4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

André Mulliez, le créateur d’Auchan, avait dit en 1986 face aux chiffres inquiétants du chômage : « Pour créer des emplois, créons d’abord des employeurs. » Et depuis, tout un réseau s’est développé à travers la France. Dans le Vaucluse, il a été initié en 2003 et en 2013, les quatre sections de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Var et Vaucluse) se sont unies au sein de l’Association Entreprendre Rhône-Durance.

Objectif : étudier le projet d’une entreprise, son business-plan, l’état du marché, le financer (avec des prêts d’honneur à taux zéro), l’accompagner, que ce soit une création ou une transmission pour qu’elle bénéficie d’un réseau de patrons expérimentés, qui aident son développement et sa croissance en partageant des valeurs communes, une méthode et une éthique. Et surtout, faire en sorte que le lauréat crée à son tour au moins cinq emplois dans les cinq ans, et renvoie l’ascenseur en aidant de jeunes entrepreneurs, c’est ce qui s’appelle la réciprocité.

Les autres valeurs du Réseau Entreprendre sont le bénévolat, la gratuité, la bienveillance, la solidarité, la transmission, l’engagement, la confiance, le partage, l’audace, la passion, l’inter-générationnel. Et mercredi soir, au Grenier à Sel, sur les bords du Rhône à Avignon, s’est déroulée la Soirée de fin d’année, où ont été mis en valeurs les lauréats et leurs accompagnateurs depuis 2021.

©Marie Cyrielle

Emmanuel Sertain, le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance et Brigitte Borel, la directrice, ont animé cette soirée au cours de laquelle ont été applaudis les nouveaux lauréats, en présence de Sabine Roussely, la n°2 de la Préfecture de Vaucluse depuis le 20 novembre à Avignon, dont c’était la 1ʳᵉ sortie sur le terrain. « C’est mon 1ᵉʳ contact avec le monde économique », a-t-elle déclaré avant d’assister à la remise des diplômes.

Sabine Roussely, entourée de Brigitte Borel et Emmanuel Sertain. ©Marie Cyrielle

Les lauréats

Premier lauréat : Régis Briat qui a racheté la société EGPA, implantée à Apt depuis 1991, spécialisée dans la pose et le raccordement de matériel électrique, qui a été accompagné dans le Réseau Entreprendre par Guy Pons et a obtenu un prêt d’honneur de 25 000€. Le couple Alessandra et Etienne de Chezelles de la société Verre & Transparence (La Miroiterie Avignonnaise à l’Amandier), qui ont été lauréats en 2012, proposent un service global, découpe de verre, fabrication de vitrages, miroirs, garde-corps, verrières, marquises, parois de piscines, planchers de verre, escaliers, crédences… Ils ont ensuite accompagné et conseillé plusieurs jeunes patrons.

Autre lauréat : Pierre Giraud d’Agay, patron des d’Augier & Fils à Vaison-la-Romaine, accompagné par Bertrand Dufour et qui a obtenu un prêt de 40 000€. C’est le seul miel à la fois Label rouge et IGP Provence, reconnaissable à un ruban tricolore sur son couvercle. C’est ensuite au tour de Matteo Gachon et Andrea Pozzo de monter sur scène. Ils ont créé la start-up EEC Technologie qui propose des capteurs pour personnes âgées qui détectent et analysent les anomalies en temps réel dans les EHPAD et informent le personnel soignant des risques de chutes.

Deux fabricants de fenêtres isolantes et sur-mesure ont été promus. David Jouanin à Avignon, Benoit et Benjamin Klesse de la société De la Rosa Industrie à Arles. Enfin, les créateurs de Lökki éleveurs de bulles, comme ils disent, à Cavaillon ont été couronnés. Nina Lausecker et Sebastian Landaeus proposent des boissons fermentées et biologiques. Ils ont été soutenus par Lionel Dosne de chez Castelain et François Llado de Talaya et ils ont décroché un prêt à taux zéro de 40 000€.

Un lieu d’exception

La soirée s’est déroulée au Grenier à sel, un lieu emblématique d’Avignon, qui a été un ancien Hôtel des Impôts où on levait la fameuse gabelle. En 1789, cet impôt sur le sel a été aboli. Le bâtiment a été acheté en 1980 par un commissaire-priseur, qui l’a fait classer monument historique et a demandé à l’architecte de renom Jean-Michel Wilmotte de le réhabiliter en Salle des Ventes. Il a d’ailleurs obtenu en 1989 le Prix ‘Europa Nostra’ de la meilleure réhabilitation patrimoniale.

Et en 2012, c’est un philanthrope, juste quelqu’un de bien, Régis Roquette qui l’a acquis. Il a d’abord accompagné nombre de projets dans le cadre de ‘Marseille, capitale de la Culture’ en 2013. Depuis 2017, Régis Roquette est ancré ici, sur le Quai de la Navigation, face à la Barthelasse. Il accueille et fait confiance à de jeunes artistes branchés sur l’innovation, les cultures numériques, le rapport entre sciences, technologies nouvelles, numérique et création. Une passerelle entre art, recherche, entreprise et innovation. Il propose d’ailleurs en ce moment et jusqu’au 17 janvier au Grenier à Sel, ‘Ce que disent les plantes’, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du naturaliste Jean-Henri Fabre, une exposition de dessins, sculptures, peintures, installations algorithmiques et interactives. Et c’est Véronique Baton, une passionnée, qui commente les créations proposées, un véritable hymne à la nature.


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance a invité ses membres à fêter la nouvelle année et présenté ses lauréats 2022 au Délirium à Avignon. Aux manettes ? Emmanuel Sertain, président, Brigitte Borel directrice et Juliette, déléguée territoriale, venue prodiguer ses conseils lorsque l’entreprise connaît des turbulences.

Emmanuel Sertain, président du Réseau Entreprendre Rhône Durance

«Je vous souhaite une excellente année 2023 riche en défis et challenges, a débuté Emmanuel Sertain, président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance. L’année risque également de nous éprouver d’où l’intérêt de la force d’un réseau et d’être solidaires. A ce titre, Juliette déléguée territoriale, proposera un accompagnement des chefs d’entreprise en difficulté et s’en ouvrira plus avant auprès de vous.»

Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance
«En 2022, le réseau entreprendre a été conquis par 14 nouveaux lauréats pour accompagner 10 projets, ce qui totalise 44 lauréats en cours d’accompagnement, a précisé Brigitte Borel, directrice de la structure. Le réseau Entreprendre Rhône Durance compte 103 membres et 35 accompagnateurs. Au chapitre des prêts d’honneur, 370 000€ ont été octroyés pour cette promotion 2022 et 97 emplois créés et sauvegardés à trois ans. Nous mettons en place un accompagnement pour les dirigeants en difficulté, en toute confidentialité, démarche mise en place par la fédération.»

Juliette, déléguée territoriale
«La fédération a créé un groupe de travail en 2021 et 2022, pour structurer une démarche  ‘Passer le cap’ dévolue aux entrepreneurs. L’idée ? Accompagner des membres ou des lauréats en difficulté et qui, pour des questions de confidentialité, sont murés dans le silence parce que le ‘monde est petit’. Ils pourront, dorénavant, s’ouvrir de leur difficulté à un chef d’entreprise qui a connu des emmerdes, parce que nous avons une bibliothèque des emmerdes, avec des référents en face. Un exemple ? Vous avez subi un incendie ? Nous vous engagerons à vous mettre en relation avec un chef d’entreprise qui a vécu cela et qui pourra partager, avec vous, en visio ou par téléphone comment il a surmonté cette difficulté. C’est, bien-entendu  confidentiel. Cette démarche est difficile à promouvoir alors qu’elle a vraiment du sens et peut-être plus en 2023. Je précise que ces référents ont été formés pour répondre aux chefs d’entreprise en difficulté.»

Emmanuel Sertain, Brigitte Borel et Juliette

Les lauréats 2022
Les lauréats 2022 sont Foody mix ; Courtisan, Polène, Ooba Ooba, Ema entre marchands auto, La roue tourne, Buga !, Glocal défense, Reatech Réactivité et technicité et Hexagone horlogerie.

Foody mix
Anthony et Pierre-Marie Poirier d’Avignon proposent chaque semaine, sur leur site internet, 7 recettes optimisées pour le Thermomix. Le client choisit celles qui lui plaisent et reçoit tous les ingrédients ainsi que la fiche explicative pour réaliser la recette. Ils ont bénéficié d’un prêt d’honneur de 15 000€ et sont accompagnés par Philippe Roche Beepro.

Courtisan
Courtisan est une plateforme 100% gratuite qui permet au courtier d’accélérer, de simplifier et de monétiser la gestion de ses sinistres, tout en offrant un service supplémentaire à son assuré. Une idée de Maxime et Lucas Drossaert, de Tarascon, qui ont bénéficié d’un prêt d’honneur de 15 000€. Leur accompagnateur est Frédéric Moretti du cabinet d’expertise comptable Causse & Associés.

Polène
Polène est une entreprise d’expédition et d’export à destination des marchés BtoB. Le concept ? Acheter les fruits et légumes des producteurs de qualité et mettre en marché toujours BtoB par de la valorisation de produits et services. Une entreprise pensée par Alexandre Ricaud, de Mollégès, qui a bénéficié d’un prêt d’honneur de 20 000€ et qui est accompagné par Laurence Castelain de la chocolaterie Castelain.

Ooba-Ooba
Ooba-Ooba est une marketplace 100% dédié aux animaux de compagnie. Les fondateurs du site sont Maxime Pinoit et Brice Plessiez d’Avignon. Ils ont bénéficié d’un prêt d’honneur de 15 000€ et sont accompagnés par Gille Arbona du cabinet d’expertise-comptable J. Causse & Associés.

