17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

Selon nos confrères du magazine Le Point ayant eu accès à un sondage commandité par le Parti Socialiste à l’Ifop, Thierry Mariani et Renaud Muselier figureraient en tête du premier tour des prochaines élections régionales de Provence-Alpes-Côte d’Azur des 20 et 27 juin prochains. Les deux hommes se connaissent bien puisqu’ils ont exercé, au mitan des années 1980, des postes à responsabilité au sein des Jeunes RPR, dont la 1re université d’été s’est déroulée en 1983 à Avignon.
La tête de liste RN (Rassemblement national) et le président LR (Les Républicains) sortant seraient respectivement crédités de 33% et de 27% des intentions de vote.
Ce sondage, réalisé auprès d’un échantillon de 901 personnes, fait par ailleurs apparaître un résultat assez contrasté à gauche selon qu’il y ait union ou pas.
Ainsi, en cas de rassemblement d’une liste d’union (Parti socialiste, collectifs citoyens, Parti communiste et Europe Ecologie-Les Verts) conduite par Olivia Fortin cette dernière recueillerait 23 % d’intentions de vote. A l’inverse, avec scrutin en ordre dispersé la gauche totaliserait 15% (Parti socialiste et Parti communiste) et EELV (7%). La Liste LREM (La République en marche) totalisant pour sa part 13%.

Autre sondage, même résultat
Même constat chez nos confrères de La Tribune et d’Europe 1, où pour l’Ifop, là encore, Thierry Mariani (31%) et Renaud Muselier arrivent en tête (27%). Loin devant les listes LREM (13%), EELV (8%), Parti socialiste & Parti communiste (7%), France insoumise (7%), Debout la France (4%)…
« Renaud Muselier est très fort chez les personnes âgées. Thierry Mariani, chez les jeunes, a expliqué Frédéric Dabi, directeur du pôle ‘Opinion et stratégies’ à l’Ifop, au micro d’Europe 1. Renaud Muselier surperforme dans les catégories supérieures. Thierry Mariani dans les catégories populaires. Même chose pour le niveau de diplôme. On n’a vraiment pas de zones de frottement. Ce sont deux électorats qui se superposent pour l’instant au premier tour. »
Cependant, en cas d’une liste ‘d’Union régionale’ menée par Renaud Muselier bénéficiant du soutien de LREM, le président actuel du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur arriverait en tête au premier tour avec 34%. Thierry Mariani, ancien maire de Valréas de 1989 à 2005 et ancien député de la 4e circonscription de Vaucluse notamment, restant au score de 31% dans ce cas de figure.

Quel résultat au second tour ?
Toujours selon les résultats du sondage réalisé pour le compte de La Tribune et d’Europe 1, en cas de triangulaire PS-EELV/LR/RN au second tour des régionales c’est Renaud Muselier qui arriverait en tête avec 39% des opinions exprimées contre 37% pour Thierry Mariani et 24% pour une liste d’union de la gauche conduite par Oliva Fortin et Jean-Laurent Félizia.
Pour rappel, en 2015 la gauche s’était désistée entre les deux tours des régionales afin de faire barrage au Front national (devenu depuis Rassemblement national en 2018).
Par ailleurs, Thierry Mariani a déjà mené un liste aux régionales de Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’était en 2010, où il était tête de liste pour l’UMP (Union pour un mouvement populaire devenue Les Républicains en 2015). A l’époque, c’est le socialiste Michel Vauzelle qui avait été reconduit à la présidence de la Région. Depuis, l’ancien ministre des transports de Nicolas Sarkozy mais président des Chorégies d’Orange s’est rallié au parti de Marine Le Pen en 2019 tout en n’en devenant pas membre.

Retrouvez ici le détail de l’étude de l’Ifop menée pour Europe 1 et La Tribune dans le cadre des élections régionales de 2021 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

En tout, la Région Sud engagera 2 milliards d’euros de travaux, au cours de l’année 2021, au profit des six départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 130M€ seront destinés au Vaucluse.

