19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Le département de Vaucluse apparaît en 4e position du top 10 des départements affichant les plus haut revenus pour les hôtes du patrimoine Airbnb. Créée ce mois-ci par la plateforme de location d’hébergement touristique chez les particuliers, la catégorie ‘patrimoine’ correspond aux logements d’intérêts historiques datant du XIXe siècle au moins. Une offre Airbnb qui regroupe actuellement plus de 4 000 hébergements en France.
« Ces dernières années, les habitudes de voyage ont évolué : de plus en plus de visiteurs se rendent dans des destinations moins peuplées et souhaitent découvrir le monde rural et le patrimoine local, explique la plate-forme créée en 2007 à San Francisco. S’inscrivant dans cette tendance et souhaitant rééquilibrer les voyages en faveur des destinations moins touristiques, Airbnb s’est associé à l’Association des maires ruraux de France afin de promouvoir l’incroyable diversité des sites historiques en France. »

Opportunité économique et revenu vital
Cette catégorie ‘patrimoine’ suscite un grand intérêt auprès des voyageurs avec des taux de réservation en 2021 en hausse de +65% par rapport à 2019 (avant le Covid). Elle semble constituer aussi une véritable opportunité économique : les hôtes de logements du patrimoine en France ont gagné plus de 5 300€ en 2021, contre 3 800€ pour les autres hôtes de l’Hexagone.
Le classement des départements par revenus généralement constatés en 2021 est dominé par la Gironde, la Dordogne et le Calvados. Echouant au pied du podium, le Vaucluse est ensuite suivi par la Seine-Maritime, l’Indre-et-Loire, le Gard, la Charente-Maritime, la Saône-et-Loire ainsi que les Alpes-Maritimes.
« Il s’agit d’un revenu vital pour les hôtes et leurs familles, qui les aide à couvrir les frais d’entretien élevés et à préserver leurs demeures familiales pour les générations à venir », explique Airbnb.

Le Vaucluse et le Gard à la fête
Le Vaucluse est également présent dans le top 10 du nombre de logements puisqu’il figure en 6e position derrière la Dordogne, la Gironde, l’Indre-et-Loire, le Calvados et l’Aude. Il devance ensuite le Lot-et-Garonne, l’Hérault, le Maine-et-Loire et le Gard qui clôture ce classement.
Enfin, concernant les 10 logements ‘patrimoine’ les plus plébiscités, le Moulin des Roberts à Gordes se classe en 8e position. Devant on trouve également un chalet en pierre dans un château de à Saint-Victor-la-Coste, dans le Gard à côté de Lirac, en 6e position ainsi qu’une bastide à Aix-en-Provence (4e position).

Soutien au patrimoine rural
Avec un don de 5,6M€, Airbnb est devenu le principal mécène du programme ‘Patrimoine et Tourisme local’ de la Fondation du patrimoine. Dans le cadre de ce programme, la Fondation soutiendra jusqu’à 200 projets de restauration d’édifices publics et privés dans toute la France rurale.
« L’engagement d’Airbnb en faveur du patrimoine rural en France, combiné aux retombées économiques des voyages sur la plate-forme, contribue
à un renouveau sans précédent du monde rural, se félicite Airbnb. Les premiers bénéficiaires de cette dynamique sont les habitants de ces territoires, qui avaient jusqu’alors été privés des retombées du tourisme. »


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Elon Musk est devenu l’homme le plus riche du monde, comme le révèle le classement annuel des milliardaires publié par Forbes. Le magazine économique note qu’il est le premier à dépasser la barre des 200 milliards de dollars. Avec une fortune nette d’environ 219 milliards de dollars à ce jour (en grande partie composée d’actions), il détrône le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, qui se situe désormais à 171 milliards de dollars. Le patron du géant du luxe LVMH, Bernard Arnault, occupe la troisième place avec 158 milliards de dollars. Hors de portée pour le commun des mortels, ces sommes apparaissent d’autant plus démesurées lorsqu’on les mesure en nombre moyen d’années de salaires.

