Pour la 6e édition de son opération ‘Le cinéma anime le débat’, l’AIST 84 propose une projection gratuite du film ‘Caméra Café, 20 ans déjà’.
Ce rendez-vous est organisé par l’Association interentreprises pour la santé au travail du Vaucluse (AIST 84). Il vise à proposer « avec légèreté mais sans détour, un regard éclairant sur l’évolution du monde du travail, la transformation des relations professionnelles, la question du harcèlement et les mutations des dynamiques sociales en entreprise ».
Prévention sur grand écran Pour cela, la structure de santé au travail accompagnant plus de 9 000 entreprises soit 100 000 salariés sur le bassin de vie d’Avignon, va projeter le jeudi 12 juin à 18h30 au cinéma Pathé Cap-Sud le film ‘Caméra Café, 20 ans déjà’ sorti en 2024. Une comédie grinçante, avec notamment Bruno Solo dans le rôle d’Hervé Dumont et Yvan Le Bolloch dans celui de Jean-Claude Convenant, qui jette un regard aussi drôle que lucide sur l’évolution du monde du travail, les relations humaines au bureau et les trajectoires professionnelles à travers les années.
Cette séance gratuite sera ensuite suivie d’un débat animé par le Dr Ceccarda Fornaciari, médecin du travail à l’AIST 84 et Jean-Philippe Matz, psychologue du travail à l’AIST 84.
Après une première diffusion le mois dernier à l’Isle-sur-la-Sorgue, le documentaire ‘La vie de Lise’ moult fois primé à travers le monde revient en Vaucluse avec une avant-première programmée ce vendredi à 20h30 au cinéma le Rivoli à Carpentras.
Produit par Studio One, agence de production audiovisuelle basée à Carpentras, ce documentaire de 52 minutes a été réalisé par Thierry Jourdan et Svitlana Bahaieva-Jourdan. Il raconte l’histoire de Lise, malvoyante, qui grâce à la Fondation Frédéric Gaillanne de chiens guides pour enfants aveugles situé à l’Isle-sur-la-Sorgue va voir sa vie entièrement bouleversée.
Sortir devient de plus en plus difficile « Lorsqu’elle a 18 mois les parents de Lise apprennent qu’elle est atteinte d’une tumeur sur le nerf optique qui la rends malvoyante, explique le synopsis de ce documentaire de 52 minutes. Aujourd’hui Lise à 12 ans et malgré toutes les souffrances physiques et morales, les chimiothérapies, les rendez-vous médicaux endurées depuis, elle continue sa vie. Elle aime jouer du piano, faire du sport, ses animaux de compagnie, et bien sur ses parents Angélique et Julien, Julie et Éline ses deux grandes sœurs et ses amis. Lise reste toujours positive et souriante. Ceux qui la connaissent l’appellent : Le rayon de soleil. Son entourage le confirme, elle est dynamique, très active et courageuse. »
7 prix, 5 nominations, en compétition dans 8 festivals actuellement : ‘La vie de Lise’ croule sous les récompenses. Découvrez le teaser de ‘La vie de Lise’.
« Bien que ses limitations physiques l’empêchent d’avoir une vie identique aux enfants de son âge, elle ne baisse rarement les bras. Avec l’aide sa canne blanche sa sœur Éline l’accompagne quotidiennement au collège, dans une classe est aménagée exclusivement pour elle. Deux AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap) Donovan et Justine l’aide à lire et déchiffrer ce qu’elle est incapable de voir. Ils confirment que c’est une très bonne élève, avec un caractère bien trempé et surtout très attachante. » Mais que cela soit pour aller faire les courses, faire du sport, rencontrer ses amis, ses déplacements hors du domicile familial la rendent casanière et solitaire. Ces accompagnements quotidiens lui pèsent. Malgré son jeune âge et ses problèmes de santé, Lise rêve d’être plus indépendante, et autonome, d’acquérir plus de liberté.
