27 avril 2024 |

Ecrit par le 27 avril 2024

Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Fin janvier, les autorités américaines ont indiqué avoir déjoué un réseau de cyberpirates baptisé Volt Typhoon, qui, selon les États-Unis, visait plusieurs infrastructures civiles critiques du pays pour le compte de la Chine. Cette affaire a de nouveau mis en lumière les capacités de nuisance supposées du géant asiatique en matière de cybersécurité.

Entre 2000 et 2023, la base de données du European Repository of Cyber Incidents (EuRepoC) a recensé un total de 2 506 cyberattaques à caractère politique dans le monde, perpétrées par 679 acteurs/groupes connus. Ces cyberincidents recouvrent notamment des attaques politisées et non politisées visant des cibles politiques ainsi que des attaques contre des infrastructures critiques, et ce qu’elles soient menées par des États (et groupes affiliés) ou par des acteurs non étatiques ayant des objectifs politiques. 

Comme le détaille notre infographie, près de 12 % des cyberattaques à dimension politique détectées depuis le début du siècle ont été lancées de Chine, suivie de la Russie, avec une part similaire (11,6 %). L’Iran a été à l’origine de 5,3 % de ces cyberincidents sur la période étudiée et la Corée du Nord de 4,7 %. À noter que la plupart des actes malveillants de ce type (45 %) n’ont pas été attribués, ce qui signifie que le pays d’origine n’a pas pu être identifié dans de nombreux cas.

Dans le détail, près du tiers des cyberattaques à visée politique analysées ont été menées par des États (ou groupes affiliés), et une part identique par des acteurs non étatiques ayant des objectifs politiques. Environ la moitié des attaques recensées visaient des cibles politiques (personnalités, partis,…) et près de 20 % des infrastructures critiques.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Mercredi 22 novembre, le parti populiste d’extrême droite PVV (Parti de la Liberté), mené par son leader Geert Wilders, est arrivé largement en tête des élections législatives aux Pays-Bas. La formation islamophobe, qui a promis, entre autres, d’interdire les mosquées, et appelle à un gel de l’asile et à une politique d’immigration plus restrictive, obtiendrait entre 35 et 37 sièges de député sur les 150 que compte la Seconde Chambre néerlandaise ; il en détenait jusqu’alors seulement 16.

Notre carte propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe. Ces formations politiques présentent bien sûr des différences, mais peuvent être rapprochées sur le plan idéologique pour, entre autres, leur nationalisme et leur conservatisme social très marqués.

Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux élections parlementaires de 2019, la coalition Droite unie, menée par le PiS, est parvenue à conserver la majorité des sièges à la Diète polonaise ; cependant, la coalition a perdu sa majorité lors des élections parlementaires d’octobre 2023. Elle reste malgré tout en tête, et le PiS détient actuellement 35 % des sièges à la Diète. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán est déjà au pouvoir depuis plus de dix ans et a remporté une victoire écrasante aux législatives de 2022. Il détient actuellement 59 % des sièges au parlement et forme une coalition gouvernementale avec le parti chrétien-démocrate NKDP. En Autriche, le FPÖ avait pris le pouvoir en 2017, mais après un fort recul aux élections de 2019, ce parti ne représente plus que 16 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017), soit une part similaire à celle obtenue par le Rassemblement national après son résultat historique aux législatives 2022 en France. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après avoir perdu 11 sièges aux élections fédérales de 2021.

De Valentine Fourreau pour Statista


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Vendredi 26 mai, le parking-relais d’Agroparc a été inauguré par le Grand Avignon et ses partenaires.

La politique de transports du Grand Avignon, défini dans un plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité d’un réseau à combiner l’utilisation de différents modes de transport (voiture, bus, vélo, etc.). Cette politique induit un changement des modalités d’accès aux centres-villes et une évolution de la politique de stationnement, avec le développement d’une offre de parkings-relais.

Doté de 320 places de stationnement, dont 9 pour les personnes à mobilité réduite et 4 équipées de bornes de recharge électrique, le montant de l’opération d’aménagement du parking-relais d’Agroparc s’élève à 2,16 M€ avec un financement de 1,807 M€ de la communauté d’agglomération du GA, 184 800 € de l’Etat et 168 000 € de la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour satisfaire tous les usagers, le parking est également équipé d’un abri moto de 12 places et d’un local vélo de 10 places. Pour remplir sa fonction de relais, le P+R comprend un terminal de bus équipé de 2 quais destinés à accueillir les lignes 4, C3, ainsi qu’à la fin de l’année, la ligne C3 Expresse (Orizo). Une station de bus destinée à accueillir les cars interurbains, ainsi que les lignes 13 et 22, a également été aménagée sur le chemin des félons, adjacent au P+R.  

Elément clé de l’intermodalité, ce parking-relais construit en périphérie, tout comme celui de Saint-Chamand (inauguré le 28 avril), permettra aux automobilistes de se rendre au centre d’Avignon en empruntant les transports en commun et contribuera à une circulation plus fluide et plus propre.

D’autres parkings-relais, notamment ceux des Angles et de Réalpanier, viendront bientôt compléter l’offre déjà proposée.

Parking-relais d’Agroparc – Chemins des Félons – Avignon.

J.R.


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Jeudi dernier, le 16 mars 2023, le fameux article 49 alinéa 3 de la Constitution a été utilisé par le gouvernement Borne pour voter la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. C’est la centième fois depuis le début de la Cinquième République qu’un Premier ministre fait voter un projet de loi de cette manière.

