Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Selon une étude menée par Sunday, solution de paiement par QR code lancée en avril dernier, sur 5 000 additions payées au restaurant lors du réveillon du 31 décembre, c’est en Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on a constaté les plus fortes dépenses par personne. Ainsi en Paca, chaque convive s’est acquitté d’une addition de 82€. Arrive ensuite Auvergne Rhône Alpes avec 74€ par personne alors que la moyenne nationale s’établit à 51€ et à 50€ chez nos voisins d’Occitanie. Par ailleurs, les Français ont été 2,6 à se retrouver à la table d’un restaurant contre 3, en moyenne, en Paca. C’est dans les Haut-de-France que l’on observe les plus grandes tablées avec 4,5 personnes. Côté pourboire, lors de cette soirée de passage en 2022 ces derniers ont doublé par rapport à la moyenne du mois de décembre. La région la plus généreuse en pourboire fut Paris avec 6€ laissés en moyenne contre 4€ pour la région Sud.
Une addition de… 7 909€ Lors de cette soirée, c’est à Paris que l’on trouve le record pour une addition avec un montant de… 7 909€. Pour Paca, c’est dans les Alpes-Maritimes que se trouve la ‘douloureuse’ plus importante avec 1 839€. Largement devant Auvergne Rhône Alpes (1 056€ à Lyon) et surtout Occitanie (498€ en Haute-Garonne). « Après une année difficile pour les Français, nous pouvons constater grâce aux données collectées par notre solution de paiement qu’ils ont eu à cœur de laisser de côté leurs soucis et se retrouver, explique Victor Lugger, co-fondateur de Sunday. Créé en avril 2021 par les fondateurs du groupe de restauration Big Mamma, cette solution de paiement comptant désormais plus de 1,1 millions d’utilisateurs à travers le monde permet de régler son addition en moins de 10 secondes.
Hausse du panier moyen et des pourboires « Sunday a pu aider les restaurateurs à améliorer les protocoles sanitaires et à respecter au mieux les gestes barrières grâce notamment au paiement sans contact, poursuit Victor Lugger. Et pour les convives, finis les calculs d’apothicaire, nous les aidons à calculer de la manière la plus précise la somme à payer par chacun, chose essentielle lors d’une sortie entre amis comme c’est le cas pour les diners de réveillon. Ils ont pu se concentrer sur ce qui étaient le plus important pour eux, partager de bons moments entre amis. » Sunday, qui a ouvert des bureaux à Paris, Londres, Madrid et Atlanta après une levée de fonds de 20M€ en avril dernier puis une seconde de 85M€ en septembre, compte plus de 1 500 partenariats avec des restaurants. Des établissements où la rotation est maintenant plus rapide de 10% avec une hausse de 12% du panier moyen ainsi qu’une augmentation de 40% des pourboires pour le personnel.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
« Prospérité commune », c’est l’un des mots d’ordre de la rentrée politique en Chine. Dans une réunion consacrée à l’économie en août, le président chinois Xi Jinping a appelé à une meilleure redistribution des richesses qui puisse « profiter à tous », promettant notamment un « ajustement » des revenus excessifs et une hausse des revenus les plus modestes. Comme le montre notre graphique, l’essor économique fulgurant de la Chine a fortement creusé les inégalités dans le pays ces dernières décennies.
D’après les données du Credit Suisse, les 1 % des Chinois les plus fortunés détenaient plus de 30 % de la richesse nationale en 2020, contre près de 21 % il y a vingt ans. De manière générale, on constate que les inégalités de revenus sont particulièrement marquées au sein des grandes puissances émergentes, mais la Chine est celle où elles ont le plus augmenté depuis le début du siècle. Parmi les BRICS, c’est toutefois en Russie et au Brésil que les inégalités sont les plus fortes : la tranche des 1 % les plus aisés y détenant la moitié (voire plus) des richesses en 2020.
Dans les économies à haut revenu, les États-Unis figurent parmi les pays les plus inégalitaires, avec plus de 35 % de la richesse nationale captée par les 1 % les plus fortunés. En comparaison, cette part s’élève à 29 % en Allemagne, 22 % en France et environ 18 % au Japon. On remarque aussi que la France et le Japon font partie des pays où le niveau d’inégalités de revenus a baissé par rapport à 2000. Néanmoins, cette tendance concernait essentiellement la décennie 2000-2010 et un retour à la hausse a été observé dans ces deux pays après 2010.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Une étude de l’Insee Paca confirme un fort taux de pauvreté dans la population de Vaucluse. Le département est même l’un des plus touchés de l’Hexagone. Quant à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle fait à peine davantage puisque seul le département des Hautes-Alpes fait mieux que la moyenne nationale.
