14 mai 2024 |

Ecrit par le 14 mai 2024

Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Le Château de Thézan ? C’est cette imposante bâtisse –de 4 000 m2 – du XVIe siècle -que l’on découvre avec ses 2 hectares de parc, juste derrière l’église de Saint-Didier située à l’entrée du village de presque 2 000 âmes.

Le Château de Thézan, côté Jardin à la française Copyright Mireille Hurlin

En 2015, les grilles du château –exécutées par Jean-Philippe Fally forgeron d’art à Pernes-les-Fontaines, il y a un peu plus de 20 ans- s’ouvrent sur les silhouettes d’Emmanuel Renoux –professionnel du marketing développement pour une célèbre Maison de luxe en maroquinerie – et Pierre-Laurent de Beytia –administrateur de biens, spécialiste de l’immobilier de bureau- tous deux amateurs d’art et de vieilles pierres.

Les deux hommes recherchaient un château depuis plusieurs années
Pour cela ils ont sillonné toute la France. Hiver 2015, ils franchissent pour la première fois les grilles du Château de Thézan et sont séduits par l’architecture renaissance du lieu. En 2019, après 4 ans de réflexion, de nombreuses pérégrinations, ils signeront le projet de leur vie. Entre-temps le château a été squatté, tagué, un feu a même été fait, sur le parquet ancien, au milieu d’une pièce. Mais ça ne leur fait pas vraiment peur. Et puis si Pierre-Laurent de Beytia aime les châteaux c’est que dans l’escarcelle familiale on en compte déjà un avec vue sur le lac Léman. L’homme sait à quoi s’attendre.

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Ce qui les a incités à signer ?
Le château n’avait pas été victime de remodelages trop intrusifs et conservait sa facture ancienne. Et pour cela, les deux hommes déposent, sur la table, 3M€ avec cependant une certitude : il en faudra bien plus pour porter haut leur ambition. Quelle est-elle ? Redonner vie au lieu, y inviter les habitants et autres visiteurs amoureux de vieilles pierres, d’histoire et d’une nature florissante possiblement signée André Le Nôtre (1613-1700).

Le coup de cœur
Le coup de cœur ? Les deux gentlemen parisiens l’ont, en premier lieu, pour la Provence, pour ‘le changement de vie, la douceur du climat, la vie provençale au cœur d’un beau village’. Puis ils se remémorent ‘avoir été happés par l’architecture et les décors des pièces historiques’, l’élégance et le romantisme Belle époque du jardin parachevant de les séduire.

Emmanuel Renoux et Pierre-laurent de Beytia, deux entrepreneurs au service du patrimoine et de l’économie locale Copyright Mireille Hurlin

Après les étoiles plein les yeux, le diagnostic d’un cabinet d’archis
Mais voilà, derrière une belle histoire romantique se cache une toute autre réalité et il y a urgence à dresser un diagnostic précis d’une demeure laissée à l’abandon depuis 1980. C’est le cabinet RL&A, architectes du patrimoine, en lien avec la Direction régionale des Affaires Culturelles qui s’y attèle délivrant le fil conducteur –et la hiérarchisation des travaux- à mener sans perte de temps.

La menace vient de la toiture
Comme souvent la menace vient en premier lieu d’une partie de la toiture -1 000 m2 de tuiles provençales- qui menace de s’effondrer et laisse couler des torrents d’eau sur les magnifiques décors des pièces les plus anciennes. Quant au diagnostic du cabinet d’architecture ? Il relève plus de l’épaisseur d’un bottin que d’une brochure touristique.

L’escalier à vis DR

Au chapitre des chiffres
Mis en vente, au départ, à plus de 3M€, le château de Thézan sera finalement négocié à 1,4M€. Le budget d’Emmanuel et Pierre Laurent ? 3M€. Le coût de la réfection des 1 000 m2 de toiture : 750 000€. Les huisseries ont été intégralement repeintes en rouge sang de bœuf, couleur très en usage à la renaissance. La création d’appartements privés est en cours ainsi que les gites ou chambres d’hôtes, la destination des lieux est en cours de réflexion et devra sa réalisation au regard de la règlementation des ERP –Etablissements recevant du public-. L’inscription du château aux Monuments historiques permet de percevoir des aides de l’Etat à hauteur de 40%, mais leur usage est, hélas, lié au temps long et administratif. La pénurie de matériaux en période après Covid, la guerre en Ukraine et la surenchère de matière première ont rehaussé le coût des travaux de 20% causant quelques nuits blanches supplémentaires aux propriétaires.

Vite, redonner son faste au parc
Qu’importe ! Pas dépités pour deux sous mais plutôt pragmatiques, Emmanuel et Pierre-Laurent s’arment de courage pour débroussailler, nettoyer et clôturer le parc régulièrement visité par des importuns de jour comme de nuit. Ensemble ils décaissent la fontaine rocaille, la rivière anglaise presque complètement disparue sous des m3 de d’humus et étouffée par une forêt de bambous invasifs. Ils font même appel aux étudiants de Licende-pro -Aménagement du paysage- du Lycée agricole Louis Giraud de Carpentras pour la renaissance du parc selon Le Nôtre et d’après le schéma directeur des bâtiments et espaces extérieurs.