La roue tourne
Est une entreprise cyclologistique qui réalise du transport de marchandises en vélo-cargo, en zone urbaine et effectue des prestations logistiques de stockage et de préparation de commandes au sein de son espace logistique urbain. Le fondateur de la Roue tourne est Raphaël Trouiller d’Avignon. Il a bénéficié d’un prêt d’honneur de 20 000€ et est accompagné par Joël Courbis de l’entreprise Jocs.

EMA, entre marchands auto
Tristan Rubis, d’Avignon, a créé EMA, une marketplace de véhicules d’occasion destinée exclusivement aux professionnels de l’automobile. Le marchand auto peut ainsi acheter de manière simple et sécurisée une ou un lot de voitures d’occasion qu’il pourra sélectionner parmi le parc automobile virtuel EMA lui-même alimenté par des vendeurs nationaux. Tristan n’a pas bénéficié de prêt d’honneur mais est accompagné par Fabien Hernandez de ARG Solutions.

Buga !
Jean-Rémi Mergui, d’Avignon, a créé Buga ! Une plateforme immersive 3D qui permet de garder du lien avec ses collaborateurs à distance grâce à des business game accessibles depuis un navigateur. Il a bénéficié d’un prêt d’honneur de 30 000€ et est accompagné par Jérôme Antonin d’Optima concept.

Glocal défense
Glocal défense propose à ses clients industriels et institutionnels un accompagnement sur mesure pour leurs besoins de développement capacitaire afin de relever les défis régionaux et internationaux auxquels ils sont confrontés. Une solution créée par Christophe Guiraud, de Bagnols-sur-Cèze accompagné par Frédéric Sofflichi de Technical industrie.

Hexagone Horlogerie
Julien Louis, de Bollène, a fondé Hexagone horlogerie, un atelier d’horlogerie de luxe français. Ambition : transposer le savoir-faire et l’excellence Suisse à un atelier français. Il a bénéficié d’un prêt d’honneur de 20 000€. Il est accompagné par Olivier Coupaye de l’entreprise TIA.

Reatech
Elodie Forat et Marc-Antoine Coullomb, de Sorgues, ont repris l’entreprise spécialisée dans la conception de convoyeurs et vis sans fin, la maintenance et la fabrication d’équipement et supports pour ‘l’industrie. Ils ont contracté un prêt d’honneur de 30 000€ et sont accompagnés par Joël Courbis de la société Jocs.

Les mardis Réseau se réinventent le matin et le soir
Désormais, les ‘Mardis réseau’ auront lieu de 7h30 à 9h au Novotel centre lors d’un accueil café et petit-déjeuner à 7h avec un démarrage à 7h30 et une fin de séance à 9h. Les visites d’entreprise auront lieu, elles, de 18h à 20h, une façon de plonger dans l’envers du décor des entreprises membres du réseau entreprendre Rhône-Durance.

Clubs des lauréats, nouvelle formule en 2023
Les clubs de lauréats proposent désormais une journée d’intégration annuelle pour mieux se connaître et organiser les thèmes des clubs pour l’année. La communauté s’ouvre en proposant à tous les membres inscrits d’intégrer d’autres clubs s’ils font partie des 5 premiers inscrits.  

Intégration des nouveaux membres
De nouvelles réunions d’intégration suivies d’un cocktail permettront aux nouveaux membres de mieux appréhender le réseau et leur rôle.

Formation des chargés d’études
Cette formation de chargé d’étude, délivrée deux fois dans l’année, par Juliette déléguée territoriale, a pour but de former les accompagnants à la découverte du candidat.

Annuaire connecté
Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance vient de concevoir son annuaire connecté proposant trois onglets : membres, lauréats et partenaires. L’appli est également dotée d’un agenda déclinant tous les événements, d’un onglet Mon réseau affichant les favoris en accès rapide et permettant d’accéder aux contacts privilégiés et quotidiens, d’une galerie photos, par exemple, liée aux événements et d’une page Contact délivrant les coordonnées ainsi qu’une présentation de l’équipe.


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Après le succès de ‘Cultive ta boîte’ l’événement organisé la semaine dernière par Réseau Entreprendre Rhône Durance au Palais des papes, point d’étape pour une fédération qui pousse les murs pour accompagner toujours plus de projets de création/reprise d’entreprise sans déroger à un principe qualitatif porté en étendard. Questions à Olivier de la Chevasnerie, président national.

2021, une année pas comme les autres ?
« C’est une année de forte reprise économique, mais marquée par des problématiques de recrutement et d’approvisionnement, des difficultés qui font que la reprise, très forte, devient… violente. Le résultat d’une croissance conséquente après une année 2020 affaiblie par le dur de la crise sanitaire, qui a laissé des traces. Ce qu’on recherche, c’est l’apaisement… Les grands écarts, au niveau social, font toujours souffrir. »

Côté lauréats, la crise a-t-elle redistribué les cartes ?
« Pas vraiment, il y a eu néanmoins une accélération du nombre de dossiers dits « à impact », autour des activités de proximité, du numérique, de la prise de conscience environnementale… Mais c’est une tendance que l’on observait déjà avant-crise, qui s’est renforcée. Il y a 20 ans, on accompagnait des structures industrielles, au début de la décennie nous avons basculé sur le numérique, et aujourd’hui sur ces sociétés à impact et qui en font un véritable business model, basé sur le social, le sociétal, l’écologie. »

Cet ‘impact’ est-il devenu un critère ?
« C’est vrai qu’aujourd’hui, nous demandons à tous nos porteurs de projet ou candidat à la reprise d’entreprise de réfléchir à cette notion d’impact, quel que soit le domaine d’activité concerné. Une sorte de sensibilisation, d’acculturation, chez nos lauréats, mais aussi chez nos adhérents. Nous accompagnons d’ailleurs, désormais, en plus des sociétés classiques, les structures créatrices d’emplois qui relèvent de l’ESS (Economie sociale et solidaire) notamment, souvent sous statut associatif. »

« Tous ces dirigeants qui, bénévolement, accompagnent nos lauréats sont des héros. »

Vous officiez aussi sur le volet reprise d’entreprise…
« Les repreneurs aussi peuvent avoir besoin d’un accompagnement. Comme pour les créateurs, ils devront porter un projet qui génère de la création d’emplois, cinq au minimum. Pendant la crise, les reprises se sont quasiment arrêtées. Les vendeurs, devant des résultats en berne, ont temporisé, et les acheteurs ont essuyé des refus de financement. Il ne faut pas oublier qu’une reprise nécessite des capitaux plus importants qu’une création, et la crise a augmenté le facteur risque. D’où un réel coup de frein. D’où aussi, aujourd’hui, un franc retour, avec 50% de nos dossiers émanant de repreneurs de PME. Nous le constatons au quotidien, il y a plus de candidats à la reprise que d’entreprises à reprendre, au contraire des TPE. La cession-transmission de PME est un vrai sujet. »

Qui sont vos membres ?
« Des chefs d’entreprise qui ont envie de transmettre leur expérience. On retrouve énormément d’anciens lauréats, certains sont même présidents d’antennes locales, c’est pour moi une preuve tangible de ce que le Réseau leur a apporté. Être chef d’entreprise, ça s’apprend, et ça se transmet. C’est un savoir-faire, une valeur ajoutée dont Réseau Entreprendre se nourrit. Tous ces dirigeants qui, bénévolement, accompagnent nos lauréats sont des héros… »

Qui finance ?
« Des fonds privés à 90%. Les frais de fonctionnement sont couverts par les cotisations des membres ou du mécénat. Et nous fédérons un ensemble de banques partenaires pour le volet prêts. Sur les 10% restants, nous bénéficions parfois de l’aide aux associations des collectivités locales, les Régions notamment. Et bien sûr Bpifrance reste un soutien majeur, en participant au fonds de prêts ou en garantissant ces prêts. »

En 2022 ?
« De la croissance, encore. Pour couvrir ce que nous appelons « les territoires oubliés », via les antennes déjà en place à proximité. Une dizaine d’associations sont déjà mobilisées autour de ce très beau projet. »

Propos recueillis par Isabelle Auzias – Tribune Côte d’Azur pour Réso Hebdo Eco – www.reso-hebdo-eco.com  

Parcours express
Olivier de la Chevasnerie, outre ses fonctions de président de la fédération, dirige Sygmatel, grand groupe de services en électricité, sûreté et audiovisuel du quart Nord-Ouest de la France. Issu des rangs du CJD Nantes-Atlantique, il a basculé sur le Réseau en tant que membre, puis administrateur, puis président de l’antenne nantaise pendant quatre ans. De là, il intègre le bureau national, sous la mandature de Gérard Leseur, de 2015 à 2018. En 2018, il est élu président de la fédération internationale.
Créé en 1986, par André Mulliez, Réseau Entreprendre ne cesse de s’étendre. Son ambition passe par l’international, avec l’aide à l’ouverture d’antennes à l’étranger. Après la Belgique, le Maroc, la Tunisie, l’Espagne ou l’Italie, de nouvelles implantations sont dans les tuyaux. Objectif : un pays par an…

Réseau Entreprendre : un business model pair to pair
Présent sur 10 pays via 130 antennes, regroupant quelque 9 000 adhérents, le Réseau a accompagné 1 350 entrepreneurs sur le cru 2020. 25M€ de prêts d’honneur ont été accordés aux 6 000 lauréats déjà suivis. Réseau Entreprendre, c’est aussi 300 salariés, dispatchés sur l’ensemble des antennes (25 au siège). Pour bénéficier des bons offices du Réseau pendant deux ans, il faudra respecter quelques critères (création de cinq emplois à trois ans, être majoritaire au capital de la structure…).
Une sélection assez drastique des dossiers qui débouche sur des résultats probants post-accompagnement : 90 % des structures épaulées par Réseau Entreprendre passent le cap fatidique des cinq ans, créations et reprises mêlées. Un taux de réussite qu’Olivier de la Chevasnerie explique par la qualité exceptionnelle de l’accompagnement proposé, « via des chefs d’entreprise capables de mobiliser leur écosystème pour soutenir nos lauréats, et qui pendant deux ans vont donner du temps, de l’énergie, du conseil. Un vrai cheminement, très professionnel. » Des mentors qui s’interdisent toute prise de participation dans les projets épaulés par éthique.
En 2022, opération numérisation en cours : développement et fiabilisation des procédures, pour une meilleure gestion des encours de prêts notamment (100M€ au compteur). « On s’améliore, on progresse, on grandit… » Dans un contexte économique plutôt porteur.


