21 mai 2024 |

Ecrit par le 21 mai 2024

‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

Fondée en 1835, la distillerie A. Blachère est la plus ancienne de Provence. Elle a d’abord été implantée par Auguste Blachère, au XIXème siècle, Rue Molière à Avignon. Face au succès et à la nécessité de s’agrandir, elle a déménagé au milieu des vignes à Châteauneuf du Pape. C’est en 1993, il y a 30 ans, que Sandrine Blachère et son mari Raphaël Vannelle, ont pris la direction de l’entreprise familiale créée par l’arrière grand-père.

« La société était alors en difficultés. Avec Sandrine, on a mis une dizaine d’année pour la remettre à flots, la redresser, retrouver l’équilibre. » explique Raphaël Vannelle, le directeur. « On a déposé la marque ‘Pac’ “ en 1962 et l’exploitation a débuté l’année d’après. On a élagué parmi les références, on a viré la crème de bananes et celle de cacao qui ne se vendaient plus, on a gardé les valeurs sûres comme ‘L’élixir du Mont-Ventoux’ ou L’origan du Comtat’ qui, selon la légende, en 1882, pour l’épidémie de choléra a soulagé nombre de malades, on a relooké les étiquettes du Pastis Camarguais et de la liqueur ‘La Comtadine’, des vieux marcs millésimés de Châteauneuf-du-Pape qu’on trouve dans notre boutique ».

Raphaël Vannelle, directeur de la Distillerie A. Blachère

Et surtout, tous les deux ont eu une idée de génie, de tout miser sur le ‘Pac Citron’ (ou Pac à l’eau pour les Provençaux). Ils ont relancé ce sirop de citron naturel, sans colorant ni sucre ajouté, qu’on sert avec de l’eau bien fraîche et des glaçons, qu’on s’arrache partout et pas seulement en Vaucluse. Des fans se sont même fait prendre en photo en haut du Corcovado au Brésil. Le reporter de l’émission « Echappées belles à Aix-en-Provence », diffusé le 28 janvier sur TV 5, Ismaël Khelifa a pris un Pac à l’eau en guise d’apéro sur le Cours Mirabeau. Depuis, les demandes affluent du monde entier sur l’ordinateur de Raphaël Vannelle!

« Le Pac, c’est le vaisseau-amiral de la Distillerie, on en vend plus de 800 000 bouteilles par an, il est suivi par une autre création-maison, le ‘Fun Blue’. Un sirop de menthe au goût renforcé de chlorophylle, de couleur turquoise qui s’arrache partout, en particulier sous les tropiques, aux Caraïbes où il rappelle l’eau des lagons », on en écoule entre 250 et 300 000 chaque année », ajoute le patron.

L’Histoire des sirops de la Distillerie A.Blachère en étiquettes.

Ce sont les deux sirops qui connaissent le plus grand succès, mais il y en a d’autres qui sortent de l’espace « embouteillage » flambant neuf de la distillerie. « Un investissement de 500 000€, subventionné à hauteur de 20% par France-Relance, qui permettra à terme de produire 6 000 bouteilles à l’heure ».

Des sirops de fraise, framboise, melon, pêche, réglisse, abricot ou barbe à papa, si prisée des enfants.-

A côté de cette ligne de production se trouve l’herboristerie et ses sacs de jute ou de papier emplis de lavande, gingembre, orange amère, cannelle, giroflier, origan, thym, romarin, sauge, menthe, millepertuis, fenouil, absinthe, angélique, verveine qui entrent dans la composition de liqueurs et élixirs, stockés à l’abri de la lumière et à température constante, au pied d’un antique alambic en cuivre.

Une partie de l’herboristerie et des alambics de la Distillerie A. Blachère.

La Maison A. Blachère cultive la proximité, elle a le souci de l’empreinte carbone et travaille avec des voisins, l’Imprimerie de l’Ouvèze à Sorgues pour ses étiquettes (1,3 million par an), Smurfit au Pontet pour ses cartons, des jus de citrons qui viennent d’un fournisseur de la région niçoise, des palettes « made in France ». « Nous sommes un des derniers indépendants de France, aujourd’hui. Même les sirops Eyguebelle dans la Drôme ont été rachetés, nous on résiste. » précise Raphaël Vannelle.

