Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
Les communes de Mormoiron, Piolenc, Saumane-de-Vaucluse et Beaumont-de-Pertuis viennent d’être reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite d’inondations et de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Les sinistrés ont désormais trente jours pour effectuer leurs démarches auprès des assurances.
Publiés ce vendredi 24 octobre 2025 au Journal officiel, les arrêtés interministériels des 15 et 16 octobre actent officiellement la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour quatre communes vauclusiennes durement touchées ces derniers mois. Deux types de phénomènes sont concernés : les inondations et coulées de boue d’un côté, et les mouvements de terrain liés à la sécheresse et à la réhydratation des sols de l’autre.
Dégâts de voierie et dans les habitations À Mormoiron, les pluies torrentielles du 4 septembre 2025 avaient provoqué d’importants dégâts sur la voirie et dans plusieurs habitations. La commune de Piolenc avait elle aussi subi les assauts des eaux entre le 31 août et le 1er septembre. Plus au nord du département, Saumane-de-Vaucluse et Beaumont-de-Pertuis sont reconnues pour des sinistres d’une autre nature : les fissures et affaissements de terrain consécutifs à la sécheresse du printemps 2023, un phénomène récurrent et coûteux dans le sud du pays.
Une déclaration dans les 30 jours Les habitants concernés disposent désormais d’un délai maximal de trente jours, à compter de la publication de l’arrêté, pour déclarer leurs dommages auprès de leur compagnie d’assurance. Ces reconnaissances ouvrent droit à une indemnisation spécifique, souvent indispensable pour la reconstruction des habitations et des infrastructures endommagées. Les arrêtés complets peuvent être consultés sur le site officiel : www.legifrance.gouv.fr.
Un rappel à la vigilance et à la résilience Ces nouvelles reconnaissances illustrent la vulnérabilité croissante du Vaucluse face aux aléas climatiques extrêmes, entre sécheresses à répétition et épisodes orageux violents. Un rappel, s’il en fallait, que la prévention et l’adaptation au changement climatique sont désormais des priorités locales autant que nationales.
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
Après plus de six ans de concertation et d’études, le Maire d’Avignon, Cécile Helle, a transmis à la Préfecture de Vaucluse un projet d’arrêté visant à interdire, à titre expérimental, la circulation des poids lourds de plus de 38 tonnes sur la rocade Charles de Gaulle, à Avignon, entre 7h et 19h. Une décision motivée par l’urgence sanitaire et les nuisances subies par les riverains… mais qui rencontre encore des résistances.
C’est un tournant attendu depuis des années par de nombreux habitants d’Avignon. Le 20 octobre 2025, Cécile Helle, Maire d’Avignon, a officiellement transmis au Préfet de Vaucluse un projet d’arrêté visant à limiter la circulation des poids lourds de plus de 38 tonnes sur la rocade Charles De Gaulle, dans sa portion la plus urbanisée, entre les carrefours Tarascon à l’ouest et Sémard à l’est.
Une interdiction à titre expérimental Cette interdiction, qui s’appliquerait entre 7h et 19h, serait mise en œuvre à titre expérimental pour une durée d’un an. Objectif : évaluer les effets concrets de la mesure à travers des indicateurs précis, avant d’envisager une éventuelle reconduction ou adaptation.
Une démarche de longue haleine Ce projet n’est pas né d’hier. Depuis 2019, date à laquelle une première version plus ambitieuse (concernant les +19T) avait été retoquée par la Préfecture, la Ville d’Avignon a piloté un vaste processus de concertation. Élus, collectivités, services de l’État, transporteurs, police, agences sanitaires, associations environnementales : tous les acteurs concernés ont été associés au débat.
Au cœur de la démarche ? Trouver un équilibre entre les besoins économiques du territoire et la protection des habitants, en particulier les 17 000 riverains directement exposés aux nuisances du trafic. Bruit, pollution atmosphérique, insécurité routière : sur cette section urbaine de la rocade, les nuisances sont devenues intolérables, selon la municipalité.
