1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Suite à l’agression survenue devant le lycée Montesquieu de Sorgues, la gendarmerie et la Police Municipale ont décidé d’unir leurs forces pour sécuriser les abords de l’établissement et rassurer élèves, parents et riverains.
« La présence renforcée des patrouilles vise à prévenir tout nouvel incident et à garantir un environnement serein pour tous », explique la gendarmerie de Vaucluse.
Cette mesure fait suite à l’agression au couteau d’un jeune de 17 ans, ce lundi matin 24 février, devant l’établissement scolaire. Les jours de la victime ne sont plus en danger alors que l’agresseur, né en 2008, a été interpellé par les gendarmes quelques heures plus tard. Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte à l’encontre de ce dernier, lui aussi élève dans le même lycée.

« Dans nos lycées, on doit apprendre, s’épanouir, préparer son avenir. Pas craindre la violence. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

La Région va renforcer les contrôles dans les lycées
« Je veux, au nom de la Région Sud, dire toute ma solidarité à la victime, à sa famille et à la communauté éducative, dénonce Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Je tiens à remercier les secours, les forces de l’ordre dont l’intervention rapide a permis d’interpeller l’agresseur, ainsi que l’agent d’accueil du lycée, dont le sang-froid et la réactivité ont permis de porter immédiatement assistance à la victime. Rien ne justifie, jamais, une telle violence, cet acte est inacceptable ! Dans nos lycées, on doit apprendre, s’épanouir, préparer son avenir. Pas craindre la violence. »

« Après l’annonce la semaine dernière d’Elisabeth Borne, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, une multiplication des contrôles réguliers de sacs seront organisés devant certains lycées dès le printemps par les forces de l’ordre, en lien avec le préfet, le procureur et le représentant de l’Education nationale, poursuit le président de la Région Sud dont les lycées sont une de ses compétences. La Région est et restera pleinement mobilisée pour garantir la sécurité et la tranquillité de nos jeunes. »


Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Le tube du chanteur carpentrassien Christophe Maé en 2016 est toujours d’actualité. Et Renaud Muselier n’était pas peu fier, lors de ses vœux à la presse le jeudi 23 janvier à Marseille, d’annoncer que la Région Sud était passée en tête devant la Bretagne, qui était leader depuis 2015. « Désormais 94% des habitants partagent ce constat alors qu’ils étaient 84% à être heureux de vivre ici. » Et d’ajouter : « même si l’argent ne fait pas le bonheur, nous sommes devenus la 2ᵉ région de France en PIB par habitant, derrière l’Île-de-France alors que nous étions en 4ᵉ position il y a 10 ans. »

Le Président de la Région Sud a souhaité une bonne année à tous dans les rédactions et a souligné que « 2024 avait été une année de turbulences. En Ukraine depuis 1 000 jours, au Proche-Orient où le cessez-le-feu est fragile, en Irak après l’effondrement du régime de Bachar el-Assad, sans parler de la réélection de Donald Trump qui, dès son 1ᵉʳ jour de mandat, a mis en péril l’OMS, l’OMC et les Accords de Paris. En France, en dehors du succès des Jeux Olympiques, la dissolution inattendue, les législatives sans majorité, quatre premiers ministres en une seule année et aucun budget. Une 1ʳᵉ en 45 ans, avec 3 300Mds€ de dettes. »

Il continue : « En décembre, cela fera 10 ans que nous sommes arrivés à la tête de la Région, avec Christian Estrosi. Une décennie, ça change ! Nous sommes la région du bonheur, du bon sens, de la stabilité. La plus belle du monde, un véritable paradis avec 5 millions d’habitants, trois marques connues dans le monde entier : Provence – Alpes – Côte d’Azur. Un espace béni des dieux avec 50% d’espaces boisés, 1 000km de côtes, neuf PNR (Parcs naturels régionaux, dont 2 en Vaucluse, Luberon et Ventoux), un pôle militaire avec 3 bases aériennes (dont la BA 115 à Orange-Caritat), une terre résolument culturelle, 1ʳᵉ région de France des festivals (Avignon, Orange). 62M€ vont être investis dans ce secteur et les Chorégies vont passer en EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle). En bref, 2024 a été l’année de tous les records en matière de tourisme avec une progression de +3%. »

Les priorités pour la 2ᵉ partie du mandat

Renaud Muselier égrène les sujets de satisfaction. « Ici la maison est tenue, quand on dit quelque chose, on le fait. Quand une décision politique est votée, elle est mise en œuvre. C’est la force de nos 83 élus issus de 14 formations, mais unis. Depuis 2021, nous avons obtenu 6Mds€ de fonds européens. Nous avons une vision pour la Région, la 2ᵉ partie du mandat sera placée sous le signe des Jeux Olympiques, ils seront utiles à tous, ils seront un véritable accélérateur de la Camargue au Briançonnais, du Mont-Ventoux aux Alpes-Maritimes ».

