17 juin 2025 |

Ecrit par le 17 juin 2025

Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Denis Lamblin, pédiatre à la Réunion sillonne la métropole pour prévenir le Syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf). Pourquoi ? Parce que c’est la première cause de handicap mental d’origine non-génétique totalement évitable. Mais parents et enfants ne le savent pas forcément. Tout comme le monde de la santé, les acteurs sociaux, la justice, l’Education nationale, la sphère politique… Pourtant, en France, 15 000 bébés naissent chaque année avec le Saf, soit un enfant toutes les 30 minutes.

Pour creuser le sujet ? Rendez-vous est donc donné au Grand Barretta à Avignon. Autour de la table ? Denis Lamblin président de SafFrance ; Patrice Mounier, président de l’Umih 84 (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Vaucluse) ; Richard Hémin patron du Grand café Barretta ; Catherine Grange, pédiatre à Orange ; Marie-Ghislaine Gateaud, ancienne assistante sociale et membre SafFrance et Elodie Goumet déléguée aux Droits des femmes et de l’égalité à la préfecture de Vaucluse.

La problématique ?
Selon la dernière étude d’Opinion way, 29% des femmes enceintes en Provence-Alpes-Côte d’Azur déclarent avoir consommé de l’alcool pendant leur dernière grossesse dont 9% consomment au moins une fois par mois et 18% d’entre-elles, jusqu’au dernier trimestre. Egalement, 50% des pères déclarent avoir diminué ou arrêté les boissons alcoolisées durant la grossesse de leur compagne et un tiers à l’encourager à ne pas boire.

Face à cela ?
«Le meilleur moyen d’agir reste donc la prévention, relate Denis Lamblin. Car pour les enfants atteints par le Saf il n’y a plus vraiment de moyens d’action hormis une prise en charge sociétale qui réunirait le monde de la santé, les acteurs sociaux, la justice, l’Education nationale et la sphère politique pour la reconnaissance du trouble de syndrome d’alcoolisation fœtale.»

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Le soulagement de savoir et de prendre sa vie en main
« Les mamans taisent leurs difficultés et même les cachent, constate Catherine Grange, pédiatre, qui comprend cet aspect du problème et ne veut surtout pas leur jeter la pierre. Nous respectons toutes les femmes et ne sommes pas là pour les juger. Après avoir été testé –car nous avons des tests très précis-, l’enfant, l’adolescent ou l’adulte est enfin en mesure de comprendre son problème d’adaptation à la société, ses difficultés personnelles et professionnelles, pouvant désormais faire face et aménager sa vie ce qui créé un réel soulagement et peut dessiner un nouvel avenir», souligne le médecin d’Orange.

Cela fait 7 ans que Denis Lamblin
se bat pour que soit reconnu le syndrome de l’alcoolisation fœtale depuis son cabinet de pédiatre à la Réunion et 4 ans qu’il arpente l’hexagone pour sensibiliser la population française et parmi elle, surtout les jeunes –qui seront un jour parents- et les personnes en âge de l’être au syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf).

«Pourquoi ?
Parce que la prise d’alcool pendant la grossesse fait plus de ravage que n’importe quoi d’autre. Oui, oui c’est pire que la cocaïne, l’héroïne, et même le cannabis. Comprenez par-là que l’alcool est tératogène. En clair ? L’alcool produit systématique une action sur l’embryon induisant des malformations directement au cerveau ou dans le tronc cérébral, » relate Denis Lamblin, de passage à Avignon lors de sa 4e tournée dans l’hexagone ponctuée de 14 dates pour convaincre tous les acteurs de la société.

Le Diable se cache dans les détails 
«La plupart du temps, les malformations passent inaperçues et ne peuvent être détectées que par des spécialistes qui testeront l’enfant sur la sphère de l’apprentissage, la mémoire, l’attention, les aptitudes sociales, la motricité, la santé physique, la communication et la régulation émotionnelle. Le spectre de l’alcoolisation fœtale est différent selon chaque individu et touche entre 2 et 5% de la population.

