12 mai 2024 |

Ecrit par le 12 mai 2024

Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Jean-François Césarini (LREM) dans la 1re circonscription, Jean-Claude Bouchet (LR) dans la 2e, Brune Poirson (LREM) dans la 3e, Jacques Bompard (DVD) dans la 4e et Julien Aubert (LR) dans la 5e, c’était la photographie du verdict des urnes des dernières élections législatives en 2017.
Depuis, les choses ont changé. Brune Poirson nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire a immédiatement laissé sa place à Adrien Morenas (qu’elle a reprise à nouveau pendant quelques semaines avant de lui recéder il y a 1 an), Jacques Bompard maire d’Orange a laissé la sienne à Marie-France Lorho. Quant à Jean-François Césarini, qui est décédé le 29 mars 2020, il a été remplacé par sa suppléante, Souad Zitouni.

Moins de candidats qu’en 2017
Alors qu’il y avait 68 binômes candidats en 2017, on en compte 58 cette année, 13 dans la 3e circonscription (Bédarrides, Carpentras-Sud, Pernes), 12 dans la 1re (Avignon, Montfavet, Le Pontet, Morières), la plus pauvre du département avec 28,7% de la population vivant au-dessous du seuil de pauvreté et 17 620€ de revenus médians par an. On dénombre aussi 12 duos dans la 2e circonscription, la plus riche (21 310€ en moyenne), celle composée par Cavaillon, l’Isle sur la Sorgue, Bonnieux et Cadenet, 11 dans la 5e (Pertuis, Apt, Gordes, Carpentras-nord, Mormoiron, Sault), la plus vaste et 10 dans la 4e (Bollène, Beaumes de Venise, Malaucène, Orange, Vaison, Valréas).

Les 5 circonscriptions de Vaucluse.

Forces en présence
Pour ce premier tour dimanche sont notamment en lice, dans la 1re circonscription : Souad Zitouni (la REM), députée sortante candidate à sa succession en duo avec le viticulteur Christian Paly, le maire RN du Pontet Joris Hébrard, l’avocat Faryd Farissy pour la Nupes et Philippe Pascal (NDLR : Gauche démocratique et sociale – toujours présent sur les listes officielles du ministère de l’Intérieur s’est toutefois désisté).
Dans la 2e où le député Jean-Claude Bouchet (ancien maire de Cavaillon) ne se représente pas, briguent les suffrages : la conseillère départementale LR Elisabeth Amoros, Bénédicte Auzanot (RN), Stanislas Rigault (Reconquête, le parti d’Eric Zemmour) en duo avec Marion Maréchal, ex-benjamine FN de l’Assemblée nationale en 2012 ou bien encore Sylvie Viala de la majorité présidentielle. Dans la 3e, Adrien Morenas (LREM) se représente, il aura face à lui Hervé de Lépineau (RN). Dans le nord Vaucluse, Marie-France Lorho, députée sortante Ligue du Sud en duo avec le maire RN de Camaret, Philippe de Beauregard, ils seront opposés à une habituée, Anne-Marie Hautant et Violaine Richard (Ensemble majorité présidentielle). Enfin dans la 5e, Julien Aubert est candidat à sa propre succession. Le député LR aura notamment face à lui l’ancien gilet jaune Christophe Chalençon, la RN Marie Thomas de Maleville et Jean-François Lovisolo, le maire PS de la Tour d’Aigues désormais sous l’étiquette macroniste.

Une forte abstention ?
En 2017 l’abstention en Vaucluse avait oscillé entre 42,95% des voix (la plus basse dans la 2e circonscription Cavaillon- Isle/La Sorgue, Bonnieux, Cadenet) et 60,04% (la plus haute) dans la 1re, Avignon -Morières-Le Pontet. Après les épisodes des ‘Gilets jaunes’, du ‘Covid’, et maintenant du fiasco du stade de France, comment réagiront les électeurs dimanche ? Se masseront-ils dans les bureaux de vote pour remplir leur devoir de citoyens ou baisseront-ils les bras ? Le tout, sans oublier qu’un fort taux d’abstention, en limitant les possibilités de triangulaires ou de quadrangulaires, devrait favoriser le duel dans toutes les circonscriptions du Vaucluse.