Face à la crise politique induite par la dissolution, « Nous avons voté un budget de responsabilité et de solidarité avec 80M€ d’économies sur 260M€. Nous avons chassé les doublons pour nous recentrer sur nos compétences obligatoires, lycées, transports, économie. Et nous avons fait le choix de sanctuariser les communes et l’agriculture. »

Les lycées et les transports

Concernant les lycées, on en compte 174 dans la région, qui accueillent 195 000 élèves sur 3 millions de mètres carrés. Parmi les chantiers qui seront livrés cette année, le lycée Alphone Benoît rénové à l’Isle-sur-la-Sorgue (20M€). Par ailleurs, le prix des cantines scolaires est maintenu à 4,30€ maximum jusqu’à la fin du mandat en 2028.

Dans les transports, il évoque « un choc d’offres ferroviaires après avoir été le 1ᵉʳ à ouvrir le rail à la concurrence. Nous avons infligé 1M€ de pénalités à la SNCF pour les retards des trains. En septembre prochain, nous aurons une nouvelle DSP pour les cars « Zou » en Vaucluse. Certains seront à hydrogène et nous gardons cette règle d’or : aucune fermeture de gare ni de ligne. » 

L’environnement et l’agriculture

Il poursuit : « Le Plan Or Bleu (que suit attentivement Bénédicte Martin, la vice-présidente de la Région) continuera à être déployé notamment dans le Vaucluse pour une gestion durable dans un contexte de changement climatique. Avec la mise en œuvre d’un plan d’investissement de 750M€ pour la Société du Canal de Provence. Nous soutiendrons les agriculteurs dans la crise qu’ils traversent, nous lançons un Plan Agritourisme pour qu’ils diversifient leurs revenus, nous passons de 200 produits labellisés à 500 et nous mobilisons 63M€ pour solder plus de 2 000 dossiers FEADER d’ici le mois de juin. »

La sécurité

La sécurité est un enjeu majeur dans la Région Provence Alpes Côte d’Azur. « Nous voulons mieux équiper pour mieux protéger. 13M€ ont déjà été investis pour rénover les commissariats et renouveler la flotte automobile de la Police Nationale. 9M€ ont été alloués aux polices municipales dans 250 communes avec 650 caméras supplémentaires. Tolérance zéro pour l’impunité. Il y a eu 38 000 victimes de violences faites aux femmes, elles ont été accompagnées. 950 téléphones ‘grave danger’ et 150 bracelets ‘antirapprochement’ ont été attribués. Et nous allons expérimenter une ‘Police des Transports’ avec l’intelligence articifielle à des fins de reconnaissance faciale ».

Les feux de forêt

La Guerre du Feu continue avec la création de « gardes des forêts », c’est-à-dire davantage de vigies pour donner l’alerte. D’ailleurs, on est passé de 733 départs de feu et 8474 hectares détruits en 2017 à 299 départs et 447 hectares partis en fumée l’été dernier.

La santé

Côté santé, elle ne restera pas un voeu pieux que l’on fait tous en début d’année. « 2,5M€ seront dévolus à la réhabilitation du Centre Hospitalier de Carpentras et 2M€ à l’extension-restructuration du service  réanimation et des urgences de l’Hôpital Henri Duffaut à Avignon. »

Des événements sportifs marquants en 2024

En attendant les Jeux Olympiques d’hiver en 2030 dans les Alpes françaises coorganisés par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier est revenu sur les évènements sportifs qui ont attiré nombre de touristes étrangers en plus des autochtones. « 20M€ de retombées pour le Tour de France au départ et à l’arrivée de Nice cet été, 200M€ pour l’arrivée de la flamme dans le Vieux-Port et son passage à Apt, Rustrel, au Mont-Ventoux, à Orange et Avignon, mais aussi pour les épreuves de voile au large de la Corniche, à Marseille. »

Il a conclu en insistant sur la solidarité, la proximité et la constance de la démarche de la Région Sud. En optimiste qu’il est, Renaud Muselier a dit préférer « l’espérance à l’angoisse, l’enthousiasme à la déprime, le combat à la résignation. C’est notre marque de fabrique. » Avec, en filigrane, dans le droit fil de son slogan « Une Cop d’Avance, devenir la 1ʳᵉ région d’Europe neutre en carbone en 2040 plutôt qu’en 2050. »

©Régis Cintas-Flores

Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Sous l’impulsion de la CCI de Vaucluse, à qui la Région Sud a délégué la gestion de l’aéroport d’Avignon, la plateforme aéroportuaire de la cité des papes entend favoriser la création d’une filière locale de démantèlement et de reconversion aéronautique. Une persévérance qui devrait très prochainement porter ces fruits.