Pour amasser la fortune actuelle d’Elon Musk, par exemple, un Américain devrait travailler plus de 3 millions d’années au salaire annuel moyen (69 392 dollars bruts en 2020 selon l’OCDE). Comme le montre notre graphique, l’écart de richesse est assez similaire en France, où il faudrait accumuler 3,5 millions de salaires annuels moyen (autour de 40 000 euros) pour atteindre l’équivalent de la fortune de Bernard Arnaud. Ces chiffres peuvent doubler si l’on se base sur le revenu net médian, dont les données n’étaient pas disponibles pour chaque pays au moment de la publication de l’article. Selon l’Insee, le salaire net médian est d’environ 22 000 euros par an en France, ce qui porterait alors à près de 7 millions d’années le temps nécessaire pour égaler la fortune de l’homme le plus riche du pays.

Si les chiffres sont déjà astronomiques dans les pays occidentaux à hauts revenus, la disparité est encore plus grande dans les pays à revenus intermédiaires, comme la Chine ou l’Inde. La fortune du milliardaire indien Mukesh Ambani était estimée à environ 91 milliards de dollars au moment de la publication de la liste de Forbes. Avec un salaire annuel moyen d’environ 5 000 dollars, plus de 17 millions d’années seraient nécessaires aux habitants de l’Inde pour atteindre cette somme.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

De la Lituanie au Luxembourg, en passant par la France, les pensions de retraite s’échelonnent de 250 à plus de 2 000 euros dans l’Union européenne. Mais au delà de ces données brutes et en tenant compte des écarts du coût de la vie, la pauvreté touche en moyenne 15 % des retraités européens selon Eurostat. Ce taux correspond plus précisément à la proportion de retraités dont les revenus sont en-dessous du seuil de risque de pauvreté, c’est-à-dire inférieurs à 60 % du revenu disponible national médian, après prise en compte des transferts sociaux.

Comme le met en avant notre carte, les retraités de certains pays d’Europe sont beaucoup plus menacés que d’autres par la précarité économique. La situation est particulièrement préoccupante dans les pays baltes, où la part de retraités « à risque de pauvreté » atteint voire dépasse 40 %. En Allemagne, environ 20 % des retraités sont menacés par la précarité, soit un chiffre supérieur de 5 points à la moyenne de l’UE. Pour compléter leurs revenus, il est estimé que 11 % des retraités allemands (65-74 ans) sont obligés d’exercer un emploi, bien souvent des petits boulots.

Avec environ 9 % de ses retraités qui touchent moins de 60 % du revenu médian disponible, la France affiche le taux de pauvreté des retraités le plus bas d’Europe derrière le Luxembourg (7 %). Même si de fortes disparités existent à l’échelle nationale (en fonction du sexe, des régions,…), cette statistique illustre la relative efficacité du système de retraite français à protéger les personnes âgées contre la pauvreté.

De Tristan Gaudiaut Statista


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Selon une étude menée par Sunday, solution de paiement par QR code lancée en avril dernier, sur 5 000 additions payées au restaurant lors du réveillon du 31 décembre, c’est en Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on a constaté les plus fortes dépenses par personne. Ainsi en Paca, chaque convive s’est acquitté d’une addition de 82€. Arrive ensuite Auvergne Rhône Alpes avec 74€ par personne alors que la moyenne nationale s’établit à 51€ et à 50€ chez nos voisins d’Occitanie.
Par ailleurs, les Français ont été 2,6 à se retrouver à la table d’un restaurant contre 3, en moyenne, en Paca. C’est dans les Haut-de-France que l’on observe les plus grandes tablées avec 4,5 personnes.
Côté pourboire, lors de cette soirée de passage en 2022 ces derniers ont doublé par rapport à la moyenne du mois de décembre. La région la plus généreuse en pourboire fut Paris avec 6€ laissés en moyenne contre 4€ pour la région Sud.