Retrouvez le détail des candidatures du 1er tour des 5 circonscriptions de Vaucluse


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Alors que ‘Reconquête !’, le parti d’Eric Zemmour, avait confirmé il y a quelques jours qu’elle ne serait pas candidate dans le Vaucluse, selon nos confrères de La Provence qui l’annonçait hier soir Marion Maréchal devrait finalement être candidate en tant que suppléante aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains. Elle se présentera dans la 2e circonscription (Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue) aux côtés de Stanislas Rigault.
Si sa grossesse l’a longtemps fait hésiter à se lancer à nouveau dans l’arène politique vauclusienne, cette dernière vient de clarifier sa position en renonçant à sa fonction de directrice générale de l’ISSEP (Institut de sciences sociales économiques & politiques), établissement privé qu’elle dirigeait depuis sa création à Lyon en 2018.
« Aujourd’hui, j’ai une activité politique avec ‘Reconquête !’ et je suis très attachée à l’indépendance de l’école, à sa dimension ‘apartisane’, au fait que ce soit un projet éducatif exclusivement. Donc pour préserver cette indépendance, cette séparation, j’ai décidé de renoncer à ma fonction de directrice générale », confirme la nièce de Marine Le Pen qui restera cependant à la tête du pôle réseau professionnel de l’école.
C’est d’ailleurs associée à ce nom que les Vauclusiens avaient découvert Marion Maréchal Le Pen en 2012. A cette époque, celle qui allait devenir la benjamine de l’assemblée nationale jusqu’en 2017, s’était présentée sous l’étiquette FN (Front national) dans la 3e circonscription de Vaucluse, à Carpentras. Elle l’avait emporté avec 42,09% des voix contre 35,82% pour le candidat UMP, Jean-Michel Ferrand, député sortant en poste depuis 26 ans, et 22,08% pour la candidate socialiste, Catherine Arkilovitch.
Depuis, le FN est devenu le RN (Rassemblement national), Marine Le Pen est arrivée deux fois au second tour de l’élection présidentielle et Marion Maréchal s’est ‘débarrassée’ du nom Le Pen avant de soutenir Eric Zemmour à l’occasion du dernier scrutin présidentielle. La transfuge est d’ailleurs maintenant vice-présidente exécutive de ‘Reconquête !’.

L.G.


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Plus de 13 millions de voix au second tour, soit environ 27 % des Français inscrits sur les listes électorales. Même si elle a échoué à une marche de l’Élysée face à Emmanuel Macron comme en 2017, Marine Le Pen a réalisé le score le plus élevé jamais obtenu par le Rassemblement national (et anciennement Front national) à une élection présidentielle. Notre graphique revient sur l’ascension électorale du principal parti d’extrême-droite en France ces vingt dernières années.

Le 21 avril 2002, le premier tour avait placé Jean-Marie Le Pen, candidat du Front national, face à Jacques Chirac. À la surprise générale, un parti d’extrême droite parvenait pour la première fois à atteindre le second tour d’une élection présidentielle en France. Même si Le Pen fût largement devancé par le président sortant à l’époque (17,8 % contre 82,2 %), le parti qu’il a fondé n’a depuis presque jamais cessé de gagner des voix dans la course à l’Élysée.

