée en logements sociaux. Celle-ci n’étant pas propriétaire du terrain, le projet de construction de la Zac Céréalis (Zone d’activités économiques) a été conduit par l’aménageur Calima aux alentours de 2008 et finalisé en 2010 pour passer en concession d’aménagement en 2013. Le chantier de démolition a débuté en 2016 et la construction des premiers logements en 2017. Le quartier fut complètement achevé en 2024.
Un nouveau quartier «Ce quartier, à l’aspect urbain, se détache un peu de l’ensemble de la commune, reprend le 1er magistrat de la commune. Le projet était de privilégier, avec une densité de logement importante, une qualité d’habitat et de circulation avec de grandes artères, entre les immeubles. J’insiste sur le fait que cette densité n’est pas le fait de la commune mais notre PLU (Plan local d’urbanisme) ayant été refusé par les services de l’Etat, ce sont les règles nationales d’urbanisme –plus tolérantes sur un certain nombre de sujets que le PLU local,- qui ont été à l’œuvre durant deux ans.»
La Zac Céréalis Copyright MMH
Une intégration aérée Désormais, la Zac Sud Céréalis constitue un développement urbain aéré complétant, en cœur de ville, les quartiers de Bellevue, des Priades, du village ancien et du plateau autour de Leclerc. Le nouveau quartier-centre propose 330 logements, une résidence seniors de 120 logements et abrite environ 32% de logements sociaux répartis dans tous les bâtiments afin d’assurer une véritable mixité sociale.» Différents bailleurs et syndics œuvrent dans le nouveau quartier tels que la résidence Onyx 38 logements gérés par Foncia ; Le Prélude 56 logements, commerces et bureaux Agestim ; Le grain d’orge 24 logements sociaux Grand Delta Habitat ; Nouvelle vague 48 logements gérés par Foncia ; le Cérès 11 logements, commerces et bureaux gérés par Foncia ; Ovelia 48 logements sociaux gérés par Unicil, 3 locaux commerciaux et 120 unités seniors ; Gaïa 36 logement gérés par Foncia et bureaux ; Le Demeter, 36 logements gérés par Foncia dont 18 logements sociaux SFHE, des commerces ainsi que les locaux de la Police Municipale ; La résidence Horae de 35 logements gérés par Foncia dont 18 logements sociaux -CDC Habitat- et 3 locaux commerciaux.
L’éclairage public «La Ville gère depuis peu l’éclairage public du nouveau quartier via Inéo qui détient actuellement le marché, précisait Paul Mély. La commune a ainsi décidé d’une extinction nocturne des lumières, du 1er septembre au 31 mai, de 23h à 5h30 du matin. Du 1er juin au 30 août l’extinction des lumières se fait à minuit. Les économies réalisées grâce aux extinctions de lumière est d’environ 60 000€. Ces gestes ont été réalisés en faveur de la biodiversité, de la flore et la faune, de la transition écologique, du développement durable et renforcé par l’approbation du chef de la Police municipale, Christian Sanciaume, qui n’a constaté aucune dégradation ou faits de délinquance durant ces périodes. Egalement les ampoules incandescentes –très consommatrices d’énergie électrique- sont peu à peu remplacées par des leds –très sobres en consommation.-»
Delphine Bernat, Technicienne du Smictom Copyright MMH
Smictom, pour une meilleure gestion des déchets Le Smictom va se lancer dans une campagne de communication, afin que les règles de propreté, notamment aux abords des colonnes d’apports volontaires, soient mieux respectées. Or, les colonnes ne sont emplies qu’à environ 30% alors que des sacs poubelles jonchent leurs abords ce qui signale que les personnes n’insèrent pas leurs déchets ménagers dans la colonne. Egalement des objets de toute sorte : cartons et encombrants sont déposés autour de ces mêmes colonnes alors qu’ils devraient être acheminés en déchèterie. Une communication importante sur la propreté aux abords des colonnes d’apport volontaire va être orchestrée suivie, s’il y a lieu, d’amende en cas de dépôt sauvages urbains.
Christian Sanciaume le chef de la Police municipale Copyright MMH
Le stationnement «L’ensemble du secteur de la Zac Céréalis accueille 807 places de stationnements, dont 30% des places en sous-sol ne sont pas du tout utilisées –alors que c’est le lieu le plus sécure pour une voiture-, précise le chef de la Police municipale. Le stationnement sauvage, en bord de voies et des coursives privées ou devant des entrées d’immeuble, ou encore sur des parkings de commerces se développent, alors que des places de stationnements règlementaires restent disponibles. Là encore, il sera question du déploiement d’une communication pédagogique suivie, s’il y a lieu de délivrance d’amendes.
