4 septembre 2025 |

Ecrit par le 4 septembre 2025

Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

Le mercredi 10 juillet 2024, la Région Sud a organisé une cérémonie pour récompenser les 4.965 bacheliers de la région qui ont obtenu la mention « très bien » au baccalauréat 2024. 502 vauclusiens été concernés par ce cas de figure et ont pu participer à cette fête. 410 élèves du département sont issus d’un baccalauréat général, 28 d’un baccalauréat technologique et 64 d’un baccalauréat professionnel. Une bourse de mérite d’une valeur de 400 euros est attribuée à chaque élève ayant obtenu ce résultat significatif.

« Je salue la réussite des 4 965 bacheliers qui ont obtenu cette année la mention « Très bien ». Ces résultats montrent avant tout votre talent, vos efforts quotidiens pour mener à bien votre parcours et tout simplement votre envie de réussir. La Région Sud vous accompagne du lycée à votre entrée dans la vie professionnelle, elle vous transporte en train, en bus durant toute la durée de vos études, vous offre des aides en matière de culture, de santé, veille à votre équilibre alimentaire en vous proposant des produits locaux dans vos cantines. Et pour le bac, nous encourageons l’excellence en attribuant une Bourse au Mérite de 400 € à tous les bacheliers qui ont obtenu la mention « Très bien ». » a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur lors de la cérémonie.

La Région agit pour l’éducation de ses jeunes  

Soucieuse de proposer les meilleurs outils possibles et les meilleures conditions d’accès au savoir et à la connaissance, la Région a mis en place son plan « Education d’avenir » en faveur des 195.000 lycéens du territoire. Ce dispositif, évalué à 1,2 milliards d’euros prévoit plusieurs actions sur une période de cinq ans et ce jusqu’en 2028, pour répondre à trois objectifs : -100% des lycées éco-responsables et tournés vers l’avenir climatique

-100% des lycées sécurisés physiquement et technologiquement face à toutes attaques

-100% des lycées rénovés et préparés aux exigences des décennies à venir

La bourse au mérite remise aux bacheliers ayant obtenu la mention « très bien » est une nouvelle preuve de l’accent mis par la Région sur l’éducation et sur l’encouragement à l’excellence. L’aide financière apportée à ces étudiants est adaptée à la situation personnelle et familiale de chaque bénéficiaire selon son statut de boursier ou non. Pour les boursiers, l’aide de 400 euros sera versée pendant 3 ans et pour les non-boursiers, la gratification de 400 euros est attribuée l’année d’obtention du baccalauréat.

Les dispositifs déjà mis en place par la Région

Depuis plusieurs années, la Région Sud s’est engagée sur plusieurs problématiques et sujets liées à l’éducation et aux établissements scolaires. L’inclusion et la lutte contre le harcèlement scolaire font également partie des priorités de l’institution dirigé par Renaud Muselier.

De nombreux dispositifs sont d’ores et déjà en vigueur pour offrir aux jeunes issus de tous les milieux, une égalité des chances et les meilleurs outils pour réussir. Parmi eux, on peut compter notamment : -la gratuité des manuels scolaires et livres numériques

le Pass ZOU ! : un abonnement de transport unique à 90 euros par an permettant aux jeunes de 3 à 25 ans de circuler à volonté sur les bus et trains du réseau régional ZOU !

le Pass santé jeunes : un accès gratuit, pour les jeunes de 15 à 26 ans qui donne accès à un ensemble de prestations dont un « coupon vaccination » pour se faire vacciner contre le papillomavirus.

le e-Pass jeunes : un ticket culture de 80 euros pour l’achat de livres, de places de cinéma, de spectacles ou des licences sportives.   


Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

Le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM) que vient de labelliser le ministère des Transports.
Ce dispositif, porté tout particulièrement par la Région Sud, le Grand Avignon et la ville d’Avignon, visent le renforcement des épines dorsales ferroviaires avec une fréquence de type RER et la recherche d’une meilleure complémentarité avec les réseaux de bus urbains, d’autocars interurbains et l’offre de mobilité douce (piste cyclable, co-voiturage, autopartage).
Pour Avignon, ce SERM concerne huit intercommunalités de l’ensemble de son ‘étoile’ ferroviaire qui s’étend jusqu’à Carpentras, Orange, Arles et Pont-Saint-Esprit.
Une zone comprenant 715 000 habitants dont 90% se situent à moins 15 minutes d’une des 26 gares de ce bassin de vie. Le potentiel est particulièrement important pour le territoire puisqu’à ce jour seulement 6% des déplacements sur cette zone sont réalisés en transports en commun.
Cette labellisation n’est qu’une première étape qui doit se poursuivre par l’obtention du statut définitif par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui précisera les objectifs, la feuille de route, le financement et la gouvernance des projets. Le calendrier des actions à venir s’’étendra donc jusqu’en 2040 via plusieurs phases dont la prochaine devrait prendre la forme d’une période d’études dont le coût est estimé à 7M€.