Blachère, c’est une histoire d’amour. Lui qui connaît sa femme Sandrine (la gérante de la distillerie) depuis l’âge de 16 ans est totalement investi : « Blachère c’est notre âme, notre famille, (mes enfants Rose et Ronan, leurs grands-parents), notre patrimoine, celui de la Provence, notre histoire privée et professionnelle, intimement liée. C’est la tradition, mais c’est aussi la modernité, l’ancrage dans le réel d’aujourd’hui. D’ailleurs mon fiston m’a montré des jeunes youtubers qui en boivent dans leurs soirées, ils s’approprient le ‘Pac’. Je parraine aussi deux jeunes champions de skate – board qui ont une planche rose fluo avec ces 3 lettres imprimées et qui font des compétitions partout ! »

Côté chiffre d’affaires  » On a cartonné pendant le Covid, on a continué avec la canicule, + 15% l’été dernier. Mais hélas le prix de l’énergie a flambé, facture d’électricité x 4, celui des matières premières a carrément explosé : + 100% pour le sucre, + 70% pour le verre, sans parler du papier et de la colle pour les étiquettes, du bois pour les palettes, du coup cela a divisé par 2 la progression à deux chiffres de notre chiffre d’affaires. »

Le festival de BD de Châteauneuf-du-Pape dont le directeur de la distillerie A. Blachère et passionné de BD, Raphaël Vannelle, est l’organisateur.

Ce que le grand public ne sait pas forcément, c’est que Raphaël Vannelle est un fou de BD, il a une collection que les spécialistes lui envient, il peut faire un voyage à l’autre bout de la planète pour dégoter un dessin rare. Du coup, il a comme ami Claude Viallat, le peintre né à Nîmes qui a exposé au Centre Pompidou, à la Biennale de Venise, à New-York ou au Japon, qui a aussi créé les vitraux de l’Eglise Notre-Dame-des-Sablons à Aigues-Mortes. Claude Viallat est fou de tauromachie et collectionne en bandes dessinées tout ce qui représente l’image du taureau. La BD l’a donc naturellement rapproché de Raphaël Vannelle. Il a déjà dessiné, en édition limitée, des étuis pour le Champagne Ruinart. Pour les 60 ans du Pac, il a créé une étiquette pour les bouteilles, un nombre aléatoire d’entre elles deviendront des collectors, avis aux amateurs ! 

L’étiquette réalisée par le peintre nîmois Claude Viallat

Mais une autre rencontre, avec le célébrissime artiste urbain, pochoiriste, C 215 (Christian Guémy de son vrai nom) va également se voir lors du 60ème anniversaire. Raphaël Vannelle avait envoyé un carton de sirop au citron à son association, de là était née une amitié. L’artiste a réalisé 3 oeuvres pour l’anniversaire à venir qui deviendront elles aussi des étiquettes pour une partie aléatoire des bouteilles, de futurs musts pour les collectionneurs. A titre d’information, C125, spécialiste du street – art, pour concrétiser son soutien aux populations en souffrance après le début de la Guerre en Ukraine, a tagué sur des immeubles de 25m de haut des portraits d’enfants qui endurent ce drame, l’invasion des chars et les bombardements russes. Il a aussi imaginé, à la façon d’Eugène Delacroix, une « Liberté guidant le peuple » aux couleurs jaune et bleue de l’Ukraine sur la terrasse de l’Ambassade de France à Kyev. Une quinzaine de photos de ses oeuvres ont même été exposées dans la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, à la demande de la présidente de l’Assemblée Nationale, à Paris, en février.

En attendant ces 60 ans prévus au deuxième semestre 2023, Raphaël Vannelle espère que le prix des matières premières va retomber pour offrir à nouveau à ceux qui consomment les sirops et alcools de la Distillerie Blachère des tarifs qui redescendent un peu. Il attend aussi avec impatience les régates nautiques des Jeux Olympiques de juillet 2024 prévus au large de Marseille, pour y voir la mosaïque d’un des bancs de La Corniche Kennedy qui surplombe la mer. Elle figurera un « Pac/à l’eau » (clin d’ oeil à PACA – Provence Alpes Côte d’Azur). Un « zeste » d’immortalité pour cette petite bouteille de sirop de citron née à Avignon et connue universellement.

www.paccitron.com – 04 90 83 55 65


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

Alors que sa présence est avérée en Vaucluse depuis plus de 10 ans maintenant, et à quelques jours du lancement du plan officiel de lutte contre le moustique tigre, vigilance-moustiques publie la carte du moustique tigre 2023 qui confirme une nouvelle fois la progression de l’espèce en métropole. C’est désormais 71% du territoire national qui est infesté par cet insecte.

