3 novembre 2025 |

Ecrit par le 3 novembre 2025

Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Musique, théâtre, expo, la semaine du lundi 3 au dimanche 9 novembre au Chêne Noir s’annonce riche et variée, sous le signe de la convivialité.

Dès le jeudi 6 novembre, attentive aux artistes locaux, l’équipe du Chêne noir nous propose l’exposition de deux artistes avignonnais, Benjamin Creusot et Guillaume Niemetzky. Le lendemain place au rire avec un vaudeville de Georges Feydeau, ‘Le Dindon’ par la Compagnie Viva, bien connue du public du Festival Off. La venue du quartet du saxophoniste David Murray pour une soirée d’exception le dimanche sera l’apothéose.

‘Hors Champs’, une plongée dans l’ univers passionnants de deux artistes avignonnais

A partir du vendredi 7 novembre et ce jusqu’au 10 avril 2026, nous pourrons découvrir le travail de deux photographes talentueux, Benjamin Creusot & Guillaume Niemetzky, profondément ancrés dans le territoire vauclusien. ‘Hors Champs’, des clichés entre souffle urbain et regards intimes : quand les premiers saisissent l’énergie des rues trépidantes d’un New York contemporain, les seconds nous transportent dans l’univers du spectacle et dans l’intimité des boudoirs.

Du 7 novembre 2025 au 10 avril 2026. Entrée libre. Théâtre du Chêne Noir.

Le Dindon, un classique toujours aussi savoureux mis en scène par Anthony Magnier

Créé en 1896, Le Dindon une des pièces les plus emblématiques de Feydeau est un tourbillon de situations absurdes, de portes qui claquent et de quiproquos amoureux. Au grand dam du séducteur Pontagnac, Lucienne Vatelin ne sera jamais infidèle à son mari… sauf si celui-ci la trompe. Pontagnac va mettre tout en œuvre pour arriver à ses fins. Derrière le rire, Feydeau y déploie toute sa finesse pour dénoncer l’hypocrisie du couple et le jeu des apparences. « Le Dindon est une pièce qui confronte le désir au couple, qui amène sur le champ des possibles de l’aventure amoureuse, de l’infidélité. Tous les personnages en sont là, certains sans aucun scrupule, et d’autres s’interrogeant, tentés, hésitants », s’en explique le metteur en scène Anthony Magnier de la Compagnie Viva. A redécouvrir sans modération  en famille à partir de 12 ans.

Vendredi 7 novembre. 20h. 10 à 27€.

Le dimanche à 18h, direction New York avec le saxophoniste David Murray

Il fait humide, il fait nuit, une pause jazzy auprès du grand maître du saxophone s’impose non pas dans la salle John Coltrane la bien nommée, trop petite pour accueillir ce géant du jazz, mais dans la grande salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne Noir. Ce concert co-réalisé avec le club de jazz avignonnais (AJMI) s’annonce exceptionnel car le dernier de la tournée. Le quartet va donner le meilleur d’eux mêmes en présentant leur dernière création Birdly Serenade avec en bonus la venue sur scène de la poétesse Francesca Cinelli, inspiratrice de l’album.

Dimanche 9 novembre. 18h. 10 à 27€. Théâtre du Chêne Noir.

Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine . Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Après un début de saison très réussi, l’Opéra du Grand Avignon dévoile une programmation réjouissante autour des Mythes, conçue par son directeur Frédéric Roels.

« L’humanité a toujours eu besoin de se construire des récits imaginaires communs, qui fédèrent, rassemblent et structurent l’inconscient collectif. C’est une manière de faire société avec des récits qu’on construit en commun. C’est ce qui m’a guidé pour cette programmation : l’envie de construire une histoire qui ressemble à l’histoire du vivre ensemble. Avec une équipe permanente de 120 personnes et deux auteurs associés tels Alexis Labat, directeur de l’Orchestre National Avignon-Provence et Martin Harriague, directeur du Ballet de l’Opéra Grand Avignon, le vivre ensemble est déjà une réalité.

Frédéric Roels s’entoure également des mêmes artistes en résidence qu’en 2024 : Chloé Lechat mettra en scène ‘Le chant de la Terre’ de Mahler, et on retrouvera le compositeur Matteo Franceschini à trois moments de la saison avec notamment sa création mondiale très attendue du ‘Décaméron’ de Giovanni Boccace. Le chef associé est toujours Federico Santi, présent pour le concert d’ouverture en septembre et qui dirigera le plus gros opéra de la saison ‘Turandot’ de Puccini.