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance, dans le cadre de Cultive ta boîte, propose un débat sur le courage. Pour en parler ?  Il y aura Jean-Louis Etienne, médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste et Jean Moreau président fondateur de Phenix.

5 parcours d’échanges
De 15h à 18h, les chefs d’entreprise, à l’espace Jeanne Laurent, pourront réfléchir à plusieurs thèmes sur ‘Cultive ta Team’ ; ‘Cultive ton image’ ; ‘Cultive ton chiffre d’affaires’ ; ‘Cultive ta vie’ et ‘Cultive ton territoire’. Le concept ? On se réunit autour d’un expert et on échange ses idées, puis on change de table ronde pour aborder d’autres sujets. 400 personnes sont attendues et les stands des partenaires ponctueront l’espace.

La conférence
Ce sera le moment le plus attendu de la journée. De 19h à 21h les 3 invités, Jean-Louis Etienne, Cynthia Fleury et Jean Moreau interviendront sur le courage. Comme plus de 700 invités sont attendus la conférence aura lieu dans deux salles : La salle du Conclave au Palais des papes et la salle Jeanne Laurent. Les orateurs changeront de salle à mi-chemin de la conférence, de grands écrans diffusant la conférence en direct-live dans la salle qu’ils auront quitté, tandis que chaque public restera dans la salle qui lui aura été indiquée.

Le buffet dînatoire
Il aura lieu à partir de 21h dans la salle de la Grande audience, toujours au Palais des papes à Avignon. Il y aura les stands des partenaires et plus de 27 réseaux de chefs d’entreprise s’y retouveront. On pourra y aborder les trois orateurs, faire connaissance et partager ses expériences et ressentis de la conférence.

Dans le vif
«Les inscriptions progressent puisque nous comptons plus 450 inscrits, détaille Brigitte Borel la directrice du Réseau entreprendre Rhône-Durance. Nous étions encore en période de vacances ce qui explique ce chiffre et en attendons encore 250 personnes. La conférence sera animée par Marie-Laure Baron, la présidente du Réseau Entreprendre et Jérémy Mutschler, adhérent du réseau (dirigeant de Signarama). On parlera du courage dans sa sphère la plus large : celui dont on a besoin en tant que chef d’entreprise mais aussi dans tous les aspects de sa vie. L’événement symbolisera le retour à la vie normale, à la vie d’avant. Le buffet sera d’excellente facture puisqu’il aura été élaboré par la Maison Meffre. Enfin l’événement, qui se monte à 100 000€, est autofinancé.»

Les infos pratiques
‘Le courage’, dans le cadre de ‘Cultive ta boîte’ initié par le Réseau-Entreprendre Rhône-Durance avec Jean-Louis Etienne médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste ; et Jean Moreau Président-fondateur de Phénix. Mardi 1er mars 2022, 52€, au palais des papes à Avignon de 15h à 23h. Tout le programme ici. Inscription ici.

Réseau Entreprendre Rhône-Durance. 46, cours jean Jaurès. BP 70 158. Avignon. www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance/ et www.rhone-durance@reseau-entreprendre.org Marie-Laure Baron présidente 04 90 86 45 59 mlbaron@reseau-entreprendre.org et Brigitte Borel directrice 04 90 86 45 59 bborel@reseau-entreprendre.org.

Article sur le même sujet ici.


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Mardi 1er mars Jean-Louis Etienne médecin explorateur, Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste et Jean Moreau Président-fondateur de Phénix débatteront du Courage. Une initiative du Réseau Entreprendre Rhône-Durance emmenée par Marie-Laure Baron pour trois temps forts : des parcours d’échanges en journée, un débat avec les trois conférenciers en soirée et un buffet dînatoire. Ça se passe au Palais des papes d’Avignon.

‘Cultive ta boîte’, c’est le nom de la manifestation. Le ticket d’entrée, entièrement remboursé en cas d’annulation est de 42€ s’il est anticipé sur Internet, sinon il sera de 52€. 700 personnes sont attendues. Si le grand public y est convié, la grande majorité de l’assistance sera composée de chefs d’entreprise, de présidents de réseaux, d’élus et représentants institutionnels. Ça se passera mardi 1er mars 2022 de 15h à 23h, au Palais des papes d’Avignon. Inscription ici.

Cultive ta boîte c’est quoi ?
C’est la suite logique de ‘Bouge ta boîte’ qui avait réuni, le 10 avril 2018, 400 chefs d’entreprise de la région pour appréhender l’entrepreneuriat de façon aussi ludique qu’intelligente. Le réseau entreprendre Rhône-Durance avait alors convié Edgar Morin sociologue et philosophe et Guillaume Gibault, président-fondateur du Slip français à un débat animé à Eric Fimbel, chercheur en sciences de l’action. 4 ans plus tard Marie-Laure Baron, à la tête du réseau, récidive même si elle remet le couvert pour la 3e fois puisque la manifestation était déjà entièrement ficelée avant que le confinement ne soit décrété pour cause de Covid-19, en mars 2020, à quelques jours seulement de la manifestation puis reportée à nouveau en 2021. Elle en est sûre, cette fois-ci sera la bonne, confortée en cela par les 500 abonnés du réseau sur linkedIn qui ont prévu de venir.

A plusieurs on est plus forts
En amont de cette grande rencontre, Marie-Laure Baron organise, le 3 février prochain, un grand déjeuner avec les présidents de 27 réseaux de chefs d’entreprise du grand Vaucluse, histoire de faire connaissance, de se compter -«le nombre de membres à nous tous doit être considérable» remarque Marie-Laure Baron- de se raconter, et, surtout, de créer une union pour gagner en visibilité et développer des actions capables de dynamiser les territoires. Les sujets abordés lors du déjeuner ? Explorer ensemble comment mettre en valeur les différents réseaux lors du cocktail dînatoire du 1er mars.»

Marie-Laure Baron, présidente du réseau Entreprendre Rhône-Durance

Une autre idée a germé
Mais une autre idée a déjà germé : «Je connais des réseaux du Rhône, de la Bretagne qui se sont fédérés et ça marche du tonnerre ! Pas de guerre d’égos mais de l’énergie pour entreprendre ! Si l’on reste chacun de son côté on n’y arrivera pas. En revanche si nous travaillons ensemble sur des thématiques de fond, nous pourrons soulever des montagnes. L’essentiel est de se retrouver au lieu de seulement se croiser. Contrairement à ce que l’on pourrait penser le webinaire nous éloigne les uns des autres et freine les initiatives parce que c’est lorsque l’on est près les uns des autres que l’énergie, l’enthousiasme se révèlent, il se passe alors plus de choses : l’envie de faire émerge ce qui n’est pas vrai lorsque chacun est derrière son écran. Se rassembler c’est aussi voir plus grand, peser sur les décisions qui sont prises sur notre territoire. Nous voulons être plus représentatifs devant les mairies, les communautés de communes, le Conseil départemental… Nous pourrions porter une voix, être entendus dans nos demandes et face à ce que l’on nous impose parfois. Ça n’est pas de la révolte mais de la construction.»

Le clou de la manifestation ?
Il aura lieu en soirée, lors du débat, officialisant la rencontre de trois personnalités hors du commun dont Cynthia Fleury sur le thème ‘Reconquérir le courage’. Sa recherche porte sur les outils de la régulation démocratique. Elle est notamment l’auteure de la ‘Fin du courage’ (paru chez Fayard en 2010), ‘Les irremplaçables’ (paru en 2015 chez Fayard)…

Jean-Louis Etienne, interviendra sur ‘Le courage de l’autonomie’. Docteur en médecine et explorateur au parcours singulier puisqu’il commença sa carrière comme tourneur-fraiseur avant d’entamer ses études de médecine. Il a fait plusieurs fois le tour du monde et est particulièrement connu pour ses explorations des pôles nord et sud. L’infatigable défenseur de la planète prépare depuis plusieurs années une mission inédite d’exploration de l’océan Austral, au pôle sud.

Jean Moreau abordera ‘Le courage d’une quête de sens ’Co-fondateur en 2014 de Phenix, entreprise solidaire d’utilité sociale, il est précurseur de la lutte contre le gaspillage et s’inscrit dans un monde plus durable. Il fait partie de ‘The galion project’ dont le but est de changer le monde grâce à l’innovation disruptive.

Le réseau Entreprendre Rhône Durance et ses partenaires fin prêts pour accueillir 700 invités lors de ‘Cultive ta boîte’ mardi 1er mars au Palais des papes. De gauche à droite Carole Leleu, Jérémy Mutschler, Marie-Laure Baron, Jean-Marc Mielle, Emmanuelle Robert, Laurent Danset, Jérôme Antonin, Brigitte Borel, Yves Lesconnec et Lionel Blanck.

