20 mai 2024 |

Ecrit par le 20 mai 2024

Plus de 6000 entreprises de Paca soutenues par Bpifrance en 2023, dont 765 vauclusiennes

Le jeudi 4 avril dernier, Nicolas Magenties, directeur régional Bpifrance, a présenté le bilan d’activité 2023 de la banque publique d’investissement française pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un bilan très positif puisque la structure a accompagné plus de 6 000 entreprises de la région (hors création d’entreprise), dont 765 sont en Vaucluse.

Bpifrance, c’est sept métiers : le financement, la garantie, l’innovation, la création, l’internationale, l’accompagnement, et les fonds propres. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la banque publique d’investissement est représentée par 141 collaborateurs étalés dans trois agences à Nice, à Marseille où se situe la direction du réseau Sud, et à Avignon.

2Md€, c’est le montant que représente le soutien de Bpifrance apporté aux 6 000 entreprises de Paca en 2023. En plus de ces entreprises, on comptabilise près de 14 000 porteurs de projets, 451 sociétés accompagnées à l’export, 251 qui ont été investies en fonds propres, et 245 qui ont été accompagnées dans leur accélération.

©Bpifrance

L’innovation et la transition écologique, au cœur des axes stratégiques de Bpifrance

2023 a été marquée par deux axes stratégiques : l’innovation et la transition écologique et énergétique des entreprises. L’innovation a enregistré un nouveau record de soutien avec le déploiement de France 2030 par Bpifrance, qui vise à rattraper le retard industriel français, investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique, à hauteur de 230M€ sur l’année 2023 en région Paca (+27%). Ce soutien s’est notamment traduit par le financement de projets stratégiques, la montée en puissance des appels à projets sectoriels et l’accélération du déploiement des nouveaux dispositifs en faveur de l’industrie.

La transition écologique et énergétique des entreprises a, elle aussi, observé un réel soutien. 52M€ de Prêts Climat ont été accordés en région Sud. Bpifrance se veut la banque du climat qui propose de nombreuses offres pour accélerer cette transition écologique, notamment la décarbonation de l’industrie en Paca. En plus du Prêt Climat, elle propose le Volontariat Territorial En Entreprise (VTE) Vert, le Coq Vert, le DIAG Eco-Flux ainsi que le DIAG Décarbon’Action.

Une activité de financement dynamique en 2023

773M€ de prêts à moyen et long terme et 576M€ d’autorisations de crédit court terme ont été accordés au bénéfice de plus de 800 entreprises de la région. Cela représente 1,3Md€ de production au total, contre 1,2Md€ en 2022. Bpifrance retrouve enfin une dynamique d’avant Covid-19. Près de 565M€ de Prêts avec Garantie qui ont été déployés en 2023 en Paca, en hausse de près de 30% par rapport à 2022. Le volume de Prêts Sans Garantie est quant à lui revenu à des niveaux plus proches de sa trajectoire historique à 208M€.

En plus de soutenir les secteurs de l’industrie, du commerce, du BTP ou encore du transport et de la logistique, Bpifrance a confirmé son soutien auprès des entreprises du tourisme, secteur d’intervention historique puisque le Crédit hôtelier a vu le jour il y a 100 ans. Près de 500 entreprises de la région ont été accompagnées dans leur développement. L’activité de court terme poursuit sur sa lancée de 2022 avec une nouvelle hausse de 22% des autorisations de crédit accordées.

©Bpifrance

L’activité de garantie a maintenu sa croissance

2023 a été marquée par une forte progression des fonds transmission et développement. L’activité de la Garantie conserve donc une dynamique de +3% en 2023 en Paca. Le montant de risque pris par Bpifrance Paca en 2023 s’est élevé à 341M€, contre 332M€ en 2022. Ainsi, 4 937 entreprises régionales ont pu bénéficier de 627M€ de prêts garantis.

La garantie permet à Bpifrance de faciliter l’accès au crédit aux TPE et PME en couvrant une partie du risque bancaire allant de 40% à 60%. Cela permet aux entreprises et les incite à prendre des risques tels que : la création, la transmission, la reprise, l’innovation, l’international, le développement, ou encore le renforcement de la trésorerie.

Les investissements en forte croissance

Près de 50M€ ont été investis en capital développement dans 11 entreprises de la région Sud. Les investissements sont donc en croissance. Une tendance aussi observée au niveau national. Bpifrance prend des participations minoritaires dans les entreprises de croissance, de l’amorçage à la transmission, le plus souvent aux côtés de fonds privés, nationaux ou régionaux.