Une addition de… 7 909€
Lors de cette soirée, c’est à Paris que l’on trouve le record pour une addition avec un montant de… 7 909€. Pour Paca, c’est dans les Alpes-Maritimes que se trouve la ‘douloureuse’ plus importante avec 1 839€. Largement devant Auvergne Rhône Alpes (1 056€ à Lyon) et surtout Occitanie (498€ en Haute-Garonne).
« Après une année difficile pour les Français, nous pouvons constater grâce aux données collectées par notre solution de paiement qu’ils ont eu à cœur de laisser de côté leurs soucis et se retrouver, explique Victor Lugger, co-fondateur de Sunday.
Créé en avril 2021 par les fondateurs du groupe de restauration Big Mamma, cette solution de paiement comptant désormais plus de 1,1 millions d’utilisateurs à travers le monde permet de régler son addition en moins de 10 secondes.

Hausse du panier moyen et des pourboires
« Sunday a pu aider les restaurateurs à améliorer les protocoles sanitaires et à respecter au mieux les gestes barrières grâce notamment au paiement sans contact, poursuit Victor Lugger. Et pour les convives, finis les calculs d’apothicaire, nous les aidons à calculer de la manière la plus précise la somme à payer par chacun, chose essentielle lors d’une sortie entre amis comme c’est le cas pour les diners de réveillon. Ils ont pu se concentrer sur ce qui étaient le plus important pour eux, partager de bons moments entre amis. »
Sunday, qui a ouvert des bureaux à Paris, Londres, Madrid et Atlanta après une levée de fonds de 20M€ en avril dernier puis une seconde de 85M€ en septembre, compte plus de 1 500 partenariats avec des restaurants. Des établissements où la rotation est maintenant plus rapide de 10% avec une hausse de 12% du panier moyen ainsi qu’une augmentation de 40% des pourboires pour le personnel.


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

« Prospérité commune », c’est l’un des mots d’ordre de la rentrée politique en Chine. Dans une réunion consacrée à l’économie en août, le président chinois Xi Jinping a appelé à une meilleure redistribution des richesses qui puisse « profiter à tous », promettant notamment un « ajustement » des revenus excessifs et une hausse des revenus les plus modestes. Comme le montre notre graphique, l’essor économique fulgurant de la Chine a fortement creusé les inégalités dans le pays ces dernières décennies.

D’après les données du Credit Suisse, les 1 % des Chinois les plus fortunés détenaient plus de 30 % de la richesse nationale en 2020, contre près de 21 % il y a vingt ans. De manière générale, on constate que les inégalités de revenus sont particulièrement marquées au sein des grandes puissances émergentes, mais la Chine est celle où elles ont le plus augmenté depuis le début du siècle. Parmi les BRICS, c’est toutefois en Russie et au Brésil que les inégalités sont les plus fortes : la tranche des 1 % les plus aisés y détenant la moitié (voire plus) des richesses en 2020.

Dans les économies à haut revenu, les États-Unis figurent parmi les pays les plus inégalitaires, avec plus de 35 % de la richesse nationale captée par les 1 % les plus fortunés. En comparaison, cette part s’élève à 29 % en Allemagne, 22 % en France et environ 18 % au Japon. On remarque aussi que la France et le Japon font partie des pays où le niveau d’inégalités de revenus a baissé par rapport à 2000. Néanmoins, cette tendance concernait essentiellement la décennie 2000-2010 et un retour à la hausse a été observé dans ces deux pays après 2010.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Une étude de l’Insee Paca confirme un fort taux de pauvreté dans la population de Vaucluse. Le département est même l’un des plus touchés de l’Hexagone. Quant à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle fait à peine davantage puisque seul le département des Hautes-Alpes fait mieux que la moyenne nationale.

