PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
sunday, leader des solutions de paiement pour les restaurants, dresse un panorama des régions où les touristes ont le plus apprécié leur moment au restaurant pendant la période estivale. Une étude réalisée grâce aux données anonymisées de plus de 3 millions de paiements dans les restaurants partenaires de sunday.
Alors que l’été touche à sa fin, sunday dévoile le classement des régions françaises où les vacanciers se sont montrés les plus généreux.
En Bretagne, les clients se distinguent par leur sens du pourboire : 50% des repas y ont donné lieu à un surplus laissé aux équipes en salle, soit le pourcentage le plus élevé de toutes les régions. La région est talonnée par la Provence-Alpes-Côte d’Azur (48%) et par l’Île-de-France et le Grand Est (toutes deux à 40%).
À l’inverse, l’Occitanie affiche la fréquence la plus faible : seulement 31% des repas se sont conclus par un pourboire.
Du côté des additions, c’est la Bourgogne-Franche-Comté qui arrive en tête, avec un ticket moyen de 53 € par repas. Derrière, la Nouvelle-Aquitaine se hisse en deuxième position avec 48 € dépensés en moyenne. Sur la troisième marche, on retrouve les Pays de la Loire, dont les visiteurs ont dépensé 47 € par repas. La région devance de peu la Provence-Alpes-Côte d’Azur (46 €), qui bénéficie du dynamisme de la Côte d’Azur et de l’afflux estival de vacanciers. La Bretagne complète ce top 5 avec 44 € de dépense moyenne.
À l’autre bout du spectre, plusieurs régions affichent des additions plus modestes. C’est le cas de l’Occitanie (34 €) ainsi que du Grand Est et de l’Île-de-France (36 € chacune), où les visiteurs dépensent nettement moins par repas – un écart de près de 20 € avec la Bourgogne-Franche-Comté.
Ce panorama illustre les écarts de budget des vacanciers selon les régions visitées, entre territoires plus gastronomiques et zones à consommation plus mesurée.
Dans quelles régions les restaurants ont été les mieux notés ?
Enfin, côté satisfaction, c’est la Nouvelle-Aquitaine qui se distingue avec la meilleure note : 4,8/5 en moyenne attribués par les clients aux restaurants de la région. Les Pays de la Loire suivent de près avec 4,7/5, tandis que la plupart des autres régions se situent entre 4,5 et 4,6. En comparaison, le Centre-Val de Loire ferme la marche avec 4,4/5.
Globalement, les Français en vacances se montrent très positifs : toutes régions confondues, ils ont attribué aux restaurants une excellente note moyenne de 4,6/5.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.
Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.
Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines. A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².
La Région Sud en pole position Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.
Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA
« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. » Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.
L.G.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Ce samedi 5 juillet, les chefs Joannes Richard, champion du monde de burger 2023, et Christophe Chiavola, du restaurant gastronomique Le Prieuré, joignent leurs talents pour un déjeuner et un dîner hors du commun au restaurant étoilé villeneuvois.
Le Prieuré Baumanière, qui possède une étoile au Guide Michelin, va casser les codes ce week-end avec un déjeuner et un dîner qui mêleront street food et cuisine gastronomique. Pour ce faire, le chef du restaurant Christophe Chiavola a appelé le chef Joannes Richard. Deux univers différents bien marqués qui vont se compléter le temps de ces deux repas.
Ensemble, ils proposeront deux expériences gastronomiques uniques mêlant haute cuisine et street food revisitée. D’un côté, il y aura la cuisine épurée et de saison du chef du Prieuré. De l’autre, l’approche innovante et créative du champion du monde de burger 2023. Tous deux se rejoignent sur un point : la mise en valeur les produits locaux et de qualité.
Le déjeuner convivial sera un moment de partage autour de créations inspirées de la street food avec des saveurs authentiques. Le dîner gastronomique, quant à lui, proposera une expérience raffinée mêlant haute gastronomie et street food, où la cuisine épurée et l’audace vous feront voyager autour du monde.
Déjeuner de 12h à 13h30 : à partir de 75€ hors boissons. Dîner de 19h30 à 21h : menu en 7 temps à 165€ hors boissons. Il est encore possible de réserver sa table en ligne ou au 04 90 15 90 15.