Des productions lyriques et chorégraphiques

Les mythes de cette saison seront des mythes antiques comme ‘Orphée’ — l »Orfeo’ de Monteverdi, premier opéra de l’histoire, ‘Prométhée’ – unique ballet composé par Beethoven où l’ONAP sera sur scène. ‘La Guerre de Troie’ avec ‘La Belle Hélène’ d’Offenbach terminera la saison. Il y aura aussi des mythes postérieurs comme ‘Don Juan’ ou ‘Hamlet’, ‘Falstaff’ qui sera présenté en opéra participatif, ‘Turandot’ de Puccini dans le cadre d’un projet inclusif de personnes en situation de handicap, une ‘Aïda déchaînée’ de Verdi. Nous aurons droit à la reprise du jubilatoire ‘America’ du chorégraphe Martin Harriagues. Celui-ci nous présentera également ‘Awen’ en création mondiale. Pour les fêtes de fin d’année, le meilleur de Brodway s’invite avec ‘Company’ créé par Stephen Sondheim. Larry Blank, spécialiste de comédie musicale en sera à la direction musicale. Le concert mis en espace ‘La Chambre d’echos’ accueillera la soprano avignonnaise Julie Roset dans un répertoire baroque. 

Entre Mythes et réalité, héritage et modernité : une programmation qui fait aussi la part belle à la musique, la danse et le théâtre

Le Grand Avignon par la voix de Claude Morel a réaffirmé l’importance de la Culture « qui ne doit être en aucun cas une variable d’ajustement par ces temps de restrictions budgétaires. » Ainsi, fort d’une fréquentation en hausse et d’un audit très favorable, l’Opéra Grand Avignon procédera à 131 levers de rideau à l’Opéra historique de la Place de l’Horloge à Avignon, mais aussi à l’Autre Scène de Vedène. Suzanne, Julie Fuchs, Avishai Cohen, François Cluze, Pierre Richard… de grands noms du spectacle vivant structureront la saison qui s’ouvre ainsi à des esthétiques variées.

Une maison opéra partenaire de grands événements

Le festival gourmand du Grand Avignon a ouvert les festivités dès septembre en permettant un Opéra Bouffe servi sur scène. Dans le cadre de la Bella Italia 2025, on pourra assister à deux concerts : ‘Amore Siciliano’ et un voyage musical ‘Italia ! De Vivaldi à Fellini’. L’édition 2025 du festival de danse Les Hivernales s’invitera avec ‘Carcaça’ du chorégraphe portugais Marco da Silva Ferreira et ‘Notre dernière nuit’ du tumultueux Nacim Battou. La 8e édition des Jeunes espoirs Raymond Duffaut sera sous le haut patronage du compositeur Yvan Cassar. 

Une charte graphique revisitée

Les visuels de la saison lyrique Mythes 25-26 sont au crédit des deux artistes photographes associés : Théo Gosselin et Maud Chalard. La photographie choisie pour l’affiche et la couverture de la brochure incite à la curiosité, pousse le spectateur à s’interroger sur le contenu de la saison, le récit qui lui sera conté. Elle ressemble à une scène de film empreinte d’un mystère intemporel, entre mythe et réalité. Elle suggère action, voyage ou contemplation. Elle promet dans tous les cas de belles découvertes. 

Midi à l’Opéra, LE rendez-vous mensuel

Proposés à 12h30 pour tous les publics, dix concerts et spectacles gratuits sur réservation animent la pause déjeuner. Dans l’ambiance chaleureuse et intime de la Salle des Préludes ou du Grand Foyer, ces rendez-vous allient émotion et humour à travers des programmes exclusifs.

Le Bar de l’Opéra vous accueille également avec une offre de restauration sur place.

Infos / Billetterie : operagrandavignon.fr ou 04 90 14 26 40
Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

« 43 années que le bateau navigue ici, à deux pas de la Sorgue — Rue des Teinturiers et ses iconiques roues à aubes — avec ses tempêtes imaginées et ses coups de vent qui l’ont fait chavirer. » Ainsi s’exprime, dans l’édito du programme, le patron du Théâtre du Chien qui fume qui utilise la métaphore de la marine pour ce voyage imaginaire à la recherche de l’île aux trésors.

Et dès l’entrée du théâtre, on est cerné par Carolyn Carlson, la danseuse et chorégraphe californienne qui a enflammé la Cour d’Honneur du Palais des Papes cet été, autour de l’installation magique de Jean-Michel Othoniel, ses astrolabes, ses colliers, ses sphères et ses pavés multicolores en verre soufflé de Murano. Elle est là, en gros plan ou silhouette, exposée sur les murs, prise en photo en noir et blanc par Guy Delahaye en 1968 à Venise. Entre brume et nuage, en double sur la lagune, une ‘Sérénissime’ peut en cacher une autre…

Dès le mercredi 8 octobre, à l’affiche, ‘Hamlet Take Away’, une confrontation entre le héros danois de Shakespeare et le comédien italien non voyant Gianfranco Berardi. Le dimanche 12, ‘L’incantatore’ de la musicologue et dramaturge Natalia Di Bartolo qui donne la parole au théâtre, en vers de 11 pieds, sur une musique de l’Avignonnais Eric Breton qui sera au piano pour accompagner la soprano Lydia Mayo.

