3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

Il est loin le temps où la population obtenait la grande majorité de ses informations d’une chaîne de télévision nationale, d’une station de radio ou d’un journal. Au cours des quinze dernières années, le nombre de personnes qui s’informent sur les réseaux sociaux n’a cessé d’augmenter à travers le monde.

Comme le met en avant notre graphique basé sur le rapport annuel de l’Institut Reuters, la place prise par les plateformes comme Twitter, Facebook ou Instagram dans l’accès à l’information est toutefois assez variable d’une région à l’autre. D’après cette étude réalisée dans 46 pays, il semblerait que les internautes africains sont les plus enclins à se tourner vers les réseaux sociaux pour s’informer. Ainsi, environ trois quarts des utilisateurs d’Internet au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud déclaraient les utiliser comme source d’information en 2021. Le taux d’utilisation est également particulièrement élevé (60 % et plus) dans certains pays d’Asie (Philippines, Malaisie), d’Amérique latine (Brésil, Mexique) et d’Europe de l’Est (Pologne, Bulgarie). À l’inverse, la France (38 %) fait partie, avec l’Allemagne et le Japon, des pays où les internautes sont les moins enclins à s’informer via ce type de canaux.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

De nos jours, les réseaux sociaux sont devenus des médias d’information majeurs dans le monde. En temps de guerre notamment, les journalistes et les civils sur place peuvent informer le monde via ces canaux de diffusion. Dans le même temps, les réseaux sociaux représentent aussi un terrain fertile pour la bataille de l’information entre les belligérants, où s’affrontent manipulation des faits et désinformation.

Suite aux appels lancés pour limiter la diffusion de la propagande de guerre pro-Kremlin, plusieurs géants américains de la tech sont récemment intervenus. Des plateformes comme Facebook, YouTube, TikTok et Twitter ont ainsi bloqué ou restreint la portée de certains médias russes, en particulier Russia Today (RT) et Sputnik en Europe. L’équipe de cybersécurité du groupe Meta (Facebook, Instagram) a également annoncé avoir bloqué plusieurs comptes liés à des campagnes de désinformation.

Comme le montre ce graphique basé sur les enquêtes du Global Consumer Survey de Statista, même s’ils ont leurs propres applications, les Russes sont aussi plutôt actifs sur les réseaux sociaux occidentaux. Après le plus grand réseau social russe VKontakte (В Контакте), sur lequel environ 73 % des internautes interrogés sont inscrits, YouTube est la deuxième plateforme la plus populaire en Russie : 68 % indiquent l’utiliser de façon régulière. Les réseaux sociaux du groupe Meta, Instagram (59 %) et Facebook (37 %), ainsi que la plateforme chinoise TikTok (35 %), sont également très fréquentés par la population russe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

Ce Narcisse commandé par l’Arcal (Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical) est un opéra de notre temps pour tout public sur la construction de son identité et le rapport à l’image, à soi et au groupe.

Du mythe de Narcisse à l’homme moderne
Narcisse c’est cette figure de la beauté condamné à n’aimer personne, trop amoureux du reflet de sa perfection qu’il adule comme un autre. Dans cet opéra chanté il sera surtout cet homme confronté à la solitude exposé au succès à travers les médias, les réseaux sociaux. Sur son chemin, il rencontre Chloé….

Sur scène
Le ténor Benoît Rameau, dans le rôle de Narcisse, la soprano Apolline Raï-Westphal, interprétera Chloé. Ils seront accompagnés d’Emmanuel Olivier aux claviers et de Juliette Herbet aux saxophones et contrebasse. Des procédés de vidéo et dispositifs musicaux permettront de naviguer entre réalité et monde virtuel. La partition musicale est signée Joséphine Stephensonqui est en résidence à l’Opéra Grand Avignon.

Jeudi 24 février. 20h30. 8 à 20€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40.  www.operagrandavignon.fr

DR

Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

L’Isle-sur-la-Sorgue fait partie des villes les plus visitées du Vaucluse. Pour cela, elle a mis en place une stratégie, faisant naturellement alliance avec ses voisins. Résultat ? Un maillage territorial séduisant qui propose aux touristes des circuits cohérents comme Fontaine-de-Vaucluse, Gordes et l’Isle dans la même journée. L’info la plus importante de cette 2e année de pandémie ? 95 % des touristes proviennent de l’hexagone et de la région.