Le projet Aero 145 Aegis ayant finalement fait long feu, la Société aéroport Avignon-Provence, qui gère la plateforme aéroportuaire d’Avignon pour le compte de la CCI de Vaucluse, n’en a pas pour autant abandonné son ambition de développer une activité autour de la mise en place d’une « filière de démantèlement, reconversion, stockage et maintenance d’avions ou d’hélicoptères civils ».
Pour cela, l’aéroport d’Avignon a donc lancé, courant 2024, un AMI (Appel à manifestation d’intérêt) afin de solliciter les éventuels candidats au développement de cette filière. Et c’est l’entreprise Eleven, une société d’ingénierie spécialisé dans la maintenance aéronautique basée à Istres, qui a répondu favorablement à cette demande.

Basée à Istres, la société Eleven est spécialisée dans la maintenance aéronautique. Crédit : Eleven/DR

50 à 70 emplois d’ici 2 ans ?
« Chez nous, Eleven va procéder à la maintenance et au ‘retrofit’ (rénovation) de petits, moyens et longs courriers, dévoile Guillaume Desmarets, nouveau directeur de l’aéroport depuis mai dernier. A charge pour les salariés qui seront recrutés, entre 50 à 70 en 2 ans, de transformer un avion commercial en cargo ou de faire passer le nombre de sièges d’un aéronef de 100 à 200. Ici, à Avignon, l’entreprise nous a fait savoir qu’elle avait besoin, dans un premier temps, de 5 000m2 de hangars pour accueillir des Airbus A 310 par exemple. Mais petit à petit, Eleven pourrait s’agrandir et développer ses activités afin de créer des emplois supplémentaires. »
« Cela élargirait notre gamme de compétences et ancrerait encore plus la Société Aéroport Avignon Provence comme pôle d’excellence », se réjouit Guillaume Desmarets qui a auparavant été pilote de chasse au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace où il a notamment piloté des Jaguar lors de missions en Irak et au Kosovo.

Guillaume Desmarets, directeur de l’aéroport d’Avignon Provence depuis mai dernier. Crédit : aéroport d’Avignon/DR

Le point sur l’activité du site
L’occasion pour celui qui a aussi travaillé au centre d’essais en vol d’Istres de rappeler les enjeux de la plateforme aéroportuaire vauclusienne appartenant à la Région Sud qui en a délégué la gestion à la CCI 84 depuis 2007.
« Ici, nous pouvons accueillir des aéronefs d’une capacité de 20 à 120 places, des Gulfstream américains comme des Embraer brésiliens, poursuit Guillaume Desmarets.
Selon l’Union des aéroports français, celui d’Avignon aurait accueilli 3 758 passagers en 2023 (-62,1% par rapport à 2022) « mais 16 000 en tout par an en incluant les jets privés. Il y a aussi l’aviation civile, d’affaires, les charters, les touristes et si on compte les pilotes, stewarts et hôtesses, ce sont 80 000 personnes transportées. »
« Après le Covid et la crise sanitaire de 2019, l’aéroport d’Avignon a retrouvé son rythme de croisière car les pilotes, cloués au sol pendant des semaines, ont dû repasser leur licence ou leur habilitation, ce qui a boosté l’activité aéronautique » précise aussi le directeur.

Le pôle économique de l’aéroport s’étend sur 16 hectares autour du tarmac de la piste avignonnaise. Il regroupe près de 60 d’entreprises comptant plus de 500 emplois qualifiés. Crédit : aéroport d’Avignon/DR

Un pôle d’emplois qualifiés
L’aéroport c’est aussi le pôle de compétitivité aéronautique Pegase (baptisé pôle Safe au niveau régional) ainsi que les 16 hectares de foncier économique de la zone abritant près d’une soixantaine d’entreprises regroupant plus de 500 emplois qualifiés autour des 1 880 mètres du tarmac de la piste papale.
Parmi eux notamment, la base de maintenance des hélicoptères de RTE (Réseau de transport d’électricité), qui assure l’entretien et la surveillance des plus de 100 000 kilomètres de lignes à haute et très haute tension françaises, le sellier haut de gamme de la Maison Borghino, tout particulièrement spécialisée dans les sièges en cuir pour l’aviation d’affaires, ou bien encore, plus récemment, AES, le pionnier des drones marocains.