Parmi les 14 projets financés

Parmi les 14 projets d’ores et déjà financés en Vaucluse en voici six d’envergure comme, par exemple, la mise en œuvre du Grand site de Fontaine de Vaucluse pour un montant global de 3,18 M€ ; la construction du Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien -incluant les Archives départementales- à Avignon pour un montant global de 27,75 M€ ; la restructuration des abords du Calavon pour un montant global de 6,20 M€ ; la  modernisation des déchetteries du territoire – Objectif zéro déchet plastique et optimisation de la collecte en vue d’une réduction des déchets sur la Communauté d’agglomération Lubéron Mont-de- Vaucluse pour un montant global de 1,15 M€ ;  l’aménagement d’un quartier durable autour du sport, bien-être et santé à Monteux pour un montant global de 8 M€ ;  le projet d’interconnexion des services d’alimentation en eau potable entre le syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable et d’assainissement de la région de Sault (Siaepa) et le Sie Durance-Ventoux pour un montant global de 12 M€.

Dynamisme

En Janvier dernier, Renaud Muselier, président des Régions de France signait, aux côtés de Jean Castex, Premier ministre, un Contrat-Région de France 2021-2027 doté de 5,1 milliards d’euros pour l’ensemble du territoire.

Dans le détail

«Ainsi, la Région s’engagera d’ores et déjà sur une première salve de projets structurants, soit plus de 1,5 Milliards d’euros de travaux pour 720M€ dont 360M€ de la Région précisait Renaud Muselier, président de la Région Sud. Une deuxième salve sera entérinée en décembre prochain pour plus de 500M€ de travaux, permettant de porter notre effort global en 2021 à hauteur de 2 milliards d’euros de travaux engagés.  »  

« Le même jour, l’Assemblée plénière votera 193M€ engagés par l’Etat et la Région pour des projets de logement étudiant et de vie étudiante. Concrètement, plus de 1 100 nouveaux logements sur les sites universitaires seront construits : 600 à Marseille, 80 à Avignon, 396 à Nice et 53 à Toulon. »

« Ces chiffres ont un sens : 116 projets très précis et structurants pour la région vont pouvoir démarrer et voir le jour grâce à cette mobilisation historique de moyens financiers : ce Contrat d’avenir représente deux fois et demi les moyens financiers du précédent Contrat de Plan Etat-Région ! »

« Avec un complément de 10 milliards d’euros de fonds européens que nous allons obtenir pour notre Région, notre avenir est financé de façon claire et lisible. Tous nos efforts sont aujourd’hui concentrés sur un seul objectif : le retour à la vie, le plus tôt possible, en accélérant la vaccination, avec nos autotests, pour retrouver nos restaurants, nos théâtres, nos cafés en terrasse, nos stades, et revenir à la vie !», conclut Renaud Muselier.

Maregionsud.fr


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

Plus de « comités scientifiques à deux balles » mais des expérimentations pour revenir à la « vraie vie » en aidant des citoyens n’ayant plus ni craintes, ni culpabilité. Voilà le vœu de Renaud Muselier qui ne désespère pas d’apporter, au sein de l’action publique, un peu de « bon sens et de professionnalisme » en 2021. Et un peu plus d’argent…

Au moment de ses vœux à la presse intitulés cette année « on a tous besoin d’être ensemble », Renaud Muselier pense naturellement à un avenir plus que jamais incertain. Forcément, il revient au début de cette crise sanitaire. Celle qui a vu la création du fameux ‘Conseil scientifique’ et son inénarrable Delfraissy. Celui ayant « réuni autour de lui un des copains qui discutent pendant des heures, coupent des cheveux en 10, rédigent des rapports trop longs et en mauvais français » (Le Figaro, 13/11/2020). Ces chapeaux à plumes agacent le président de région qui, dès le départ, a pourtant proclamé sa volonté de ne pas polémiquer. « C’est un réflexe d’urgentiste : plus la situation est grave, plus il faut être calme », justifie-t-il pour la première fois. Forcément, « il fallait avant tout échapper à un effondrement brutal ». Mais qu’en est-il aujourd’hui, à l’approche des élections, se demandent les journalistes, tous coincés en visio-conférence ?