En 2023, Bpifrance a investi ou réinvesti en direct dans 15 entreprises de la région. Aujourd’hui, elle intervient en fonds propres dans 53 entreprises de la région Paca pour un montant de 424M€.

+41% de l’activité export en 2023

Bpifrance accompagne de nombreuses entreprises de la région chaque année pour les aider à se déployer à l’international. L’activité export représente 331M€ en 2023, soit une hausse de +41% par rapport à 2022.

Les entreprises exportées ont bénéficié de l’Assurance-Crédit, de la Garantie des Cautions et Préfinancement, de l’Assurance Change, mais aussi de la Garantie des Projets Internationaux. Toutes ces offres ont observé un bon maintien d’activité en 2023 ou une croissance.

Développement du métier de l’accompagnement

Depuis 2015, 245 entreprises régionales ont intégré un accélérateur de Bpifrance, marquant une hausse de 26% par rapport à 2022. Parmi elles, 78 entreprises ont intégré l’Accélérateur Sud par risingSUD, l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud. 20 entreprises ont d’ailleurs rejoint la 6e promotion, dont trois vauclusiennes : Fert Recyclage, AMD Énergies et Helen traiteur.

De plus, l’activité de conseil a fortement augmenté (+15% par rapport à 2022) pour atteindre 319 missions de conseil réalisées par les experts Bpifrance Paca. Le nombre d’apprenants sur la plateforme digitale Bpifrance Université, lui aussi, a augmenté (+10% par rapport à 2022). Il met en lumière le succès des formations en ligne auprès des dirigeants de TPE et PME.

Plus de 7 000 entreprises créées en Paca en 2023

13 960 porteurs de projets ont été accompagnés par diverses structures de la région en 2023 et plus de 7 000 entreprises ont été créées. Ces accompagnements et créations ont été possibles grâce à l’émergence de nouveaux outils de Bpifrance comme Mon Pass Créa qui a enregistré 14 767 Pass à la fin de l’année 2023, ou le site Bpifrance Création, qui a comptabilisé plus de 700 000 visites en 2023.

13M€ de prêts d’honneur distribués à plus de 2 646 créateurs de Paca en 2023 (/47% par rapport à 2022). Le programme Entrepreneuriat Pour Tous, initié en 2019 par Bpifrance à destination des Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV), s’est conclu en 2023. Il a permis en 2023 la détection et la préparation à la création d’entreprises de 5 524 porteurs de projets, la création de 2 025 entreprises, ainsi que l’accélération de 490 dirigeants.

10 ans avec la Région Sud

L’année 2023 a aussi marqué les 10 ans de partenariat entre Bpifrance et la Région Sud. En 2023, les différents dispositifs partenariaux mis en place ont permis à 88 entreprises de mobiliser au total 16M€ de financements. Les Sud Prêts Climat mis en place pour les TPE & PME représentant 2,3M€ de prêts en 2023 au bénéfice de 20 entreprises.

2023 a également été la dernière année de la programmation 2014-2020 des fonds structurels européens. La Région Sud et Bpifrance ont mobilisé 20 M€ de dotations FEDER dans des instruments financiers durant cette période, au profit de près de 730 TPE et PME, via les Prêts Rebond et Relance et la Région Sud Garantie pour un total de financement de près de 76M€.

©Bpifrance

Et en 2024 ?

Cette année, Bpifrance a pour objectif de poursuivre l’accélération de la transition écologique et énergétique des entreprises, de soutenir les écosystèmes de l’Innovation en faveur de la French Tech, de renforcer l’accompagnement et le financement des créateurs et repreneurs d’entreprise, mais aussi de contribuer à la réindustrialisation du pays.


Plus de 6000 entreprises de Paca soutenues par Bpifrance en 2023, dont 765 vauclusiennes

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de dévoiler les chiffres de l’étude, élaborée par Étienne Lenzi et Corinne Roche, concernant le 4e trimestre 2023 et le ralentissement de l’activité économique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui se poursuit.

La croissance française demeure hésitante, malgré une désinflation qui se poursuit. Cela permet de relancer doucement la consommation des ménages, portée par des gains de salaire réel. Les conditions de financement entravent toutefois l’investissement des ménages et des entreprises, ce qui se traduit notamment par des difficultés dans le secteur du bâtiment. Le climat de l’emploi se normalise et retrouve une évolution plus proche de l’activité réelle, plus atone donc.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le ralentissement de l’activité économique se poursuit au quatrième trimestre 2023, avec un volume d’heures rémunérées qui croît de moins en moins depuis le début de l’année. L’industrie est le secteur qui semble le mieux résister au contexte économique national et international dégradé. En revanche, la construction et l’immobilier subissent des perturbations, qui pèsent sur les mises en chantier et les permis de construire. Dans le tertiaire marchand, la croissance s’essouffle et la fréquentation touristique faiblit en fin d’année.

