18 avril 2024 |

Ecrit par le 18 avril 2024

Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Le parc naturel régional du Luberon et ses partenaires du projet alimentaire territorial Luberon organisent le ‘forum de l’agriculture et de l’alimentation durables en Luberon’. Le thème de cette 6e édition est : ‘quelles actions concrètes les collectivités peuvent-elles mettre en place pour développer l’agriculture nourricière sur leur territoire ?’ 

Le parc naturel régional du Luberon et ses partenaires du projet alimentaire territorial Luberon organisent le ‘forum de l’agriculture et de l’alimentation durables en Luberon’, le mercredi 29 juin à la Fruitière numérique à Lourmarin à partir de 8h30.
Le thème de cette 6e édition est : ‘quelles actions concrètes les collectivités peuvent-elles mettre en place pour développer l’agriculture nourricière sur leur territoire ?’.
Cette journée s’adresse aux élus, aux agriculteurs, aux acteurs des filières agricoles/alimentaires, aux professionnels de la restauration collective…. sur réservation auprès de julie.rigaux@parcduluberon.fr

Au programme
Après une matinée d’informations et de retours d’expérience, un temps de discussion autour d’actions concrètes à mettre en place aura lieu l’après-midi. La journée se terminera par des visites selon plusieurs thèmes, à l’image de l’approche multithématique d’un projet alimentaire territorial (PAT)

9h : discours d’ouverture
Patrick Courtecuisse, vice-président du parc naturel régional du Luberon, en charge de l’agriculture et du tourisme durables.

9h10-9h30 : l’agriculture nourricière du Luberon
Julie Rigaux, animatrice du projet alimentaire territorial du Luberon.

9h30-10h30 : conférences
‘Reterritorialiser notre alimentation’ par Nicolas Bricas, chercheur au Cirad (recherche agronomique et coopération internationale), UMR MolSA (unité de recherche interdisciplinaire sur les systèmes agri-alimentaires) et titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du Monde.
‘Manger sain et durable, pourquoi et comment ?’ par Denis Lairon, nutritionniste, directeur de recherche émérite Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale)

10h50-12h15 : les actions à l’échelles communale
Alimentation durable pour tous : Ville de Miramas.
Le Gardenlab de Gignac-la-Nerthe : un projet agroécologique, alimentaire et citoyen.
Restauration durable depuis 2015 à Avignon.

14h-16h : échanges dynamiques et définition des actions concrètes : quels outils à disposition des collectivités pour développer un projet agricole et alimentaire local ?
Avec la DRAAF (direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt), la région sud, le département de Vaucluse, la SAFER 04, Terre de liens, les chambres d’agriculture 04 et 84, le réseau régional des magasins de producteurs, l’INRAE, le groupe de recherche en agriculture biologique.

16h15 : départ pour les visites (sur inscription)
Visite 1 : magasin de producteurs « la Bardane » – Cadenet
Visite 2 : élevage – Sébastien Félix – Lauris
Visite 3 : restauration scolaire – Lauris
Visite 4 : projet commune ferme, association au maquis – Lauris
Visite 5 : cité vivante de l’alimentation – mairie de Lauris

Conférences, partages d’expériences de collectivités, échanges et visites de terrain, mercredi 29 juin à la Fruitière numérique à Lourmarin à partir de 8h30 – réservation auprès de julie.rigaux@parcduluberon.fr

J.R.


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Le contrat territorial d’avenir a été pensé pour structurer le Contrat de plan État-Région (CPER) 2021-2027. Au total, au niveau régional, l’État et la Région engageront conjointement 5 120,772 M d’€, au profit de l’adaptation des territoires à un nouveau modèle de développement solidaire et respectueux de l’environnement.

Le volet Vauclusien comprend 6 catégories de projets avec un accompagnement immédiat d’opérations ciblées :

• Equilibre et solidarité des territoires
: 9 projets structurants seront financés sur la période 2021-2027 entre l’État et la Région pour un montant global de plus de 34M€ ;

• L’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation : qui bénéficieront d’une enveloppe État : 8,6 M€, Région à hauteur de 7 M€ et le Département pour 3,8M€ en faveur de Jean Zay Agroparc, de l’Université d’Avignon ainsi que de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) ;

• La culture et le patrimoine : avec près de 13,6 M€ contractualisés entre l’ État et la Région ;