« C’est un bazar dans lequel on ne pouvait que se perdre »

« C’est moins sympa qu’avant, hein ? », lance Renaud Muselier avant de faire la rétrospective de l’ère Veran. « Le ministère de la santé n’a jamais eu de doctrine stable. Tous les critères d’évaluation de l’épidémie, tous les formats de prévention et toutes les échelles ont été employées, sans stratégie commune. C’est un bazar dans lequel on ne pouvait que se perdre », s’étrangle le médecin, déplorant qu’on ne donne aucune « espérance, ni visibilité » à la population. A nos yeux de ‘péquins’, rien ne justifie plus rationnellement – tantôt l’ouverture, tantôt la fermeture – de telle ou telle activité, ni les politiques publiques au bout d’un an d’incertitudes.

Dernier épisode en date, l’épopée vaccinale. « C’est à peine si on arrive à 85 injections par jour et par centre de vaccination au nombre de 96 dans la région », relève sèchement Renaud Muselier, « le gouvernement ayant créée une pénurie entre la population locale ciblée (700 000 personnes) et les commandes livrables permettant de protéger à peine un peu plus de 140 000 d’entre elles ».

Entre temps, le conseil régional aura agi : 1,4 milliard d’euros principalement pour soutenir l’économie et faire face à la situation sociale lors de la première vague, 146M€ de plus pour la deuxième et 13M€ de masques distribués, se radoucit Renaud Muselier qui veut néanmoins – et désormais – entamer une ‘guerre de mouvement’ contre l’épidémie afin de « sortir du dogme de l’Etat qui s’enferre dans une guerre de tranchée ».

« Rien ne semble jamais plus urgent que de reconfiner »

Ce n’est pas du tout gagné : l’Etat n’a pas voulu que les collectivités achètent des masques, ni de machines de test PCR. Aujourd’hui, il ne veut pas qu’elles achètent et distribuent des auto tests salivaires d’origine chinoise, pourtant fiables à 98%, assure le président de la Région. « C’est l’avenir, ces auto tests ! On le voit pour le diabète, la tension ou la fécondation. Et demain ce sera le cas pour l’épidémie ». La doctrine se tient : sans écouvillon, la généralisation des tests faits à partir de crachats est largement plus acceptable pour la population et les aspects juridiques de l’usage d’un outil intrusif et notoirement désagréable peuvent être évités sans encombre. « Mais là encore, nous attendons toujours la validation des autorités sanitaires, qui, comme d’habitude traînent », peste-t-il. Rien ne semble jamais plus urgent que de reconfiner, sans limite, pour un ministre de la santé qui ne répond pas aux courriers des présidents de région.

« Ceux qui opposent vaccins et soins trahissent la médecine »

Dans une guerre de tranchée, pas question non plus d’expérimenter. « Si on veut retourner à la vie, il faut faire des expérimentations collectives comme cela se fait partout ailleurs, simples et faciles à faire. Par exemple, organiser un spectacle avec un protocole d’accès qui consiste à faire rentrer dans une salle de spectacle toutes les personnes testées négatives et à en écarter les autres. Puis, refaire des tests, pour vérifier que tout va bien pour tout le monde. Ce dispositif a bien fonctionné en Espagne où l’on a relevé 0% de contamination. On doit bien pouvoir le faire dans un pays qui utilise des placebos», ironise-t-il, avant d’en remettre une louche, bien plus tenace : « à ce propos, ceux qui opposent vaccins et soins, alors qu’ils sont complémentaires, trahissent la médecine ». Mais la question des soins reste pour l’instant taboue…

Au moins jusqu’aux prochaines élections, dont celle des régionales, prévues pour l’instant en juin au lieu de mars. « Je serais candidat si, et seulement si, j’ai été à la hauteur de la crise sanitaire et que je peux soutenir une candidature avec des gens qui m’aident », prévient-il. « Je remarque qu’il n’y a pas grand monde pour m’expliquer que faire, ni de candidat à ma succession (…) Je suis cependant inquiet s’agissant des drames sociaux épouvantables qui peuvent se produire et notamment de l’aggravation de la situation dans les Alpes, après la visite que j’ai faite à Orcières-Merlette ». L’élection pourrait donc se faire sur l’idée que l’Etat « fait »  (bon an, mal an) avec la Région qui, elle, se charge au plus près des territoires… On éviterait ainsi toute polémique inutile, en se conformant au vieux principe « si vis pacem, para bellum ». L’arsenal est solide des deux côtés.