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L’horreur ?
«C’est que l’on ne sait pas, parfois, que son enfant en souffre, rappelle Catherine Grange. Crises d’énervements, colères, difficultés d’apprentissage, celles aussi de rentrer en contact avec les autres, l’hyper activité, sont autant de signes qui doivent alerter. Des mamans ont peut-être bu un peu pendant leur grossesse, les violences intrafamiliale, l’époux qui bat sa femme parce qu’elle boit… Autant de situations qui amènent à se poser la bonne question d’enfants puis d’adultes en difficulté parce que l’alcool a grippé leur évolution dans le sein maternel.»

Ne pas ostraciser les femmes vulnérables
C’est sûr, l’alcool est la drogue du pauvre mais touche, cependant, toutes les classes sociales. «Il n’est donc pas question de discriminer les mamans fragiles, ni les enfants atteints du syndrome de l’alcoolisation fœtale (Saf) mais de les écouter et de prendre en compte leurs questionnements, leurs fragilités et de tendre vers une prise en charge de la maman – afin de réduire la consommation d’alcool, insiste Marie-Ghislaine Gateaud, ancienne assistante sociale à la Réunion et membre SafFrance.

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« A la Réunion,
sur ordre de notre hiérarchie, on enlevait les nourrissons aux mamans qui avaient ce problème et elles étaient à nouveau enceinte l’année suivante ou dans les deux ans parce qu’elles avaient ce désir d’enfant. Mettre les enfants en pouponnière sans elles n’avait pas de sens et n’avait pas de fin. Devant cet imbroglio administratif et social, j’ai pris sur moi de cesser ces aberrations. J’ai cessé d’obéir et d’enlever les nourrissons à leurs mères. Je ne le regrette pas. Plutôt que de séparer l’enfant de la mère, c’est la mère qu’il faut écouter, respecter et amener à comprendre et, dans la mesure où elle le souhaite, l’accompagner dans le changement et la sobriété. Et cela a tout de suite porté ses fruits.»

«Même chose pour l’enfant
afin de l’accompagner vers l’indépendance et l’autonomie car, lors de son développement à l’état d’adulte, il connaîtra des difficultés d’insertion dans la société, rappelle Catherine Grange. Les prisons, les personnes en marge de la société sont des victimes, sans le savoir, de ce syndrome, parce qu’il est difficile, pour une maman, de dire qu’elle a connu des difficultés de consommation d’alcool. Egalement, la quantité d’alcool absorbée, même si elle est infime et peu répétée, peut faire de considérables dégâts sur le développement du fœtus.»

Les meilleures actions ?
« Elles ont lieu au sein du collège et du lycée. Nous voulons nous adresser aux futurs parents que seront ces élèves qui se remémoreront ce que nous leur aurons dévoilé et qui reste encore peu su aujourd’hui, même si nous progressons puisque la dernière enquête Opinion Way de juillet 2023 révèle qu’en Paca 20% des habitants de la région s’estiment tout à fait informés et 72% demandent qu’une information prioritaire et urgente soit délivrée dès le collège et le lycée », insiste Denis Lamblin.

Le logo apposé sur les étiquettes de vin grâce aux interventions des femmes Réunionnaises

En savoir plus

Journée internationale des troubles Saf
A l’occasion de la journée internationale des troubles causés par l’Alcoolisation Fœtale, SafFrance et ses partenaires organisent les 8 et 9 septembre, le Safthon pour sensibiliser et récolter des fonds. Faire un don ici.

Opération Tables jaunes

Plusieurs établissements de l’Umih 84 sensibiliseront leurs clients au message Zéro alcool pendant la grossesse, le 20 novembre, journée des Droits des enfants, le Saf étant la principale cause d’inégalité des enfants. Inscription Ici. Faire un don ici.

Les 17, 18 et 19 novembre
Il sera question de faire progresser la connaissance des français au moyen d’opérations de communications dans toute la France métropolitaine.