Régulièrement qualifié de 7e ou de 6e département le plus pauvre de France, le Vaucluse figure en fait en 5e position métropolitaine de ce triste classement. Avec un taux de pauvreté de 20% de sa population, il apparaît ainsi derrière la Seine-Saint-Denis (28,4%), les Pyrénées-Orientales (21%), l’Aude (20,7%) et la Haute-Corse 20,6%. Il glisse éventuellement de 2 places supplémentaires dans ce ‘top de la misère’ si l’on prend en compte La Réunion (38,9%) et la Martinique (29,8%). Si le Vaucluse est à la traîne de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région ne brille pas par ses résultats (voir tableau ci-dessous). Seul le département des Hautes-Alpes affiche un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale. Les Bouches-du-Rhône et surtout le Gard voisin ne sont malheureusement pas très loin des chiffres vauclusiens.
Taux de pauvretéen Paca et départements limitrophes du Vaucluse
Département
Taux de pauvreté
Hautes-Alpes
13,9%
Ardèche
14,4%
Drôme
14,8%
Alpes-Maritimes
15,8%
Var
15,6%
Alpes-de-Haute-Provence
16,8%
Bouches-du-Rhône
18,7%
Gard
19,8%
Vaucluse
20%
Moyenne Paca
17,3%
Moyenne France métropolitaine
14,6%
Source Insee : étude mai 2021 (données 2018)
Dans le Vaucluse il existe aussi de forte disparité entre les territoires. Ainsi, c’est au sein de la Communauté de communes Aygues-Ouvèze en Provence (CCAOP) que l’Insee observe les plus faible taux de pauvreté du département. La CC Territoriale Sud-Luberon et Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse affichent également de meilleurs résultats que la moyenne nationale (voir tableau ci-dessous). A l’inverse le Pays Réuni d’Orange, le Pays d’Apt-Luberon, Rhône Lez Provence, la Cove et le Grand Avignon sont à la traîne. Cependant, ces intercommunalités font mieux que leurs voisins de Beaucaire Terre d’Argence, Arles-Crau-Camargue-Montagnette, Alès Agglomération et Nîmes Métropole. Des chiffres qui confirment que les personnes en situation de pauvreté sont plus présentes dans les pôles qu’en périphérie. « Quelle que soit la taille de l’aire d’attraction, le taux de pauvreté est bien plus élevé dans le pôle que dans la couronne : il y est près du double, sauf dans les aires de moins de 50 000 habitants où l’écart est moins prononcé, explique David Pirou dans la synthèse de son étude Insee. La pauvreté est particulièrement élevée dans les communes‑centres où un habitant sur cinq est en situation de pauvreté. Elle est moins fréquente en dehors des aires d’attraction (taux de pauvreté de 14,7 %) que dans les pôles (18,9 %), mais reste toutefois nettement plus marquée que dans les couronnes (10,6 %). »
Taux de pauvreté par établissement public de coopération intercommunale (EPCI)
Établissement public de coopération intercommunale
Taux de pauvreté
CC Aygues-Ouvèze en Provence (CCAOP)
11,6%
CC Territoriale Sud-Luberon
13%
CC Vallée des Baux-Alpilles
13,7%
CC du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse
14,1%
CC du Pont du Gard
15%
CA Terre de Provence
15%
CA du Gard Rhodanien
16,5%
CC des Sorgues du Comtat
17%
CC Pays d’Uzès
17%
CC Vaison Ventoux
17,8%
CA Luberon Monts de Vaucluse
19,1%
CC Ventoux Sud
19,3%
Métropole d’Aix-Marseille-Provence
18,6%
CC Enclave des Papes-Pays de Grignan
18,9%
CC du Pays Réuni d’Orange (CCPRO)
19,9%
CC Pays d’Apt-Luberon
20%
CC Rhône Lez Provence
20,2%
CA Ventoux-Comtat-Venaissin (Cove)
20,8%
CA du Grand Avignon
22,2%
CC Beaucaire Terre d’Argence
22,3%
CA d’Arles-Crau-Camargue-Montagnette
22,7%
CA Alès Agglomération
22,8%
CA de Nîmes Métropole
22,8%
CA : Communauté d’agglomérations ; CC Communauté de communes.