L’emploi régional, dont la croissance ralentissait depuis plusieurs trimestres, stagne en cette fin d’année 2023. Le tertiaire marchand, secteur le plus pourvoyeur d’emplois de la région, voit ses effectifs baisser pour la première fois depuis 2020. Cela pèse sur l’emploi global, malgré le dynamisme de l’industrie et de l’intérim. Le taux de chômage reste stable. Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter à un rythme soutenu et ont dépassé en 2023 leur niveau d’avant-crise Covid. Les créations d’entreprises sont en baisse ce trimestre.

Le ralentissement de l’activité économique se poursuit

Au quatrième trimestre 2023, l’activité économique de Provence-Alpes-Côte d’Azur, mesurée par les heures rémunérées, est en hausse de 1,1 % par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente (après +1,6 % au trimestre précédent). Cette progression est légèrement supérieure à celle observée en France hors Mayotte (+0,9 %, après +1,2 % au trimestre précédent). Le rythme de progression ralentit toutefois assez nettement tout au long de l’année 2023 (voir tableau ci-dessous). Pour début 2024, les premières données disponibles indiqueraient une stagnation de l’activité sur un an.

Le volume d’heures rémunérées au dernier trimestre 2023 s’accroît de 2,7 % dans l’hébergement-restauration alors que les autres activités du tertiaire marchand ne progressent que de 0,6 %. L’industrie et le tertiaire non marchand restent dynamiques (+2,2 %), alors que la construction est en baisse (-0,1 %).

Dans tous les départements de la région, la croissance sur un an du volume d’heures rémunérées ralentit, mais reste positive au quatrième trimestre 2023. Sur un an, l’activité demeure bien orientée dans les Alpes-de-Haute-Provence (+3,0 %). Dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var, elle progresse à un rythme proche de la moyenne régionale. En revanche, l’activité est plus à la peine dans les Hautes-Alpes (+0,4 %) et en Vaucluse (+0,2 %).

Les permis de construire et les nouveaux chantiers plongent

Au quatrième trimestre 2023 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les perspectives d’activité dans le bâtiment stagnent. Pour le troisième trimestre d’affilée, les heures rémunérées sont en baisse. Au niveau national, la tendance est un peu meilleure.

Les mises en chantier plongent pour le troisième trimestre consécutif : -20,0 % par rapport au troisième trimestre, -33,6 % sur un an. Le nombre de chantiers commencés sur un trimestre flirte avec la barre des 4 500, alors qu’il s’élevait encore à plus de 8 000 début 2022 (voir tableau ci-dessous). Au niveau national, le recul est bien plus mesuré ce trimestre (-1,6 %) mais reste prononcé sur un an (-28,8 %).

Sur les douze derniers mois, les évolutions du nombre de nouveaux chantiers diffèrent selon les départements. Au total, sur 2023, les mises en chantier baissent fortement dans les Bouches-du-Rhône (-32 % sur un an), le Var (-13 %) et le Vaucluse (-18 %). Dans les Alpes-Maritimes, qui avaient maintenu le nombre de nouveaux chantiers à un niveau stable jusqu’alors, elles baissent sensiblement (-11 %). Enfin, les logements commencés sont en en baisse dans les Alpes-de-Haute-Provence et en hausse dans les Hautes-Alpes, où les volumes considérés sont toutefois assez faibles.

Dans la région, 6 650 permis de construire ont été délivrés entre octobre et décembre 2023, soit un volume en hausse par rapport au trimestre précédent (+17,6 %). C’est la première hausse des autorisations depuis mi-2022, où elles dépassaient le seuil des 10 000. Sur un an, le nombre de permis reste toutefois en retrait de 10,2 %. Au niveau national, la tendance est également positive, avec une hausse de 7,8 % ce trimestre et de 3,0 % sur un an. Cette hausse pourrait laisser présager une éclaircie dans la construction neuve pour les mois à venir.

En parallèle, au niveau national, le climat des affaires dans le bâtiment poursuit sa baisse entamée en janvier 2023. L’évolution de l’activité prévue dans la construction de logements neufs est en baisse depuis deux ans et ne semble pas ralentir. Toutefois, la demande reste stable pour les activités de construction neuve et d’entretien-amélioration confondues, et le taux d’utilisation des capacités de production augmente, demeurant supérieur à sa moyenne de longue période. Les difficultés d’approvisionnement ne sont plus un problème pour le secteur.

