30 octobre 2025 |

Ecrit par le 30 octobre 2025

Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

À 56 ans, il a toujours sa petite houpette, une silhouette mince et un large sourire. Triple médaille d’or aux championnats du monde de ski bosses (1989, 1991, 1995), double champion olympique à Albertville (1992) et Lillehammer (1994), le champion savoyard Edgar Grospiron est venu dire aux membres du Réseau entreprendre Rhône-Durance que « Entreprendre, c’est du sport ! »

Edgar Grospiron, qui a quitté l’école à 16 ans, « vu mes carnets de notes », pour intégrer l’équipe de France de ski, a fait le parallèle entre les deux mondes, celui du sport et celui de l’entreprise. « Rester au sommet, ce n’est pas rien », résume-t-il, avant de lister les qualités nécessaires. « Un jeune athlète ne peut s’accomplir sans être aidé, conseillé, soutenu, accompagné par un manager, un entraîneur expérimenté et compétent. Moi, c’était Nano Pourtier, un leader charismatique, pour gagner, je lui ai confié ma vie. Il m’avait prévenu ‘Gagner ne suffit pas, il faut réussir, une victoire c’est un jour, la réussite c’est toujours. Ce n’est pas parce que tu gagnes une fois que tu es un grand champion et a contrario, ce n’est pas parce que tu perds que tu es un moins que rien’.« 

Edgar Grospiron cite des anecdotes de sa vie, explique comment ses parents lui ont inculqué de vraies valeurs. « Un jour, je suis revenu à la maison avec ma médaille d’or autour du cou, j’ai jeté mon sac de sport par terre et j’ai demandé ce qu’on allait manger. Ma mère, même si elle était fière de mon titre, m’a dit d’aller d’abord ranger mes affaires et de mettre la table. Il y a des règles. »

« Ce sport te flingue le squelette, mais malgré les blessures, je skie encore à mon âge ». Il est vrai que dévaler à tout berzingue une descente parsemée de bosses et absorber tous ces chocs, toutes ces trépidations, peut provoquer lésions des ménisques, tendinites, arthroses et ruptures des ligaments. Mais ce ‘Zébulon’ est monté sur ressort et fonce, rien ne l’arrête malgré de nombreux séjours à l’hôpital.

Champion et entrepreneur

Il continue : « Être champion, c’est d’abord un état d’esprit avant d’être un job. Le projet, c’est de voir son rêve se réaliser, se donner les moyens de l’atteindre, c’est une vision mais aussi une manière de faire. On crée sa boîte, on la développe, mais passer de 10 à 100 salariés, manager le personnel, gérer, ce n’est pas le même métier. Et si tu es nul en comptabilité, laisse tomber, confie-la à quelqu’un de qualifié, délègue. »

Pour lui, « il faut embarquer son manager dans son projet, communiquer avec les médias pour se faire connaître et attirer des sponsors prêts à miser sur vous. Donc en plus du travail, du talent, il faut une méthode et de la motivation, ce n’est pas forcément le plus fort qui gagne, mais le plus motivé et la chance ne suffit pas ». Edgar Grospiron ajoute : « Il faut savoir pourquoi on se lève le matin, quelle trace on a envie de laisser à sa femme, ses enfants, ses proches et ses collaborateurs. Il faut donner du sens à son engagement. On a besoin d’énergie, d’ambition, or elles fluctuent. On doit avoir des exigences et les mettre au service de nos points forts, nos forces, nos qualités, nous demander comment aller plus haut mais pas nous la péter, nous reposer sur nos lauriers, rester humbles. »

« C’est un travail constant. On ne naît pas champion olympique, on le devient. Entrepreneur, c’est pareil. Nous devons nous remettre en question, respecter des valeurs, progresser, nous améliorer, mettre la barre toujours plus haut. Gagner, c’est bien, réussir c’est mieux », conclut le champion qui, depuis le début de l’année, préside le Comité des Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes Françaises en 2030, chez nous, de Serre-Chevalier à Isola 2 000 et Montgenèvre, mais aussi Courchevel et Val d’Isère.

Une soirée du Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Au cours de la soirée au Confidentiel d’Avignon-Nord, le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Emmanuel Sertain a précisé que c’était la dernière année de son mandat et a rappelé l’ADN de cette association qui rassemble une centaine de patrons : aider et soutenir avec bienveillance les repreneurs et créateurs d’entreprises, les faire bénéficier de leur expérience et de leur carnet d’adresses, les accompagner pour obtenir un prêt d’honneur à taux zéro pour se développer et créer des emplois. Brigitte Borel, la directrice, a longuement remercié les partenaires et mécènes. Parmi les lauréats 2025, Amandine Revelin et Sébastien Montaud, producteurs artisanaux de lavande, savons, huiles essentielles à Vaison-la-Romaine et Laetitia et Laurent Desbordes qui ont repris AMC, une entreprise spécialisée dans l’aménagement d’espaces pro en menuiserie à Sarrians.

Contact : rhone-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

« Le boss des bosses » comme certains l’ont surnommé après son titre aux Jeux Olympiques de 1992 à Alberville en ski acrobatique, le triple champion du monde (1989-91-95) Edgar Grospiron animera la soirée au Confidentiel du Novotel d’Avignon Nord le mercredi 17 septembre.

En présence de plus de 300 patrons du territoire, il démontrera en quoi « Entreprendre, c’est du sport ! » Et les obstacles, les difficultés, il sait comment les affronter et les vaincre, lui qui depuis février dernier est président du COJOP (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques) de 2030 dans les Alpes Françaises.