Le séquoia a double tête Copyright Mireille Hurlin

Un artiste reconnu mondialement pour réveiller le parc
Enthousiasmés par la vie qui renait en son parc, des arbres séculaires dont de majestueux platanes, un cèdre de l’Atlas, un immense séquoia à double tête de plus de 30m de haut, un être pourpre et le grand être, des pins d’Alep et noirs, les propriétaires proposent, de juin à septembre 2022, leur première exposition d’art contemporain, dévolue à 12 œuvres monumentales du sculpteur Venesquais Etienne Viard. Ce qui leur a plu ? Des œuvres monumentales métalliques minimalistes inspirées des lignes végétales.

Quel modèle économique ?
Le projet est multiple mais sa finalité est bien de créer des activités propices à l’autofinancement de l’entretien du château. Comment ? En ponctuant l’année d’événements ouverts au public et en privatisation des lieux. Emmanuel et Pierre-Laurent se sont déjà penchés sérieusement sur un programme culturel à l’année, des expositions de peinture, sculptures et de photographies, des concerts, les Journées européennes du patrimoine, l’ouverture du parc les week-ends de juillet et août pour des ‘rendez-vous au jardin’ sont possiblement prévus pour 2023. La restauration des pièces historiques dont certaines ont conservé leurs magnifiques décors feront parties des premières visites et le centre d’hydrothérapie qui arbore toujours ses vestiaires, bassins intérieurs, jets à haute pression et cabines de luminothérapie interpelleraient sans aucun doute les visiteurs. Ils réfléchissent aussi à un cercle de mécènes pour les soutenir dans la renaissance du château dont les tout premiers fondements remontent tout de même à 900 ans avec cette ancienne villa gallo-romaine.

La rivière anglaise conçue à la Belle époque Copyright Mireille Hurlin

Des anecdotes ?
Un seigneur des lieux –descendant d’Elzéar de Thézan– aurait rencontré et mandé André Le Nôtre (1613-1700) pour la création du jardin à la française. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799) y aurait séjourné et trouvé l’inspiration pour écrire La mariage de Figaro. Le Château de Thézan aura été miraculeusement protégé des affres de la révolution, de deux guerres mondiales et de l’occupation. Le centre d’hydrothérapie a connu une si grande aura que Saint-Didier fut un temps rebaptisé, en 1918, Saint-Didier-les-Bains.

Les parties les plus précieuses de l’édifice ?
Elles sont inscrites à l’inventaire des Monuments historiques comme les toitures, les façades de la Cour d’honneur, le porche d’entrée, l’escalier à vis, les cheminées d’époque, les salles d’apparats, les fenêtres du 15e et 16e siècle, le grand salon avec son décor, la tour médiévale du XVe siècle, le parc et son orangerie.

La fontaine rocaille du parc DR

Patatras
Emmanuel et Pierre-Laurent déplorent le vol de 102 pieds d’oliviers intervenu dans leur toute jeune oliveraie dans la nuit du 5 au 6 novembre. Celle-ci fait partie des projets de développement économique du château pour rendre son entretien, dans le temps, pérenne.

Des pierres qui résonnent de la mémoire des hommes
On retrouve la trace de cette belle demeure ‘Castrum primitif’ en 1 159 dans une missive où Raymond V, Comte de Toulouse et marquis de Provence vend et fait mention de Villa sancti Desiderii –Villa de  Saint-Didier- à l’évêque Franco de Carpentras. Ce lieu de villégiature est construit sur les fondations d’une villa gallo-romaine accueillera véritablement une vie de famille entre le XVI et XVIe siècle lorsque Elzéar de Thézan prendra pour épouse Siffreine de Venasque en février 1483, famille qui occupera le château durant plus de trois siècles.

Les armoiries du Château Copyright Mireille Hurlin

Les grands travaux engagés à partir de 1660
C’est Louis de Thézan, noble comtadin en 1660 et son fils, le dispendieux, Paul-Aldonce-François qui opéreront les plus grandes opérations de construction avec un bâtiment central flanqué de deux ailes –dans lesquelles seront organisées de grandes salles d’apparat en retour pour de fastueuses et renommées fêtes. Les ailes sont reliées par une vaste terrasse donnant sur un jardin à la française orienté au Sud. C’est à ce moment-là que la façade méridionale empreinte un style néo-médiéval avec ses deux tours et que le jardin à la française se mue en parc à l’anglaise.

L’entrée change de cap
L’entrée, auparavant orientée au Sud, en direction du village voisin du Beaucet, regarde désormais en direction de la tour fortifiée de Saint-Didier.

La vente aux enchères de 1809
La propriété est vendue, en 1809 suite au décès de la marquise de Thézan, disparue sans descendance, et devient la propriété de la baronne Olympe de la Baume-Suze, sa nièce qui la revend, en 1814, au marquis Pelletier de Gigondas de la Garde en 1814 qui redonnera son lustre à la prestigieuse demeure et avant que son fils, Henri Auguste Paul, ruiné, ne vende, à son tour, la propriété.