« Il s’agit d’un pas de plus pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains. »

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Vers une tarification unique et une ouverture à la concurrence ?
Dans la Région Sud, les territoires d’Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur figurent également dans cette 2e vague de labellisation.
« Le Ministre a été sensible au caractère très particulier de nos 4 projets, dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes et qui sont tous reliés entre eux par des trains et des bus régionaux rapides et cadencés : un véritable réseau express qui nous permet de desservir nos 4 SERM et qui n’existe nulle part ailleurs, se félicite Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit d’un pas de plus, complémentaire à la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur et aux effets de l’ouverture à la concurrence de nos TER, pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains, plus de bus et une tarification unique. »
Ces neuf projets viennent s’ajouter aux quinze issus de la première vague de labellisations intervenue la semaine dernière. D’autres projets de SERM sont par ailleurs actuellement à l’étude.
Environ 800M€ vont être mobilisés par l’État pour soutenir ces projets, au travers du plan de relance et par le biais des contrats de plan État-Régions 2023-2027 (CPER).
« Ce travail de préfiguration des projets de SERM doit permettre de faire émerger une vision et des objectifs communs aux acteurs locaux, répondant aux besoins de mobilité quotidienne des habitants, autour d’une gouvernance claire », explique le ministère des Transports.


Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

Alors que le spectacle de L’Odyssée Sonore du Théâtre antique d’Orange a remporté un Award de l’innovation 2024 dans le cadre du salon CES (Consumer electronic show) de Las Vegas, Renaud Muselier, président de la Région Sud, s’est rendu à ce dernier, qui a lieu du 9 au 12 janvier, et a pu tester L’Odyssée Sonore sur le stand d’Imki et Edeis, les concepteurs du spectacle immersif.

En novembre dernier, on apprenait que le spectacle immersif et innovant L’Odyssée Sonore du Théâtre antique d’Orange venait de remporter un Award de l’innovation 2024 dans le cadre du CES de Las Vegas dans la catégorie ‘Innovation award product — Content & entertainement’ (contenu & divertissement).

Conçu par par Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, et par la startup alsacienne Imki, experte en intelligence artificielle générative, le spectacle a offert une nouvelle façon de découvrir le monument orangeois et a permis au public de vivre une expérience immersive unique au monde. En déplacement au CES de Las Vegas le mardi 9 janvier, Renaud Muselier a pu lui-même tester ce spectacle via la réalité virtuelle. Il s’est dit sensible à ce développement qui favorise le rayonnement de la Région Sud jusqu’à l’international.

V.A.


Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

La cérémonie d’accueil de l’équipe de rugby d’Uruguay, dont le camp de base est à Avignon, s’est tenue ce lundi 11 septembre, sur la place du Palais des Papes.

Alors que la dixième édition de la coupe du monde de rugby à XV a débuté ce vendredi 8 septembre, avec une victoire de l’équipe de France face à la Nouvelle-Zélande (27-13), l’équipe d’Uruguay a été accueillie à Avignon lors d’une cérémonie officielle ce lundi 11 septembre, sur la place du Palais des Papes. L’Uruguay, dont le camp de base est à Avignon, affrontera la France ce jeudi 14 septembre à Lille.