C’est le Réseau Entreprendre-Rhône Durance qui a eu l’idée de l’inviter cette année après Philippe Crozon en 2024. Cette association forte de 93 membres actifs, des chefs d’entreprise en activité ou à la retraite qui donnent de leur temps (1630 heures de bénévolat par an) pour tendre la main à des jeunes qui créent leur société ou en reprennent une, les conseillent, les soutiennent, les guident, les aident à monter leur projet, à obtenir un prêt d’honneur à taux zéro et les accompagnent pour, à terme, créer 5 emplois dans un délai de 3 ans. Et les chiffres parlent pour eux : en tout, 102 emplois ont été créés ou sauvegardés en 2024 par des membres de l’association qui paient une cotisation de 1 750€ par an.

Les valeurs-clés du Réseau Entreprendre, on les connaît et on les voit mises en oeuvre, année après année depuis sa création en 2003 en Vaucluse : bienveillance, engagement, solidarité, confiance, gratuité et réciprocité pusique nombre d’anciens lauréats ont, à leur tour, renvoyé l’ascensur social et sont devenus parrains ou tuteurs de futurs patrons.

Alors, en piste pour la Fête de l’Entrepreneur le 17 septembre autour d’Emmanuel Sertain, Brigitte Borel et Edgar Grospiron à partir de 18h au Confidentiel.

Contact : rhône-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

Alu Vaison, entreprise spécialisée dans la fabrication et la pose de menuiseries extérieures à Vaison-la-Romaine- vient de remporter le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025 décerné par le CRA (Cédants et repreneurs d’affaires). Une distinction pour saluer la vision et l’ambition d’un chef d’entreprise, Freddy Guillet : stratégie, numérisation, modernisation, démarche commerciale, qualité et segmentation du marché.

Valoriser une reprise ambitieuse de l’entreprise
Cette récompense valorise le travail mené depuis la reprise de l’entreprise en 2018 par Freddy Guillet. Durant ces 7 années, Alu Vaison est passée d’une structure artisanale à une entreprise semi-industrielle innovante, performante et engagée dans les champs social et écologique. Cette vision de l’entreprise a permis de doubler son chiffre d’affaires ainsi que ses effectifs, tout en s’engageant dans la responsabilité sociétale.

Devenir patron
À l’aube de ses 50 ans, Freddy Guillet, ingénieur BTP formé à l’ENSI Poitiers –Ecole nationale supérieure d’ingénieurs- et fort d’une expérience significative au sein des grands groupes Bouygues et Vinci, a réalisé son rêve entrepreneurial.

Freddy Guillet, Copyright Laurent Pamato


Une vision de l’entreprise

Dès son arrivée, il entreprend une restructuration majeure en introduisant des méthodes modernes de gestion et d’organisation inspirées de ses expériences dans les grands groupes. Pour cela, il engage des investissements stratégiques conséquents, notamment dans l’informatisation des processus administratifs et commerciaux.

Se donner les moyens
L’atelier de fabrication est devenu semi-industriel grâce à des équipements à commande numérique. De nouvelles activités ont émergé comme le négoce BtoB (business to business) et la fabrication de menuiseries aluminium haut-de-gamme. Un nouveau bâtiment à hautes performances environnementale a été construit en 2023 proposant un showroom, des bureaux modernes et un atelier de production climatisés et chauffés. L’ensemble de ces changements a permis l’obtention du label RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) niveau 1 délivré par UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), pour l’engagement durable de l’entreprise.

L’ambition de faire toujours mieux
En 7 ans Alu Vaison double son chiffre d’affaires passant de 1,8M€ en 2018 à plus de 4M€ en 2024 grâce à ses équipes passées de 9 à 20 salariés.

Une des équipes d’Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

En savoir plus
Le C.R.A (Cédants et Repreneurs d’Affaires) est une association française fondée en 1985, dédiée à l’accompagnement des entrepreneurs souhaitant céder ou reprendre une entreprise. Grâce à un réseau de 240 délégués bénévoles, le C.R.A offre des services de mise en relation, de formation et de conseil, favorisant ainsi la transmission réussie des TPE et PME (Très petites et moyennes entreprises) sur l’ensemble du territoire français.

Un Trophée pour saluer l’intelligence au service du savoir-faire
La remise officielle du prix a eu lieu le 27 mars dernier à Paris, lors des Rencontres du C.R.A, en présence de Véronique Louwagie, Ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises.

L’Interview
«Petit, j’accompagnais mon père, chef d’entreprise dans le second œuvre, se remémore Freddy Guillet. Ensemble, le samedi, nous faisions la tournée des chantiers. C’est à ce moment-là, je crois, que j’ai pris goût aux chantiers et que j’ai décidé de devenir chef d’entreprise même si je ne me suis permis de réaliser mon rêve qu’un peu tardivement, à presque 50 ans.»

Un dirigeant forgé par les grands groupes
«Devenu ingénieur, j’ai travaillé dans de grands groupes tels que Bouygues et Vinci. C’est là que j’ai appris mon métier. Puis, alors que je travaillais chez Vinci, un nouveau dirigeant est arrivé. Je n’avais pas envie de rester, même si je n’avais pas tout à fait encore un projet en tête. Nous nous sommes quittés dans de bonnes conditions. Un an plus tard je reprenais, via le C.R.A. délégation d’Avignon, Alu Vaison.»