Le Prieuré Baumanière. 7 Place du Chapitre. Villeneuve-lès-Avignon.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Christophe Pulizzi, chef du restaurant L’Olivier à Pertuis, accompagné de son sommelier Eliott, a décidé de lancer les événements ‘Un dîner, un vigneron’, mettant à l’honneur les vins du Sud tout l’été. À table !
Chef du restaurant L’Olivier depuis 2022, c’est à seulement 25 ans que Christophe Pulizzi qu’il en a repris les rênes. Avec ses racines siciliennes, il a développé une vraie passion pour les produits de la terre et de la mer, le menant vers le chemin de la restauration.
Son parcours professionnel riche lui a permis d’obtenir le titre de Maître Restaurateur. Il incarne aujourd’hui une génération de chefs qui placent l’émotion, le respect du produit et l’identité personnelle au cœur de l’assiette. Son travail a d’ailleurs été mis en lumière lors de l’événement Terroir en fête, qui a eu lieu en juin à Châteauneuf-de-Gadagne, durant lequel il a remporté avec son équipe, le concours de cuisine.
Christophe Pulizzi (à droite) et son équipe ont remporté le concours de cuisine de Terroirs en fête. DR
Un dîner, un vigneron
Durant les mois de juillet et août, Christophe Pulizzi et son sommelier Eliott ont décidé de mettre en avant les domaines viticoles de Provence à travers une série de dîners événements. À chaque soirée, un maître de chai sera présent pour raconter ses méthodes de culture, ses choix œnologiques et l’âme de ses terres.
Ce jeudi 3 mai, c’est la Maison Meï, située à Pertuis, qui présentera ses vins lors d’un dîner élaboré avec des produits locaux et de saison destinés à mettre en valeur les différentes cuvées proposées. Quatre autres domaines seront présentés lors de quatre autres dates les prochaines semaines : Château Léoube (Bormes-les-Mimosas, Var) le vendredi 11 juillet, le Domaine de Rimauresq (Pignans, Var) le jeudi 17 juillet, la Cave de L’Olivier (Solliès-Pont, Var) le jeudi 7 août, et le Domaine Richeaume (Puyloubier, Bouches-du-Rhône) le jeudi 14 août.
110 à 115€ par personne, boissons comprises. Réservations en ligne ou au 04 90 79 08 19.
Restaurant L’Olivier. 914 Route de la bastidonne. Pertuis.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Ils ont longtemps été des repères importants sur les routes nationales de notre pays. Points d’étapes incontournables pour les chauffeurs de poids lourds, les relais routiers étaient aussi prisés par les automobilistes et en particulier sur la route des vacances. Aujourd’hui, ils disparaissent un-à-un alors que ces restaurants populaires et conviviaux, aux prix très modérés, répondent à une vraie demande. Sur la Nationale 7, ils sont nombreux à avoir tiré le rideau. Mais quelques-uns font de la résistance et se réinventent comme le relais des Fumades à Orgon (13).
Si de grands axes routiers comme la N7, reliant Paris à Menton, ont donné naissance à quelques-unes de nos meilleurs tables étoilées : Troisgros, Bocuse, Point, Pic, Loiseau… on a également vu fleurir aux bords des routes nationales des établissements plus accessibles. Destinés à ceux qui « font la route », ces relais routiers ont émergés avec le développement du transport par camion dans les années 30. A l’époque, il fallait deux jours pour relier Paris à Marseille. Les autoroutes n’existaient pas et les camions n’avaient pas le confort ou la fiabilité de ceux d’aujourd’hui. Dans ces établissements, dignes héritiers des relais de poste d’avant la mécanisation, on peut y manger, y boire, y dormir, y prendre une douche… Et un garagiste n’était jamais loin. Au-delà des services proposés, ces établissements étaient avant tout des lieux de convivialité, où les routiers savaient qu’ils seront toujours accueillis et servis. Des relations d’amitiés se créaient souvent et ces établissements devenaient pour beaucoup comme une deuxième famille.