Ce succès ?
L’Isle-sur-la-Sorgue le doit à une professionnalisation à tous les étages de l’accueil physique et à des photos artistiquement travaillées, en passant par des textes dignes de Giono, sur Internet, mon tout étant délivré en plusieurs langues. Au final ? Tout le monde est gagnant. Dans les coulisses ? Le recrutement de profils affûtés et talentueux. L’exigence ? Elle paie ! Ce qui est visé ? Un tourisme pluriel mêlant toutes les propositions : Patrimoine, culture, art, œnologie, aventure, tourisme agricole, antiquité décoration, métiers d’art.

DR La Venise Comtadine

Un nouveau tourisme
C’est dans les salons du Grand Hôtel Henri qu’Eric Bruxelle, président de l’Isle-sur-la-Sorgue Tourisme, vice-président de la Communauté de communes Pays-des-Sorgues et Mont-de-Vaucluse, également délégué au tourisme et à l’événementiel et Xavier Feuillant, directeur Isle-sur-la-Sorgue Tourisme ont présenté ‘La stratégie touristique de l’Isle-sur-la-Sorgue tourisme et les projets 2022 et 2023’.

Les enjeux ?
Lisser dans le temps et l’espace le flux touristique pour une destination vivante toute l’année. Autre donnée ? Les habitants de l’Isle-sur-la-Sorgue sont au cœur de l’offre touristique puisque plus de 50% de l’offre d’hébergement se fait via des plateformes collaboratives et les privés. Un atout majeur aussi pour éviter les conflits habitants-touristes et tendre vers l’aplanissement du sur-tourisme.

Ce qui a fait la différence ?
Si l’offre touristique se déploie désormais plus aisément, c’est qu’en amont, l’ensemble des acteurs professionnels et particuliers, se sont engagés à travailler ensemble, se sont professionnalisés et exercés au numérique. Et aussi : «Nous sommes une des rares villes de France à pouvoir proposer des hébergements, des commerces et une restauration continuellement ouverte sur l’année, relève Eric Bruxelle.»

Tourisme mode d’emploi
Parce que l’habitant est de venu un acteur majeur du tourisme, l’Isle-sur-la-Sorgue Tourisme a créé une plateforme dédiée pour échanger, former, communiquer sur les programmes touristiques, les évènements tout au long de l’année mais également  sur les règles et comportements quand on est loueur saisonnier ou locataire saisonnier : gestion des déchets, relation avec le voisinage, découverte du territoire, développement de services…
Autre chose ? Les grands événements nationaux et internationaux sont dorénavant planifiés en dehors des pics estivaux. Enfin, l’Office de tourisme s’est lancé dans la recréation de son site Internet pour en optimiser la visibilité.

En pointillés noirs l’année 2019, en orange l’année 2020 et en vert l’année 2021

Une fréquentation record malgré la Covid
L’année 2021 ? Elle s’est révélée extraordinaire, et cela malgré la Covid et l’absence de touristes étrangers. La preuve ? Par exemple la fréquentation à Fontaine de Vaucluse s’élève à 800 000 visiteurs en 2021 tandis qu’à l’Isle-sur-la-Sorgue elle atteint un niveau record avec 1,5 million de  visiteurs répartis sur toute l’année, même si la clientèle étrangère a repointé le bout de son nez au dernier trimestre.