Les infos pratiques
‘Le courage’, dans le cadre de ‘Cultive ta boîte’ initié par le Réseau-Entreprendre Rhône-Durance avec Jean-Louis Etienne médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste ; et Jean Moreau Président-fondateur de Phénix. Mardi 1er mars 2022, au palais des papes à Avignon de 15h à 23h. Tout le programme ici. Inscription ici.

A l’ordre du jour
A l’ordre de ce thème 2022 : ‘Cultive le courage’ : comment faire germer une vision, la cultiver et la transformer en réalité. ‘La création d’entreprise est probablement l’une des formes les plus élaborées des dernières grandes aventures modernes’ avait glissé Bernard Maître, capital risqueur dans Les business de la nouvelle économie. «Pour le chef d’entreprise, le courage ne se définit pas par l’absence de peur, analyse Marie-Laure Baron, mais bien par sa capacité à faire des choix pertinents et éclairés ; savoir renoncer et changer d’angle d’approche, parfois ; garder sa passion comme fil rouge, toujours.»

Les temps forts
Il y en a trois : les parcours d’échanges de 15h à 19h à l’espace Jeanne Laurent ; La conférence-débat de 19h à 21h, en salle du Conclave et le buffet dînatoire, en salle du grand Tinel, avec les partenaires et réseaux, de 21h à 23h.

5 parcours d’échange
De 15h à 19h, 5 parcours d’échanges sont proposés. Ce sont des tables rondes composées d’un expert et d’un ou plusieurs témoins venus échanger sur des sujets précis. Chaque table annonce, au moyen d’un drapeau posé en son centre, le sujet abordé. Les personnes intéressées sont invitées à s’y asseoir, à écouter, à participer, puis peuvent à tout moment quitter la table pour en aborder une autre et prendre, ainsi, connaissance des 4 autres sujets proposés.

Les sujets abordés

Cultive ta team : ‘J’ai eu le courage de créer une équipe atypique’ et ‘J’ai eu le courage de partager le pouvoir’ ;
Cultive ton chiffre : ‘J’ai eu le courage de me lancer dans une croissance’ et ‘j’ai eu le courage d’arrêter de croître et j’ai remis en question la croissance à tout prix’ ;
Cultive ton image : ‘J’ai eu le courage de défendre mes valeurs’ et ‘J’ai eu le courage d’affronter les idées reçues et de casser les codes’ ;
Cultive ta vie : ‘J’ai eu le courage de changer de vie’ et ‘j’ai eu le courage de rebondir après un échec’ ;
Cultive ton territoire : ‘J’ai eu le courage de faire vivre mon territoire’.

Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance
Le réseau Entreprendre maille le monde de 15 000 chefs d’entreprise aux parcours et success stories différents. Leur crédo ? Le partage d’expérience pour la réussite des petites et moyennes entreprises. L’objectif du réseau ? Créer des emplois en cultivant le potentiel des entrepreneurs, développer les projets et échanger de pair à pair. Créé en 2003, le réseau entreprendre Rhône-Durance accueille 90 entrepreneurs en activité. Sa mission : valider, financer et accompagner pendant 3 ans, des projets de PME créant au moins 5 emplois à trois ans.

Les partenaires
Pour mettre au jour cette manifestation 100 000€ ont été nécessaires, en plus d’un nombre colossal d’heures d’entretiens, de réunions, le tout accompagné d’un solide lobbying pour lever les fonds et sortir de la torpeur d’une pandémie attachée à ses changements de protocoles. Mais ça y est c’est fait ! Et en cas de retournement de situation les places, comme la fois précédente, seront intégralement remboursées.

Les partenaires officiels
Alizé bâtiment ; BMW ; CIC ; Greta – Centre de formation des apprentis ; Lycée Aubanel ; Optima concept et Proman.

Ils ont dit

Lionel Blanck, concessionnaire Foch automobiles BMW et Mini
«Notre métier est d’être très présent sur le territoire, avec la pandémie nous avons dû nous remettre en cause. Également nous portons les mêmes valeurs que le Réseau entreprendre. Le 1er mars sera l’occasion d’écouter, puis de se poser pour assimiler et ensuite mettre en œuvre, expérimenter de nouvelles façons de faire. En 2021, nous nous sommes placés sur la première marche du podium en tant que marque premium pour les entreprises.»

Lionel Blanck, Foch automobiles

Jérôme Antonin, Optima concept informatique
«Je suis à la tête d’une entreprise d’informatique Optima concept, originaire d’Avignon je ne peux pas manquer une telle manifestation. J’ai participé à l’évènement Bouge ta boite en avril 2018 avec beaucoup d’intérêt, je n’aurais pas voulu manquer cette deuxième édition. Être sponsor aujourd’hui réclame un énorme effort, car nous n’avons pas une envergure nationale, cependant nous marquons notre présence parce que nous partageons les mêmes valeurs, dont celle de contribuer à construire l’économie territoriale.»

Jérôme Antonin, Optima Concept informatique

Yves Lesconnec, directeur régional de la banque CIC
«Depuis 15 ans j’accompagne au mieux les chefs d’entreprise depuis la création, jusqu’à la cession, en passant par le développement de leur entreprise. Nous sommes partenaires au niveau national, régional et local du Réseau Entreprendre. Nous soutenons en tant que banquier certains lauréats et candidats avant que ceux-ci ne passent en comité de décision. Nous soutenons la manifestation et par là, soulignons le travail du Comité de pilotage que nous félicitons pour l’organisation de cet événement majeur. Nous nous devions également d’être là pour soutenir l’entrepreneuriat. Plus personnellement, j’ai eu le bonheur de tirer des bords sur l’ancien bateau de Jean-Louis Etienne l’Antarctica, il y a 10 ans. J’avais pu alors m’entretenir avec le célèbre explorateur et prendrai tout autant de plaisir à le faire à nouveau. Le CIC avait accompagné la première édition de ‘Bouge ta boîte’ ainsi, nous tiendrons un stand à l’espace Jeanne Laurent pour cette nouvelle édition. J’animerai un des ateliers, dans le cadre des parcours d’échange, sur la croissance externe de l’entreprise.»

Yves Lesconnec, directeur régional CIC

Emmanuelle Robert, directrice opérationnelle du Greta-CFA de Vaucluse
«Nous sommes un établissement public au service des entreprises depuis plus de 50 ans et venons d’intégrer la mission de l’apprentissage. Nous nous rapprochons des entreprises afin de faire le point sur les besoins de celles-ci, mettant à disposition nos plateaux techniques et ateliers pédagogiques aux 44 établissements qui maillent l’Académie d’Aix-Marseille. Nous sommes heureux de participer à cet événement qui réunit les acteurs économiques du territoire.»

Emmanuelle Robert directrice opérationnelle Greta-CFA

Jean-Marc Mielle, directeur-délégué du Lycée Théodore Aubanel
«Je suis en charge de l’enseignement supérieur de la voie classique et apprentissage. L’établissement accueille 650 étudiants et apprentis dans les domaines de l’informatique, de la comptabilité, de la gestion, de la communication, du commerce et du tourisme. Nous formons, souvent en partenariat avec le Greta, les futurs collaborateurs du territoire. Il est évident que nous participerions à cet événement rassemblant la majeure partie des entrepreneurs de Vaucluse. Il est aussi important d’appréhender cette nouvelle ère où le grand public s’intéresse et s’associe très facilement aux chefs d’entreprise. Avant t’intégrer la fonction publique en devenant enseignant, j’ai été moi-même chef d’entreprise et conservé cette appétence pour l’entrepreneuriat en devenant membre du Comité de pilotage du Réseau Entreprendre. Avec cet événement nous associons fonction publique et agilité en y incluant le Greta et le réseau entreprendre ce qui est essentiel pour l’avenir.»

Jean-Marc Mielle, directeur-délégué du Lycée Théodore Aubanel

Laurent Danset, Alizé
«Je suis membre du Réseau et dirige plusieurs entreprises, deux sociétés dans le bâtiment, une dans l’agroalimentaire. Je fais également parti du Comité de pilotage. Cette manifestation me tient à cœur et, bien que mes sociétés soient en développement et qu’être partenaire représente un effort financier, il était important d’y participer, poursuivant ainsi notre engagement de chef d’entreprise en réseau. Le réseau entreprendre est le plus important de Vaucluse et avec, ‘Cultive ta boîte’, mettra en présence le plus grand nombre d’entrepreneurs du Vaucluse et limitrophe avec des conférenciers de grande qualité.»

Laurent Danset, Alizé

Les sponsors
@xens ; @Tos radiocom ; A.I.M Events ; Aluvaison ; Audi Avignon ; AJR Conseil ; Avignon Tourisme ; Cafés richard ; Chocolaterie Castelain ; CIT Formation; Ecap ; Grand Avignon ; Granier assurances ; IFC ; J.Causse & associés ; Le Confidentiel ; Indigo Night ; Michel Simond ; Moscatelli ; RH Performances ; Signarama by Horaô ; La Mirande ; Talenz Arès ; Technical industrie et Vaucluse Provence attractivité.

Les réseaux invités
Association Parc d’Activités ; Avignon-Courtine ; Association Pôle d’Activités Fontcouverte ; BNI ; Business Club Villeneuve/Les Angles ; Carpensud ; CENOV ; CEPV ; CJD Avignon ; Entrepreneurs du Grand Avignon ; C8 ; Entrepreneurs des Sorgues ; Femmes Chefs d’Entreprises Forces Cadres ; French Tech Grande Provence ; Haut Les Filles ; Jeune Chambre Economique du Grand Avignon ; Réseau Initiative ; Luberon et Sorgues Entreprendre ; MEGA ; Mucaplis ; Orange Sud Entreprendre ; Quartier d’affaires ; Cap Affaires ; Association Agroparc ; Vaucluse Pro Numérique.

