21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Les véloroutes, championnes des politiques publiques

L’inauguration, le 17 juillet 2025, du dernier tronçon de la Véloroute Via Venaissia, reliant Velleron à L’Isle-sur-la-Sorgue était un moment particulier. Les 4 derniers kilomètres qui parachèvent (presque) la Via Venaissia ont montré combien les initiateurs de ces projets de véloroute, lancés il y a maintenant quelques décennies, furent bien inspirés. Des réalisations qui cochent toutes les cases. Un fait assez unique dans les politiques publiques.

« On parle de 4 km, ce n’est pas une étape du Tour de France, mais ces 4 km sont stratégiques, ils permettent l’interconnexion avec deux importantes véloroutes (celle du Calavon et la ViaRhôna) » affirmait Dominique Santoni, la Présidente du département de Vaucluse, lors de l’inauguration du tronçon de la Via Venaissia, reliant Velleron à L’Isle-sur-la-Sorgue, le 17 juillet dernier. Mais cette interconnexion va bien au-delà de simples liaisons entre pistes cyclables. Ces rubans d’asphaltes, souvent d’anciennes voies de chemin de fer, ont aujourd’hui plusieurs fonctions qui sont autant de réponses à des défis collectifs actuels.

Ce n’est pas uniquement pour les cyclotouristes, de plus en plus d’habitants utilisent les véloroutes

Philippe Armengol, le maire de Velleron, qui s’appuie sur un retour d’expériences de plusieurs années, explique que ce n’est pas uniquement pour les cyclotouristes, de plus en plus d’habitants utilisent les véloroutes. Il s’agit des collégiens qui se rendent dans leurs établissements ou des velleronnais qui vont par exemple au marché de L’Isle-sur-la-Sorgue. Et grâce aux vélos à assistance électrique, beaucoup de non-pratiquants se sont mis à la petite reine. Une vraie alternative à l’utilisation de la voiture, en tous cas pour les courts déplacements. C’est bon pour la planète et pour la santé des cyclistes même occasionnels.

De G à D : Louis Biscarrat, représentant du syndicat mixte de la Via VENAISSIA, Bénédicte Martin, Vice-présidente de la Région Sud, Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Guillaume Rouget, pâtissier à Velleron et Philippe Armengol maire de Velleron, autour du gâteau « La borne » préparé par G. Rouget à l’occasion de la venue du Tour de France au Mont Ventoux © Didier Bailleux /L’Echo du Mardi

L’édile se félicite également que la véloroute qui passe dans sa commune profite au commerce local. Avec 100 000 passages enregistrés chaque année sur la Via Venaissia, la manne touristique est loin d’être négligeable. En effet, nombre de ces cyclistes font halte dans l’épicerie ou les bars-restaurants du village. C’est bon pour l’économie locale. Mais pas uniquement…

« Les projets liés au développement de la pratique du vélo, c’est ce qui rencontre le plus grand succès auprès de nos concitoyens »

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Philippe Armengol a également constaté que ce projet a rencontré une adhésion quasi-unanime des habitants et qu’il a été, pour eux, l’occasion de développer du liant social. En effet, la mairie n’a pas été avare en concertations et rencontres avec ses administrés, au préalable à ce projet. Dominique Santoni, la présidente du département de Vaucluse, le confit volontiers : « les projets liés au développement de la pratique du vélo, c’est ce qui rencontre le plus grand succès auprès de nos concitoyens ». « Le vélo c’est dans l’ADN du département » complète-t-elle. Cette année, la collectivité s’est d’ailleurs associée à la venue du Tour de France. La présidente a également annoncé que le département balisera dès le mois de septembre prochain l’étape du 22 juillet pour permettre à tous les amateurs de la refaire « comme de vrai » jusqu’à son ascension au sommet du Mont Ventoux. Une initiative du département qui reçut l’aval des organisateurs du Tour de France et qui devrait faire des émules sur d’autres territoires.