Vigilance-moustiques, site d’information sur la présence de moustiques en France et dans le monde et son partenaire la marque Manouka de produit anti-moustique, viennent de dévoiler la carte de la présence de l’Aedes Albopictus (plus connu sous le nom de moustique tigre) en France.
Le Vaucluse, où la présence de cet insecte pouvant transmettre des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le zika est officiellement avérée depuis 2011, fait partie des 68 départements métropolitains où le moustique tigre est considéré comme ‘Implanté et actif’ (7 autres sont placés en  vigilance orange : voir carte ci-dessous).
« La progression du moustique tigre cette année se poursuit avec 4 nouveaux départements colonisés et placés en vigilance rouge, explique vigilance-moustiques. Il s’agit de La Meurthe et Moselle, le Loir et Cher, le Loiret, et le Val d’Oise. A cette liste, s’ajoute 3 nouveaux départements en vigilance orange, tous situés en Bretagne qui était jusque-là épargnée : L’Ile et Vilaine, le Morbihan et le Finistère. »

Le phénomène épidémique s’amplifie avec 65 cas en 2022
D’année en année, des épidémies se déclenchent régulièrement en métropole et sont stoppées plus ou moins rapidement grâce au dispositif de lutte mis en place par l’Etat du 1er mai au 30 novembre. Dans ce cadre la direction générale de la santé lancera donc le 1er mai prochain le plan national anti-dissémination contre la Dengue et le Chikungunya rebaptisé (depuis l’identification du risque Zika) ‘plan anti-dissémination d’arboviroses’, et concentre sa communication sur les départements où le moustique tigre est présent de manière active.
Pour autant, depuis 10 ans, le nombre de ‘cas autochtones’ enregistrés lors des épidémies augmente sensiblement avant qu’il soit possible de les juguler. En 2011, les 1ers foyers épidémiques de dengue ont été recensés dans les départements du Var et des Alpes maritimes et ne concernaient que 2 à 4 individus. En 2014, 1 foyer de 12 cas autochtones a été enregistré près de Montpellier. En 2015, 7 cas autochtones furent enregistrés à Nîmes En 2022, ce sont 9 foyers épidémiques totalisant 65 cas autochtones de dengue qui ont été recensés dans la partie sud de la France malgré la mise en œuvre du plan anti-dissémination. L’expérience montre cependant que les départements en vigilance orange passent la plupart du temps au rouge dans les années qui suivent et méritent donc une attention particulière.

« Une fois l’épidémie partie, c’est très compliqué de l’arrêter. »

De quoi inquiéter plusieurs spécialistes qui n’ont pas hésité à faire part de leurs craintes dans les colonnes de nos confrères du Parisien en février dernier : « Je suis inquiète pour l’été car en métropole la population n’est pas sensibilisée, elle ne connaît pas ce moustique », assure ainsi, Anna-Bella Failloux, directrice de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur à Paris. « Une fois l’épidémie partie, c’est très compliqué de l’arrêter », confirme Xavier de Lamballerie, chercheur et directeur du centre national de référence des arbovirus.
En effet, les phénomènes épidémiques sont très rapides pour se propager comme on a pu le constater en Italie en 2007, période où le Chikungunya et la dengue n’étaient pas spécialement surveillés.  Fin juin: une personne porteuse de la maladie arrivait dans le pays. Début juillet, le premier cas autochtone était déclaré et au bout d’un mois et demi les autorités transalpines recensaient déjà 300 cas…
Dans tous les cas, « 2022 est une année charnière où on a franchi une étape de plus dans le risque », reconnaît déjà Marie-Claire Paty, coordinatrice de surveillance des maladies vectorielles chez Santé publique France.

Le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures noires et blanches. @ jcomp – fr.freepik.com

Comment reconnaître le moustique tigre ?
L’Aedes Albopictus est plus petit qu’une pièce de 1 centime (quelques millimètres), il a un vol assez lent et il est facile à écraser en vol. Vu de plus près, on distingue qu’il est noir avec des rayures blanches sur les pattes et sur l’abdomen, ce qui lui vaut son surnom de moustique tigre.
Habitué dès son origine asiatique à naître dans des petits gites (plantes retenant l’eau), il a pu aisément coloniser toutes sortes de gites larvaires accidentels que lui propose l’environnement urbain et péri-urbain (coupelles sous les pots de fleurs, arrosoirs, vieux pneus, gouttières bouchées, etc…). Venu d’Asie, le moustique tigre est d’une adaptabilité hors du commun, ce qui lui a permis de coloniser 60 pays dans le monde, et de faire partie des 10 espèces les plus invasives au monde.
Afin d’orienter l’action des organismes en charge de la ‘lutte anti-vectorielle’, il est essentiel de signaler la présence du moustique tigre partout où il se trouve. En cas d’observation d’un spécimen suspect, le prendre en photo, si possible avant de l’avoir écrasé, ou bien après l’avoir neutralisé sans l’abîmer, puis envoyer la photo à Vigilance-moustiques qui l’enverra aux organismes compétents pour authentification.