Le dimanche 26 octobre, place à des bons vivants, défenseurs du patrimoine, de la culture locale et de la vigne : les Chanteurs des Côtes-du-Rhône qui pousseront la chansonnette pour montrer leur amour de ce terroir, de ces vignobles avec ‘Lo Mescladis’, un joyeux mélange avec grosse caisse, trompette, accordéon, tambourin et galoubet. Des chansons à boire à 10€ l’entrée, apéro compris autour de Pierre Pappalardo, œnologue et vigneron à Laudun.

En novembre, le dimanche 9, ‘La deuxième mort de Laura Belle’, un roman noir d’Olivier Douau. Façon huis clos américain des années 50. Le dimanche 23, ‘Erre’, poésie et violon avec Paul Camus et la musicienne Véronique Bourgue. Le dimanche 7 décembre, ‘Les 3 Divas-Opus 2’, trois anciennes amies cantatrices se retrouvent et chantent leur vie de grands-mères, entre humour et autodérision, carrière et famille, opéra et opérette.

Pour entamer 2026, le 25 janvier ‘PME’ — Petites et Moyennes Entourloupes —, un texte de Jean-Jacques Devaux sur un patron magouilleur et cynique fracassé par une comptable qu’il a virée. Le 8 février, ‘Ukrainienne(S)’, un spectacle d’Oksanna Zhurvel-Ohorodnyk, née au sud-est de Kiev, écrit et mis en scène par Hugo Valat. Il y est bien sûr question de l’Ukraine qui se bat bec et ongle contre le rouleau-compresseur russe et fait la part belle à des femmes, d’hier et aujourd’hui, héroïques dans leur lutte pour la liberté. 

Place à ‘Dames brunes’ le 13 février, un récital voix-piano autour de Barbara, suivi d’un buffet convivial (25€, à réserver, le nombre de places étant limité). Le 4 mars, ‘Solah, le maloya imaginaire’, un spectacle venu de La Réunion avec guitare, tabla et voix. Le 7 à partir de 10h, ‘Quels pré-textes!’, une journée dédiée à l’écriture contemporaine avec le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon. Pendant le 25ᵉ Festival andalou, le 20 mars, ‘Encuentro’, du flamenco délicat et mélancolique, mais aussi enlevé avec guitare, percussions, basse et violon.

Autre anniversaire, les 29 ans des ‘Escales voyageuses’ (27-29 mars), rencontres authentiques autour du voyage et de l’aventure. Enfin, pour clore cette saison 2025-2026 du Théâtre du Chien qui fume, le 12 avril, un opéra de Purcell, ‘Didon & Enée’ d’après l’Enéide du poète latin Virgile. Avec, dans la distribution, des chanteurs lyiriques, mais aussi des choristes et musiciens de la Région Sud et le claveciniste Jean-Marie Puli.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Contact : 04 84 51 07 48


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Tout est dit dans l’éditorial du programme de l’AJMI, club de jazz avignonnais dirigé par Antoine de la Roncière récemment nommé : nouvelle direction, nouvelle saison, nouvelle maquette, mais point de reniement du formidable travail fait par l’AJMI depuis bientôt 50 ans. Au contraire, la volonté d’un ancrage dans le territoire avec une envie — et un besoin — d’évoluer vers de nouveaux partenariats aussi bien privés qu’institutionnels, bref des changements dans la continuité. 

Une maquette à l’image d’une programmation haute en couleur

La programmation haute en couleur ne pouvait qu’être présentée par une maquette à son image. La nouvelle identité visuelle confiée à la graphiste Marie Guatti nous invite à un voyage chaleureux et sensuel : couleur et sobriété, horizons nouveaux ou terre ferme, chacun y verra un sillon à creuser ou un chemin de traverse à emprunter. Si l’acronyme de l’AJMI demeure toujours « Association pour le Jazz et la Musique Improvisée », le sous-titre du programme, « Jazz pluriels et musiques de création », invite à dépasser les frontières musicales. 

Pluralité et singularité, la programmation n’en finira pas de nous surprendre 

Si la renommée du saxophoniste David Murray n’est plus à faire, si la clarinette de Yom et les cordes des frères Céccaldi nous ont déjà séduits, il faudra être plus curieux pour découvrir le projet autour des flûtes obliques de la flûtiste Isabelle Couroy, le dispositif franco-américain The Bridge, l’hommage au pianiste américain Don Pullen porté par le trio In Spirit de Betty Hovette ou le solo de la pianiste suisse Sylvie Courvoisier. La salle de l’AJMI nécessitera peut-être une autre configuration pour swinguer avec le pianiste brésilien Leonardo Montana en duo avec le percussionniste Arnaud Dolmen nominé aux Victoires du Jazz 2025. 

