8 mai 2024 |

Ecrit par le 8 mai 2024

Calavon-Coulon : enquête publique ouverte concernant le plan de prévention des risques d’inondation

Une enquête publique portant sur le projet d’élaboration du plan de prévention du risque d’inondation du Calavon-Coulon amont sera ouverte à partir du 25 avril et jusqu’au 26 mai.

Ce plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) concerne les communes de : Apt, Bonnieux, Beaumettes, Cabrières-d’Avignon, Caseneuve, Castelet, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Joucas, Lacoste, Lioux, Maubec, Ménerbes, Murs, Oppède, Roussillon, Rustel, Saint-Martin-de-Castillon, Saignon, Saint-Saturnin-lès-Apt, Viens et Villars.

Le dossier d’enquête sera consultable dans les quatre mairies sièges de l’enquête publique (Apt, Cabrières d’Avignon, Goult et Saint-Saturnin-les-Apt) et sur les sites vaucluse.gouv.fr et registredemat.fr. Le public pourra consulter le dossier et consigner ses remarques sur le registre papier dans l’une des quatre communes sièges de l’enquête ou les adresser par écrit.

La commission d’enquête se tiendra à la disposition du public dans les quatre mairies sièges selon le calendrier suivant :

  • Mardi 25 avril de 9h à 12h à la mairie d’Apt ;
  • Mardi 2 mai de 14h à 17h à Saint-Saturnin-les-Apt ;
  • Vendredi 5 mai de 9h à 12h à Cabrières d’Avignon ;
  • Mardi 9 mai de 14h à 16h à Goult ;
  • Lundi 15 mai de 14h à 17h à Saint-Saturnin-les-Apt ;
  • Lundi 22 mai de 14h à 17h à Cabrières d’Avignon ;
  • Mardi 23 mai de 9h à 12h à Goult ;
  • Vendredi 26 mai de 14h à 17h à Apt.

Calavon-Coulon : enquête publique ouverte concernant le plan de prévention des risques d’inondation

Une concertation avec la population sur le projet de révision du plan de prévention du risque d’inondation se tiendra vendredi 21 octobre à 18h, à l’espace George Jouvin, Pertuis. Cette réunion lancera la phase de concertation du public qui se déroulera du 21 octobre au 25 novembre.

La préfète de Vaucluse, Violaine Démaret, organise une concertation avec la population sur le projet de révision du plan de prévention du risque d’inondation (PPRI) de la Durance pour la commune de Pertuis. Cette révision fait suite aux travaux réalisés sur le système d’endiguement de Pertuis par la métropole Aix-Marseille-Provence, qui ont permis de rehausser le niveau de protection, aujourd’hui garanti pour une crue d’occurrence centennale.

Afin de présenter aux populations concernées le projet de PPRI, d’en faciliter la compréhension et de leur permettre de participer de manière éclairée à la phase de concertation, une réunion publique se tiendra en présence des services de la direction départementale des territoires (DDT) en charge de la conduite de la procédure, le : Vendredi 21 octobre à 18h, à l’espace George Jouvin, rue Henri Silvy, Pertuis.

Cette réunion lancera officiellement la phase de concertation du public qui se déroulera du 21 octobre au 25 novembre.

Tout au long de cette phase de concertation, les documents constitutifs du projet de PPRI, le rapport d’évaluation environnementale, ainsi qu’une messagerie électronique dédiée, seront disponibles sur le site internet de la préfecture de Vaucluse : www.vaucluse.gouv.fr. La messagerie électronique permettra à chacun de questionner l’administration, notamment sur la situation de sa propriété et sur les règles qui s’y appliqueront au titre du risque d’inondation.

Un exemplaire papier des documents constitutifs du projet de PPRI et des éléments méthodologiques utiles à leur compréhension seront également mis à la disposition du public à la direction de l’urbanisme de la mairie de Pertuis (impasse Jules Séguin). Un registre permettra d’y recueillir les éventuelles observations.  

Réunion publique le vendredi 21 octobre à 18h, à l’espace George Jouvin (salle des fêtes), rue Henri Silvy, Pertuis.

J.R.