Réseau Entreprendre Rhône-Durance. 46, cours jean Jaurès. BP 70 158. Avignon. www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance/ et www.rhone-durance@reseau-entreprendre.org Marie-Laure Baron présidente 04 90 86 45 59 mlbaron@reseau-entreprendre.org et Brigitte Borel directrice 04 90 86 45 59 bborel@reseau-entreprendre.org.


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Jérémie Hountondji a fondé la marque Naé, alimentation et boissons végétales bio, en mars 2020. Ce cadre supérieur jusqu’alors investi dans la finance, verra son cheminement bouleversé suite à un problème de santé. Ce créatif hyper actif se tourne alors vers la cuisine qu’il conçoit simple mais raffinée, colorée mais poétique. Il est accompagné par le Réseau Entreprendre Rhône Durance dont il est l’un des lauréats.

Là où tout commence

L’idée ? Elle naîtra de la dégustation d’une boisson à base d’Hibiscus qu’il travaillera avec son père, ingénieur agronome. En effet, la boisson est particulièrement appréciée dans le secteur des produits alimentaires ethniques. Accompagné par le réseau Entreprendre Rhône-Durance, il développe une gamme de boissons, sa distribution et très bientôt des desserts végétaux au rayon frais.

Une affaire de famille

Chez les Hountondji l’entrepreneuriat est le terrain de jeu très sérieux des membres de cette famille Guadeloupéenne. C’est ainsi que Jérémie, aujourd’hui âgé de 35 ans, s’est lancé dans l’aventure à la suite d’échanges avec son père, ingénieur agronome en Guadeloupe et ancien chercheur à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) également à la tête de plusieurs entreprises dont une d’horticulture et une autre de boissons à base de fleurs d’Hibiscus.

‘La mal a dit’

«Du jour au lendemain, sans aucun signe annonciateur, alors que je travaillais, je suis tombé malade, relate Jérémie Hountondji. A ce moment je me suis dit qu’il y avait urgence à créer une entreprise. Pourquoi ? Pour avoir accompli quelque chose de concret dans ma vie et ça ne supportait pas d’attendre. C’est ainsi que j’ai créé ‘Naé’, une entreprise à consonance féminine en référence à mon enfance antillaise auprès d’une mère ‘fanm poto-mitan’, c’est-à-dire d’une mère pilier du foyer.»

Travail & santé

«A cette époque, je travaillais dans la finance, pour la banque Edmond de Rothschild, particulièrement dans la gestion d’actifs. Auparavant ? J’avais obtenu un master de mathématiques financières, complété par une formation en Economie sociale et solidaire… Et puis la santé m’a fait défaut. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Peut-être le stress… Lorsque surgit un obstacle, quelle que soit sa nature, j’ai tendance à le voir comme une opportunité. J’ai tout de suite pensé à l’alimentation pour me nourrir, désormais, différemment. Je suis devenu très créatif et entreprenant. J’ai commencé à créer des plats.

Synchronicités

«Il se trouve que, dans le même temps, mon père m’a demandé de goûter la boisson qu’il avait concoctée, à base d’Hibiscus. Je lui ai dit : «Je suis sûr que cela marcherait en France !» C’est ainsi que j’ai créé Naé, en mars 2019, via un actionnariat familial. Tout est parti de la fleur d’Hibiscus, puis la boisson, conçue en 2020 a évolué, notamment lorsque nous avons décidé de la gazéifier tout en la destinant au marché Afro-Antillais qui en raffole. En 2020, nous avons vendu 36 000 bouteilles de 75cl. Notre atout face aux concurrents ? Avoir su stabiliser la couleur rose-pourpre de la fleur d’Hibiscus et conçu son concentré d’infusion ce qui n’a pas été une mince affaire. Comment nous travaillons ? En mêlant nos compétences !  Mon père est le chercheur, le découvreur de solutions, je suis l’alchimiste qui combine les éléments, réalise des goûts et en conçoit le potentiel commercial. Notre intention ? Élaborer des produits simples et goûteux où la complexité n’a sa place que dans le process de fabrication, nous nous employons aussi à inventer de nouvelles filières et tendons vers le zéro déchet.»

La distribution

«Comment vendre la boisson ? Elle a, naturellement, un positionnement ethnique. Pour la vendre en France, il est plus adroit de mettre en avant ses propriétés gustatives au goût framboisé. Notre propos ? C’est une boisson très gourmande et fruitée. Nous avons organisé des dégustations dans les magasins bio. 80% des gens ont pensé au Cassis. Notre boisson contient du sucre mais nous avons élaboré des gammes comportant de 50 à 100% de stévia -herbe aromatique au pouvoir sucrant déjà travaillée en Afrique depuis plus de 15 ans et édulcorant naturel- qui se marie très bien avec la fleur d’Hibiscus. La boisson sortira en version boisson plate, gazeuse et Rooibos (arbuste au goût fruité sans théine). Ce qui déclenche l’achat ? La couleur puis le goût.»

La fleur d’Hibiscus Sabdariffa

«Les propriétés de la fleur d’Hibiscus ? Elles sont pléthore mais il ne s’agit que d’allégations. Ce serait un antiseptique urinaire et diurétique, qui remédierait aux douleurs menstruelles, ce serait aussi un laxatif doux, un antibactérien, anti-inflammatoire et antalgique, un hypotenseur, un antispasmodique, enfin ce serait un cholagogue qui faciliterait l’évacuation de la bile. La racine est, quant à elle, serait utilisée pour calmer la toux, dégager les voies respiratoires, lutter contre l’hypertension et le cholestérol sous forme de jus, infusions et tisanes. Cependant nous ne faisons pas état de ces commentaires qui sont actuellement soumis à l’étude scientifique depuis 2009. Par ailleurs, les fleurs, tout à fait comestibles, sont très utilisées par les chefs comme Mory Sacko, Hélène Darroze, Anne-Sophie Pic

Que voulais-je raconter avec Naé ?

«Travailler l’Hibiscus c’est bien mais quelle histoire voulais-je raconter avec Naé ? J’avais évolué dans différentes structures sociétales et entrepreneuriales, étudié le management et éprouvais l’envie de le faire évoluer… Je me suis rendu compte que j’étais séduit par -une société matriarcale. La différence entre une société patriarcale et matriarcale ? Le père est très présent, parfois directif auprès des salariés, il souhaite diriger tandis que la mère accompagne, soutient, elle est le pilier de la famille qu’elle aide à se développer. D’ailleurs la fleur d’Hibiscus, production paysanne, est souvent cueillie et assemblée par les femmes.»

Un business model très ancré dans notre révolution sociétale

«Actuellement ? Je travaille mon business model en intégrant les externalités négatives –effluents, déchets- pour les inclure dans mon prix et trouver des solutions. Nous visons la neutralité carbone avec Planète urgence, Ong (Organisation non-gouvernementale) qui plante des arbres pour faire de la compensation carbone, également, notre électricité –au Marché d’intérêt national d’Avignon- est 100% renouvelable. En termes de produits, je m’intéresse aussi à la Tagète Limoni, dont les fleurs et les feuilles délivrent une saveur citronnée du fruit de la passion. Le plus important ? Essayer de comprendre le consommateur. Pour le moment ? 98% du chiffre d’affaires se fait à l’export aux Antilles, notamment lors des fêtes de fin d’année, ce qui faisait une vente de 570 bouteilles de 75cl, soit une palette par jour !» 

Et demain ?

«Naé ? Ce sont des boissons à base de fleurs et aussi, très bientôt, des desserts végétaux qui ne contiendront ni texturant ni gélifiants, seront aromatisés et vendus au rayon frais. Tout reposera sur notre procédé de fabrication sans aucun additif. Nous travaillons pour cela avec le Critt (Centre régional d’innovation et de transfert de technologie) et avons été subventionné, par la BPI (Banque publique d’investissement). Nous serons les premiers en France à déposer un tel brevet. Pourquoi se creuser autant la tête ? Pour innover et mieux mettre en valeur son produit car c’est en le travaillant qu’on le connaît mieux. Et puis c’est aussi pour casser les codes du Vegan qui peut entraîner de graves déséquilibres écologiques comme c’est le cas avec l’huile de palme. Ce qui est le plus utilisé dans les desserts Vegan de l’industrie agroalimentaire ? Le soja, l’amande –qui reste très onéreuse- et la noix de coco. Je le crains, la noix de coco -en provenance d’Asie du Sud-Est- risque bien d’être la prochaine catastrophe écologique.» Une raison de plus pour cet entrepreneur responsable d’offrir des solutions Vegan (sans produits d’origine animale) simples, goûteuses et promesse d’innovation et de nouvelles filières agricoles.
contact@naefood.com et www.naefood.com

Le mot du parrain

Philippe Darcas des Ateliers Bio de Provence (Coquelicot de Provence), production de pâtes fraîches et raviolis bio à Carpentras employant une trentaine d’employés, est le parrain de Jérémie Hountondji. «Jérémie Hountondji et moi-même travaillons dans l’agroalimentaire ce qui nous permet d’échanger des idées et moi, de lui apporter un soutien bienveillant. Une fois par mois nous nous penchons sur la trésorerie, le suivi du plan de développement. Jérémie mène un projet ambitieux car il part d’une feuille blanche –ce n’est pas une reprise d’entreprise-, avec un produit, l’Hibiscus auquel il croit beaucoup. Ce garçon, très vif d’esprit, aux nombreuses idées qu’il développe est aussi très sage, en s’installant au Min d’Avignon, à un tarif intéressant, et en investissant, dernièrement, dans de nouvelles machines.»