Bénédicte Martin, vice-présidente de la région Sud, se félicite que ces projets puissent participer à développer les liens entre les communes et leurs habitants

Cette unanimité autour du vélo on la rencontre également auprès des autres collectivités associées au projet, qu’il s’agisse des intercommunalités concernées ou de la Région Sud. Représentée par sa vice-présidente Bénédicte Martin, celle-ci souligne que sur de nombreux sujets la région et le département sont souvent sur la même ligne (ou la même piste ?). En ce qui concerne les projets liés au développement des mobilités douces, Bénédicte Martin se félicite qu’ils puissent participer à développer les liens entre les communes et leurs habitants. Quant au syndicat mixte pour la création de la Via Venaissia, représenté par Louis Biscarrat, maire de Jonquières, il devrait se dissoudre dans les prochains mois. Le temps que l’ultime tronçon assurant l’interconnexion définitive avec la véloroute du Calavon, soit mis en service, du côté de l’ancienne gare de Robion.

Les élus de la région Sud, du département de Vaucluse et de la ville de Velleron qui inaugurent le tronçon de la Via Venaissia reliant Velleron à L’Isle-sur-la-Sorgue ©Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Liens pour en savoir plus :

Le tour de France dans le Vaucluse
www.vaucluse.fr/nos-territoires-306/le-tour-2025-va-se-jouer-en-vaucluse-3893.html

La Via Venaissia
www.vaucluse.fr/nos-territoires/viarhona-via-venaissia-veloroute-du-calavon-a-la-decouverte-des-3-veloroutes-du-vaucluse/la-via-venaissia-1987.html

La véloroute du Calavon
www.vaucluse.fr/nos-territoires/viarhona-via-venaissia-veloroute-du-calavon-a-la-decouverte-des-3-veloroutes-du-vaucluse/la-veloroute-du-calavon-1988.html
www.veloloisirprovence.com/page/la-veloroute-du-calavon


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

‘Le guide de l’arrosant’ vient de paraitre à destination de usagers non agricoles et pour une utilisation responsable de l’eau. Il concerne les habitations jouxtant les canaux compris entre  le Canal de Carpentras, le Canal de Cabedan-Neuf, et le Canal de l’Isle. Près de 8 000 exemplaires sont disponibles. Le document souligne l’importance de la conservation de l’eau et des pratiques respectueuses de l’environnement et  éclair les usagers sur le rôle de l’Asa (Association Syndicale Autorisée) et de l’Asco (Association Syndicale constituée d’Office) dans la gestion des canaux.

Le guide traite de l’histoire et de la fonction des canaux ; des techniques efficaces de gestion de l’eau pour les jardins ; les conseils pour une irrigation responsable, selon le calendrier, les méthodes et choix des plantes.

8 000 exemplaires du guide de l’arrosant
‘Le guide pratique de l’arrosant’ est le fruit d’un partenariat débuté en 2011 entre l’Union du canal Luberon Sorgue Ventoux et l’association Opus CPIE–Centre permanent d’initiative pour l’environnement- Pays-de-Vaucluse.

Le financement
Le financement a été assuré par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur et le Conseil Départemental de Vaucluse.

L’Union du canal Luberon Sorgue Ventoux
L’Union du canal Luberon Sorgue Ventoux gère un ouvrage de transport d’eau à destination de ses canaux membres, qui sont, entre autres, les canaux de Cabedan-neuf, l’Isle et Carpentras. Depuis sa prise en Durance sur la commune de Mérindol, bordant le Luberon et traversant la vallée d’Apt à Robion, l’ouvrage sillonne le paysage sur 24 km.

L’association Opus
L’association Opus -labélisée Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE)- des Pays de Vaucluse et basée à l’Isle sur la Sorgue, existe depuis 45 ans avec, aujourd’hui 8 salariés permanents, des bénévoles et un conseil d’administration. Son objet ? Expérimenter de nouvelles techniques ; Développer et valoriser les savoirs faire et notamment de façon scientifique ; Transmettre les informations et faciliter les échanges avec les collectivités territoriales, scolaires, établissements éducatifs, habitants, grand-public et acteurs socioprofessionnels du territoire.

En savoir plus
Les canaux de l’Isle desservent essentiellement sous pression, un périmètre irrigué de 3 250 hectares et près de 3 000 propriétaires membres. Créé en 1849, pour irriguer la plaine de Robion à Chateauneuf de Gadagne, il reste encore majoritairement agricole bien que la part d’usagers particuliers augmente depuis une vingtaine d’années.

L’ASCO du canal du Cabedan Neuf créée en 1765 irrigue un périmètre de 930 ha entre le pied du petit Luberon et les bords de Durance, sur 4 communes, pour 1 235 membres. Ce périmètre est arrosé à 60 % par la gravité et à hauteur de 40 % par des réseaux pression et basse pression. L’essentiel des volumes prélevés, à l’origine pour un usage agricole délivre désormais l’eau à une majorité de particuliers.