L’industrie régionale reste dynamique

Sur un an, l’activité industrielle régionale, mesurée par les heures rémunérées, suit une dynamique positive au quatrième trimestre 2023 (+2,2 % par rapport au quatrième trimestre 2022). La tendance est nettement meilleure que celle observée en France (hors Mayotte), où l’activité augmente faiblement (+0,4 %).

La dynamique positive de l’industrie en Provence-Alpes-Côte d’Azur est portée par le secteur de la fabrication de matériels de transport (+7,6 % sur un an). Les industries extractives énergie et gestion de l’eau (+2,7 %) ainsi que la cokéfaction et raffinage (+2,9 %) demeurent également bien orientées. L’activité dans la fabrication d’autres produits industriels augmente moins vite (+1,6 % sur un an), alors que la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines et l’industrie agro-alimentaire se maintiennent à un niveau à peine supérieur à celui d’il y a un an.

Fréquentation des hôtels : une fin d’année au ralenti

Au quatrième trimestre 2023, le nombre de nuitées dans les hôtels de Provence-Alpes-Côte d’Azur s’élève à 4,2 millions, en baisse de 0,6 % par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente. Cette diminution est en majeure partie due au recul des nuitées des touristes provenant de France (-5,0 %), qui avaient fortement soutenu la fréquentation lors des années post-Covid. À l’inverse, le nombre de nuits passées dans la région par des touristes étrangers augmente sensiblement (+11,0 %). La baisse de la fréquentation est bien plus prononcée en France (-3,2 %). D’une part, les touristes domestiques (résidant en France) y sont en retrait comme en Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’autre part les touristes étrangers sont également moins présents (-0,3 %).

L’orientation de la fréquentation dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes est plutôt favorable en cette fin d’année (respectivement +4,1 % et +3,5 %). Le département des Alpes-Maritimes, qui concentre 40 % des nuitées hôtelières de la région, a attiré plus de la moitié (60 %) des touristes en provenance de l’étranger. Leur fréquentation est en hausse de 15,0 % dans ce département et compense largement la baisse des touristes résidents en France (-4,7 %).

Le Vaucluse parvient à maintenir une fréquentation un peu au-dessus de celle du quatrième trimestre 2022 (+1,1 %). Le nombre de nuitées baisse en revanche dans les Hautes-Alpes (-2,0 %), les Bouches-du-Rhône (-3,4 %) et le Var (-7,1 %).

L’emploi ne progresse plus

Au quatrième trimestre 2023, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’emploi salarié reste stable par rapport au trimestre précédent (+0,1 %, après +0,3 % au troisième trimestre, voir tableau ci-dessous). La région compte ainsi 2 014 000 emplois salariés (+3 000 emplois sur un trimestre). Au total dans la région, l’emploi est supérieur de 0,8 % à son niveau d’il y a un an. En France (hors Mayotte), l’évolution de l’emploi salarié total est également stable ce trimestre (+0,0 %, +0,6 % sur un an).

L’emploi privé, moteur habituel de l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, stagne ce trimestre (+0,0 %, +0,7 % sur un an), comme au niveau national. À l’inverse, l’emploi public progresse (+0,5 %, +1,3 % sur un an).

L’emploi salarié est dynamique dans les Alpes-de-Haute-Provence (+0,8 %). Il augmente faiblement dans les Bouches-du-Rhône et le Var (+0,2 %) et stagne dans les autres départements.

Le tertiaire marchand tire l’emploi vers le bas

Au quatrième trimestre 2023, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim, qui représente près de la moitié des emplois de Provence-Alpes-Côte d’Azur, baisse (-0,3 % sur un trimestre, voir tableau ci-dessous). Il s’agit de la première baisse sur un trimestre depuis fin 2020 (période de confinement lié à la Covid-19). Au niveau France hors Mayotte, l’emploi dans le tertiaire marchand (hors intérim) stagne (-0,1 %).

Dans la région, les sous-secteurs du tertiaire marchand perdent quasiment tous des effectifs ce trimestre. C’est le cas de l’hébergement-restauration (-0,9 %), l’information-communication (-0,8 %), les activités immobilières (-0,5 %), le transport-entreposage (-0,3 %) et le commerce (-0,3 %). Seules les activités financières et d’assurances créent plus d’emplois qu’elles n’en détruisent (+0,6 %). Sur un an, ce sont les activités immobilières qui accusent la plus forte baisse (-3,3 %).

Au quatrième trimestre 2023, le nombre d’intérimaires en Provence-Alpes-Côte d’Azur est en hausse sensible (+1,3 %), après avoir connu une forte diminution au premier semestre (voir tableau ci-dessous). Les effectifs totaux sur 2023 demeurent inférieurs au niveau de 2022 (-1,9 %). Cette hausse sur un trimestre contraste fortement avec la tendance de la France (hors Mayotte) où la baisse du nombre d’intérimaires entamée en 2022 se poursuit (-1,7 % ce trimestre, -6,6 % sur un an).