Les chiffres à la loupe ?
«En 2021, les hôtels du territoire enregistrent environ 11 000 nuitées, soit 9% de plus par rapport à 2019, précise Xavier Feuillant. Concernant les nuitées globales (tout type d’hébergement y compris les nuitées étrangères), le pourcentage s’élève à plus 17 % par rapport à 2019. Si logiquement le nombre de nuitées étrangères enregistre une baisse de – 4 % par rapport à 2019 sur la saison estivale et -31 % sur l’ensemble de l’année en raison des restrictions liées à la crise sanitaire, le nombre de nuitées, toutes périodes confondues, est supérieure à 2019 et à 2020 sur l’ensemble des temps forts à l’année, et ce, en étant pénalisé par l’absence des touristes étrangers. 2021 reste donc une année record par rapport à 2020 et 2019. »

Les restaurateurs aussi se frottent les mains
«Si ces très bons résultats sont avérés pour ce qui est du locatif, les restaurateurs enregistrent en 2020 et 2021 des années exceptionnelles avec un record battu de fréquentation et ce, malgré la distanciation et les périodes de fermeture. Il faut dire que l’Isle-sur-la-Sorgue a mis en place une stratégie offensive : avec l’espacement des tables imposé, les restaurateurs ont pu agrandir les terrasses sur l’espace public et ont ainsi pu compenser partiellement leurs pertes et avoir une meilleure année que hors Covid.»

Di-ver-si-fier
Si la Venise Comtadine adore qu’on la qualifie de Capitale des antiquités toute l’année et du shopping indépendant, elle veut ouvrir encore plus grand l’éventail de son charme… Pour développer le tourisme vert alors elle cible «les vacanciers traditionnels -qui ne bénéficient pas d’une communication particulière pour éviter le sur tourisme- ; la clientèle nature/outdoor dont l’approche nature et sport peut se faire toute l’année ; la clientèle de proximité qui s’est révélée essentielle pendant la crise -la clientèle étrangère. Et puis il y a le tourisme d’affaires qui pourrait être développé par Belambra (plus de 50 clubs nichés dans les plus beaux endroits de France),» assure Eric Bruxelle.

DR Les roues à aubes de l’Isle-sur-la-Sorgue

Mettre au jour des richesses encore trop inexploitées
Eric Bruxelle et Xavier feuillant pensent coopération et planification. Alors on s’organise autour du Festival du Château de Saumane-de-Vaucluse avec ses expositions temporaires d’ici 2022/2023 ; de la Fondation Villa Datris pour l’art moderne; du Pôle multiculturel de l’Isle-sur-la-Sorgue avec son cinéma de trois salles en cours de réalisation qui sera opérationnel en 2024 dans le cadre de la Réhabilitation de l’Ilot de la Tour d’Argent et des expositions du Centre d’art contemporain Campredon. Le patrimoine culturel mettra, lui, en valeur la brocante, l’histoire de l’Isle-sur-la-Sorgue ainsi que les sites remarquables mis en lien pour une proposition plus variée.

Question d’urbanisme
L’urbanisme n’a pas été oublié et pour cause car mal adapté, il peut clairement freiner le tourisme et reste un outil essentiel du bien vivre et de l’apaisement de la ville. Ainsi il est prévu la construction d’un hôtel 5 étoiles en 2024 ; l’embellissement du centre historique du Thor ; la  piétonisation du centre-ville de Fontaine de Vaucluse ; la  rénovation du site de Belambra pour accueillir un important tourisme d’affaires ; un nouvel office de tourisme en services partagés à Châteuneuf-de-Gadagne

Dans les cartons ?
Un accueil, une gestion et une exploitation de l’office entièrement numérisée ; Un développement de la commercialisation des offres touristiques,  billetterie ; Un pôle évènements chargé de fédérer l’offre évènementielle de la communauté de communes et la création d’un symposium international de l’attractivité en territoire rural premier trimestre 2023.

La Labellisation
Elle est dorénavant incontournable et marque l’obligation de remplir de sévères critères de qualité. C’est notamment le cas de l’Epic tourisme (Établissement public industriel et commercial) qui vise l’obtention du label d’Excellence première catégorie sachant que la marque ‘Qualité tourisme’ a été obtenue en janvier dernier, « avec la meilleure note jamais obtenue pour un office de tourisme », a souligné Eric Bruxelle qui vise de devenir une station classée de tourisme, et, en 2022, obtenir le classement en catégorie 1. Évidemment un tourisme harmonieux réclame d’inscrire les activités touristiques dans une démarche sociale, bienveillante et plus éco-responsable. En cela Xavier Feuillant vise l’obtention du Label Grand site de France dans 5 ou 6 ans.