Côté local, on retrouvera le nouveau projet soutenu par la Compagnie Naï Nô Production du guitariste Pascal Charrier inspiré par une montagne imaginaire.  Le musicien-compositeur Loïc Génin descendra lui de sa montagne de Sault pour nous proposer MALQA un projet hybride à la croisée de la musique électro et de la poésie arabe sublimée par le oud de Kamilya Jubran.  

Des nouveautés qui nous bousculent avec bonheur 

Le programme sur un semestre nous laisse entrevoir d’autres surprises, d’autres opportunités que ne manquera pas de saisir Antoine de La Rocière, l’AJMI faisant partie de l’AJC, réseau de la diffusion du jazz en France et en Europe. Le lancement de la saison sous le signe de la Norvège dès ce jeudi 18 septembre et une soirée Festouille gratuite sur la Place des Carmes dès ce vendredi 19 septembre est le signe assurément d’un dynamisme réactivé. 

Midi sandwich et tea jazz nous surprendront désormais tout au long de l’année et non pas sur des périodes définies comme avant, des partenariats locaux et même nationaux sont à guetter : il se passera toujours quelque chose à l’AJMI !

Souffler le froid après le chaud, les Norvégiens en ouverture de saison

Pour cette nouvelle saison, l’AJMI célèbre la scène jazz norvégienne, plurielle, jeune et mystérieuse. Le premier concert de rentrée accueille le jeudi 18 septembre à 20h30 le sextet du contrebassiste Ingebrigt Håker Flaten pilier de la scène nordique. Après cette ouverture de saison tonique et audacieuse, le saxophoniste Sol Lena-Schroll et le pianiste Clément Mérienne propose un duo le lendemain 19, à l’heure du déjeuner. On retrouvera la Norvège lors du premier tea-jazz, en novembre, avec le trio T.I.M. 

Parmi les nouveautés, l’Afterwork

Le premier Afterwork aura lieu en janvier 2026 ; Le principe ? Découvrir un groupe local, après le travail, d’où l’horaire de 18h. On écoute, on papote, on partage un verre. En bref, une heure de musique, une heure d’apéro, la première heure à consommer sans modération !

C’est le quartet du saxophoniste Olivier Piot qui inaugurera ce premier Afterwork le 30 janvier. 

En pratique

Adhésion passionné : 20€. Offre un accès à tarif réduit aux concerts et un accès gratuit aux conférences Jazz story et Vinyle social club et aux scènes ouvertes Jam session. Un concert gratuit et surprise sera proposé en seconde partie d’année (fév/juin 2026). L’adhésion passionné donne accès à un tarif préférentiel sur les concerts hors les murs organisés avec l’AJMI au Chêne Noir et à La Garance. 

Adhésion pass : 5€ tarif plein / 2€ tarif étudiant. L’adhésion pass est obligatoire pour assister aux conférences Jazz Story, Vinyl Social Club et aux scènes ouvertes Jam Session

Billetterie

L’adhésion n’est plus obligatoire pour vos venues à l’AJMI sur les concerts de saison. Elle reste cependant nécessaire pour avoir accès aux conférences et scènes ouvertes. 

18€ plein tarif 
14€ tarif adhérents passionnés 
10€ tarif réduit (étudiants, CRR Grand Avignon, intermittents, allocataires RSA et France Travail, personnes en situation de handicap) 
5€ Pass Culture (national & Avignon) et Patch Culture (Avignon Université) 

AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Pas intra-muros, dans le centre historique d’Avignon, mais au-delà de cette frontière géographique et sociale, au sud des remparts, au coeur des quartiers populaires de Monclar & Champfleury, que les 39 musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence (ONAP) donneront le 1er concert de la saison le vendredi 26 septembre prochain.

« Inclusif et festif », voilà la façon dont Debora Waldman, directrice musicale et cheffe de l’orchestre présente ce premier rendez-vous avec les Avignonnais. Elle qui est née au Brésil, a grandi en Israël, a habité en Argentine, est venue se perfectionner au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, est devenue assistante du chef d’orchestre Kurt Masur à l’Orchestre National de France (à La Maison de la Radio et de la Musique à Paris), avant de prendre la direction de l’ONAP à Avignon en septembre 2020.

Des concerts pour tous

Impliquée dans la transmission, l’accès du plus grand nombre à la culture et à la musique ce langage universel, elle est là quand l’Orchestre Régional Avignon-Provence reçoit, grâce à Roselyne Bachelot alors Ministre de la Culture, le label d’orchestre « national. » Depuis le début de son mandat, plus de 50 000 auditeurs ont assisté à ses concerts et ils ont touché plus de 20 000 personnes qui jusqu’alors n’y allaient jamais, grâce à son implication dans les quartiers, aux associations et aux animateurs sociaux.