L’Asa
L’ASA du canal de Carpentras dessert 17 000 membres et 13 700 hectares répartis sur 42 communes du Vaucluse, principalement dans la Plaine du Comtat Venaissin. Fondé en 1857, le canal de Carpentras a entrepris une modernisation significative de son réseau et s’est étendu sur tout le territoire. Aujourd’hui, plus de 70% du réseau est alimenté par un réseau de 1 100 km de canalisations enterrées, desservies par 36 stations de pompage. Les 42 salariés de l’association œuvrent pour desservir ses usagers, dont 90% sont des particuliers.


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

Romain Lautier est le nouveau responsable de la Maison de la Région Sud dans le Vaucluse. Auparavant directeur de cabinet du maire de Bollène Anthony Zilio, de décembre 2020 à fin 2024, après avoir été chef de cabinet de Maurice Chabert, président du conseil départemental de Vaucluse, de 2015 à septembre 2019 où il assurera également officieusement les fonctions de directeur de cabinet.

Cet ancien collaborateur de Marie-Josée Roig, dont il fut le chef de cabinet pendant 2 ans ainsi que son assistant parlementaire, a été aussi directeur de la communication de l’Opéra Grand Avignon.

Titulaire d’un master communication institutionnelle à l’international à sciences Po Aix, ce dernier a débuté ses études supérieures à l’université d’Avignon avec un Deug information et communication.

La Maison de la Région Sud en Vaucluse

Véritable ambassadeur de la Région Sud dans le département de Vaucluse, la Maison de la Région est le facilitateur de la Région vis-à-vis des acteurs du territoire et accompagne les dispositifs régionaux sur le Vaucluse.

Elle accueille des services opérationnels et proposent une offre de service auprès de l’ensemble des directions régionales dans le cadre de la mise en œuvre de leurs dispositifs d’intervention (mise à disposition de salles de réunion, diffusion d’information, organisation de rencontres).

Elle est composée d’une quarantaine d’agents œuvrant notamment dans les compétences régionales que sont:
l’économie et l’emploi
l’éducation ( les lycées), l’orientation, l’apprentissage et la formation professionnelle
les transports (usagers comme scolaires)
l’agriculture et l’environnement
l’aménagement du territoire
la culture
le sport
la santé
l’Europe et l’international (gestion des fonds alloués par l’Europe depuis 2014)

La Maisons de la région en Vaucluse a vocation à apporter des réponses de proximité aux usagers et accompagner en ingénierie territoriale les projets des communes, des intercommunalités et du département de Vaucluse ainsi que les grands dossiers structurants tels que l’organisation des JO d Hiver 2030 sur son territoire.

Elle a par ailleurs vocation à être le lien permanent de la Région Sud avec les décideurs publics et économiques du département de Vaucluse et renforcer sa démarche de proximité avec tous les acteurs du Vaucluse sur les sujets et enjeux prioritaires propre à ce département.

Contact :
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Maison de la Région de Vaucluse
135 avenue Pierre Sémard MIN d’Avignon Bât D4
84000 AVIGNON – 04 90 14 40 60
maisondelaregion84@maregionsud.fr


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

C’est une première en France, la Région Sud va ouvrir le 29 juin prochain une ligne ferroviaire régionale dont l’exploitation a été confiée à un opérateur privé. Baptisée Omnéo et opérée par Transdev, cette ligne assurera la liaison entre Marseille et Nice au rythme de 14 allers-retours quotidiens. Une petite révolution dans le monde ferroviaire à un moment où s’ouvre à Marseille la conférence sur l’avenir du financement des transports

En novembre 2021, la Région Sud confiait à la multinationale française Transdev l’exploitation pour 10 ans de la ligne ferroviaire Marseille-Toulon-Nice, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales. Avec en moyenne 70 000 voyageurs par jour, cette ligne représente à elle seule 10 % du trafic de toute la région Sud. 16 rames, capables d’embarquer 360 passagers, ont été commandées au constructeur Alstom pour un montant de 16 millions d’euros l’unité. 8 ont été livrées à ce jour et dans l’attente des 8 autres, prévues pour l’automne prochain, l’exploitation démarrera avec des rames de location. Ces nouvelles rames, toujours aux couleurs de la marque « Zou ! », proposeront deux classes, avec des prises électriques et USB pour chaque siège. Une connexion Wifi sera également disponible. On pourra aussi embarquer jusqu’à 14 vélos par rame. L’accessibilité des personnes à mobilité réduite sera facilitée.