Dès 2021 de nombreuses communes de la région été touchées par la présence de l’Aedes Albopictus.

Comment agir ?
Veiller à ne pas laisser d’eaux stagnantes dans son environnement proche : vider les soucoupes des pots de fleur (ou mettre du sable dedans), vider et retourner les pneus, seaux ou arrosoirs ainsi que tous les petits objets (jouets d’enfants…) laissés à l’extérieur, nettoyer les gouttières ou canalisations bouchées, traiter les mares avec des larvicides, recouvrir les cuves de récupération des eaux de pluie, nettoyer les replis des bâches laissées à l’extérieur, les bâches de piscine, renouveler l’eau des vases, de la gamelle du chien…
De manière générale, surveiller la moindre cavité qui peut se remplir d’un peu d’eau sans pouvoir se vider naturellement. Il suffit de quelques millilitres d’eau stagnante pour que le moustique tigre femelle puisse y pondre des centaines d’œufs.
Le moustique tigre ne vole pas très loin de ses propres ailes (100 à 200 mètres). Il est donc possible de vérifier dans le périmètre immédiat autour de la découverte si d’autres sont présents, qu’il faudra signaler de la même manière.

L.G.

Tout savoir sur le moustique tigre sur www.vigilance-moustiques.com

*Un foyer est dit épidémique à partir du moment où l’on constate 2 cas autochtones déclarés, groupés dans le temps et l’espace.


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

On connaît le département de Vaucluse pour ses produits de la terre, son patrimoine historique, touristique… mais beaucoup moins pour son son. Entendez par là ses studios d’enregistrement. En effet, plusieurs de ces lieux de création musicale vauclusiens se sont construits une solide réputation. Et bien au-delà de nos frontières. Y aurait-il un son made in Vaucluse  ?

Nous sommes en novembre 1969, le musicien compositeur Michel Magne transforme le château d’Hérouville, qu’il habite depuis plusieurs années, en studio d’enregistrement où les artistes viennent y vivre et travailler 24 heures sur 24. Toutes les plus grandes stars du rock se sont précipité à Hérouville pour enregistrer leurs albums. Michel Magne a inventé le concept de studio résidence qui fera ensuite des émules partout dans le monde. Y compris en Provence, avec le Château de Miraval qui devient un studio résidence à partir de 1977. Il est aujourd’hui la propriété de l’acteur Brad Pitt qui a fortement investi pour en relancer son activité.

Dans le Vaucluse, de nombreux studios se sont installés. A Carpentras, Manfred Kovacic, a crée en 1992 le studio Vega qui fait dans le vintage avec notamment une console de mixage mythique (la EMI TG 1235 pour les connaisseurs). De l’avis de tous les ingénieurs du son c’est le cœur même d’un studio. Celle du studio Vega a servi à l’enregistrement de 3 albums de Stones dans les années 70, aux studios Pathé Marconi de Boulogne-Billancourt. C’est ce même modèle qui équipait les studios Abbey Road où enregistraient les Beatles. Un équipement mythique pour les vrais amateurs de son analogique. A Pernes-les-Fontaines, Gérard de Haro a aussi monté son propre studio. Ouvert à toutes les musiques, le studio La Buissonne a développé une spécialité dans le jazz. En 2018, il a d’ailleurs été recomposé par une Victoire de la musique pour son label de Jazz, crée en marge de l’activité de studio.

Encore une référence. On trouve encore des studios à Gordes (Studiomatik), à Apt (sonorbank), à L’Isle-sur-la-Sorgue (La Mansarde), à Puyvert (Upline) ou Avignon… Une vraie filière !

A l’heure où le numérique bouleverse tout y compris dans la musique, subsistent encore quelques gaulois réfractaires amoureux de la belle ouvrage. Des artistes du son qui font oublier les home studio et autres logiciels comme l’auto-tune qui inondent et standardisent la musique actuelle. Chapeau les artistes !