Régulièrement qualifié de 7e ou de 6e département le plus pauvre de France, le Vaucluse figure en fait en 5e position métropolitaine de ce triste classement. Avec un taux de pauvreté de 20% de sa population, il apparaît ainsi derrière la Seine-Saint-Denis (28,4%), les Pyrénées-Orientales (21%), l’Aude (20,7%) et la Haute-Corse 20,6%. Il glisse éventuellement de 2 places supplémentaires dans ce ‘top de la misère’ si l’on prend en compte La Réunion (38,9%) et la Martinique (29,8%).
Si le Vaucluse est à la traîne de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région ne brille pas par ses résultats (voir tableau ci-dessous). Seul le département des Hautes-Alpes affiche un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale. Les Bouches-du-Rhône et surtout le Gard voisin ne sont malheureusement pas très loin des chiffres vauclusiens.

Taux de pauvreté en Paca et départements limitrophes du Vaucluse

Département Taux de pauvreté
Hautes-Alpes 13,9%
Ardèche 14,4%
Drôme 14,8%
Alpes-Maritimes 15,8%
Var 15,6%
Alpes-de-Haute-Provence 16,8%
Bouches-du-Rhône 18,7%
Gard 19,8%
Vaucluse 20%
Moyenne Paca 17,3%
Moyenne France métropolitaine 14,6%
Source Insee : étude mai 2021 (données 2018)

Dans le Vaucluse il existe aussi de forte disparité entre les territoires. Ainsi, c’est au sein de la Communauté de communes Aygues-Ouvèze en Provence (CCAOP) que l’Insee observe les plus faible taux de pauvreté du département. La CC Territoriale Sud-Luberon et Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse affichent également de meilleurs résultats que la moyenne nationale (voir tableau ci-dessous).
A l’inverse le Pays Réuni d’Orange, le Pays d’Apt-Luberon, Rhône Lez Provence, la Cove et le Grand Avignon sont à la traîne. Cependant, ces intercommunalités font mieux que leurs voisins de Beaucaire Terre d’Argence, Arles-Crau-Camargue-Montagnette, Alès Agglomération et Nîmes Métropole. Des chiffres qui confirment que les personnes en situation de pauvreté sont plus présentes dans les pôles qu’en périphérie.
« Quelle que soit la taille de l’aire d’attraction, le taux de pauvreté est bien plus élevé dans le pôle que dans la couronne : il y est près du double, sauf dans les aires de moins de 50 000 habitants où l’écart est moins prononcé, explique David Pirou dans la synthèse de son étude Insee. La pauvreté est particulièrement élevée dans les communes‑centres où un habitant sur cinq est en situation de pauvreté. Elle est moins fréquente en dehors des aires d’attraction (taux de pauvreté de 14,7 %) que dans les pôles (18,9 %), mais reste toutefois nettement plus marquée que dans les couronnes (10,6 %). »

Taux de pauvreté par établissement public de coopération intercommunale (EPCI)

Établissement public de coopération intercommunale Taux de pauvreté
CC Aygues-Ouvèze en Provence (CCAOP) 11,6%
CC Territoriale Sud-Luberon 13%
CC Vallée des Baux-Alpilles 13,7%
CC du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse 14,1%
CC du Pont du Gard 15%
CA Terre de Provence 15%
CA du Gard Rhodanien 16,5%
CC des Sorgues du Comtat 17%
CC Pays d’Uzès 17%
CC Vaison Ventoux 17,8%
CA Luberon Monts de Vaucluse 19,1%
CC Ventoux Sud 19,3%
Métropole d’Aix-Marseille-Provence 18,6%
CC Enclave des Papes-Pays de Grignan 18,9%
CC du Pays Réuni d’Orange (CCPRO) 19,9%
CC Pays d’Apt-Luberon 20%
CC Rhône Lez Provence 20,2%
CA Ventoux-Comtat-Venaissin (Cove) 20,8%
CA du Grand Avignon 22,2%
CC Beaucaire Terre d’Argence 22,3%
CA d’Arles-Crau-Camargue-Montagnette 22,7%
CA Alès Agglomération 22,8%
CA de Nîmes Métropole 22,8%
CA : Communauté d’agglomérations ; CC Communauté de communes.