Une des équipes d’Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

Une société déjà très implantée
«J’ai toujours connu cette société mais je ne savais pas qu’elle était à vendre. Le C.R.A. m’a mis en relation avec le fondateur de l’entreprise, Thierry Pascal. Nous avions la même vision de l’entreprise et nous étions l’un comme l’autre aussi droits, ça a vite matché entre nous. Il avait monté l’entreprise à un très bon niveau –Alu Vaison réalisait un chiffre d’affaires de 1,5M€ par an- et j’avais les bagages, grâce à mon expérience professionnelle dans de grands groupes, pour la faire monter en puissance.»

Un homme en mode solutions
«Les défis auxquels j’ai dû répondre ? Ils étaient de nature interne et externe. J’ai informatisé tous les services mis en place un ERP (Entreprise ressourcing planning) : un système de gestion globale du commercial jusqu’à la comptabilité. J’ai rassuré les salariés car il est toujours traumatisant pour eux, de changer de dirigeant. J’ai détecté deux pépites qui sont devenues mes adjoints : la secrétaire désormais directrice opérationnelle et un poseur devenu directeur technique.»  

Le Covid ? Une tuile qui se transforme en booster
«Puis nous sommes passés de 8 à 19 salariés et de 1,5M€ à plus de 4M€ en 2024. Nous avons construit une nouvelle usine de fabrication, puis nous avons été frappés de plein fouet par la pandémie de Covid 19 le 17 mars 2020. Les premières et dernières nuits ont été difficiles parce qu’on ne savait pas où l’on allait. Mais avec le recul, la crise du Covid s’est révélée être un bon booster, nous permettant de nous développer, même si nous devions faire face au problème d’approvisionnement et à la pénurie d’acier.»

Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

Etablir son indépendance
«C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons construit notre propre usine et tissé un solide réseau de fournisseurs. Le 17 mars, l’entreprise était mise en sommeil pendant que, de mon bureau et depuis mon domicile, j’établissais les devis, faisais la comptabilité pour m’occuper l’esprit. L’entreprise reprenait peu à peu fin avril, puis tout le monde fin mai. A aujourd’hui, nos carnets de commande sont nourris jusqu’à la fin d’année 2025 avec 8 mois de visibilité.»

Les écueils
«Dans les écueils ? Je placerais les changements de gouvernements, la loi de finances non votée en 2024, gelant les crédits liés aux aides de l’Etat, notamment pour la rénovation énergétique. Ainsi décembre, janvier et février furent compliqués.»

Foncer et ne pas se laisser dominer par le stress
«Je suis un battant et je n’ai pas l’impression d’avoir 57 ans. J’ai acquis avec Bouygues et Vinci un carnet d’adresses assez important comprenant mes anciens collègues, clients, architectes avec lesquels je travaille. Je suis aussi un homme de réseaux : Réseau Entreprendre Rhône-Durance où je suis administrateur, et dont j’ai été lauréat.»

Freddy Guillet aux côtés de la ministre Véronique Louwagie,, déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises Copyright Alu Vaison

Ma petite entreprise…
«J’ai tendance à dire que ‘Ma petite entreprise connaît pas la crise’ et je pense que ça n’est pas le fruit du hasard, mais le fruit du quotidien et de l’acharnement. Il faut se battre tous les jours avec le couteau entre les dents et avancer. Mais ça n’est pas moi qui fait l’entreprise, mais tous les collaborateurs, une équipe avec laquelle j’ai plaisir à échanger tous les matins en partageant un café.»

Aujourd’hui et demain
«Maintenant que l’entreprise a progressé, il faut la stabiliser pour obtenir un niveau d’activité compris entre 4 et 5M€ ; Assurer la rentabilité de l’entreprise ; Maintenir l’emploi ; Fidéliser les salariés et faire en sorte qu’ils se sentent bien ici et chez eux. Désormais je dois écrire nos process, un manuel mode d’emploi de l’entreprise.»

Entre détresse et grandes joies
«Ces 7 dernières années ont été une superbe expérience avec des moments de détresse, des moments compliqués que l’on oublie vite au profit de tout ce qu’il y a de bon et de la joie que l’on éprouve. Je regrette juste de ne pas avoir été patron plus tôt. Mais peut-être n’étais-je pas prêt ? J’ai appris mon métier et je vais finir ma carrière en entrepreneur heureux, ainsi je travaille à la pérennité de l’entreprise. Alors la boucle sera bouclée puisque mon père, qui est toujours là, est fier de mon parcours et cela est une immense satisfaction.»

Alu Vaison
Zone Artisanale Les écluses 2 à Vaison-la-Romaine.


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

Qui, mieux que Philippe Croizon, cet aventurier hors du commun, pour témoigner ? Lui qui, à l’âge de 25 ans, a subi une décharge de 20 000 volts, une amputation des quatre membres, une centaine d’heures d’opérations chirurgicales, 2 ans de rééducation pour réapprendre à marcher, conduire, plonger ?

Il lui en a fallu de la volonté, de l’abnégation, de la persévérance, de la pugnacité, de la ténacité, de l’énergie, de la résilience, de l’opiniâtreté et de la détermination pour repousser ses limites. Et il en a trouvé des forces physiques et mentales pour traverser la Manche à la nage ou faire le Paris-Dakar en buggy.

Philippe Croizon est un exemple, un symbole qui sait faire taire ses doutes et surtout, transformer ses faiblesses en atouts, donner le meilleur de lui-même. Pour lui, « Tout est possible, alors, osons ! »

C’est ce qu’il a dit mercredi soir devant un parterre de 250 patrons du Réseau Entreprendre Rhône-Durance invités au Novotel d’Avignon-Nord. Eux, dont les valeurs sont la bienveillance, la solidarité, la générosité, l’entraide. Depuis 2003, ils ont sélectionné et accompagné 176 lauréats qui, depuis, volent de leurs propres ailes et ont tour à tour tendu la main à de jeunes entrepreneurs pour qu’ils créent des emplois.

