3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Ce vendredi 26 janvier, élus de Cavaillon et de Vaucluse, chefs d’entreprises, employés et représentants du Marche d’intérêt national (Min) de Cavaillon se sont réunis pour la cérémonie de présentation des vœux de ce dernier. L’occasion de revenir sur l’année 2023 et d’évoquer les projets pour 2024, mais aussi d’adresser un mot aux agriculteurs.

Au petit matin, le parking visiteur du Min de Cavaillon est déjà plein. La cérémonie de présentation des vœux va débuter, tout le monde se précipite à l’intérieur. « C’est un plaisir de vous retrouver dans ce lieu où, habituellement, nos travailleurs de la nuit croisent nos travailleurs de la journée », a commencé par dire Benoît Mathieu, président du Min.

Pour rappel, le Min de Cavaillon comptabilise 90 producteurs, 11 grossistes et 700 acheteurs, mais aussi 30 tonnes de fruits et légumes échangés par an et 75% de produits français. Depuis sa création en 1965, le lieu ne cesse de se réinventer, d’innover et d’investir. Une tendance qui ne devrait pas s’inverser en 2024.

Une action basée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Innovation, investissement et territoire. Ce sont les trois mots qui devraient définir les prochains mois. « Au Min de Cavaillon, nous avons de nombreux projets : on développe un écosystème divers et complémentaire au marché de gros », a expliqué le président du Min. Il a d’ailleurs insisté sur les liens forts entre le Marché d’intérêt national et la mairie de Cavaillon et la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, notamment, qui permettent la mise en place de ces projets.

« 2023 a été une année de prudence mais d’ambition, 2024 sera une année de transformation. »

Benoît Mathieu

De nombreux projets ont été aboutis en 2023 comme la sécurisation de l’entrée du site, la rénovation des bureaux, ou encore l’accueil de bon nombre de manifestions incontournables de la ville de Cavaillon. 2024 devrait poursuivre sur cette voie avec d’autres projets tels que : piétonnisation, végétalisation, poursuite de la stratégie de développement durable, mise en place de bornes de recharge électrique et d’un distributeur de fruits et légumes, transformation de la petite halle, accueil des fêtes foraines de Cavaillon, et bien d’autres.

Un mot pour les agriculteurs

Le Min est un lieu qui met en lumière la production française et locale. « On ne peut pas faire cette cérémonie sans avoir un mot pour nos amis les agriculteurs », a déclaré Benoît Mathieu. Il a assuré que lorsque les producteurs viennent vendre leurs fruits et légumes dans l’un des Marchés d’intérêt national de France, ils sont sûrs de leur redistribution.

« Cette crise doit nous rappeler l’essentiel : le travail d’un agriculteur est de nourrir l’Homme. »

Gérard Daudet

« L’actualité de ce début d’année démontre encore une fois que le Min, et plus largement le monde agricole sont au cœur des enjeux de notre société », a ajouté Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Comment évoquer l’agriculture à Cavaillon sans mentionner le fameux melon ? « 2024 sera-t-il l’année du Melon de Cavaillon et de son potentiel IGP ? C’est tout ce que l’on souhaite, ce sont nos agriculteurs qui pourront jouir des bénéfices de ce signe d’identification », a conclu le maire de la ville.

©Vanessa Arnal

Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

A l’occasion de la 2e édition des journées portes ouvertes du Conseil national de la refondation ‘Notre école faisons-la ensemble’, 7 382 projets ont été déposés en France dont 47 en Vaucluse.

Faire émerger dans le cadre de concertations locales des initiatives nouvelles de nature à améliorer la réussite, le bien-être des élèves et à réduire les inégalités, tel est l’objectif de la démarche pour ‘faire notre école ensemble’, explique le Conseil national de la refondation (CNR) dont le volet éducation a été lancée à la rentrée 2022.