L’intérim repart fortement à la hausse dans les Hautes-Alpes (+10,0 %) et les Alpes-de-Haute-Provence (+7,0 %), mais accuse une nette baisse dans les Alpes-Maritimes (-2,4 %) et en Vaucluse (-1,5 %). Dans le Var et les Bouches-du-Rhône l’emploi intérimaire évolue comme en moyenne régionale.

L’emploi industriel poursuit sa hausse au quatrième trimestre (+0,6 %, après +0,7 % au trimestre précédent), et croît dans tous les sous-secteurs. En particulier, la progression des effectifs dans la fabrication de matériels de transport est forte (+1,3 % sur trois mois, +5,0 % sur un an).

Depuis la crise sanitaire, la dynamique de l’emploi industriel (hors intérim) reste plus soutenue en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en France (hors Mayotte, +0,3 % ce trimestre). Sur douze mois, l’emploi industriel est en hausse de 2,1 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur contre 1,1 % au niveau national.

Dans la construction, la baisse des effectifs (hors intérim) semble interrompue depuis deux trimestres en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-0,1 % au quatrième trimestre, après -0,0 % au trimestre précédent), après la contraction enregistrée début 2023. Sur un an, les effectifs du secteur sont encore en nette baisse (-0,9 %).

À noter tout de même que les emplois intérimaires, lorsqu’ils sont affectés au secteur utilisateur, sont un peu plus dynamiques dans les secteurs les plus à la peine sur les créations d’emploi classiques. La construction et le tertiaire marchand gagnent des intérimaires ce trimestre, mais le nombre de destructions d’emploi dans ces secteurs est plus élevé que les apports de nouveaux intérimaires. Dans l’industrie, c’est l’inverse : l’emploi classique est dynamique et le recours à l’intérim baisse.

Le taux de chômage se stabilise

Le taux de chômage est stable ce trimestre (+0,0 point), après la hausse enregistrée au trimestre précédent (la première depuis plus de deux ans, voir tableau ci-dessous). Il s’établit à 8,2 % de la population active. En France (hors Mayotte), il se stabilise également et s’élève à 7,5 % de la population active.

Après avoir augmenté dans la totalité des zones d’emploi de la région lors du troisième trimestre, le taux de chômage se stabilise au niveau localisé. C’est dans la zone d’emploi de Bollène (partie Provence-Alpes-Côte d’Azur) qu’il augmente le plus (+0,3 point). Il est le plus faible dans le département des Hautes-Alpes (6,9 %) tandis qu’il demeure le plus élevé en Vaucluse (9,9 %).

Le nombre de demandeurs d’emploi repart à la hausse

Au quatrième trimestre 2023, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 452 310 demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) de catégories A, B et C sont inscrits à France Travail (ex Pôle emploi) dans la région, soit une hausse de 1,4 % sur un trimestre (voir tableau ci-dessous). Le nombre de DEFM avait diminué sans discontinuer de mi-2021 à mi-2023, avant de se stabiliser le trimestre dernier. Ce retournement de tendance est également constaté au niveau national, bien que d’une ampleur légèrement moindre (+1,0 % ce trimestre).

Les demandeurs d’emploi de longue durée (DELD), inscrits en catégorie A, B ou C depuis un an ou plus, connaissent la même tendance. Leur nombre (185 820 inscrits) est en hausse de 1,8 % ce trimestre, alors qu’il baissait sans discontinuer depuis 2021. La tendance est la même au niveau national, bien qu’un peu moins prononcée.

Toutefois, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité professionnelle (catégorie A) baisse légèrement (-0,6 % sur un trimestre). Il s’établit en moyenne à 255 780 personnes. Au niveau France hors Mayotte, il augmente faiblement (+0,6 %).

En parallèle, les offres d’emploi publiées par France Travail (ex Pôle emploi) sont en forte baisse ce trimestre en Provence-Alpes-Côte d’Azur comme au niveau national. Sur un an, ces offres d’emploi diminuent nettement dans la région (-8,1 % contre -4,3 % en France hors Mayotte).

Les défaillances au plus haut depuis cinq ans

Au quatrième trimestre 2023, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région continue à croître et poursuit le rattrapage amorcé début 2022 (voir tableau ci-dessous). Après être tombés à des seuils historiquement bas fin 2021 (3 100 défaillances), les dépôts de bilan augmentent de manière continue. Ainsi, plus de 5 800 défaillances sont enregistrées au total sur 2023, contre 4 800 sur 2022, soit une hausse de 34 % (+36 % au niveau national). Le nombre de défaillances dépasse maintenant nettement celui de l’avant crise sanitaire (+11 % par rapport à 2019).