• la mobilité douce : l’État et la Région souhaitent conjointement s’engager en faveur du territoire sur le développement de la mobilité douce, avec plus de 7M€ mobilisés sur de nombreux projets d’aménagements cyclables ;

• Les transports collectifs : le projet emblématique du tramway du Grand Avignon -2ème phase- avec des crédits contractualisés État – Région de près de 16 M€. En soutien aux transports collectifs en site propre, l’État finance également la navette express Les Angles – Avignon pour un montant de 2,15M€ ;

• La transition climatique, énergétique et environnementale, l’État, l’Agence de l’eau, l’Adème, les fonds friches, la Région et le Département soutiennent les projets portés par les collectivités territoriales sur cette thématique à enjeux, pour un montant global de près de 11,3M€.

Le document concernant le territoire vauclusien sera prochainement co-signé par Christophe Mirmand, préfet de région Paca, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Renaud Muselier, Président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse.
MH


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Marqués par une forte abstention (26 %), les résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2022 révèlent une tripartition du paysage politique français. À l’échelle nationale, Emmanuel Macron est arrivé en tête des suffrages (27,6 %) devant Marine Le Pen (23,4 %), tandis que Jean-Luc Mélenchon (22,0 %) se classe troisième, à quelques 420 000 voix du second tour. Loin derrière, Eric Zemmour (7,1 %) est le seul autre candidat à avoir passé la barre des 5 %, alors que les partis traditionnels de la Vème République sont au plus bas : 4,8 % pour la candidate LR et 1,8 % pour celle du PS.

Comme montre notre carte des résultats du premier tour (données provisoires basées sur 97 % des inscrits), cette partition du paysage politique s’entrevoit aussi à l’échelle territoriale. Emmanuel Macron est arrivé premier dans 6 régions sur 18, principalement au centre et à l’ouest, enregistrant ses meilleurs scores en Bretagne et dans les Pays de la Loire (autour de 33 % des votes). Marine Le Pen termine quant à elle en tête dans 7 régions : dans le quart nord-est et au sud de l’Hexagone, mais aussi en Corse et à Mayotte, deux régions à forte abstention (plus de 37 % et 59 %). De son côté, Jean-Luc Mélenchon décroche la première place dans les suffrages en Île-de-France (de peu), ainsi que dans quatre des cinq régions d’outre-mer, où la participation se situe en moyenne autour de 50 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Des régions et des villes, il en a été bien peu question au cours du 9e sommet européen qui leur était consacré à Marseille (3 et 4 mars). On y a multiplié les déclarations solennelles en faveur de l’Ukraine. Nombre de participants ont préféré le vent du bord des plages ensoleillées à celui de l’Histoire d’un continent qui n’a plus vraiment de discours sur sa cohésion. La faute à Poutine ?

Il y avait bien une jeune femme dans un ensemble en mousseline – jaune pour le pantalon, bleu pour la veste – arpentant les allées du congrès. Et puis une autre élégante, se servant d’un drapeau ukrainien en guise d’étole satinée, sirotait paisiblement un jus de fruit.
Le temps était venu pour les participants du « Sommet des villes et des régions européennes », représentent des milliers d’élus issus de centaines de régions, de rejoindre la grande salle, à moitié pleine, ou vide, c’est selon.
Après le déjeuner, les envolées lyriques sur l’Europe se dressant fièrement face à la barbarie ne font pas recette auprès de cette multitude. Quelques applaudissements timides se font entendre. Si l’heure est grave, c’est parce qu’on ronfle.

Exit l’auberge espagnole, place à l’auberge rouge ?
Il faut dire que les discours et le langage font même penser aux bonnes feuilles de cette bonne vieille Pravda (« La Vérité », en russe). Ainsi, madame Elisa Ferreira, commissaire à la cohésion et aux réformes, déclare : « Le 8e rapport sur la cohésion montre clairement l’importance de la politique de cohésion dans l’amélioration de la convergence et la réduction des inégalités entre les pays et les régions de l’Union. En recensant les domaines dans lesquels les États membres et les régions doivent progresser et s’améliorer, le rapport nous permet de tirer les leçons du passé pour mieux nous préparer à relever les défis à venir ». Tout ça pour dire que cette fameuse politique de cohésion qui intéresse au premier chef les villes et les régions aurait permis en quelques années de réduire de 3,5% l’écart entre le PIB par habitant des 10% de régions les plus riches et le moins riches.
Mieux, on apprend que le même PIB par habitant des régions les moins développées devrait progresser de 5% d’ici 2023. Comment tenir une telle promesse, fût-ce à coup de centaines de milliards d’euros ?
D’une part, l’Union européenne dont l’argument politique fondamental est d’avoir construit 75 ans de paix, s’effondre. La guerre est aujourd’hui à ses portes et ses frontières sont largement, et depuis longtemps, ouvertes aux personnes sans droit ni titre pour les franchir. La joyeuse auberge espagnole des étudiants d’Erasmus s’est fanée.
D’autre part, l’effort effectué pour réduire les écarts entre les pays et régions de l’Union n’a pas encore permis de se remettre de la pandémie qui est passée par là – et reviendra peut-être par ici – ni d’engager une transition vers l’avenir d’un continent « vert et numérique » capable d’une croissance à long terme, de l’aveu même de l’UE.