« Croire en ses rêves, toujours », a martelé Philippe Croizon et il est l’exemple vivant de cette volonté farouche de surpasser son handicap et de soulever des montagnes. Merci Monsieur Croizon !

Contact : rhone-durance@reseau-entreprendre.org /04 90 86 45 59


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

Le mercredi 18 septembre, le Réseau Entreprendre Rhône Durance organise sa Fête de l’entrepreneur à Avignon sur le thème du dépassement de soi. Au programme : un village des entrepreneurs avec les porteurs de projet du Réseau, une conférence sur la thématique de l’événement, et un cocktails dinatoire avec des animations et des surprises.

Le mercredi 18 septembre, l’entrepreneuriat sera à l’honneur lors de la Fête de l’entrepreneur, organisée par le Réseau Entreprendre Rhône Durance au Confidentiel au Novotel Avignon Nord. 250 chefs d’entreprise du territoire seront attendus pour cet événement majeur qui se veut une parenthèse d’enrichissement personnel et professionnel, de partage d’expérience et de découverte.

Pour cette soirée très attendue, le Réseau fait venir un invité de marque : Philippe Croizon, athlète quadri-amputé et conférencier. Ce dernier animera l’un des trois temps forts de la soirée, à savoir une conférence sur le thème de l’événement qui est ‘Oser le dépassement de soi’.

Les chefs d’entreprises pourront également découvrir les activités des lauréats des promotions 2022,2023 et 2024 à travers des stands et des animations au sein du village des entrepreneurs.

La soirée s’achèvera sur un cocktail dînatoire rythmé par des animations, mais aussi des surprises.

Pour vous inscrire, cliquez ici. Pour plus d’informations, contactez le Réseau au 04 90 86 45 59 ou par mail à l’adresse rhone-durance@reseau-entreprendre.org

Mercredi 18 septembre. A partir de 18h. 45€. Confidentiel. Novotel Avignon Nord. 135 Avenue Louis Pasteur. Sorgues


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

Créer, booster ou pérenniser l’emploi, c’est l’ADN du Réseau Entreprendre Rhône-Durance. L’association imaginée en 1986 par André Mulliez, (le créateur des hypermarchés Auchan) dans le Nord de la France, a essaimé dans 10 pays, avec 135 implantations. En Vaucluse, elle est hébergée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, Cours Jean-Jaurès à Avignon avec comme président Emmanuel Sertain et comme directrice, Brigitte Borel.

Et mardi soir, elle tenait son assemblée générale dans un havre de verdure, entre oliviers, cerisiers et platanes centenaires au Domaine du Petit Roulet entre les Vignières et Cavaillon.

« Le but de notre réseau, c’est d’accompagner les entrepreneurs vers la réussite! » clame haut et fort Brigitte Borel. « Sa raison d’être : redonner une chance aux personnes éloignées de l’emploi, restaurer la confiance en soi, aider à l’élaboration d’un projet professionnel pérenne. Aucun entrepreneur ne doit rester seul ».

Aujourd’hui Rhône-Durance compte 94 membres, d’anciens chefs d’entreprises ravis de transmettre leur expérience, de donner un coup de pouce aux plus jeunes, de les faire profiter de leur carnet d’adresses. En plus de leur cotisation (1695€ / an), ils donnent de leur temps sans compter pour accompagner les jeunes entrepreneurs bénévolement. Tous partagent les mêmes valeurs : gratuité, solidarité, confiance, partage, audace, bienveillance, passion et réciprocité puisque les lauréats s’engagent à renvoyer l’ascenseur en créant au moins 5 emplois au bout de 3 ans.

12 lauréats ont été récompensés mardi.

Fleur Masson pour sa biscuiterie « Le beau geste » au Thor, une gamme sucrée et salée à base de légumineuses bio, riches en fibre pour pause gourmande.

Thomas Fattore et Guilain Yvon pour « Lium« , une start-up dont la mission est de sécuriser les sites industriels sensibles, contre les risques d’intrusions dans les centrales nucléaires ou de fuite dans les barrages grâce à des ballons dirigeables novateurs autonomes pendant 2 mois.

Laurent Marteel qui a créé au Pontet « Yaka Chanter » un karaoké décomplexé qui permet à ses clients de privatiser le lieu pour une fête ou un anniversaire et de chanter à tue-tête grâce à une sono d’enfer sans déranger les voisins.

Jean-Baptiste Petricoul, lui est à la tête de « Virgomove » où il a mis au point un casque adapté aux déplacements urbains (vélo, trotinette, roller) qui offre une protection maximale tout en étant connecté.

Christophe Bazin a repris « Clarys, Côté poêles » et propose des poêles à bois, à granulés et à pellets sur deux sites, à Orange et à Pernes.

Charles Desombre est à l’Isle-sur-La Sorgue avec « AVM Miroiterie » des vitrages isolants mais aussi des pare-douches, des dalles et des escaliers de verre.

Sébastien Tamagno, un ancien informaticien installé à Lourmarin a changé son fusil d’épaule pour « Kaukani » (qui signifie gingembre en hawaïen). Il commercialise un concentré de gingembre et de citron sans additif ni conservateur pour des apéros 100% nature qui requinquent. Sa PME créée en 2022 a engagé 7 salariés et le chiffre d’affaires a doublé en 2 ans.

