Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
« L’accès aux soins pour tous est une priorité, 127 établissements de santé ont vu le jour en Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2021 que nous sommes aux commandes » affirme Renaud Muselier, président de la Région Sud, et médecin de formation.
Sur 640 m2, au coeur du bassin de vie Courthézon-Châteauneuf-du-Pape, dès 2026, cette nouvelle Maison de Santé accueillera 38 professionnels de santé : sages-femmes, dentiste, infirmiers, orthophoniste, médecins généralistes, biologiste, pharmacien, diététicien, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe, psychiatre.
« Les Bac+20 parisiens nous ont fait perdre plus de 2 000Mds€, le pays est en grande difficulté, mais moi je regarde les initiatives concrètes sur le terrain et je vais de l’avant. Depuis 2021, nous avons soutenu l’installation de jeunes médecins et accompagné des internes pour un stage sur le terrain, auprès des Provençaux, Alpins et Azuréens pour réduire les inégalités et les distances. Ici, nous avons un territoire régional où chacun peut se faire soigner près de chez lui, rapidement et dignement. »
Il a rappelé que, malgré les restrictions budgétaires imposées aux collectivités locales pour combler partiellement le déficit abyssal de l’État, la Région Sud a voté un budget conséquent pour la santé : 2,5M€ pour la restructuration des urgences de Carpentras, 2M€ pour l’extension-rénovation de la réanimation et des urgences d’Avignon. De plus, une ‘Mammobile’ va bientôt sillonner l’ensemble du territoire pour prévenir le cancer dont 30 000 cas sont dépistés chaque année. « Nous voulons absolument sauver des vies », a martelé le président Muselier.
Lors de cette manifestation, il était entouré du préfet de Vaucluse Thierry Suquet, de la présidente du Conseil Départemental Dominique Santoni, d’Olivier Brahic, directeur général-adjoint de l’ARS (Agence Régionale de Santé) et de Nicolas Paget, maire de Courthézon. Le dispositif ‘Anti déserts-médicaux’ en Vaucluse, ce sont 4M€ pour 25 maisons de santé, 208 000€ l’installation de 6 médecins généralistes et un cofinancement de l’ARS et du Fonds Social Européen pour 46 bourses de santé d’un montant de 123 000€.
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
C’est dans les années 1900 que le couple Emmanuel et Félicie Mille a créé cette entreprise familiale de chaussures. Pendant la Première Guerre mondiale, elle fait tourner la maison pendant que son mari est au front. Suivront Gaston, Charles, Hugues et aujourd’hui Nicolas et sa soeur Estelle qui sont aux commandes de la société familiale et représentent la 5e génération.
Implantée d’abord au cœur d’Orange, près de la Poste, elle a migré vers Courthézon en 1995 pour s’agrandir au cœur de l’une de ses zones d’activités, la Grange Blanche, qui recense une trentaine d’entreprises et 500 emplois. Centenaire mais innovante, cette PME de 50 salariés a lancé dès 1946 la 1e chaussure de sécurité avec embout acier en fer forgé. Et en 1964, en collaboration avec le fameux Dr Martens, a été créée la semelle à coussin d’air ‘Arausio’ et à grosses surpiqûres jaunes qu’on trouve encore aujourd’hui dans les boutiques branchées et que s’arrachent les ados.
Ce mardi 29 avril, Estelle et Nicolas Mille ont reçu la visite du président du Conseil Régional Renaud Muselier et de la présidente du Conseil Départemental de Vaucluse Dominique Santoni. « En 2020, avec le Covid nous avons traversé une période difficile, nos ventes se sont effondrées et la Région Sud nous a accordé une subvention de 185 000€ ce qui nous a permis de sortir la tête de l’eau et d’investir ensuite près de 2M€ dans une machine bien plus productive, explique le PDG. Aujourd’hui, nous sortons 400 000 paires par an et ça va aller crescendo et nous exportons dans le monde entier, en Arabie Saoudite, en Australie, en Europe, aux USA, 40% de notre production. Dans toutes les tailles, du 35 au 46, et dans toutes les matières, buffle, vache, nubuk, polyuréthane, avec des finitions lisses ou travaillées. »
Après avoir fait le tour de l’usine, Nicolas Mille a évoqué les difficultés des patrons français face à la paperasse d’une administration tatillonne qui ajoute des normes aux règlementations européennes, face à la difficulté de recruter notamment des jeunes, face aux droits de douanes et pas seulement ceux des USA et face à la fiscalité.