Les infos pratiques
Saf France œuvre pour la formation, la recherche, les soins et la prévention, ainsi que la reconnaissance et l’accompagnement des personnes porteuses de TCAF.
www.saffrance.com @saffrance, @ETCAF

De gauche à droite, Richard Hémin, Elodie Goumet, Patrice Mounier, Denis Lamblin, Marie-Ghislaine Gateaud, Catherine Grange et un responsable communication du Safthon

Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Si Nausicaá endosse le statut de plus grand aquarium d’Europe depuis 2018, son directeur général Christophe Sirugue, préfère lui insister sur le rôle d’aquarium à mission. Mastodonte de l’attractivité du littoral boulonnais, Nausicaá veut continuer avant tout de sensibiliser à la préservation des océans et des espèces.

La saison estivale 2023 démarre tambour battant pour Nausicaá. « Les 15 premiers jours de juillet suivent une très bonne tendance. On compte entre 5 000 à 6000 visiteurs de plus qu’en 2022 à la même période » indique Christophe Sirugue à la tête du navire depuis 2021. L’année 2023 avait déjà démarré sur les chapeaux de roue avec une fréquentation « en très forte hausse en février et mai ». Le Centre de la Mer accueille 850 000 visiteurs en moyenne par an – dont 110 000 scolaires – ce qui représente 97% des ressources de Nausicaà. « Une bonne fréquentation est synonyme d’une bonne incidence sur notre chiffre d’affaires (25,5 M€ en 2022, ndlr) » glisse le directeur. Parmi les clients, on compte 70% de Français et 30% d’internationaux. On retrouve en tête les Belges (70%), suivis des Allemands, des Néerlandais et des Anglais qui reviennent progressivement (6% contre 13% avant le Brexit).

« 40% sont des revisiteurs »

Si Nausicaà attire chaque année de nouveaux touristes, l’aquarium parvient surtout à fidéliser sa clientèle. « 40% des visiteurs sont des revisiteurs, ce qui est énorme » affiche fièrement Christophe Sirugue. Pour y parvenir, Nausicaá mise énormément sur les nouveautés. Lancée en 2022, l’expérience « Grand Large » en réalité augmentée, a été un véritable succès. « Il fallait trouver quelque chose suffisamment original et puissant pour maintenir notre attractivité, Grand Large nous a offert une surface médiatique extraordinaire ainsi qu’une belle fréquentation ». Cet été, le dernier programme « Dans les pas d’un soigneur » offre la possibilité aux visiteurs d’assister un soigneur pendant 4h. Si Nausicaá apporte chaque année des nouveautés, cela s’explique par la mise en place du programme pluriannuel d’investissement à hauteur d’1M€ en moyenne par an. « Nous investissons chaque année pour amplifier le message qui est le nôtre : Nous sommes un aquarium à missions qui a l’ambition de mobiliser, d’informer, de sensibiliser l’ensemble de nos visiteurs à la préservation des océans, des espèces et aux conséquences du réchauffement climatique ».

Christophe Sirugue, directeur général de Nausicaá © Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

En octobre prochain est prévue l’ouverture d’un espace spécifique de 700 m² dédié au jeune public et aux parents. L’espace Abysse sera également amélioré avec l’introduction de vivants pour permettre d’expliquer quelles sont les espèces des grandes profondeurs. L’espace tropical, qui a fait l’objet d’une lourde rénovation, ouvrira de nouveau en 2025. La première réception des travaux d’extension côté plage pour le bassin des lions de mer est prévue pour 2026 avant la grande extension de 8 000 m² (30 000€ d’investissement) qui portera Nausicaá à 40 000 m² de visites (4h30 contre 3h30 actuellement). Cette extension, portée par la Communauté d’Agglomération, prévoit la présentation d’un nouvel écosystème du grand nord avec une colonie de manchots et une salle d’exposition temporaire.

« Le bien-être des animaux dans l’ADN »

On retrouve à Nausicaá 1 600 espèces confondues soit entre 50 000 et 60 000 animaux. « Le bien-être des animaux est fondamental pour nous c’est vrai depuis 32 ans et c’est de plus en plus vrai. Notre ambition est de faire de nos visiteurs des ambassadeurs. Si sur 850 000 visiteurs, 20% voire 30% ont compris à la sortie que les gestes de chacun, la connaissance, la sensibilisation, modifiait leur comportement, on ferait déjà beaucoup de progrès sur la protection des océans » insiste Christophe Sirugue.

© Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

Quant aux animations prévues, trois en moyenne par jour, encore une fois, le message est clair : « on ne parle surtout pas de spectacle, on présente ce qu’on fait avec nos lions de mer, le nourrissage mais aussi les actes médicaux qu’on est capable de faire : prise de sang, échographie, intubation. Nos otaries ont par exemple des séances d’ostéopathie et certaines d’acupuncture. Cette notion de bien-être animal est inscrite dans l’ADN d’entreprise ». Nausicaá est également engagée dans des programmes – à dimension européenne – d’alimentation, de conservation, et de reproduction : « On s’efforce à choisir des espèces qu’on est capable de trouver sans aller prélever dans le milieu naturel, soit que des collègues ont, soit qu’on sait reproduire, soit des espèces invasives, dans leur milieu naturel, qui sont capturées pour être tuées » conclut le directeur général.

Marie Boullenger – La Gazette Nord Pas-de-Calais pour Réso hebdo éco.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Vendredi 30 juin, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au travail sud-est ont renouvelé leur partenariat avec l’objectif de faciliter les démarches des artisans en matière de prévention des risques et de préparation de leur retraite.

« Nous connaissons la difficulté rencontrée par les entreprises dans leurs recherches d’informations, de conseils. Comme toutes nos actions, ce partenariat avec la Carsat sud-est a été pensé pour faciliter le quotidien déjà surchargé de nos artisans, sur des enjeux essentiels : la retraite, la santé au travail, la prévention des risques », a déclaré Yannick Mazette, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cet accès facilité à l’information et au conseil permettra notamment aux entreprises artisanales de bénéficier d’accompagnements dédiés à : la démarche de préparation d’un futur départ à la retraite ; la prévention des risques professionnels.

« L’une des missions de la Carsat sud-est est de déployer son message de prévention et de diffuser de la meilleure des manières celui sur les bonnes pratiques, a indiqué Vincent Verlhac, directeur général de la Carsat sud-est. En ce sens, il nous apparaît absolument nécessaire de renouveler notre partenariat avec la Cmar PACA qui nous permet de toucher et informer un secteur difficilement accessible : les TPE ».

L’objectif du partenariat est de faciliter les démarches des artisans en matière de prévention des risques et de préparation de leur retraite © DR

J.R.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Si la montée du Mont Ventoux à vélo semble périlleuse, sa descente l’est tout autant car elle peut engendrer des vitesses pouvant être excessives et non maîtrisées. C’est pourquoi le Département de Vaucluse vient d’installer des panneaux de signalisation pour appeler les cyclistes à la plus grande prudence.

Fatigue, manque de lucidité, euphorie liée à la performance… Plusieurs facteurs peuvent rendre la descente du Géant de Provence dangereuse. Et c’est sans compter la cohabitation avec les voitures et les motos. Sur la période 2007/2022, 62 accidents impliquant des vélos ont été recensés dont 4 avec au moins un tué, 25 avec au moins un blessé grave, et 33 accident matériel

Le Département de Vaucluse a donc installé 12 panneaux de signalisation à destination des cyclistes, alertant sur la dangerosité de la descente et sur la nécessaire maîtrise de la vitesse. 5 panneaux ont été installés sur la RD974 côté Nord (Malaucène), 5 sur la RD974 côté Sud (Bédoin), et 2 sur la RD164 côté Est (Sault). Les panneaux, dont le coût de fabrication s’est élevé à 1 760€ avec leurs supports, sont uniques et ont été conçus par le Département. On peut y apercevoir un cycliste en rouge, avec en arrière-plan le symbole graphique du Mont Ventoux.

Pour une descente en toute sécurité, le Département conseille faire un point météorologique afin de débuter la montée du Géant de Provence, de prévoir un équipement contre le froid pour faire face à un éventuel contraste thermique, d’adapter sa vitesse en fonction de l’état de la chaussée, de bien rester à droite, d’attendre un peu en haut du Ventoux avant de le redescendre, et d’avoir du matériel adapté et en bon état. Le Département appelle également à la prudence et à la vigilance de tous les usagers, peu importe leur véhicule. Il est conseillé d’adapter sa vitesse, de rester en permanence sur sa voie de circulation, et d’être attentif aux autres.