La compagnie s’engage sur une régularité à hauteur de 97,5 %

Ce train pourra circuler jusqu’à la vitesse de 160 km/h et 200 sur certaines portions, une fois des travaux de réaménagements effectués. Transdev proposera un départ toutes les heures, soit un doublement de la cadence par rapport à celle d’aujourd’hui. La compagnie s’engage également sur une régularité à hauteur de 97,5 % (on remarquera la précision du chiffre), celle de la SNCF est actuellement de 86,8 %. La région Sud s’est engagée à ne pas augmenter les tarifs actuels et propose même une réduction de 20 % du prix de l’abonnement. Pour l’exploitation de cette ligne et le fonctionnement d’un nouveau centre de maintenance construit à Nice, Transdev aura constitué une équipe de 220 personnes dont une trentaine viennent de l’opérateur historique.

En 2006, quand on a confié l’exploitation des autoroutes au secteur privé certains pensaient que c’était la bonne idée…

La coïncidence mérite d’être soulignée. La mise sur les rails de Transdev pour l’exploitation de cette ligne régionale concorde avec le début des travaux, le 5 mai, dans la cité phocéenne, de la conférence nationale sur l’avenir du financement des transports. Cette conférence, dont les travaux dureront plusieurs mois, a devra notamment répondre à la difficile question du futur financement des transports dans notre pays. Élisabeth Borne, alors premier ministre, avait lancé en avril 2023 un plan de rénovation du réseau ferroviaire à hauteur de 100 milliards. Mais ça c’était avant…

Quoiqu’il en soit, la question d’une ouverture plus grande des réseaux ferroviaires au secteur privé pourrait être développée. En 2006, quand on a confié l’exploitation des autoroutes au secteur privé certains pensaient que c’était la bonne idée. Aujourd’hui on réfléchit à récupérer la manne financière des autoroutes. Elle pourrait peut-être servir à développer le ferroviaire ?


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

L’institut Enterritoires vient de publier les résultats d’une enquête sur l’image des régions. Cette étude montre qu’une large majorité de français a une bonne opinion des régions où ils y vivent. Mais 90 % des salariés sont prêt à migrer dans une autre région si une opportunité se présentait. Au palmarès des régions les plus attractives PACA arrive en première position devant la Bretagne, l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine.

Depuis la loi NOTRe de 2015, qui a acté un nouveau découpage des régions, aucune étude n’avait été publiée sur la perception de l’image des nouvelles régions françaises. Réalisée auprès d’un panel représentatif de français, cette enquête réalisée par l’Institut Enterritoires avec ODOXA et Deloitte, scrute l’image des régions à partir de plusieurs critères : la qualité de vie, l’environnement, la situation géographique, le logement, les transports, le dynamisme économique, l’emploi… Au-delà de l’image, qui n’est en fait qu’une perception, il s’agit surtout de mesurer l’attractivité des régions et leurs capacités à attirer des habitants ou des entreprises.

90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait

Cette étude montre d’abord que dans la majorité des cas, les français sont heureux de vivre dans leur région. Sur ce critère la région PACA arrive en tête avec 48 % des sondés qui se déclarent « tout à fait heureux d’y vivre ». Viens ensuite la Bretagne avec 47 % et la Nouvelle Aquitaine avec 41 %. Mais cependant 90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait avec de meilleures conditions ou à conditions équivalentes par rapport à celles dont ils disposent actuellement (poste, salaire, avantages…). Sans grande surprise l’étude montre que les plus jeunes générations sont plus promptes à changer de région.

On peut avoir une bonne opinion d’une région sans forcément avoir envie de s’y installer

S’agissant de l’opinion que les français peuvent avoir des autres régions que celle où ils habitent, PACA occupe également la première place. Mais pour autant on peut avoir une bonne opinion d’une région sans forcément avoir envie de s’y installer. C’est toute la différence entre l’image et l’attractivité. Ainsi, PACA confirme toute son attractivité en arrivant en première place dans les intentions de vivre ailleurs si une opportunité professionnelle se présentait. En seconde position on trouve la Bretagne et ensuite l’Occitanie. Cette étude confirme les mouvements migratoires nationaux déjà constatés depuis plusieurs années vers les régions de bord de mer.