La première édition remonte à 1934 avec cette promesse « la route facile », il était offert par la marque d’apéritif Saint-Raphaël
Imaginé par François de Saulieu le fondateur du journal « Les Routiers », le réseau des relais routiers a été créé en 1935. A l’origine il s’agissait de trouver un moyen de diffusion pour ce magazine destiné aux professionnels de la route. François de Saulieu a ainsi pensé que ces relais routiers pouvaient aussi être des « relais » pour son magazine, et pour ces établissements, un moyen d’attirer les chauffeurs. Ensuite, l’idée de créer un guide référençant tous ces établissements routiers s’est naturellement imposée. La première édition remonte à 1934 avec cette promesse « la route facile », il était offert par la marque d’apéritif Saint-Raphaël. La création de la marque « Les routiers » avec son macaron bleu et rouge est apparue peu après. Le premier à l’arborer a été Le cheval noir, à Champagne- au-Mont-d’Or, dans le département du Rhône. Ce guide des relais routiers existe toujours (www.relais-routiers.com).
L’arrêt dans les relais routiers n’est plus une nécessité, au risque de perdre en rencontres et convivialité
A son apogée, dans les années 60, le réseau des relais routiers comptaient 3 500 établissements. Aujourd’hui, on n’en dénombre 300. Les raisons de ce déclin sont multiples. Tout d’abord les autoroutes qui ont aspiré une grosse part de la trafic des camions. Et, sur les autoroutes il n’y a pas de place pour les relais routiers indépendants. Les équipements actuels des camions modernes permettent à leurs chauffeurs de vivre en quasi autarcie. L’arrêt dans les relais routiers n’est plus une nécessité, au risque de perdre en rencontres et convivialité. Ainsi, ces établissements ont vu leurs fréquentations baisser. Beaucoup ont tenté de survivre ou de trouver des repreneurs. Certains comme le relais des Fumades à Orgon en bordure de N7 cherchent à se réinventer.
La baisse de la fréquentation par les chauffeurs routiers a incité Helena Amourgis à s’ouvrir vers d’autres clientèles plus sédentaires
Helena Amourgis, est la patronne du relais des Fumades, à Orgon, depuis 21 ans. Son établissement, lui existe depuis plus de 50 ans. Il compte une douzaine d’employés et est ouvert 7 jours sur 7, de 6h00 à 23h00 (en semaine). Le samedi il ouvre à 7 h et le dimanche à 9h00. C’est un bar hôtel restaurant. La baisse de la fréquentation par les chauffeurs routiers a incité Héléna Amourgis à s’ouvrir vers d’autres clientèles plus sédentaires : les salariés des entreprises locales, les résidents du camping d’à côté ou encore les ouvriers du BTP travaillant à proximité… Le dimanche midi, Helena propose un menu amélioré. Les familles et les groupes d’amis en recherche d’un bonne table à des prix accessibles s’y précipitent. « C’est copieux et c’est à petit prix » aime à dire Helena. En semaine le menu routier est proposé à 17,90 € avec un buffet d’hors-d’œuvre, un plat du jour (couscous aux trois viandes le 26 juin dernier), une crème brulée et une boisson au choix. Le restaurant a su élargir sa carte en proposant des pizzas et des grillades au feu de bois.
« Je pense que nous sommes en voie de disparation »
Helena Amourgis
Malgré cela Helena n’est pas totalement optimiste : « je pense que nous sommes en voie de disparation » dit-elle. Dans 3 ou 4 ans, Helena compte prendre une retraite bien méritée. La question de sa succession se pose déjà. Mais il y a peu de candidat. « Il faut forcément un couple pour reprendre une affaire comme celle-là » précise-t-elle. « Mais je suis heureuse de faire ce métier, même si c’est beaucoup de travail » ajoute-t-elle. Surtout l’esprit des relais routiers d’antan demeure encore. La preuve ? Helena a été invité il y a quelque temps au mariage de l’un de ces clients chauffeur routier.