« 31 % des écoles et établissements ont manifesté une intention de concertation, plus de 7 380 projets pédagogiques ont été déposés par les équipes éducatives dont près de 2 600 bénéficient d’ores et déjà d’un accompagnement dédié humain et financier », complète Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

« Les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat. »

« Aujourd’hui, le CNR Éducation est une réussite : plus de 18 000 écoles et établissements ont témoigné un vif intérêt pour la démarche, précise pour sa part Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Un tiers de nos lycées professionnels et polyvalents portent actuellement des projets. »

En tout, 844 967 élèves sont concernés directement par la mise en œuvre des premiers projets validés par les commissions académiques dans le cadre de cette démarche dont les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat.

A ce jour en Vaucluse, 126 établissements scolaires ont entrepris une réunion de concertation ayant débouchée sur le dépôt de 47 projets pour le département. Un chiffre qui s’élève à 60 pour la Gard, 208 pour les Bouches-du-Rhône, 34 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 26 pour la Drôme et 32 pour l’Ardèche.

L.G.


Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

L’association d’entrepreneurs Luberon & Sorgues Entreprendre vient de tenir son Assemblée générale ordinaire aux Taillades. L’occasion de faire un bilan de l’année 2022 et de présenter les projets pour l’année 2023.

L’association d’entrepreneurs aux 194 adhérents a organisé en tout 21 rencontres l’année dernière, que ce soit des visites d’entreprises, des journées d’informations, ou encore des rendez-vous thématiques. Ces rencontres ont rassemblé plusieurs centaines de participants qui ont pu échanger et se nourrir des compétences de chacun, notamment pour les groupes Industrie, Bâtiment et Énergie qui ont participé à des rencontres qui ont eu lieu dans les locaux de Théus Industries, Rousselot, Mayoly Spindler, Hydrosol, PNB ou encore Froid Palombi.

Les entrepreneurs ont pu découvrir de nombreuses entreprises et associations vauclusiennes telles que Le Café’Tronik, Le Village, Brun de Vian Tiran, en 2022, et Kookabarra et Bijouseat récemment. Plusieurs matinées de conseils et expertises ont eu lieu pour mieux accompagner les très petites entreprises (TPE) et les petites ou moyennes entreprises (PME) du territoire. Des événements pour accompagner les entreprises dans leur communication ont également eu lieu. C’est sans oublier l’événement du réseau Sorgues et Entreprendre : Parlons Ca$h, dont la 6ᵉ édition a eu lieu à Naturalys en septembre dernier et qui a rassemblé 200 personnes.

Les prochaines rencontres des entreprises

Cette année, le groupe Industrie se donnera rendez-vous au Coq Noir à l’Isle-sur-la-Sorgue le 25 mai et à Proroch à Maubec le 28 juin, et il bénéficiera d’une formation Référent énergie les 6 et 7 juin. Le groupe Bâtiment aura un rendez-vous spécial Matériauthèque. Quant au groupe Énergie, il abordera plusieurs thèmes cette année tels que les bornes électriques, la sobriété énergétique, ou encore les indicateurs et régulation de l’énergie.

Pour ce qui est des visites, pour le moment aucune date n’a été fixée mais seul celle de l’ASA du Canal Saint Julien est au programme. D’autres rendez-vous autour de la communication auront lieu ainsi qu’autour de la cybersécurité. La 7ᵉ édition de Parlons Ca$h, pour laquelle les inscriptions sont déjà possibles, aura lieu le 6 juin prochain dans les locaux de Cerip à Robion sur le thème ‘Les nouveaux rapports au travail / Quelles (r)évolutions pour l’entreprise ?’

Le projet de matériauthèque

Si la coopération interentreprises a été plus qu’importante en 2022, elle est toujours à l’honneur en 2023. Depuis 2020, Luberon & Sorgues Entreprendre travaille avec l’association vauclusienne L’Envol pour la création d’une matériauthèque. Ce projet est au stade de montage du statut juridique et devrait être en activité l’année prochaine.

Cette matériauthèque devrait permettre l’identification des matériaux et éléments, l’aide à la dépose sélective, le tri, la réorientation vers des filières de recyclage, la revente des matériaux et éléments. Elle devait également engendrer l’organisation de diverses formations autour du réemploi de matériaux. Les objectifs sont d’apporter une solution aux professionnels du bâtiment quant à la nouvelle règlementation et aux clauses sociales, insérer des personnes éloignées de l’emploi et les qualifier dans des métiers en tension, mais aussi recruter et former le personnel encadrant à la dépose sélective.