Ce retour des défaillances à des niveaux au moins équivalents à l’avant-crise Covid résulte d’une part de l’arrêt des mesures de soutien gouvernementales mises en place lors de la crise sanitaire, qui avaient permis dans certains cas de retarder des échéances de dépôt de bilan, et d’autre part d’une conjoncture actuellement peu porteuse. Les incertitudes pesant sur le commerce mondial et l’inflation de ces derniers trimestres avec ses incidences sur la consommation des ménages pourraient en effet continuer à éprouver le tissu entrepreneurial.

Cette hausse des défaillances est particulièrement marquée dans le secteur de l’industrie (+67 % par rapport à un an plus tôt), dans l’hébergement-restauration (+50 %), l’information-communication (+46 %) et la construction (+43 %). Sur un an, seules les activités immobilières échappent pour le moment à la hausse des défaillances ; ce secteur en avait toutefois enregistré davantage en 2021 et 2022.

Tous les départements de la région connaissent, sur un an, des hausses de défaillances supérieures à 15 %. En particulier, le nombre d’entreprises ayant déposé le bilan a crû nettement dans les Bouches-du-Rhône (+37 % sur un an), en Vaucluse (+35 %) et dans les Alpes-Maritimes (+34 %). Par rapport à 2019 et l’avant-crise sanitaire, le nombre de défaillances est plus élevé dans tous les départements de la région, à l’exception du Var où il est stable (-0,5 %).

Les statistiques diffusables à un niveau régional semblent indiquer une diminution du nombre d’immatriculations au quatrième trimestre 2023. Avec 26 100 créations d’entreprises, elles baissent de 1,0 % par rapport au troisième trimestre (voir tableau ci-dessous), après une hausse de 3,8 % au trimestre précédent. Sur l’année 2023, la baisse des immatriculations en Provence-Alpes-Côte d’Azur est nette (-7,5 % par rapport à 2022).

Au niveau national, les créations suivent au quatrième trimestre une tendance similaire (-1,0 %), mais restent mieux orientées sur un an (+0,1 %).

Au quatrième trimestre, les créations d’entreprises classiques sont stables (+0,2 %), alors que celles de micro-entreprises diminuent (-1,6 %). Toutefois, sur un an, la baisse est très sensible : -6,3 % pour les entreprises classiques et -8,1 % pour les auto-entrepreneurs. Dans le secteur tertiaire marchand, les créations sont assez stables sur un trimestre. Elles diminuent dans l’industrie (-7,0 %) et dans la construction (-4,1 %).

Au quatrième trimestre 2023, le PIB français est resté quasi stable (+0,1 %). La consommation des ménages s’est stabilisée tandis que l’investissement, des ménages comme des entreprises, a reculé. Le commerce extérieur a soutenu l’activité mais ce soutien provient, pour une large part, d’un phénomène de déstockage. L’épisode inflationniste s’estompe : l’inflation est tombée à +3,0 % sur un an en février 2024. L’emploi salarié a nettement ralenti en 2023, augmentant de 0,6 % sur l’année. Début 2024, le climat des affaires se situe un peu en deçà de sa moyenne de longue période. Les premières données disponibles pour janvier 2024 (notamment production industrielle et consommation des ménages) sont mal orientées et la croissance serait nulle au premier trimestre. L’amélioration de la consommation ne se traduirait dans la croissance qu’au printemps (+0,3 % prévu au deuxième trimestre 2024).

Etude réalisée par Étienne Lenzi et Corinne Roche pour l’Insee


Plus de 6000 entreprises de Paca soutenues par Bpifrance en 2023, dont 765 vauclusiennes

Les chiffres définitifs des dons récoltés lors de l’édition 2023 du Téléthon viennent d’être annoncés. Les Vauclusiens se sont montrés plus généreux que les années précédentes.

92 905 533€, c’est la collecte finale du Téléthon 2023. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce montant s’élève à 5 746 986€. C’est un peu moins que l’année précédente mais certains départements se sont, quant à eux, montrés plus généreux qu’en 2022. C’est le cas notamment du Vaucluse, qui a collecté 552 268€, contre 544 108€ en 2022 et 541 138€ en 2021.