Une autre fontaine rocaille à l’entrée du château DR

L’entrée de la famille Masquin dans l’histoire du château
L’édifice est alors racheté, en 1862, par Adolphe Masson, médecin, qui en fait un centre d’hydrothérapie très couru. Une soixantaine de chambres et des espaces de soins ponctuent désormais le bâtiment et c’est son gendre, à son décès, qui prend les rênes de l’établissement et accueille une clientèle de curistes aisée. Le centre hydrothérapique est né puis se transforme en centre de soins des maladies nerveuses pour fermer ses portes en 1980 et gagner un bâtiment plus contemporain, toujours dans le village. Il s’agit de la clinique Saint-Didier également centre psychiatrique pour les patients adultes en hospitalisation libre.

L’orangerie Copyright Mireille Hurlin

A partir de 1980, château et jardin tombent à l’abandon
Outrages du temps, vols, squat, vandalisme –en 2015- égratignent le bel édifice et son écrin de nature. Désormais ? Les deux nouveaux propriétaires travaillent par strate, aidés dans leur quête de renouveau, dans un premier temps, par les institutions locales et régionales. Emmanuel et Pierre-Laurent ont commencé par ouvrir les extérieurs, la Cour d’honneur et le parc depuis juin 2022. Les intérieurs sont en pleine restauration et le parcours de visite commence à peine à être esquissé.

Les infos pratiques
Le Château de Thézan est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, aux Vieilles maisons françaises et figure dans le guide du Patrimoine local du Vaucluse conçut par la communauté Airbnb. Château de Thézan. 58, rue du Château à Saint-Didier. 06 22 88 07 46 contact@chateaudethezan.com. La page facebook regorge d’informations et tient lieu de journal de bord que tous les amis du lieu lisent avec intérêt.

C’est en passant sous le clocher de l’église que l’on accède au Château de Thézan à Saint-Didier Copyright Mireille Hurlin

Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Dès aujourd’hui, certains investisseurs verront les loyers qu’ils perçoivent des logements considérés comme des passoires énergétiques gelés alors même que l’inflation conduit à une hausse de leurs charges. Et dès 2023, certains de ces logements ne pourront même plus être loués.

Seule solution ? Réaliser des travaux de rénovation énergétique afin de ne pas voir baisser la rentabilité de leurs biens, mais aussi réaliser des économies d’énergies tant pour eux que pour leurs locataires.

Dans ce contexte
Heero a calculé le coût des travaux de rénovation énergétique ainsi que la plus-value verte qui en résulte, tout en donnant des conseils aux investisseurs pour bien préparer leurs travaux.

Un gel des loyers dès aujourd’hui 24 août pour les passoires énergétiques
Dans le cadre de la Loi climat, à partir du 24 aout, un gel des loyers sera imposé aux propriétaires bailleurs de biens avec un diagnostic de performance énergétique F ou G, considérés comme des passoires énergétiques (17 % des logements en France selon les dernières données du gouvernement).

Dès janvier 2023
Il sera interdit de louer les logements G les plus énergivores (consommation énergétique > 450kwh/m²) – ce qui représente environ 500 000 logements en France – puis tous les logements G en 2025, et enfin les logements F en 2028, avant que l’interdiction ne soit étendue aux logements E en 2034.

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Les investisseurs à la peine
«Ces mesures vont impacter un certain nombre d’investisseurs… On estime que le parc locatif français compte plus de 2 millions de passoires thermiques soit environ 1 logement loué sur 6. Les propriétaires vont, à terme, avoir le choix entre rénover ou vendre car ils ne pourront plus le louer, avec un risque de baisse de l’offre locative privée, qui représente 55 % du parc. Il y a donc un vrai enjeu à accompagner, encourager et aider les investisseurs à effectuer des travaux de rénovation énergétique afin de conserver un parc important tout en le rendant plus économe, en le valorisant et en allégeant la facture des locataires… » explique Romain Villain, directeur des études chez Heero.

Rénover son bien, un investissement rentable ?
D’après un sondage OpinionWay pour Heero en date de juin 2022, la possibilité de conserver une capacité de louer son logement est l’une des motivations principales de plus de 32 % des propriétaires investisseurs pour rénover leur logement, suivi de la possibilité de réaliser une plus-value à la revente (27 % des bailleurs).

«Il est certain qu’effectuer des travaux de rénovation a un coût, mais il faut voir cela comme un investissement, car rénover son bien c’est aussi le valoriser, ou trouver plus facilement des locataires en proposant un logement plus économe et plus agréable hiver comme en été,» commente Pierre Leroy, co-fondateur de Heero.

Combien du m2 ?
On estime à entre 150 € et 450 € par m2 le budget moyen d’une rénovation énergétique pour gagner une ou deux classes de DPE (sur la base de connaissance de plus de 130 000 travaux de rénovation énergétique), soit au total, pour la rénovation globale et totale d’une maison de 100 m², un budget total compris entre 30 000 et 45 000€.