Alexis Labat, le directeur général de l’ONAP a d’ailleurs cité ce fameux ‘Requiem’ de Mozart donné fin-juin à l’Opéra d’Avignon en présence de sourds et malentendants. « Une prouesse émouvante, une expérience forte et unique grâce au chant des signes qui a touché un public qui n’était jamais allé à un concert auparavant. »

Les musiciens de l’ONAP étaient à l’affiche des Chorégies d’Orange pour le concert symphonique de Bernard Lavilliers mais aussi pour le ciné-concert ‘Fantasia’. Ils ont aussi joué au Festival de piano créé par René Martin à La Roque d’Anthéron en 1981, à Uzès, aux Baux-de-Provence, au Domaine de Coyeux à Beaumes-de-Venise. En tout, plus de 100 concerts en un an.

Debora Waldman, qui a été en France la 1re femme cheffe d’un orchestre national en région, a recruté une quinzaine de musiciens et musiciennes qui font le lien avec les anciens. Pour la saison prochaine elle a invité de jeunes chefs du monde entier à Avignon, la vénézuelienne Glass Mancano, le turinois Federico Santi, le marocain Omar El Jamali.

Les concerts à venir

« La force de la musique, c’est la diplomatie. C’est le contraire de la politique », dit-elle en souriant. Et elle présente le programme de la saison prochaine, ‘Italia ! De Vivaldi à Fellini’ le 18 octobre, « De la musique baroque, de Sicile, de films de Nino Rota, des grands airs d’opéras » avec l’accordéoniste Théo Ould.

Le compositeur en résidence Fabien Cali proposera une ‘Ode à la nuit’ le 24, union impossible entre ‘Le Prélude et La mort d’Isolde’ de Wagner et ‘La Nuit transfigurée’ de Schoenberg, inventeur du dodécaphonisme. A la mémoire du Génocide Arménien perpétré par la Turquie en 1915, le 29 novembre, la violoncelliste Astrig Siranossian jouera du Kahatchatourian, du Brahms et un ‘Adagio’ du musicien turc Fazil Say.

Au programme également, le 22 janvier ‘Noëmi Waysfeld chante Barbara’, en février ‘La musique des âmes’, en hommage aux 80 ans de la Rafle du Vel d’Hiv avec en récitante Julie Depardieu.. En avril, le 17, Jean-François Zygel proposera une improvisation sur « son » Beethoven à lui. Et le 19 juin, pour clore cette saison 2025-26, la plus grande des symphonies de l’histoire de la musique, la 9ème de Beethoven avec son fameux Hymne à la Joie de Beethoven, hymne de l’Union Européenne, symbole de cette programmation de Debora Waldman qui finira son mandat en 2026 et nous quittera donc avec ce feu d’artifice, ce bouquet final de générosité, de paix et de fraternité.

De son côté, Frédéric Roels, le directeur de l’Opéra Grand Avignon a rappelé les temps forts de la saison qui se profile. ‘DonGiovanni’ de Mozart en octobre prochain avec Armando Noguera dans le rôle-titre, ‘Falstaff’ de Verdi en janvier, ‘Turandot’ en mai et ‘La belle Hélène’ en juin.

« La musique est là pour créer de la valeur humaine », a conclu Debora Waldman.


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10 ans ça se fête encore en famille, et la famille des fidèles spectateurs avignonnais était présente pour les quatorze avant-premières  proposées depuis le 28 mai pour fêter les 10 ans du théâtre Artéphile.

La plaquette du Festival incite à l’amour, avec son cœur rose bonbon prêt à devenir une bouche rieuse et son chaton craquant (à moins que ce soit un chiot?). Le titre en anglais ne nous laisse pas indifférent : All we need, tout ce dont nous avons besoin. Et la réponse est évidente pour la directrice Anne Carbaye, nous avons besoin d’amour : d’amour filial, amical, amoureux et aussi de l’amour de l’autre et de soi-même.

Tout vivre, pourvu qu’un jour, de détresses en caresses, on se love

Belle formule d’Anne Carbaye qui a été une évidence au fur et à mesure de la construction de la programmation. Dans cette « bulle de création contemporaines », le texte est roi, les mots s’imposent et à la lecture des textes reçus, des auteurs suivis, l’amour a pris sa place dans chaque création dont les avant premières étaient pour certaines réellement une première. 