Pour en savoir plus sur l’univers des studios on pourra se rendre à l’exposition « Studios V/S Hérouville » à la Médiathèque de Cavaillon jusqu’au 25 avril, ou assister à la conférence de Laurent Jaoui, le 14 avril à 18h00, sur l’histoire du Château d’Hérouville.
Laurent Jaoui est l’auteur du livre : « Hérouville, le château hanté du rock » paru aux éditions Castormusic.


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

En ces temps de changement climatique et de déficit pluviométrique, une société sort son épingle du jeu : « Dispro ». C’est la contraction de « Distribution provençale », une entreprise créée en novembre 1990 à Graveson et spécialisée dans des solutions innovantes d’économie et de gestion de l’eau. Depuis quelques mois, elle est également implantée à Sainte-Cécile-les-Vignes avec une équipe de 37 personnes, des techniciens, des spécialistes en hydraulique, électricité, automatisme, pompage ainsi que des chargés d’affaires.

De gauche à droite : Christophe Estornel (dirigeant), Frédéric Père (directeur technique), Alexandre Lecchi et Régis Augier (magasiniers), Daniel Pourrès et Lloyd Rougeot (chargés d’affaires) © Andrée Brunetti

Stations de pompage, de fertilisation, d’aspersion, d’arrosage intégré, de goutte-à-goutte… Son personnel expérimenté étudie au cas par cas chaque chantier pour vous offrir la solution la plus adaptée à votre exploitation, qu’il s’agisse d’arroser un jardin d’agrément ou de faire pousser des fruits et légumes, des arbres fruitiers ou des vignes.

« Notre personnel a un vrai savoir-faire, il est compétent, polyvalent et saura vous trouver la solution qui vous correspond »

Frédéric Père, directeur commercial de Dispro Irrigation.

Dans son agence de Sainte-Cécile, ouverte aux particuliers comme aux professionnels, l’agence bénéficie d’un stock de 4 500 pièces (tuyaux, raccords, pompes, jets, asperseurs…). Son bureau d’études vous propose de réaliser des travaux clés en main pour tous les types d’irrigations. Un 3ème magasin appelé « NPSI » (Nyons Pompage Systèmes d’Irrigation) est également installé plus au nord de Vaison-la-Romaine. L’entreprise dont le siège historique est depuis 32 ans à Graveson, emploie en tout 90 salariés et affiche un chiffre d’affaires annuel de 10M€.

Contacts : 04 32 81 01 40
160 Route d’Orange – 84 290 Sainte-Cécile-les-Vignes


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

L’Observatoire de la langue et de la culture provençales, installé depuis deux ans à Cheval Blanc, a pour objectif de devenir un acteur culturel essentiel de la région et de faire rayonner la Provence et sa culture. Grâce à ses nombreuses manifestations culturelles, qui se veulent aussi pédagogiques, l’institution présente déjà un bilan très positif.

L’Observatoire de la langue et de la culture provençales (OLCP) a pour vocation d’encourager la pratique de la langue provençale et de valoriser la culture, les arts et les traditions de la Provence. Il est donc à la fois un centre culturel où on trouve des expositions et des conférences, un centre de documentation avec sa médiathèque de plus de 5 000 ouvrages, un centre de formation et d’information, mais aussi une maison d’édition. L’édifice comporte d’ailleurs un espace librairie bilingue.

Grâce à ses nombreux atouts et la variété d’activités qu’il met en place, l’Observatoire affiche déjà un bilan plus que positif, seulement deux ans après son ouverture. Depuis septembre, l’institution a organisé deux expositions, l’une dédiée à Frédéric Mistral, l’autre à Théodore Aubanel qui sera en place jusqu’en mars prochain. Il y a également eu deux conférences sur le thème du 15ᵉ corps et sur l’étang de Berre, l’étang de Bolmon et le canal de Marseille au Rhône. L’OLCP a également proposé des stages de formation à destination des animateurs de cours de provençal dans le milieu associatif, qui ont remporté beaucoup de succès. En décembre, l’Observatoire prévoit diverses animations autour de Noël telles que l’installation d’une crèche provençale, des lectures de contes, une reconstitution du Gros souper traditionnel, ou encore une conférence sur les traditions de Noël en Provence.