Un projet photovoltaïque

Au cours de six séances collectives d’1h30, chaque entreprise participante devra mobiliser un chargé de projet qui va progressivement et méthodiquement élaborer la stratégie de l’entreprise, en lien avec sa hiérarchie, avec l’aide de l’expert-accompagnateur qui donne la méthode, précise les informations à réunir, et indique les interlocuteurs à solliciter selon les besoins. L’expert-accompagnateur réalise les visites techniques, les études de dimensionnement technico-économique, et produits les livrables individuels.

L’objectif de ces séances et de ce parcours mutualisé photovoltaïque et de mutualiser et réduire les coûts, échanger des bonnes pratiques, mais aussi de gagner du temps. La coopération interentreprises sera ainsi toujours de mise.

Des services communs aux entreprises

En 2023, Luberon & Sorgues Entreprendre souhaite également développer des services mis en commun pour les entreprises tels que le covoiturage entre le domicile et le lieu de travail afin d’économiser mais aussi de réduire les émissions de CO2, grâce à l’application Karos.

Plusieurs entreprises s’y sont déjà mises comme Aroma-Zone, Théus Industries, Saint-Gobain, Florette, Rousselot et Mayoly Spindler. Depuis le 4 janvier 2023, plus de 5000 trajets ont été effectués en covoiturage via l’application. Cette initiative ainsi que les autres projets de Luberon & Sorgues Entreprendre sont à l’image des valeurs que prône l’association d’entrepreneurs, à savoir : réseau, partage, convivialité, mutualisation, bonne humeur, dynamisme et savoir-faire.


Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Jeudi 16 mars à Cadenet s’est tenu la 25ème Assemblée Générale de Vélo Loisir Provence. L’occasion pour les adhérents et les partenaires de l’association de se réunir et présenter les actions réalisées en 2022, les projets en cours et à venir.

La journée a commencé par une mobilisation des élus avec les interventions de M. Brabant, maire de Cadenet et conseiller communautaire de Cotelub, M. Courtecuisse, vice-président Agriculture et Tourisme Durable du parc naturel régional du Luberon, ainsi que Mme Samat, vice-présidente conseil départemental du Var. André Berger, président de Vélo Loisir Provence a confirmé l’intérêt croissant des collectivités et des usagers à la pratique du vélo, tant pour un usage touristique que pour les déplacements au quotidien, nécessitant une adaptation des territoires traversés pour mieux servir sa population. Des discours qui marquent l’ambition de continuer à développer et structurer l’offre vélo sur les territoires du Luberon et du Verdon.

Un nombre d’adhérents en augmentation

Lors de la présentation du bilan des actions menées en 2022, on retiendra que l’association œuvre au développement et à l’entretien des itinéraires cyclables sur les territoires des parcs naturel régionaux du Luberon et Verdon, en collaboration avec de nombreuses collectivités. L’association a vu également son nombre d’adhérents croître, composant ainsi un réseau de professionnels du tourisme de plus de 220 structures.

L’année a aussi été marquée par une participation de l’association à plus de 40 évènements, au niveau local ou national, afin de promouvoir un mode de déplacement doux dans le Luberon et le Verdon, dans trois types de discipline : le vélo en mode loisir, le VTT, mais aussi le Gravel. Enfin, des missions d’accompagnement et de coordination ont été réalisées dans le but de développer des itinéraires cyclables en région Sud. Des projets qui confirment les 25 ans d’expertise de l’association dans le domaine du développement de la mobilité douce.

La volonté de continuer à promouvoir un tourisme durable

En 2023, de grands projets se dessinent pour l’association Vélo Loisir Provence, comme la création d’un lieu dédié au vélo en Luberon pour sensibiliser les populations locales à la pratique du vélo ou encore la réalisation d’un vélo reportage dans les parcs naturels régionaux du Luberon et du Verdon avec Jérôme Zindy, vélo-reporter.

De nombreux évènements sont aussi attendus pour les professionnels du réseau et le grand public (animations, ateliers réparation, salons, forums…) cette année avec toujours la volonté de continuer à promouvoir un tourisme durable autour de la pratique du vélo.