Réglys, le rayon de soleil de la Fondation Gaillane Elle apprend alors qu’il existe dans le Vaucluse la fondation Frédéric Gaillanne. Première école d’éducation de chiens guides en Europe exclusivement destinée aux enfants aveugles et malvoyants âgés de 12 à 18 ans qui vient de célébrer ses 10 ans, cette Fondation éduque et offre ensuite gratuitement ces chiens guides aux enfants déficients. Avec le soutien de ses parents Lise décide de s’inscrire sans plus tarder à cette formation. Durant une année Lise participe à plusieurs stages et passe toutes les étapes d’apprentissage avec succès. Grâce à sa maturité et son sérieux, à 13 ans elle devient l’une des plus jeunes maîtresse de chien-guide d’Europe. Ce nouveau compagnon devient son ticket de liberté dans cette nouvelle vie. Malgré la peur légitime de sa mère de la laisser s’émanciper avec la seule compagnie de son chien Réglys. Lise rejoint son l’école sans l’aide de ses proches. Lise et Réglys sont inséparables et forme un binôme très actif et complice. Sans plus aucunes craintes Lise et Réglys sont à présent capable de vivre leur vie. Avec un soupçon de tristesse, et d’espoir, ses proches et le corps médical s’interrogent alors sur son avenir de femme, imaginant la vie de Lise atteinte de cécité totale d’ici quelques années.
Lise et Réglys à la fin de la première projection vauclusienne de ‘La Vie de Lise’ il y a quelques jours à l’Isle-sur-la-Sorgue.
« Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».
Frédéric Gaillanne, président fondateur de la Fondation Gaillanne
Une cascade de récompenses A ce jour ‘La vie de Lise’ a obtenu 7 récompenses comme meilleur film documentaire : en France au Brittany International Film Festival, au Cannes World Film et au Ciné Paris Film Festival mais aussi aux Etats-Unis (Hollywood Blvd Film Festival et au Cult Movies) International Film Festival) ainsi qu’en Inde (2 11 17 International Film Festival et Tamizhagam International Film Festival). Il a été également finaliste au Film Festival de Bristol en Angleterre et à l’ARFF de Paris, demi-finaliste au San Francisco Arthouse Short Festival, au Capital Filmmaker Festival Berlin et au Courage Film Festival en Allemagne, et a nominé au Montréal Independent Film Festival. Le film vauclusien apparaît enfin actuellement dans 8 Sélections officielles à Paris, New-York, Tokyo, Moscou, Thessalonique en Grèce ainsi qu’en Angleterre, en Italie et au Texas. N’en jetez plus !
Echanges avec le public Par ailleurs, après les 2 projections vauclusiennes puis celle prévue à Salon-de-Provence le 15 novembre prochain à 19h30 au Cinéplanet, une quarantaine de cinémas à travers la France ont déjà répondu favorablement pour projeter dans les prochains mois le documentaire de Studio One. « Généralement les cinémas nous propose d’organiser une soirée événementielle lors de la première en la présence des célébrités parrains ou marraines de la fondation Frédéric Gaillanne, explique le réalisateur Thierry Jourdan. Mais aussi de programmer des séances jeune public auprès des écoles ainsi que des séances destinées aux déficients visuels ou personnes en situation d’handicap via une version du film en audio-description. »
Les réactions à l’issue de la première projection de ‘La vie de Lise’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Sur ce principe d’échange, les spectateurs du Rivoli pourront, eux-aussi, débattre à l’issue de la projection avec les deux réalisateurs, qui travaillent actuellement sur un autre documentaire suivant la vie d’une quinzaine de sœur de Notre-Dame de Bon Secours à Blauvac. Ils pourront échanger aussi avec Clarisse une jeune bénéficiaire de chien guide, ainsi que Chantal Roubault, co-directrice, David Arejula, directeur général de la Fondation Gaillanne, et Frédéric Gaillanne son président fondateur qui le rappelle régulièrement : « Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».
L.G.
‘La vie de Lise’. Durée : 52 minutes. Vendredi 8 novembre. 20h30. 7€ (tarif réduit : 5€). Film disponible en audio description. Cinéma le Rivoli. Carpentras
La 7e édition des Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse aura lieu sur plusieurs dates comprises entre le mercredi 15 mai et le vendredi 21 juin. Ces journées seront rythmées par des expositions, des pièces de théâtre, des projections, de journées portes ouvertes, ou encore des débats dans divers lieux du département.