De nombreux projets pour l’avenir

L’OLCP est né en 2020. Une initiative du Collectif Prouvènço, qui s’est installé au sein du Mas Saint-Paul, une ferme traditionnelle provençale mise à disposition par la commune de Cheval Blanc. Deux ans plus tard, l’objectif de l’Observatoire reste inchangé : faire rayonner la Provence parmi les grandes régions linguistiques de France. Cependant, l’institution voit plus loin.

Si l’OLCP affirme déjà sa position en tant qu’acteur culturel essentiel à travers les différents projets qu’il propose, mais surtout à travers la diversité de ces projets-là, l’institution veut s’ouvrir à d’autres horizons. En étant un lieu qui laisse libre cours à différents modes d’expression, l’Observatoire veut s’ouvrir à des partenariats avec d’autres acteurs culturels de la région tels qu’Arsud, le Théâtre du Chêne Noir à Avignon, le Musée des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence, le Musée Estrine dans la même ville, ou encore le site archéologique de Glanum.

Ces nouveaux partenariats vont permettre à l’Observatoire d’organiser de nouveaux rendez-vous pour les amoureux de la Provence. Un vide-grenier et un vide-commode provençal devraient voir le jour au printemps prochain. De nouvelles conférences et expositions vont également avoir lieu. L’institution devrait également accueillir le 18ᵉ Congrès International sur la Pierre Sèche en octobre 2023.

2024, une année phare pour l’Observatoire

En 2024, le Collectif Prouvènço fêtera les 120 ans du jour où Frédéric Mistral a reçu le Prix Nobel de littérature pour son œuvre Mirèio. Ce poème publié en 1859 reste l’une des seules œuvres écrites dans la langue provençale. Pour fêter cet anniversaire spécial, une création originale devrait naître de la collaboration entre Jean-Pierre Richard, président de l’OLCP, Gérard Gélas et son fils Julien, qui est l’actuel directeur du Théâtre du Chêne Noir.

Cette collaboration va permettre une synergie entre le Conseil scientifique de l’Observatoire, qui va pouvoir apporter sa connaissance et son expertise, mais aussi inclure des associations garantes de la maintenance et de la mémoire de la culture provençale au projet.

La jeunesse au cœur du rayonnement de la culture provençale

Si le provençal est une option de moins en moins choisie par les jeunes durant leur parcours scolaire, l’OLCP tend à leur redonner le goût de cette culture. Intervenir davantage dans le milieu scolaire, telle est l’ambition de l’Observatoire qui a déjà mis quelques actions en place telles que la Dictée provençale ou encore sa participation au Prix des Collégiens, qui ont toutes deux eu lieu à Salon-de-Provence.

L’Observatoire ambitionne même de réaménager ses locaux afin d’avoir un espace dédié à l’accueil de groupes scolaires et plus généralement des jeunes.

Une double conservation du patrimoine

Si l’Observatoire est un lieu de conservation du patrimoine immatériel, il l’est aussi pour le patrimoine naturel et environnemental. Alors que le réchauffement climatique inquiète, il parait indispensable de protéger les paysages provençaux. L’OLCP a donc pour projet d’aménager le Parc de l’Observatoire.

Ce Parc aura notamment un espace qui s’apparentera à celui d’un musée, il présentera les outils et les anciens métiers agraires. Le public pourra également visiter une sorte de jardin botanique, aussi appelé un arboretum, composé d’une flore méditerranéenne et provençale. Le projet du Parc sera présenté comme un espace ouvert à la promenade, qui, non seulement servira à la conservation, mais qui aura aussi un caractère pédagogique et touristique.

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‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

Le Salon Provence Prestige réunira les commerçants et artisans de Provence du jeudi 17 au lundi 21 novembre au Palais des Congrès d’Arles, où huit entreprises vauclusiennes exposeront leurs produits. Le salon sera inauguré le 17 novembre à 18h en présence de Stéphane PAGLIA, président de la CCI du Pays d’Arles.

Étalés sur plus de 3000m² de surface, ce sont 150 exposants qui feront découvrir au public la Provence sous toutes ses coutures pour cette 29ème édition. Parmi eux, huit seront vauclusiens : l’entreprise pertuisiennes de mode DAMC Créations, le laboratoire culinaire du Pontet Madiy’Apéro, la Truffière de Marcel de Montfavet, les Gourmandises de Jero de Montfavet, les Escargots de Roussillon en Provence, la créatrice de bijoux du Thor Gaïette, le Domaine de la Présidente à Sainte-Cécile-les-Vignes, la créatrice de sous-vêtements Les Péchés de Sarah de Valréas.