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Pompe à chaleur, VMC, isolation des murs…
Il faut ainsi compter entre 6 000 et 10 000 € pour l’installation d’une pompe à chaleur, entre 4 000 € et 8 000 € pour l’installation d’une VMC double flux, entre 60 et 120 € / m² pour l’isolation des murs par l’intérieur, et entre 80 et 120 € / m² pour l’isolation des murs par l’extérieur.  

En effet, il existe des écarts de prix importants à la vente selon le DPE (diagnostic de performance énergétique) du logement Avec des décotes de prix entre un logement F ou G et un logement D (à partir des données issues de la valeur verte des Notaires, France métropolitaine hors Corse). C’est en Aquitaine que l’écart est le plus grand : jusqu’à 20 % d’écart de prix entre les logements considérés comme des passoires et les logements plus économes, 10 % dans les Hauts-de-France, 13 % en Bretagne, 12 % dans l’est. En Ile-de-France, en raison du manque d’offres, la décote n’est que de 5 %.

Des aides pour rénover et valoriser son bien, y compris pour les investisseurs !
Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les aides sont souvent réservées aux acheteurs de résidence principale, il existe des dispositifs pour les investisseurs, mais ils sont bien sûr insuffisants, alors même que ceux-ci sont les plus contraints par la Loi Climat et sont en première ligne pour rénover les biens ces prochaines années. Or, la mise en place d’aides financières et administratives est le meilleur levier selon les Français pour les inciter à rénover leur logement, comme exprimé par 86 % des Français dans ce même sondage OpinionWay.

Focus sur les aides
Voici les aides existantes et éligibles pour les bailleurs afin de les inciter à atteindre a minima l’étiquette D : Le certificat d’économie d’énergie (CEE) : le logement doit avoir plus de 2 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE (reconnu garant de l’environnement). Le montant dépend des travaux réalisés et de la zone géographique. Exemple : jusqu’à 25 € d’aide par m² pour l’isolation des combles

MaPrimeRénov’ 
Le logement doit avoir plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le dispositif est éligible pour jusqu’à 3 logements par propriétaire bailleur. Le montant est calculé selon les revenus et le gain écologique des travaux, avec des bonus possibles de 500 € à 1500 € si les travaux permettent de sortir du statut de passoire thermique.

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Des aides selon les territoires
Par ailleurs et en complément, il existe dans certains territoires des aides locales qui peuvent être incitatives, mais également l’Eco-PTZ, prêt permettant d’emprunter jusqu’à 30 000 € à 0% sur une durée maxi de 15 ans. Au-delà de ces subventions, les bailleurs peuvent aussi bénéficier d’avantages fiscaux :
. Le déficit foncier si le montant des travaux dépasse les revenus fonciers
. Le dispositif Loc’Avantages : il s’agit d’une réduction d’impôt jusqu’à 10 000 € conditionnée au fait de louer son logement pendant 6 ans minimum avec un niveau de loyer inférieur aux prix de marché et sous conditions de ressources du locataire.
Dans tous les cas, le montant total des aides publiques ne doit pas représenter plus de 80 % du montant TTC du projet.

Heero 
Heero offre une expérience plus juste du financement de la rénovation énergétique pour un réel impact positif sur le climat. Les propriétaires peuvent estimer le montant de leurs travaux et les aides auxquelles ils sont éligibles, puis ils confient à Heero le soin de réaliser les démarches administratives pour financer leurs travaux et ainsi réduire leur budget (CEE, MaPrimeRénov’, crédits).

Simplification,
transparence, libération des données, sont les clés pour davantage inciter les Français à rénover et ainsi accélérer le mouvement de la transition énergétique. Heero est connecté avec l’ensemble des artisans reconnus garants de l’environnement et développe activement de nouveaux partenariats avec les acteurs majeurs de l’énergie et de la banque.

L’entreprise
recueille et analyse la donnée de l’ensemble du territoire français, de l’adresse postale à la région et met à disposition sa connaissance des données immobilières pour permettre à tous les maillons de la chaîne d’encourager la rénovation énergétique. Heero a été créée et impulsée par le startup studio nantais EP. Heero est également membre de la French PropTech.
MH

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Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Ce weekend, deux ateliers seront animés par équipe de spécialistes en réaménagement urbain à Châteaurenard concernant l’avenir de ses halles marchandes. Les habitants et commerçants de la commune sont invités à y participer et à faire leurs propositions.

Implantées depuis 1921 en plein cœur de ville, les halles marchandes constituent un lieu emblématique de Châteaurenard. Dans un projet d’amélioration du cadre de vie, la commune propose deux ateliers d’échange concernant la rénovation des halles auxquels tous peuvent participer.

L’objectif est d’établir les points faibles et forts des halles et d’imaginer les possibilités d’amélioration afin d’optimiser le potentiel du lieu. La municipalité souligne l’importance d’intégrer les habitants et commerçants de Châteaurenard, estimant que leurs témoignages, leurs ressentis et leurs besoins sont essentiels pour cette initiative.