Le défi ?

«Faire apprécier cette boisson pour créer une habitude de consommation –ré-achat- auprès du grand public, de la même manière que les gens qui achètent du soda en rachètent chaque semaine mais avec cette spécificité du bio. L’autre challenge ? Inscrire dans le temps ces nouveaux modes de consommation (bio et vegan), la donnée gustative étant très importante et c’est la raison pour laquelle je crois en la boisson de Jérémie. Son travail est en bonne voie : il connaît son marché, entre chez les grossistes, commence à remporter des succès. Ce genre de marché ? Le jour où ça décolle… ça décolle !» 

Communauté

«Le réseau Entreprendre ? Il a un côté Boy scout puisqu’on paie une cotisation pour aider bénévolement des entrepreneurs à développer leur activité en local. On n’est pas non plus naïfs car il y a une vraie sélection qui commence par la présentation du projet et nous sommes là pour dire ce que nous pensons et le faisons. Nous en accompagnons certains, pour les autres, et c’est plus rare, lorsque nous trouvons le projet bancal, nous leur disons de ne pas ‘cramer’ leurs économies dans un projet qui n’est pas abouti. On ne peut pas être chefs d’entreprise à tout prix et faire n’importe quoi. On leur dit : ‘Revenez nous voir lorsque vous aurez revu les points faibles que nous pointons du doigt’. Ce que permet le Réseau Entreprendre ? En premier lieu de rompre l’isolement.»

Réseau Entreprendre Rhône Durance

Réseau Entreprendre Rhône Durance, créé à  Avignon en 2003, regroupe 150 membres et lauréats, accordant des prêts d’honneur à  des porteurs de projet à  taux 0, sans garantie et à condition de créer 5 emplois à  3 ans, tout en assurant, pendant 3 an, l’accompagnement du lauréat par un chef d’entreprise avec des résultats significatifs car 82% des lauréats sont toujours en activité à  3 ans et créent, en moyenne, 13 emplois à 5 ans.

En 2020, le Réseau Entreprendre-Rhône-Durance a accompagné 11 entreprise lauréates : 6 créations, 3 reprises, 2 développement, soulevé  430 000€ de prêt d’honneur, soutient 43 lauréats en cours d’accompagnement, accueille 91 membres, 48 accompagnateurs et 110 emplois sauvegardés à  3 ans pour la promotion 2020.

Réseau Entreprendre compte 130 associations en France et à l’étranger, créé en 1986,  il réunit 14 500 chefs d’entreprise bénévoles. Sa mission ? Faire réussir les créateurs, repreneurs, développeurs de futures PME/ETI (Petites, moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire) par un accompagnement humain et financier réalisé par des chefs d’entreprise en activité pour créer de l’emploi durable.

Contact  04 90 86 45 59 rhonedurance@reseau-entreprendre.orgwww.reseau-entreprendre.org/rhone-durance


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

La Maison Jean Vilar apporte un vent de liberté… poétique et nous permet de respirer –enfin !- la culture à plein poumon avec cette très belle idée conçue par Nathalie Cabrera et son équipe mettant en scène 30 images inédites et géantes des années 50 pour fêter le créateur du festival d’Avignon, Jean Vilar. Une exposition bucolique retraçant des moment de la vie des troupes, au temps estival, à savourer au jardin des doms d’Avignon, jusqu’au 14 novembre 2021.

Le Réseau entreprendre Rhône Durance

Et comme toute belle initiative privée, celle-ci réclame, pour pouvoir se réaliser, l’aide de bonnes volontés. Un appel entendu par le Réseau Entreprendre Rhône Durance (RERD) qui accompagne l’exposition Côté jardin dans sa recherche de partenaires et mécènes. L’idée ? Elle est née début 2021 dans un contexte difficile pour la culture, c’est ainsi que le Réseau entreprendre a décidé, pour la 1re fois, d’accompagner un projet culturel créant du lien entre l’art et les entreprises du territoire.
«Dans cette période compliquée pour la culture depuis un an, à cause de la crise sanitaire, il est apparu évident et essentiel aux membres de RERD, d’apporter leur soutien à ce projet culturel vraiment ancré dans l’ADN de la ville d’Avignon depuis le premier festival en 1947, précise Marie-Laure Baron, la présidente de l’association… Pour cette communauté composée de 150 chefs d’entreprise, il s’agit désormais d’accompagner dans leur approche stratégique et opérationnelle cette belle institution qu’est la Maison Jean Vilar. »

Devenez partenaires de cette initiative innovante

Deux niveaux de participation sont possibles pour accompagner ce beau projet. Les partenaires donateurs, avec une contribution de 3 000€ (ouvrant à une déduction fiscale de 1 800€) ; les bienfaiteurs avec une contribution de 5 000€ (pour une réduction fiscale de 3 000€). «Le mécanisme du crédit d’impôt mécénat permet aux entreprises versantes, dans la limite de 20 000€ ou de 5/1000 du chiffre d’affaires, de bénéficier d’un crédit d’impôt de 60 %  (dans la limite de 2M€) des sommes versées au profit de certaines œuvres ou organismes visés par le Code général des impôts», détaille Brigitte Borel, directrice de l’association. Les versements excédant ce plafond peuvent donner lieu à réduction d’impôt au titre des 5 exercices suivants. Réseau Entreprendre Rhône-Durance fait partie de Réseau Entreprendre national, mouvement créé en 1986 qui comprend 130 implantations en France et à l’étranger soit une force de 14 500 chefs d’entreprise qui accompagnent 1450 entrepreneurs par an. Vous souhaitez soutenir la Maison Jean Vilar ? Faites le savoir à www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance

Le temps du travail, du plaisir et des retrouvailles estivales pour les troupes de Jean Vilar, le fondateur du festival d’Avignon, visionnaire de la culture pour tous

La surprise

La surprise du jour qui s’étendra aussi à samedi 5 et dimanche 6 juin ? Un studio photo installé au jardin des Doms invitera les promeneurs à être photographiés en train de sauter. En fait une animation inspirée de la photographie de Maurice Costa, photographe pour le Provençal durant plus de 30 ans qui avait pris un cliché de Philippe Noiret et de Jean-Pierre Darras en train de sauter. Le studio rend également hommage à Philippe Halsman et sa jumpology (philosophie du saut).

Les infos pratiques

Retrouvez cette belle aventure ce soir vendredi 4 juin, à partir de 17h, au Jardin des Doms d’Avignon, pour l’inauguration en présence de Cécile Helle maire d’Avignon ; Didier Deschamps président de l’association Jean Vilar ; Olivier Py directeur du Festival d’Avignon, Nathalie Cabrera directrice déléguée de l’association Jean Vilar pour l’exposition ‘Côté jardin, Jean Vilar et Avignon’.


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Vous en rêviez ? Il l’a fait ! Quoi ? Trouver une solution au dernier kilomètre. Vous savez, la réception de votre colis pile à votre porte au jour et à l’heure dite, y compris le dimanche et les jours fériés. L’idée ? Elle provient de cet entrepreneur installé à Saint-Laurent-des-Arbres qui met en lien utilisateurs de la route avec les particuliers en attente de colis. Et bingo, ça va cartonner !

Le concept ? Créer du lien entre les utilisateurs de voiture et les particuliers en attente de la livraison de leur colis tous les jours y compris les jours fériés. La solution ? L’appli Tut-tut. Particuliers et coursiers-livreurs s’y inscrivent, sont mis en relation et le colis est livré à une date, à une heure et à un lieu précis. L’appli promet que toute la France soit accessible d’ici la fin de l’année, territoires urbains ou ruraux compris qu’il s’agisse de besoins ponctuels comme la livraison d’un canapé comme des courses tout près de chez soi et jusqu’à un rayon de 200 km. L’autre idée géniale ? Outre le fait que l’on peut suivre l’acheminement de son colis sur son smartphone, on peut, de la même manière l’envoyer.

Ils sont trois à être concernés

Qui est concerné ? L’entreprise ou le commerçant, le coursier-livreur et, -et c’est nouveau- les collectivités ? Pourquoi elles ? Pour se faire les ambassadrices de ce service de livraison externalisé, capable de booster la fréquentation des commerces de proximité. Ce qui, d’ailleurs, était l’idée initiale de Vincent Chabbert pour la création de cette plate-forme collaborative. L’idée fondatrice ? Créer un écosystème où les habitants peuvent à la fois être expéditeurs, coursiers-livreurs et destinataires, tout en générant un petit complément de revenu, pas plus de 500€ par mois puisque 70% du prix de la course revient au livreur. C’est la raison pour laquelle Tut-Tut souhaite entrer en contact avec les managers de centre-ville ou les responsables du commerce des villages, villes ou communauté d’agglo.

Tut-Tut mode d’emploi

1, Les demandes de livraison se font sur le site Tut-Tut.com. Pour les professionnels un espace pro est mis à disposition gratuitement. 2, Dès que la demande de livraison est validée, l’offre de course est envoyée à tous les particuliers vérifiés qui sont inscrits sur l’application Tut Tut dont le profil correspond aux critères (type de véhicule, localisation, disponibilité…) 3, Le premier coursier-livreur à accepter la course se présentera en boutique pour collecter le colis grâce à un code collecte qui lui sera communiqué sur place. 4, En saisissant ce code, un sms automatique est envoyé au destinataire pour l’informer de la prise en charge et du temps qui le sépare de son colis. Exemple ? «Richard P. vient de collecter votre colis à ‘Avignon’, il est en route. Le temps du trajet est estimé à 23 min. Communiquez le code 1234 à Richard P. pour valider la livraison. En cas de besoin, vous pouvez joindre Richard P. au 06…….» 5 La saisie du code de réception valide la course, déclenche le paiement de l’expéditeur (Commerçant ou destinataire) et du coursier livreur.