L’équipe de rugby d’Uruguay est accueillie par les élus locaux sur la place de l’horloge (Avignon). La foule est aussi présente © Jérôme Renaud
La sélection uruguayenne remonte de la place de l’horloge à celle du Palais des Papes, où se tient la cérémonie d’accueil © Jérôme Renaud
Sur la place du Palais des Papes, les joueurs de l’équipe de rugby d’Uruguay sont accueillis par une haie d’honneur © Jérôme Renaud
Les joueurs uruguayens reçoivent la traditionnelle « cape » (casquette) de la coupe du monde de rugby ainsi que la médaille, issue du recyclage de téléphone portable © Jérôme Renaud
La sélection uruguayenne reçoit les cadeaux protocolaires de la maire d’Avignon, Cécile Helle et du président de la Région Sud, Renaud Muselier © Jérôme Renaud
Les joueurs uruguayens remettent à leur tour leurs cadeaux à Cécile Helle, maire d’Avignon © Jérôme Renaud

Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

Ce vendredi 1er septembre, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a profité de la visite d’Emmanuel Macron au lycée professionnel de l’Argensol à Orange pour annoncer la rénovation complète de l’établissement, financé par la Région à hauteur de 35M€.

Rénovation complète pour le lycée professionnel de l’Argensol à Orange. Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’a annoncé ce vendredi 1er septembre, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron dans l’établissement.

« Parce que nos jeunes méritent les meilleures conditions d’études, la Région Sud accompagne les lycéens de l’Argensol d’Orange vers la réussite, en investissant 35 millions d’€ dans la réhabilitation et la rénovation de leur lycée : c’est du concret » a déclaré Renaud Muselier.

La première pierre sera posée en 2026 pour une fin des travaux prévue pour 2028. « Ces efforts viennent s’ajouter à 710 000€ de travaux engagés depuis 2016 dans ce lycée, dont la rénovation des toitures de la demi-pension en 2022, la rénovation des réseaux de chauffage en 2018 ou pour l’achat d’équipements », précise la Région dans un communiqué.

Renaud Muselier évoque la rénovation du lycée professionnel de l’Argensol à Orange © Jérôme Renaud

Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

Même si Joël Guin présidait la séance, évidemment, c’est sa fonction, c’est le vice-président aux finances, Xavier Belleville qui a fait un « solo » puisque sur 69 délibérations à l’ordre du jour, une soixantaine étaient de son ressort.

A commencer par le Contrat avec la Région Sud « Nos territoires d’abord 2023 – 2027 » qui promet « une politique plus ambitieuse pour porter les objectifs du Plan Climat – Gardons une COP d’avance » chère au Président Renaud Muselier ainsi que le « Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité Territoriale » (STRADDET). Sur un montant global de 130M€, plus de 20M€ seront dévolus à la gestion des déchets 850 000€, 2,5M€ pour les énergies renouvelables, notamment des panneaux photovoltaïques sur la commune de Vedène (250 000€), plus de 10M€ pour la mobilité, dont 8M€ pour la phase 2 du Tramway, 2, 125M€ pour les infrastructures cyclables, 2, 784M€ pour la maîtrise d’énergie des bâtiments publics (915 000 pour la rénovation du siège Grand Avignon incluant Créativa, pour la construction d’un pôle multi-activités à Caumont (225 000€) et 1,2M€ pour la réhabilitation de 3 résidences de logements sociaux de Grand Delta Habitat. Sont également prévus : 3, 454M€ pour requalifier les zones d’activités économiques, du MIN d’Avignon, des espaces publics du coeur d’Avignon et 877 000€ pour rénover le Jardin du Rocher des Doms.

Pour les 7 communes gardoises du Grand Avignon (Les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Grand, Roquemaure, Sauveterre, Saze et Villeneuve-les-Avignon), c’est la Région Occitanie qui met la main à la poche avec son « Pacte vert » et son « Pacte pour le Gard » (2022-2028). Il s’agit de financer des études préliminaires et la réalisation de 2 pôles d’échanges multimodaux, à Roquemaure et Villeneuve-les-Avignon pour 54 364€.

Le Grand Avignon touche aussi des aides du FEDER (Fonds européen de développement régional – Europe) à travers la Région Sud, « pour aider les quartiers urbains dégradés » (150 000€ à raison de 25 000€ par an entre 2022 et 2027), et à travers la Région Occitanie, là aussi « pour promouvoir le rééquilibrage territorial en réduisant les disparités ».

Délibération n° 9, le compte de gestion de l’exercice 2022, avec une longue intervention-explication de Xavier Belleville. « C’est la partie la plus fastidieuse de ce Conseil Communautaire, je vais essayer de la rendre intéressante. D’abord le compte est bon, la gestion est saine malgré le contexte – crise sanitaire, inflation, explosion du coût de l’énergie, augmenta tion des taux, conflit en Ukraine – nous avons tenu le choc, les grands équilibres financiers ont été maintenus ».

