19 octobre 2025 |

Ecrit par le 19 octobre 2025

Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

Alors que l’année 2025 touche à sa fin, le marché immobilier vauclusien semble encore chercher son second souffle. Dans un climat marqué par l’attentisme, les chiffres du 3ᵉ trimestre révèlent pourtant des signaux encourageants : Les délais de vente se raccourcissent, les compromis repartent à la hausse et les prix se stabilisent. Si le marché avance à petits pas, il avance tout de même. C’est en synthèse ce que dévoile une étude de l’observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants.

Entre prudence et frémissement : Un climat d’attente… mais des chiffres qui redonnent de l’air.
En Vaucluse comme ailleurs, l’ambiance générale est à la prudence. Selon l’Observatoire Interkab, 45 % des agents immobiliers indépendants anticipent une stabilisation du marché pour la fin d’année, contre 33 % qui redoutent une dégradation. Seuls 22 % entrevoient une amélioration. Pourtant, les données de terrain nuancent ce sentiment de flottement : Le délai moyen de vente passe à 116 jours, soit -28 jours par rapport au trimestre précédent. Le volume de compromis signés progresse de +8 % (et même +14 % depuis le T1 2025). Le nombre de biens en vente diminue de 4 %, une première depuis deux ans. Les prix restent stables, avec une très légère baisse nationale de -1 %. En clair : le marché se remet en mouvement, lentement mais sûrement.

Copyright L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

Vendeurs attentistes, acheteurs rationnels : l’équilibre est fragile
En Vaucluse, les professionnels décrivent un jeu de patience : 1 vendeur sur 2 hésite encore à passer à l’action. Près de 30 % se disent inquiets de ne pas parvenir à vendre. Mais 20 % gardent une vraie confiance. Du côté des acquéreurs, la prudence est également de mise : 9 agents sur 10 estiment que le climat politique et économique freine les projets d’achat. Seuls 40 % constatent un retour des acheteurs sur le terrain. Et surtout, 70 % notent une baisse des budgets d’acquisition par rapport à 2024, en raison de la hausse des taux et de l’érosion du pouvoir d’achat

« Aujourd’hui, un vendeur sur deux attend… mais pendant ce temps, les acheteurs eux, attendent une baisse des prix. Résultat : ça piétine. »

Olivier Bugette, CEO de La Boîte Immo

Biens énergivores : lente décrue mais dynamique engagée
Autre enjeu de taille : les logements classés F ou G au DPE (diagnostic de performance énergétique), souvent plus difficiles à vendre. Dans le Vaucluse, ces biens représentent une part non négligeable du parc. Bonne nouvelle, malgré leur profil peu attractif, leurs délais de vente reculent de 26 jours, leur taux de casse (transactions abandonnées) diminue, et les compromis signés augmentent de +8 %. Mais leurs prix continuent de baisser légèrement (–2 %).

Copyrght L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

PACA : une région contrastée, à la relance encore timide
Sur l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la situation reflète en partie celle du Vaucluse, avec toutefois quelques spécificités : Les compromis en recul malgré une demande toujours réelle. Contrairement à la tendance nationale, où les compromis signés progressent, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur enregistre un recul de –8 % sur le trimestre. Un chiffre qui interroge, dans une région pourtant très attractive, entre mer, montagne et soleil. Mais là encore, ce sont les conditions de financement qui pèsent lourd : les acheteurs doivent composer avec des taux d’intérêt élevés et des prix au m² souvent supérieurs à la moyenne nationale.

Des stocks enfin en baisse
Après deux ans de hausse continue, les stocks de biens à vendre diminuent également en Paca— signe que les biens les plus adaptés trouvent preneurs plus rapidement, ce qui pourrait inciter les vendeurs à revoir leur stratégie. Avec une marge moyenne de –3,3 %, la région reste relativement ferme sur les prix. À Nice, par exemple, elle descend même à –3,2 %, illustrant une tension encore forte sur les produits recherchés.