V.A.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Alors que le Vaucluse figure parmi les départements de France les plus touchés par les cambriolages, les gendarmes de Vaucluse vous rappellent les règles de sécurité de base afin de se prémunir de ce type de vol.

« Avec 2153 cambriolages constatés en zone gendarmerie en 2022 et 600 au cours des 4 premiers mois de l’année, le Vaucluse demeure l’un des départements les plus impactés par ce phénomène », rappellent les gendarmes de Vaucluse.
Pour mieux se prémunir de ce type de désagrément, ces derniers conseillent d’appliquer l’EFFRAC (Eclairage, Fermeture, Film, Renforcement, Alarme, Cache).
Ainsi, pour davantage se protéger, la gendarmerie conseille d’installer des spots à détection autour de l’habitation, si possible à bonne hauteur pour éviter qu’ils ne soient réorientés ou cassés. En période hivernale, utiliser un programmateur qui allumera automatiquement une lumière à l’intérieur à l’heure choisie.
Autre conseil de basse qui résonne comme une évidence : ne pas quitter son domicile sans s’être assuré que tous les ouvrants sont bien fermés, même en été.

« La vidéo-protection est un moyen dissuasif et utile pour décourager et identifier les cambrioleurs, explique également la maréchaussée vauclusienne. Les caméras wifi ou d’autres dispositifs plus complets sont nombreux sur le marché. Leur mise en œuvre ne nécessite aucune autorisation particulière à condition de ne filmer que sa propre emprise (pas la voie publique, pas les voisins,…). L’apposition de signalétique est préconisée pour dissuader les cambrioleurs. »
Par ailleurs, les fenêtres et les baies vitrées sont les ouvrants les plus fragiles. Il faut donc les renforcer au moyen de barres de renforts positionnées dans les rails. Idem pour les volets lors des départs en vacances. Privilégier des serrures et des verrous sur plusieurs points de la porte.

Installer une alarme reliée à des capteurs d’ouverture ou de mouvement constitue aussi un bon moyen de dissuasion. « Il existe des systèmes simples à installer soi-même mais un professionnel vous assurera une installation judicieuse et optimale », précise la gendarmerie nationale.
Enfin, pour les caches, privilégier les cachettes originales et éviter les piles de linges ou le dessous du matelas. De même, ne pas laisser de clés de voitures sur le meuble qui se trouve juste à l’entrée de l’habitation.

Les gendarmes du département conseillent également de souscrire à ‘l’opération tranquillité vacances’ afin que la gendarmerie intègre dans la programmation de ses patrouilles le domicile des particuliers partis en vacances (même pour une courte durée). « C’est gratuit ! », insistent-ils.
« En cas de cambriolage, ne touchez à rien et composez le 17. En cas d’observation d’un individu au comportement ou aux agissements suspects (rôdeur, démarchage sans autorisation, individu ganté ou essayant de se dissimuler,…), composez le 17 même dans le doute », termine la gendarmerie.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Alors que sa présence est avérée en Vaucluse depuis plus de 10 ans maintenant, et à quelques jours du lancement du plan officiel de lutte contre le moustique tigre, vigilance-moustiques publie la carte du moustique tigre 2023 qui confirme une nouvelle fois la progression de l’espèce en métropole. C’est désormais 71% du territoire national qui est infesté par cet insecte.

Vigilance-moustiques, site d’information sur la présence de moustiques en France et dans le monde et son partenaire la marque Manouka de produit anti-moustique, viennent de dévoiler la carte de la présence de l’Aedes Albopictus (plus connu sous le nom de moustique tigre) en France.
Le Vaucluse, où la présence de cet insecte pouvant transmettre des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le zika est officiellement avérée depuis 2011, fait partie des 68 départements métropolitains où le moustique tigre est considéré comme ‘Implanté et actif’ (7 autres sont placés en  vigilance orange : voir carte ci-dessous).
« La progression du moustique tigre cette année se poursuit avec 4 nouveaux départements colonisés et placés en vigilance rouge, explique vigilance-moustiques. Il s’agit de La Meurthe et Moselle, le Loir et Cher, le Loiret, et le Val d’Oise. A cette liste, s’ajoute 3 nouveaux départements en vigilance orange, tous situés en Bretagne qui était jusque-là épargnée : L’Ile et Vilaine, le Morbihan et le Finistère. »