Xavier Feuillant et Eric Bruxelle, très satisfaits du bilan touristique 2021, et cela malgré la pandémie qui a démontré que le tourisme est avant tout national et régional

Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

Depuis 2015, au moins 72 pays dans le monde ont bloqué ou restreint l’accès à des réseaux sociaux ou applications de communication (voix sur IP, messageries instantanées). C’est ce qui ressort d’une étude couvrant 193 pays réalisée par la société Surfshark, spécialisée dans la protection de la vie privée et la sécurité des données en ligne. Actuellement, environ 3 % des pays étudiés bloquent l’accès à des réseaux sociaux ou messageries. Tous ces pays sont situés en Asie. En Chine, Corée du Nord, Turkménistan et Iran, ce sont principalement des réseaux sociaux étrangers qui sont bloqués, comme Twitter et Facebook. Il convient de noter que la Chine possède son propre écosystème national de réseaux sociaux, avec des applications telles que WeChat et Weibo. Quant au Qatar et aux Émirats arabes unis, ils restreignent l’utilisation des appels passés via Internet (voix sur IP), ce qui concerne par exemple des applis comme Messenger, WhatsApp et Skype.

Selon les analystes, ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Ainsi, on observe que ce sont majoritairement des pays africains et asiatiques (et quelques pays d’Amérique du Sud) qui ont le plus restreint l’accès au réseaux sociaux ces dernières années. Toutefois, dans la plupart des cas, ces restrictions sont temporaires. Parmi les cas les plus récents de blocage, on peut mentionner le Kazakhstan et le Burkina Faso, où d’importantes perturbations d’Internet ont été enregistrées début janvier lors des « manifestations contre la hausse des prix de l’énergie » pour le premier cité, et pendant des « arrestations liées à un prétendu coup d’État » pour le second.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

L’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse) s’est penchée sur la place du travail dans nos modes de vie et d’habiter.

8 travailleurs sur 10 sont globalement satisfaits et seulement 10% -les cadres et des trentenaires- sont peu satisfaits de leur parcours professionnel actuel. La rémunération reste la principale source de motivation suivie par l’intérêt et l’apprentissage de nouvelles choses dans son métier. La bonne entente avec ses collègues et supérieur reste essentielle à hauteur de 97%. Moins connu que le ‘Burn out’ (état de fatigue intense et grande détresse causés par le stress au travail) c’est le ‘Bore out’ (épuisement professionnel par l’ennui au travail) qui touche 12% des salariés. Ils sont cependant 67% à considérer que leur responsable se soucie de leur bien-être et agit pour minorer les effets de stress ou d’inconfort.

Le télétravail
Dans cette enquête, 1 travailleur sur 2 estime le travail moins plaisant depuis la crise de la Covid, 38% trouvent que leur stress a augmenté. Pour un tiers la frontière entre la vie professionnelle et personnelle est devenue compliquée avec une intensification du rythme de travail.

Un nouveau mode de vie ?
Désormais 84% des salariés souhaitent télétravailler 2 à 3 jours par semaine. Les raisons évoquées ? Réduction du temps en transport, environnement plus calme, meilleur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. Une solution qui intervient également dans la lutte contre le changement climatique avec 126 000 actifs quittant quotidiennement leur commune pour aller travailler dans l’aire urbaine d’Avignon avec une moyenne de 38km par jour et une économie de 265€ par an pour un jour de télétravail.

Moins de visibilité pour les travailleurs
Les personnes interrogées ont cependant évoqué l’isolement, des performances moins remarquées par leur supérieur hiérarchique avec donc des salaires moins revalorisés, plus d’anxiété, de dépression et de burn-out. Télétravail rime aussi avec introspection ainsi un travailleur sur 2 souhaite poursuivre son travail mais 75% d’entre-eux ne se projettent pas.

Modes de fonctionnement et habitat
37% des personnes interrogées visent une maison avec jardin en secteur péri-urbain voire rural. Une personne sur 2 prévoit déjà de déménager, ces personnes sont le plus souvent des couples avec sans enfants.