Les journées de l’accès au droit en Vaucluse, organisées par le Conseil Départemental d’Accès au Droit du Vaucluse (CDAD 84) seront cette année placée sous le signe de l’ambition. Cet événement se veut un rendez-vous incontournable pour donner vie au dynamisme des point-justice du département.
L’objectif est de faire connaître aux citoyens l’accès au droit et ses acteurs majeurs, tels que les conseils départementaux de l’accès au droit, ainsi que de mettre en lumière le travail quotidien de tous ces intervenants qu’ils soient des associations, des professionnels du droit ou administrations.
Le programme
– Mercredi 15 mai : vernissage de l’exposition ‘Les symboles de la justice revisités par les enfants d’Art et Vie au tribunal judiciaire de Carpentras (25 Place Charles de Gaulle) à 15h. – Mardi 21 et Jeudi 23 mai : journées portes ouvertes pour huit classes de collégiens du Point-Justice du Pontet (1 Avenue Pasteur) de 9h10 à 11h50 et de 14h10 à 16h45. – Mercredi 22 mai : journée portes ouvertes de la Maison de Justice et du Droit d’Avignon (1 Avenue Richelieu) avec des permanences d’un avocat généraliste, d’un avocat spécialisé en droit du travail et d’un notaire de 14h à 17h. – Jeudi 23 mai : 2e édition du Festival du film judiciaire au cinéma Le Luberon à Pertuis (31 Rue Giraud) sur les dangers des réseaux sociaux avec diffusion de 6 court-métrages (Bras droit, Harcèlement scolaire, Stigmates, Harcèlement Intra Extra, Spot Harcèlement Prévention et Pris dans la toile) et une séance publique d’Un Monde de Maura Wandel à 19h (entrée gratuite sur réservation au 04 90 79 50 40). – Vendredi 24 mai : journée portes ouvertes du Point-Justice de Carpentras (35 Rue du Collège). Un procès fictif sera jouée par une classe de 4e du collège Malraux de Mazan au tribunal judiciaire de Carpentras (25 Place Charles de Gaulle). – Vendredi 24 mai : journée portes ouvertes du Point-Justice de Cavaillon (445 Avenue Raoul Follereau) de 9h à 12h et de 14h à 16h. -Vendredi 24 mai : la Maison de Justice et du Droit d’Avignon interviendra auprès d’une classe de 4e du Collège Viala. – Lundi 27 mai : rencontres des élus et visites des Points-Justice de Sault (186 rue des Péquélets, Quartier Mougne), Bédoin (301 Avenue Barral des Baux) et Malaucène (Mairie, Cours des Isnards) – Jeudi 6 juin : signature de la convention Point-Justice entre le Conseil départemental d’accès au droit et la commune de Vaison-la-Romaine. – Mardi 11 juin : conférence-débat sur le thème ‘Déconstruire les violences conjugales pour la conjointe, l’enfant et l’auteur’ de 13h30 à 16h, suivie de la pièce de théâtre Les maux bleus à Vedène. – Jeudi 13 juin : intervention auprès du jeune public suivie de la projection d’un film à la médiathèque de Malaucène. – Vendredi 21 juin : pièce de théâtre L’enfant Sauvage à Sorgues.
Santé au travail : le cinéma anime le débat
La Ville de Sorgues accueille la Fête de la science du mardi 3 au samedi 14 octobre. De nombreuses expositions seront proposées au jeune public, mais aussi des conférences et des projections, le tout sur le thème ‘Biodiversité, mon amour !’.
Ce vendredi 6 octobre, le documentaire Tresses de vie, voyage au cœur des rivières alpines réalisé par Mattia Trabucchi sera projeté à 18h30 à la médiathèque et suivi d’un débat. Ce film dévoile la biodiversité méconnue de ces rivières, mais aussi les dégradations et menaces qu’elle subit au fil du temps, notamment à cause de l’activité humaine. Une projection proposée par France Nature Environnement.