« 5 milliards d’euros pour les 5 millions d’habitants de la région »

Car, au rayon des satisfactions pour 2021, il y a tout de même le contrat d’avenir Etat-Région pour la période 2021-2027, signé début janvier avec le premier ministre d’un montant de 5,1 milliards d’euros – contre 1,8 milliards du temps de Michel Vauzelle, ajoute l’élu actuel – auxquels s’ajouteront des fonds européens. « Ces grands chiffres n’ont de sens que si nous sommes capables de mettre en face une stratégie, une ossature, des moyens, un mode d’emploi clair, un calendrier et des résultats quantifiables ».

Pour le Vaucluse, quelques enveloppes sont déjà annoncées, s’agissant de projets identifiés : 4M€ pour la rénovation thermique sur 283M€ prévus pour l’ensemble régional ; 1,5M€ pour l’Université dans le cadre de la transition énergétique de l’enseignement supérieur sur 180M€ qui lui sont consacrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur ; 4,8M€ pour l’aménagement des grands festivals dont celui d’Avignon sur un budget global de 94M€.

Rappelons que les orientations prioritaires pour les Fonds européens (2021-2027), votées en décembre dernier, représentent pour l’heure une manne de 1 milliard d’euros directement engagée par l’assemblée régionale sur les fonds habituels (Feder, Feader, FSE) et le nouveau Fonds ‘React-EU’, utilisable pour la santé, la numérisation, la transition énergétique dans les transports et l’investissement dans les PME doté de 117M€.


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

La conseillère régionale et présidente de la Cove Jacqueline Bouyac a été élue première présidente du Parc naturel régional (PNR) du Ventoux, avec un score sans appel de 94% des voix. Voilà enfin le Parc du Ventoux en ordre de marche.

« Et bien ça y est, ouf, on y est arrivé ! » Avec sa faconde coutumière, Renaud Muselier, président de la Région Sud, résume en une phrase plus de 20 ans de démarches, de réunions, de négociations, de tergiversations, de trois pas en avant suivi de trois pas en arrière. Bref, de gestation puis d’accouchement du Parc naturel du Ventoux.

Un dernier – et premier – acte

C’est dans la salle polyvalente de Malemort-du-Comtat, où se sont tenues tant de réunions liées à ce projet de Parc, que le dernier acte s’est joué hier lundi 25 janvier, avec l’élection de la première présidente du Syndicat mixte de gestion du PNR Ventoux. A la fois le dernier acte, et le tout premier, puisqu’avec la désignation d’un conseil syndical, et d’une présidente, le PNR Ventoux est enfin doté d’un exécutif, d’une capacité à voter des budgets et à mettre en œuvre l’ensemble des programme prévus dans sa charte.

L’élection est sans grande surprise, puisque Jacqueline Bouyac, conseillère régionale et conseillère municipale de Carpentras, mais aussi présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove), est la seule candidate. Seul Gilles Vève, maire de Saint Didier, lève la main au moment de la déclaration de candidature – mais pour dire qu’il ne se présente pas, et qu’il trouve regrettable que ce ne soit pas un maire qui soit à la tête du Parc.

94% des voix pour Jacqueline Bouyac

Le scrutin uninominal à bulletin secret se déroule ensuite, avec toutes les précautions nécessaires liées à l’application des gestes barrières. Et moins d’une heure après, le résultat tombe, sans appel : 110 voix pour Jacqueline Bouyac, 2 pour Gilles Vève, et 5 bulletins blancs. Un résultat logique pour la conseillère régionale, qui s’est impliquée avec une ardeur tenace à construire un consensus autour de ce projet de Parc, depuis 2018, avec le soutien sans faille d’un Renaud Muselier bien décidé à jouer la carte de la préservation et de la valorisation des territoires dans la Région Sud.

« Soutien sans faille de Renaud Muselier. »

Une fois les résultats promulgués, vient le temps des discours protocolaires. Le facétieux Ghislain Roux, maire de Malemort-du-Comtat, prend la parole en premier, pour constater que « dans le Ventoux, on est plus efficace pour le dépouillement qu’aux Etats-Unis » : hilarité générale assurée. Puis Jacqueline Bouyac, avec un message simple et clair : « comptez sur moi pour tenir mes engagements ». Après que Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse, ait rappelé que le Tour de France passera, en deux fois, au sommet du Ventoux dans son édition 2021, c’est au tour de Renaud Muselier de monter en tribune. Et on le sait très à l’aise avec cet exercice.