Il y a quelques semaines, l’aéroport d’Avignon a été le théâtre d’une première mondiale : le chargement d’un hélicoptère civil Super Puma dans un A400M militaire destiné aux missions de secours à Mayotte. Crédit : aéroport d’Avignon/SAF Hélicoptères/DR

Un ‘hub’ sanitaire et de protection civile
Enfin, activité méconnue de cet aéroport ayant vu le jour en 1937 : la plateforme est aussi un ‘hub’ important en matière de sécurité civile et de santé. Ainsi, elle collabore avec le centre hospitalier Henri-Duffaut, seul établissement de santé du département à être habilité aux prélèvements d’organes en Vaucluse, dans le cadre de transfert d’organe. Dans des circonstances ou chaque seconde compte, il est en effet vital de disposer d’un accès spécifique pour les ambulances afin qu’elles puissent stationner directement aux portes des avions médicalisés.
Par ailleurs, il y a quelques semaines pour la première fois un Super Puma civil a été chargé à l’intérieur d’un avion de transport militaire A400M de l’Armée de l’air. L’hélicoptère était destiné aux missions humanitaires suite au passage du cyclone Chido à Mayotte. Durant le Covid, en 2020, c’est également un A400M qui avait transféré des patients de l’hôpital d’Avignon, alors saturé, vers des établissements de santé en Bretagne.

Andrée Brunetti & Laurent Garcia


Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Dimanche soir, la salle Confluence Spectacles, en face de la Gare Avignon-TGV était pleine! Un millier de spectateurs pour la comédie musicale « Hors la loi » composée par Jean-Félix Lalanne.

Avec, dans le rôle du gangster Al Capone le tenor Roberto Alagna, toujours prêt à innover. Lui qui a enfilé la marinière rayée de « Marius » de Marcel Pagnol dans l’opéra éponyme de Vladimir Cosma à Marseille en 2007, qui a chanté « Le Sicilien » en 2008, qui a créé à l’opéra d’Avignon « Le dernier jour d’un condamné » composé par son frère David ou qui a repris les tubes d’opérettes de Luis Mariano pour d’innombrables tournées.

Et surtout lui qui est venu 17 fois aux Chorégies d’Orange depuis ses débuts dans « Traviata » en 1993, tour à tour pour Rigoletto, Le Requiem de Verdi, Roméo & Juliette, Carmen, La Bohème, Aïda, Le Trouvère, Faust, Cavaleria Rusticana, Tosca, Tudandot, Otello et enfin Samson.

Certains lui reprochent de se disperser, mais il aime la vie Roberto Alagna et il aime chanter à tue-tête, quelle que soit la musique. « Pour Hors la loi », c’est un rapprochement avec le guitariste et compositeur Jean-Félix Lalanne pendant le confinement qui l’a encouragé à se lancer dans cette comédie musicale où trois guitaristes, côtoient clavier et percussions et enchaînent pendant près de 2 heures jazz, boogie-woogie, charleston, swing, rock endiablé et chansons douces entre le mafieux charmeur, sa soeur Rita et l’incorruptible Eliot Ness. Roberto Alagna performe et passe de ténor à baryton sans forcer…Il aurait même pu se passer de micro!

A la fin du spectacle, il a proposé aux spectateurs de monter sur scène. Ils sont quatre a avoir accepté le défi avec talent, notamment un qui a chanté « Le temps des cathédrales » de la comédie musicale Notre Dame de paris, une autre qui a susurré « Parle plus bas » (du « Parrain »). Et Roberto Alagna a dédicacé une guitare gagnée à la loterie par une spectatrice prénomées Mireille, « Un superbe opéra de Gounod » a souligné le ténor vedette qui reviendra bientôt dans la région et fera sans doute chavirer les spectateurs des Arènes de Nîmes le 22 juin prochain.




Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Pour sa 6ᵉ édition, la biennale mettra un coup de projecteur sur les femmes circassiennes

Créée il y a 10 ans sous l’impulsion d’Archaos Pôle National Cirque, la Biennale Internationale des Arts du Cirque (BIAC) est devenue un rendez-vous incontournable aussi bien pour le grand public que pour les professionnels. Durant un mois, le territoire de la Région Sud reçoit des spectacles du monde entier autour du cirque contemporain.

Escale en Avignon pour l’ouverture de ‘Avignon, Terre de Culture 2025’

La BIAC s’est programmée dès le 10 janvier pour le week-end d’ouverture de Avignon, Terre de culture 2025. En effet en 2025, la Ville d’Avignon célèbre un double anniversaire : il y a 25 ans, elle a été désignée Capitale européenne de la Culture et il y a 30 ans, la ville est entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO. À cette occasion, la Ville a sollicité Archaos pour proposer une programmation spéciale qui a ravi petits et grands le temps d’un week-end au Parc Champfleury: « le Faux Cabaret » et la « Compagnie Sombra » nous ont offert à profusion humour, jonglage, lancer, funambulisme, acrobaties le temps d’un après-midi.