En résumé, vers un nouveau cycle ?
En Vaucluse, le marché immobilier avance lentement mais sûrement. Les délais de vente se raccourcissent, les compromis augmentent, les stocks baissent. Un signe que la mécanique reprend, malgré un contexte encore contraint. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la reprise est plus contrastée : les volumes de vente marquent le pas, mais les fondamentaux : attractivité, stabilité des prix, baisse des stocks restent solides. Si l’on ne peut pas encore parler de rebond, on sent clairement que le marché entre dans une phase de reconstruction, à la recherche d’un nouvel équilibre. Vendeurs et acheteurs vont devoir s’adapter, négocier, et surtout… patienter encore un peu.

Source : L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo. Toute l’étude ici.

Copyright L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

Quelle est la meilleure saison pour vendre son logement ?
Printemps, été, automne ou hiver ? Si beaucoup d’agents immobiliers assurent que l’on peut vendre à n’importe quel moment de l’année, la réalité est un peu plus complexe. Car pour vendre vite et bien, mieux vaut connaître le bon timing. Décryptage saison par saison.

Printemps : la saison star pour vendre
C’est le moment préféré des vendeurs… et des acheteurs . Avec le retour des beaux jours, les projets immobiliers fleurissent. Le moral est au beau fixe, l’envie de changement aussi. Les maisons baignent dans la lumière, les jardins sont verdoyants, et les appartements profitent d’une luminosité flatteuse. Egalement, beaucoup de potentiels acquéreurs ont mûri leur projet tout l’hiver et passent à l’action dès le printemps. C’est donc une période idéale pour mettre son bien sur le marché. Attention toutefois : qui dit forte demande dit aussi forte concurrence. Les annonces affluent et pour sortir du lot, un prix juste et une estimation précise feront la différence.

Été : une période plus calme, mais stratégique
L’été rime avec vacances… et ralentissement de l’activité immobilière. Moins d’acheteurs, certes, mais aussi moins de biens en vente. Résultat : une concurrence plus faible, et donc une carte à jouer pour les vendeurs. Cela dit, il faut composer avec les visites sous forte chaleur, peu propices à la mise en valeur, surtout pour les logements mal isolés ou non climatisés. Dans ce cas, il vaut mieux privilégier les rendez-vous en fin de journée, quand la température redescend.

Copyright L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

Automne : un entre-deux selon le type de bien
À la rentrée, certains acheteurs sont encore motivés, avec une bonne dose d’énergie après les vacances. Les conditions météo restent agréables et permettent de valoriser un bien sans les excès de chaleur. Mais cette dynamique concerne surtout les petits logements : studios, T2, voire T3. Pour les grandes surfaces ou les maisons familiales, la période est moins favorable. La raison ? Les familles privilégient la stabilité en cours d’année scolaire. Mieux vaut patienter si le bien cible ce profil.

Hiver : à éviter si possible
C’est clairement la saison la moins dynamique. Les acheteurs sont frileux – au propre comme au figuré – et la météo ne joue pas en faveur des visites. Jardins en sommeil, lumières grises, journées courtes : difficile de se projeter, encore plus de tomber sous le charme. Les biens avec extérieurs : terrasses et balcons perdent en attractivité. Et la demande chute, entraînant souvent les prix avec elle. Cela dit, si le logement ne dépend pas d’un extérieur ou s’il est particulièrement bien situé, une vente reste envisageable… A condition d’être patient.

Conclusion ?
La meilleure saison pour vendre dépend du type de bien, de sa localisation… et de sa cible. Mais pour une vente rapide et au meilleur prix, le printemps reste le meilleur allié.
Source : Se loger ici.


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

La Banque de France, dans son rapport d’activité de la commission de surendettement de Vaucluse a divulgué les chiffres 2024. Le surendettement en Vaucluse accuse une hausse de 16%. Celle-ci était de 18% en 2023.