Samedi 19 mars de 10h à 12h. Halles marchandes. 3 avenue Roger Salengro. Châteaurenard.

Dimanche 20 mars de 10h à 12h. Sur le marché (au niveau du club house du RCC). Cours Carnot. Châteaurenard.

V.A.


Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Cécile Bardin est architecte d’intérieur qualifiée par l’Unaid (Union nationale des architectes d’intérieur, designer, syndicat professionnel patronal affilié à la Fédération française du bâtiment), et également présidente de la Région Méditerranée du syndicat. Son métier ? Concevoir la décoration et gérer la maîtrise d’œuvre d’un bâtiment, d’un hôtel, de gîtes, de chambres d’hôtes, d’un local, d’une maison ou d’un appartement.

Musicienne, clerc immobilier, agent immobilier, passionnée de décoration, Cécile Bardin a été formée par Bernard Lacourte vice-président de l’Unaid. «L’immobilier a été la transition qui m’a permis de passer de ma passion de l’histoire de l’art à l’architecte, alors que je fêtais mes quarante ans. Aujourd’hui mon entreprise, Cécile B, est installée aux Angles.»

Mon métier ?
«Construire de l’intérieur car la plupart de nos chantiers sont des rénovations sur tous types de projets : entreprises, bureaux, magasins, ateliers, Hôtels, maisons… Il est question de définir des espaces, des volumes. J’ai ainsi travaillé pour les UCPA (Union Nationale des Centres Sportifs de Plein Air) pour le ski, la voile. Il s’agissait de restructurer l’espace dans des complexes accueillant plusieurs centaines de clients. Il fallait répondre aux problématiques d’accueil de ce flot de stagiaires venu en même temps pour déposer affaires de ski ou de voile, se restaurer, reprendre ses affaires, repartir skier ou refaire de la voile, travailler les flux, les stockages, la vie quotidienne en fluidité.»

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Le travail ?
«Les grandes lignes de notre métier ? ‘Ecouter, concevoir et organiser’. Comprendre comment les volumes seront occupés en accordant toute son importance au donneur d’ordre : comment travaillez-vous, comment vivez-vous dans cet espace ? Quelles sont les contraintes de votre travail ? Quelles sont vos problématiques ? Des exemples ? Une psychologue voudra que l’on rentre chez elle par la salle d’attente mais que l’on ressorte sans y retourner pour ne pas croiser la patientèle. Les vétérinaires vont vouloir séparer les espèces, les neurologues seront attentifs aux problèmes de mobilité des personnes venant les consulter. Nous sommes là pour comprendre ces problématiques quotidiennes, organiser les volumes et les espaces en opérant, en amont, des études d’éclairages, phoniques, des flux, des déplacements, prendre en compte l’ergonomie pour les postes de travail et installer de nouvelles activités dans un bâtiment déjà existant.»

Comment ?
«En s’engageant tout d’abord dans une étude préliminaire permettant de poser toutes les informations architecturales, administratives et financières. On réfléchit au projet, on conçoit des solutions. Le but ? Entendre le besoin réel que parfois les gens n’arrivent pas à formuler pour ensuite organiser, c’est-à-dire exécuter les travaux.»

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Le management ?
«Il faut trouver les bons artisans et savoir manager tous les corps d’état. Mais la base, c’est d’être bien structuré soi-même, de proposer un bon descriptif des travaux, de savoir exactement ce que l’on veut et techniquement comment cela se passe. Dans la rénovation, l’on rencontre toujours des problématiques, nous connaissons le bâtiment et sommes en capacité de répondre techniquement au problème en concertation avec des artisans, chacun spécialiste en son domaine.»

Se faire une clientèle
«L’importance de notre mission chez les professionnels est d‘optimiser le confort et la productivité des salariés par une recherche sur la qualité de l’environnement de travail et du bien-être tant au niveau acoustique, que thermique, que de qualité d’air, d’éclairement ou d’ambiance globale.Nous sommes là pour révéler les besoins réels et apporter des solutions. Chaque projet est une nouvelle histoire imaginée avec passion qui exige beaucoup d’écoute (de l’homme comme des lieux), de patience, autant que de rigueur. Nos clients viennent par le bouche à oreille. Nous travaillons pour les particuliers et de plus en plus pour les entreprises qui sont très en recherche de créativité. Il est primordial de se lancer dans de nouveaux projets et de faire revivre locaux, bureaux et meubles pour s’y sentir bien et y exprimer son plein potentiel.»

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Le vieux avec le neuf ?
«Peut-on faire du beau avec du vieux et le lier au neuf ? Bien sûr ! Il faut garder l’âme du vieux et concevoir une ambiance un peu éclectique. C’est là que l’on rend sa magie à ce qui est vieillissant en le mélangeant avec ce qu’il y a d’actuel.»