La qualité de vie et la situation géographique sont privilégiées

Cette étude révèle également que les français disent vouloir privilégier les zones rurales et les petites villes pour leurs lieux de résidence. Pour 78 % des français la qualité de vie est le critère qui arrive très largement en tête dans le choix de son lieu de vie. Viens ensuite pour 59 % la situation géographique. Quant aux aspects économiques ils n’arrivent qu’en fin de classement dans les motivations.

Mais rappelons-le cette enquête porte sur la perception et les intentions éventuelles, elle ne correspond pas forcément à la réalité des territoires, ou à celle des comportements des français. « Ce n’est pas la réalité des territoires » confirme Julien Gonzales, directeur des études de l’Institut Enterritoires. Néanmoins cela reste un indicateur important à un moment où les régions ont à faire face à des défis économiques majeurs et on sait tout le poids que la démographie peut y jouer.

Détail de l’étude : www.newtonoffices.com/fr/blog/observatoire-regions/


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

Une météo exécrable (en tout cas pour le nord du pays), un climat politique lui aussi orageux, une France sans gouvernement, un euro de foot très décevant (pour les français), comme le Tour de France d’ailleurs, un festival d’Avignon amputé… l’été 2024 marquera les esprits par cette kyrielle de déconvenues. A moins que les JO viennent comme un mistral salvateur dégager l’horizon ?

L’alignement des planètes n’aura cette année pas été au rendez-vous. Comme si les astres et les dieux s’étaient entendus pour faire tourner les horloges dans le mauvais sens. L’été, qui est « normalement » un moment de pause où le calme se mêle à une certaine forme de quiétude voire d’insouciance, aura été, cette année, presque totalement pourri (au propre comme au figuré). Peut-être que ce que nous vivons depuis quelques années (l’après Covid dirons-nous) nous fait voir systématiquement le verre à moitié vide. Mais, il faut bien reconnaître qu’avec la meilleure volonté du monde il est, aujourd’hui, difficile de garder un large sourire et d’être totalement serein.

“Une fois les exploits réalisés et les médailles distribuées, les lampions de la fête ne pourraient bien ne plus éclairer grand-chose.“

Au-delà des petites déconvenues liée à l’actualité sportive ou culturelle citées plus haut, la situation économique (dont l’état de nos finances nationales), l’urgence climatique ou l’enlisement des conflits et guerres ont de quoi inquiéter. Sauf que peut-être les Jeux Olympiques pourraient redonner un peu d’espoir et impulser un nouvel élan à ce qui semble aujourd’hui bloqué. On a le pain, on aura bientôt les jeux. Ces JO pourraient être ceux de l’espoir, d’un nouveau départ. C’est en tout cas le pari formulé par beaucoup d’entre nous, et le bénéfice attendu par nos dirigeants…

Mais ne nous faisons pas trop d’illusions quand même. Une fois les exploits réalisés et les médailles distribuées, les lampions de la fête ne pourraient bien ne plus éclairer grand-chose. Mais gardons espoir et savourons ces moments à venir. Ils deviennent rares.

Les Jeux Olympiques en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur,
– Le stade vélodrome (Marseille) accueillera une dizaine de matchs de Football (une poule opposant la France, les USA, l’Australie et l’Allemagne)
– La Marina olympique (toujours Marseille) recevra les épreuves de Planche à voile, de kite, de skiff, de dériveur et de multicoques

Pour en savoir plus
www.prefectures-regions.gouv.fr/provence-alpes-cote-dazur/Region-et-institutions/Actualites/Tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-JO-2024-dans-la-region


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

« Dès que je suis entré dans cette pièce, j’ai senti des ondes négatives ». Ainsi s’exprime Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies d’Orange depuis 2016, date de la démission de son prédécesseur, Raymond Duffaut qui y a passé une trentaine d’années.

Il poursuit : « La Chambre Régionale des Comptes s’est penchée sur les Chorégies. Elles sont financées à 80% par la billetterie, ce qui les fragilise et il y a un personnel minimaliste (7 personnes) » relèvent-elles. Je voudrais saluer ici l’engagement de Renaud Muselier, le président de la Région Sud qui les a sauvées en 2018″.