Comment fonctionne le 49.3 ? Si le gouvernement pense qu’un projet de loi ne disposera pas de suffisamment de voix à l’Assemblée nationale pour être voté, il a la possibilité d’engager sa responsabilité sur ce texte. C’est-à-dire que soit les députés votent pour une motion de censure qui fait tomber le gouvernement, soit le texte est voté automatiquement.

L’utilisation du 49.3 en ce 16 mars a suscité de la colère au sein de la population française, dont beaucoup ont exprimé leur mécontentement au travers de grèves et de manifestations dans plusieurs villes françaises.

Qui est le Premier ministre ou la Première ministre ayant le plus utilisé le 49.3 ? Michel Rocard est le chef de gouvernement qui a eu le plus recours à cet article. Alors Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand, il a eu recours 28 fois au 49.3 entre 1988 et 1991. Quinze textes de loi ont été adoptés à l’issue de ces démarches, dont la loi sur la création du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et la réforme du statut de la Régie Renault. Comme le montre notre infographie, depuis 1988 et après Michel Rocard, ce sont les gouvernements d’Elisabeth Borne et d’Edith Cresson qui ont le plus utilisé cet article.

De Claire Villiers pour Statista


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Crédité de 26 % des voix selon des résultats partiels, le parti Fratelli d’Italia, ultraconservateur et nationaliste, s’est nettement imposé lors des élections législatives italiennes. À la tête d’une coalition formée avec la Ligue de Matteo Salvini et le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, il semble assuré de dominer le prochain parlement. Selon une projection de YouTrend, la coalition amenée à former le gouvernement le plus à droite du pays depuis la chute de Mussolini pourrait remporter près de 60 % des sièges au Conseil italien, dont environ la moitié pour Fratelli d’Italia.

Notre carte propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe. Ces formations politiques présentent bien sûr des différences, mais peuvent être rapprochées sur le plan idéologique pour, entre autres, leur nationalisme et leur conservatisme social très marqués.

Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux dernières élections parlementaires de 2019, il est parvenu à conserver la majorité des sièges à la Diète polonaise. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán est déjà au pouvoir depuis plus de dix ans et a remporté une victoire écrasante aux législatives de 2022. Il détient actuellement 59 % des sièges au parlement et forme une coalition gouvernementale avec le parti chrétien-démocrate NKDP. En Autriche, le FPÖ avait pris le pouvoir en 2017, mais après un fort recul aux élections de 2019, ce parti ne représente plus que 17 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017).

Ailleurs dans l’Union européenne, l’extrême droite espagnole, représentée par Vox, détient environ 15 % des sièges au parlement, soit une part similaire à celle obtenue par le Rassemblement national après son résultat historique aux législatives 2022 en France. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après avoir perdu 11 sièges aux élections fédérales de 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Après sa percée historique aux élections législatives 2022, le Rassemblement national (RN) sera représenté par 89 députés (dont 4 Vauclusiens), à l’Assemblée nationale française (soit environ 15 % des sièges), ce qui lui confère une influence accrue dans l’hémicycle. Le parti d’extrême droite, fondé en 1972 à l’initiative des membres d’Ordre Nouveau, acquiert notamment la possibilité de déposer à lui seul une motion de censure, qui doit être signée par au moins 58 députés. Le groupe politique mené par Marine Le Pen franchit également le seuil nécessaire pour saisir le Conseil constitutionnel, qui est de 60 députés.

Notre infographie propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe, des formations politiques que l’on peut notamment rapprocher sur le plan idéologique pour leur nationalisme, conservatisme social et rejet de l’immigration.

Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux dernières élections parlementaires de 2019, il est parvenu à conserver 51 % des sièges à la Diète. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán a remporté une victoire écrasante aux législatives d’avril 2022 et détient désormais 59 % des sièges au parlement. En 2017 et 2018, d’autres partis d’extrême droite ont accédé au pouvoir, en Autriche avec le FPÖ, puis en Italie avec la Ligue de Matteo Salvini, qui dispose de 21 % des sièges au parlement italien. Le FPÖ autrichien a toutefois enregistré un fort recul aux élections de 2019 et ne représente plus que 17 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017).

Ailleurs dans l’UE, l’extrême droite espagnole, représentée par Vox, détient environ 15 % des sièges au parlement, soit une part similaire à celle du RN. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après la perte de 11 sièges aux élections fédérales de 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Avec 50,81%, Jean-François Lovisolo (Ensemble-Majorité présidentielle) devrait empêcher le RN de réaliser le grand schelem dans le Vaucluse en remportant la 5e circonscription. Le président de l’association des maires de Vaucluse devance la RN Marie Thomas de Maleville (49,19%) de moins de 600 voix. Le taux de participation s’élève à 47,23%.


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Avec 59,22%, Hervé de Lépinau (RN) est élu sans difficultés député de la 3e circonscription de Vaucluse. Il devance Adrien Morenas (Ensemble), député sortant, qui obtient 40,78% des sufffrages. Le taux de participation est de 45,62%.


Les pays à l’origine du plus grand nombre de cyberattaques à visée politique

Bénédicte Auzanot (RN) est élue députée de Vaucluse de la 2e circonscription de Vaucluse avec 52,18%. Elle devance Sylvie Viala (Ensemble), représentant la majorité présidentielle, avec 47,82%. Le taux de participation est de 46,71%

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