Héritière du Front national en 2011, Marine Le Pen a battu le record de son père dès sa première campagne en 2012, en obtenant 17,9 % des voix au premier tour (classée troisième). Qualifiée pour le second tour des deux élections qui ont suivi avec plus de 20 % des suffrages exprimés, le score de Marine Le Pen est passé d’environ 34 % au deuxième tour en 2017, à près de 42 % en 2022.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Après Cécile Helle, maire socialiste d’Avignon, qui a appelé à faire barrage à l’extrême droite, plusieurs parlementaires vauclusiens sont également montés au créneau à l’occasion du second tour de la présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen afin de faire part de leur consignes de vote.

Ainsi, dans un communiqué le sénateur Jean-Baptiste Blanc (LR-Les républicains) explique qu’il « entend l’’exaspération des électeurs qui n’en peuvent plus qu’on leurs disent ce qu’ils ont à faire ».
Pour autant, l’élu, aussi conseiller départemental de Vaucluse, rappelle que même s’il s’est opposé « aux projets de lois du gouvernement d’Emmanuel Macron » il reste « porté par ses valeurs et ses convictions ». Au final, Jean-Baptiste Blanc, qui assure « qu’il ne cessera jamais de combattre l’extrémisme », précise qu’il « ne votera jamais pour le Rassemblement national » sans pour autant préciser s’il allait voter pour le Président de la République sortant.
« Mon vote ne sera pas un blanc-seing pour Emmanuel Macron, ni un quitus et encore moins un ralliement, Conclut-il. Dès le 24 avril, je retrouverai ma liberté, mes idées et ma seule priorité : le Vaucluse. »

Alain Milon, l’autre sénateur LR vauclusien, n’hésite pas à afficher plus clairement sa position en suivant la consigne de vote de Valérie Pécresse et en appelant à voter pour le Président de la République.
Pour sa part, Julien Aubert, député LR de la 5e circonscription de Vaucluse, annonce clairement qu’il ne votera pas Emmanuel Macron. Il ne devrait toutefois pas apporter son suffrage à la présidente du RN puisqu’il réfléchit plutôt à voter blanc. Tout comme Jean-Claude Bouchet, député LR de la 2e circonscription.

Souad Zitouni, députée de la 1re circonscription, a reçu la ministre chargée de la Ville, Nadia Hai avec laquelle elle s’est rendue dans les quartiers avignonnais de Saint-Chamand et de la Reine Jeanne pour échanger avec les habitants.

A l’inverse, bien que déçu par le score de sa candidate Anne Hidalgo, Lucien Stanzione, sénateur PS du Vaucluse, est sur la même longueur d’onde que la maire d’Avignon et appelle aussi à voter pour Emmanuel Macron.
Par ailleurs, les deux députés LREM (La République en marche) vauclusiens appellent forcément à voter pour leur candidat. Adrien Morenas, député de la 3e circonscription, annonce déjà qu’il sera présent au meeting d’Emmanuel Macron au Pharo à Marseille samedi prochain.
De son côté, Souad Zitouni, députée de la 1re circonscription, a sorti le grand jeu en recevant la ministre chargée de la Ville, Nadia Hai avec laquelle elle s’est rendue dans les quartiers avignonnais de Saint-Chamand et de la Reine Jeanne pour échanger avec les habitants.
« Ce fût un moment chaleureux, où nous avons pu entendre les difficultés encore rencontrées par les habitants des quartiers ; mais aussi un moment de pédagogie où nous avons pu expliquer le rôle et l’ambition de l’État en matière de rénovation urbaine » explique l’élue qui appelle également « à la mobilisation générale pour Emmanuel Macron face à l’imposture de l’extrême droite, au repli et l’exclusion, contraires aux valeurs républicaines. »