« iRRooTTaa » présentation en avant-première à la Garance de Cavaillon

Ce duo belge de jongleurs a émerveillé petits et grands avec cette création jeune public. Des centaines de billes, boules, balles blanches, rebondissantes ou pas, téléguidées ou fofolles ont envahi le plateau de la Garance, transformé pour l’occasion en ring ludique. Un spectacle enthousiasmant de la compagnie Grensgeval et Circus Katoen.

À venir en janvier en Avignon et Saint-Rémy-de-Provence :

Avec (…) Parenthèse points parenthèse, titre en toutes lettres du Lonely Circus, Sébastien Le Guen créé un cirque dessiné dans l’espace public d’Avignon

Tisser un lien avec les habitants, les écouter, les dessiner et restituer, dans un spectacle, un instantané de leur quartier. Tel est le but de ce cirque graphique imaginé par Sébastien Le Guen.

Pendant trois jours, le fildefériste et dessinateur s’installe dans un espace public. Avec son fil de fer tendu et sa caravane, il ne passe pas inaperçu. Sébastien s’y entraîne plusieurs heures et consacre le reste de son temps à croquer ce qu’on lui dit. De ces rencontres, l’homme dresse plusieurs portraits et progressivement ses dessins envahissent l’espace. Le 4ᵉ jour, il propose un rendez-vous mêlant fil, mots et dessins. Un moment joyeux qui renforce encore plus cette union entre l’artiste, le public et le territoire.
Mercredi 22 janvier. 15h. Entrée libre. Dans les Jardins Sainte Claire du Théâtre des Halles. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.
Dimanche 26 janvier. 15h. Entrée libre. Le Totem. Square Indochine. Avenue Monclar. Avignon

Deux spectacles à l’Alpilium de Saint-Rémy de Provence :

La fabuleuse histoire de Basarkus de la Compagnie Lamento et l’Académie Fratellini

Ce duo virtuose et malicieux, entre cirque et danse, explore la quête d’identité avec tendresse et une mise en mouvements très poétique.
Vendredi 31 janvier. 18H30. 6 à 14€.  Salle de l’Alpilium. Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny. Saint-Rémy-de-Provence. 04 90 92 70 37

Quand on était seules de la Compagnie Si seulement

Elles ont les cheveux longs. Deux hommes, une femme ? Enfin peu importe, trois personnes qui s’élancent sur un mât chinois avant de nous offrir plusieurs portés. Ce spectacle poétique nous parle de l’amour qui s’invite, qui se dévoile, et de la force cachée en chacun de nous.
Mardi 4 février. 20h. Tarif unique 6€. Salle de l’Alpilium. Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny. Saint-Rémy-de-Provence. 04 90 92 70 37 ou 06 23 89 76 45. Réservations : 06 29 19 69 78 / mairie-saintremydeprovence.com 

Biennale des Arts du Cirque. Jusqu’au 9 février.


Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Suite à un incendie accidentel, la Banque alimentaire de Vaucluse s’est retrouvée sans camion frigorifique pendant les fêtes. C’est le groupe Chabas, créé et installé à Cavaillon depuis 1951 et spécialisé dans le transport de denrées périssables, qui est venu en aide à l’association.

Pour les fêtes de fin d’année, les bénévoles et dirigeants de la Banque alimentaire de Vaucluse étaient à la recherche d’un remplacement d’urgence du véhicule suite à un incendie accidentel qui les a privés de leur camion frigorifique.

Suite aux recherches des équipes de la Banque alimentaire, de l’Union des Entreprises Transport et Logistique de France Méditerranée (TLF) et de la Région Sud, c’est finalement l’entreprise vauclusienne Chabas qui a pu mettre à disposition un véhicule adapté dès le 14 décembre jusqu’à remplacement définitif du camion. Une location d’urgence prise en charge par la Région Sud et le Département de Vaucluse. « Nous pensons particulièrement à ceux qui souffrent en cette période de fêtes, et à tous les bénévoles qui seront à leurs côtés dans le Vaucluse, comme partout en région Sud et en France », ont déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud, et Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.


Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Après 5 ans d’études et 2 ans et demie de travaux le nouveau parvis de la gare-centre d’Avignon vient d’être inauguré. Un chantier de 20,25M€, financé à plus de 70% par les collectivités locales, qui requalifie complètement l’une des principales entrées de la cité des papes en privilégiant les espaces verts et les mobilités douces.