Suit un power-point sur ce compte administratif avec d’abord les recettes : 366M€, en augmentation de + 4,1% alors qu’en 2019-2021 (COVID), elle n’était que de 1,1%. Côté dépenses : 343M€. Ce qui contribue à un désendettement de 23M€ avec un auto-financement brut qui se maintient à plus de 39M€.

Les élus communautaires lors de la séance plénière du lundi 26 juin 2023.

Au-delà des chiffres, ces investissements permettent d’équiper les 16 communes du Grand Avignon et de réussir la transition écologique. Exemples de projets majeurs structurants (à hauteur 13M€), avec la construction des parkings-relais de St-Chamand et Agroparc (5M€), la baisse des tarifs du réseau de transports en commun Orizo (700 000€), l’achat de nouveaux bus et de Baladines électriques (5M€), le réaménagement de la Gare multimodale d’Avignon, la création de pistes cyclables aux Angles, au Pontet, à Morières, Avignon, Pujaut et Villeneuve. A propos de transports en commun, une fois de plus, Jean-Pierre Cervantes a enfourché son cheval de bataille, son credo de la gratuité. Notamment pour les scolaires. « Ce n’est pas parce que nous avons de la trésorerie que nous pouvons jouer aux vases communicants et passer d’une ligne budgétaire à l’autre, ce n’est pas si simple » a répondu le vice-président en charge des finances.

Autres aménagements prévus, une unité de méthanisation à la station d’épuration de Courtine (8,2M€), la modernisation des déchetteries d’Avignon et de Velleron, l’extension de consignes de tri pour valoriser l’ensemble des emballages en plastique et papier. Sont prévues également des installations d’aires de compostage collectif dans chaque commune du Grand Avignon (4,6M€), l’extension des réseaux d’eau, d’assanissement et du pluvial (6,9M€) et la restauration des berges du Mourgon à Caumont et de la roubine de Cassagne au Pontet.

La liste s’allonge avec la réalisation de l’aire d’accueil de grand passage pour les gens du voyage à Avignon sud. « Entre le TGV, l’autoroute et l’aéroport, on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une aire d’accueil de qualité. Elle ne répond pas vraiment aux critères de sécurité, d’environnement et d’humanisme » regrette Mouloud Rezouali. L’élu en charge des finances acquiesce : « C’est mieux que rien mais ne ne peut pas s’en satisfaire, nous devons faire évoluer la situation ». Xavier Belleville continue avec l’extension de la pépinière d’entreprises Créativa (600 000€), l’adoption du PAT (Programme alimentaire territorial) pour 2,5M€ et enfin les subventions pour la culture (1,8M€).

Il a été question de l’opéra du Grand Avignon rénové pour une mise aux normes de l’accueil des personnes à mobilité réduite, du système électrique et de l’éclairage, de la climatisation, des loges, des fauteuils (puisque le public a grandi depuis 1847, date de son inauguration). « A mes yeux, c’est un service public de la culture » a dit Xavier Belleville, « D’où notre investissement important pour ce chantier qui a duré 4 ans et qui a coûté 26M€. Mais certains s’interrogent sur la programmation, heureusement, les recettes remontent, nous devons absolument retrouver un équilibre financier, nous sommes vigilants ». D’aucuns ont regretté qu’il attire trop peu d’habitants du Grand Avignon et beaucoup de spectateurs extérieurs au Vaucluse ». Réponse de l’élu « Je ne vais quand même pas demander un passeport à l’entrée ».

Avant de passer au vote, David Fournier a regretté le désengagement de l’Etat « Les dotations baissent alors que l’inflation explose, il faudrait qu’il y ait une péréquation entre les communes pauvres et les communes riches, que tous les habitants aient droit aux même services, aux mêmes aides ». « Hélas, on ne peut pas tout attendra de l’Etat » a conclu Xavier Belleville. La délibération a été votée à l’unanimité des 73 conseillers. Prochain session plénière : le 25 septembre.

Andrée Brunetti


Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

En France, il est estimé que le papillomavirus est responsable d’environ 1/3 des cancers qui touchent généralement les zones intimes et les voies aérodigestives supérieures. Les 16-18 ans étant les plus fréquemment touchés, la Région Sud a décidé de financer le vaccin contre cette infection pour les lycéens.