Fortes disparités de revenus Autre mauvaise nouvelle, avec 19 880€ le Vaucluse affiche également le niveau de vie annuel médian le plus bas de la région. Le département est devancé par les Alpes-de-Haute-Provence (20 580€), les Hautes-Alpes (20 880€), les Bouches-du-Rhône (21 360€), le Var (21 590€) et les Alpes-Maritimes (22 140€) alors que la moyenne de Provence-Alpes-Côte d’Azur s’élève à 21 350€ et celle de la France à 21 650€. « Les niveaux de vie varient également selon la localisation au sein des aires d’attraction des villes (pôle ou couronne), ainsi que selon le nombre d’habitants de l’aire, poursuit le statisticien de l’Insee. Le niveau de vie médian est ainsi plus faible dans les pôles (21 000€ par an), notamment au sein des communes-centres (20 220€), que dans les couronnes (22 430€). Pour chacune de ces catégories de communes, le niveau de vie augmente avec la taille des aires. Il est ainsi le plus élevé (22 660e) dans les aires de 700 000 habitants ou plus hors Paris, en particulier dans leurs couronnes (23 730€). Dans l’aire d’attraction de Paris, le niveau de vie médian est de 23 740€. Il est plus faible qu’au niveau national dans les communes situées hors attraction des villes (20 410€). » Autre constat, c’est en Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on constate les plus fortes disparités de revenus entre les personnes les plus modestes et celles, plus aisées.
L.G.
*Le niveau de vie médian partage la population en deux : la moitié des personnes disposent d’un niveau de vie inférieur et l’autre moitié d’un niveau de vie supérieur
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Le rapport d’ADP ‘People at Work 2021 : l’étude Workforce View’ réalisée auprès de plus de 32 000 salariés dans 17 pays, dont 1 920 en France, révèle que près d’un salarié français sur trois déclare regarder sa fiche de paie plus attentivement depuis qu’est survenue la crise du Covid-19.
Des salariés plus attentifs que d’autres Les jeunes de moins de 24 ans font désormais plus attention à leur fiche de paie : 34% déclarent ainsi regarder de plus près leur bulletin en fin de mois. C’est 9 points de plus que leurs aînés de plus de 45 ans (25%). Les salariés du secteur des Loisirs et de l’Hôtellerie eux aussi sont plus attentifs à leur fiche de paie : 4 sur 10 affirment la regarder de plus près depuis la crise. Ces chiffres peuvent s’expliquer par la situation compliquée des salariés de ce secteur fortement impactés par la crise sanitaire et dont beaucoup ont été mis en activité partielle. Il en est de même des salariés du domaine de l’immobilier (42%) et du BTP (37%) qui examinent leur rémunération plus attentivement depuis le début de la pandémie. C’est le cas également pour les freelances qui font plus attention à leur net à payer par rapport aux salariés qui ont un contrat en CDI (35% vs 27%).
Des bulletins qui contiennent des erreurs Si les salariés regardent plus attentivement leur net à payer, c’est aussi pour éviter les erreurs que peuvent contenir les bulletins de paie. Pour un tiers des salariés, ces erreurs sont en leur défaveur, puisque 33% déclarent être toujours, souvent ou parfois sous-payés. Un tiers affirme également être payés en retard (30%). Plus de la moitié (52%) des entreprises admet que les réclamations des salariés font partie des manières d’identifier les erreurs de paie.
Prise en main d’outils de gestion des finances Les salariés ont aussi commencé à utiliser des applications pour faciliter la gestion de leurs finances. Là encore, les jeunes de 18 à 24 ans se détachent de leurs aînés. Près d’un tiers d’entre eux utilisent désormais des outils pour gérer leur budget contre seulement un sur cinq des salariés de plus de 45 ans. La crise a mis en lumière ces Français qui souffrent de difficultés financières. En effet, si ces salariés font de plus en plus attention à leurs finances c’est aussi parce que certains peinent à gérer leur trésorerie entre le jour de la paie et l’échéance de leurs factures. Près d’un jeune sur cinq évoque ainsi cette problématique. Une difficulté partagée également par trois salariés sur dix issus du secteur des Médias et 22% des freelances, intérimaires ou CDD.
«Le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur.»