Un projet soutenu… puis critiqué En 2021, lors d’un comité de pilotage du projet de contournement de la ville (LEO), l’État et les collectivités régionales avaient pourtant validé le principe d’un travail sur cette interdiction, sans attendre la construction hypothétique de nouvelles infrastructures. Une avancée décisive, reconnue comme une réponse urgente à une situation sanitaire préoccupante.
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Et affiné Entre 2022 et 2025, la Ville a alors affiné son projet : ajustement des horaires, ciblage des camions les plus lourds (+38T), adaptation du périmètre. Ce scénario, validé début 2025 en concertation avec la Préfecture, se veut proportionné, réaliste et ciblé sur les heures de pointe, lorsque les conflits d’usages entre piétons, cyclistes, voitures et poids lourds sont les plus marqués.
Coup de théâtre Mais, coup de théâtre ces dernières semaines : plusieurs collectivités voisines – à l’exception notable du Grand Avignon – et la Préfecture des Bouches-du-Rhône ont émis des avis défavorables. Leurs arguments ? Des inquiétudes économiques, des craintes pour le secteur du transport, et une mise en cause de la pertinence de la mesure.
La santé publique reléguée au second plan ? Le Maire d’Avignon déplore ces prises de position, qu’elle juge tardives et en contradiction avec les engagements antérieurs. Elle souligne surtout l’absence totale de prise en compte des enjeux de santé publique dans ces avis négatifs. « Nous sommes allés au bout de la concertation. Il est maintenant temps d’agir », martèle Cécile Helle, qui rappelle que près de 30 000 habitants vivent à proximité directe de la rocade, et que les études menées démontrent clairement l’impact du trafic sur leur qualité de vie.
Une cohérence avec le renouveau urbain Cette mesure s’inscrit pleinement dans le cadre du vaste projet de renouvellement urbain des quartiers sud d’Avignon, un programme de 250M€ piloté par l’État, le Grand Avignon et la Ville. Les objectifs ? Améliorer le cadre de vie, encourager les mobilités douces et réduire les nuisances. Limiter le trafic des poids lourds va donc de pair avec cette dynamique de transformation.
Raison d’Etat l’emportera-t-elle sur les intérêts divergents La balle est désormais dans le camp du Préfet de Vaucluse, Thierry Suquet. La Ville d’Avignon espère que la protection de la santé et de la qualité de vie de ses habitants primera sur les pressions économiques et politiques. L’expérimentation proposée se veut pragmatique, mesurée et réversible. Reste à savoir si, après six années d’efforts, la raison d’État l’emportera sur les intérêts divergents. Pour les habitants de la Rocade, l’attente continue… mais le temps presse.
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
La préfecture de Vaucluse alerte sur la hausse de l’accidentalité chez les usagers de deux-roues motorisés, qui ne représentent que 2% du trafic départemental.
Selon les dernières estimations de l’Observatoire Départemental de la Sécurité Routière, les deux-roues motorisés figurent de plus en plus haut dans le classement des véhicules impliqués dans les accidents en Vaucluse depuis le début de l’année 2025 alors qu’ils ne représentent que 2% du trafic départemental. Ainsi, des contrôles ciblés par les forces de l’ordre sont prévus en Vaucluse dans les semaines à venir.
35% d’accidents de deux-roues sont mortels
En 2024, 37% des personnes tuées sur la route dans le département étaient des usagers de deux-roues motorisés, contre 23% au niveau national. En 2025, ils représentent pour l’instant 35% des accidents mortels. Les mois d’avril et d’août concentrent à eux seuls la moitié des usagers de deux-roues motorisés tués cette année.