Il faut dire qu’à cette époque, le déficit s’élevait à 1,5M€, qu’on allait mettre la clé sous la porte alors que le plus ancien et le plus populaire des festivals du monde (créé en 1869) celui d’Orange s’apprêtait à fêter ses 150 ans en 2019. Et que ”zorro“ Muselier a tout fait pour les pérenniser. En créant avec l’Etat, la Région et le département une SPL (Société Publique Locale) pour effacer la dette et repartir pendant 3 ans sur de nouvelles bases. Mais il avait prévenu à l’époque, à Avignon, il y a 6 ans, au Conseil Général de Vaucluse en présence du président Maurice Chabert : « Il n’est pas question que les collectivités locales soient le tiroir-caisse des Chorégies » et à l’attention de la Ministre de la Culture d’alors, la patronne d’Actes Sud à Arles, Françoise Nyssen, « II est temps que l’Etat prenne sa part, toute sa part ».

Jean-Louis Grinda poursuit : « Si je suis ici, ce matin, à Orange, devant vous, la presse, les fans, l’Association des Amis des Chorégies, c’est pour vous proposer Les Chorégies du Futur. Pas pour vous enfumer mais pour vous montrer qu’on peut les pérenniser, les renforcer, sinon, je ne serais pas là. Mon rôle n’est pas de programmer des ciné-concerts ». Et il insiste « Désormais, l’Etat veut s’engager, s’impliquer plus fortement. Nous devrions donc bénéficier d’un soutien plein et entier de la Région Sud, c’est déjà le cas et de l’Etat, nous attendons ses propositions ».

A gauche Jean Louis Grinda, directeur des Chorégies d’Orange et à droite Richard Galy, Président de la SPL des Chorégies d’Orange 

De son côté; Richard Galy, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, président de la SPL ajoute : « La Région Sud a augmenté les subventions de la culture de 51M€ en 2016 à 67M€, soit +33%. Le monde du lyrique traverse une crise, tout est plus cher, les cachets, l’énergie, ici à Orange, les recettes sont dûes à 60% à la billetterie, quand ailleurs c’est 20% maximum. C’est à la fois notre fierté et notre fragilité. »

En 2024, fin de la SPL, entrée en vigueur de l’EPCC (Etablisement Public de Coopération Culturelle), un statut des Chorégies qui évolue, avec un contrat de 3 ans qui permet de faire des programmations, de voir venir de façon apaisée sans se demander de quoi demain sera fait. Avec des tarifs abordables pour la population ». C’est à ce moment là que Richard Galy ajoute : « Du coup, l’édition 2024 des Chorégies sera celle d’une année charnière, prudentielle pour refermer la parenthèse 2018 de la SPL ».

« Un seul opéra au Théâtre Antique, le 22 juillet 2024, Tosca en version concert, c’est démentiel, ce n’est plus un festival d’art lyrique »

Bruits et chuchotements dans la salle où se tenait la conférence de presse. Un journaliste prend la parole : « Un seul opéra au Théâtre Antique, le 22 juillet 2024, Tosca en version concert, c’est démentiel, ce n’est plus un festival d’art lyrique ». Un autre demande : « Quand vous proposez Tosca à minima, en version concert, ça représente combien d’économies? » 500 000€ répond Jean-Louis Grinda.

Il enchaîne sur le reste du programme 2024, puisque c’est le sujet du jour. « Pop The Opera » avec les collégiens vauclusiens le 14 juin, Musiques en Fête en direct du Théâtre Antique sur France TV à l’apporche de la Fête de la Musique, le 21 juin, Mika la pop-star sera là le 23 juin.

A l’affiche et tout le monde s’en félicite, le 29 juin, la pianiste Khatia Buniatichvili qui avait annulé l’été dernier après avoir eu sa petite fille… Baby blues oblige… Mais elle sera bel et bien présente en 2024 et interprètera le célébrissime Concerto pour piano n° 1 de Tchaikowsky. Autres invités ; le chorégraphe Thierry Malandrain et son Ballet de Biarritz, le 12 juillet, « Black Legends » du jazz, de la soul et du gospel le 16 juillet, retour du jeune violoncelliste surdoué Edgar Moreau le 18 juillet, tout seul sur scène pour l’intégrale des 6 Suites de Bäch et enfin, pour clore cette édition de transition : « Tosca » à l’occasion du centenaire de la mort du compositeur Giacomo Puccini, en version allégée, mais en présence du chouchou des Chorégies, Roberto Alagna (malgré son absence en 2013 qui a plombé le budget de 500 000€). N’oublions pas quand même qu’il est venu près de 20 fois à Orange, chapeau bas!