L’amour en fil rouge

Sur les quatorze spectacles proposés, dix sont des créations. On parlera du couple et de la famille avec ‘Malaga’, du désir dans le couple ‘Avec plaisirs’, de la sexualité des personnes en situation de handicap ‘Toutes les autres’, des aidants familiaux avec ‘Le voyage d’hiver’ de la difficile adolescence ‘Une peau plus loin’ ou ‘Au nom du père, du fils et de Jackie Chan’ succès du Off 2024,  des réseaux sociaux et de l’invisibilité des femmes à un certain âge  ‘Celle que vous croyez’, de l’amour filial avec ‘Mon père cet arabe’, ‘Léviathan’ un spectacle dansé sur les violences sexuelles.On fera une incursion historique avec ‘Avant l’orage’ ou dans une très libre adaptation d’Ivan Illich de Tolstoï avec ‘Rip’, dans l’Art avec ‘Le Plancher’ On retrouve aussi un succès du Off 224, ‘Le choeur des femmes’ , au cœur d’un service gynécologique. Le Jeune Public n’est pas oublié avec un tendre spectacle de marionnettes ‘Jeu’. 

La journée OFFicieuse, solaire et joyeuse du 13 juillet

Des OFFicieuses plutôt officielles puisque trois spectacles sont programmées en cette journée en lieu et place de lectures et présentations de projets comme les années passées. Choisis pour des raisons artistiques et humaines, Layla Darwiche et Fouad Darwich conteront de belles histoires initiatiques et solaires accompagnées de musique live, puis place en soirée au groupe NIHN de Minouche Briot pour un concert électro pop onirique.

Du 5 au 26 juillet. Relâche les dimanches 6, 13 et 20. 10 à 21€. Artéphile. 5bis – 7 rue Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. 


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Ils sont désormais deux à co-présider les Musicales du Luberon, festival né en 1989 : Patrick Canac et Laure Kaltenbach, qui avait initié le Forum d’Avignon en 2007 au Palais des Papes. « Ce n’est pas seulement parce que c’est une femme et qu’elle est plus jeune que nous avons fait ce choix, mais parce que nous devons pérenniser ensemble les Musicales », explique-t-il.

La co-présidente précise alors les quatre axes de développement de la manifestation : « Proposer des concerts toute l’année, pas seulement en été, mais au printemps, à l’automne et pour Noël. Être itinérant dans les villages en plus de Ménerbes, innerver ce territoire jusqu’à Bedoin, en incluant Apt, Lacoste, Les Taillades et sa carrière, Bonnieux et Gordes. Autre obligation : la qualité avec des artistes de renommée internationale au programme et enfin aller chercher de nouveaux publics, plus jeunes pour renouveler la fréquentation et la conforter. L’an dernier, 900 enfants des écoles ont assisté aux concerts, ils s’en souviendront sans doute toute leur vie et on a semé des petites graines pour l’avenir. »

Le programme pour 2025

Patrick Canac passe en revue les concerts 2025, à commencer le 6 juin par un hommage à Jessye Norman, la soprano qui avait chanté La Marseillaise dans une magnifique robe tricolore le jour de l’anniversaire du bicentenaire de la Révolution, le 14 juillet 1989 sur les Champs-Elysées, à l’issue du défilé mémorable de Jean-Paul Goude. « Elle a sublimé  Wagner, Gerschwin, des gospels, du baroque et là c’est Marie-Laure Garnier qui chantera. » Le 9 juin, carte blanche à la pianiste virtuose Celia Oneto Bendaïd pour des partitions de Chopin, Bizet, Ravel et d’une jeune compositrice, Camille Pépin, née en 1990. Le 8 juillet, il sera question des ‘Secrets du langage musical’ de Couperin, Scarlatti, Schubert, Beethoven à Wagner et Verdi avec Eric Breton.

Les 11 et 12 juillet, une transciption hors-norme des fameuses ‘Variations Goldberg’ de Bäch pour trio violoncelle (Xavier Philippe), violon (Guillaume Chilemme) et alto (Manuel Vioque-Juddé). Le 16, Place de l’Horloge à Ménerbes, hommage à Antonio Vivaldi avec ‘Soupirs vénitiens’ dirigés par Andrea Marcon qui a fait ses débuts à la Scala de Milan avant de jouer dans les plus grands festivals de la planète, Aix-en-Provence comme Salzbourg. Le 21, dans le majestueux Théâtre des Carrières des Taillades, ‘Les duos’ de Haendel avec l’Ensemble Arcangelo créé par Jonathan Cohen et l’un des contre-ténors les plus suaves de sa générations, le britannique Iestyn Davies. Autre style, novateur, le 29 juillet, le duo de pianistes André Manoukian & Jean-François Zygel, ‘Duel d’improvisateurs’, clavier à 4 mains, horizons différents, où ‘Bäch peut croiser Coltrane, le jazz ou Debussy’. Un concert qui sera capté par France TV.