La plupart des victimes sont des hommes
Ces accidents ont majoritairement lieu en dehors des agglomérations et dans 91% des cas, la victime d’un accident corporel de moto (tué, blessé léger ou avec hospitalisation) est un homme. En ce qui concerne les victimes d’accidents mortels en deux-roues motorisé, 100% sont des hommes. Dans 67% des accidents mortels et dans 60% des accidents avec des blessés, les victimes résident dans le Vaucluse.
La vitesse, première cause de mortalité
La vitesse reste la première cause de mortalité pour les usagers de deux-roues motorisés et dans 67% des accidents mortels, l’usager du deux-roues motorisé est le présumé responsable de l’accident. Ainsi, afin de lutter contre cette accidentalité, la préfecture de Vaucluse organise diverses actions de prévention :
sensibilisations aux trajectoires de sécurité et aux équipements de protection individuels
ateliers dans le Ventoux et la Combe de Lourmarin
campagne de prévention sur les réseaux sociaux
journée reprise de guidon
L’accidentalité en Vaucluse en 2025 (tout véhicule confondu) :
– 96 accidents corporels de deux-roues motorisés enregistrés contre 104 pour l’ensemble de l’année 2024 (80 accidents corporels sur la moyenne de la période de référence 2022-2024) – 59 blessés légers contre 61 pour l’ensemble de l’année 2024 (48 en moyenne sur la période de référence 2022-2024) – 43 blessés hospitalisés en 2025 contre 50 pour l’ensemble de l’année 2024 (31 en moyenne sur la période de référence 2022-2024) – 10 décès contre 16 pour l’ensemble de l’année 2024 (11 sur la période de référence 2022-2024)
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
L’association Actions Coulon se bat depuis 2014 afin que soient pris en compte les risques véritables d’inondations tus ou minorés dans d’anciennes études. Objectif ? Sécuriser l’homme, les bâtis et l’emploi dans un environnement plus respectueux de la nature. Une conscience qui ne peut être valorisée que dans une vision de stratégie globale de gestion du risque inondation.
Actions Coulon de gauche à droite : Jean-Pierre Venissac de Caumont ; Pierre Leclerc de l’Isle-sur-la-Sorgue ; Edith Bouchet du Thor et Patrick Bertrand de Cavaillon
«Avec le dérèglement climatique, le risque d’inondation ne fait que croître chaque année, alimenté par d’autres facteurs tels que l’urbanisation, l’artificialisation des sols, y compris dans les zones très inondables, commence Pierre Leclerc, président d’Actions Coulon. Or, l’inaction à prendre en charge le risque inondation est très dangereux.» Le collectif s’inquiète également d’études, de constructions et de démolitions de digues, notamment sur Cavaillon, possiblement dictées par différentes logiques qui statuent sur le fait d’inonder certains quartiers plutôt que d’autres. Dans la ligne de mire également ? Le projet du SIRCC, Syndicat intercommunautaire Rivière Calavon-Coulon.
Un projet du Sircc obsolète Pour Actions Coulon, «le projet du Sircc, datant de 30 ans, reste obsolète et constitue un danger avec la destruction annoncée de ripisylves –arbres et arbustes qui retiennent la terre en bordure d’eau-. Même chose pour la construction et la démolition de digues à Cavaillon –déjà refaites en 2012- potentiellement trop fragiles face aux inondations, et réclamant un budget conséquent possiblement mal valorisé. «Les vieux paysans les ont regardées, les ont trouvées inégales et disent que lorsqu’elles seront submergées, elles s’écrouleront sur elles-mêmes, ne changeant pas le cours de l’inondation, ni la préservation des quartiers. On ne voit pas de véritables avancées dans la protection de la population des inondations et cette inaction, ou ces prises de décisions locales, par les élus, nous font envisager que le risque inondation n’est pas pris au sérieux et qu’il est dangereux pour la population qui n’est, par ailleurs, pas consciente des enjeux et des dangers auxquels elle aura à faire face.»