Les infos pratiques
Pour le conseil, compter 80€ de l’heure hors taxe. « Consulter les plans au préalable permet plus de précision dans le conseil. Nous travaillons sur les missions de conception ou mission compète où l‘on s’occupe de la totalité du chantier avec la maîtrise d’œuvre –dont le coût est un pourcentage du montant des travaux variant entre 12 et 15% en fonction des difficultés du projet-. »
Cécile B. 6611, rue du Compagnonnage, les Angles. 06 22 40 06 52.

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Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Les équipes de Grand Delta Habitat inaugureront les travaux de réhabilitation de la résidence Saint Chamand à Avignon, mardi 23 novembre, à 11h, en présence de Bertand Gaume, Préfet de Vaucluse et Cécile Helle, Maire d’Avignon.

La réhabilitation de la résidence Saint Chamand, s’inscrit dans un programme global de réhabilitation menée par la coopérative sur les résidences d’Avignon, en étroite collaboration avec la commune. Parmi les réhabilitations déjà réalisées, on note un important engagement financier de 28,3M€ qui sera poursuivi avec la réhabilitation de 1 527 logements sur les 5 prochaines années.

Le quartier de Saint-Chamand
Il comptabilise à lui seul plus de 2550 habitants. Il est un des quartiers « en devenir » de la ville qui fait l’objet d’opérations d’envergures phasées dans le cadre du projet de renouvellement urbain des quartiers sud et de Saint Chamand du Grand Avignon, cofinancé par l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) dans le cadre du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain).

Une rénovation concertée
La réhabilitation entreprise par la coopérative Grand Delta Habitat concerne 4 bâtiments collectifs, construits en 1972, situés à l’entrée du quartier de Saint-Chamand et à proximité de la plaine des sports. L’opération démarrée en 2019 à l’initiative de Grand Delta Habitat anticipe alors ce projet de renouvellement global, en agissant sur l’aspect thermique et esthétique de l’immeuble avec le concours des locataires, sollicités et intégrés dans les différentes phases de réhabilitation.

Des appartements à la vente et en location
Pour répondre aux exigences de développement, de mixité et favoriser le parcours résidentiel, les logements seront proposés à la vente aux locataires en place, puis à l’ensemble des locataires en cas de logement vacant, une fois les travaux de résidentialisation achevés.

Ils y seront
Les équipes de Grand Delta Habitat, le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume et Cécile Helle, maire d’Avignon seront à Saint-Chamand mardi 23 novembre à 11h, avenue François Mauriac à Avignon. L’événement sera suivi de la découverte d’une exposition dédiée aux projets de réhabilitation des quartiers d’Avignon.
MH


Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Vous avez un projet de rénovation mais ne savez pas comment faire et à qui vous adresser ? Le Speed-meeting organisé samedi 16 octobre 2021 au Thor pourrait bien vous intéresser.

Sur place ? Des professionnels de la rénovation et des entreprises partenaires spécialisées dans l’isolation, le chauffage, la ventilation, l’énergie renouvelable, des organismes de financements et des conseillers en énergie de l’Anah (Agence nationale de l’habitat), Adil (Agence départementale d’information sur le logement)…

Les infos pratiques

Speed-meeting de la rénovation. Samedi 16 octobre de 10h à 18h, salle des fêtes, Chemin des moulins au Thor. Entrée libre. Pass sanitaire obligatoire.

Dans le détail

Faire’ est un service public gratuit qui guide les particuliers et les petites entreprises dans leurs travaux de rénovation. L’Espace conseil Faire de l’Alte accompagne gratuitement les particuliers et les petites entreprises du territoire de la CCPSMV (Communauté de communes Pays-des-Sorgues-et-des-Monts-de-Vaucluse) dans leurs projets de rénovation : aides financières mobilisables, solutions techniques performantes et professionnels qualifiés.
Pour contacter un conseiller Faire de l’Alte (Agence locale de la transition énergétique) : Par internet, en remplissant le formulaire Contacter un conseiller Faire sur www.alte-provence.org. Par téléphone, en appelant notre standard téléphonique au 04 90 74 09 18, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30. Accueil physique sur réservation le 1er vendredi du mois à L’Isle-sur-la-Sorgue et le 3e mardi du mois au Thor.
Faire est un service public déployé partout en France, animé localement par l’Alte (association loi 1901). Porté par l’Adème (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Département de Vaucluse, avec le soutien financier à hauteur de 50% de la CCPSMV.
MH

Un cocon bien douillet pour l’hiver

Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Spécialisée dans les travaux d’installation d’équipements thermiques, de climatisation et d’isolation de l’habitat depuis 2007, la société Kbane vient de s’implanter à Monteux.

L’entreprise déjà présente sur 8 régions a choisi cette nouvelle localisation en Vaucluse afin de couvrir une partie du sud-est de la France et ainsi parfaire le développement de son maillage territorial. Accompagnée par VPA (Vaucluse Provence attractivité) avec l’appui de la communauté de communes des Sorgues du Comtat, Kbane a déjà créé à Monteux 9 emplois sur les métiers de l’isolation et du poêle et prévoit 6 emplois supplémentaires d’ici un an. L’entreprise prévoit aussi des ouvertures à Marseille et Montpellier. Forte d’un chiffre d’affaires de 20M€ en 2018, elle s’inscrit par ailleurs dans une démarche de développement durable puisqu’elle œuvre à la plantation d’arbres, reverse 1€ symbolique par client et contribue à l’économie circulaire via la revalorisation des déchets.