La Commission de surendettement observe la poursuite d’une hausse notable de 16% des dépôts et re-dépôts de dossiers après la hausse de 18% de l’an dernier. Une progression marquée, au regard de la moyenne française qui est de 10,8%. Ainsi, 247 dossiers sont traités pour 100 000 habitants vauclusiens.

Les re-dépôts
Le taux de re-dépôt poursuit sa baisse passant de 34,7% à 29,2%, soit une baisse de 8,2% en deux ans. C’est un taux inférieur au taux national qui est de 35,9% et régional de 31,3% qui s’infléchissent également.

L’endettement médian hors immobilier
L’endettement médian –hors immobilier-, en Vaucluse, progresse légèrement et atteint 18 448€ contre 18 388€ en 2023, tout en se maintenant sous l’endettement médian régional en légère hausse, passant de 19 830€ à 19 302€ mais placé au-dessus de l’endettement médian national de 17 447€, chiffre qui était de 16 898€ en 2023.

Moins de 1 000 dossiers déclarés recevables
Près de 991 dossiers ont été déclarés recevables par la commission, chiffre en augmentation de 14,7%. Près de 89 ont été déclarés irrecevables, chiffre en hausse de 19%, tout en représentant, comme en 2023, 9,3% des dossiers traités. Ce taux est légèrement inférieur au taux régional  en progression de 8,1% à 9,5% mais supérieur au taux national de 7,8%. Près de 59% des dossiers irrecevables l’ont été pour motif d’inéligibilité.

L’insolvabilité
La part de dossiers orientés par la commission avec une capacité de remboursement négative et une absence de bien immobilier est en légère hausse passant de 45% à 46,8%, ce qui situe le Vaucluse au-dessus du taux régional de 44,5% après 44,7%.

Les dossiers de réaménagement de dette
Les dossiers déclarés recevables ont été orientés à 54,9% vers un réaménagement de dettes : 58,2% en 2023 et 44,8% vers un rétablissement personnel avec ou sans liquidation judiciaire à 37,4% en 2023. En Provence-Alpes-Côte d’Azur les rétablissements personnels sont passés de 35,7% à 42,1%.

Conciliations, effacement des dettes
La proportion des dossiers orientés vers des mesures imposées avec effacement partiel ou sans effacement baisse légèrement passant de 40,3% à 39,6%, taux inférieur au taux régional également en baisse de 42,9% à 41,8%.

Source : banque de France de Vaucluse.
Texte choisi et mis en ligne par Mireille Hurlin


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

L’application ‘Qualité Rivière’, qui recueille toutes les analyses relatives au cours d’eau français réalisées par les différentes agences de l’eau, permet de savoir l’état écologique des rivières, d’identifier les espèces de poissons présentes et de suivre la qualité de l’eau des sites de baignade.

Si les températures vont baisser après ce long épisode caniculaire, la poursuite de l’été sera tout de même propice à des activités telles que la baignade ou encore la pêche. Pour connaître l’état de santé des cours d’eau, proches de chez soi ou sur l’ensemble du territoire régional, il existe l’application ‘Qualité Rivière’ dont la nouvelle version est sortie cet été.

Cette outil se dévoile sous la forme d’une carte interactive. Il suffit d’activer la géolocalisation ou de chercher la commune que l’on souhaite pour trouver les différents cours d’eau et leurs spécificités. L’application recense l’état écologique, la présence d’invertébrés benthiques, de poissons, de diatomées et de macrophytes, la température, les nutriments, l’acidification, l’hydro-morphologie, les polluants spécifiques, ainsi que le bilan de l’oxygène.

Une application de sensibilisation

En plus d’être informative, ‘Qualité Rivière’ se veut une application pédagogique destiné à sensibiliser aux enjeux liés à l’eau et aux milieux aquatiques. Elle relaye aussi des actualités des différents cours d’eau et des informations plus générales sur les rivières. Il y a aussi un quiz ludique pour tester ses connaissances et découvrir les bons comportements à adopter afin de préserver les rivières.