Actions Coulon Pierre Leclerc, président de l’association, Edith Bouchet, habitante du Thor, Patrick Bertrand de Cavaillon et Jean-Pierre Venissac de Caumont ainsi que les 150 membres du collectif militent pour une concertation du PPRI –Plan de prévention des risques d’inondation du Calavon-Coulon aval, de celui de la Durance pour Avignon, de l’élaboration des plans de prévention des risques naturels majeurs ; l’organisation de réunions communales d’information…
Ce que veut Actions Coulon ? «Que les habitants de villages et villes particulièrement inondables aient conscience des risques encourus en cas de fortes inondations. Ainsi les membres d’Actions Coulon évoquent deux territoires de Vaucluse sans PPRI -Plans de prévention des risques d’inondation-: ‘Avignon-Durance’ et ‘le Calavon-Coulon-Aval’ n’ayant pas fait l’objet, pourtant réglementaire, d’un PPRI parce que la préfecture éluderait, depuis plus de 23 ans, les consultations obligatoires.
Copyright Mairie de saint Martin de Castillon Communication
Des quartiers en question «Plus prosaïquement, l’agglomération de Caumont et le quartier des Vignères -qui se situe entre Cavaillon et Le Thor- pourraient être l’objet de graves déversements d’eau en cas d’inondation, alors qu’un petit quartier cavaillonnais dénommé ‘Le Grés’, moins peuplé, serait, lui, préservé, relève Pierre Leclerc, qui dénonce là un manque d’équité dans la prise de risque inondation des quartiers, selon que l’on se trouve en rive gauche ou droite, la rive gauche étant la plus préservée de la montée des eaux.»
Une vision élargie et pérenne plutôt qu’un choix clivant Pour Actions Coulon : « il n’est plus pensable, désormais, que des travaux d’aménagement de protection contre les crues opèrent un effet bénéfique localement mais transfèrent, vers d’autres zones, un risque accru des dommages. Pour l’association, un large éventail d’aménagements ruraux et urbains peuvent participer au ralentissement des écoulement d’eau, de pluie, via des retenues sèches, des haies, des forêts, des marais, des fossés, des zones humides, des bandes enherbées, des bassins versants, des bassins d’orages…»
Collective ambition Dans la réalisation des bonnes idées, l’association relève «la construction de 3 bassins de rétention en cascade construis en amont du village Saze afin d’en réduire le risque d’inondation, par son maire également à la tête de Protection inondation du Grand Avignon. Par ailleurs, des membres d’Actions Coulon élargissent les investigations en s’informant sur ce qui se fait en France et en Europe et partagent leur expérience de ce qui se fait en Vaucluse afin de collecter des idées et process plus innovants et adaptés à la typologie topographique et géologique du département et des départements limitrophes, ainsi que des cours d’eau traversant le territoire.»
De nouveaux modèles Actions Coulon, qui se veut force de propositions, explore également des alternatives aux digues –modèle potentiellement obsolète – comme le ralentissement dynamique avec une modélisation des crues, localisations, ordre d’arrivée et de décalage des pics de crues ; l’hydrologie régénérative qui consiste en un aménagement du paysage de façon à ralentir le cycle de l’eau, notamment en conservant les paysages agricoles en amont des bassins versants. Cela a pour conséquence de ralentir, répartir, infiltrer et stocker les eaux de pluie et de ruissellement.
Copyright Actions Coulon Début 2016
Des habitations construites dans d’anciens lits de rivières Actions Coulon dénonce «des quartiers et habitations bâtis dans les lits majeurs d’anciennes rivières comme c’est le cas de Caumont ou encore du quartier de baigne-pieds à Avignon, qui accueille les équipements hospitaliers d’Avignon : hôpital, Ephad –Etablissement pour personnes âgées dépendantes-, cliniques, laboratoires, funérarium, crematorium, entreprises, alors que cet espace est inondable par le Rhône, la Durance, les ruissellements, les remontées de nappes phréatiques, le canal du Puy et par les ruptures du barrage de Serre-Ponçon.