J.R.


Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Ils sont 21 partenaires à avoir signé la charte de coopération de Vaucluse ingénierie. Fonctionnant comme une sorte de ‘guichet unique’, ce nouveau service impulsé par le Conseil départemental de Vaucluse entend capitaliser sur les savoir-faire de ses partenaires pour orienter les collectivités, et notamment les plus petites, afin qu’elles trouvent les meilleurs conseils pour réaliser leur projets.

« Pour une petite commune, mener un projet cela peut quelquefois ressembler au parcours du combattant, reconnaissait lucide Violaine Démaret, préfète de Vaucluse lors de la signature de la convention de partenariat de Vaucluse ingénierie. Les élus ne savent pas ainsi vers qui ils peuvent se tourner pour les réaliser. Vaucluse ingénierie doit permettre de les orienter vers les bons dispositifs, les miens (ndlr : en l’occurrence ceux de l’Etat), mais aussi ceux des autres. Vaucluse ingénierie c’est notre capacité collective de permettre à nos élus de concrétiser leurs projets. »

« Notre capacité collective de permettre à nos élus de concrétiser leurs projets. »

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse

Impulsé par le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse ingénierie a pour mission d’accompagner les communes et les intercommunalités dans leurs projets, depuis la phase de réflexion et le premier diagnostic, jusqu’à leur réalisation concrète.
« Il s’agit d’un nouvel outil destiné aux maires pour identifier les besoins des communes dans le cadre de leur dossier d’aménagement, d’identifier les leviers et les contraintes de leur projet, de travailler sur l’étude de faisabilité, de trouver un AMO (Assistance à maîtrise d’ouvrage)…, précise Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental. Dans ce cadre, les élus devront se tourner vers l’équipe de 4 personnes dirigée par Caroline Leuret dont le rôle sera de faire le relais avec les services du département. »

Comment ça marche ?
Pour solliciter Vaucluse Ingénierie tout élu local ou agent d’une collectivité missionné par un élu, peut transmettre une demande par courriel à l’adresse vaucluse.ingenierie@vaucluse.fr, ou passer un appel au 04 90 16 14 15.

Un membre de l’équipe de Vaucluse Ingénierie recontacte alors le demandeur pour définir précisément le besoin afin d’y répondre au mieux.

En fonction de la nature de la demande, Vaucluse Ingénierie répond selon trois modalités :
▪ en traitant la demande directement,
▪ en sollicitant l’appui d’un service du Département qui dispose des compétences adéquates,
▪ en faisant appel à un ou plusieurs des experts de son réseau de partenaires, œuvrant dans les domaines de l’ingénierie publique sur le territoire vauclusien.

Jacqueline Bouyac, présidente du Parc naturel régional du Mont Ventoux, signe la charte de coopération de Vaucluse inégénierie sous les yeux de Dominique Santoni, présidente du Département, et Violaine Démaret, préfète de Vaucluse.

Un premier niveau de conseil gratuit
A la suite de la prise de contact, le premier niveau de conseil est gratuit. Vaucluse Ingénierie propose ensuite un accompagnement, après des échanges avec les partenaires du réseau. La proposition portera alors sur le choix de l’opérateur, la méthodologie et l’estimation des coûts, selon la tarification de l’opérateur. Au final, la nouvelle structure s’engage à proposer un accompagnement personnalisé, dans la durée, jusqu’à la concrétisation du projet.
« L’idée c’est d’accompagner les maires dans leur projet alors que l’on s’aperçoit que tout est compliqué pour faire quoi que ce soit, poursuit la présidente du Département. Surtout pour les petites communes. En effet, nous nous sommes rendu compte que certaines d’entre elles ne consomment pas les crédits qui leur sont alloués alors qu’elles ont parfois du mal à boucler leur budget car elles n’arrivent pas à monter les dossiers. »
A ce jour, la mission de Vaucluse ingénierie est d’accompagner principalement les collectivités dans les domaines de la revitalisation des centres-villes, de l’aménagement urbain, des équipements publics, de l’économie du territoire, de la revitalisation commerciale, de l’aménagement paysager, du logement, de la santé, de la voirie, du vélo, du tourisme, de la lecture, du patrimoine ainsi que l’ingénierie financière.