Le couple Catherine et Edouard Baccar a repris à Arles et Saint-Martin-de-Crau 2 garages « BestDrive » spécialisés dans les pneumatiques avec les services qui leur sont liés : montage, équilibrage, géométrie.

Enfin Marine Stopin et Patrick Abbal ont été récompensés pour « CIT Formation » qui propose des prestations de formation professionnelle en informatique et management à Avignon.

En tout, 300 000€ de prêts d’honneur ont été octroyés à cette promotion, 102 emplois sauvegardés ou créés grâce au Réseau-Entreprendre Rhône Durance, à ses membres, ses experts-comptables, ses avocats, ses chefs d’entreprises, l’an dernier. Le taux de pérennité des entreprises aidées par Rhône-Durance est de 93% alors qu’en moyenne il est de 50% pour celles qui ne bénéficient pas d’un tel coup de main. Pour Emmanuel Sertain qui se définit lui-même comme « Un président heureux, il faut continuer à développer le réseau, qui est le coeur du réacteur avec de nouvelles adhésions, des ambassadeurs et des partenaires supplémentaires, amplifier sa notoriété, innover, faire rayonner ce mouvement pour booster l’emploi » dans un département où le chômage flirte avec les 10%.

Une 1ère « Fête de l’Entrepreneur » sera d’ailleurs initiée le 18 septembre prochain à Sorgues avec comme thème « Le dépassement de soi » et un invité d’honneur hors-pair, Philippe Croizon. Un exemple : amputé de ses 4 membres après avoir été électrocuté, à force de pugnacité, de courage et de détermination, il a réussi à traverser la Manche à la nage. Le handicap, il ne connaît pas.

Contact : 04 90 86 45 59
rhone-durance@reseau-entreprendre.org


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

André Mulliez, le créateur d’Auchan, avait dit en 1986 face aux chiffres inquiétants du chômage : « Pour créer des emplois, créons d’abord des employeurs. » Et depuis, tout un réseau s’est développé à travers la France. Dans le Vaucluse, il a été initié en 2003 et en 2013, les quatre sections de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Var et Vaucluse) se sont unies au sein de l’Association Entreprendre Rhône-Durance.

Objectif : étudier le projet d’une entreprise, son business-plan, l’état du marché, le financer (avec des prêts d’honneur à taux zéro), l’accompagner, que ce soit une création ou une transmission pour qu’elle bénéficie d’un réseau de patrons expérimentés, qui aident son développement et sa croissance en partageant des valeurs communes, une méthode et une éthique. Et surtout, faire en sorte que le lauréat crée à son tour au moins cinq emplois dans les cinq ans, et renvoie l’ascenseur en aidant de jeunes entrepreneurs, c’est ce qui s’appelle la réciprocité.

Les autres valeurs du Réseau Entreprendre sont le bénévolat, la gratuité, la bienveillance, la solidarité, la transmission, l’engagement, la confiance, le partage, l’audace, la passion, l’inter-générationnel. Et mercredi soir, au Grenier à Sel, sur les bords du Rhône à Avignon, s’est déroulée la Soirée de fin d’année, où ont été mis en valeurs les lauréats et leurs accompagnateurs depuis 2021.

©Marie Cyrielle

Emmanuel Sertain, le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance et Brigitte Borel, la directrice, ont animé cette soirée au cours de laquelle ont été applaudis les nouveaux lauréats, en présence de Sabine Roussely, la n°2 de la Préfecture de Vaucluse depuis le 20 novembre à Avignon, dont c’était la 1ʳᵉ sortie sur le terrain. « C’est mon 1ᵉʳ contact avec le monde économique », a-t-elle déclaré avant d’assister à la remise des diplômes.

Sabine Roussely, entourée de Brigitte Borel et Emmanuel Sertain. ©Marie Cyrielle

Les lauréats

Premier lauréat : Régis Briat qui a racheté la société EGPA, implantée à Apt depuis 1991, spécialisée dans la pose et le raccordement de matériel électrique, qui a été accompagné dans le Réseau Entreprendre par Guy Pons et a obtenu un prêt d’honneur de 25 000€. Le couple Alessandra et Etienne de Chezelles de la société Verre & Transparence (La Miroiterie Avignonnaise à l’Amandier), qui ont été lauréats en 2012, proposent un service global, découpe de verre, fabrication de vitrages, miroirs, garde-corps, verrières, marquises, parois de piscines, planchers de verre, escaliers, crédences… Ils ont ensuite accompagné et conseillé plusieurs jeunes patrons.

Autre lauréat : Pierre Giraud d’Agay, patron des d’Augier & Fils à Vaison-la-Romaine, accompagné par Bertrand Dufour et qui a obtenu un prêt de 40 000€. C’est le seul miel à la fois Label rouge et IGP Provence, reconnaissable à un ruban tricolore sur son couvercle. C’est ensuite au tour de Matteo Gachon et Andrea Pozzo de monter sur scène. Ils ont créé la start-up EEC Technologie qui propose des capteurs pour personnes âgées qui détectent et analysent les anomalies en temps réel dans les EHPAD et informent le personnel soignant des risques de chutes.

Deux fabricants de fenêtres isolantes et sur-mesure ont été promus. David Jouanin à Avignon, Benoit et Benjamin Klesse de la société De la Rosa Industrie à Arles. Enfin, les créateurs de Lökki éleveurs de bulles, comme ils disent, à Cavaillon ont été couronnés. Nina Lausecker et Sebastian Landaeus proposent des boissons fermentées et biologiques. Ils ont été soutenus par Lionel Dosne de chez Castelain et François Llado de Talaya et ils ont décroché un prêt à taux zéro de 40 000€.