Le phénomène épidémique s’amplifie avec 65 cas en 2022
D’année en année, des épidémies se déclenchent régulièrement en métropole et sont stoppées plus ou moins rapidement grâce au dispositif de lutte mis en place par l’Etat du 1er mai au 30 novembre. Dans ce cadre la direction générale de la santé lancera donc le 1er mai prochain le plan national anti-dissémination contre la Dengue et le Chikungunya rebaptisé (depuis l’identification du risque Zika) ‘plan anti-dissémination d’arboviroses’, et concentre sa communication sur les départements où le moustique tigre est présent de manière active.
Pour autant, depuis 10 ans, le nombre de ‘cas autochtones’ enregistrés lors des épidémies augmente sensiblement avant qu’il soit possible de les juguler. En 2011, les 1ers foyers épidémiques de dengue ont été recensés dans les départements du Var et des Alpes maritimes et ne concernaient que 2 à 4 individus. En 2014, 1 foyer de 12 cas autochtones a été enregistré près de Montpellier. En 2015, 7 cas autochtones furent enregistrés à Nîmes En 2022, ce sont 9 foyers épidémiques totalisant 65 cas autochtones de dengue qui ont été recensés dans la partie sud de la France malgré la mise en œuvre du plan anti-dissémination. L’expérience montre cependant que les départements en vigilance orange passent la plupart du temps au rouge dans les années qui suivent et méritent donc une attention particulière.

« Une fois l’épidémie partie, c’est très compliqué de l’arrêter. »

De quoi inquiéter plusieurs spécialistes qui n’ont pas hésité à faire part de leurs craintes dans les colonnes de nos confrères du Parisien en février dernier : « Je suis inquiète pour l’été car en métropole la population n’est pas sensibilisée, elle ne connaît pas ce moustique », assure ainsi, Anna-Bella Failloux, directrice de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur à Paris. « Une fois l’épidémie partie, c’est très compliqué de l’arrêter », confirme Xavier de Lamballerie, chercheur et directeur du centre national de référence des arbovirus.
En effet, les phénomènes épidémiques sont très rapides pour se propager comme on a pu le constater en Italie en 2007, période où le Chikungunya et la dengue n’étaient pas spécialement surveillés.  Fin juin: une personne porteuse de la maladie arrivait dans le pays. Début juillet, le premier cas autochtone était déclaré et au bout d’un mois et demi les autorités transalpines recensaient déjà 300 cas…
Dans tous les cas, « 2022 est une année charnière où on a franchi une étape de plus dans le risque », reconnaît déjà Marie-Claire Paty, coordinatrice de surveillance des maladies vectorielles chez Santé publique France.

Le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures noires et blanches. @ jcomp – fr.freepik.com

Comment reconnaître le moustique tigre ?
L’Aedes Albopictus est plus petit qu’une pièce de 1 centime (quelques millimètres), il a un vol assez lent et il est facile à écraser en vol. Vu de plus près, on distingue qu’il est noir avec des rayures blanches sur les pattes et sur l’abdomen, ce qui lui vaut son surnom de moustique tigre.
Habitué dès son origine asiatique à naître dans des petits gites (plantes retenant l’eau), il a pu aisément coloniser toutes sortes de gites larvaires accidentels que lui propose l’environnement urbain et péri-urbain (coupelles sous les pots de fleurs, arrosoirs, vieux pneus, gouttières bouchées, etc…). Venu d’Asie, le moustique tigre est d’une adaptabilité hors du commun, ce qui lui a permis de coloniser 60 pays dans le monde, et de faire partie des 10 espèces les plus invasives au monde.
Afin d’orienter l’action des organismes en charge de la ‘lutte anti-vectorielle’, il est essentiel de signaler la présence du moustique tigre partout où il se trouve. En cas d’observation d’un spécimen suspect, le prendre en photo, si possible avant de l’avoir écrasé, ou bien après l’avoir neutralisé sans l’abîmer, puis envoyer la photo à Vigilance-moustiques qui l’enverra aux organismes compétents pour authentification.

