16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon

Cette entreprise familiale créée en 1997 au pied du majestueux Château de Grignan dans la Drôme provençale, qui a ensuite installé son site logistique à Valréas dans l’Enclave des Papes, a mis le cap au sud pour implanter son centre Recherche & Développement à Agroparc.

La 1re pierre avait été posée à l’automne 2023 et le PDG Nicolas Ruth vient d’inviter tous les salariés du groupe à visiter le nouveu siège. Ils sont 125 en tout, dont 25 ici, sur deux niveaux et 1 000 m² d’espaces bureau, labo, marketing. Ce ‘centre d’excellence’ de la parfumerie qui fait la part belle aux cosmétiques naturels et aux produits pour la maison, exporte dans une cinquantaine de pays.

Imaginé comme une maison cosy dans laquelle on se sent bien, avec salon et cuisine épurés et contemporains, ce centre a des façades habillées de tasseaux de bois qui rappellent le cannelé qui entoure les bougies iconiques de Durance, les ombrières sont en fibre de coco, le patio protégé du soleil d’un voile de scourtin comme on en utilisait dans les moulins jadis dans le Pays de Nyons, pour filtrer et séparer par pression l’huile d’olive de l’eau.

Dans des tons clairs de beige, écru, sable et brun, de bois, de rotin et de fibres textiles pour l’ameublement, tous les bureaux convergent vers ce coeur, favorisant échanges, rencontres, partage entre salariés et services. Partout des fenêtres et des ouvertures par où passent la lumière et la communication.

Un laboratoire dédié au savoir-faire

« Nous avons choisi Avignon parce que c’est une ville de culture, à taille humaine et proche de la Durance, mais aussi de l’aéroport, de la gare TGV et du Port de Marseille, précise le patron, Nicolas Ruth. Ce ‘Laboratoire des Sens’ est dédié au savoir-faire des équipes. Le sens est important en cosmétique et parfumerie, d’où cet espace d’évaluation olfactive. On est au milieu d’un écrin de verdure. Et nous avons tenu à planter des essences méditerranéennes économes en eau comme la lavande par exemple. »

Les senteurs justement, coquelicot, vanille, monoï, fleur de coton et d’oranger, ambre, mangue, figue, camélia, verveine, cèdre bleu, mandarine, sont 100% nature. On les retrouve dans les savons, crèmes, diffuseurs de parfums lumineux, gels douche, shampoings, huiles essentielles, eaux de toilette, ainsi que pour la maison, les fleurs parfumées aux écorces d’érable, de santal, de tonka ou aux effluves d’amande, caramel et cacao. En tout, 500 références et 3 600 points de vente. Pour un chiffre d’affaires d’un douzaine de millions d’euros. 

« Plus que du bois, de la pierre, de l’acier et du verre, ce site est le coeur battant de notre vision, de notre sens de l’innovation, de notre engagement envers l’environnement et du bien-être de notre personnel », a conclu Nicolas Ruth.


Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon

L’université d’Aix-Marseille vient de lancer un programme d’accueil pour les chercheurs et scientifiques américains rejetés par l’administration Trump. Une cinquantaine d’entre eux ont répondu à cette invitation et une quinzaine devraient s’installer prochainement avec leurs familles en Provence. Un fonds à hauteur de 15 M€ sera débloqué par l’université. La région, la métropole et la CCI sont également associés à ce programme d’accueil inédit par ses circonstances.

C’est un véritable coup de tonnerre dans le milieu de la recherche. Trump s’en prend aussi aux scientifiques et aux universitaires qui pourraient lui être hostiles ou gênants. Sont pour l’instant dans le viseur des chercheurs en sciences sociales ou en histoire, des infectiologues et des climatologues, travaillant pour des universités ou institutions bénéficiant de dotations publiques. Les crédits sont coupés, les programmes annulés, et pour les rescapés, de ce qui ressemble à une purge, une liste de mots doit être banni de leur vocabulaire. Il s’agit de mots comme : femme, diversité, climat, justice environnementale, inégalité…. Il y en a 120 ! Ces méthodes ne sont pas sans rappeler celles des pires régimes qui veulent bâillonner ceux qui ne pensent pas comme eux ou qui peuvent entraver leurs dessins.

Les craintes de révisionnisme et de dirigisme sont réelles

« C’est une attaque sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale, contre toutes les structures de recherche et de l’éducation américaine » alerte le chercheur américain Brian Sandberg, déjà installé à Aix-en-Provence. « C’est une remise en cause de tous les consensus scientifiques » ajoute-t-il. Pour lui les craintes de révisionnisme et de dirigisme sont réelles.

C’est la meilleure des choses qui puissent arriver à la communauté scientifique et à la défense des intérêts européens

Ce n’est sans doute pas un hasard. Le musée Picasso de Paris, propose à en ce moment une exposition réunissant une partie des œuvres d’art que les nazis avaient fait retirer des musées allemands au motif qu’il s’agissait d’œuvres dégénérées. Comprenons par là qu’elles n’étaient pas compatibles avec l’idéologie et la vision du monde des hommes du III Reich. Mais au lieu de bruler ces œuvres d’art comme ils ont fait pour les livres, ils les ont vendus aux enchères. Leurs donnant ainsi un avenir et une valeur qu’ils n’avaient pas souhaités à l’origine. Comme c’est ballot !

Eh bien, il en est un peu de même avec les scientifiques américains que nous allons accueillir en France et bientôt dans d’autres pays européens. Au fond cette histoire c’est une bonne chose pour la communauté scientifique et la défense des intérêts européens. Comme c’est ballot !

www.univ-amu.fr/fr/public/actualites/safe-place-science-aix-marseille-universite-prete-accueillir-les-scientifiques


Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon

Après un an de recherche et développement pour obtenir la texture parfaite et le goût authentique de la tomate provençale, l’entreprise Kookabarra, basée à Cavaillon, vient de sortir son tout premier jus de tomate.

L’entreprise cavaillonnaise Kookabarra, fabricant de jus de fruits frais, continue d’innover et d’élargir son catalogue de produits. Seulement quelques mois après avoir lancé une toute nouvelle gamme de nectars frais, l’entreprise a présenté sa nouveauté en février : le jus de tomate. Ce produit a demandé un an de recherche et développement afin d’obtenir la texture parfaite et le goût délicat de la tomate provençale.

Kookabarra met un point d’honneur à sourcer ses produits au plus proche, et ce jus de tomate ne déroge pas à la règle. L’entreprise a choisi des tomates issues de différentes variétés (cœur de bœuf et noire de Crimée) mais toujours cultivées en Provence. Un litre de ce jus requiert environ 10 tomates et promet « un voyage dans les potagers les plus ensoleillés de France. »

À l’occasion du lancement de nouveau jus, Kookabarra s’est associé au groupe McCormick, implanté en Vaucluse, au travers des marques Ducros et Cholula avec lesquelles a été créé un coffret en édition limitée, qui a notamment fait sensation à la Saint-Valentin. Ce dernier était composée d’une petite bouteille de jus de tomate, ainsi que du gingembre signé Ducros et de deux sauces plus ou moins pimentées Cholula.

©Kookabarra

https://www.echodumardi.com/tag/recherche-et-developpement/   1/1