Vincent Chabbert, fondateur de Tut-Tut et lauréat du réseau Entreprendre Rhône Durance

Mon parcours ?

«Tout petit déjà, après l’école, j’allais travailler. Alors que nous habitions à la campagne, j’allais aider l’agriculteur à ramasser les légumes et en contrepartie, j’avais le droit de conduire le tracteur. A 10 ans, j’ai payé mon premier portable en allant vider, le mercredi, les camions sur le marché de Bagnols-sur-Cèze. J’étais passionné de sport auto, de karting, mais je n’avais pas les moyens de pratiquer ces sports, or, lors de mon stage de collège j’ai pu entrer au pôle mécanique d’Alès. Le mercredi, le week-end, lors des vacances scolaires j’allais y travailler pour, toujours en contrepartie, faire un tour ou deux de karting.»

L’avenir ? On se le trace soi-même

«Ma force ? Aimer me lever le matin pour faire quelque chose. Mon cursus ? Un BEP hôtellerie. Etais-je déjà attiré par l’hôtellerie ? Je n’avais pas plus de conviction que cela. Mon père me disait qu’il y aurait toujours du travail dans cette branche. J’ai commencé en faisant une saison en tant que commis de cuisine, puis de l’intérim. J’avais 18 ans, je commençais à gagner de l’argent, j’avais la voiture. J’étais content. Un jour, je suis entré dans un hôtel Mercure  comme commis de cuisine et plonge, j’y suis revenu plusieurs fois puis ai décroché un contrat de commis de cuisine, pour ensuite devenir chef de partie. Le chef de cuisine a été licencié en pleine saison, le second est parti par solidarité. Je me suis retrouvé tout seul en plein été, à la tête de la cuisine et là je me suis débrouillé. Il fallait être organisé, passer les commandes, j’ai appris et à la fin de la saison mon directeur a dit : ‘on va recruter quelqu’un’. Je lui ai dit ‘non, j’ai fait le boulot, je reste !’ Il a dit ‘banco’. J’ai fait tous les postes du restaurant, suis devenu réceptionniste, ai fait du commercial, ai été responsable technique…»

Toujours progresser

«A 21 ans, je suis devenu directeur-adjoint dans un établissement parisien. Deux ans après, mon directeur me rappelait pour prendre la direction du Mercure et de l’Ibis de Cavaillon. Une holding privée de Valence m’a remarqué et recruté pour manager des directeurs puis devenir directeur des opérations du groupe d’hôtel. Ma formation ? En dehors des formations obligatoires sur l’hygiène pour l’alimentation, ou veilleur de nuit –ce qu’exigeait le groupe Accor, j’ai tout appris sur le tas. A quoi dois-je ma réussite ? Je me lève très tôt le matin et je veux tout savoir. J’ai l’esprit ouvert. Ce que je disais à mes équipes ? -Je dirigeais plus de 200 personnes en janvier dernier- :   Rien n’est impossible, faites votre boulot et on vous remarquera. Faites-en un poil plus, restez 5 minutes de plus pour apprendre une nouvelle chose, poser une question et vous sortirez tout de suite du lot. C’est réel, je ne leur vendais pas du rêve.»

Et puis j’ai basculé… dans l’entrepreneuriat

«L’idée de mon concept ? Elle m’est venue sur la route, lorsque j’allais d’un établissement à l’autre. Pourtant, mon avenir, à moins de 30 ans dans l’hôtellerie restauration était tout tracé. Simplement j’avais cette idée de messagerie faite par des conducteurs sur leur propre trajet et je ne m’en débarrassais pas. Je m’en suis ouvert à mon directeur-général qui m’a dit : «Tout le monde a des idées et de bonnes idées mais peu sont capables de parier dessus, que décides-tu ?» Alors j’ai décidé de foncer. J’ai commencé par écrire mon projet, à en parler autour de moi : Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Terres de Vaucluse, BPI France (Banque publique d’investissement), tout le monde acquiesçait à cette idée. Aujourd’hui nous sommes prêts et agiles car s’adapter est le nerf de la guerre.»

L’équipe Tut-Tut dans ses locaux à Saint-Laurent-des-Arbres

Le mot du parrain

C’est Fabien Hernandez, à la tête de ARG Solutions et Boutigo qui ‘coache’ Vincent Chabbert le fondateur de Tut-Tut. Le premier est le parrain et le second lauréat du Réseau Entreprendre Rhône-Durance installé à Avignon. «Nous nous voyons de une à deux fois par mois. Il m’appelle dans les moments d’euphorie et aussi de doute. Cela lui permet, comme tout dirigeant, de se sentir moins seul, face à des décisions à prendre et de s’appuyer sur quelqu’un qui lui donne un peu de temps. C’est toute l’essence de la démarche du Réseau entreprendre. Cet accompagnement est d’autant plus important qu’il a lancé son application, tut-tut le 26 avril. Nous sommes également proches du fait que chez ARG solutions nous développons des applications, des logiciels et des sites Web sans toutefois, par souci d’éthique –c’est une règle immuable du Réseau entreprendre et des parrains, de ne jamais travailler ensemble. Nous conversons sur l’aide à la décision, les choix techniques, de stratégie commerciale.»

C’est intelligent

«Je crois beaucoup en son projet et son application va cartonner puisque dès le début, beaucoup de coursiers se sont inscrits sur la plateforme et que la demande d’un transport de colis est happée en seulement quelques secondes, détaille Fabien Hernandez. Maintenant, il  entre en exploitation. Outre les partenariats possibles avec les commerçants de grands donneurs d’ordre et enseignes qui le sollicitent, il ajuste sa stratégie commerciale. La force du réseau Entreprendre ? Avoir conçu une vraie organisation autour de cet accompagnement avec des indicateurs propres à l’activité du lauréat mais aussi à la qualité de l’accompagnement. Moi ? Je me régale parce que c’est passionnant et concret. Lors de nos soirées nous nous rencontrons entre chefs d’entreprise, repreneurs, créateurs, partageant nos expériences. Nous sommes dans un réseau d’entrepreneurs qui a, surtout, une vraie vocation : créer de l’emploi. C’est la raison pour laquelle j’ai adhéré au réseau Entreprendre.»

Le réseau Entreprendre Rhône-Durance

Réseau Entreprendre Rhône Durance, créé à  Avignon en 2003, regroupe 150 membres et lauréats, accordant des prêts d’honneur à  des porteurs de projet à  taux 0, sans garantie et à condition de créer 5 emplois à  3 ans, tout en assurant, pendant 3 an, l’accompagnement du lauréat par un chef d’entreprise avec des résultats significatifs car 82% des lauréats sont toujours en activité à  3 ans et créent, en moyenne, 13 emplois à 5 ans.

En 2020, le Réseau Entreprendre-Rhône-Durance a accompagné 11 entreprise lauréates : 6 créations, 3 reprises, 2 développement, soulevé  430 000€ de prêt d’honneur, soutient 43 lauréats en cours d’accompagnement, accueille 91 membres, 48 accompagnateurs et 110 emplois sauvegardés à  3 ans pour la promotion 2020.

Réseau Entreprendre compte 130 associations en France et à l’étranger, créé en 1986,  il réunit 14 500 chefs d’entreprise bénévoles. Sa mission ? Faire réussir les créateurs, repreneurs, développeurs de futures PME/ETI (Petites, moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire) par un accompagnement humain et financier réalisé par des chefs d’entreprise en activité pour créer de l’emploi durable.

Contact  04 90 86 45 59 rhonedurance@reseau-entreprendre.orgwww.reseau-entreprendre.org/rhone-durance


Soirée du Réseau Entreprendre : comment des chefs d’entreprises expérimentés aident bénévolement les plus jeunes

Flore Linotte entourée de son équipe d'experts

Flore Linotte et son époux Michel sont à la tête de Self tissus, magasin de 600m2 situé dans la zone du Centre commercial d’Auchan-Le Pontet. Le lieu, entièrement dédié au ‘DIY’ (Do it yourself / au faire soi-même) version couture propose de concevoir sa propre mode vêtement, déco, d’apprendre à tricoter, crocheter et même de refaire une beauté à son vieux fauteuil fatigué. L’idée de génie ? Pouvoir tout trouver et tout faire sur place ! 

Flore Linotte ne savait pas qu’en empruntant la machine à coudre de sa grand-mère, son destin basculerait. Au début, il était simplement question de trouver des tissus et des accessoires de couture, de regarder des tutos sur internet pour s’exercer à faire des vêtements pour ses enfants… «Puis, en parlant autour de moi, j’ai découvert que mes collègues de travail cousaient aussi, se souvient Flore Linotte. J’ai compris que le marché était en pleine expansion. Nous nous plongions enfin dans le Do it yourself alors que, pour d’autres pays, particulièrement en Angleterre, ce mécanisme était déjà enclenché depuis plusieurs dizaines d’années.

Une vraie réponse à la demande

«Pour autant, je n’étais pas toujours satisfaite de ce que je trouvais dans les magasins. Je voulais un concept total, un lieu où l’on puisse acheter du tissu, de la mercerie une machine à coudre, du SAV (service après-vente) et même, de prendre des cours de couture. Est-ce que le concept existait en France ? J’ai mis un temps infini à trouver la perle rare en Bretagne, à Quimper avec Self tissus. L’entreprise existait depuis 1986, disposant aujourd’hui de 25 magasins en France et d’un site vendeur internet. J’ai contacté son fondateur, Hugues Boursin.»