L’avenir des relais routiers est peut-être alors dans les villes, loin des nationales d’antan
La recette à succès de ces restaurants populaires : des maxi assiettes faites à partir de produits simples et de qualité pour un prix mini, a peut-être trouvé un nouveau débouché. Il donne à Laurent de Saulieu, le petit-fils du créateur du réseau et du magazine, de bonnes raisons de voir s’inverser la tendance. Le 29 mars dernier, un restaurant arborant le fameux macaron bleu et rouge a ouvert ses portes dans le centre-ville de Troyes. Même scénario dans le très chic 16ème arrondissement de Paris, où un nouveau relais routier (les Marches) vient d’ouvrir ses portes. Le menu complet est à 25 €. Ici point de routiers mais beaucoup de touristes et de bobos en mal d’exotisme (comme chez Léon rue de l’Isly près de la gare Saint-Lazare ), et des habitants du quartier qui renouent ainsi avec la tradition des restaurants populaires. Ce mouvement n’est pas sans rappeler celui du grand retour des bouillons…
L’avenir des relais routiers s’inscrit peut-être dans les villes, loin des nationales d’antan.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Le Jardin du Quai, c’est son restaurant, là où le chef Daniel Hébet s’est posé il y a juste 20 ans. En face de la gare de L’Isle-sur-La Sorgue, « le Jardin, c’était une priorité absolue pour moi. Je voulais un écrin en pleine ville, un espace de fleurs, de plantes, d’arbres, de verdure, de calme où le client se sent bien, au milieu des oiseaux », explique ce baroudeur qui après l’Amérique du Sud, le Chili, le Brésil puis le Maroc, a débarqué en Vaucluse. La Mirande à Avignon d’abord, où il décroche sa 1re étoile Michelin, puis au coeur du Luberon, au Domaine des Andéols à Saint-Saturnin-les-Apt. Et finalement il s’est fixé à l’Isle-sur-La Sorgue.
Signe particulier : ici ni carte, ni menu. « Tous les matins, je fais mon marché, avec des produits frais. J’improvise en fonction des saisons, avec les asperges, les truffes, les potimarrons, les artichauts, les fraises ou les fèves. J’ai choisi mes fournisseurs pour le poisson comme pour la viande, pour l’huile d’olive, mais aussi les vignerons pour élaborer une carte qui fait la part belle aux vins d’Isabel Ferrando, à ceux du Domaine Beaurenard ou de Château La Nerthe à Châteauneuf-du-Pape comme au rosé du Clos Sainte Magdeleine de Cassis. Je propose à ceux qui viennent s’asseoir à ma table ce que moi j’aimerais manger, c’est simple : des produits sains, savoureux, de qualité qui fondent dans la bouche et réjouissent le palais. » Et de fait, ses plats sont créatifs, raffinés, savoureux et généreux.
Lui qui a souvent reçu Charles Aznavour quand il habitait dans les Alpilles à Mouriès et qui continue à accueillir sur sa terrasse ombragée Chico et son voisin Patrick Bruel, affiche environ 200 000 repas par an avec sa femme, Stéphanie qui, depuis 15 ans, gère L’Atelier du Jardin, le côté bistronomique de l’établissement. Ici, avec le fidèle chef Jérémi, pas de chichis. Œufs mayo, pieds et paquets, aïoli de cabillaud, tartare de boeuf taillé au couteau, caviar d’aubergine, burrata crémeuse, tomates confites et basilic, baba au rhum, crème brûlée au caramel. Le tout arrosé de vins au verre, au pichet et pas seulement à la bouteille. Qu’il s’agisse d’AOP du Ventoux ou du Luberon.
À 55 ans, Daniel Hébet est un homme heureux. Lui qui avait cuisiné avec ses aînés Christian Etienne et Robert Brunel pour Jacques Chirac et Marie-Josée Roig en 2000 quand Avignon avait été ‘Capitale Européenne de la Culture’, qui avait reçu le président Sarkozy et son frère François quand il était pédiatre à Althen-des-Paluds, qui a concocté un dîner privé pour François Hollande et ses fils. Lui qui le 10 septembre 2021, quand la veuve du poète René Char, Marie-Claude avait été élevée au grade de Grand Officier de l’Ordre National du Mérite par le président Macron, avait été chargé de la réception, en présence de deux préfets qui s’étaient succédés en Vaucluse, François Burdeyron et Bertrand Gaume.
Au Jardin du Quai comme à l’Atelier du Jardin, vous serez toujours les bienvenus à la table de Stéphanie et Daniel Hébet.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Le grand jour est enfin arrivé pour Stephann et Christelle Vatinel, franchisés Italian Queen à Avignon. Ce lundi 26 mai, le restaurant, qui est en lieu et place de l’ancienne brasserie Le Cintra sur le Cours Jean Jaurès, a enfin ouvert ses portes après plusieurs mois de travaux.