Si le Président de la République a annoncé une grande campagne de vaccination gratuite pour les élèves de 5ᵉ, la Région Sud, elle, a annoncé un dispositif de rattrapage vaccinal entre 15 et 19 ans, dans le cadre du Plan Cancer régional 2022-2027. « Nous avons une opportunité historique, et donc une vision : éradiquer une maladie qui progresse, le cancer du col de l’utérus. On sait comment faire, on peut réussir ce pari, mais il faut tous s’y mettre », a affirmé Renaud Muselier, président de la Région.

Ainsi, le Plan Cancer étant doté de 40 millions d’euros, le Pass Santé Jeunes mis en place par la Région Sud devrait être renforcé prochainement afin d’accompagner financièrement les élèves qui souhaitent se faire vacciner. « En pratique, nous allons renforcer les moyens de ce Pass, dont les crédits sont aujourd’hui épuisés sur l’année scolaire en cours, pour le relancer d’ici à la fin du mois de mars », explique le président de la Région. Les jeunes pourront donc bénéficier d’une consultation chez un médecin capable de prescrire le vaccin, via la plateforme du Pass. Dès la prochaine rentrée en septembre, le chéquier du Pass Santé Jeunes sera renforcé, avec un « coupon-
vaccination » spécifiquement dédié au vaccin contre le papillomavirus, et une campagne de sensibilisation sera menée dans les établissements.

V.A.


Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

La Région Sud lance la réutilisation des eaux usées traitées dans le cadre d’une expérimentation Etat-Région en partenariat avec la Société du canal de Provence (SCP), L’Amu (Aix-Marseille Université) et la Chambre régionale de l’agriculture.

Cette réutilisation des eaux usées traitées va se faire dans l’irrigation agricole, dans le cycle de l’eau industrielle, dans les usages urbains (nettoyage des rues, aire de carénage dans un port, espaces verts), environnementaux (avec la réalimentation de nappes) et les usages alpins (pour remplir les retenues d’eau pour la neige artificielle).

«En lien avec notre Plan Climat ‘Une COP d’Avance’ et dans la continuité du protocole signé avec la Première Ministre, Elisabeth Borne, nous lançons cette expérimentation pour déployer une dynamique régionale dans différents domaines et pour différents usages a déclaré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France. Nous serons à l’écoute de chaque territoire pour répondre à leurs besoins et pour avancer ensemble vers un avenir serein. La guerre de l’eau n’aura pas lieu ! Des aqueducs romains de l’antiquité jusqu’au barrage de Serre-Ponçon, en passant par l’eau des collines de Marcel Pagnol, les hommes du Sud ont toujours cherché à amener l’eau là où elle n’était pas, a poursuivi l’homme politique. Au XXe siècle, la Société du Canal de Provence est devenue un fleuron euro-méditerranéen sur le sujet de l’eau. Le dérèglement climatique est un nouveau défi à affronter, mais on a toujours su s’adapter.»


Région Sud : 400 euros de récompense pour les lycéens vauclusiens reçus au baccalauréat avec la mention « très bien »

Dans le Vaucluse, un agriculteur sur trois est … une agricultrice. Et, pour l’inauguration, mardi 28 février, du stand du département au Salon international de l’agriculture à Paris, pas moins de 3 femmes ont pris la parole : Violaine Démaret, préfète de Vaucluse, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental et Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture 84.

Cette dernière a commencé par évoquer le thème de cette 59e édition : l’abeille en expliquant que, désormais agriculteurs et apiculteurs travaillaient main dans la main, en bonne intelligence, pour installer des ruches aux abords de leurs champs. « Ils ont besoin des abeilles pour polliniser les fleurs qui donneront des fruits. Sans elles, c’est comme sans eau, pas d’agriculture possible. Il faut que nous cohabitions sereinement. Avec des prairies, comme à Châteauneuf-du-Pape où 42 km de haies vont être plantés, un ‘Marathon de la biodiversité’ avec les jeunes vignerons de l’appellation. »

Le stand du Département de Vaucluse au Salon de l’agriculture 2023. DR

L’eau est au cœur des préoccupations
L’eau est au coeur des préoccupations de tous, après un été torride et un hiver aride : plus d’un mois sans une goutte de pluie. « Il ne doit pas y avoir de guerre de l’eau », poursuit Georgia Lambertin