« La crise sanitaire a replacé la question de la paie au centre du jeu. Les défis étaient colossaux pour les entreprises entre les ruptures de compétences, l’inflation d’évolutions légales ou les systèmes qui ne fonctionnaient pas à distance… Or, le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur. En temps normal, la paie est ainsi une évidence ; en cas d’erreur ou de retard, les impacts sur la productivité, la situation financière ou la santé des personnes peuvent être majeurs. Sans parler de l’image de marque de l’entreprise. Il est donc temps de porter un nouveau regard sur la paie. Alors qu’elle n’était considérée que comme un processus chronophage et complexe, la paie doit avant tout être juste en temps et en heure quelles que soient les circonstances. Cela passe par une phase de transformation, par exemple en adoptant des processus numériques pour assurer des gains de temps, d’efficacité et d’agilité. De plus, les technologies déployées par un partenaire comme ADP peuvent aujourd’hui faire bénéficier les entreprises de données et d’analyses précises : la paie peut ainsi devenir un atout stratégique pour les DRH, donc un véritable outil de performance au service de l’entreprise » commente Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Suisse.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Avec une année de retard sur le calendrier les Jeux Olympiques 2021, initialement prévus pour 2020, sont désormais lancés à Tokyo. Parmi les 11 000 athlètes à suivre, il y a aussi parmi celles et ceux qui justifient de la plus grosse rémunération sur l’année écoulée. Cette année, le basketteur américain Kevin Durant sera l’athlète le mieux payé parmi les athlètes présents à Tokyo.
Tous les ans, le magazine Forbes dresse son classement des sportifs les mieux payés de la planète. Par rémunération, s’entendent tous les revenus, du salaire, des primes (quand il y a en a), et du sponsoring. En 2020-2021, cette première place était occupée par la star des arts martiaux mixtes (MMA) Conor McGregor qui a gagné environ 180 millions de dollars de revenus (environ 149 millions d’euros), et ce surtout grâce à ses activités commerciales. En effet, l’Irlandais n’a livré qu’un seul combat en 2020, empochant 22 millions de dollars avec sa victoire face à Donald Cerrone. Les 158 millions restants proviennent de ses activités commerciales, notamment la vente de ses parts d’une marque de whisky.
Comme le met en avant notre graphique, deux footballeurs – Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, viennent completer le podium avec des revenus de 130 et 120 millions de dollars (environ 107 et 99 millions d’euros). Aucun Français ne figure dans le Top 10 cette année.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Alors que l’économie mondiale a souffert de la pandémie de Covid-19, le nombre de millionnaires a continué d’augmenter dans le monde l’année dernière. Selon le dernier « World Wealth Report » de Capgemini, le nombre de particuliers dont la fortune dépasse le million de dollars – plus précisément les « High Net Worth Individuals (HNWI) », c’est à dire les individus détenant plus d’un million de dollars d’actifs financiers, hors résidence principale – a augmenté de 6,3 % pour atteindre 20,8 millions, tandis que leur richesse cumulée a augmenté de 7,6 % pour atteindre 79 600 milliards de dollars.
Ce sont de loin les États-Unis qui hébergent le plus gros contingent (6,6 millions). La deuxième place du classement revient au Japon (3,5 millions), suivi de l’Allemagne (1,5 millions). La France se classe au cinquième rang derrière la Chine, avec environ 714 000 personnes qui possédaient plus d’un million de dollars d’actifs investissables l’année dernière, en hausse de près de 2 % sur un an (1 million de dollars US vaut actuellement autour de 840 000 euros). Un seul pays du top 10 a connu une baisse du nombre de « HNWI », le Royaume-Uni, où ces derniers sont environ 18 000 de moins qu’en 2019.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Les services de l’administration fiscale viennent de dévoiler les dates limites de la déclaration des revenus perçus en 2020. Elles s’échelonnent du 20 mai au 8 juin, selon les départements. Ainsi, depuis jeudi dernier, les particuliers peuvent se rendre sur le site internet des impôts pour contrôler, corriger ou simuler la déclaration des revenus qu’ils ont perçu en 2020.
En 2021, la déclaration en ligne est obligatoire pour tous les usagers dont l’habitation principale est équipée d’un accès internet. De quoi permettre à certains de bénéficier d’un délai supplémentaire pour réaliser cette télédéclaration. Ainsi, dans ce cadre, les habitants des départements n°1 à 19, dont l’Ardèche, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence notamment, ont jusqu’au 26 mai pour faire leur déclaration en ligne (ndlr : date limite également valable pour les contribuables non-résidents en France). La date du 1er juin est ensuite fixée pour les départements n°20 à 54, comme le Gard et la Drôme. Pour les Vauclusiens et les départements n° 55 à 974/976 cette limite est portée au 8 juin 2021.
La déclaration papier Les usagers qui ne disposent pas d’un accès internet sont exclus de cette obligation. Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer votre déclaration en ligne (absence d’accès internet, par exemple), vous devez donc utiliser une déclaration papier. Vous pouvez vous procurer le formulaire de déclaration (imprimé 2042) soit auprès de votre Centre des Finances Publiques (Service des Impôts des Particuliers) de votre domicile, soit sur le site www.impots.gouv.fr dans la barre de recherche située en haut de chaque page. Après l’avoir rempli et signé, vous devez l’adresser à ce même service des impôts des particuliers avant le 20 mai 2021 à minuit. Les usagers n’ayant pas opté pour la dématérialisation depuis leur espace particulier sur impots.gouv.fr recevront une déclaration papier en 2021.