Créé en 1994 par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles, ce salon constitue le rendez-vous incontournable des Bouches-du-Rhône pour préparer ses fêtes de fin d’année. Gastronomie, mode, décoration, culture et loisirs, il y en aura pour tous les goûts. Des animations et ateliers gratuits seront également proposés par les exposants pendant les cinq jours. En parallèle, il y aura également le fameux marché de Noël des commerçants les 18, 19 & 20 novembre à la Chapelle Sainte-Anne, sur la place de la République.

Informations pratiques

Le salon sera ouvert le jeudi de 12h à 20h, le vendredi de 10h à 23h, le samedi et le dimanche de 10h à 20h, le lundi de 10h à 17h. Les préventes sont disponibles jusqu’au jeudi 17 novembre à 12h, elles sont au prix de 5€ par adulte, 3€ par jeune (entre 12 et 18 ans). Les groupes de 20 personnes bénéficieront d’un tarif à 3€ par personne. Il est également possible d’acheter son ticket d’entrée directement au salon le jour-J pour 7€ par adulte et 5€ par jeune. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans.

Il y a un parking de 200 places à proximité du Palais des Congrès d’Arles, et il y a également des navettes Hippomobiles, qui sont gratuites le week-end, de 13h30 à 18h30 pour relier le centre-ville (place de la République) au Palais des Congrès.

Du jeudi 17 au lundi 21 novembre. Palais des Congrès. Avenue de la 1re Division France Libre. Arles.

V.A.


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

Mickaël Vallet, sénateur socialiste de Charente-Maritime,  dénonçait, récemment, l’utilisation démesurée de l’anglais et, pire du pire, du globish, (version très simplifiée de l’anglais), notamment par les cabinets de conseil sollicités par l’Etat.  Un jargon de « sachants » qui en définitive pourrait bien sonner plus creux qu’il n’y parait.  

Meeting, call, feed-back, slides, brainstorming, start-up nation, tous ces anglicismes sont aujourd’hui incontournables pour tous ceux qui se veulent « up-to-date », pardon « dans leur temps ». Un galimatias (ou charabia si vous préférez) qui, de l’avis du sénateur, est un nouveau conformisme conduisant à un formatage et un appauvrissement de la pensée. Plus le langage s’appauvrit plus la pensée s’appauvrit. Le peu fréquentable Joseph Goebbels disait : «  Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées »*. Alors soyons plus que jamais vigilant. 

La pauvreté du langage peut aussi être synonyme d’exclusion
Le langage ne sert pas uniquement à communiquer. Il est parlant et peut en dire  beaucoup sur qui nous sommes. Dans un rapport remis au ministre de l’éducation nationale en 2007, le linguiste Alain Bentolila affirmait que : « à la fin du CE1 les enfants au vocabulaire le plus pauvre connaissent en moyenne 3000 mots. Ceux moyennement pourvus atteignent 6000, et le quartile supérieur à peu près 8000. » Inutile de préciser que le niveau de vocabulaire est directement dépendant des milieux sociaux dont sont issus les enfants. Des inégalités que notre système scolaire n’a malheureusement pas réussi à corriger. Pire cette pauvreté du langage peut aussi être synonyme d’exclusion.   

Une langue figée est une langue finie 
Bien sûr il ne s’agit pas de revenir à la marine à voile ou à l’utilisation inconsidérée du plus-que-parfait du subjonctif. Une langue doit savoir évoluer et s’adapter, fût-elle ancienne. Une langue figée est en définitive une langue finie. Mais il y a des usages dont il faut se méfier. Le fait n’est pas totalement nouveau, déjà, en son temps Molière se raillait des pseudos savants qui utilisaient un langage abscons, pédant, voire méprisant.  
Parfois, ces mots qui sonnent bien à l’oreille résonnent le creux ou le pas grand-chose.  
Ce globish a été importé par les firmes anglo-saxonnes et plus particulièrement par les cabinets de conseils d’outre-Atlantique. Vous savez ceux qui nous coûtent un pognon de dingue !
Comme le dit très justement le sénateur Vallet à propos des administrations : « quand on est payé par le contribuable, on le sert dans sa langue. Ca vaut pour l’administration comme pour ses dirigeants et ses prestataires ». Et pan sur le bec. 