Le tout, en s’appuyant sur les savoir-faire des partenaires de Vaucluse ingénierie (voir liste ci-dessous en fin d’article).

« C’est la somme de ces projets qui fait avancer le Vaucluse. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Une trentaine de projets déjà dans les tuyaux
« Le principe c’est d’accompagner ces communes en proposant un service qu’elles n’auraient pas les moyens de se payer, insiste Dominique Santoni. L’autre avantage, c’est que nous aurons connaissance du projet dès le départ. Cela nous permettra d’aller chercher des financements croisés notamment auprès de la Région ou bien de l’Europe. »
A ce jour, les équipes de Vaucluse ingénierie accompagne déjà des projets tels que la création d’un gîte d’étape pour cyclotouristes et randonneurs, une maison de santé, un bistrot de pays, l’aménagement d’une place de village, une aire de co-voiturage, la reconversion et la réhabilitation de bâtiments anciens ou d’une friche urbaine, la création de logements en locatif et en accession à prix abordable ou bien encore l’engagement d’une démarche de participation des habitants autour des richesses patrimoniales d’une commune.
« En tout, une trentaine de projets sont déjà suivis par Vaucluse ingénierie, se félicite la présidente du Département. C’est la somme de ces projets qui fait avancer le Vaucluse. »

Contact Vaucluse ingénierie : vaucluse.ingenierie@vaucluse.fr ou 04 90 16 14 15

Les 21 partenaires signataires de la charte de coopération
En tout, 21 partenaires ont signé le protocole de coopération de Vaucluse ingénierie. Ces derniers s’engagent ainsi à se mobiliser pour répondre aux divers besoins des communes et EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale). Il s’agit :
▪ du Département de Vaucluse,
▪ de l’Etat,
▪ de la Société publique locale (SPL) Territoire Vaucluse,
▪ du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de Vaucluse,
▪ de Solidaires pour l’habitat Vaucluse – Soliha,
▪ de l’agence Vaucluse Provence attractivité (VPA),
▪ de Grand Delta Habitat,
▪ de l’Association des maires de Vaucluse (AMV),
▪ de l’Etablissement public foncier régional (EPFR) Paca,
▪ de l’Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (Aurav),
▪ de l’Agence départementale d’information sur le logement de Vaucluse (Adil),
▪ du Parc naturel régional du Luberon,
▪ du Parc naturel régional du Mont Ventoux,
▪ du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS),
▪ du Syndicat d’énergie Vauclusien,
▪ du Syndicat mixte de défense et de valorisation forestière (SMDVF),
▪ de la Banque des Territoires,
▪ de la Chambre des métiers et de l’artisanat de région,
▪ de la Chambre du commerce et de l’industrie de Vaucluse,
▪ de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse,
▪ du Centre de gestion de Vaucluse,
▪ et la délégation régionale Paca CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale).


Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Le vendredi 27 janvier dernier, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon a organisé sa cérémonie de présentation des vœux pour l’année 2023. L’occasion de revenir sur les projets effectués ces dernières années et d’évoquer ceux à venir.

Investir. C’est le maître-mot du Min de Cavaillon concernant ses futurs projets et ceux déjà effectués. C’était la première cérémonie des vœux pour Benoît Mathieu, président du Min depuis fin 2020 car il n’y en a pas eu les deux dernières années. Et pour cette première, le président a commencé par rappeler les chiffres clefs du marché.

« Si nombreux que soient les projets, les futurs seront plus nombreux. »

Benoît Mathieu

Le Min de Cavaillon, c’est 90 producteurs, 11 grossistes et 700 acheteurs, mais aussi 30 tonnes de fruits et légumes échangés par ans et 75% de produits français. Etalé sur 27 hectares, le Min ne cesse de se moderniser depuis sa création en 1965 : nouvelle déchetterie pour un meilleur tri des déchets en faveur de l’environnement, refonte des outils numériques, etc. Le marché souhaite mêler terroir et modernité pour favoriser son attractivité.