12 000 stations en France, dont 400 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, permettent la centralisation de toutes ces données. Ce sont 6,5 millions de données qui sont recueillies chaque année sur l’état des milieux aquatiques sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse.

L’application est disponible sur Android et IOS.


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, lance sa campagne de recrutement pour l’année 2025 en France. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’entreprise cherche à recruter 190 collaborateurs dont 30 alternants.

Le groupe SPIE compte 19 000 collaborateurs sur plus de 300 sites, dont certains sont situés en Région Sud, et plus particulièrement en Vaucluse à Orange, Pertuis, Sérignan-du-Comtat, Sorgues, ou encore Védène. SPIE continue de se développer et, pour ce faire, lance une campagne de recrutement en France. En PACA, 190 postes sont à pourvoir dont 30 en alternance.

Au travers des six filiales du groupe, divers postes sont proposés comme technicien de maintenance, SSI (sécurité des systèmes d’information), monteur électricien, chef de chantier, conducteur de travaux, responsable d’études techniques, responsable d’affaires, architecte informatique, et bien d’autres.

« Rejoindre SPIE, c’est plus qu’un emploi : c’est l’opportunité de relever des défis techniques passionnants et de participer activement à un monde plus durable, déclare souligne Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France. Nous recherchons des personnes engagées qui souhaitent contribuer à nos côtés aux grandes transitions de notre société. »

Pour découvrir toutes les offres d’emploi et y postuler, cliquez ici.


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

La 3e édition de ‘Nettoyons le Sud’, organisée par la Région Sud, se déroulera ce samedi 26 avril dans tout le territoire. L’inscription s’effectue en ligne et les outils seront attribués aux participants le jour J.

En Vaucluse, ce sont 28 sites qui permettront aux habitants de s’inscrire à l’événement auprès des mairies, ainsi que 5 autres sites encadrés par des associations. Les regroupements sur les points de ramassages donneront lieu à un temps de collecte de déchets, précédés ou suivis par des animations : petit repas, verre de l’amitié, ateliers, jeux, concours, troc aux plantes… 

Chaque commune ou association ayant son programme, comme à Bédarrides, où le ramassage se fera depuis un paddle sur la rivière. Un écho local à l’Année de la mer en région Sud, qui met en lumière les enjeux environnementaux liés à la préservation du littoral et des fonds marins. « Dans le cadre de l’Année de la Mer, ‘Nettoyons le Sud’ ne se limite pas à une simple journée de mobilisation : c’est un message fort pour rappeler que chacun peut être acteur du changement ! Rues, forêts, plages, parcs… Chaque geste compte », déclare Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cliquez sur la carte pour accéder aux sites participants.

Objectifs à la hausse

L’an passé, 85 tonnes de déchets avaient pu être ramassées en un jour. Forte de son succès en 2024, l’opération attend cette année plus de 20 000 bénévoles sur les 400 points de collectes dans toute la région. L’objectif à atteindre ? Ramasser 100 tonnes de déchets, soit le double de ce qui avait été collecté lors de la première édition il y a deux ans par 10 000 participants. 

L’opération annuelle ‘Nettoyons le Sud’ prolonge le vaste programme de réduction des déchets de la Région ‘Zéro déchet plastique en stockage d’ici 2030’ qui, depuis 2017, permet de tripler la quantité de plastique collecté. Ce programme comprend une charte signée par 356 acteurs (collectivités, entreprises, écoles), le réseau ‘ReMed zéro plastique’ ayant collecté 354 tonnes de déchets depuis 2019, l’appel à projets ‘Ensemble pour une nature zéro déchet plastique’ avec 72 structures (3,5 millions d’euros depuis 2017), et enfin, l’appel à projets ‘Vrac et Consigne’ soutenant 18 projets pour la consigne des emballages réemployables (plus d’1 million d’euros investis depuis 2023).