On fonce

Le rendez-vous est fixé à Quimper, au magasin pilote, où Flore et Michel sont reçus par le patron de la chaîne, entrant dans un circuit programmé de visites de magasin de Nantes à Brest, sur deux jours pour bien comprendre le concept et son environnement. Le couple est enthousiaste. Flore, de formation commerciale, s’occupera du magasin, Michel, expert en électro et micromécanique s’attellera à la vente des machines, à la prise en main de la machine ainsi qu’au SAV. Ils signent leur contrat avec le repreneur de la franchise, Dominique Thibaud et ouvrent Self Tissus Avignon-Le Pontet en août 2019.

Self Tissus un choix d’étoffes très souvent renouvelé

Ce qu’il faut bien comprendre

«On n’ouvre pas un magasin que par passion, relativise Flore. La franchise ne recherchait pas une couturière mais un profil commercial avec des compétences de gestion du stock, de management, un profil de chef d’entreprise dynamique, entreprenant, capable de prendre les bonnes décisions au bon moment et solidement ancré dans la réalité. L’accompagnement du franchiseur a été déterminant et Self tissus nous a beaucoup accompagnés tout en étant ultra réactif dans cette période très troublée, nous permettant de tout mettre en place pour continuer à travailler. En temps normal nous assistons à 2 séminaires par an avec de très riches échanges et une mise en avant des perspectives, remplacés actuellement par des réunions en visio-conférence. Enfin, nous employons 3 salariés.»

Le contexte

«Jusqu’en janvier de cette année, le magasin fonctionnait bien. Ce qui a rompu dans notre élan ? La fermeture d’Auchan et de la galerie marchande qui sont les locomotives du flux de clientèle. Le coup de grâce ? Le couvre-feu à 18h. Quant aux aides de l’Etat ? Elles ne concernaient que les magasins fermés. Le PGE (Prêt garanti par l’Etat) ? On a eu besoin de l’utiliser en février dernier. On ne s’est jamais arrêtés et l’on s’adapte en permanence aux horaires. Demain sera mieux qu’aujourd’hui car je suis très confiante en l’avenir. Notre prévisionnel en temps normal ? Nous aurions dû réaliser un chiffre d’affaires de 500 000€ en 2021. Nous prévoyons 750 000€ de CA en 2022 si la situation sanitaire le permet. Notre zone de chalandise ? Marseille, Salon-de-Provence, plateau d’Albion, Apt, Villeneuve, les Angles, Nîmes. Nous sommes un magasin de destination.»

L’accompagnement du Réseau entreprendre

«Je suis accompagnée dans mon parcours de cheffe d’entreprise par le Réseau Entreprendre Rhône-Durance. Laurent Danset qui m’a énormément aidée pour candidater au Réseau Entreprendre, particulièrement dans l’administration de mon dossier. Nous avons pu, ainsi, en tant que lauréats, bénéficier de 40 000€ à taux zéro mais ce qui nous a le plus séduits est sans conteste leur accompagnement. Nos réunions mensuelles nous éclairent sur un sujet à chaque fois déterminant comme ‘savoir lire et interpréter un bilan, analyser les chiffres’ en l’espace de très peu de temps. Le plus précieux ? Etre accompagnés par de vrais chefs d’entreprise. Mon parrain ? C’est le directeur de La Mirande, Francis Lacoste qui est à mes côtés durant deux ans. Ensemble, nous élaborons un plan de ‘pilotage’ des chiffres mensuels mettant en exergue l’objectif, le réalisé, les point forts et à améliorer ; les réalisations importantes du mois passé et les actions à entreprendre dans les prochains mois, bref, c’est une feuille de route conçue pour mesurer, en temps réel, sa progression et pour se projeter.»  

Le mot du parrain

«La Mirande est membre du Réseau Entreprendre Rhône-Durance depuis 4 ans. J’ai investi le Comité d’engagement qui a pour objet de sélectionner les lauréats et de leur accorder des crédits en plus d’un accompagnement bénévole -mensuel sur deux ans- à la fois technique et humain. Flore vend du tissu tandis que je vends des chambres d’hôtel. Si nos produits sont différents ils répondent à des exigences économiques et de saisonnalité très proches. Nous nous voyons pour examiner les tendances, les évolutions, faire le point et échanger sur toutes les problématiques afin de les analyser et surtout mettre en évidence des solutions qui permettront de rebondir. Si le commerce reste, en tous secteurs, très fluctuant, l’entreprise de Flore est très saine et l’accompagner relève d’une belle aventure humaine.»

L’atelier de couture

Surfer sur le Do It Yourself

«Notre pari ? Le DIY. Les femmes se rappellent qu’avant, chaque foyer comptait sa machine à coudre sourit Flore et l’ont, lors du 1er confinement, redécouverte au fond de leur placard. La tendance s’est d’ailleurs accentuée lorsque l’on a tous compris à quel point nous étions dépendants d’autres pays, cela impliquait une prise de conscience en commençant par fabriquer des masques puisque nous n’en disposions pas.»

Montrer sa différence

«Les femmes se sont dit qu’elles pouvaient aller plus loin. Outre la satisfaction de faire soi-même, elles confortaient leur confiance en elles. Le DIY c’est justement çà, montrer sa différence ! Et plus loin encore, avec l’envie de sortir du rang, de choisir son tissu, ses accessoires pour concevoir des vêtements inspirés et inspirants. Car, à bien y regarder, le prêt à porter grand public propose peu de diversité de formes et de couleurs pour plaire au plus grand nombre sans pour autant monter en qualité ni de coupe, ni de tissu. Et puis la génération de nos enfants nous incite à l’achat responsable, au recyclage. Ils sont très conscients des enjeux environnementaux. C’est ainsi qu’on les accueille à partir de 9 ans. Ils viennent apprendre à coudre des pochettes, des lingettes démaquillantes, des fabrications allant dans le sens du zéro déchet.»  

Quelle clientèle ?

«Notre clientèle est très axée habillement. Nous avons, par exemple, des clientes qui créent des patrons très tendance pour venir réaliser leur vêtement avec notre couturière. Elles produisent même des tutos sur Internet. Notre rôle ? Les accompagner du choix du patron à sa mise à la mesure, en passant par le choix du tissu et la confection du vêtement fini. Cette qualité de service a tout de suite eu pour effet d’augmenter notre panier moyen qui est le plus élevé des Self tissus de France à 45€ alors que la moyenne est, ailleurs, de 26€. Nous vendons également beaucoup de machines à coudre et de surfileuses, notamment grâce à la formation de mise en service, à leur entretien et à un SAV toujours sur place.»

Comment expliquer ce boom ?

«Les couturières savent que l’on va au-delà du travail soigné en faisant de très belles finitions intérieures qui peuvent même être fantaisies avec du fil métallique ou autre, la créativité est devenue technologiquement sans limite, comme, par exemple coudre des leds ! Et puis plein de nouveaux produits facilitateurs et gains de temps sortent en permanence comme les patrons transfert qui ‘se dessinent’ directement sur le tissu vous évitant nombre d’étapes. La promesse ? En 3h l’on peut désormais confectionner son vêtement, à sa taille, en trouvant tout sur place et en suivant ses cours de couture. En 7h ? On peut refaire entièrement son fauteuil. Il devenait également difficile, en France, de trouver des produits qui sortent de l’ordinaire, particulièrement en mercerie. Et bien, chez nous, La mercerie Prim qui travaille en haute couture pour Gucci, propose des boutons-bijoux tout ce qu’il y a de plus raffiné, des sangles pour fabriquer ses sacs…»

Les premiers chantiers d’une apprentie couturière ? Les coussins parfaits en out door

Ce que propose Self tissus

Vente de tissus, voilages, laine, mercerie-rubanerie, machines à coudre, confection sur mesure, cours et ateliers de couture, tapisserie. Initiation à la machine à coudre et à la surjeteuse. Des ateliers libres ou d’initiation pour apprendre : le tricot, des éléments tapissiers, coudre des accessoires, des vêtements, de la décoration… 10€/h, un atelier s’étend sur 3h. Ils sont destinés aux novices, débutants, intermédiaires et experts. La franchise Self tissus compte 25 magasins en France. Des ateliers enfants à partir de 9 ans sont organisés les mercredis et samedis. Le futur adhérent et dirigeant de son magasin prévoira un droit d’entrée de 18 000€, un apport personnel de 50 000€, un investissement global de 350€/m2, un chiffre d’affaires la 1re année de 460 000€ HT et de 550 000€ à 2 ans. La formation initiale est de 4 semaines. En période ‘normale’, la franchise promettait 460 000€ de chiffre d’affaires la 1re année. L’enseigne prévoit de réaliser 14M€ de CA en 2020, soir une progression de 50% depuis 2017. Près de 3 à 4 magasins ouvrent chaque année.

Concept store

La conception du magasin Self tissus ? Tout d’abord un joli cadre, des espaces soigneusement organisés et délimités par des couleurs, des jeux de lumières doux : Tissus mode, tissus décoration, mercerie, table présentoir à machines à coudre, garnissage, nappage, mercerie, laine, atelier couture et même le bar à coudre proposant la location, sur place, de machines à coudre et de surjeteuses. On y apprend, sur rendez-vous, à coudre ou à se perfectionner. Et parce que ce sont souvent les femmes qui cousent, un espace enfant jouxte opportunément l’atelier de couture. Les atouts du magasin ? Des nouveautés, des animations, une ambiance conviviale, des vendeurs experts et à l’écoute.Self Tissus Avignon-Le Pontet. Au shopping Avignon Nord. 472, avenue Louis Braille. 04 90 03 13 28.

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