« Belles déclarations » et développement territorial
C’est ce que tente de faire comprendre le vice-président du Comité européen des régions, le portugais Vasco Alves Cordeiro. « Il y a un risque d’être dépassé par l’Histoire et les évènements disruptifs qui se produisent autour de nous. Il faut faire preuve de lucidité et ne pas seulement se contenter de belles déclarations mais encore prévoir les nouveaux moyens financiers et humains qu’elles supposent », prévient-il. « Que va exiger la cohésion dans le cas qui nous occupe, à savoir celui de l’Ukraine et des membres de l’Union les plus proches de ses frontières ? ». Historiquement, la crise financière de 2008 a pu être amortie par la politique de cohésion qui représente aujourd’hui plus de 50% des investissements publics pour certains Etats membres. L’incidence de la pandémie a été réduite en mettant à disposition des collectivités locales plus de 70 milliards (programmes CRII et React-Eu). Il est aujourd’hui question de mettre en œuvre une action d’adaptation au changement climatique. Tous ces efforts budgétaires finiront-ils par manquer aux régions alors que jusqu’ici, les résultats de cet « outil fantastique qui va au plus près des territoires pour consolider leur développement », selon la formule de Jacqueline Gourault – ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales – sont plutôt contrastés ?

Un équilibre économique européen de plus en plus fragile
Des régions et des villes, il en sera peu question lors des débats marseillais, mettant en sourdine ce que les fonctionnaires et élus désignent comme un « piège de développement ». Certes, on savait que les pays boulets de la croissance sont ceux qui se traînent le plus de dettes. Grèce, Italie, Espagne et demain France.
Mais ce sont, plus fondamentalement, les régions à « revenus intermédiaires » où le PIB par habitant est compris entre 75% à 100% de la moyenne de l’Union qui posent problème : pas de croissance, un déclin économique marqué par la baisse de la productivité, de l’emploi, de l’investissement, de la formation et de la démographie. Les mêmes ingrédients ont déjà précipité dans une grande pauvreté les zones frontalières russes et européennes de plus ou moins longue date : la Moldavie, une partie de la Roumanie et bien sûr de l’Ukraine.
Il faudrait donc concevoir une stratégie plus fine et sophistiquée permettant aux régions d’inverser la vapeur et de saisir toutes les opportunités de développement.
L’ancien premier ministre Belge, Elio Di Rupo, président de la Wallonie observe que « les programmes européens concernent des subventions accordées à partir d’indicateurs économiques nationaux, alors que l’on peut avoir des régions disparates au sein d’un seul pays. Il me semble très important au plan démocratique que toute une série de programme aille directement se faire entre la Commission européenne et ces régions en tenant compte de leur économie locale ».

10 milliards pour notre région
Mieux cibler les investissements de l’UE suppose d’améliorer les administrations régionales et le cadre institutionnel. Mais cette décentralisation, à laquelle Renaud Muselier est pourtant très attaché, paraît bien périlleuse. « Je suis très partagé sur cette proposition. Notre région, par exemple, a failli être exclue d’un dispositif européen. Travailler avec l’Etat dans un esprit de partenariat est donc très utile pour arbitrer car, souvent, on peut remarquer que les régions les plus contributrices sont aussi celles qui peuvent être les plus pénalisées. Ainsi, la région n’a cessé d’augmenter la captation de financements européens pour soutenir plusieurs milliers de projets. L’Europe qui a apporté 4,6 milliards d’€ à notre région ces six dernières années, et qui va nous en apporter 10 milliards dans les six prochaines. La portée et l’avancée des projets soutenus sur tout le territoire sont telles que Provence-Alpes-Côte d’Azur intègre le top 10 des régions européennes pour la consommation des fonds ». Reste à voir si la période de programmation 2021-2027 guidant les politiques et les investissements de l’Union pour aider les régions à atteindre une croissance à long terme équilibrée et durable a encore ses chances dans un monde où on ne peut pas toujours tourner le dos à la réalité.