Dispense de dépôt de déclaration Depuis 2020, une nouvelle faculté de dépôt de la déclaration de revenus est mise en place pour certains foyers fiscaux, qui peuvent ainsi se dispenser du dépôt de leur déclaration. Pour ces foyers, l’absence de dépôt explicite de déclaration vaudra désormais déclaration. Leur déclaration sera alors automatiquement validée par l’administration, sans action de leur part.
Vous pouvez bénéficier de ce dispositif si :
votre déclaration préremplie comporte l’ensemble de vos revenus et charges,
vous n’avez pas signalé de changement de situation (adresse, situation de famille ou création d’acompte de prélèvement à la source) en 2020.
Les contribuables éligibles à ce dispositif en sont informés par courriel ou à réception de la déclaration automatique pour les contribuables déposant une déclaration papier (transmise par voie postale). Dans ce cas, l’administration établira automatiquement votre imposition sur la base des éléments déjà connus. Ce dispositif ne constitue en aucun cas une obligation. Il est possible de continuer à déclarer et corriger sa déclaration comme auparavant.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
Succédant à l’Allemagne depuis le 1er janvier, le Portugal a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour un semestre. Alors que l’année 2021 cristallise des enjeux importants pour le continent européen, la présidence portugaise de l’UE a d’ores et déjà affirmé son ambition d’approfondir l’Europe sociale. Lisbonne a ainsi défini des priorités, parmi lesquelles : « promouvoir une reprise stimulée par les transitions climatiques et numériques, mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux de l’Union européenne […] pour garantir une transition climatique et numérique juste et inclusive ».
À cet effet, le Portugal prévoit un « sommet social« les 7 et 8 mai à Porto, au cours duquel les Vingt-Sept seront invités à s’accorder pour développer les droits sociaux de leurs citoyens et débattre autour de l’idée d’un salaire minimum européen. Plutôt que l’établissement d’un SMIC identique à l’Union européenne, quasi impossible à réaliser, il s’agit de discuter d’une « convergence ascendante » et de la mise en place de « salaires minimums équitables », permettant de garantir que les travailleurs gagnent suffisamment pour subvenir à leurs besoins.
Comme le montre notre infographie, qui présente les données du deuxième semestre 2020, il existe une grande disparité des salaires minimums légaux d’un pays à l’autre de l’UE. Entre la Bulgarie, où ce dernier est fixé à 312 € brut mensuel, et la France, où il s’élève à 1 539 €, l’écart est considérable puisque le SMIC français est environ 5 fois supérieur. Et la différence est encore plus grande avec les pays qui disposent du minimum salarial le plus élevé : l’Irlande (1707 €) et le Luxembourg (2142 €). Ces écarts importants s’expliquent en grande partie par la disparité des prix et du coût de la vie entre les économies de l’UE.
En outre, six pays membres n’ont pas de salaire minimum légal à ce jour : l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Italie, la Suède et Chypre. Dans ces pays, un salaire minimum peut avoir été fixé par branche professionnelle ou avoir été déterminé par négociation entre les partenaires sociaux.
Paca est la région la moins radine pour le réveillon
La pandémie de coronavirus affecte les revenus de nombreuses personnes à travers le monde. La dernière enquête « Eurobaromètre » du Parlement européen montre comment les revenus ont déjà été impactés dans les États membres de l’Union Européenne. Comme le met en évidence la carte de Statista, la proportion de répondants dont les revenus ont été affectés par la crise sanitaire dépasse 50 % dans cinq pays : Chypre, Grèce, Espagne, Roumanie et Bulgarie.
En France et en Allemagne, la part est plus modeste, même si elle s’élève tout de même respectivement à 31 % et 29 %. C’est dans les pays du nord de l’Europe que les populations ont été les plus épargnées. Aux Pays-Bas et en Finlande, environ une personne sur cinq déclare que ses revenus ont déjà été impactés, et ce taux descend même à 17 % au Danemark. L’ampleur de l’épidémie et le degré de sévérité des mesures de restrictions qu’elle a impliqué est l’une des raisons qui explique la variabilité des impacts. Mais les plans d’aides déployés par les États, notamment les dispositifs de chômage partiel, ont aussi joué un rôle prépondérant pour limiter la détérioration des revenus.