Pour ce qui est des départements voisins, les Alpes-De-Haute-Provence ont rassemblé 190 437€, les Hautes-Alpes 172 091€, les Alpes-Maritimes 1 401 800€, les Bouches-du-Rhône 2 075 179€ et le Var 1 318 284€. « Ensemble, nous bâtissons une nouvelle médecine au bénéfice du plus grand nombre et nous pouvons collectivement être fiers des premières victoires remportées, a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon. Notre combat doit se poursuivre car pour les maladies rares il n’y a pas de plan B. Merci ! »

Le Téléthon 2024 aura lieu les 29 et 30 novembre, et non pas en décembre comme c’est habituellement le cas, en raison de la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris les 7 et 8 décembre prochain.


Plus de 6000 entreprises de Paca soutenues par Bpifrance en 2023, dont 765 vauclusiennes

Stéphanie Dias vient d’être nommée présidente de la région Provence-Alpes Côte d’Azur de la Fédération de la Vente directe. Elle succède donc à Isabelle Lemarchand, qui était en poste depuis 2019.

Après avoir travaillé de nombreuses années dans le secteur informatique, en tant que responsable marketing, Stéphanie Dias crée en 2006 son entreprise Au Moulin Rose qui est spécialisée dans la vente directe et à domicile de produits de lingerie, cosmétiques, accessoires, maquillage et bijoux. C’est tout naturellement que Stéphanie prend aujourd’hui les fonctions de présidente régionale de la Fédération de la Vente directe. Sa principale mission sera de valoriser les métiers auprès des acteurs économiques et institutionnels de la région Paca.

« La vente directe représente le meilleur canal de distribution pour les chefs d’entreprise, explique Stéphanie Dias. Il permet une indépendance, une flexibilité et une autonomie tout en étant passionné par son travail. Ce secteur est très riche humainement pour les VDI (vendeurs à domicile indépendants) et les clients, car il y a beaucoup de proximité et de bienveillance. Je suis motivée à m’engager pleinement aux côtés de la FVD et de ses membres afin de promouvoir nos métiers et notre secteur dans la région. »

V.A.


Plus de 6000 entreprises de Paca soutenues par Bpifrance en 2023, dont 765 vauclusiennes

Le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados copilotée par les parents, vient de dévoiler l’édition 2024 de son baromètre ‘Les habitudes de consommation des ados’. On y découvre que les adolescents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les deuxièmes plus dépensiers après les Corses, avec 110€ dépensés mensuellement en 2023, la plus grande part étant dédiée aux fast food avec 16,21% des transactions.

Dans la région voisine, en Occitanie, les dépenses mensuelles sont évaluées à 101€. Au niveau national, malgré l’inflation, les jeunes n’ont jamais autant déboursé puisqu’ils dépensent près de 97€ par mois, c’est 20% de plus que l’année précédente (80,4 €), et c’est plus qu’en Italie et en Espagne où le montant est compris entre 51 et 57€ par mois. C’est à McDonald’s que les adolescents dépensent le plus, suivi d’Apple et de la SNCF.

©Pixpay

V.A.


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On dit que le chien est le meilleur ami de l’Homme, et ce ne sont pas les Français qui diraient le contraire ! Un tiers d’entre eux possède un chien et 21% en voudraient un selon le Baromètre 2022 Centrale Canine / CSA ‘Les Français et le chien’. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est le berger australien qui a obtenu la place du chien préféré en 2023, détrônant ainsi le staffordshire bull terrier.

Centrale Canine, dont la mission principale est de recenser et de suivre la généalogie de tous les chiens de race en France à travers son Livre des Origines Français (LOF), a dévoilé son classement des races de chien les plus populaires à l’échelle nationale, mais aussi par région.

En région Paca, c’est le berger australien qui a conquis le cœur des Provençaux en 2023, en enregistrant le plus de naissances dans la région (1 145 inscriptions au LOF). Il est suivi de près par staffordshire bull terrier (925 inscriptions au LOF), qui était à la première place en 2022, puis du golden retriever (888 inscriptions au LOF). Le berger australien n’est d’ailleurs pas seulement à la première place en Paca, mais il l’est aussi dans neuf autres régions, ainsi qu’au niveau national.

Le berger australien

Le chouchou des Provençaux tel qu’on le connait aujourd’hui s’est développé exclusivement aux États-Unis. Il a été nommé ‘berger australien’ par association avec les bergers d’origine basque en provenance d’Australie, arrivés aux États-Unis au XIXe siècle.

Le berger australien est une race jeune puisqu’elle a été reconnue par la Fédération cynologique internationale seulement en 1996, bien que son élevage en France ait commencé depuis les années 1980. La cote de cette race auprès des Français n’a cessé de croître depuis son arrivée sur le territoire. En 1997, la France recensait moins de 130 bergers australiens inscrits au LOF, pour atteindre plus de 150 000 inscrits aujourd’hui.