Kbane est une entreprise du groupe Adeo et de ses 13 enseignes spécialisées dans l’habitat. Certifié RGE (Reconnu garant de l’environnement), Kbane propose des solutions durables et performantes pour optimiser le confort tout en réalisant des économies d’énergies. Isolation, fenêtre et porte, chauffage, poêle à bois et cheminée, solaire : voilà les 5 expertises de la société.

Plus d’informations, cliquez ici. Découvrir les offres d’emploi en cliquant ici.

L.M.


Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Les piscines de quartier d’Avignon : Jean Clément, Chevalier de Folard, Pierre Reyne, Stuart Mill vont être rénovées. L’idée ? Conserver à chaque quartier son identité et faire de sa piscine un lieu phare de son attractivité. Une réalisation à presque 19M€ confiée par la Ville au groupement de l’entreprise avignonnaise Girard.

Futur extérieur de la piscine Pierre Reyne à Montfavet

Alors pourquoi conserver ces piscines de quartiers qui, dans le budget communal constituent toujours un coût et jamais de retour sur investissement ? «Bien souvent ce type d’aménagement fait partie des sacrifiés car ils coûtent, opine Cécile Helle, maire d’Avignon. Nous, nous avons choisi de les pérenniser car ils font partie de l’attractivité des quartiers et constituent un élément fort de rénovation de ceux-ci puisque ce sont des lieux de partage, d’animation et de lien social.»

Un stade nautique qui pose question

«Quant au stade nautique ? Il représente un équipement de très grande qualité au budget cependant conséquent, analyse Cécile Helle. S’il était tout à fait anormal et même inconcevable de le voir se dégrader au fil du temps alors que c’était une opportunité pour le territoire, je m’étonne qu’il soit resté à la charge de la commune. D’autant plus lorsque je regarde ce qui se fait ailleurs, au sein d’agglos de taille similaire à la nôtre et proches de nous, où ce genre d’équipement rejoint très logiquement leur giron. C’est d’autant plus vrai que le budget afférant à l’équipement détenu au niveau municipal serait transféré à l’agglomération…»

D’anciens vestiges de l’opération nationale 1 000 piscines ?

«La plupart du temps vous voyez ces piscines, comme ça a été le cas pour le stade nautique, fermées, oubliées, laissées à l’abandon alors qu’elles sont des enjeux du territoire, reprend le maire. Et puis avec les températures auxquelles nous sommes confrontés en saison estivale, qui ne rêve pas de fréquenter ces lieux où l’on peut se rafraîchir et se reposer en famille, grands-parents, parents, enfants, petits-enfants, ensemble, parfois même en profitant d’un extérieur. C’est ce à quoi j’ai assisté, cet été, en me rendant au stade nautique où l’ambiance était paisible.» Justement c’est le point noir des piscines où les ados turbulents sont montrés du doigt, évinçant la tranquillité des familles et des plus petits ? « Pas quand on a met en place des animations et cela a fait tout la différence,» souligne le premier magistrat de la ville. En termes de chiffre de fréquentation ? Le stade nautique devrait accueillir, dans une année normale, 200 000 personnes. Les autres piscines ? Peut-être tout autant…» considère l’édile.

Futur extérieur de la piscine Jean Clément

Un peu d’histoire

Les piscines avignonnaises ? Certaines sembleraient dater des années 1950, peut-être 1970? On se souvient pour l’occasion du ‘programme 1000 piscines’ lancé en 1969 par le secrétariat d’État chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs, dirigé alors par Joseph Comiti. Il avait pour but l’apprentissage de la natation, à la suite des mauvais résultats des nageurs français aux Jeux olympiques d’été de 1968 et accéléré par deux accidents de l’été 1969, la noyade dans la Loire de 19 enfants d’un centre aéré à Juigné-sur-Loire et la noyade de 24 personnes dont 14 fillettes dans le naufrage du bateau-promenade La Fraidieu sur le lac Léman près de Thonon-les-Bains.

Dans les faits

Dans les faits ? L’opération avoisinera les 19M€ dont un peu plus de 10M€ dévolus à conception-rénovation-réalisation et plus de 8M€ à l’exploitation et la maintenance. Tout commencera en décembre 2021où chaque piscine entamera 12 mois de travaux, les unes après les autres afin de ne pas immobiliser toutes les activités nautiques « qui s’étendent des bébés nageurs à l’aquagym pour séniors » précise Cécile Helle. Pour les piscines Jean Clément situées 305, chemin de la Martelle, quartier de Montfavet et Stuart Mill, chemin de Malpeigné, les travaux se feront de décembre 2021 à décembre 2022. Pour Chevalier Folard, érigée dans l’avenue éponyme, les travaux s’effectueront de décembre 2022 à décembre 2023 et pour Pierre Reyne, rue Velouterie, dans l’intramuros, de décembre 2023 à décembre 2024.