Un projet soutenu par l’Etat comme par la Région

C’est un candidat en future campagne – même si personne ne sait quand les Régionales auront finalement lieu – qui intervient, 20 minutes durant. Pour faire la liste des engagements de son équipe dans le domaine de la préservation des espaces naturels, pour rappeler que 16 des PNR sont situés dans la Région Sud. Mais aussi pour rendre hommage au travail de construction d’un consensus mené par Jacqueline Bouyac et Bénédicte Martin, qui ont su concilier la parole des agriculteurs, des associations de défense de l’environnement, des chasseurs, des sportifs… « Tout est compatible quand on se parle », conclut-il.

C’est enfin Bertrand Gaume, Préfet de Vaucluse, qui achève cette séquence, en rappelant « que ce projet de Parc est le fruit d’une volonté exprimée de manière souple par les acteurs d’un territoire, ce qui est la véritable expression d’une action intercommunale. Il permet au Ventoux d’entrer dans un club fort sélectif, qui lui donne un label incontestable et une crédibilité accrue. » Après cet adoubement par les « rois mages » du Département, de la Région et de l’Etat, il ne reste qu’au PNR Ventoux qu’à tenir ses promesses.


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de commencer la distribution de 10 000 bouquets de fleurs destinés aux soignants de la région. Ces bouquets sont destinés à l’ensemble des établissements de santé, publics comme privés et aux Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) afin de remercier les personnels soignants ainsi que d’apporter un peu de gaieté aux personnes âgées et hospitalisées.

Cette initiative vise également à soutenir la filière horticole locale puisque le Conseil régional ne s’est approvisionné qu’auprès des professionnels de la Région.

« Dans cette crise sanitaire et économique sans précédent, la Région Sud a souhaité se mobiliser pour aider les horticulteurs, qui se retrouvent aujourd’hui à nouveau en grande difficulté, confirme Renaud Muselier, président de la Région. En achetant ces fleurs aux horticulteurs locaux, nous faisons un geste fort pour aider la filière et leur rappeler que la Région est une fois de plus à leurs côtés durant cette période difficile. »


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

A l’occasion de la rentrée scolaire, chaque élève des collèges publics et privés vauclusiens se verra remettre 4 masques lavables offerts par le Conseil départemental. « Il s’agit d’un geste de solidarité et d’équité envers toutes les familles vauclusiennes », souligne Maurice Chabert, Président du Conseil départemental de Vaucluse. Chaque élève recevra ces masques le jour de la rentrée, chaque masque pouvant être utilisé durant une demi-journée, puis réutilisé après avoir été lavé. Ces masques de taille enfant sont conditionnés en sachet individuel, homologués Afnor et traités avec un désinfectant virucide. Ils sont donc utilisables dans l’immédiat.

Le Vaucluse compte 30 000 collégiens scolarisés dans les 41 établissements publics et les 13 collèges privés. Au total, 120 000 masques vont ainsi être fournis gracieusement par le Département, le tout pour un montant de 200 000 €. « Depuis le début de la crise sanitaire, le Département est aux côtés des collégiens, comme cela avait été le cas par exemple avec le prêt de tablettes numériques aux élèves n’ayant pas de matériel informatique chez eux, confie Dominique Santoni, Vice-présidente du Conseil départemental chargée des Collèges. On ne veut pas que cet équipement indispensable pour les élèves en cette rentrée très particulière soit un facteur d’inégalité entre les familles. Nous savons l’effort financier que cela peut représenter dans les foyers. »

Eviter le décrochage scolaire

Dans le même temps, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a renforcé son soutien aux lycées afin de leur permettre d’accueillir les élèves et le personnel encadrant dans les meilleures conditions possibles pour cette rentrée scolaire 2020/2021. Dans ce cadre, la région va donc remettre un masque en tissu à chaque lycéen de la région.

«  Il était essentiel de ne pas reporter la rentrée scolaire, ce qui aurait été une faute majeure, insiste Renaud Muselier, président de la région. De nombreux enfants n’ont pas vu une salle de classe, pas suivi un cours depuis le 16 mars dernier. Le risque de décrochage global est trop grand et concerne une génération entière. »

Pour cette rentrée, la Région Sud fournira donc, à chaque lycéen, un masque en tissu lavable 35 fois.