Pendant la conférence de presse, un/e représentant/e de la Ministre de la Culture a appelé pour annoncer que l’Etat apporterait une subvention plus substantielle aux Chorégies d’Orange. Espérons que le geste sera à la hauteur. A titre d’information, le Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence empoche 8,5M€ par an quand les Chorégies d’Orange (en Vaucluse, le 5ème département le plus pauvre de France) reçoivent moins d’un million d’euro de subsides et accueillent gratuitement la population locale lors de la générale). Vous avez dit liberté, égalité, fraternité?

Contacts : Billetterie ouverte à partir du 18 décembre 04 90 34 24 24
billetterie@choregies.com
www.choregies.fr
Jusqu’au 31 janvier, -10% sur le prix des places


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

Ce samedi 2 décembre, le célèbre marché aux truffes de Richerenches a fêté son centenaire. Les élus vauclusiens étaient présents en nombre lors de cet anniversaire spécial, tout comme ceux de la Région Sud, notamment son président Renaud Muselier, qui a tenu à rappeler l’engagement de la Région Sud pour la filière trufficole et la profession agricole.

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est le premier territoire français producteur de truffe. Le diamant noir est une véritable institution dans la région, comme en atteste le très prisé marché de Richerenches qui vient de fêter son 100ᵉ anniversaire. « Ce marché est devenu une véritable institution, vous êtes célèbre dans le monde entier, a félicité Renaud Muselier. C’est naturellement que la Région Sud est partenaire de cette 100ᵉ édition. » Pour l’occasion, il a été intronisé dans la Confrérie du Diamant noir et a renouvelé l’engagement de la Région envers la filière trufficole.

Sur la période 2020-2023, ce sont près de 520 000€ qui ont été versés pour le développement de la filière régionale trufficole. Une aide de 25 000€ a été accordée par la Région Sud pour répondre à la démarche de création d’un signe officiel de qualité. La Région a également lancé le label ‘100% Valeurs du Sud’, qui s’appuie sur la qualité, la transparence, la transition environnementale et l’équité.

La Région a décidé de renouveler son engagement en lançant un nouveau plan régional filière truffe pour la période 2024-2026 avec un budget annuel de 130 000€. Ce nouveau cadre d’intervention sera voté lors de la prochaine assemblée plénière, le vendredi 15 décembre prochain, à travers 5 axes :
• « Consolidation et animation collective de la filière » sera doté d’une enveloppe annuelle de 10 000€
• « Soutien à la plantation » sera doté d’une enveloppe annuelle de 90 000€
• « Conseils aux trufficulteurs » sera doté d’une enveloppe annuelle de 10 000€
• « Soutien à l’expérimentation » sera doté d’une enveloppe annuelle de 15 000€
• « Soutien aux foires locales garantissant origine et qualité de la production » sera doté d’une enveloppe de 5 000€

V.A.


Les véloroutes, championnes des politiques publiques

L’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud risingSUD a été choisie par la Commission européenne pour déployer le programme Up2Circ. Ce dernier vise à aider les petites et moyennes entreprises (PME) à évoluer vers des modèles circulaires et ainsi, accroître leur compétitivité et leur résilience.

Selon une étude réalisée par le cabinet OPEO, l’ensemble des modèles économiques aura changé d’ici 2026 sous la pression de la demande, des collaborateurs, de la réglementation, de la concurrence, de la volatilité des prix ou bien de la rareté des matières premières. C’est pour cela qu’a été créé le programme Up2Circ, afin que les PME prennent d’ores et déjà les choses en main.

Le programme propose un accompagnement complet, entièrement financé par la Commission européenne, qui prend en compte un diagnostic de maturité circulaire, des formations en ligne, une mise en réseau avec des pairs européens, ainsi que des financements, jusqu’à 15 000€ pour une étude de faisabilité et jusqu’à 50 000€ pour un démonstrateur.

Plusieurs appels à projets sont programmés jusqu’en 2026. Pour candidater au premier, ouvert jusqu’au 15 novembre prochain, il suffit de contacter Mathilde Mauvais, en charge du programme Up2Circ à risingSUD, à l’adresse mail mmauvais@risingsud.fr afin de programmer un diagnostic et de qualifier le projet. Il faut également déposer sa candidature sur le site du programme avant le 15 novembre.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/region-sud-provence-alpes-cote-dazur/   1/1