L’enquête
Cette enquête a été demandée de plusieurs des membres de L’Aurav et lancée sur les réseaux sociaux, en juin et juillet 2021. Elle a concerné 100 personnes travaillant, pour plus de la moitié de l’échantillon, en Vaucluse, dans le Gard et les Bouches-du-Rhône.

Source
‘Le rapport au travail, enquête sur ses évolutions et ses impacts dans les territoires’, dans sa globalité ici. Source Direction de la publication Gilles Perilhou. Réalisation Anne-Lise Benard. 164, avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet. www.aurav.org.
MH

DR


Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

Une nouvelle étude de Statista met en lumière le fossé générationnel qui est en train de se creuser sur les réseaux sociaux, en se penchant plus particulièrement sur l’exemple de l’utilisation d’Instagram et de Facebook.

Comme le montre notre graphique, Instagram est de loin le réseau social préféré de la génération Z. 81 % des répondants âgés de 18 à 24 ans interrogés ont déclaré être des utilisateurs réguliers de l’appli de partage de photo et de vidéo, tandis que Facebook ne parvient à attirer l’attention que de 56 % d’entre eux seulement.

L’audience régulière d’Instagram diminue ensuite rapidement à mesure que l’on progresse dans les groupes d’âge : 71 % pour les 25-34 ans, 52 % entre 35 et 44 ans, et pour finir : 29 % chez les 55-64 ans. Au delà de 25 ans, le réseau social le plus largement utilisé reste ainsi Facebook, ce dernier enregistrant sa plus grande part d’utilisateurs réguliers dans les tranches d’âge allant de 35 à 64 ans (près de 90 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

LinkedIn, le plus grand réseau professionnel du monde, cessera ses activités en Chine à la fin de l’année. C’est ce qu’a annoncé Microsoft, propriétaire de la plateforme depuis 2016, arguant qu’il doit faire face à « un environnement opérationnel nettement plus difficile et des exigences de conformité accrues » dans le pays asiatique. Pour remplacer LinkedIn en Chine, le géant de la tech prévoit de lancer une nouvelle application dédiée aux candidatures professionnelles, InJobs, d’ici la fin de l’année.

LinkedIn, qui compte plus de 770 millions de membres dans le monde, était le dernier grand réseau social occidental encore en activité en Chine après le blocage de Twitter et Facebook en 2009 et le départ de Google en 2010. Selon les données publiées par We Are Social, la plateforme avait atteint le cap des 50 millions de membres cet été en Chine, ce qui faisait de ce pays son troisième marché mondial, derrière l’Inde (78 millions) et juste devant le Brésil (49 millions).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : où sont-ils les plus utilisés pour s’informer ?

Les réseaux sociaux représentent un eldorado déjà bien conquis sur le marché du marketing en ligne, mais ce n’est encore que le début d’après les prévisions du Digital Market Outlook de Statista.

Selon ces estimations, les entreprises européennes investiront plus de 23 milliards d’euros dans la publicité via les réseaux sociaux en 2021. Environ 70 % de ce montant est généré par des publicités spécialement adaptées à usage mobile, tels que les smartphones.

Les entreprises basées au Royaume-Uni généreront environ huit milliards d’euros de revenus publicitaires via les réseaux sociaux. Dans aucun autre pays d’Europe, un tel chiffre d’affaires n’est réalisé avec Instagram, TikTok et les autres protagonistes du monde des réseaux sociaux. L’Allemagne occupe la deuxième place – environ 2,5 milliards d’euros y sont prévus pour l’année en cours alors que l‘Hexagone complète le podium avec des revenus d’un peu plus de 2 milliards d’euros. Le niveau de revenus publicitaires générés au Royaume-Uni est principalement dû aux grands acteurs comme Facebook et Google.

Les réseaux sociaux sont donc un moteur de croissance publicitaire majeur et devraient bientôt s’imposer comme le segment numérique le plus prospère.

De Claire Jenik pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/reseaux-sociaux/page/3/   1/1