Renaud Muselier lui a répondu : « La Région Sud investit 6Mds€ dans l’économie, elle a rajouté 1Md€ lors de la crise sanitaire et financé 13 millions de masques, ce que l’État a été incapable de faire. Tout le monde râle sur la conjoncture, mais vous, vous avez aussi su rebondir et vous êtes la 5ème génération de la famille Mille, bravo ! »
Pour conclure, le Président a pris deux exemples récents de résilience qui tordent le cou aux idées reçues et qui prouvent que le génie français existe bel et bien. D’abord l’organisation des Jeux Olympiques puis la reconstruction à l’identique de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris. « Malgré le carcan de l’administration, la crise de l’énergie, le coût des matières premières, on a fait face, on a avancé, on a su trouver les moyens matériels et les ressources en nous, on a innové et on a gagné le pari. Tout le monde le reconnaît. Donc, ne baissons jamais les bras, fonçons ! »
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, lance sa campagne de recrutement pour l’année 2025 en France. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’entreprise cherche à recruter 190 collaborateurs dont 30 alternants.
Le groupe SPIE compte 19 000 collaborateurs sur plus de 300 sites, dont certains sont situés en Région Sud, et plus particulièrement en Vaucluse à Orange, Pertuis, Sérignan-du-Comtat, Sorgues, ou encore Védène. SPIE continue de se développer et, pour ce faire, lance une campagne de recrutement en France. En PACA, 190 postes sont à pourvoir dont 30 en alternance.
Au travers des six filiales du groupe, divers postes sont proposés comme technicien de maintenance, SSI (sécurité des systèmes d’information), monteur électricien, chef de chantier, conducteur de travaux, responsable d’études techniques, responsable d’affaires, architecte informatique, et bien d’autres.
« Rejoindre SPIE, c’est plus qu’un emploi : c’est l’opportunité de relever des défis techniques passionnants et de participer activement à un monde plus durable, déclare souligne Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France. Nous recherchons des personnes engagées qui souhaitent contribuer à nos côtés aux grandes transitions de notre société. »
Pour découvrir toutes les offres d’emploi et y postuler, cliquez ici.
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
La 3e édition de ‘Nettoyons le Sud’, organisée par la Région Sud, se déroulera ce samedi 26 avril dans tout le territoire. L’inscription s’effectue en ligne et les outils seront attribués aux participants le jour J.
En Vaucluse, ce sont 28 sites qui permettront aux habitants de s’inscrire à l’événement auprès des mairies, ainsi que 5 autres sites encadrés par des associations. Les regroupements sur les points de ramassages donneront lieu à un temps de collecte de déchets, précédés ou suivis par des animations : petit repas, verre de l’amitié, ateliers, jeux, concours, troc aux plantes…
Chaque commune ou association ayant son programme, comme à Bédarrides, où le ramassage se fera depuis un paddle sur la rivière. Un écho local à l’Année de la mer en région Sud, qui met en lumière les enjeux environnementaux liés à la préservation du littoral et des fonds marins. « Dans le cadre de l’Année de la Mer, ‘Nettoyons le Sud’ ne se limite pas à une simple journée de mobilisation : c’est un message fort pour rappeler que chacun peut être acteur du changement ! Rues, forêts, plages, parcs… Chaque geste compte », déclare Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cliquez sur la carte pour accéder aux sites participants.
Objectifs à la hausse
L’an passé, 85 tonnes de déchets avaient pu être ramassées en un jour. Forte de son succès en 2024, l’opération attend cette année plus de 20 000 bénévoles sur les 400 points de collectes dans toute la région. L’objectif à atteindre ? Ramasser 100 tonnes de déchets, soit le double de ce qui avait été collecté lors de la première édition il y a deux ans par 10 000 participants.