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Aménagement du Territoire : David Géhant vient d’être auditionné par la Commission ‘Prospective’ du Ceser Provence-Alpes-Côtes d’Azur.

A 32 ans, David Géhant, maire LR de Forcalquier, président de la Communauté de Communes Pays de Forcalquier-Montagne de Lure est aussi, depuis la nouvelle mandature de Renaud Muselier, 5e vice-président du Conseil régional en charge de l’aménagement du territoire et de l’aide aux communes et intercommunalités.
Il a témoigné devant les élus de la Commission du Ceser (Conseil économique, social et environnemental de la région Sud) : « Ce territoire incarne l’avenir. Il est attractif avec ses atouts majeurs : 300 jours de soleil par an, qualité de vie, pureté de l’air, diversité des paysages avec sa mer, ses lacs, ses montagnes, ses collines, ses grands ports, ses 2 aéroports internationaux – Nice et Marseille Provence – son TGV, son flux logistique entre Espagne et Italie. C’est un domaine hétérogène, avec une densité différente entre métropoles et arrière-pays rural. »
« C’est la deuxième région de France après la Bretagne où 70% de la population est fière de son histoire » poursuit-il. « La crise sanitaire a accéléré certains phénomènes, l’envie de mieux manger, d’avoir un cocon familial plus confortable, plus doux, l’envie de terrasses, de campagne, de nature, de jardins, de grands espaces, loin des pôles urbains. Des biens qui étaient à la vente depuis 10 ans ont été acquis en quelques mois mais 30% plus cher. Ils ont donc besoin de mobilité, de services publics de proximité, de crèches, de maisons de santé et de travail. »

Le rôle de la Région
L’élu insiste sur le rôle de la Région Sud : « Elle doit être le partenaire des collectivités locales, aider les plus petites communes en fonction des contraintes du territoire, pas forcément du nombre d’habitants. Quand un salarié est payé 2 000€, il coûte 3 150€ à son entrepreneur, c’est dire le poids des charges, le coût du travail. Trouver un médecin, un gynécologue ou un ophtalmologue relève trop souvent du parcours du combattant. Il nous faut avancer ensemble dans le cadre du ‘Plan climat’ ou du ‘Plan cancer’. D’ailleurs, Forcalquier est une ville pilote où l’on interdit de fumer à proximité des écoles et des jardins municipaux. Il faut savoir que 35% des enfants de 10-15 ans ont déjà fumé. Ce n’est pas l’idéologie qui nous guide mais le pragmatisme. »

« Ce n’est pas l’idéologie qui nous guide mais le pragmatisme. »

Autre sujet abordé par Davie Géhant : le foncier. « Il devient rare, et avec la loi sur l’interdiction d’artificialisation des sols d’ici 2050, il sera impossible aux entreprises de s’agrandir, d’installer de nouvelles zones d’immobilier industriel ou commercial. Sans parler des risques d’incendies, des PPRI (Plans de Prévention des Risques d’Inondation) qui gèlent des centaines d’hectares en raison de possibles crûes. De moins en moins de permis de construire seront donnés. Nous devons donc trouver une autre forme d’urbanisme, d’architecture, sur pilotis pour pallier tout risque de submersion. »

L’atout tourisme
Le tourisme est un atout majeur de la région : 23 millions de visiteurs en 2019 avant le coup d’arrêt induit par le Covid. « Il n’y a pas que le ski l’hiver et la plage l’été. Le tourisme représente 40% du PIB (Produit intérieur brut) des Alpes de Haute-Provence. Nous devons nous professionnaliser, développer une attractivité sur 4 saisons avec des loisirs adaptés, des offres culturelles et sportives tout au long de l’année, pas seulement pendant les vacances scolaires » conseillera David Géhant. Et le président de la commission ‘Prospective’ du Ceser, Patrick Heintz de conclure ainsi la séance : « Le tourisme doit monter en gamme, sortir de la saisonnalité pour attirer encore plus de monde et surtout développer l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur ».