Un lieu d’exception

La soirée s’est déroulée au Grenier à sel, un lieu emblématique d’Avignon, qui a été un ancien Hôtel des Impôts où on levait la fameuse gabelle. En 1789, cet impôt sur le sel a été aboli. Le bâtiment a été acheté en 1980 par un commissaire-priseur, qui l’a fait classer monument historique et a demandé à l’architecte de renom Jean-Michel Wilmotte de le réhabiliter en Salle des Ventes. Il a d’ailleurs obtenu en 1989 le Prix ‘Europa Nostra’ de la meilleure réhabilitation patrimoniale.

Et en 2012, c’est un philanthrope, juste quelqu’un de bien, Régis Roquette qui l’a acquis. Il a d’abord accompagné nombre de projets dans le cadre de ‘Marseille, capitale de la Culture’ en 2013. Depuis 2017, Régis Roquette est ancré ici, sur le Quai de la Navigation, face à la Barthelasse. Il accueille et fait confiance à de jeunes artistes branchés sur l’innovation, les cultures numériques, le rapport entre sciences, technologies nouvelles, numérique et création. Une passerelle entre art, recherche, entreprise et innovation. Il propose d’ailleurs en ce moment et jusqu’au 17 janvier au Grenier à Sel, ‘Ce que disent les plantes’, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du naturaliste Jean-Henri Fabre, une exposition de dessins, sculptures, peintures, installations algorithmiques et interactives. Et c’est Véronique Baton, une passionnée, qui commente les créations proposées, un véritable hymne à la nature.


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance a invité ses membres à fêter la nouvelle année et présenté ses lauréats 2022 au Délirium à Avignon. Aux manettes ? Emmanuel Sertain, président, Brigitte Borel directrice et Juliette, déléguée territoriale, venue prodiguer ses conseils lorsque l’entreprise connaît des turbulences.

Emmanuel Sertain, président du Réseau Entreprendre Rhône Durance

«Je vous souhaite une excellente année 2023 riche en défis et challenges, a débuté Emmanuel Sertain, président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance. L’année risque également de nous éprouver d’où l’intérêt de la force d’un réseau et d’être solidaires. A ce titre, Juliette déléguée territoriale, proposera un accompagnement des chefs d’entreprise en difficulté et s’en ouvrira plus avant auprès de vous.»

Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance
«En 2022, le réseau entreprendre a été conquis par 14 nouveaux lauréats pour accompagner 10 projets, ce qui totalise 44 lauréats en cours d’accompagnement, a précisé Brigitte Borel, directrice de la structure. Le réseau Entreprendre Rhône Durance compte 103 membres et 35 accompagnateurs. Au chapitre des prêts d’honneur, 370 000€ ont été octroyés pour cette promotion 2022 et 97 emplois créés et sauvegardés à trois ans. Nous mettons en place un accompagnement pour les dirigeants en difficulté, en toute confidentialité, démarche mise en place par la fédération.»

Juliette, déléguée territoriale
«La fédération a créé un groupe de travail en 2021 et 2022, pour structurer une démarche  ‘Passer le cap’ dévolue aux entrepreneurs. L’idée ? Accompagner des membres ou des lauréats en difficulté et qui, pour des questions de confidentialité, sont murés dans le silence parce que le ‘monde est petit’. Ils pourront, dorénavant, s’ouvrir de leur difficulté à un chef d’entreprise qui a connu des emmerdes, parce que nous avons une bibliothèque des emmerdes, avec des référents en face. Un exemple ? Vous avez subi un incendie ? Nous vous engagerons à vous mettre en relation avec un chef d’entreprise qui a vécu cela et qui pourra partager, avec vous, en visio ou par téléphone comment il a surmonté cette difficulté. C’est, bien-entendu  confidentiel. Cette démarche est difficile à promouvoir alors qu’elle a vraiment du sens et peut-être plus en 2023. Je précise que ces référents ont été formés pour répondre aux chefs d’entreprise en difficulté.»

Emmanuel Sertain, Brigitte Borel et Juliette

Les lauréats 2022
Les lauréats 2022 sont Foody mix ; Courtisan, Polène, Ooba Ooba, Ema entre marchands auto, La roue tourne, Buga !, Glocal défense, Reatech Réactivité et technicité et Hexagone horlogerie.

Foody mix
Anthony et Pierre-Marie Poirier d’Avignon proposent chaque semaine, sur leur site internet, 7 recettes optimisées pour le Thermomix. Le client choisit celles qui lui plaisent et reçoit tous les ingrédients ainsi que la fiche explicative pour réaliser la recette. Ils ont bénéficié d’un prêt d’honneur de 15 000€ et sont accompagnés par Philippe Roche Beepro.

Courtisan
Courtisan est une plateforme 100% gratuite qui permet au courtier d’accélérer, de simplifier et de monétiser la gestion de ses sinistres, tout en offrant un service supplémentaire à son assuré. Une idée de Maxime et Lucas Drossaert, de Tarascon, qui ont bénéficié d’un prêt d’honneur de 15 000€. Leur accompagnateur est Frédéric Moretti du cabinet d’expertise comptable Causse & Associés.

Polène
Polène est une entreprise d’expédition et d’export à destination des marchés BtoB. Le concept ? Acheter les fruits et légumes des producteurs de qualité et mettre en marché toujours BtoB par de la valorisation de produits et services. Une entreprise pensée par Alexandre Ricaud, de Mollégès, qui a bénéficié d’un prêt d’honneur de 20 000€ et qui est accompagné par Laurence Castelain de la chocolaterie Castelain.