A.R.C 


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

En 2025, le groupe Socotec, acteur majeur des services de TIC (Testing, Inspection, Certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie, cherche à recruter 80 collaborateurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Avec 14 000 collaborateurs à travers le monde, Socotec se présente comme le spécialiste de la durabilité du bâti, de la transition environnementale et de la transition énergétique. Afin d’accompagner son développement, le groupe recrute 1 500 collaborateurs en France en 2025, dont 80 en région PACA, qui compte déjà 450 collaborateurs répartis dans 21 agences locales.

Le groupe, qui possède deux agences vauclusiennes à Avignon et Bollène, cherche des managers et directeurs d’agences, des commerciaux, des ingénieurs de la construction et de l’immobilier durable, des spécialistes Énergie & Énergies décarbonées et renouvelables, des techniciens et contrôleurs du bâtiment, ou encore des formateurs dans les domaines de la santé / sécurité. En tout, 80 postes en apprentissage, en CDD ou bien en CDI sont à pourvoir en Région Sud.

Un environnement de travail épanouissant

Socotec prône une qualité de vie au travail optimale pour ses employés. Le groupe est engagé depuis 3 ans dans la démarche ‘Great Place To Work’. Douze pays, dont la France, sur les 26 impliqués en 2024, ont obtenu la certification.

Depuis 2019, Socotec forme ses collaborateurs grâce à son centre de formation d’apprentis (CFA). Le groupe ambitionne de former 200 professionnels chaque année d’ici 2026. Les apprentis peuvent ainsi rester dans l’entreprise à l’issue de leur formation et évoluer au sein de celle-ci. Socotec assure engager 95% de ses collaborateurs en CDI et favoriser la diversité et l’égalité des chances en milieu professionnel.

Pour découvrir les postes à pourvoir et candidater, cliquez ici.


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

Chaque année, l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs Altares/GSC publie ses chiffres sur le nombre de chefs d’entreprises ayant perdu leur emploi en région. En 2024, 682 entrepreneurs vauclusiens sont concernés, soit +1,6% par rapport à l’année précédente.

Le nombre de chefs d’entreprise s’étant retrouvés en situation de « chômage » augmente chaque année et a atteint un niveau record en 2024 (depuis la création du baromètre en 2015) pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et sa voisine l’Occitanie.

Forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire de PACA

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs révèle que 6 243 chefs d’entreprise de la Région Sud ont perdu leur emploi en 2024, soit une hausse de +19,5 % sur un an. Cela signifie que plus de 17 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région. Un niveau record depuis la création du baromètre en 2015.

« Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. »

Hervé Kermarrec, président de l’association GSC

Et cette augmentation, elle concerne les six départements de la Région, avec une très forte augmentation du taux de chômage chez les chefs d’entreprise des Alpes-de-Haute-Provence (+34,2%), des Bouches-du-Rhône (+25,9%) et du Var (+24%), une forte augmentation dans les Hautes-Alpes (+11,2%) et les Alpes-Maritimes (+14,7%). En Vaucluse, ce taux a augmenté de seulement +1,6%. Si cette augmentation semble moindre, 682 entrepreneurs vauclusiens sont tout de même concernés par une perte d’emploi en 2024, contre 671 en 2023.

©Altares/GSC

Les petites entreprises de la région sont les plus touchées

Sans grande surprise, ce sont les petites entreprises qui subissent le plus de difficultés. Près des trois quarts des entrepreneurs de la Région Sud en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE (Très petite entreprise) de moins de 3 salariés. L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi dans la région est de 48,3 ans. Ce constat soulève la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors. »

« Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025, explique Thierry Millon, directeur des études Altares. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

Les secteurs les plus fragiles

Parmi les secteurs dont les chefs d’entreprise sont les plus touchés par la perte d’emploi, on trouve la construction, notamment en raison de la hausse des prix des matériaux. 1 790 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+41,5 %), en particulier dans le bâtiment. Le commerce, notamment le commerce de détail, est lui aussi touché avec 1 360 entrepreneurs de la région qui ont perdu leur emploi (+16,4%) en 2024.