L’enjeu était de taille pour la gare-centre d’Avignon : une vieille dame de style néo-classique inaugurée en 1849 et dont les derniers aménagements importants remontaient aux années 1980. Une époque où l’on faisait la part belle à l’automobile et à son stationnement ‘dévoreur’ d’espace.
« Le parvis de la gare ne proposait pas forcément une qualité d’accueil, que ce soit pour les usagers de la SNCF ou de la gare, explique Cécile Helle, maire d’Avignon. Il ne rendait pas, non plus, la pleine mesure de l’une des entrées principales sur la ville d’Avignon, en face des remparts vers le cours Jean-Jaurès puis la rue de la République. »

Les derniers grands travaux d’aménagement de la gare-centre remontaient aux années 1980. L’essentiel du parvis, qui s’étend sur près de 13 000m2, était occupé par des espaces de stationnement pour les voitures. Crédit DR- AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

35% d’espaces verts contre 6% auparavant
« J’ai été très vite convaincue qu’il fallait repousser les espaces de stationnement tout en favorisant la végétalisation du site. Il fallait remettre de la nature en ville », poursuit la maire de la cité des papes qui s’est ‘battue’ pour qu’un maximum d’arbres existants soient préservés dans le cadre de ce réaménagement. En tout, 46 arbres sur 52 vont ainsi être conservés dans ce nouvel espace où près de 150 arbres et arbustes ont également été plantés. « C’est le projet qui s‘est adapté au parc arboré du site et non l’inverse », insiste Cécile Helle. Une réinterprétation de l’entrée de ville qui permet au site de totaliser 35% d’espaces verts désormais contre 6% avant le chantier ainsi que des fontaines et des jeux d’eau.

Exit les places de stationnement, les travaux ont permis de porter la surface des espaces verts à 35%, contre 6% auparavant. Le tout en préservant 46 des 52 arbres existants. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

7 400 voyageurs et 120 trains par jour
Mais avant d’être un ‘parvis-jardin’ de près 13 000m2, cette espace requalifié pour un montant de 20,25M€ (financé par la Ville d’Avignon, le Grand Avignon, la Région Sud, la SNCF Gares & Connexions, l’Etat, le Feder et autres subventions ainsi que par l’Agence de l’eau : voir détail ci-dessous) est un avant tout un PEM : un Pôle d’échanges multimodal accueillant chaque jour près de 7 400 voyageurs et 120 trains.

Le détail de la répartition du financement des travaux de réaménagement du parvis de la gare-centre d’Avignon. DR

Une gare notamment desservie par 4 lignes ‘TER Zou !’de la Région Sud ainsi que des TER des régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les TGV Inoui de la ligne Paris-Miramas y marquent un arrêt.
Hors train, la gare est aussi connectée au réseau de transport en commun Orizo du Grand Avignon par le tramway et plusieurs lignes de bus. Située à proximité immédiate, la gare routière vient enfin compléter cette offre avec une desserte régionale et interrégionale par autocar.

« Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

« Le Grand Avignon rayonne sur une aire urbaine de plus de 500 000 habitants et accueille sur son propre territoire plus de 30 000 entreprises et 90 000 emplois, rappelle Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Au sein de ce territoire en fort développement, les besoins en déplacements s’accroissent et se complexifient. L’une des clés, dans l’efficacité des transports en commun, réside dans l’intermodalité et la facilité que peuvent avoir les usagers de passer d’un mode de déplacements à un autre. L’intermodalité, c’est précisément ce que le Grand Avignon apporte à cette nouvelle gare centre et qui va contribuer à assurer son succès, avec la gare routière à proximité, le tramway, les Vélopop, le bus… Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Les élus lors de l’inauguration. Crédit : Claude Almodovar

« Il était important que nous nous mettions tous d’accord sur l’ambition que nous souhaitions donner à ce projet, confirme la maire d’Avignon. Notamment par l’ambition de connexion des différents modes de transport en repositionnant le train au cœur du dispositif. Car notre conviction, c’est que le train est une solution alternative au transport du quotidien pour les habitants d’Avignon, mais bien au-delà, pour les habitants du bassin de vie. »

« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre. »

Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur

Les gares : des quartiers plébiscités ?
Dans son 9e baromètre du centre-ville et des commerces dévoilé en avril dernier, le réseau Centre-ville en mouvement constate que 43% des habitants des villes de 50 000 à 100 000 habitants (comme c’est le cas à Avignon) sont favorables à une réhabilitation des quartiers de gare. Dans le même temps, ils considèrent à 49% qu’il fait partie du centre-ville. Des quartiers de gare investis avant tout par des jeunes (moins de 35 ans) et des CSP+.

« Cette inauguration c’est aussi la démonstration que nos territoires avancent, constate la vauclusienne Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur. Et ils avancent car il y a des élus locaux qui décident. »
« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre, martèle-t-elle. Et ici, ces élus savent travailler ensemble. »
« Comme quoi, il peut y avoir de la dépense publique utile, même quand elle est portée par des collectivités territoriales », remarque Cécile Helle en faisant référence à la défiance de plus en plus grande de l’Etat envers les collectivités locales.