L’opération annuelle ‘Nettoyons le Sud’ prolonge le vaste programme de réduction des déchets de la Région ‘Zéro déchet plastique en stockage d’ici 2030’ qui, depuis 2017, permet de tripler la quantité de plastique collecté. Ce programme comprend une charte signée par 356 acteurs (collectivités, entreprises, écoles), le réseau ‘ReMed zéro plastique’ ayant collecté 354 tonnes de déchets depuis 2019, l’appel à projets ‘Ensemble pour une nature zéro déchet plastique’ avec 72 structures (3,5 millions d’euros depuis 2017), et enfin, l’appel à projets ‘Vrac et Consigne’ soutenant 18 projets pour la consigne des emballages réemployables (plus d’1 million d’euros investis depuis 2023).
Comment participer ? 1) Trouvez et participez à un point de ramassage près de chez vous sur www.nettoyons.maregionsud.fr 2) Sur place, les équipes vous remettront un kit de ramassage 3) Vous êtes prêt pour participer au grand rassemblement populaire en faveur de notre environnement ! Vous êtes une commune et vous n’avez pas encore rejoint l’initiative ? RDV sur www.nettoyons.maregionsud.fr
A.R.C
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
En 2025, le groupe Socotec, acteur majeur des services de TIC (Testing, Inspection, Certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie, cherche à recruter 80 collaborateurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Avec 14 000 collaborateurs à travers le monde, Socotec se présente comme le spécialiste de la durabilité du bâti, de la transition environnementale et de la transition énergétique. Afin d’accompagner son développement, le groupe recrute 1 500 collaborateurs en France en 2025, dont 80 en région PACA, qui compte déjà 450 collaborateurs répartis dans 21 agences locales.
Le groupe, qui possède deux agences vauclusiennes à Avignon et Bollène, cherche des managers et directeurs d’agences, des commerciaux, des ingénieurs de la construction et de l’immobilier durable, des spécialistes Énergie & Énergies décarbonées et renouvelables, des techniciens et contrôleurs du bâtiment, ou encore des formateurs dans les domaines de la santé / sécurité. En tout, 80 postes en apprentissage, en CDD ou bien en CDI sont à pourvoir en Région Sud.
Un environnement de travail épanouissant
Socotec prône une qualité de vie au travail optimale pour ses employés. Le groupe est engagé depuis 3 ans dans la démarche ‘Great Place To Work’. Douze pays, dont la France, sur les 26 impliqués en 2024, ont obtenu la certification.
Depuis 2019, Socotec forme ses collaborateurs grâce à son centre de formation d’apprentis (CFA). Le groupe ambitionne de former 200 professionnels chaque année d’ici 2026. Les apprentis peuvent ainsi rester dans l’entreprise à l’issue de leur formation et évoluer au sein de celle-ci. Socotec assure engager 95% de ses collaborateurs en CDI et favoriser la diversité et l’égalité des chances en milieu professionnel.
Pour découvrir les postes à pourvoir et candidater, cliquez ici.
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
Parmi les 264 communes distinguées pour « la promotion du patrimoine végétal », dans le Vaucluse, le label ‘3 Fleurs’ a été décerné à Auribeau (70 habitants), Monieux (268 habitants) et Camaret-sur-Aigues. De leur côté, Beaumes-de-Venise et Le Pontet gardent leur label ‘2 Fleurs’ auquel accède désormais L’Isle-sur-la-Sorgue. Enfin Cavaillon, Pertuis et Sorgues, eux, ont ‘1 Fleur’.
Mention spéciale pour l’étang salé de Courthézon. Cet espace sensible naturel, où l’on extrayait du sel au Moyen-Âge, n’en contient plus mais en a gardé le nom. Niché au coeur des vignobles de Châteauneuf-du-Pape, ce bassin de rétention des eaux de pluie est une zone de biodiversité qui abrite nombre d’espèces protégées, insectes, oiseaux, reptiles. Un circuit de 2,4km en fait le tour, une boucle pédagogique accessible à tous, préservée, où on peut se promener et pique-niquer en famille tout en observant la nature.