Les secteurs de l’hébergement, restauration et débits de boissons, et des services aux entreprises sont eux aussi fragilisés, avec, en regroupant les deux secteurs, 1 762 entrepreneurs qui se sont retrouvés en situation de chômage.

©Altares/GSC

Et en Occitanie ?

Nos voisins occitans observent les mêmes tendances qu’en Région Sud, avec un niveau de perte d’emploi record depuis la création du baromètre en 2015 pour les chefs d’entreprise en 2024. 5 500 entrepreneurs sont concernés, avec une forte augmentation en Ariège (+32,1%) et dans les Pyrénées-Orientales (+24.4%). Sur les 13 départements de la région Occitanie, seul un a vu une amélioration, l’Aveyron avec une baisse de -7,5%.

Le Gard, quant à lui, observe une hausse de +6,4%, soit 635 dirigeants qui se sont retrouvés en situation de « chômage. »

©Altares/GSC

Comme en PACA, près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés. Les secteurs les plus touchés sont les mêmes, à savoir la construction, le commerce, l’hébergement, restauration et débits de boissons, ainsi que les services aux entreprises.

©Altares/GSC

Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

Une vauclusienne succède à un vauclusien : Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse succède à André Bernard à la présidence de la Chambre régionale d’agriculture. Elle a été élue mardi 11 mars avec une majorité absolue au 1er tour avec 34 voix devant le Varois Max Bauer, représentant de la Coordination rurale, qui a remporté 6 voix, tandis que trois votes blancs complétaient la session.

Georgia Lambertin a, dans son discours, évoqué ce qui lui est cher : ‘L’ouverture et le rassemblement’, l’agricultrice est aussi très tournée vers l’innovation et la pédagogie. Mercredi 19 mars aura lieu l’élection de la Chambre d’agriculture France et de son bureau national.

Georgia Lambertin est présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse depuis 2019. L’agriculture en Vaucluse représente 12 700 emplois (1re place en Paca) ; 5 210 exploitations ; 1,017 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel ; 1er producteur de cerises (9 161 tonnes), de raisin de table (22 394t) et d’essence de lavande (260t) ; 2e producteur de pommes (164 183t) 1re spécialisation : la viticulture avec 3 080 domaines, 50 900 ha, 1,7Mhl de vin…


Immobilier en Vaucluse : le marché retient son souffle

Le Groupe La Poste vient de nommer Isabelle Lherbier Déléguée régionale en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle succède à Christine Bord Le Tallec qui occupait le poste depuis 2016 et qui devient déléguée régionale en Occitanie.

En devenant la première entreprise publique à obtenir la qualité de « société à mission », la Poste s’est engagée à contribuer au développement et à la cohésion des territoires, favoriser l’inclusion sociale, promouvoir un numérique éthique, inclusif et frugal, œuvrer à l’accélération de la transition écologique pour tous. Des missions auxquelles va prendre part Isabelle Lherbier qui vient d’être nommée Déléguée régionale du Groupe en région PACA.

« Consciente des défis et opportunités propres à notre territoire, je suis attachée à renforcer la coopération entre La Poste et ses partenaires institutionnels et économiques pour favoriser un développement durable et inclusif. »

Isabelle Lherbier

La nouvelle déléguée régionale représente le Groupe dans la région auprès des autorités de l’État, des collectivités territoriales, des publics institutionnels et des représentants des milieux socio-économiques. La délégation régionale coordonne l’action de La Poste et de ses branches sur le territoire pour accompagner les projets autour des transitions écologiques, numériques, démographiques et sociales.

Isabelle Lherbier évolue au sein du Groupe La Poste depuis 1995. En 2011, elle a participé à la création de La Poste Mobile en tant que Directrice Commerciale Nationale, poste qu’elle a occupé pendant 7 ans. De 2018 à 2020, elle a été Directrice Nationale des Services Clients de La Banque Postale avant de gérer les relations stratégiques et les partenariats de la branche Grand Public et Numérique de La Poste en tant que Directrice des Relations Opérateurs Publics et Privés jusqu’en 2024.

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