Futur extérieur de la piscine Chevalier de Folard

L’objet des travaux ?

Une rénovation intégrale du site, parfois des extensions -316m2 pour la piscine Jean Clément, 216m2 pour Chevalier Folard et aussi un réaménagement des extérieurs avec un solarium et un splachpad, ainsi qu’une extension de 65m2 pour l’équipement de Pierre Reyne. En clair ? Chaque piscine verra son équipement restructuré et son enveloppe intégralement revue pour offrir au bâtiment, mais aussi au quartier, une nouvelle identité. Quant au stade nautique ? Remodelé il y a deux ans, l’équipement ne rentre dans ce programme que dans le cadre du coût de sa maintenance.

Retour sur l’investissement

Pour Cécile Helle, cet investissement a pour but de remettre aux normes le parc aquatique, de répondre aux besoins d’apprentissage, d’améliorer le confort des usagers, de dynamiser l’attractivité des piscines de quartiers et le développement de leur fréquentation sans oublier de maîtriser l’énergie et les coûts de fonctionnement. Les performances énergétiques ? Elles devraient être au rendez-vous avec une estimation de la réduction de la consommation de 20% de gaz, 60% d’eau ; une couverture minimum de 50% des besoins en eau chaude sanitaire via des capteurs solaires thermiques, une diminution de 35% des besoins en chaleur ; une division par 4 des volumes d’eau consommés avec, en plus, la la création de 8 bornes de recharge électrique sur 4 piscines…

Exemple de Splachpad, jeux d’eau très sécure de faible profondeur

Un projet vecteur de travail pour tous

Alors que le budget de la ville a été largement entamé par la Covid-19 et que la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse s’emploie à maintenir l’emploi, les carnets de commande, et l’obtention de matériaux en pénurie, l’opération Ambition piscines d’Avignon tombe à pic. Tout au long de ce marché de travaux et de maintenance, qui s’étendra sur 8 ans, 6 200 heures seront réservées à l’insertion professionnelle se félicitent Cécile Helle et Christian Pons directeur du développement des métiers de spécialités chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi et président de la Fédé BTP84. Les partenaires du Groupement Girard ? Engie Solutions, les ingénieurs conseil marseillais EODD, TPF ingénierie à Agroparc, l’agence Montpelliéraine Coste architectures et, bien sûr, Girard et Vinci construction France.

Avignon ville sportive

En novembre 2019, Avignon était labellisée «Terre de Jeux 2024» par le Comité olympique, une reconnaissance de la politique de la Ville en faveur du développement des pratiques sportives accessibles à tous et de l’impulsion donnée au monde sportif avignonnais par les ambitieux chantiers de rénovation portés sur certains équipements depuis 2014.

De gauche à droite, Christian Pons de l’entreprise Girard et président de la Fédé BTP 84, Cécile Helle maire d’Avignon, Zinède Haddaoui  adjointe à la ville fraternelle, active et sportive et Pierre Germain directeur territoire sud Engie

Saint-Didier, Quand le Château de Thézan du XVIe siècle renaît à la vie

Corinne Testud-Robert, présidente de l’association Soliha 84 et Philippe Rechiniac, directeur territorial Vaucluse de GRDF (Gaz réseau distribution France) viennent de signer une convention fixant leur coopération dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique et l’amélioration de la sécurité des installations intérieures. L’initiative vise ainsi à unir les efforts afin d’accélérer la rénovation énergétique des ménages les plus modestes.
Concrètement, les deux partenaires bâtiront ensemble une communication à destination des propriétaires modestes pour les informer sur les aides financières dont ils peuvent bénéficier pour la rénovation énergétique de leur logement et sur l’accompagnement réalisé par Soliha 84.
Dans le même temps, ils cofinanceront les actions d’ingénierie sociale, technique et financière effectuées par l’association dans le cadre des opérations programmées d’amélioration de l’habitat, des programmes d’intérêt général ou en secteur diffus.

3,5 millions de ménages français concernés
Par ailleurs, GRDF fera réaliser un diagnostic de l’installation gaz des logements qui lui auront été signalés par Soliha 84. Enfin, GRDF apportera également un appui à la structure œuvrant pour l’amélioration des conditions d’habitat des personnes, défavorisées, fragiles, vulnérables ou aux ressources modestes, afin de sensibiliser les propriétaires aux éco gestes.
Aujourd’hui, 3,5 millions de ménages français sont en situation de précarité énergétique et éprouvent des difficultés à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de leurs besoins élémentaires. Cible prioritaire du dispositif, ces ménagent peuvent en effet cumuler divers risques faute de moyens (négligence de l’entretien de la chaudière, bouchage des aérations…). Une situation qui entraîne autant des difficultés de précarité énergétique que de sécurité des installations.

https://www.echodumardi.com/tag/renovation/page/2/   1/1