400 distributeurs de gel hydro-alcoolique

Par ailleurs, la Région dotera les chauffeurs de cars scolaires de masques chirurgicaux de dépannage pour nos lycéens. Dans le même temps, les cars, les TER et les établissements seront désinfectés selon les normes établies par le Gouvernement. Les 4 000 agents des lycées, comme ceux des services, seront encouragés et assistés pour un dépistage préventif de rentrée. Enfin, afin de faciliter le respect des consignes sanitaires, dès le 1er septembre, près de 400 distributeurs de gel hydro-alcoolique seront installés dans tous les lycées.

« Notre priorité est de protéger la santé de nos lycéens tout en assurant la continuité du service public de l’éducation, aux côtés de l’Etat et du Rectorat», poursuit Renaud Muselier. Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons ainsi commandé plus de 13 millions de masques pour les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont près de 300 000 ont déjà été distribués depuis juin dans les établissements scolaires.


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

«Emmanuel Macron s’est adressé aux français pour annoncer les mesures prise pour le monde de la Culture. En tant que terre de culture, la Région Sud avait voté le 10 avril dernier un budget de 5M€ en faveur d’un Plan de soutien exceptionnel intitulé ‘Pour que notre région reste terre de culture’. Ce Plan nous permet d’accompagner les compagnies et les artistes les plus fragiles, de renforcer le soutien aux structures permanentes et aux festivals, de renforcer nos aides à la diffusion artistique dans nos six départements et d’abonder dans les dispositifs d’Etat dans les domaines des musiques, du livre, du cinéma ou des arts plastiques. Je salue la décision du Président de la République de renforcer les moyens du Centre national de la musique (CNM). La Région Sud participera évidemment au Fonds d’urgence que le CNM a mis en place au bénéfice de la filière musicale de Provence-Alpes-Côte d’Azur.”

Un programme de commande publique

«De même, l’annonce d’un grand programme de commande publique trouve un écho très favorable auprès de la Région Sud qui soutient activement le secteur des arts visuels, si important pour l’attractivité de nos six départements. Artistes, galeries, centres d’art, organisateurs d’expositions ou d’événements bénéficieront ainsi d’aides d’urgence et de relance auxquelles cette commande publique s’adjoindra utilement.»

+30% de budget pour le cinéma et l’audiovisuel

«Le 10 avril dernier, nous avons décidé d’augmenter de 30% notre budget pour le cinéma et l’audiovisuel. La mise en place d’un Fonds d’indemnisation temporaire créé par l’Etat en lien avec les assureurs pour favoriser les séries et les tournages est donc une très bonne initiative. En effet, Provence-Alpes-Côte d’Azur est une terre historique de tournages. Avec plus de 6 000 journées de tournages par an, elle accueille de Nice à Martigues des productions venues du monde entier. Ce Fonds devrait contribuer utilement à la relance d’une activité qui est tout aussi importante en retombées artistiques qu’économiques.”

L’éligibilité de la Culture au fonds de solidarité

«Enfin, les mesures annoncées en faveur de l’emploi, notamment la prolongation jusqu’en août 2021 des droits des intermittents, répondent à notre interpellation de la semaine dernière, avec Christian Estrosi, au Ministre de la Culture. L’éligibilité des auteurs au Fonds de solidarité pour les TPE et les indépendants et la décision de réouverture des librairies, disquaires, médiathèques et bibliothéques, ne peuvent qu’être saluées. Néanmoins, il faudra que l’ensemble des musées, des théâtres, opéras, centres culturels et salles de cinéma bénéficient rapidement des mêmes perspectives. La Région Sud continuera de veiller à ce que tous les lieux de culture, les festivals, les équipes indépendantes, les créateurs individuels, les techniciens et équipes permanentes ou intermittentes qui enrichissent son territoire retrouvent dès que possible leur capacité de travail et d’invention. »

La Culture, un vecteur essentiel au territoire

«La Culture est un tout indivisible. Nous devons continuer de conjuguer nos efforts pour que la relance bénéficie à tous les métiers et à tous les publics, partout en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il en va du bien vivre ensemble » a indiqué Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de Régions de France.