Carpentras, Bilan de la Police municipale
Le maire de Courthézon, Nicolas Paget l’avait promis, la ville demeurera sereine et sécure. «Même si Courthézon est loin de se placer en tête de classement des méfaits et délits, qu’elle est accueillante et vivante, l’on doit s’y sentir bien.»
Des actions concrètes qui passent par l’accroissement des effectifs de la Police municipale de 4 à 7 effectifs, sur une amplitude horaires de 8h à minuit ainsi que le week-end. « La présence des policiers municipaux est importante et adaptée aux besoins, à vélo, à pied, afin que les policiers puissent être vus et échanger avec la population. Le dispositif est établi à titres préventif et dissuasif pour lutter contre le sentiment d’insécurité.», précise le 1er magistrat de la Ville.
Copyright Mairie de Courthézon
Des moyens humains et matériels Pour cela, le Conseil municipal s’est engagé dans la modernisation du réseau de vidéo protection comprenant l’enregistrement des images captées et l’extension de ce dispositif dans de nombreux quartiers de la ville, dont celui de la Barrade. Enfin, un nouveau véhicule a été acquis, une Renault Scénic électrique pour un montant de presque 43 700€, auquel la Région Sud a participé à hauteur de 43%, dans le cadre du dispositif ‘Région Sud, Région sûre’.
Entourant la nouvelle Renault Scénic, Nicolas Paget, maire de Courthézon et Cyril Flouret, adjoint à la sécurité, avec les policiers municipaux. Copyright Ville de Courthézon
Carpentras, Bilan de la Police municipale
Avec la construction de son nouveau poste de police municipale, la commune d’Orange entend renforcer sa lutte contre la délinquance.
« 4,7M€ pour le nouveau poste de police, c’est un budget important pour montrer que la sécurité est une priorité pour nous » insiste Yann Bompard, le maire d’Orange lors de la pose de la première pierre du futur bâtiment. Les chiffres en attestent, la PM de la cité des princes ne chôme pas : 15 731 appels téléphoniques à la Police Municipale l’an dernier, 5 560 interventions (soit + 40% par rapport à 2022), 584 procédures ouvertes, 3 174 mains courantes déposées, 200 000 km parcourues par les patrouilles qui ont fait l’objet de nombreux reportages sur M6, W9 et NRJ12. Comme l’a déclaré Yann Bompard, le maire d’Orange, lors de son intervention, après avoir manié la truelle et posé un parpaing sur le chantier : « Cette cérémonie est totalement symbolique puisque les fondations ont déjà été posées et que le bâtiment s’apprête à sortir de terre. Elle prouve que c’est une absolue nécessité pour nous de doter notre police municipale de locaux plus fonctionnels et plus spacieux pour être en mesure d’absorber les évolutions à venir ».
Le chantier du futur poste de la police municipale d’Orange. DR
Rendre service Le maire d’Orange a énuméré la liste de toutes les missions des 38 agents de la PM : « Intervenir en pleine nuit pour mettre fin à un tapage, faire des contrôles routiers pour retirer de la circulation les automobilistes qui roulent à des allures folles sous l’emprise d’alcool (ou de substances). Ramener chez elle une mamie désorientée qui ne retrouve plus le chemin de sa maison, intervenir pour protéger une femme prise à partie par son ex-compagnon violent, sécuriser les entrées et sorties des écoles, aider un touriste victime d’un pickpocket à retrouver son portefeuille, assurer la tranquillité publique lors des soirs de concerts. Bref, ne pas céder un pouce de terrain aux trafiquants de drogue. En deux mots : ‘Rendre service’. »
Renforts de police nationale : Orange, la grande oubliée ? « Les chiffres parlent d’eux-mêmes, ils démontrent l’impérieux besoin d’une présence massive de nos policiers sur le terrain, au plus près des habitants et je crains que cela n’aille pas en s’allégeant. Et je le dis avec toute l’amitié que j’ai pour les forces de sécurité déployées jour et nuit. L’an dernier, l’ancien ministre de l’intérieur a attribué des effectifs supplémentaires à Avignon, Cavaillon et Carpentras, rien pour Orange alors que nous sommes la deuxième ville la plus peuplée de Vaucluse. Je viens donc officiellement de saisir le nouveau locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau, au nom de l’équité de traitement. »
En tou,t, la PM d’Orange compte 36 policiers, 4 auxiliaires de sécurité sur la voie publique et 10 opérateurs video. DR
De 36 à 80 agents ? Yann Bompard poursuit : « C’est l’objectif de ce nouveau bâtiment qui va tripler de superficie, passant de 250m2 à 750m2 de permettre d’accueillir à terme, jusqu’à 80 personnels alors que notre police municipale compte 36 policiers, 4 auxiliaires de sécurité sur la voie publique et 10 opérateurs video. Un centre de supervision urbain sera d’ailleurs aménagé pour pouvoir recevoir les images de 350 caméras au lieu de 80 aujourd’hui. » Le maire de la Cité des Princes conclut en présence des représentants de la PM, de la PN, de la gendarmerie, de la caserne de pompiers, de la gendarmerie de l’Air de la BA 115 et du chien renifleur ‘Olygan’ de la police municipale : « Certes, c’est un budget pour notre ville. Mais la sécurité des Orangeois est une priorité absolue, voilà pourquoi nous mettons le paquet, » La sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût : 4,7M€.