Ce samedi 7 octobre, Les Jeunes Pousses proposeront une conférence sur le thème ‘Agriculture urbaine et stratégies d’adaptation’ à 14h à la médiathèque durant laquelle les jeunes à partir de 12 ans pourront découvrir des projets tels que les fermes urbaines, les pépinières, les champignonnières, la création de jardins, ou encore l’éducation à l’environnement.
Le vendredi 13 octobre, l’association avignonnaise Semailles animera l’atelier ‘Graines de jardinier’ à 18h30 à la médiathèque et dévoilera les secrets des graines issues d’espèces reproductibles.
Le samedi 14 octobre, l’auteur, réalisateur et conseiller scientifique Jean-Baptiste de Panafieu animera la conférence ‘La biodiversité à quoi ça sert ?’ pour les enfants dès 8 ans à 10h au Pôle culturel Camille Claudel pour expliquer à quoi servent les insectes, les vers, les poissons, ou encore les oiseaux.
Les places sont limitées. Inscriptions au 04 90 39 71 33. Pour découvrir tout le programme de la Fête de la science, cliquez ici.
V.A.
Santé au travail : le cinéma anime le débat
Sur la plateforme de location d’hébergement touristique chez les particuliers Airbnb, le Vaucluse est parmi les départements français les plus sollicités. A l’approche du célèbre Festival d’Avignon, la Cité des papes va attirer de nombreux touristes. Le collectif citoyen Wocon s’est penché sur le sujet et émet une interrogation : comment ces locations affectent-elles les habitants et les quartiers d’Avignon ?
Dans sa dernière vidéo intitulée « A Avignon, Airbnb tue les quartiers ! », le collectif dénonce l’envahissement de ce type de locations et interroge sur ses effets sur les Avignonnais. Wocon signale notamment la pénurie de logements au sein de la Cité des papes, surtout l’été en centre-ville. « Doit-on se féliciter qu’Avignon soit la première destination Airbnb de Vaucluse, la sixième au classement régional, et dans le top 20 national ? », questionnent les membres du collectif.
Ce n’est pas la première fois que le collectif s’intéresse à un sujet qui touche de près les Avignonnais. Il avait notamment évoqué la Liaison Est-Ouest (LEO) dans la vidéo ‘La LEO, chronique d’une catastrophe annoncée‘, ou encore l’utilisation du vélo au sein de la Cité des papes dans la vidéo ‘Le vélo à Avignon : place au REV !‘. en ce qui concerne la dernière vidéo du collectif portant sur les locations Airbnb, elle fera l’objet d’une projection-débat ce mercredi 28 juin.
Mercredi 28 juin. 20h. Fenouil à vapeur. 145 Rue Carreterie. Avignon.
V.A.
Santé au travail : le cinéma anime le débat
Dans le cadre du Printemps des poètes, le cinéma Utopia diffusera lors d’une séance unique le documentaire « Choubaï, parler à nouveau », ce vendredi 17 mars à 17h45. La projection sera suivie d’une session questions-réponses avec le réalisateur du film, Mykhaïlo Kroupievskyï et l’artiste et traductrice, Kseniya Kravtsova.
La poésie a rarement un destin heureux dans les régimes totalitaires… Celle de Choubaï fut interdite avant même qu’elle ne rencontre son public. Réalisé par Mykhaïlo Kroupievskyï, le film documentaire « Choubaï, parler à nouveau » plonge le spectateur dans cette période dramatique. Acteurs, écrivains, peintres, musiciens et poètes, pour ce film le réalisateur réuni celles et ceux qui ont côtoyé Choubaï pour qu’ils le racontent. Entre documentaire, fiction et pièce de théâtre, le film est composé de traces qui ont appartenu à l’artiste (icônes, livres, photos, peintures). L’acteur Serghiï Ghadan incarne à l’écran le poète avec un incontestable magnétisme. Pas-à-pas, le spectateur fait connaissance avec « Grytsko » Choubaï, ses réflexions sur la nature des choses et des êtres qui dépassent largement les frontières de sa culture et de son époque.