Dès 2021 de nombreuses communes de la région été touchées par la présence de l’Aedes Albopictus.

Comment agir ?
Veiller à ne pas laisser d’eaux stagnantes dans son environnement proche : vider les soucoupes des pots de fleur (ou mettre du sable dedans), vider et retourner les pneus, seaux ou arrosoirs ainsi que tous les petits objets (jouets d’enfants…) laissés à l’extérieur, nettoyer les gouttières ou canalisations bouchées, traiter les mares avec des larvicides, recouvrir les cuves de récupération des eaux de pluie, nettoyer les replis des bâches laissées à l’extérieur, les bâches de piscine, renouveler l’eau des vases, de la gamelle du chien…
De manière générale, surveiller la moindre cavité qui peut se remplir d’un peu d’eau sans pouvoir se vider naturellement. Il suffit de quelques millilitres d’eau stagnante pour que le moustique tigre femelle puisse y pondre des centaines d’œufs.
Le moustique tigre ne vole pas très loin de ses propres ailes (100 à 200 mètres). Il est donc possible de vérifier dans le périmètre immédiat autour de la découverte si d’autres sont présents, qu’il faudra signaler de la même manière.

L.G.

Tout savoir sur le moustique tigre sur www.vigilance-moustiques.com

*Un foyer est dit épidémique à partir du moment où l’on constate 2 cas autochtones déclarés, groupés dans le temps et l’espace.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Ce vendredi 21 avril, dans le cadre de son dispositif intercommunal de soutien à la parentalité, la communauté de communes Vaison Ventoux organise une journée de sensibilisation au bon usage des écrans, intitulée « Les écrans et nous : si on prenait les choses en main ? ».

Face aux signaux d’alerte activés par les professionnels de santé, de l’éducation et de l’enfance, la communauté de communes Vaison Ventoux s’investit sur la question du bon usage des écrans. Tout au long de l’année, elle accompagne et conseille les familles. Elle organise également de nombreux rendez-vous par le biais de son service numérique et de ses services enfance-jeunesse (semaine sans écrans, conférences-débats, atelier de prévention dans les écoles, etc.).

Cette année, elle dédie un temps fort tout particulier aux familles, la journée « les écrans et nous : si on prenait les choses en main ? ». Organisée ce vendredi 21 avril, cette journée de prévention s’articulera en deux temps. L’après-midi, des ateliers de sensibilisation se dérouleront à l’accueil de loisirs (pour les enfants à partir de 7 ans) et au club jeunes (pour les jeunes de 10 à 17 ans).

A partir de 18h, une soirée « Théâtre-Forum » sera organisée à l’accueil des loisirs. Le principe ? des saynètes d’improvisation permettront une approche ludique et décalée du sujet pour mettre en lumière les pratiques quotidiennes face aux écrans et les dérives possibles. Ce temps théâtral sera suivi d’un échange avec le public, animé par le club jeunes et Chiara Cuomo, psychologue clinicienne.

Soirée adaptée aux adultes, aux adolescents et aux enfants à partir de 7 ans (entrée libre).
Plus d’informations sur www.vaison-ventoux.fr ou au 04 90 62 76 18.  

J.R.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Dans le cadre de son plan d’action pour l’égalité entre femmes et hommes, Avignon Université organise sa troisième journée sur la thématique de la prévention et l’accompagnement des violences sexuelles et sexistes, ce mercredi 15 février.

Organisée à l’attention de l’ensemble de la communauté universitaire (personnels, étudiantes et étudiants), cette journée, qui se déroulera de 11h30 à 19h30, sera également l’occasion de lancer la plateforme de signalement www.signalement.uni-avignon.fr

Déroulé de la journée
11h30-14h : Stands d’exposition et d’informationsHall du bâtiment sud.
Participation des associations : Planning familial 84, Centre d’information sur les droits des femmes et familles (CIDFF84) et InterAsso Avignon.

14h-16h : Ateliers thématiquesEspace cafétéria du Crous.