Les Musicales du Luberon se poursuivent en automne avec le 12 septembre ‘Notturno’, duo piano (David Bismuth) et violon (Eva Zavaro) pour des oeuvres de Mozart, Fauré, Ravel et Debussy). Le 27 à la Fondation Blachère de Bonnieux, récital de la lauréate du Concours des Voix de Gordes, la soprano Juliette Amirault. Le 11 octobre, ‘Mosaïk’ dans le cadre de la Biennale de la Danse d’Apt « où sera bientôt ouverte une Maison de la Culture », a précisé Patrick Merle, le conseiller départemental et vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Quant à Dominique Santoni, la présidente du Département, elle a été chaleureusement remerciée pour avoir reconduit le budget de toutes les subventions culturelles malgré la crise, elle a souligné que « le Vaucluse est une terre de culture, donc nous avons le devoir d’irriguer ce territoire, qui est partiellement rural en concerts et spectacles vivants. » Et pour Noël 2025, les ‘Fireworks’ de Haendel et en prime, en vrai, dans le ciel sera tiré un feu d’artifice, si, si !

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Les plus grands artistes se succèdent aux Musicales du Luberon

Depuis leur création, les Musicales du Luberon, d’abord initiées par le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich dans les années 70 puis présidées depuis 1989 par Patrick Canac, ont invité les plus grands noms, Dame Felicity Lott, Philippe Jaroussky, l’Avignonnais Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, Laurence Equilbey et le Choeur Accentus, les pianistes Edna Stern, Nicolas Angelich et Cyprien Katsaris, la violoncelliste sonia Wierder-Atherton ainsi que le clarinettiste Pierre Génisson et le regretté violoniste Didier Lockwood. Et elles vont continuer encore longtemps à tisser un chemin de cultures et d’émotions.

Contacts : 04 90 72 68 53


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Alors que tous les voyants sont au rouge : recul de la consommation, des surfaces de vignes et de la production mondiale qui n’a jamais été aussi basse depuis 1961 avec 225,8Mhl, soit -4,8%, l’interprofession de la Vallée du Rhône se décarcasse pour proposer des moments de partage et de convivialité dans les 21 Villages de l’AOC, de Chusclan à Visan en passant par Châteauneuf-de-Gadagne, Plan de Dieu, Roaix, Sablet, Séguret, Suze-la-Rousse et Valréas.

« Nous voulons montrer une vraie dynamique, une visibilité, une notoriété de nos vins et de nos vignes qui sont l’un des pôles d’attractivité touristiques majeurs du Vaucluse, précise Denis Alary, vigneron et coprésident de la commission ‘Promotion’ d’Inter Rhône. Puisqu’il attire des festivaliers qui consomment sur place, dans les commerces, hôtels, campings et restaurants. »

Il ajoute : « Nous avons un savoir-faire, nous respectons notre terroir, nous prenons soin des paysages, nous représentons une vraie tradition agricole et nous souhaitons partager tout cela avec le plus grand nombre. »

Florence Quiot, coprésidente de la commission ‘Promotion’ d’Inter Rhône, décline la longue liste des festivités pour « un été haut en couleurs avec les Côtes-du-Rhône. » Il débutera le samedi 10 mai par le Live sur le parvis du Palais des Papes avec bar à cocktails, stands de dégustations, food-trucks et animation musicale. La Maison des Vins accueillera du 4 au 26 juillet le Bar à vins, pendant tout le festival d’Avignon et chaque soir une vingtaine de vignerons proposeront leurs productions et parleront de leurs vins et des cépages qui contribuent à leur assemblage en chai.

D’autres soirées sont prévues à Plan de Dieu qui fêtera son AOC Village le 20 juin. De son côté, Visan mettra l’accent sur le rosé le 7 juillet. Sablet proposera une plage avec de vrais palmiers et 32 cuvées le 13 juillet, Vaison Voit et Boit rouge le 21 juillet. Sainte-Cécile organisera la Fête du rosé le 3 août, Roaix vient de rénover sa Place aux vins et accueillera 11 appellations le 5 août.

Sophie Lescure, responsable de la communication de l’interprofession, Denis Alary et Florence Quiot, coprésidents de la section ‘Promotion’ des Côtes du Rhône à Inter Rhône. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Des rendez-vous en Vaucluse… mais pas que !

D’autres rendez-vous sont prévus hors Vaucluse. À Saint-Andéol, dans la Drôme, le 3 mai seront dégustés des magnums qui ont été immergés par des spéléologues dans une grotte souterraine pendant un an. Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde en 1992, comparera avec des bouteilles qui, elles, ont vieilli en cave à l’air libre. Au programme, à Lyon, Rhône in white le 16 juin avec le vin blanc en vedette même s’il ne représente que 7% de la production totale des Côtes du Rhône. Suivra le Lyon Street Food Festival du 25 au 29 juin avec 120 chefs étoilés dans la capitale de la gastronomie française. L’an dernier ils avaient attiré 52 000 visiteurs, en 2025 ils tablent sur 60 000 participants. Jazz à Vienne est aussi une occasion de visibiliser les vins des Côtes du Rhône, notamment les appellations septentrionales les plus réputées comme Condrieu, Cornas, Côte-Rôtie, Saint-Joseph et Saint-Péray. Ce festival, organisé entre le 26 juin et le 11 juillet, prévoit 250 concerts, invite un millier de musiciens et il est fréquenté par 200 000 amateurs. 