Des études orientées, un discours officiel brouillé ? Actions Coulon va plus loin, signalant des études orientées dans des scenarii prenant en compte des niveaux de crues allant dans le sens de leurs conclusions. Ainsi, si le Ppri et le Tri –Territoires à risques importants d’inondation- évoquent « des crues du Rhône qui n’iraient pas jusqu’au remblai SNCF, au niveau de Baigne-pieds à Avignon, les eaux du Rhône arrivant par le nord seraient susceptibles, via Monclar et la Rocade, d’inonder la moitié de Baigne-pieds, et, notamment la zone dévolue aux gens du voyage.»
‘Quand c’est flou c’est qu’y a un loup’ « Inondabilité par le Rhône, la Durance, par ruissellement, par remontées des nappes, par le canal du Puy, par ruptures du barrage de Serre-Ponçon, via le remblai ferroviaire en direction d’Arles… Les études, qui sont nombreuses, n’utilisent pas les mêmes éléments de référence. Conclusion ? Pas de vision d’ensemble, ni locale, ni pertinente. Pas non plus de lisibilité, lors des périodes d’inondations, de ce qui peut advenir lorsque les fleuves, les rivières prennent de l’ampleur, lorsque les épisodes météorologiques plombent le ciel, rien qui ne puisse renseigner efficacement le grand public et le préparer au ‘risque inondation’,» résume Pierre Leclerc.
Copyright Actions Coulon, décembre 2019
L’objet du collectif Actions Coulon a pour objet la veille, l’alerte et la proposition de solutions sur les différents problèmes posés par la rivière du Calavon-Coulon. Les risques d’inondation, l’entretien de sa végétation, ses fonds, ses ponts et ses digues. Les projets d’aménagement pour lutter contre ses débordements. Le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) lancé par le Préfet depuis 2002. La gouvernance du syndicat intercommunal en charge de cette rivière qui a la particularité de déborder en dehors de son bassin versant : sur celui des Sorgues et celui de la Durance. Communes principalement concernées : Cavaillon, Robion, l’Isle, le Thor, Gadagne, Caumont.
Le Calavon-Coulon Le Calavon-Coulon parcourt 84 km, depuis sa source située à 747 m d’altitude, sous le village de Banon, jusqu’à Cavaillon, où il rejoint la Durance, à une soixantaine de mètres d’altitude. Tout au long de son parcours, il traverse 20 communes : Banon, Simiane la Rotonde, Oppedette, Viens, Céreste, Saint Martin de Castillon, Castellet en Luberon, Caseneuve, Saignon, Apt, Roussillon, Bonnieux, Goult, Les Beaumettes, Ménerbes, Oppède, Maubec, Robion, Cavaillon, et Caumont-sur-Durance où le Calavon se jette dans la Durance.
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
En août 2025, les services de l’État en Vaucluse ont procédé à l’éloignement de 16étrangers en situation irrégulière, dont 12 impliqués dans des troubles à l’ordre public. Parmi eux, 7 étaient détenus au centre pénitentiaire du Pontet et ont été éloignés à leur sortie de prison.
Dans un contexte de relations diplomatiques difficiles, les services de l’État en Vaucluse ont reconduit, en Algérie, deux ressortissants algériens qui étaient incarcérés. Le préfet de Vaucluse a également fait procédé à l’éloignement récent de 5 personnes, dont les profils dangereux étaient particulièrement suivis : un ressortissant marocain entré en France en 1993 à l’âge de 17 ans et résidant régulièrement sur le territoire depuis. Marié et père de 4 enfants, il faisait l’objet d’une fiche S et était suivi pour radicalisation. Conformément à un arrêté ministériel d’expulsion pris en août 2025, il a été placé en centre de rétention administrative avant d’être éloigné vers le Maroc.