Ici en Provence,  le langage oral (avec ou sans accent) reste primordial.  Peuchère ! 
Si au  français s’y ajoute les expressions provençales l’étendue du vocabulaire des habitants du cru  est sans aucun doute  bien supérieure à la moyenne nationale. Et on ne tient pas compte des interjections. Oh côquiiin… Le local : encore une bonne raison d’espérer…  


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

Les collaborateurs d’idverde Provence et Paul Rambaud, leur directeur, ont célébré huit années consécutives à zéro accident au sein des agences du groupe. Pour l’occasion, une cérémonie a eu lieu mercredi 26 octobre à l’agence de Lamotte-du-Rhône, qui emploie une trentaine de collaborateurs.

Les efforts de prévention, d’innovation et de formation déployés par le spécialiste de la nature en ville ont permis d’atteindre un résultat remarquable. En effet, les collaborateurs d’idverde Provence et Paul Rambaud, leur directeur, ont célébré la huitième année consécutive à zéro accident au sein des agences du groupe. Pour l’occasion, une cérémonie a eu lieu mercredi 26 octobre à l’agence de Lamotte-du-Rhône, qui emploie une trentaine de collaborateurs.

« La sécurité de nos équipes est une priorité et nous déployons tous nos efforts pour en améliorer la prise en compte, explique Arnaud Fauvel, directeur régional Rhône-Alpes idverde. Nous nous fixons comme objectif d’afficher ‘zéro accident’ dans toutes nos agences et nous concentrons une partie de nos innovations sur les enjeux de sécurités. Cela passe par un partage des bonnes pratiques au niveau du groupe ».

Avec ses 10 000 collaborateurs, le groupe idverde, présent dans six pays en Europe, est le leader français et européen des espaces naturels urbains : terrains d’entraînement, jardins sur le toit, espaces de nature en ville, parcours de golf… La mise en œuvre des solutions technologiques de nature active, d’entretien et de préservation de la biodiversité exige un travail technique et quotidien des équipes partout en France et en Europe.

Cet engagement pour la nature doit se faire dans les conditions de sécurité maximales : prévention, sensibilisation, formation et responsabilisation des collaborateurs sont les priorités d’idverde. Le groupe a mis en place un ensemble de procédures – classification des accidents, analyse des tendances et hypothèses quant aux origines et aux racines des problèmes – qui lui permettent de prendre des décisions efficaces et de développer des outils de sécurité adaptés.

J.R.


‘Pac à l’eau’ : les 60 ans se fêtent avec des étiquettes collectors

Les dernières animations du programme « Tous à vélo en Luberon » se tiendront ce week-end, vendredi 28 et samedi 29 octobre. A cette occasion, une conférence sera animée par le vélo-reporter Jérôme Zindy et une balade à la découverte du Pays d’Aigues sera organisée.

Depuis de nombreuses années, Vélo Loisir Provence développe la pratique du vélo sur le territoire du Luberon. Grâce au soutien financier du programme Leader Haute Provence Luberon, du département de Vaucluse et en partenariat avec les acteurs et associations locales, Vélo Loisir Provence a développé un programme d’animations vélo gratuites : « Tous à vélo en Luberon ». Ce programme mit en place tout au long du mois de septembre et octobre vise à développer les pratiques du vélo ludique et quotidienne pour la population locale et de proximité. Les dernières animations de ce programme se tiendront vendredi 28 et samedi 29 octobre.

Programme
Vendredi 28 : conférence
« Vélo-reporter et citoyen en transition : du rallye automobile au vélo solaire » animé par Jérôme Zindy.

  • 19h : arrivée de Jérôme Zindy.
  • 20h : café-débat.

Jérôme Zindy, vélo-reporter, parcours les territoires avec son vélo solaire à assistance électrique à la rencontre d’agriculteurs locaux et bio acteurs du circuit court. Ses motivations ? Promouvoir les alternatives positives pour la planète et réaliser des reportages en ayant le plus faible impact possible sur l’environnement.

Places limitées sur réservation – café villageois, rue de la gare, Lauris.

Samedi 29 : balade à vélo
« De petits villages en petits villages à la découverte du Pays d’Aigues », balade commentée.

Balade proposée au départ du café villageois association Au Maquis, à 9h. Location de vélos possible sur réservation.

Places limitées sur réservation – café villageois, rue de la gare, Lauris.

Jérôme Zindy animera un café débat dans le cadre du programme « Tous à vélo en Luberon », vendredi 28 octobre © DR

Retrouvez toutes les informations des animations sur le site de Vélo Loisir Provence inscriptions balades et conférences à retrouver ici.

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/provence/page/2/   1/1