Le cinéma Utopia propose de découvrir ce film documentaire projeté pour la première fois en France, vendredi 17 mars à 17h45. En plus de son inscription dans le cadre du Printemps des poètes, cette diffusion s’inscrit dans le long travail effectué par Kseniya Kravtsova pour faire découvrir la poésie de Choubaï aux Français, mais également aux Ukrainiens. En effet, si les enfants de Choubaï, Solomiya et Tars, sont connus du peuple ukrainien, le poète, décédé à l’âge de 33 ans, ne l’est que très peu.
Résumé : « Figure phare de la ‘génération condamnée’ en Ukraine, Ghryghoriï Choubaï est une étoile fugace qui a éclairé l’horizon sombre de son époque. Agé d’à peine 20 ans, Choubaï arrive à Lviv à la fin des années 60. Sa poésie inspire la jeunesse et inquiète les bourgeois de la région. Il est fréquemment invité à lire ses œuvres dans les soirées, puis le couple de poètes-dissidents, Ighor et Iryna Kalynets le prennent sous leur aile. Avec ses amis, il lance alors la première autoédition du magazine littéraire et artistique ‘Skryniya’ (‘coffre’) dans lequel paraît son poème ‘Vértép’. En janvier 1972, le KGB commence une opération spéciale à l’encontre du journal. Choubaï, le couple Kalynets ainsi que d’autres représentants de l’intelligentsia ukrainienne sont arrêtés et condamnés à neuf ans d’emprisonnement. Il sera finalement relâché, mais sa vie se transforme en cauchemar. »
« Choubaï, parler à nouveau » de Mykhaïlo Kroupievskyï, séance unique le vendredi 17 mars à 17h45, à l’Utopia, 4 rue des esc. Sainte-Anne, Avignon.Durée 1h43 – VostFR.
Santé au travail : le cinéma anime le débat
Pour célébrer le Printemps des poètes, qui aura lieu du 11 au 27 mars, la Factory ouvre ses portes en solidarité aux artistes ukrainiens lors d’une soirée hommage au poète GrégoryChubaï, ce jeudi 16 mars à partir de 19h.
Initialement prévue le 6 janvier, puis reportée par manque de moyens financiers, cette soirée de soutien a pour objectif de faire connaître la culture du pays aux Français et permettre aux Ukrainiens de retrouver un peu de chez eux. Initiée par Kseniya Kravtsova, artiste plasticienne ukrainienne installée en France depuis 20 ans, et Laurent Rochut, directeur de la Factory, cette soirée est également l’occasion de faire en sorte que l’Ukraine ne soit pas réduite à son malheur actuel.
Intitulée « Dire, se taire et dire à nouveau », cette soirée rendra notamment hommage au poète Ukrainien Grégory Chubaï disparu à l’âge de 33 ans. Devenu chef de file de la poésie underground ukrainienne dans les années 70, ses textes seront interdits par les agents du KGB avant même qu’il ne soit connu des milieux littéraires. Pour faire découvrir son œuvre au plus grand nombre, Kseniya Kravtsova assura la lecture des poèmes en français et en ukrainien.
La soirée se poursuivra par un échange avec Svitlana Smirnova et Matthieu David, respectivement réalisatrice et chef-opérateur du documentaire « We are soldiers ». Le film, projeté à la suite de la session d’échange, suit le parcours de trois combattants ukrainiens volontaires, blessés au front lors de la guerre contre la Russie et les séparatistes du Donbass. Représentant trois générations, trois milieux sociaux et trois régions différentes, Dmytro, Anatolii et Oleksii se rétablissent à l’hôpital militaire de Kiev et essaient de penser à l’avenir.
https://www.youtube.com/watch?v=TqemKlPbpCY
Le concert reporté au mois de juillet
Cette soirée devait également accueillir Solomiya et Tars Chubaï, les enfants du poète, pour un concert de chants traditionnels ukrainien, mais malgré l’appel aux dons, notamment relayé dans nos pages, la somme nécessaire à leur venus n’a pas pu être récoltée à temps. Cependant, grâce à un important soutien d’Arsud, présidé par Michel Bissière, le concert est reporté au mois de juillet, durant le Festival d’Avignon. Cette nouvelle date permettra une meilleure visibilité des artistes. Contacté par notre rédaction, Kseniya Kravtsova explique que d’autres initiatives devraient se greffer à celle-ci.