Le Transport : une des premières compétences de la Région
Alors que la compétence ‘Transport’ est l’une des plus importantes de la Région Sud avec les Lycées, Bénédicte Martin rappelle que malgré le contexte actuel, la Région va continuer « à augmenter partout l’offre de transport : +32% entre 2022 et 2025 et +16% pour l’année 2025 ».
« Étoffer les services ferroviaires, poursuit l’élue régionale, c’est ce qui a été fait avec Avignon via Marseille et Avignon-Marseille via Cavaillon. Soit 13 trains de plus par jour en 2025 pour proposer au total 74 TER quotidien entre Avignon et Marseille. C’est aussi Avignon-Carpentras, avec 8 trains supplémentaires par jour et une expérimentation en 2024 qui a été menée pour augmenter l’amplitude horaire des navettes pendant toute la durée du Festival d’Avignon. »

Grand Avignon : en avant toute sur la mobilité
L’inauguration du parvis de la gare-centre d’Avignon a permis à Joël Guin, le président du Grand Avignon de rappeler les prochains projets de l’agglomération en termes de mobilité.
« Nous allons pouvoir engager désormais une seconde phase dans le développement de grands projets stratégiques, actuellement à l’étude. » Nouvelles lignes Chron’hop en site propre, prolongement du tramway, nouveaux parkings relais, création d’un Réseau Express Vélo afin que les habitants puissent se déplacer rapidement à vélo sur des axes en site propre entre les communes du Grand Avignon…
« Les projets sont lancés, dans tous les modes de déplacements alternatifs à la voiture », confirme le président de l’agglomération qui rappelle aussi que le « renouvellement du parc de bus de notre réseau Orizo, entamé depuis 3 ans maintenant, mobilise de très lourds investissements du Grand Avignon. »
L’agglo, qui poursuit aussi sa politique en faveur de l’électrique, l’hybride ou bien encore l’hydrogène, a également renouvelé son offre de vélos électriques en libre-service Vélopop et a aménagé 42 kilomètres de voies cyclables dans les différentes communes de l’agglomération.
« Les tarifs de notre réseau de bus sont parmi les plus bas de France, conclut Joël Guin. Cette année, il a transporté – avec le tram – près de 15 millions de voyageurs. C’est un record, avec une augmentation de près de 40% en 3 ans. »
Crédit photo : Grand Avignon/Orizo

Avignon croit en son étoile (ferroviaire)
Alors que des travaux d’aménagement de l’aile Est de la gare sont encore en cours et qu’une dernière tranche de travaux d’embellissement sur le parvis haut de la liaison piétonne qui permet de rejoindre la gare routière ainsi que le parking et le dépose minute de la gare reste à conduire en 2025, qu’elle est l’étape suivante ?
« Avec la nouvelle gare multimodale d’Avignon Centre, nous poursuivons la modernisation des transports régionaux et nous préfigurons le futur Service express régional métropolitain (SERM) avignonnais », annonce déjà Renaud Muselier, président de la Région Sud.
En effet, le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de SERM labellisé l’été dernier par le ministère des Transports. Le seul à ne pas être situé dans une métropole.

Il faut dire qu’après ce réaménagement, qui comprend aussi la requalification de 2 000 m2 d’espace intérieur en rez-de-chaussée (point de vente Zou !, espace presse, nouveaux sanitaires publics, commerces, espaces d’attente…), la gare-centre ambitionne de reprendre pleinement sa place au cœur de l’étoile ferroviaire d’Avignon (ndlr : c’est ainsi que l’on nomme, en raison de sa forme, l’ensemble du réseau ferré qui dessert la cité des papes).
Une étoile ferroviaire qui constitue « le secteur le plus régulier de la région avec, depuis le début de l’année, une régularité supérieure à 92% et seulement 1,2% de suppression », annonce Bénédicte Martin.

Le projet de réaménagement a remis au goût du jour les 2 pavillons qui avaient disparu devant la gare. Un abrite le Quai des saveurs, le nouveau restaurant porté par la CCI de Vaucluse, et la nouvelle boutique Orizo de la maison des mobilités. L’autre accueille un parc de stationnement pour les vélos (voir photo en fin d’article). Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

« Il faut donner envie de train. »

Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions

« Ce n’est qu’une étape car il n’y a pas beaucoup d’agglomérations à l’échelle de la France qui disposent d’une telle densité de voies ferrées existantes, annonce déjà Cécile Helle. Nous sommes donc très attachés à voir se développer le Serm car je reste convaincue que lorsque l’on habite les secteurs de Carpentras-Monteux, Bollène-Orange, l’Isle-sur-la-Sorgue/Le Thor mais aussi le Gard rhodanien avec Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, Beaucaire-Tarascon ou bien encore le Nord des Bouches-du-Rhône cette étoile ferroviaire est un vrai atout en terme de mobilité. »
Pour preuve, même la région Occitanie, pourtant peu enclin à investir dans ses confins orientaux, a joué à fond la carte de la mobilité ferroviaire entre le Gard rhodanien et Avignon en rouvrant une ligne TER vers Pont-Saint-Esprit depuis l’été 2022.