Enfin, les Compagnons des Côtes du Rhône ont mitonné les Estivales le 7 juin, la Grande tablée sur le Chemin de Halage, en face du Pont d’Avignon avec 200 convives le 27 juin et enfin le Ban des vendanges le 30 août qui se déroulera sur la Barthelasse, puisque le jardin du Rocher des Doms est en travaux.


Un Feydeau explosif, un David Murray inédit, une exposition locale : belle semaine au Théâtre du Chêne Noir d’Avignon

Will Smith, Artus, Patrick Fiori, Cloclo, rock fest, Positiv festival ou encore MMA… Le Théâtre Antique d’Orange va en voir de toutes les couleurs cet été, du mois de mai jusqu’à fin septembre 2025. Le maire Yann Bompard, entouré des représentants du service des fêtes municipal, de Spectacul’Art, de Sud Concert notamment, a listé toutes les propositions faites aux Orangeois et aux touristes.

Et il y en a pour tous les goûts, tous les âges et toutes les bourses puisque la plupart des fêtes en ville seront gratuites, comme ‘La fête de la famille’ le 17 mai qui accuille près de 10 000 personnes dans le centre de la Cité des Princes, parents – enfants – grands-parents ou ‘La java du cochon’, le 31 mai qui avait attiré 30 000 personnes l’an dernier, qui totalise une centaine de stands et de food-trucks, une forme de gastronomie populaire avec la participation notamment des Disciples d’Escoffier. Cette année on a aussi ajouté le 24 mai une soirée avec les élèves du Conservatoire pour mettre en avant les talents des jeunes musiciens orangeois.

Les 6 et 7 juin à 21h, hommage à Cloclo. Après Florent Pagny et France Gall pour les 20 ans de ‘Spectacul’Ar’, son fondateur Vincent Fuchs propose 2h de show sur le chanteur aux 70 millions de disques vendus, avec danseurs, musiciens, effets spéciaux, batucada et 4 000 choristes, « une soirée XXL de dance-floor », a-t-il dit dans le Vaucluse, avant l’Accor-Arena à Paris. Le 14 juin, grâce au patron de la Base Aérienne d’Orange-Caritat, le colonel Hugues Fouquet, concert de Musique de l’Air à 20h 30. Et n’oubliez pas les 28 et 29 juin, les deux jours de meeting aérien et de démonstrations de la Patrouille de France, avec les as de la voltige aérienne au-dessus de la BA 115. ‘Musique en fête’ aura lieu autour du 20 juin, avec une retransmission en direct et en prime-time sur les antennes de France TV et de France Musique. Autre style du 26 au 29 juin avec les 30 ans du l’Orange Jazz Festival gratuit également.

Artus, l’humoriste et réalisateur du fameux P’tit truc en plus au cinéma sera au Théâtre Antique le 15 juillet à 21h. Autre star, Will Smith les 31 juillet et 1er août, dans le cadre de ‘Positiv Rock’. L’acteur, scénariste, producteur et rappeur qu’on a vu dans la série Le Prince de Bel Air ou Men in Black viendra pour la 1ère fois à Orange.

Le groupe ‘Le Condor’ créé par Jean-François Gérold il y a 25 ans, viendra le 8 août, après Arles, avec ses 18 musiciens pour fêter son anniversaire. Pour les amateurs de testostérone, boxe et MMA les 11 et 12 août, ‘The Voice’ le 30 août et enfin Patrick Fiori le 6 septembre.

Et aussi tout l’été, les Mardis du Parc Gasparin en juillet et août, les concerts de la Place Clémenceau, les Jeudis d’Orange dans les rues et places du centre historique, ‘Positiv Festival’ à la mi-août avec notamment Amélie Lens, Argy, Nico Moreno au théâtre antique à 18h mais aussi Natasha St-Pierre le 4 juillet, ‘Bernard Lavilliers symphonique’ le 24 juin. De son côté, ‘L’Odyssée Sonore’ est prévue comme les autres années, pendant tout le mois de mai. 

L’an dernier le programme de la municipalité a attiré 240 000 spectateurs, nombre d’Orangeois et des milliers de festivaliers venus du monde entier. Un record à battre cet été !

Les organisateurs des différentes manifestations de cet été autour du maire d’Orange. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

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