Jeudi 16 mars à partir de 19h au Théâtre de l’Oulle, 19 place Crillon, Avignon. Billetterie solidaire en cliquant ici.
Le film, qui sera projeté à 18h30, sera suivi d’un débat à 20h30 avec le docteur Pierre Souvet, président de l’association ‘Santé environnement France‘, Denis Lairon, chercheur spécialisé en alimentation méditérranéenne, ainsi que Samantha Chauvin, éleveuse de volailles et administratrice du collectif ‘Sauve qui poule‘. La discussion se poursuivra ensuite à la Micro-Folie d’Apt.
Vendredi 27 janvier. 18h30. 6€. Cinéma Le César. Rue Scudéry. Apt
V.A.
Santé au travail : le cinéma anime le débat
Lifesize Plans, c’est un showroom qui projette au sol les plans de vos projets en taille réelle pour vous permettre de vous projeter et d’apporter des modifications avant construction. Arrivée tout droit de l’Australie, l’entreprise ouvre sa première franchise dans le monde à Avignon. Un projet porté par Florian Di Vito, accompagné de sa famille.
Pas de mur, de plafond ni de sol. Pourtant, c’est bien dans une maison que l’on a l’impression d’entrer grâce au plan projeté au sol. Un plan en taille 1, c’est-à-dire en taille réelle. C’est la prestation que propose Lifesize Plans, implanté à Avignon depuis quelques jours seulement.
Le principe est de projeter des médias, cela peut être une image, une vidéo, de la musique ou autre, sur trois écrans géants. Celui situé au sol fait 450m² et est géré par 12 vidéoprojecteurs, il permet la projection d’un plan d’architecte en taille réelle. Sur un pan de mur, un écran de 6x4m, et sur un autre, un écran incurvé de 13x5m, qui permettent de projeter le rendu du plan en 3D.
Née à Sydney en Australie en 2018, la startup Lifesize Plans a décidé de s’exporter dans le monde et d’ouvrir plusieurs franchises. La première se situe à Avignon. D’autres devraient voir le jour au cours de l’année 2023. Le projet avignonnais, c’est Florian Di Vito qui en est à l’origine. Cet Avignonnais de naissance, qui a été restaurateur pendant plusieurs années, a décidé de tout quitter pour lancer Lifesize Plans Avignon.
« L’idée est née pendant le confinement. »
Florian Di Vito
Un soir, durant le premier confinement en 2020, Florian se poste devant l’équivalent australien de l’émission ‘Qui veut être mon associé ?’. Nommée ‘Shark Tank’, cette émission télévisée suit des entrepreneurs qui tentent d’obtenir des fonds pour leurs produits ou leurs sociétés auprès d’investisseurs. C’est en visionnant cette émission que Florian Di Vito découvre Lifesize Plans. De là naît l’idée de créer une franchise en France, et plus particulièrement à Avignon.
Un projet familial
Pendant deux ans, le Vauclusien organise des réunions hebdomadaires avec les directeurs australiens qui, au départ, sont frileux quant à la localisation que propose Florian. « Avignon est un carrefour, il y a énormément de passages, explique-t-il. Il y a un gros potentiel qui est difficile à percevoir pour les étrangers qui préfèrent généralement s’exporter dans de plus grandes villes comme Paris ou Marseille. » Après plusieurs mois de persuasion, les Australiens sont convaincus, Florian se lance, accompagné de sa famille.
« Avignon est une ville qui rayonne bien au-delà de ses frontières et qui présente énormément de potentiel. »
Florian Di Vito
« J’ai vendu mon restaurant, j’ai tout plaqué pour ouvrir Lifesize Plans Avignon avec mes parents et ma compagne », ajoute l’Avignonnais. Au moment où le projet germe dans la tête de Florian, ses parents sont à la retraite. Son père ayant travaillé dans le bâtiment pour le passé, il était évident pour lui de l’incrure dans ce projet. « On s’est dit qu’on allait essayer de l’implanter en France et nous voilà deux ans plus tard », conclut-il.