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Horizons, le parti d’Edouard Philippe, vient de désigner Patrick Merle pour assurer les fonctions de responsable départemental en Vaucluse.
Vice-président du Conseil départemental de Vaucluse, vice-président en charge du développement économique de la Communauté de communes du pays d’Apt Luberon et 1er adjoint de la mairie de Ménerbes, Patrick Merle a été désigné par le bureau politique Horizons Vaucluse.
Cette nomination intervient quelques jours après celle de Valérie Wagner pour assurer les fonctions de déléguée municipale du comité d’Avignon.
« Femme de centre droit attachée aux collectivités locales et à l’échelon municipal par mon métier, les valeurs et les engagements d’Horizons me correspondent, explique celle qui est engagée dans la vie associative et politique de la cité des papes depuis plus de 20 ans. Edouard Philippe est un homme politique engagé qui a le charisme d’un homme d’Etat. Alors que certains partis se radicalisent, Horizons est un parti qui s’ouvre, qui donne une voix et veut s’ancrer sur le local. »
En pleine structuration dans le département, le parti de l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron avait également désigné, il y a quelques semaines, Jacqueline Bouyac – vice-présidente de la Région Sud, présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove), adjointe à la mairie de Carpentras et présidente du Parc du Mont Ventoux – comme déléguée municipale du comité de Carpentras.

L.G.


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Une longue séance de l’exécutif vauclusien, 3 tomes de délibérations-papier qui s’étalent sur 2675 pages…

Elle a débuté par un introduction de la présidente, Dominique Santoni. « Nous qui vivons en France, qui bénéficions de la liberté de parole et d’actions, nous qui pouvons échanger, débattre, voter et exercer ces droits démocratiques. Pendant ce temps-là, en Ukraine, à 3h d’ici, des hommes se battent et meurent, des femmes et des enfants souffrent, certains fuient les combats et quittent tout pour se réfugier chez nous. Je vous propose une délibération supplémentaire pour mettre à disposition un local qui accueillera ces réfugiés ukrainiens dans le Vaucluse ».
Hervé de Lépineau (RN) s’est étonné qu’il n’y ait « Jamais eu de task-force pour nos compatriotes dans le besoin alors que notre département est l’un des plus pauvres de France ». Réponse de Dominique Santoni : « Les réfugiés se retrouveront dans des logements de fonction vacants, donc inoccupés et l’accueil se fera boulevard Limbert à Avignon dans un ancien magasin de musique vide (Dampierre). Sincèrement, il nous revient collectivement, de faire de nos débats du jour, des débats dignes, respectueux et conformes à ce que nous sommes nous Français, pour une République fière et forte de sa démocratie ».

Le premier budget de la nouvelle présidente
Pour le 1er budget de sa mandature, la présidente a insisté sur son aspect « équilibré » avec des recettes de fonctionnement qui progressent de +4,8% pendant que les dépenses augmentent 2 fois moins vite (+2,4%). Avec un investissement de 120M€, un record. Et une double mission : solidarité et développement.
Ce budget a été détaillé par le sénateur Jean-Baptiste Blanc. « Il se veut ambitieux et réaliste. Il s’établit à 715,6M€ – contre 699, 1M€ en 2021 (+2,4%). Il traduit notre volonté intangible de préserver les actions en faveur des Vauclusiens et des territoires, malgré les ponctions de l’Etat qui depuis 2014 représentent une perte cumulée de 206,9M€ ». Le social grimpe en flèche : +3,9M€ pour les handicapés, +7,2M€ pour les séniors, +1,8M€ pour l’enfance. Le revenu de solidarité active coûte 113M€ cette année, en constante évolution à la hausse.

Une part importante est accordée à l’amélioration de l’état des routes (52,9M€), à l’entrée ouest de Pernes, à la déviation d’Orange, au carrefour de Bonpas ou à la suppression du passage à niveau n° 15 particulièrement accidentogène à l’Isle-sur-la-Sorgue. 13 M€ seront affectés au renforcement de ponts, 11,6M€ aux véloroutes. Le patrimoine bâti bénéficiera de travaux de rénovation à hauteur de 3,5M€ (pour les façades et le toit du Palais des Papes ou la construction du futur Pôle Archives Départementales). Enfin, une vingtaine de millions seront alloués à la réhabilitation des collèges de Bédarrides, Sorgues, Vedène, du Pontet et de Cabrières.