Les Avignonnais étaient au courant depuis le début de l’année. Sur la devanture de l’ancienne brasserie Le Cintra, fermée définitivement depuis 2023, était inscrit « Italian Queen, ouverture prochaine. » Aucune date précise n’avait été annoncé jusqu’à il y a quelques jours. Depuis ce lundi 26 mai, les locaux et visiteurs peuvent y déguster pizzas, pastas, bruschettas, tiramisus, panna cottas et bien d’autres spécialités italiennes.
« C’est une grande fierté de reprendre une institution comme cette ancienne brasserie et d’y installer le concept d’Italian Queen », affirme Christelle Vatinel. Le concept a été créé par Jonathan Jablonski en 2022 qui a ouvert un premier restaurant au sein du centre commercial Val d’Europe à Serris en région parisienne, et qui, au vu de son succès, a décidé de franchiser le concept. Le restaurant avignonnais devient donc le second de la franchise. Trois autres établissements Italian Queen devraient ouvrir d’ici la fin de l’année à Bruxelles en Belgique, chez nos voisins bucco-rhodaniens à Marseille, et à Meylan en Isère.
« Le restaurant est magnifique, il a une très belle superficie avec une capacité d’accueil de 132 places assises, ajoute Christelle. Les produits sont de très belles qualité, c’est ce qui nous a convaincu de lancer notre franchise quand on a découvert le concept. » Au menu, les clients trouvent des spécialités italiennes du matin au soir, du cappuccino au tiramisu, en passant par la pizza napolitaine, les pâtes, la focaccia, ou encore le spritz et le limoncello.
Christelle est originaire de Nice et son mari Stephann de Roanne, ensemble ils vivent à Toulouse mais prévoient de poser définitivement leurs valises en Vaucluse très prochainement. Tous deux, qui avaient déjà de l’expérience en restauration, ont décidé d’ouvrir leur franchise au cœur de la Cité des papes par amour pour la région et plus particulièrement pour le département.
L’équipe d’Italian Queen Avignon, qui compte une vingtaine de personnes, est plus que motivée. « On a très hâte d’accueillir les Avignonnais, les Vauclusiens, et les touristes, on espère vraiment que le concept d’Italian Queen va leur plaire », conclut Christelle Vatinel.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Réintroduite en Provence en 2018, la culture de la pistache suscite aujourd’hui beaucoup d’intérêt. Adaptée aux conditions climatiques et aux sols arides de la région, la culture de ce fruit à coque apparaît comme une des réponses pertinentes à la reconversion des terres viticoles et aux évolutions climatiques actuelles. Encore jeune, sa filière s’organise et mise sur une production qualitative à l’inverse des États-Unis ou de l’Espagne qui la cultivent de manière intensive.
Ce petit fruit à coque de la famille des Anacardiaceaes semble cocher toutes les cases. D’abord, Le marché de la pistache est important et en croissance partout dans le monde. En France, on en consomme chaque année 10 000 tonnes, elles proviennent à plus de 90 % des États-Unis (premier producteur mondial). Ensuite, c’est un fruit qui a des utilisations extrêmement variées. De l’apéro au dessert, en passant par les plats salés. Sans la pistache la mortadelle ne serait rien ! Cette « polyvalence culinaire » est assez rare pour ne pas être soulignée. Ce fruit bénéficie également de qualités nutritionnelles assez exceptionnelles. il est riche en nutriments, en antioxydants et faible en calories et en indice glycémique. Sans parler de ses saveurs un peu sucrées et beurrées qui peuvent vous rendre rapidement accro…
Certains spécimens, vieux de plusieurs centaines d’années, produisent toujours
De surcroit, les pistachiers ne redoutent pas les fortes températures ou le manque d’eau, ils se plaisent sur de terres maigres et n’ont pas besoin de beaucoup d’entretien. Leur floraison assez tardives les met à l’abri des risques des dernières gelées printanières. S’il faut attendre 6 à 8 ans pour effectuer les premières récoltes après plantation le pistachier est un arbre qui vit très vieux. Certains spécimens, âgés de plusieurs centaines d’années, produisent toujours. Les similitudes avec l’olivier sont importantes. D’ailleurs les zones de productions sont identiques.