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Après une baisse généralisée des échanges en 2020, le commerce mondial est reparti à la hausse en 2021 et la reprise s’avère plus rapide que prévu pour les entreprises exportatrices françaises. Comme le rapporte Les Échos, au deuxième trimestre, les exportations tricolores avaient retrouvé leur niveau d’avant crise dans tous les secteurs, sauf l’aéronautique. L’Occitanie, plaque tournante de cette activité dans l’Hexagone, a été la région la plus touchée au niveau industriel en 2020. L’économie de ce territoire dépend beaucoup de l’industrie aéronautique, qui représente 57 % de la valeur de ses exportations d’après les données de la Direction générale des douanes.

Notre carte fait le tour d’horizon des produits les plus exportés par les régions de France et d’outre-mer, selon la part dans la valeur des exportations (entre juillet 2020 et juin 2021). On constate que l’industrie automobile est le premier secteur d’exportations dans le quart nord-est du pays, tandis qu’à l’ouest, l’élevage et la viticulture restent les grandes spécialités respectives de la Bretagne et de la Nouvelle-Aquitaine. Ailleurs dans l’Hexagone (sauf Occitanie et Pays de la Loire), ce sont les produits chimiques et pharmaceutiques qui arrivent en première position.

Dans les régions d’outre-mer, les exportations de produits alimentaires génèrent le plus de revenus à la Réunion et à la Guadeloupe, alors que l’activité aérospatiale (construction de fusées à Kourou) représente plus de 90 % de la valeur des exportations de la Guyane. L’économie de la Martinique dépend quant à elle beaucoup du raffinage pétrolier, avec la présence sur l’île de la raffinerie des Antilles-Guyane.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, vient de condamner le blocage du Vaccinobus à Carpentras. Ce dernier dénonce le comportement « violent » des antivax.
Ce Vaccinobus devait se rendre aujourd’hui au Lycée Fabre de Carpentras pour réaliser une opération de vaccination auprès des lycéens et équipes encadrantes volontaires, dans le cadre de la campagne lancée conjointement le 13 septembre dernier avec l’ARS et la Croix-Blanche. « Une manifestation ‘antivax’ a été organisée à l’entrée de l’établissement scolaire et a empêché l’entrée du vaccinobus avec un slogan ‘Bloquons partout ces vaccinodromes ambulants qui viennent traquer les ados jusque dans les collèges et lycées’ », explique-t-il.
Suite à cela, le Vaccinobus a dû quitter les lieux, sous la pression des manifestants (ndlr : une vidéo du blocage du bus est d’ailleurs publiée sur les réseaux sociaux). Toutefois, les infirmières, le médecin et le personnel de la Croix Blanche en charge de la vaccination ont tout de même pu rentrer dans l’établissement pour réaliser la vaccination de 22 lycéens alors que 70 étaient inscrits initialement.

Poursuites pénales et poursuite de la vaccination
« Ces violences sont inacceptables et insupportables, et la condamnation de notre collectivité est totale », poursuit le président de la région Sud malade du Covid depuis 3 semaines désormais qui assure que « si je n’avais pas été vacciné, j’aurais été un candidat idéal pour les services de réanimation ! »
« Les opérations du vaccinobus se poursuivront sur l’ensemble du territoire régional dès demain et seront accompagnées de notre brigade mobile de sécurité pour les encadrer, prévient Renaud Muselier. Depuis le 13 septembre, 150 lycéens ont pu être vaccinés grâce à cette opération, sur la stricte base du volontariat, sans forcer personne. Notre collectivité continuera de proposer à tous, quel que soit l’âge et quel que soit le territoire, la vaccination pour lutter contre l’épidémie. » Et le président de la Région de préciser que «si La Croix Blanche ou la FNTV choisissent de poursuivre en justice les auteurs de ces violences, la Région sera évidemment à leurs côtés ».

L.G.

Une vidéo du blocage du bus est d’ailleurs publiée sur les réseaux sociaux. Le Vaccinobus a dû quitter les lieux, sous la pression des manifestants.


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Quelles sont les régions françaises les plus plébiscitées par les touristes pour cet été 2021 ? Belvilla, spécialiste de la location de maisons de vacances de particuliers, a dressé une liste des régions françaises les plus populaires pour les grandes vacances 2021.