Fortes disparités de revenus
Autre mauvaise nouvelle, avec 19 880€ le Vaucluse affiche également le niveau de vie annuel médian le plus bas de la région. Le département est devancé par les Alpes-de-Haute-Provence (20 580€), les Hautes-Alpes (20 880€), les Bouches-du-Rhône (21 360€), le Var (21 590€) et les Alpes-Maritimes (22 140€) alors que la moyenne de Provence-Alpes-Côte d’Azur s’élève à 21 350€ et celle de la France à 21 650€.
« Les niveaux de vie varient également selon la localisation au sein des aires d’attraction des villes (pôle ou couronne), ainsi que selon le nombre d’habitants de l’aire, poursuit le statisticien de l’Insee. Le niveau de vie médian est ainsi plus faible dans les pôles (21 000€ par an), notamment au sein des communes-centres (20 220€), que dans les couronnes (22 430€). Pour chacune de ces catégories de communes, le niveau de vie augmente avec la taille des aires. Il est ainsi le plus élevé (22 660e) dans les aires de 700 000 habitants ou plus hors Paris, en particulier dans leurs couronnes (23 730€). Dans l’aire d’attraction de Paris, le niveau de vie médian est de 23 740€. Il est plus faible qu’au niveau national dans les communes situées hors attraction des villes (20 410€). »
Autre constat, c’est en Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on constate les plus fortes disparités de revenus entre les personnes les plus modestes et celles, plus aisées.

L.G.

*Le niveau de vie médian partage la population en deux : la moitié des personnes disposent d’un niveau de vie inférieur et l’autre moitié d’un niveau de vie supérieur


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Le rapport d’ADP ‘People at Work 2021 : l’étude  Workforce View’ réalisée auprès de plus de 32 000 salariés dans 17 pays, dont 1 920 en France, révèle que près d’un salarié français sur trois déclare regarder sa fiche de paie plus attentivement depuis qu’est survenue la crise du Covid-19.

Des salariés plus attentifs que d’autres
Les jeunes de moins de 24 ans font désormais plus attention à leur fiche de paie : 34% déclarent ainsi regarder de plus près leur bulletin en fin de mois. C’est 9 points de plus que leurs aînés de plus de 45 ans (25%). Les salariés du secteur des Loisirs et de l’Hôtellerie eux aussi sont plus attentifs à leur fiche de paie : 4 sur 10 affirment la regarder de plus près depuis la crise. Ces chiffres peuvent s’expliquer par la situation compliquée des salariés de ce secteur fortement impactés par la crise sanitaire et dont beaucoup ont été mis en activité partielle. Il en est de même des salariés du domaine de l’immobilier (42%) et du BTP (37%) qui examinent leur rémunération plus attentivement depuis le début de la pandémie.
C’est le cas également pour les freelances qui font plus attention à leur net à payer par rapport aux salariés qui ont un contrat en CDI (35% vs 27%).

Des bulletins qui contiennent des erreurs
Si les salariés regardent plus attentivement leur net à payer, c’est aussi pour éviter les erreurs que peuvent contenir les bulletins de paie. Pour un tiers des salariés, ces erreurs sont en leur défaveur, puisque 33% déclarent être toujours, souvent ou parfois sous-payés. Un tiers affirme également être payés en retard (30%). Plus de la moitié (52%) des entreprises admet que les réclamations des salariés font partie des manières d’identifier les erreurs de paie.

Prise en main d’outils de gestion des finances
Les salariés ont aussi commencé à utiliser des applications pour faciliter la gestion de leurs finances. Là encore, les jeunes de 18 à 24 ans se détachent de leurs aînés. Près d’un tiers d’entre eux utilisent désormais des outils pour gérer leur budget contre seulement un sur cinq des salariés de plus de 45 ans. La crise a mis en lumière ces Français qui souffrent de difficultés financières. En effet, si ces salariés font de plus en plus attention à leurs finances c’est aussi parce que certains peinent à gérer leur trésorerie entre le jour de la paie et l’échéance de leurs factures. Près d’un jeune sur cinq évoque ainsi cette problématique. Une difficulté partagée également par trois salariés sur dix issus du secteur des Médias et 22% des freelances, intérimaires ou CDD.