Ooba-Ooba
Ooba-Ooba est une marketplace 100% dédié aux animaux de compagnie. Les fondateurs du site sont Maxime Pinoit et Brice Plessiez d’Avignon. Ils ont bénéficié d’un prêt d’honneur de 15 000€ et sont accompagnés par Gille Arbona du cabinet d’expertise-comptable J. Causse & Associés.

La roue tourne
Est une entreprise cyclologistique qui réalise du transport de marchandises en vélo-cargo, en zone urbaine et effectue des prestations logistiques de stockage et de préparation de commandes au sein de son espace logistique urbain. Le fondateur de la Roue tourne est Raphaël Trouiller d’Avignon. Il a bénéficié d’un prêt d’honneur de 20 000€ et est accompagné par Joël Courbis de l’entreprise Jocs.

EMA, entre marchands auto
Tristan Rubis, d’Avignon, a créé EMA, une marketplace de véhicules d’occasion destinée exclusivement aux professionnels de l’automobile. Le marchand auto peut ainsi acheter de manière simple et sécurisée une ou un lot de voitures d’occasion qu’il pourra sélectionner parmi le parc automobile virtuel EMA lui-même alimenté par des vendeurs nationaux. Tristan n’a pas bénéficié de prêt d’honneur mais est accompagné par Fabien Hernandez de ARG Solutions.

Buga !
Jean-Rémi Mergui, d’Avignon, a créé Buga ! Une plateforme immersive 3D qui permet de garder du lien avec ses collaborateurs à distance grâce à des business game accessibles depuis un navigateur. Il a bénéficié d’un prêt d’honneur de 30 000€ et est accompagné par Jérôme Antonin d’Optima concept.

Glocal défense
Glocal défense propose à ses clients industriels et institutionnels un accompagnement sur mesure pour leurs besoins de développement capacitaire afin de relever les défis régionaux et internationaux auxquels ils sont confrontés. Une solution créée par Christophe Guiraud, de Bagnols-sur-Cèze accompagné par Frédéric Sofflichi de Technical industrie.

Hexagone Horlogerie
Julien Louis, de Bollène, a fondé Hexagone horlogerie, un atelier d’horlogerie de luxe français. Ambition : transposer le savoir-faire et l’excellence Suisse à un atelier français. Il a bénéficié d’un prêt d’honneur de 20 000€. Il est accompagné par Olivier Coupaye de l’entreprise TIA.

Reatech
Elodie Forat et Marc-Antoine Coullomb, de Sorgues, ont repris l’entreprise spécialisée dans la conception de convoyeurs et vis sans fin, la maintenance et la fabrication d’équipement et supports pour ‘l’industrie. Ils ont contracté un prêt d’honneur de 30 000€ et sont accompagnés par Joël Courbis de la société Jocs.

Les mardis Réseau se réinventent le matin et le soir
Désormais, les ‘Mardis réseau’ auront lieu de 7h30 à 9h au Novotel centre lors d’un accueil café et petit-déjeuner à 7h avec un démarrage à 7h30 et une fin de séance à 9h. Les visites d’entreprise auront lieu, elles, de 18h à 20h, une façon de plonger dans l’envers du décor des entreprises membres du réseau entreprendre Rhône-Durance.

Clubs des lauréats, nouvelle formule en 2023
Les clubs de lauréats proposent désormais une journée d’intégration annuelle pour mieux se connaître et organiser les thèmes des clubs pour l’année. La communauté s’ouvre en proposant à tous les membres inscrits d’intégrer d’autres clubs s’ils font partie des 5 premiers inscrits.  

Intégration des nouveaux membres
De nouvelles réunions d’intégration suivies d’un cocktail permettront aux nouveaux membres de mieux appréhender le réseau et leur rôle.

Formation des chargés d’études
Cette formation de chargé d’étude, délivrée deux fois dans l’année, par Juliette déléguée territoriale, a pour but de former les accompagnants à la découverte du candidat.

Annuaire connecté
Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance vient de concevoir son annuaire connecté proposant trois onglets : membres, lauréats et partenaires. L’appli est également dotée d’un agenda déclinant tous les événements, d’un onglet Mon réseau affichant les favoris en accès rapide et permettant d’accéder aux contacts privilégiés et quotidiens, d’une galerie photos, par exemple, liée aux événements et d’une page Contact délivrant les coordonnées ainsi qu’une présentation de l’équipe.


Edgar Grospiron un « bosseur » hors norme, invité de la Fête de l’Entrepreneur à Avignon

Après le succès de ‘Cultive ta boîte’ l’événement organisé la semaine dernière par Réseau Entreprendre Rhône Durance au Palais des papes, point d’étape pour une fédération qui pousse les murs pour accompagner toujours plus de projets de création/reprise d’entreprise sans déroger à un principe qualitatif porté en étendard. Questions à Olivier de la Chevasnerie, président national.