Carpentras, Bilan de la Police municipale
La Ville de Carpentras a décidé de faire don de 14 gilets pare-balles d’une valeur de 500€ chacun à l’association Gilet Ukraine qui les expédie ensuite dans le pays qui vit actuellement une période de guerre. Carpentras est la première ville du Vaucluse à avoir fait don de ce type de matériel.
Carpentras s’engage pour venir en aide aux ukrainiens. La municipalité a annoncé ce mercredi 17 juillet, avoir fait don de 14 gilets pare-balles à l’association Gilet Ukraine, fondé en mars 2022 qui récupère des gilets pare-balles « déclassés » des forces de l’ordre, les reconditionnent et les expédient ensuite sur les zones de conflit, sur le sol ukrainien.
Le matériel offert provient de la police municipale de la ville de Carpentras qui compte 25 agents à plein temps. En France, les fournisseurs de gilets pare-balles garantissent les qualités de balistiques de leur produit pendant cinq ans. Au-delà, ils sont considérés comme « déclassés » ou « réformés » et ils sont généralement détruits même s’ils sont toujours fonctionnels et prêt à l’emploi. La ville de Carpentras a choisi plutôt que de privilégier cette solution, de les donner à une association qui agit concrètement en faveur des Ukrainiens.
Plusieurs avantages pour Carpentras
Cette initiative que la ville de Carpentras a décidé de mettre en place, offre également de nombreux avantages pour la commune. Le premier est bien évidemment le soutien humanitaire que cette action apporte. En fournissant les gilets, la ville vauclusienne contribue à la protection des civils et des médecins sur place, présents dans les zones de conflits.
Le second avantage est que cette action permet une réduction des dépenses pour la Ville qui aurait dû payer des couts liés à la destruction des gilets. Le dernier qui est directement lié au second, relève d’un caractère environnemental. En évitant la destruction de ce matériel, la commune diminue la pollution associée à l’opération d’élimination.
Carpentras, Bilan de la Police municipale
Un nouvel épisode de la lutte que se livrent les groupes de trafiquants de drogue a eu lieu en pleine journée au sein du quartier de la Rocade à Avignon ce samedi 16 mars. Même si aucune conséquence dramatique n’est à déplorer, les nombreux échanges de tirs inquiètent les habitants.
C’est pourquoi Cécile Helle, maire d’Avignon, s’est entretenue Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, pour lui renouveler sa demande de renforcer la présence policière en urgence sur ce quartier. « Nous devons pouvoir assurer à tous les habitants, et ce, quel que soit leur lieu de résidence, le même niveau de sécurité, a-t-elle déclaré. Il nous faut rassurer et sécuriser en augmentant significativement le nombre de patrouilles de police. »
L’élue a également demandé à ce que des renforts de police nationale soient dépêchés à Avignon. Une nouvelle rencontre entre Cécile Helle et Thierry Suquet devrait avoir lieu ce mardi 19 mars.
Carpentras, Bilan de la Police municipale
Après le poste de police du Pont-Des-Deux-Eaux, entièrement réhabilité en 2016, et celui du quartier de Saint-Chamand, inauguré en 2019, c’est aujourd’hui celui de Montfavet qui a fait l’objet de quelques changements.
Dans le cadre de politique de déploiement de sa Police municipale sur le territoire communal, la Ville d’Avignon a profité de la vacance de deux garages jouxtant le poste de police Nationale pour déplacer le poste de police Municipale de quelques dizaines de mètres. L’objectif était de transformer ces locaux et les aménager afin d’améliorer les conditions de travail des agents et l’accueil du public. Le coût de l’opération s’est élevé à 223 000€.
Le bâtiment dispose d’un espace de bureaux de 28 m², d’une zone de repos/pause repas d’environ 10 m², d’un espace sanitaire, de deux vestiaires homme et femme, et d’un espace d’accueil. L’accès du public au bâtiment se fait depuis l’entrée créée sur la façade Sud-Ouest, tout comme pour le poste de police Nationale voisin. La mitoyenneté avec ce dernier permet une coopération renforcée entre les deux polices qui travaillent déjà quotidiennement ensemble.