«Le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur.»

« La crise sanitaire a replacé la question de la paie au centre du jeu. Les défis étaient colossaux pour les entreprises entre les ruptures de compétences, l’inflation d’évolutions légales ou les systèmes qui ne fonctionnaient pas à distance… Or, le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur. En temps normal, la paie est ainsi une évidence ; en cas d’erreur ou de retard, les impacts sur la productivité, la situation financière ou la santé des personnes peuvent être majeurs. Sans parler de l’image de marque de l’entreprise. Il est donc temps de porter un nouveau regard sur la paie. Alors qu’elle n’était considérée que comme un processus chronophage et complexe, la paie doit avant tout être juste en temps et en heure quelles que soient les circonstances. Cela passe par une phase de transformation, par exemple en adoptant des processus numériques pour assurer des gains de temps, d’efficacité et d’agilité. De plus, les technologies déployées par un partenaire comme ADP peuvent aujourd’hui faire bénéficier les entreprises de données et d’analyses précises : la paie peut ainsi devenir un atout stratégique pour les DRH, donc un véritable outil de performance au service de l’entreprise » commente Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Suisse.


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Avec une année de retard sur le calendrier les Jeux Olympiques 2021, initialement prévus pour 2020, sont désormais lancés à Tokyo. Parmi les 11 000 athlètes à suivre, il y a aussi parmi celles et ceux qui justifient de la plus grosse rémunération sur l’année écoulée. Cette année, le basketteur américain Kevin Durant sera l’athlète le mieux payé parmi les athlètes présents à Tokyo.

Tous les ans, le magazine Forbes dresse son classement des sportifs les mieux payés de la planète. Par rémunération, s’entendent tous les revenus, du salaire, des primes (quand il y a en a), et du sponsoring. En 2020-2021, cette première place était occupée par la star des arts martiaux mixtes (MMA) Conor McGregor qui a gagné environ 180 millions de dollars de revenus (environ 149 millions d’euros), et ce surtout grâce à ses activités commerciales. En effet, l’Irlandais n’a livré qu’un seul combat en 2020, empochant 22 millions de dollars avec sa victoire face à Donald Cerrone. Les 158 millions restants proviennent de ses activités commerciales, notamment la vente de ses parts d’une marque de whisky.

Comme le met en avant notre graphique, deux footballeurs – Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, viennent completer le podium avec des revenus de 130 et 120 millions de dollars (environ 107 et 99 millions d’euros). Aucun Français ne figure dans le Top 10 cette année.

De Claire Jenik pour Statista


Tourisme patrimonial : le Vaucluse au top des revenus des hôtes Airbnb

Alors que l’économie mondiale a souffert de la pandémie de Covid-19, le nombre de millionnaires a continué d’augmenter dans le monde l’année dernière. Selon le dernier « World Wealth Report » de Capgemini, le nombre de particuliers dont la fortune dépasse le million de dollars – plus précisément les « High Net Worth Individuals (HNWI) », c’est à dire les individus détenant plus d’un million de dollars d’actifs financiers, hors résidence principale – a augmenté de 6,3 % pour atteindre 20,8 millions, tandis que leur richesse cumulée a augmenté de 7,6 % pour atteindre 79 600 milliards de dollars.

Ce sont de loin les États-Unis qui hébergent le plus gros contingent (6,6 millions). La deuxième place du classement revient au Japon (3,5 millions), suivi de l’Allemagne (1,5 millions). La France se classe au cinquième rang derrière la Chine, avec environ 714 000 personnes qui possédaient plus d’un million de dollars d’actifs investissables l’année dernière, en hausse de près de 2 % sur un an (1 million de dollars US vaut actuellement autour de 840 000 euros). Un seul pays du top 10 a connu une baisse du nombre de « HNWI », le Royaume-Uni, où ces derniers sont environ 18 000 de moins qu’en 2019.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/revenus/page/2/   1/1