Après plus d’un an d’attente, le désir de voyage est toujours aussi présent dans les esprits. Les Européens ont majoritairement choisi de poser leurs valises sur leur territoire national ou dans un pays limitrophe, facilement accessible en transport individuel. Ce comportement se retrouve chez les clients français de Belvilla qui ont décidé à 77% de rester en France pendant les vacances estivales.

Dans ce top 5 des destinations les plus prisées de France, les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Dordogne, Midi-Pyrénées et Normandie représentent à elles seules près de 60% des réservations de Belvilla pour la France. Après plusieurs confinements, l’heure est arrivée de se ressourcer au grand air.

Provence-Alpes-Côte d’Azur, palme d’or

Avec 17,5% des réservations françaises, la région Paca reste une destination de choix pour les voyageurs en quête de soleil, mer, montagne, nature, d’une douceur de vivre et d’une gastronomie régionale pleine de traditions. « Ce vaste territoire, continue de séduire par ses paysages peu communs. Les adeptes de la nature se tournent vers la Provence et ses villages, ceux qui préfèrent des vacances plus animées trouveront leur bonheur sur la Côte d’Azur avec ses nombreuses stations balnéaires. Enfin, les voyageurs en quête de dépaysement seront émerveillés par les Alpes du Sud et ses parcs naturels. »

Languedoc-Roussillon, challenger

Le littoral méditerranéen ne cesse de séduire. La région Languedoc-Roussillon et la chaleur du sud atteignent 15% des réservations en France pour cet été 2021. « Cette région offre de nombreux paysages aux vacanciers qui souhaitent la découvrir. Les voyageurs pourront faire le plein de soleil en se prélassant sur des plages de sable fin allant de la plage de l’Hérault jusqu’à la côte Vermeille et ses replis rocheux. Pour les amateurs de vacances plus calmes, l’arrière-pays pourrait être le choix idéal avec ses magnifiques vignes à perte de vue et ses gorges sauvages. »

L.M.


Luberon : 6e forum de l’agriculture et de l’alimentation durables

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et président de la SPL (Société publique locale) des Chorégies d’Orange vient d’annoncer que l’édition 2021 aura bien lieu. L’événement lyrique se tiendra du vendredi 18 juin au samedi 31 juillet prochain au théâtre antique de la cité des princes.
C’est en tout cas ce qu’a confirmé la ministre de la culture, Roselyne Bachelot-Narquin, dans un courrier que vient de recevoir le président de la Région Sud.
« La tenue de festivals en 2021 est une de nos priorités et je tiens à ce que la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour laquelle ce secteur est particulièrement important et vivant, bénéficie d’une saison festivalière aussi ouverte que possible », explique-t-elle avant de poursuivre. « Un premier cadre a été annoncé le 18 février dernier avec comme paramètres principaux une jauge assise maximale de 5 000 spectateurs, avec distanciation sur un même site et pour un même événement. Des points d’étape réguliers auront lieu avec les professionnels afin de pouvoir adapter ce cadre à l’évolution de la situation sanitaire. Ainsi, en cas d’amélioration de la situation sanitaire, il pourrait être envisageable d’augmenter la jauge au-delà de 5 000 personnes et d’autoriser les configurations debout ».

« Comme les festivals d’Avignon ou d’Aix-en-Provence, le festival des Chorégies accueillera donc du public. »

« Comme les Festivals d’Avignon ou d’Aix-en-Provence, ses grands voisins, le Festival des Chorégies accueillera donc du public en prenant en compte toutes les mesures favorables à sa sécurité : autotests, distance physique, gel ou masques, estime donc Renaud Muselier. Depuis de nombreuses semaines, la réouverture des lieux de culture est une de mes priorités et j’ai fait du déroulement d’un été ‘résolument culturel’ un objectif à atteindre absolument ».
Pour cela, ce dernier va notamment réunir, le lundi 29 mars prochain, le préfet de région, la directrice des affaires culturelles ainsi que l’ensemble des représentants des organisations professionnelles de la culture et des collectivités territoriales dans le cadre d’un comité régional des professions du spectacle afin d’étudier les conditions de cette réouverture sur le territoire.
Plus ancienne manifestation d’art lyrique de France (du monde ?), les Chorégies ont vu le jour en 1869, mais que l’on ne connaît cet événement sous sa forme actuelle que depuis 1971. Depuis, les plus grands artistes de la discipline se sont produits sur la scène de 800 m2 faisant face aux 8  300 places du théâtre antique.

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