Radicalisation Un ressortissant guinéen âgé de 20 ans a également été reconduit dans son pays. Suivi pour radicalisation, il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) prise suite à une tentative d’assassinat pour laquelle il avait été déclaré irresponsable. Hospitalisé au centre hospitalier de Montfavet, il est retourné en Guinée en juin.
Condamnation Même dispositif pour un ressortissant marocain entré en France en 2001 à l’âge de 9 ans pour regroupement familial. Condamné en 2017 à 18 ans de prison pour extorsion, vol et séquestration, il a fait l’objet d’un arrêté d’expulsion en avril 2025. Assigné à résidence, il a été interpellé pour conduite en état d’ivresse puis placé en centre de rétention avant d’être éloigné vers le Maroc en août.
OQTF Retour programmé pour un ressortissant marocain entré en France en 2001 à l’âge de 10 ans et présent régulièrement depuis. Multirécidiviste, il a été condamné 7 fois par la justice (dont une peine de 4 ans pour vol avec violence). Au regard de son profil, il a fait l’objet d’une OQTF –Obligation de quitter le territoire français- en décembre 2024. Suite à une interpellation en juillet, il a été placé en centre de rétention puis éloigné vers le Maroc ;
Arrêté préfectoral d’expulsion Même process pour un ressortissant marocain entré en France en 1989 à l’âge de 5 ans et y résidant régulièrement depuis. Divorcé et père d’un enfant, il a été condamné 17 fois par la justice française pour un total de 15 ans de prison. Il a fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’expulsion en juin 2025 alors qu’il était incarcéré pour des faits de trafic de stupéfiants. À sa libération en juillet, il a été placé en centre de rétention puis éloigné vers le Maroc.
Le préfet de Vaucluse Le préfet de Vaucluse souligne que l’éloignement de ces profils sensibles a été facilité par la loi ‘Contrôler l’immigration, améliorer l’intégration du 26 janvier 2024’. Cette loi permet désormais de refuser un titre de séjour à des personnes en situation régulière même disposant d’attaches privées et familiales en France, lorsqu’elles commettent des actes de délinquance. Il rappelle que la lutte contre l’immigration irrégulière et l’éloignement des étrangers troublant l’ordre public sont une priorité des services de l’État. MMH
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
Interdiction d’accès et de circulation pour la journée de demain vendredi 15 août dans certains massifs forestiers du département de Vaucluse. En raison des conditions météorologiques prévues pour la journée de demain, le niveau de risque d’incendie de forêt est jugé très sévère.
Par conséquent, en application de l’arrêté préfectoral du 29 mars 2023, l’accès aux massifs de l’Enclave des Papes ; Bollène-Uchaux ; La vallée du Rhône est interdit toute la journée sauf pour les sites bénéficiant d’une dérogation ; Les groupes accompagnés par un professionnel ayant suivi un parcours de formation spécifique ; La réalisation de travaux, seulement autorisés le matin de 5h à 13h.
Mesures de sécurité renforcées Chacune de ces activités est soumise à des mesures de sécurité renforcées. L’accès aux autres massifs forestiers du département, bien que présentant un risque, reste autorisé. Information du public pour l’accès aux massifs exposés aux risques feux de forêts : cartographie des massifs ouverts/fermés ici et sur le site internet de l’État en Vaucluse ici. Borne d’information téléphonique : 04 28 31 77 11.
Pour mémoire Il est rappelé à chacun qu’en toutes circonstances, la prudence est de mise à l’intérieur des massifs forestiers pour lesquels l’accès reste autorisé. Les règles suivantes doivent être scrupuleusement respectées : Interdiction de fumer ; Interdiction d’allumer du feu ; Ne pas circuler et/ou stationner même temporairement sur les pistes DFCI –Défense des Forêts contre les incendies- qui sont réservées aux secours ; En cas d’incendie, contacter le 18 ou le 112, en précisant clairement votre localisation et en vous éloignant de la zone d’incendie.