Dominique Santoni, première femme à la tête du Conseil départemental de Vaucluse, a présenté le premier budget de sa nouvelle mandature. Un budget adopté malgré 2 abstentions et 6 oppositions.

Recrutement de 8 médecins dans le cadre du plan santé
Yann Bompard (Ligue du Sud) dénoncera « Le désengagement chronique de l’Etat. Nos marges de manoeuvre se réduisent comme peau de chagrin. Les dépenses automatiques grimpent pendant que les recettes chutes, un vrai effet-ciseaux ». A gauche, André Castelli apprécie « Votre humanité, votre courage, Madame la Présidente, mais votre Plan Santé ne fait pas partie de nos compétences et nous entraîne dans un engrenage compliqué ». Ce à quoi, Dominique Santoni rétorquera que « Recruter 8 médecins pour lutter contre les déserts médicaux du territoire vauclusien n’aura qu’un impact budgétaire minimum puisque la Sécurité Sociale remboursera 100% du coût et que son incidence ne sera que de 300 000€ en tout sur un budget global de plus de 716M€ ». Quant à Hervé de Lépineau, il ironisera sur « L’idéologie collectiviste de l’élu de Montfavet » et enchaînera : « Les dignitaires adorent venir en vacances dans le Luberon pour profiter des cigales et du rosé-piscine. Mais avec le renchérissement du taux des prêts, la hausse de l’inflation, la fin du mirage du télé-travail, les notaires assistent à une chute des transactions immobilières. Devons-nous nous attendre à une aggravation des prélèvements ? Que Macron arrête de siphonner les collectivités locales. Le problème c’est que appellerez à voter pour celui qui nous martyrise au soir du 1er tour de la présidentielle ».

La gauche vote le budget mais sera vigilante sur sa mise en pratique
Jean-François Lovisolo prendra la parole pour expliquer « A l’issue des élections cantonales, la gauche était majoritaire en voix et en sièges. Nous vous avions donné rendez-vous pour le 1er budget de cette cette majorité. Il protège les plus fragiles, il ne laisse personne sur le bord du chemin quand la guerre est à nos portes et la situation sanitaire incertaine. Nous voterons donc ce budget mais nous resterons vigilants si le compte n’y était pas ». Enfin Anthony Zilio (grâce à qui la majorité départementale est passée à droite avec son binôme Christine Lanthelme), il saluera « Les efforts entrepris pour promouvoir l’attractivité économique du département, la recherche des équilibres financiers, sociaux et économiques de chaque canton, urbain et rural, riche et pauvre ».

Malgré 5 abstentions et 6 oppositions, le budget sera adopté à la majorité absolue par 23 voix.

Les votes:

Pour : Dominique Santoni, Elisabeth Amoros, Suzanne Bouchet, Pierre Gonzalvez, Christelle Jablonsky-Castanier, Thierry Lagneau, Patrick Merle, Christian Mounier, Corinne Testud-Robert, Jean-baptiste Blanc, Marielle Fabre, Christine Lanthelme, Laurence Lefevre, Léa Louard, Jean-françois Lovisolo, Fabrice Martinez-Tocabens, Max Raspail, Sophie Rigaut, Alexandre Roux, Myriam Silem, Noelle trinquier, Bruno Valle, Anthony Zilio.