Calavon-Coulon : enquête publique ouverte concernant le plan de prévention des risques d’inondation

Ils sont venus en force pour annoncer la création du pôle territorial. Qui ? Jacqueline Bouyac, Gérard Daudet, Pierre Gonzalvez, Christian Gros, Joël Guin et Pierre Prat. Tous à la tête de communautés d’agglo ou de communes. Objectif ? Sortir du périmètre de leurs EPCI pour gagner en vision globale et faire avancer leurs projets.

Leur crédo ? Ouvrir la carte du territoire en grand pour travailler sur les continuités comme les transports en commun, les pistes cyclables, la gestion des déchets, la prévention des risques d’inondation, le développement et l’aménagement d’espaces. Bref, donner de la cohérence et surtout faciliter la vie quotidienne de presque 600 000 habitants… Soit le poids d’une métropole ! Et là, en termes de positionnement régional ça pourrait tout changer.

Près de 600 000 habitants seront touchés par les décisions du pôle territorial Grand bassin de vie d’Avignon qui compte bien leur faciliter la vie au quotidien

L’aventure commence par un constat
Le Grand bassin de vie d’Avignon est à cheval sur deux régions : l’Occitanie et Provence-Alpes Côte d’Azur ainsi que trois départements : le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône. Or, près d’une dizaine d’EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) est inscrit–tout ou en partie- dans ce territoire. Également 200 000 actifs habitent cette aire urbaine dont 120 000 travaillent dans une autre commune où ils se rendent de 60 à 93%… en voiture.

Quand Margot prend le bus
Margot, la vingtaine, habite actuellement aux Angles. Pour se rendre au Capitole studio, elle a dû prendre le bus de 7h45, puis en changer et attendre pour être déposée dans la zone commerciale Sorgues-Le Pontet à 8h45. C’aurait été dans le même cas de figure, voire pire, pour se rendre des Angles à Agroparc Avignon et c’est l’un des objets sur lesquels se pencheront les techniciens à la demande des présidents d’intercos. Mission ? Répondre aux défis de la transition écologique.

Les Sraddet qui font trembler les élus
Il est aussi question des Sradett. L’acronyme du Schéma régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires -urbains et ruraux-. Dans ce document de planification régionale, l’institution décrit la vision politique des priorités de l’aménagement du territoire. En clair ? La feuille de route détaille l’état de lieux et les enjeux comme l’implantation des infrastructures d’intérêt régional, la gestion économe de l’espace, l’intermodalité et le développement des transports, la maîtrise et la valorisation de l’énergie, la lutte contre le changement climatique, la pollution de l’air, la protection et la restauration de la biodiversité, la prévention de la gestion des déchets… Et pour que le Sradett aille dans le sens des départements, mieux vaut pour eux être compris et écoutés des régions, surtout lorsqu’elles sont deux à présider au destin d’un Vaucluse qui se trouve au fin fond de leur territoire.

Travailler en coopération pour en pas s’isoler ni être asséchés par les grandes métropoles

Un outil au service de l’intelligence collective
Avec la création du pôle territorial les présidents d’EPCI veulent peser sur les décisions régionales de l’Occitanie et de Provence-Alpes-Côte d’Azur, notamment en coordonnant les orientations d’urbanisme commercial, en travaillant sur la sobriété foncière, en analysant la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers. Il sera aussi question d’optimiser la gestion des déchets afin d’en maîtriser les coûts car le secteur en profonde mutation devra désormais répondre à un modèle plus vertueux et surtout environnemental… Le sujet est épineux puisqu’il pèse de plus en plus sur le budget des collectivités qui préviennent ne pas pouvoir en supporter longtemps, seules les frais.

Sortir du cadre
Avec la création du pôle territorial les élus préviennent : «Sortir du cadre permettra de porter des projets communs et de devenir force de propositions sur des projets à rayonnement régionaux et nationaux comme les lignes de cars interurbains régionaux en lien avec les gares de l’étoile ferroviaire, de mieux favoriser le transport fluvial pour les voyageurs et les marchandises.»