La préfète embraye dans le même sens. « L’eau est un sujet majeur dans le Vaucluse. L’été 2022 a été un détonateur avec des restrictions drastiques d’arrosage. Nous avons deux projets importants d’irrigation sur le territoire. D’abord, HPR (Hauts de Provence Rhôdanienne), entre le nord du Vaucluse et le sud de la Drôme. Préserver la nappe du miocène et pomper l’eau du Rhône qui est peu sollicité, c’est une façon d’aider les agriculteurs à faire pousser leurs fruits et légumes. HPR, on en parle depuis plus de 20 ans, mon prédécesseur (ndlr : Bertrand Gaume) avait réussi à faire avancer ce projet. Depuis juin dernier, il y a deux comités de pilotage (un pour chaque département) et fin-janvier dernier, à Bollène, les partenaires sont tombés d’accord pour mener des études, définir les besoins et le financement et l’Etat sera le premier à mettre la main à la poche. »

Le plateau de Sault en première ligne du réchauffement climatique
Autre territoire concerné par le manque d’eau : le plateau de Sault où il a fallu envoyer des camions-citernes au secours des habitants cet été. « La lavande, sa distillation, ses huiles essentielles sont une des dominantes du secteur, ajoute Violaine Démaret, Avec le contrat d’avenir Durance-Ventoux, signé la semaine dernière à Carpentras, 7M€ seront déboursés dans un premier temps, 14M€ à terme. »

DR

L’eau évidemment, il en a été question avec le président de la Région Sud, Renaud Muselier qui a évoqué l’aqueduc romain du Pont du Gard, les jets d’eau du Palais Longchamp en haut de la Canebière, Pagnol et sa Manon des Sources, mais aussi le barrage de Serre-Ponçon et la Société du Canal de Provence : « Nous affichons une vraie volonté d’être sobres en eau et solidaires les uns des autres. Pas de guerre des usages entre les paysans et les propriétaires de piscines. En tout, 800M€ vont être injectés dans la région Sud. Il faut également lutter contre les 5 à 10% de fuites et enfin, nous allons expérimenter un système de re-traitement des eaux usées. En Israël le chiffre de récupération est de 80%, en Espagne de 20% et nous, moins de 1%, il y a une réelle marge de progression. » Un Plan d’action de l’eau sera proposé au vote des élus du Conseil régional le 24 mars prochain à Marseille.

La préfète de Vaucluse (à droite) avec un verre de sirop de melon de Carpentras.

Définir une stratégie en matière d’hydraulique agricole
Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif est revenue sur les états généraux de l’eau qu’elle a été la première à organiser à Avignon le 1er décembre dernier. « On a rassemblé tous les acteurs concernés et ils ont permis de valider la pertinence de notre stratégie en matière d’hydraulique agricole, c’est un défi majeur, un enjeu vital pour notre souveraineté alimentaire. »

« Après avoir envahi les territoires alpins, les loups s’aventurent désormais dans les espaces urbains. »

Autre préoccupation, celle des éleveurs, traumatisés par les loups qui égorgent leurs troupeaux. « Non seulement, ils envahissent les territoires alpins, mais ils s’aventurent désormais dans les espaces urbains. Nous devons être aux côtés de nos bergers » martèle Renaud Muselier. Nous devons mieux réguler la présence des loups, augmenter le nombre de prélèvements puisque en France, 60% des attaques ont lieu en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En accord avec les agents de la louveterie, nous allons créer une ‘brigade loup’ et les équiper de lunettes à visée thermique pour détecter leur présence la nuit. »
Le président Renaud Muselier s’est aussi félicité du coup d’arrêt d’un arrêté « véritable rouleau compresseur européen contre le lavandin et de sa supposée dangerosité neurotoxique au-delà de 8% de camphre. Il est suspendu mais pas définitivement, le combat doit continuer ».

L’épicerie gourmande du Vaucluse.

Préparer la relève en dépit du prix du foncier
Renouveler les générations, aider les jeunes à s’installer est aussi une priorité quand on sait qu’en 10 ans la France a perdu 11% de ses fermes et que 20 000 paysans partent à la retraite chaque année, mais que seulement 14 000 jeunes leur succèdent. Pour 2023-2027, une dotation de 14,6M€ de la Région plus une autre de 9,1M€ du Feader (Fonds européen pour le développement rural) seront allouées pour qu’ils accèdent notamment au foncier dont le prix s’envole chaque année en Provence.

André Bernard, président de la Chambre régionale d’agriculture et ancien président de la Chambre d’agriculture de Vaucluse.