La culture de la pistache est d’abord une activité de diversification agricole
Délaissée au début du 20ème siècle au profit de la vigne, la culture de la pistache a été relancée en Provence en 2018 par quelques passionnés dont l’entrepreneur Olivier Baussan (Territoire de Provence). Sa réintroduction a fait l’objet du soutien technique de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse. Pour Nicolas Vaysse, conseiller agricole auprès de cette chambre consulaire, la culture de la pistache est d’abord une activité de diversification agricole. En tout cas pour l’instant. Sur les 500 hectares aujourd’hui plantés en Provence, en Occitanie et en Corse, beaucoup l’ont été par des viticulteurs qui ont arrachés des vignes. Cette reconversion dans la pistache, qui concerne aujourd’hui 150 agriculteurs, pourrait-être une alternative à la culture de l’olive ou de l’amande.
Actuellement, un kilo de pistache se vend en moyenne 20 € avec coque, 30 € sans coque, et 40 € émondé (pistache verte sans peau) (Source France Pistache). C’est cette dernière qui est utilisée en cuisine et en particulier dans la recette de la fameuse mortadelle.
Un hectare de pistachiers c’est en moyenne 300 arbres et un rendement moyen de 1 000 kg l’hectare.
« Nous devons jouer collectif, c’est essentiel pour nous développer »
Olivier Baussan, président de l’association Pistache en Provence
Pour cette jeune filière, qui donnera sa première vraie récolte en septembre de cette année, la priorité est de s’organiser. « Nous devons jouer collectif, c’est essentiel pour nous développer » précise Olivier Baussan, Président de l’association Pistache en Provence. Même analyse du côté de la chambre d’agriculture. Nicolas Vaysse, conseiller technique, ajoute qu’il est important que la filière soit organisée pour que le produit puisse être correctement valorisé. L’organisation de cette filière est en marche, la coopérative Coopfruit installée à Apt se diversifie dans le traitement des fruits à coque : production, transformation, stockage, conditionnement… Les débouchés sont nombreux et « la pistache est aujourd’hui un produit à la mode » précise Jean-Louis Joseph, un des fondateurs de l’association Pistache en Provence*. Il se dit déjà que de prestigieux pâtissiers seraient déjà intéressés par la pistache provençale….
Pour des confiseurs comme le Roy René (groupe Territoire de Provence), utiliser de la pistache provençale pour la confection de ses calissons est un moyen de s’assurer de la qualité et le provenance de cet ingrédient essentiel. C’est peut-être aussi le moyen pour cette gourmandise aixoise d’obtenir l’appellation IGP tant attendue ?
A l’instar du réseau des boutiques Oliviers&Co, qui vend des produits tirés de l’olive, le groupe Territoire de Provence a ouvert à Valensole en juillet 2024, un point de vente dédié à la Pistache. Baptisé simplement « la maison de la pistache » cette boutique propose de nombreux produits autour de ce fruit aujourd’hui très en vogue. Une deuxième boutique sera ouverte en mai prochain à Aix-en-Provence et à Oslo, en Norvège. A l’automne 2025, ce sera le tour de Paris et de Lyon. En 2026, le réseau des Maisons de la pistache devrait encore s’enrichir de 3 nouvelles boutiques en France.
Abandonnée au profit de celle de la vigne, la culture de la pistache réapparaît aujourd’hui avec l’arrachage d’une partie du vignoble. Un retournement de l’histoire qui pourrait bien donner raison à ces initiateurs.
*L’association Pistache en Provence a été créée par Georgia Lambertin, Olivier Baussan, André Pinatel (également président du syndicat France Pistache), Jean-Louis Joseph, et Alexis Bertucat.
PACA parmi les régions les plus appréciées par les vacanciers au restaurant
Le secteur des bars, hôtels et restaurants connaît aujourd’hui une crise sans précédent. Chaque jour, dans notre pays, 23 établissements mettent la clé sous la porte (source syndicale). Même si certaines régions ou établissements limitent la casse c’est toute une industrie qui est concernée. En région PACA, le CA de la restauration traditionnelle était en recul de 5,4 % au troisième trimestre de 2024, selon le baromètre de l’ordre des experts comptables. Dans le Vaucluse, une centaine d’établissements font actuellement l’objet d’une procédure collective (redressement judiciaire ou liquidation).