2021, une année pas comme les autres ?
« C’est une année de forte reprise économique, mais marquée par des problématiques de recrutement et d’approvisionnement, des difficultés qui font que la reprise, très forte, devient… violente. Le résultat d’une croissance conséquente après une année 2020 affaiblie par le dur de la crise sanitaire, qui a laissé des traces. Ce qu’on recherche, c’est l’apaisement… Les grands écarts, au niveau social, font toujours souffrir. »

Côté lauréats, la crise a-t-elle redistribué les cartes ?
« Pas vraiment, il y a eu néanmoins une accélération du nombre de dossiers dits « à impact », autour des activités de proximité, du numérique, de la prise de conscience environnementale… Mais c’est une tendance que l’on observait déjà avant-crise, qui s’est renforcée. Il y a 20 ans, on accompagnait des structures industrielles, au début de la décennie nous avons basculé sur le numérique, et aujourd’hui sur ces sociétés à impact et qui en font un véritable business model, basé sur le social, le sociétal, l’écologie. »

Cet ‘impact’ est-il devenu un critère ?
« C’est vrai qu’aujourd’hui, nous demandons à tous nos porteurs de projet ou candidat à la reprise d’entreprise de réfléchir à cette notion d’impact, quel que soit le domaine d’activité concerné. Une sorte de sensibilisation, d’acculturation, chez nos lauréats, mais aussi chez nos adhérents. Nous accompagnons d’ailleurs, désormais, en plus des sociétés classiques, les structures créatrices d’emplois qui relèvent de l’ESS (Economie sociale et solidaire) notamment, souvent sous statut associatif. »

« Tous ces dirigeants qui, bénévolement, accompagnent nos lauréats sont des héros. »

Vous officiez aussi sur le volet reprise d’entreprise…
« Les repreneurs aussi peuvent avoir besoin d’un accompagnement. Comme pour les créateurs, ils devront porter un projet qui génère de la création d’emplois, cinq au minimum. Pendant la crise, les reprises se sont quasiment arrêtées. Les vendeurs, devant des résultats en berne, ont temporisé, et les acheteurs ont essuyé des refus de financement. Il ne faut pas oublier qu’une reprise nécessite des capitaux plus importants qu’une création, et la crise a augmenté le facteur risque. D’où un réel coup de frein. D’où aussi, aujourd’hui, un franc retour, avec 50% de nos dossiers émanant de repreneurs de PME. Nous le constatons au quotidien, il y a plus de candidats à la reprise que d’entreprises à reprendre, au contraire des TPE. La cession-transmission de PME est un vrai sujet. »

Qui sont vos membres ?
« Des chefs d’entreprise qui ont envie de transmettre leur expérience. On retrouve énormément d’anciens lauréats, certains sont même présidents d’antennes locales, c’est pour moi une preuve tangible de ce que le Réseau leur a apporté. Être chef d’entreprise, ça s’apprend, et ça se transmet. C’est un savoir-faire, une valeur ajoutée dont Réseau Entreprendre se nourrit. Tous ces dirigeants qui, bénévolement, accompagnent nos lauréats sont des héros… »

Qui finance ?
« Des fonds privés à 90%. Les frais de fonctionnement sont couverts par les cotisations des membres ou du mécénat. Et nous fédérons un ensemble de banques partenaires pour le volet prêts. Sur les 10% restants, nous bénéficions parfois de l’aide aux associations des collectivités locales, les Régions notamment. Et bien sûr Bpifrance reste un soutien majeur, en participant au fonds de prêts ou en garantissant ces prêts. »

En 2022 ?
« De la croissance, encore. Pour couvrir ce que nous appelons « les territoires oubliés », via les antennes déjà en place à proximité. Une dizaine d’associations sont déjà mobilisées autour de ce très beau projet. »

Propos recueillis par Isabelle Auzias – Tribune Côte d’Azur pour Réso Hebdo Eco – www.reso-hebdo-eco.com  

Parcours express
Olivier de la Chevasnerie, outre ses fonctions de président de la fédération, dirige Sygmatel, grand groupe de services en électricité, sûreté et audiovisuel du quart Nord-Ouest de la France. Issu des rangs du CJD Nantes-Atlantique, il a basculé sur le Réseau en tant que membre, puis administrateur, puis président de l’antenne nantaise pendant quatre ans. De là, il intègre le bureau national, sous la mandature de Gérard Leseur, de 2015 à 2018. En 2018, il est élu président de la fédération internationale.
Créé en 1986, par André Mulliez, Réseau Entreprendre ne cesse de s’étendre. Son ambition passe par l’international, avec l’aide à l’ouverture d’antennes à l’étranger. Après la Belgique, le Maroc, la Tunisie, l’Espagne ou l’Italie, de nouvelles implantations sont dans les tuyaux. Objectif : un pays par an…

Réseau Entreprendre : un business model pair to pair
Présent sur 10 pays via 130 antennes, regroupant quelque 9 000 adhérents, le Réseau a accompagné 1 350 entrepreneurs sur le cru 2020. 25M€ de prêts d’honneur ont été accordés aux 6 000 lauréats déjà suivis. Réseau Entreprendre, c’est aussi 300 salariés, dispatchés sur l’ensemble des antennes (25 au siège). Pour bénéficier des bons offices du Réseau pendant deux ans, il faudra respecter quelques critères (création de cinq emplois à trois ans, être majoritaire au capital de la structure…).
Une sélection assez drastique des dossiers qui débouche sur des résultats probants post-accompagnement : 90 % des structures épaulées par Réseau Entreprendre passent le cap fatidique des cinq ans, créations et reprises mêlées. Un taux de réussite qu’Olivier de la Chevasnerie explique par la qualité exceptionnelle de l’accompagnement proposé, « via des chefs d’entreprise capables de mobiliser leur écosystème pour soutenir nos lauréats, et qui pendant deux ans vont donner du temps, de l’énergie, du conseil. Un vrai cheminement, très professionnel. » Des mentors qui s’interdisent toute prise de participation dans les projets épaulés par éthique.
En 2022, opération numérisation en cours : développement et fiabilisation des procédures, pour une meilleure gestion des encours de prêts notamment (100M€ au compteur). « On s’améliore, on progresse, on grandit… » Dans un contexte économique plutôt porteur.

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