Pour Renaud Muselier, « ces labels, ce sont bien plus que des fleurs ! Ils symbolisent une volonté collective d’offrir à nos habitants un cadre de vie harmonieux, durable et accueillant. La Région Sud est un territoire où on respire mieux, où on vit mieux. »
Et François de Canson conclut : « 80% des habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur vivent dans un climat et un environnement de qualité. Et ces labels jouent aussi un rôle crucial dans le choix de destinations touristiques des étrangers. Ils constituent donc un atout majeur dans l’attractivité donc la promotion de notre région. » D’ailleurs elle occupe la 3e place en France derrière La Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie avec 42,3 millions de nuitées pour 2024, soit +4,2% pour l’hôtellerie et +11% pour le camping.
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
Inauguration du bâtiment Food’in, à la fois pôle d’excellence et force de frappe de l’agro-alimentaire de la Région Sud à Avignon.
D’habitude, pour lancer un chantier, on pose une première pierre ou un parpaing. Là, le 9 octobre 2023, truelle en main, les élus ont recouvert de ciment une brique en terre crue, symbole d’un futur bâtiment écologique, respectueux de l’environnement.
4 milliards d’euros de chiffre d’affaires
Ce site, Food’in, rassemble 3 composantes : l’ARIA (Association régionale des industries alimentaires), le CRITT (Centre régional de l’innovation et de transfert de technologie) et l’IDRIA (Institut de formation régional de l’industrie alimentaire) qui représentent à ce jour en Provence-Alpes-Côte d’Azur 215 entreprises, 9 500 salariés et un chiffre d’affaires de 4Mds€. Sur ce même lieu, tout est concentré pour offrir une gamme complète de services, un réseau dynamique et innovant qui favorise la coopération et la mutualisation des actions dans le secteur agro-alimentaire. Un éco-système auquel collaborent notamment Vaucluse Provence Attractivité, la CCI 84, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Business France.
Crédit photo: Food’inCrédit photo: Food’in
Performance, qualité des produits, recherche et développement, commercialisation, marketing, ressources humaines, dans cet immeuble, tout est pris en compte dans un esprit vertueux et respectueux de l’environnement et du personnel qui y travaille. Au cours de la visite des 1 200m2 de ce bâtiment ‘Totem’ de l’agro-alimentaire, dans le Logistic Lab, on trouve un entrepôt logistique reconstitué qui va former les salariés, les demandeurs d’emplois et les jeunes à préparer les commandes, à gérer et fluidifier le flux des marchandises, à certifier la traçabilité des colis en temps réel. A côté, dans le Cook Lab sont installés robot-cuiseur, micro-ondes, autoclave, on contrôle la qualité de la nourriture et on certifie la sécurité alimentaire des produits. Pour l’accueil et les réunions, les noms n’ont pas été donnés au hasard, on est en Provence et les salles s’appellent ‘Ratatouille’, ‘Calisson’, ‘Pistou’, ‘Panisse’ et ‘Fougasse’.
Crédit photo: Grand Avignon
Pour l’architecture, c’est le cabinet ‘Ateliers A+’ basé à Nîmes et à Montpellier qui a été chargé du chantier. Clément Rabourdin a géré avec son équipe un BDM or (Bâtiment durable méditerranéen), label pour bâtiment de haute qualité, durable, économe où il n’y a pas de climatisation, où l’air circule, où l’utilisation de terre crue régule l’humidité sur les 3 étages. « Nous avons du béton ciré, du bois des Alpes, des abat-son en lin pour atténuer le bruit, un atrium avec un puits de lumière. Sur la façade côté nord, de petites fenêtres-meurtrières verticales pour limiter l’impact du mistral. En revanche, côté sud, on a installé de larges baies vitrées horizontales pour laisser entrer la lumière mais pas forcément le soleil, grâce à des ombrières. On a travaillé comme si c’était pour nous. Le parking avec des bornes de recharge pour véhicules électrique est arboré, on a planté des fruitiers mais aussi du thym, du romarin de la lavande. On a même créé des nichoirs à martinets et deux fois par jour un enregistrement est diffusé pour les attirer dans ces abris ». L’architecte conclut : « 2 100€ le m2, c’est une gageure pour un chantier de cette qualité ».
Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud. Crédit : Andrée Brunetti
Bénédicte Martin, qui représente la Région Sud évoque l’éco-système agro-alimentaire de cette terre de Vaucluse, avec ses lycées agricoles, ses chercheurs et scientifiques de l’Inrae, ses ingénieurs de l’Isema et de l’Isara, son Pôle Terralia. Tout concourt à ce que ce site agro-alimentaire soit un centre d’expertise et d’excellence.
La Caisse d’Epargne a consenti un prêt de 1,7M€, la Région a avancé 660 000€, le Grand Avignon 558 000€. Au-delà des clivages politiques, tous les partenaires ont financé un outil unique, destiné à booster l’agro-alimentaire, qui est l’un des atouts majeurs du Vaucluse.
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
Axtom, le collectif d’entrepreneurs associés qui accompagne les entreprises et les collectivités dans leur développement immobilier et économique, et l’institut IFOP, ont interrogé un panel de 2 700 Français sur le sujet de l’entrepreneuriat en Région Sud.
En 2024, 106 186 entreprises ont été créées dans la Région Sud (source BPI France). Une dynamique entrepreneuriale portée par les micro-entrepreneurs qui ont représenté 66% des lancements d’activité cette année-là, soit 69 914 micro-entreprises.
Si créer son propre emploi est dans la région la principale motivation qui préside à la volonté d’entreprendre (96%), près des 2/3 des habitants (64%) se déclareraient prêts à tenter l’aventure si toutes les conditions de succès étaient réunies. Un peu moins nombreux que la moyenne nationale à percevoir la France comme un pays d’entrepreneurs (50% contre 53%), quel regard portent-ils sur le niveau de vie des entrepreneurs et quelle rémunération leur semblerait suffisamment attractive pour se lancer ?
Alors que l’émission « Qui veut être mon associé ? » remporte un vif succès, le collectif d’entrepreneurs Axtom et l’institut IFOP ont interrogé un panel de 2 700 Français représentatif de la population française de 18 ans et plus, pour répondre à ces questions et tordre le cou aux idées reçues.
Combien gagnent les entrepreneurs français selon les habitants du Sud ?
A contre-courant de certaines idées reçues associant entrepreneuriat et richesse, favorisées par les histoires de réussite spectaculaire et la représentation culturelle, les Français restent relativement raisonnables quant à leur estimation du revenu net mensuel des entrepreneurs qu’ils évaluent en moyenne à 2 990 € (avant impôt).
Une appréciation proche de la réalité si l’on en juge les résultats d’une enquête menée fin 2023 par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) révélant que plus de la moitié des dirigeants de TPE/PME (51%) percevraient une rémunération mensuelle moyenne inférieure à 2 600€, un dirigeant sur cinq (20%) déclarant gagner moins qu’un SMIC.
Dans la Région Sud, les répondants semblent plus « modérés » que la moyenne nationale, évaluant le revenu mensuel des créateurs d’entreprises à 2 650€ net, loin derrière l’Ile-de-France (3 830€), le Grand Est (3 706€) et la Bourgogne Franche Comté (3 621€).
Les habitants de la région prêts à entreprendre pour un revenu de 3 459€ par mois
Pour 68% des répondants de la région, la principale motivation des entrepreneurs est de gagner de l’argent pour s’assurer un niveau de vie confortable.
A leur échelle, alors que le salaire moyen dans la région est de 2 472€ nets par mois (dans le privé), le seuil de revenu mensuel à partir duquel il leur semblerait intéressant de lancer leur propre activité s’élève en moyenne à 3 459€, soit 809€ de plus que leur estimation du revenu des chefs d’entreprises en France.
Des estimations qui les placent au 4ème rang des régions les plus « gourmandes », quand la moyenne nationale est légèrement inférieure avec 3 366€.