  • « Etre une femme à l’université, c’est être à sa place » animé par Jessica Sainty et Christèle Lagier, maîtresses de conférences.
  • « Dispositifs, mesures de prévention et accompagnement contre les VSS dans l’encadrement des travaux de recherche » animé par Sabrina Royer, maîtresse de conférences.
  • « Respecte ! » animé par InterAsso Avignon.

16h-17h15 : Projection du film Briser le silence des amphisAmphi AT01.
Introduction par Alice Béja, coproductrice (Sciences po Lille) – visioconférence.

17h15-19h30 : Table-rondeAmphiAT01.
Participation d’Avignon Université, d’Alice Béja, de l’association de médiation et d’aide aux victimes (AMAV Avignon), du Centre d’information sur les droits des femmes et familles (CIDFF84), du Planning familial 84 et des animatrices des ateliers de l’après-midi.

Mercredi 15 février de 11h30 à 19h30 à l’université d’Avignon Campus Hannah Arendt, bâtiment sud.

N.S.


Safthon, ces enfants futures bombes à retardement

Invisible, inodore, sans saveur et non irritant, le monoxyde de carbone est une des principales causes d’intoxication accidentelle en milieu domestique. En période hivernale, les risques augmentent en lien avec l’utilisation d’appareils à combustion. Pour cet hiver, le risque d’intoxication au monoxyde de carbone est accru dans le contexte de l’augmentation du coût de l’énergie et de l’utilisation de chauffage d’appoint ou de groupes électrogènes.

La région PACA fait partie des régions les plus concernées. Au cours de la période de chauffe 2021-2022, 35 épisodes d’intoxication au monoxyde de carbone (CO), survenus par accident et impliquant 92 personnes, ont été signalés, sans décès à déplorer. Depuis 2006, début de la surveillance, le nombre de personnes intoxiquées chaque hiver en région PACA se situe autour de 200 personnes. A ce jour, la saison hivernale 2021-2022 est celle qui a fait le moins de victime. Chaque année, une centaine de décès en moyenne est répertoriée dans la France entière.

Les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone 

L’intoxication chronique (émanation de CO faible mais continue) se manifeste par des maux de tête, des nausées, de la fatigue. L’intoxication est lente et les symptômes de cette intoxication sont peu spécifiques et peu évocateurs. Elle peut être confondue avec d’autres pathologies.

L’intoxication aiguë (émanation de CO importante et rapide) entraîne des vertiges, une perte de connaissance, une paralysie musculaire, des troubles du comportement, voir le coma ou le décès.

La sévérité de l’intoxication dépend de l’intensité de l’exposition, de la fragilité de la personne (nouveau-né, enfant) et de l’état de santé préalable de l’individu exposé (antécédents cardio-vasculaires et pulmonaires).

En cas d’intoxication aiguë ou de soupçon d’intoxication, la prise en charge doit être rapide et peut justifier une hospitalisation spécialisée. Il est recommandé : d’aérer les locaux ; d’arrêter si possible les appareils à combustion ; d’évacuer les locaux ; de ne réintégrer les locaux qu’après le passage d’un professionnel du chauffage ou des sapeurs-pompiers ; d’appeler les secours au 15, 18 ou 112, et 114 pour les personnes malentendantes.

Limiter les risques d’intoxication

  • Avant l’hiver, faire systématiquement vérifier par un professionnel qualifié les installations (chaudières, cheminées, chauffe-eau, conduits d’aération, poêles) quel que soit le combustible utilisé ;
  • Aérer au moins 10 minutes par jour votre logement, même s’il fait froid ;
  • Maintenir vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et n’obstruez jamais les entrées et les sorties d’air (grilles ou bouches d’aération) ;
  • Installer un détecteur de monoxyde de carbone ;
  • Respecter systématiquement les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant.

Depuis plusieurs jours, il a été observé des incidents liés à l’utilisation de barbecues et de braseros en intérieur. Détournés de l’usage recommandé, ces appareils sont dangereux et présentent des risques d’intoxication au monoxyde de carbone. En moyenne, chaque jour à Avignon, deux incidents ont à déplorer. Il est donc recommandé de ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu ; de placer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments ; de ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, barbecue, etc.

J.R.

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