André Bernard, le président de la Chambre régionale d’agriculture était aussi présent lors de la séance d’inauguration de l’espace vaucluse. « Ce magnifique stand donne une image positive du savoir-faire des paysans. Ils s’adaptent en permanence, à la sobriété en énergie, en intrants, en eau. Nous devons renforcer les circuits-courts et les organiser pour qu’ils ne tournent pas en rond. »
Il a salué également les 300 médailles récoltées par le département, dont 284 pour les vins (116 or, 113 argent, 55 bronze), « Un palmarès dont nous sommes fiers ».

Les producteurs ramènent leur fraise
En dehors des élus, une quarantaine de producteurs sont bien sûr présents à Paris, comme Dominique Bégnis, président de la Confrérie de la Fraise de Carpentras. « Ce sont les premières de l’année, elles sont pulpeuses, sucrées, goûteuses, donc appréciés par les visiteurs du salon. On en produit autour de 6 000 tonnes par an, le 12 mars, on les offrira aux députés et aux sénateurs ». Autre amateur de fraise, Serge Clavel, qui s’en sert depuis 25 ans pour ses berlingots, ses confitures, ses sirops, sa pâte de fraise et ses biscuits « C’est un produit sublime, je l’adore sous toutes ses formes ». Pour l’autre Confrérie, celle de Velleron, Robert Rouch dira simplement « Ce diamant rouge, c’est le premier sourire du printemps ».

Le confiseur Serge Clavel fait la promotion de la fraise de Carpentras.

Parmi les caves distinguées ‘La Présidente’ à Sainte-Cécile-Les-Vignes, qui est l’un des plus vieux domaines de Vaucluse, né en 1701. On a connu le grand-père, Max Aubert, puis le fils, René, trop tôt disparu, c’est désormais Céline qui le dirige et qui vient de décrocher 2 médailles d’or au Concours général, en Châteauneuf-du-Pape, Cuvée Simon Alexandre, rouge et blanc, 10 000 bouteilles de chaque couleur « On est ravi, chez nous c’est le goût qui prime avant tout », commente Maéva Nicolleau en charge des ventes.

Maéva Nicolleau de la cave de La Présidente, double médaille d’or pour un blanc et un rouge de Châteauneuf-du-Pape.

Des chiffres qu’il faut rappeler sans cesse pour montrer le dynamisme de l’agriculture vauclusienne : c’est le premier département producteur d’ail, de cerise, de raisin de table, d’essence de lavande, de courges et de potirons. Le deuxième pour les pommes Golden et Granny Smith, les poires Guyot, la figue et les melons sous serre et le troisième pour les vins d’appellation, la fraise et la pastèque.

Agri-bashing : « Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre. »

La présidente Dominique Santoni conclut : « Jusqu’à dimanche, ce salon, c’est une véritable lune de miel entre notre département et nos producteurs. Ils boostent notre attractivité touristique, façonnent nos paysages, améliorent notre qualité de vie. Décidément, ils en ont du talent, les Vauclusiens. »

La présidente du Conseil départemental de Vaucluse. DR

Et pour ceux qui, a contrario, font de l’agri-bashing, dénigrent de longue les paysans, critiquent leur utilisation de pesticides, leur productivisme excessif, les mauvais traitements qu’ils infligeraient aux animaux, un chiffre d’abord : un paysan se suicide tous les deux jours en France d’aprés la MSA (Mutualité sociale agricole). Ensuite, un livre vient de sortir. Nourrir de Sylvie Brunel chez Buchet-Chastel. Un vrai plaidoyer pour les paysans « Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre. Ils assurent notre quotidien et de notre environnement. Que seraient la Camargue sans les marais, le Ventoux sans la lavande? » La géographe qui enseigne à La Sorbonne ajoute : « En France, nous battons le record du nombre de piscines privées et chlorées et on accuse les paysans de gaspiller l’eau, on croit rêver. Ils doivent faire face aux caprices de la météo, à la mondialisation, à la concurrence déloyale, à la prolifération de normes françaises qui se surajoutent à celles de la Communauté européenne. Après le Covid, quand ils ont déferlé des métropoles pour venir vivre à la campagne, ils n’ont eu de cesse de pourrir la vie des paysans, dénoncer le bruit des tracteurs et le chant du coq trop matinal. Il est temps de reconnaître leurs efforts pour notre souveraineté alimentaire et de les rémunérer dignement pour qu’ils vivent de leur labeur ».

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