« Heureusement que nous avons le tourisme » c’est avec ses mots que Patrice Mounier le Président de l’UMIH 84 (Union des Métiers et des industries Hôtelières) résume la situation dans le Vaucluse. « Mais c’est certain, il y a aujourd’hui moins de monde dans nos restaurants » ajoute-t-il. Les causes sont multiples. Tout d’abord avec le maintien du télétravail dans les entreprises, il y a moins de clients dans les restaurants. Ensuite, avec la baisse du pouvoir d’achat les français sont plus regardant avant de pousser la porte d’un restaurant. Ils choisissent plus volontiers des alternatives comme les coffee-shop, les boulangeries ou les fast-food. Pour ces derniers il n’est pas sûr que l’argument économique soit totalement juste…
De nombreux établissements n’ont pas bien géré leurs prêts garantis par l’État et se trouvent en grande difficulté au moment de les rembourser
De leur côté, les restaurateurs ont dû faire face à des augmentations importantes de leurs charges, qu’il s’agisse du coût des matières premières ou de l’énergie. 20 % en 2 ans, selon Food Service Vision, une société spécialisée dans l’intelligence économique de la filière restauration. S’ajoute à cela les évolutions des grilles de salaires mise en place pour renforcer l’attractivité des métiers de la restauration. Ces augmentations des charges n’ont pas pu être totalement répercutées sur les additions des clients. Les entreprises ont dû rogner sur leurs marges. Par ailleurs, si « les aides Covid » ont pu sauver nombre d’établissements, le retour à une économie moins artificielle s’est révélée difficile pour beaucoup. De la même manière de nombreux établissements n’ont pas bien géré leurs PGE (prêts garantis par l’État) et se trouvent en grande difficulté au moment de les rembourser, constatent plusieurs observateurs. La prolongation, en janvier dernier, de l’utilisation des tickets restaurants dans les commerces alimentaires et chez les traiteurs a été « la goutte qui a fait déborder le vase » pour reprendre les mots du président national de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie. En effet, cette prolongation n’a fait que renforcer l’utilisation de ce mode paiement hors des restaurants traditionnels.
« Aujourd’hui, on ne peut pas être optimiste » Patrice Mounier
Moins de clients et plus de charges tel pourrait être résumé la situation. Patrice Mounier l’affirme : « Aujourd’hui, on ne peut pas être optimiste » ! « Je ne vois pas comment remonter la pente » ajoute-t-il. Pour lui la première mesure consisterait sans plus attendre à alléger les charges liées au coût du travail. Mais ce n’est pas la seule. Il se veut également un fervent partisan d’une meilleure formation des professionnels et en particulier des nouveaux qui s’installent. « Et ils sont toujours aussi nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure » précise-t-il. Mais pour ouvrir un restaurant il faut savoir aussi être un bon gestionnaire ce qui n’est pas toujours le cas. « Savoir cuisiner n’est pas suffisant » ajoute-t-il. C’est la raison pour laquelle il souhaite voir se mettre en place des formations spécifiques qui pourraient être sanctionnées par un « permis d’entreprendre ».
Comme si ce n’était pas assez, à ces difficultés conjoncturelles s’ajoute celle de la crise des vocations. Nombre d’établissements ne trouvent plus les collaborateurs dont ils ont besoin et cela malgré les revalorisations de salaires et la suppression des coupures de milieu de journée pratiquées maintenant par nombre de restaurants. Ainsi, certains établissements se voient dans l’obligation de réduire leurs amplitudes d’ouverture faute de personnel, réduisant d’autant leur CA.
Savoir vivre avec son temps et savoir prendre en compte l’évolution des attentes et des goûts des consommateurs est essentiel
Certains observateurs avancent également l’argument que beaucoup d’établissements n’ont pas su innover ou être d’avantage créatifs. Savoir vivre avec son temps et savoir prendre en compte l’évolution des attentes et des goûts des consommateurs est aujourd’hui essentiel. Entre les restaurants haut de gamme, qui semblent moins impactés par la crise, et les sandwicheries qui développent leurs business, il est nécessaire qu’il subsiste une « voie moyenne » où le bien manger rime avec juste prix. Dans nos villes et nos villages, ces « petits restaurants » sont partie intégrante de notre patrimoine. Ils sont les gardiens de nos savoir-faire et de nos spécialités, qui ont fait de notre pays celui de la gastronomie. Au même titre que nos bistrots, ils sont essentiels à la vie. Tout simplement.