Côté Nord Bouches-du-Rhône, la présence remarquée à cette inauguration de Jean-Christophe Daudet, le maire de Barbentane, fervent partisan de la réouverture de la gare de sa commune montre également l’intérêt pour la revitalisation de cette étoile ferroviaire.
« Il faut que le train et les modes de transport alternatif prennent le pas sur l’automobile, insiste Bénédicte Martin. Avec une facilité de cadencement et une densité, ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra atteindre ces objectifs. »
« Il faut donner envie de train », résume Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions.

Le pavillon abritant les vélos propose un parc de stationnement d’une capacité de 350 places, des consignes pour les casques et une station de gonflage. Il débouche sur une entrée de ville entièrement requalifiée. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d’annoncer des travaux de restructuration complète du lycée Philippe de Girard à Avignon.

« Nous avons conscience de la situation actuelle au lycée Philippe de Girard et nous agissons, assure Renaud Muselier, président de la Région Sud. Une réunion aura lieu dans les prochains jours, en présence de la communauté éducative de l’établissement, afin de détailler les étapes de la rénovation complète. Dès le deuxième semestre 2025, nous engagerons un plan de réhabilitation total pour offrir aux 1 300 lycéens et à leurs enseignants des conditions d’étude et de travail exemplaires. La Région est et restera mobilisée pour ses lycéens. »

Cette annonce fait suite à plusieurs mouvements de mécontentement des enseignants et des équipes pédagogiques pour dénoncer ces dernières semaines l’état de vétusté de l’établissement scolaire de la cité des papes situé route de Tarascon.

Dans le cadre de son Plan Lycées, la Région va donc engager, dès le deuxième semestre 2025, une enveloppe exceptionnelle de plus de 33M€ pour la restructuration et la modernisation du lycée.
A ce titre, 20M€ seront consacrés à la rénovation globale et énergétique. Dans le même temps, afin d’atténuer les difficultés durant la période des travaux, une enveloppe spécifique de 1,3M€ sera allouée à l’amélioration immédiate des conditions de chauffage et à l’accompagnement des équipes pédagogiques dans la gestion de la précarité énergétique.

Par ailleurs 11,7M€ seront dédiés à la reconstruction des 2 ateliers d’électrotechnique & réhabilitation des locaux d’accompagnement du pôle électrotechnique et construction des locaux EMAT. Dess ateliers provisoires seront installés durant l’été 2025, permettant la restructuration et l’extension de ce secteur. Enfin, 1,5M€ financeront la mise en sûreté et rénovation du SSI en SSI/SSS (système de sécurité incendie/système de sonorisation de sécurité).

Le lycée Philippe de Girard à Avignon. Crédit : DR/Aréa Région Sud

Sorgues : sécurité renforcée autour du lycée Montesquieu

Sonito, l’interprofession de la tomate destinée à la transformation basée à Avignon, figure parmi les 6 lauréats* de la 2e édition du Prix d’excellence de la planification écologique de la Région Sud.

Sonito, qui a été récompensé dans la catégorie ‘Entreprises’, a été distinguée pour son système innovant de culture de la tomate, Systomfert, dont l’objectif est d’apporter l’eau à des moments clés du cycle de la plante, et ainsi en réduire la consommation. Il s’agit d’un dispositif de production durable de la tomate de plein champ sur paillage avec film biodégradable qui optimise l’irrigation.

Créée en 1957, la Sonito avait pour première mission l’établissement de Contrats entre les producteurs et les usines selon les accords signés en son sein, puis le contrôle de la validité des livraisons en usine selon ces mêmes contrats, et le contrôle des livraisons. Aujourd’hui, l’interprofession travail à l’animation de la filière, la gestion des campagnes de production, la promotion des produits et du savoir-faire des professionnels, les relations avec les pouvoirs publics nationaux et européens ou bien encore la recherche et l’expérimentation (raisonnement de la fertilisation, raisonnement de l’irrigation, protection des cultures, veille technique, participation à des programmes internationaux de recherche…).

L.G.

*Les autres lauréats sont la société niçoise Qualisteo, Insite dans la catégorie ‘lycéens et jeunes’, l’Université de Toulon et la Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles dans la catégorie ‘collectivités locales’ et centre international des arts du mouvement dans la catégorie ‘associations’.

L’ensemble des lauréats de la 2e édition du Prix d’excellence de la planification écologique de la Région Sud. Crédit : Jean-Charles Verchere

https://www.echodumardi.com/tag/region-sud/page/2/   1/1