Abstention : Samir Allel, Valérie Andres, Yann Bompard, André Castelli, Annick Dubois,

Contre : Florelle Bonnet, Danielle Brun, Hervé De Lépineau, Joris Hebrard, Jean-claude Ober, Marie Thomas de Maleville


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Nicolas Goumare est le nouveau référent Vaucluse des Jeunes avec Macron (JAM). A ce titre, il sera leur porte-parole dans le département.
« Je suis très fier d’avoir été nommé référent des Jeunes avec Macron dans le Vaucluse, explique cet avignonnais qui a effectué l’intégralité de ses études de Droit à Aix-en-Provence. Mon objectif est de rassembler des jeunes qui souhaitent s’engager pour la réélection de notre président Emmanuel Macron. »

« Les jeunes ont trop souvent le sentiment d’être oubliés. »

« Les jeunes ont trop souvent le sentiment d’être oubliés, poursuit celui qui est désormais titulaire un master 1 de Droit des affaires puis un master 2 en Ingénierie des sociétés.Ma priorité est de leur montrer que l’on peut participer à améliorer le quotidien de tous, que leur engagement, même local, peut avoir un impact. Je ferai en sorte d’être un véritable porte-parole des jeunes sur le Département de Vaucluse. »
Pour rappel, les Jeunes avec Macron, mouvement comprenant près de 31 000 adhérents, ont présenté le 31 janvier 2022, une série de propositions, fruit d’un travail de concertations, d’échanges et de rencontres pendant 3 ans, visant à influencer le programme du candidat de la majorité présidentielle.
« Les JAM feront aussi en sorte de faire connaître le bilan plus que positif d’Emmanuel Macron et de partager l’ensemble des propositions de campagne du mouvement des jeunes avec Macron et de notre Président. »


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

Le premier tour des élections présidentielles en France approche à grands pas. Pourtant, à un mois du 10 avril, seuls 48 % des jeunes de 18 à 30 sont certains d’aller voter, d’après le baromètre #MoiJeune OpinionWay-20Minutes-Ouest-France-Journaux de Loire.

Si la campagne intéresse 62 % des 18-30 ans, ce chiffre est toutefois en baisse d’un point par rapport à février, et ce à un moment où d’habitude on observe un intérêt grandissant pour les élections.

Le début de la guerre en Ukraine explique en partie ce désintérêt. Pour Bruno Jeanbart, vice-président d’OpinionWay, la désaffection pour la campagne tient à « la question de l’utilité du vote ». Son observation est qu’ »après deux ans de Covid-19, on se rend compte que nous vivons dans un monde où ce qui nous arrive ne dépend pas de la personne qui nous dirige. »

Un autre constat qui ressort de ce baromètre: les jeunes ne placent que peu d’espoir dans cette élection. A la question « Penses-tu que ta situation personnelle s’améliorera si ton candidat favori est élu ? », les réponses sont bien partagées : 51 % répondent par l’affirmative alors que 49 % pensent le contraire.

De Claire Jenik pour Statista


Législatives : à quelques jours du 1er tour, état des lieux en Vaucluse

«Les adhérents Les Républicains de Vaucluse ont eu la récente surprise de recevoir des courriels de la part des cadres du mouvement Reconquête ! Tout juste implanté en Vaucluse, a révélé Julien Aubert, président Les Républicains Vaucluse et député de la 5e circonscription. Ce mouvement a adressé ces courriels précisant qu’ils sont théoriquement destinés aux adhérents de Reconquête ! »

Quand Zemmour rentre par la fenêtre courriels
« Dans ceux-ci, nous pouvons retrouver de la publicité pour le programme du candidat Eric Zemmour ou encore le calendrier des réunions publiques. Un certain nombre d’adhérents Les Républicains vauclusiens ont, à juste titre, manifesté leur mécontentement, n’ayant ni adhéré à Reconquête !, ni exprimé leur accord auprès de ce mouvement pour qu’ils puissent leur transmettre des communications. »

Feu de tout bois
« Si cette méthode constitue une manière déloyale de mener campagne, elle se fait aussi en dehors du cadre réglementaire de protection des données personnelles. Julien Aubert, président de la fédération Les Républicains de Vaucluse, a donc saisi la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) pour faire la lumière sur ces méthodes de détournement des fichiers d’adhésion sans le consentement des inscrits à ces fichiers et donc dans un irrespect total des règles concernant la protection des données personnelles.»
MH

DR

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