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
Les températures très élevées sont propices à la formation de l’ozone dans le département de Vaucluse. La qualité de l’air est mauvaise sur l’ensemble de la région. Compte-tenu de la persistance de l’épisode de pollution de l’air à l’ozone, le préfet de la zone de défense Sud, a déclenché la procédure d’alerte de niveau 2.
En complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation et des dispositions du niveau 1 d’alerte, le préfet de Vaucluse a décidé : Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 2 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE ; Réduction de l’activité sur les chantiers générateurs de poussières et recourir à des mesures compensatoires comme l’arrosage… Modification du format des épreuves de sports mécaniques (terre, mer, air) en réduisant les temps d’entraînement et d’essais ; Report des travaux du sol ; Report des procédés d’épandage émetteurs d’ammoniac ; Recours à des enfouissements rapides des effluents. En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées. Un communiqué de presse spécifique sera dans ce cas diffusé. La procédure d’alerte est assortie des recommandations sanitaires et de comportement
Pour protéger votre santé Réduisez vos activités physiques et sportives intenses à l’extérieur ; En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès de votre pharmacien ou de votre médecin ; Si vous êtes sensible ou vulnérable, privilégiez les sorties les plus brèves, celles qui demandent le moins d’effort et évitez de sortir durant l’après-midi .
Pour aider à améliorer la qualité de l’air Limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun ; Privilégiez pour les trajets courts les modes de déplacements non polluants (marche à pied, vélo) ; Différez, si vous le pouvez, vos déplacements.
Pour toute information complémentaire sur l’évolution du pic de pollution ici ; Les recommandations sanitaires et comportementales ici. Source Préfecture de Vaucluse
Qu’est-ce que la pollution ozone ? L’ozone est un polluant produit dans l’atmosphère sous l’effet du rayonnement solaire par des réactions entre les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, émis notamment par les activités humaines. L’ozone a des effets nocifs sur la santé humaine et la végétation.
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Compte-tenu de la persistance de l’épisode de pollution de l’air à l’ozone, le préfet de la zone de défense Sud, a déclenché la procédure d’alerte relative à la pollution de l’air par l’ozone pour la journée du samedi 9 août 2025.
Le préfet de Vaucluse met en œuvre des mesures d’urgence : Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ; Prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE ; Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués ; Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes ; Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…) ; Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation) ; Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts ; Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles ; Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.
Copyright Préfecture de Vaucluse
Pour protéger votre santé Réduisez vos activités physiques et sportives intenses à l’extérieur ; En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé ; Si vous êtes sensible ou vulnérable, privilégiez les sorties les plus brèves, celles qui demandent le moins d’effort et évitez de sortir durant l’après-midi.
Pour aider à améliorer la qualité de l’air Limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun ; Privilégiez pour les trajets courts les modes de déplacements non polluants (marche à pied, vélo) ; Différez, si vous le pouvez, vos déplacements ; Respectez l’interdiction des brûlages à l’air libre ; Reportez les travaux d’entretien ou nettoyage nécessitant l’utilisation de solvants, peintures, vernis. Information complémentaire sur l’évolution du pic de pollution ici et les recommandations sanitaires et comportementales ici.
Catastrophes naturelles : 4 communes vauclusiennes en état de catastrophe naturelle
La concentration d’ozone dans l’atmosphère en Vaucluse, aujourd’hui, atteint le seuil d’information et recommandations prévu par les procédures préfectorales en cas d’épisode de pollution de l’air.
Outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le préfet de Vaucluse, décide le renforcement des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ; des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ; de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ; des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ; contrôles du respect des prescriptions ICPE ; des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre. En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées. Un communiqué de presse spécifique sera dans ce cas diffusé.
Recommandations sanitaires Il est recommandé de limiter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointes, ainsi que les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
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Populations vulnérables Femme enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologie cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques,
Populations sensibles Personnes se reconnaissants comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des épisodes (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux). Pour toute information complémentaire sur l’évolution du pic de pollution ici et les recommandations sanitaires et comportementales ici. MMH