Jérémie Benmoussa, directeur général et associé d’Axtom, commente : « La création d’une entreprise offre l’opportunité de faire une différence, d’innover et d’apporter des solutions à des problèmes spécifiques. Cette capacité à avoir un impact tangible sur le marché et la société, à travers des services améliorés ou la création d’emplois par exemple, est souvent une motivation plus profonde que l’enrichissement financier. En témoigne la réalité du revenu moyen des entrepreneurs en France. Bien que la perspective de mieux gagner leur vie puisse également jouer un rôle, il est clair que pour beaucoup d’entrepreneurs, la liberté et l’autonomie que procurent la création et la gestion de leur propre entreprise sont des moteurs puissants. Prendre ses propres décisions sans avoir à se conformer aux directives d’un supérieur hiérarchique et suivre ses convictions sont des avantages perçus comme majeurs, et cela sans compter le gain de flexibilité avec la possibilité d’organiser sa journée selon ses besoins et priorités, ce qui est difficilement réalisable dans un cadre salarié traditionnel. »
« N’importe qui peut entreprendre » : une perception partagée par 53% des habitants.
Bernard Tapie, Xavier Niel, Bernard Arnault puis Michel-Edouard Leclerc en France ou encore Elon Musk, Steve Jobs, Jeff Bezos et Bill Gates à l’international, sont les personnes connues qui, spontanément, symbolisent le mieux l’entrepreneuriat aux yeux des Français.
En parallèle, loin de l’image médiatique de ces « grands patrons » milliardaires,une majorité de la population française privilégie une représentation de proximité, citant prioritairement un membre de leur famille ou un artisan de leur quartier (plombier, boulanger, etc.). En écho de ce sentiment d’entrepreneuriat accessible à tous, 53% des habitants de la Région Sud estiment que de nos jours, n’importe qui peut entreprendre. 45% considèrent même qu’il suffirait d’une bonne idée pour se lancer (proche du niveau national de 46%).
Attention à l’image peu réaliste de l’entrepreneuriat véhiculée par les réseaux sociaux
Une perception d’apparente simplicité qui alerte Jérémie Benmoussa, alors que les défaillances d’entreprises se multiplient en France : « Les récits simplifiés autour d’entrepreneurs à succès négligent souvent les difficultés, les efforts et les ressources nécessaires pour transformer une idée en entreprise viable. Les figures emblématiques comme Steve Jobs, Elon Musk ou Mark Zuckerberg sont souvent présentées comme des génies qui ont réussi principalement grâce à leur créativité, créant une vision erronée de l’entrepreneuriat. Les réseaux sociaux accentuent cette tendance en faisant la promotion de « méthodes » permettant de créer un business et de devenir riche grâce au digital. Avec l’accès accru aux technologies et aux ressources en ligne, les jeunes peuvent croire que lancer une entreprise est plus facile qu’il ne l’est réellement. Par ailleurs, la culture de la start-up, souvent médiatisée, donne l’impression qu’une bonne idée et une levée de fonds suffisent pour réussir, alors que les étapes de développement, de gestion et de croissance sont cruciales. Les initiatives de sensibilisation à l’entrepreneuriat se concentrent parfois trop sur l’idée innovante et pas assez sur les compétences nécessaires pour la concrétiser. »
Enquête réalisée par l’IFOP pour Axtom
Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon
Après avoir été la première région à expérimenter la tenue unique dans deux de ses lycées, la Région Sud vient de suspendre l’initiative. Une décision prise à regret en raison de son coût et du manque de lisibilité des financements de l’Etat.
Face à l’incertitude budgétaire et à l’absence de garantie de cofinancement avec l’Etat, la Région Sud a décidé d’arrêter l’expérimentation de la tenue unique afin de ne pas faire peser son coût sur le pouvoir d’achat des familles. Cette démarche visant à renforcer l’égalité, la cohésion et le respect dans les établissements scolaires avait été mise en place à la rentrée 2024 dans deux lycées, au Lycée Jean d’Ormesson à Châteaurenard et au Lycée Les Palmiers à Nice. Une mesure représentant un investissement régional de 500 000€.
Economiser le prix d’un lycée neuf « Nous avons été les premiers à dire oui, nous avons financé, nous avons expérimenté dans deux de nos lycées avec des tenues Made in France, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais sans visibilité sur un éventuel soutien de l’État, il aurait été irresponsable d’engager 44M€, soit le prix d’un lycée neuf, pour une généralisation dans tous nos lycées régionaux. » La Région rappelle qu’elle reste toutefois pleinement mobilisée « pour accompagner les lycées dans l’application du règlement intérieur et l’exigence d’une tenue correcte imposée par les établissements. »