« On accueille les professionnels qui utilisent des plans d’architecte et on vend des créneaux horaires d’utilisation du showroom », explique Florian Di Vito. Ainsi, une fois la prise de rendez-vous faite, les clients se rendent au showroom à Avignon accompagnés de leur architecte ou de leur constructeur. Ainsi, ils peuvent se projeter dans leur futur bien, que ce soit une maison, un appartement, ou un commerce, et ils peuvent modifier les plans en direct. « Il est très difficile de se projeter dans l’espace et les volumes quand on voit son plan au format A3 », développe le directeur de la franchise avignonnaise.
« Lifesize Plans n’est pas là pour remplacer les professionnels qui proposent des plans, mais pour les compléter. »
Florian Di Vito
Il est possible de projeter tout ce qui relève de la construction et de l’aménagement : du studio à la villa, en passant par le salon professionnel, l’agencement de bureaux ou d’un commerce, tout ce qui est du domaine public tel que les hôpitaux, les crèches, les aéroports. Les possibilités sont bien nombreuses. Pour pousser encore plus loin l’idée de se projeter, LifeSize Plans Avignon met à disposition du mobilier sur roulette (lit, commode, table, etc) pour pouvoir faire l’agencement à l’intérieur et permettre de voir tous les défauts et les corriger en amont de la construction. C’est notamment très pratique pour les petits espaces où une porte qui s’ouvre vers l’extérieur au lieu de l’intérieur peut s’avérer gênante, pour savoir où placer le mobilier pour ranger ses vêtements, et bien d’autres inconvénients qu’on ne perçoit pas forcément sur un simple plan.
En plus du mobilier réel, l’entreprise propose deux options plus poussées : Lifezise Reality et Lifesize Design. La première permet de visualiser le plan de son futur bien avec du mobilier en hologramme grâce à la réalité virtuelle. La seconde, elle, va encore plus loin, et permet de voir le futur bien avec ses cloisons en 3D en noir et blanc. Il est possible également d’effectuer une consultation avec un /architecte d’intérieur qui va faire tout ce que le client souhaite sur le rendu 3D comme les couleurs, les textures, et bien plus, et ainsi, se projet à 100%.
« La construction d’une maison ou d’un commerce, c’est la chose dans laquelle chacun va investir le plus d’argent au cours de sa vie. »
Florian Di Vito
Investir en amont pour éviter les pertes d’argent inutiles en aval
LifeSize Plans Avignon travaille uniquement sur rendez-vous. Florian Di Vito établie un devis en fonction des plans qu’il reçoit en amont. Le prix, quant à lui, est facturé selon la taille du plan mais aussi le temps passé dans le showroom. Le prix de départ est de 700€/h.
Si cela semble être un gros coût, les prestations de Lifesize Plans sont en réalité un investissement qui, in fine, évite la perte d’argent inutile. « Ca va éviter qu’après construction, on doive casser un mur qui nous gêne, sans parler de la plomberie et de l’électricité qui peuvent passer dans ce mur, qui vont devoir être relocalisées et qui, par conséquence, vont engendrer davantage de frais », développe Florian Di Vito.
Une franchise, trois régions, une infinité de projets
« Lorsqu’on achète une franchise, on achète un territoire », explique l’Avignonnais. Ainsi, Lifesize Plans Avignon couvre trois régions : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Cela signifie qu’il ne peut pas y avoir de franchises Lifesize Plans concurrentielles sur ce territoire.
Ainsi, Lifesize Plans Avignon compte bien se développer un maximum pour attirer tous les professionnels du Sud-Est, et plus encore. Florian Di Vito envisage d’ajouter une partie événementielle au projet plus tard, avec des lancements de produits, des anniversaires, des défilés de mode, et bien d’autres choses. « Il faut penser à cet endroit comme un tableau blanc », conclut-il.