Les projets à venir

Plusieurs projets devraient voir le jour d’ici quelques mois tels que l’installation de distributeurs de pizzas, de distributeurs de fruits et légumes, ainsi que de bornes de recharge électrique. Le marché va également bénéficier de travaux au niveau de ses bureaux administratifs, et également sur le parking des visiteurs qui devrait accueillir des ombrières équipées de panneaux solaires. Si le Min de Cavaillon est déjà l’un des sites qui produisent le plus d’énergie grâce aux panneaux, l’objectif serait de produire 5 millions de kilowattheure d’ici 2030. Un objectif en bonne voie puisque la production augmente d’année en année avec un record battu en 2022.

« L’attractivité passe par les investissements des entreprises du Min. »

Benoît Mathieu

Le Min procède également à des travaux au niveau de son entrée, afin d’offrir une meilleure sécurisation du site, mais aussi de meilleures conditions de travail, notamment pour les agents de sécurité la nuit. Ainsi, le marché investit pour un meilleur accueil de ses employés, du public, mais aussi des entreprises. « Quand on discute et travaille ensemble, ça fonctionne », a ajouté le président du Min. Le marché, qui permet plus de 1000 emplois direct sur le site et plus de 3000 emplois indirects, prévoit donc d’investir davantage dans des outils de productions adaptés afin d’accueillir de nouvelles entreprises et améliorer la production de celles déjà présentes.

Davantage d’événements professionnels et tout public

Comme pour les années précédentes, le Marché d’intérêt national de Cavaillon va s’aligner au département de Vaucluse qui élabore un véritable accompagnement de la production de la filière agricole à travers divers événements. Le Min accueille notamment la célèbre Foire de Cavaillon, les Journées nationales de l’agriculture, ou encore les Journées nationales du don agricole, et bien d’autres événements.

Pour la 2ème année consécutive, le Min de Cavaillon ouvrira ses portes aux particuliers au lancement de la saison du melon. De nouveaux salons verront également le jour en 2023. « Le Min est une pépite de l’économie locale, s’est enthousiasmé Gérard Daudet, maire de la ville. Hormis le parc des expositions, c’est un lieu unique en Vaucluse pour accueillir des événements comme des salons. » Le Min de Cavaillon est donc engagé vers un chemin vertueux, et il compte poursuivre cet effort en continuant de travailler avec les autres marchés d’intérêt national de France.


Min de Cavaillon : 2024 sera portée sur l’innovation, l’investissement et le territoire

Après deux premières années très positives, l’Observatoire de la langue et de la culture provençales, situé à Cheval-Blanc dévoile déjà les grandes lignes de sa feuille de route pour 2023-2024, afin de faire davantage rayonner la langue provençale, mais aussi les autres langues régionales.

Les membres du Conseil des représentants des langues et cultures provençales viennent de se réunir afin d’établir ensemble les grandes lignes de projets communs pour 2023 et 2024. Quatre axes de travail se dégagent de cette réunion, autour desquels plusieurs événements seront organisés au fil des mois :

-En premier lieu il y aura la réalisation d’une étude scientifique portée par un laboratoire universitaire pour déterminer précisément le niveau de pratique des trois langues appartenant à la région linguistique du Sud-Est : le provençal, le nissard et le gavot. Les résultats de cette étude devraient permettre d’établir comment dynamiser la pratique des langues régionales, notamment au niveau des jeunes publics.

-Les membres du Conseil ont ensuite évoquer les premières Assises des langues et cultures régionales en avril prochain, qui réunira l’ensemble des acteurs travaillant pour le maintien et la dynamique de la langue provençale.

-L’Observatoire de la langue et de la culture provençales souhaite également créer une pièce de théâtre basée sur le 120ᵉ anniversaire du Prix Nobel reçu par Frédéric Mistral pour son œuvre Mirèio en collaboration avec le Théâtre du Chêne Noir et le metteur en scène Gérard Gélas. Ce projet, bien qu’il ait été initié par l’Observatoire, sera porté par l’ensemble des membres du Conseil consultatifs.

-Enfin, la Fédération Fédération Folklorique Méditerranéenne propose d’élaborer un apprentissage des langues régionales par le chant.

V.A.

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