Maitriser son foncier pour préserver l’avenir

Ils étaient six autour de la table, d’autres ont déjà prévu de les rejoindre
Adhèrent au projet : Jacqueline Bouyac présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin ;  Gérard Daudet Président Luberon-Monts de Vaucluse ; Pierre Gonzalvez président des Pays-des- Sorgues-Mont-de-Vaucluse ;  Christian Gros président des Sorgues-des-Comtat ; Joël Guin président du Grand Avignon et Pierre Prat président du Pont-du-Gard. Ils ne sont pas venus mais sont partie prenante : Yann Bompard président du Pays d’Orange, Christian Rey, président de la Communauté d’agglo du Gard-Rhodanien a dit son intention de les rejoindre ainsi que Jean-François Périlhou de Vaison-Ventoux et Julien Merle président de la Communauté de communes Aygues-Ouvèze-en-Provence. D’autres devraient les rejoindre. L’esprit est ouvert à condition de rester pragmatique et surtout efficace.

Il n’y aura pas de mille-feuille administratif
C’est en tout cas ce sur quoi tous insistent. Le pôle –qui prendra la forme d’un syndicat mixte- a son adresse à L’Aurav, c’est-à-dire, l’Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse. C’est d’ailleurs cette structure qui constituera l’outil technique et d’animation. Un président a-t-il été élu ? Non plus. Le projet, initié par Joël Guin et Christian Gros, va partir dans les mains du préfet… Qui laissera sa place à son successeur en Août, qui lui-même, promulguera la naissance du Pole territorial du Grand bassin de vie d’Avignon. Côté effectif, budget de fonctionnement… Non plus. Le pôle territorial promeut une vision élargie et planchera sur des solutions à mettre en œuvre le plus rapidement possible.

A la rentrée
Le préfet prendra l’arrêté de création du Pôle territorial du Grand bassin de vie du Grand Avignon après consultation auprès des départements et régions. Les techniciens eux, sont déjà au travail.

Faire converger les mobilités

Ils ont dit
Christian Gros
 
«Pour exister il est préférable d’être un peu plus important que la moyenne, après plusieurs réunions nous avons convenu de créer un pôle territorial avec des objectifs précis. Nous représentons 520 000 habitants. La métropole du Var, par exemple, en compte 450 000 habitants. Nous créons une structure de pôle métropolitain pour partager une vision collective, respectueuse des identités de chacun sur les axes de développement du Grand bassin de vie du Grand Avignon. Cette structure souple nous permettra de peser face aux régions et aux métropoles. L’idée ? Mettre en place un dialogue permanent entre nous pour avancer de manière concertée. Avec le pôle territorial du Grand bassin de vie d’Avignon nous créons un outil politique partenarial.»

Joël Guin
«
Être ensemble nous rendra plus performant dans chaque collectivité et pour l’intérêt général. Nous nous fédérons en un espace de réflexion, de concertation pour être plus forts et plus efficaces, plus pertinents en pensant aux usagers.»

Pierre Prat
«L’idée ? Essayer de mutualiser des moyens. Nous communes gardoises avons beaucoup de liens avec le bassin de vie du Grand Avignon. D’ici 2025 le train reliera plusieurs communes gardoises à Avignon permettant de déplacer les populations par transport vertueux. C’est dans ce sens que nous allons travailler.»

Jacqueline Bouyac
«Nous avons des projets de rayonnement régionaux à travailler ensemble pour les faire avancer.»

Pierre Gonzalvez
«Nous avons conscience que les projets et les questionnements doivent dépasser les limites administratives afin de travailler, en fonction des sujets, à de nouveaux objectifs communs. Il nous faut peser dans l’arc méditerranéen entre les métropoles déjà existantes et les nouvelles lois Zad (Zone d’aménagement différé, utilisation du droit de préemption, évitement de la spéculation foncière). Nous nous regroupons pour porter une voix unique.»

Gérard Daudet
a évoqué les débordements de la Durance et les dysfonctionnements dans la réflexion et la compréhension du traitement des sorties de lit du Calavon et de la Durance lors du traitement antérieur du PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation). «Maintenant tout est en règle et les digues faites. Avoir une vue d’ensemble et partagée du Plan de prévention du risque d’inondation aurait pu faire gagner du temps.»

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