 


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

Après les 5 millions de masques chirurgicaux distribués le 22 avril dernier, 1,1 million de masques commandés par la Région Sud seront distribués cette semaine. Parmi eux, 400 000 masques FFP2, spécialement affectés aux soignants, viendront renforcer les professionnels de santé particulièrement exposés et actuellement sous-dotés, en accord avec l’Agence Régionale de Santé. Ils viendront s’ajouter aux 3,5 millions de masques qui leur ont été remis le 22 avril.

Par ailleurs, 700 000 masques chirurgicaux civils seront répartis entre le secteur des transports régionaux, les artisans et commerçants de la Région, les professionnels du Bâtiment et des Travaux Publics pour accompagner la reprise des chantiers prioritaires et la Métropole de Toulon.

« A ce jour, la Région Sud a commandé 14 millions de masques. La prochaine livraison est prévue pour le 12 mai » rappelle Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« La prochaine livraison est prévue pour le 12 mai »

 

Répartition de ces 1,1 million de masques :

400 000 masques FFP2 :

300 000 masques pour les soignants en lien avec l’Agence Régionale de Santé

  • 50 000 pour les biologistes et techniciens de laboratoire,
  • 100 000 pour les équipes mobiles de dépistage Covid,
  • 100 000 pour les Ehpad,
  • 50 000 pour les besoins des professionnels de santé nécessitant des FFP2.

 

100 000 masques pour aider les 5 000 chirurgiens-dentistes de la région à affronter le déconfinement (20 par professionnel de santé).

 

700 000 masques chirurgicaux :

  • 250 000 pour les personnels de la mairie de Toulon, de la métropole Toulon Provence Méditerranée et de la Préfecture maritime.
  • 120 000 pour les artisans, commerçants de la région en partenariat avec la CMAR, pour les entreprises de moins de 10 salariés (première livraison d’un total de 400 000 masques),
  • 100 000 pour les professionnels du BTP, en lien la Fédération Régionale des Travaux Publics, la Fédération Régionale du Bâtiment, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises en Bâtiment (première livraison d’un total de 250 000 masques),
  • 230 000 pour préparer la reprise des transports collectifs régionaux, à partir du 11 mai,
  • 130 000 pour les abonnés,
  • 100 000 pour le personnel des transports.

 

 


Régionales : vers un duel Thierry Mariani contre Renaud Muselier ?

France bleu Vaucluse organise ce mardi 21 Avril, entre 6h et 9h, une matinale spéciale sur le thème : ‘Un été sans festival’. En effet, pour la première fois depuis 70 ans, le département connaitra un été sans aucun festival en raison notamment des annulations consécutives du Festival d’Avignon, du Festival Off, des Chorégies d’Orange et de bien d’autres événements culturels. Quels impacts sur l’économie, la vie sociale, la vie culturelle et le tourisme ?

« A Avignon, le mois de juillet est celui de l’effervescence, avec 688 000 visiteurs durant trois semaines l’an dernier dans une cité des papes, capitale européenne du théâtre et du spectacle, expliquent nos confrères de la première radio du département. Dans le Vaucluse, le mois de juillet est un moment clé pour nombre de commerçants et professionnels locaux mais aussi pour les artistes, techniciens et saisonniers. »

Nombreux invités et parole aux auditeurs

Dans ce cadre, France bleu Vaucluse ouvre donc son antenne pendant 3h aux directeurs de théâtres, institutionnels, associations de commerçants, élus et auditeurs au 04 90 14 04 04. A cette occasion, Olivier Py, directeur du festival d’Avignon, Pierre Beffeyte, directeur du festival Off d’Avignon, Jean-Louis Grinda, directeur des Chorégies d’Orange, Renaud Muselier, président de la Région Sud, Cécile Helle, maire d’Avignon et l’acteur Jacques Weber figurent notamment parmi les invités de cette matinale exceptionnelle.

Matinale spéciale ‘Un été sans festival’. Mardi 21 Avril. Entre 6h et 9h. 101.4 FM Vaucluse. 98.8 FM Avignon. www.francebleu.fr. 04 90 14 04 04.

 

https://www.echodumardi.com/tag/renaud-muselier/page/3/   1/1