Le berger australien est un chien de taille moyenne à la robe attrayante, il n’en existe d’ailleurs pas deux identiques, avec des yeux pouvant être vairons (yeux de couleurs différentes) ou particolores (plusieurs couleurs dans le même œil) et au caractère enjoué. Intelligent, c’est un compagnon affectueux et robuste. Totalement dévoué à son maître et formidable partenaire de jeu, il s’intègre parfaitement à la vie de famille. Il apprend rapidement et est très facile à éduquer. Très actif, c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice et qui n’apprécie pas la solitude.


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Isabelle Martinon, a été nommée directrice de SG SMC (Société marseillaise de crédit) et SG Société Générale en Corse. Elle prendra ses fonction le 1ᵉʳ avril prochain et succèdera Bruno Deschamp qui, après plus de 40 ans au sein de Société Générale, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite.

SG SMC couvre les départements Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Hautes-Alpes, Var et Vaucluse, tandis que SG Société Générale en Corse couvre la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. Basée à Marseille, Isabelle Martinon sera la représentante de SG auprès des diverses instances régionales, économiques, sociales et administratives de son périmètre, et définira les grandes orientations de la banque à l’échelon régional et les moyens de leur mise en œuvre. Avec son équipe, elle devra satisfaire au mieux les clients particuliers, professionnels et entreprises de l’ensemble des départements couverts, et d’accompagner le développement économique des régions dont elle aura la supervision.

Au sein du groupe Société Générale depuis 1988, la nouvelle directrice de SG SMC et SG Société Générale en Corse a d’abord eu des fonctions commerciales en agences Grandes Entreprises. En 1996, elle a rejoint la Banque privée du Groupe en tant que responsable des financements puis directrice adjointe de l’Ingénierie patrimoniale, puis a été nommée directrice commerciale Particuliers et Professionnels à Avignon en 2004. En 2008, elle est devenue directrice de la Banque privée à Marseille, puis en 2012 directrice commerciale adjointe de Société Générale Private Banking France. En 2016, elle est devenue directrice commerciale de la délégation régionale Paca et Languedoc-Roussillon. En 2018, Isabelle Martinon est nommée déléguée générale de la délégation régionale Nord, puis déléguée générale de la délégation régionale Paca-Languedoc-Roussillon-Corse en 2021, avant de devenir directrice adjointe de SG SMC et SG Société Générale en Corse le 1ᵉʳ janvier 2023. Elle prendra ses nouvelles fonctions le 1ᵉʳ avril prochain.

V.A.


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L’étude annuelle ‘Cadeaux de Noël : les habitudes des Français’ menée par le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados co-pilotée par les parents, a révélé qu’un parent sur deux a limité son budget cadeaux en cette période d’inflation, que 64% des enfants préféraient recevoir de l’argent plutôt qu’un cadeau, mais que les parents sont restés attachés à 76% au traditionnel cadeau.

En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les ados qui ont reçu de l’argent ont bénéficié de 130€ en guise de cadeau de Noël. Un montant qui les place parmi les enfants les plus gâtés de France où la moyenne n’est que de 109€. Chez leurs voisins occitans, quant à eux, ce montant s’élève à 126€.


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Selon l’application de référence en France de dons d’objets entre particuliers Geev, les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se tournent de plus en plus vers la seconde main pour leurs achats de Noël. De plus en plus de Français ont même l’intention de recourir au don d’objets entre particuliers pour gâter leurs proches pendant les fêtes.

Plus d’un habitant sur deux (52%) de la région Paca a l’intention de passer par le don d’objets entre particuliers pour réaliser des cadeaux de Noël. C’est ce que révèle une enquête menée par Geev auprès de 10 000 utilisateurs en novembre 2023. Parmi les typologies d’objets que les utilisateurs ont l’intention de récupérer afin de les offrir à Noël, on retrouve les jeux et jouets pour 75% des répondants, la décoration et les objets liés à la cuisine pour 51%, et les vêtements et accessoires de mode pour 48%.

En plus de présenter des avantages économiques, indispensables dans un contexte inflationniste et à l’heure où le pouvoir d’achat est en baisse, la seconde main et le don ont également des avantages écologiques. En effet, les cadeaux de Noël comptent comme le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre liées aux fêtes de fin d’année. Favoriser l’économie circulaire et l’anti-gaspillage arrive en tête des motivations pour 69% des personnes interrogées, suivi par le souci d’acheter moins cher à 66%. En privilégiant la seconde main, près d’un répondant sur deux (46%) estime pouvoir économiser entre 50 et 100€ sur ses cadeaux de Noël.

https://www.echodumardi.com/tag/provence-alpes-cote-dazur/   1/1